Autisme : un guide pour « favoriser un accompagnement qualitatif », une aide précieuse. A DECOUVRIR !…

Un guide pour l’autisme.

Autisme - Autisme : un guide pour "favoriser un accompagnement qualitatif"...

Initiative importante : le groupe Continuum TED, composé d’acteurs concernés par l’accompagnement des personnes avec troubles du spectre autistique (TSA) du Nord-Pas-de-Calais et de Belgique, publie sur le site de la fondation John Bost un guide « Repères et aides face à une situation ou un accompagnement complexe d’une personne avec TSA ».

Le plus de ce guide : il rassemble de nombreuses ressources à destination des professionnels mais également à destination des familles et des proches aidants.

Il offre l’opportunité de repérer les facteurs d’apparition de problèmes de comportement et fournit des outils et des conseils, pour permettre à l’accompagnant, l’aidant… de l’orienter vers des hypothèses de compréhension, voire également d’apporter des éléments de réponses permettant un accompagnement qualitatif.

Un guide utile à toutes et tous.

Ce guide est mis à jour régulièrement.

Sources

 

COVID 19 – Vaccination : prise en charge du transport des personnes en perte d’autonomie… Attention : durée limitée dans le temps !…

Vaccination COVID 19, la prise en charge du transport des personnes qui souffrent de problèmes d’autonomie….

COVID 19 - Vaccination : prise en charge du transport des personnes en perte d'autonomie... Attention : durée limitée dans le temps !...

 

Jusqu’au 31 mars 2021, le transport des personnes se trouvant dans l’incapacité de se déplacer seules ( les personnes en situation de handicap, les personnes âgées en perte d’autonomie…) entre leur lieu de résidence et le centre de vaccination contre le Covid 19 le plus proche est pris en charge par l’assurance maladie.

Cette mesure, prévue par un décret du 18 février, cela concerne :

  • le transport par ambulance
  • le transport assis réalisé par un professionnel agréé – VSL…

Les frais de déplacement sont pris en charge intégralement par l’Assurance maladie mais important,  sur prescription médicale préalable.

Important à savoir :  les personnes concernées bénéficient de la dispense d’avance de frais.

Source à consulter :

Décret du 18 février 2021

 

 

Moins payés que leurs collègues, des salariés handicapés de la Croix-Rouge vont être indemnisés…

À Montélimar (Drôme), 11 salariés en situation de handicap n’ont pas vu leur ancienneté prise en compte dans leur salaire, et ce depuis des années.

L’association reconnaît une «erreur matérielle».

Les onze salariés ont reçu un appui syndical de la part de la CFDT.

 

Des dizaines d’années de travail, mais aucune prise en compte de l’ancienneté sur la fiche de paie. Onze salariés de l’antenne de la Croix-Rouge à Montélimar en situation de handicap n’ont eu aucune revalorisation liée à leur ancienneté, contrairement à leurs collègues sans handicap. Ce préjudice, embarrassant pour l’association d’aide humanitaire française, a représenté un manque à gagner de plusieurs centaines d’euros par mois pour les salariés concernés, et ce pendant des années. La Croix-Rouge a annoncé que ces salariés seraient indemnisés.

La Croir-Rouge reconnaît une erreur, limitée à Montélimar

Tout commence à l’été 2020. Une employée en situation de handicap salariée du restaurant de la Croix-Rouge s’aperçoit que sa fiche de paie est bien différente de celle de ses collègues. Voilà 19 ans qu’elle travaille au sein de l’association, mais elle est drastiquement moins bien payée : son ancienneté au sein de l’organisation n’a pas été prise en compte. La salariée s’adresse à la CFDT Croix-Rouge, qui alerte la direction dès le mois de septembre concernant ce cas particulier, «sans réponse» selon le syndicat.

Le syndicat s’aperçoit par la suite que le problème n’est pas isolé : tous les salariés en situation de handicap de la Croix-Rouge Montélimar sont concernés. «On a des salariés qui tous les jours sont fiers de travailler à la Croix-Rouge française, mais là c’est quand même une sacrée tâche. On demande que la Croix-Rouge soit à la hauteur de ses principes», explique David Aribi, délégué CSE, cité par France Bleu Drôme-Ardèche. La CFDT a organisé une manifestation ce jeudi en soutien aux salariés lésés. Le rassemblement a mobilisé une quarantaine d’employés de la Croix-Rouge

36.000 euros de préjudice légal

Parallèlement, une réunion extraordinaire a été organisée le même jour entre la direction des ressources humaines et les salariés. Les responsables de la Croix-Rouge ont depuis fait leur mea culpa : «La Croix-Rouge déplore cette erreur matérielle tellement loin de son engagement humaniste et quotidien. Elle n’est évidemment pas intentionnelle, indique l’organisation au Figaro. Il s’agit vraisemblablement d’un problème de paramétrage de l’outil informatique et la Croix-Rouge française continue les investigations qui nécessitent du temps pour reconstituer les parcours et carrières des personnes

Le préjudice légal cumulé est de 36.000 euros pour les 11 salariés concernés. Une régularisation, «supérieure à ces dispositions», est désormais envisagée, promet la Croix-Rouge. L’organisation précise que le problème est strictement localisé à Montélimar et ne concerne donc pas, a priori, les autres antennes.

Source LE FIGARO0

Handicap : l’aide à la parentalité se met lentement en place (PCH)… Le Bilan n’est pas très bon….

L’association APF France handicap tire un premier bilan de la mise en place de la prestation de compensation du handicap «parentalité», et il n’est pas très bon…

Handicap : l’aide à la parentalité se met lentement en place

 

Depuis le 1er janvier 2021, la PCH « parentalité » permet aux parents en situation de handicap de bénéficier d’une aide humaine ou technique pour s’occuper de leurs enfants jusqu’à l’âge de 7 ans.

L’association APF France handicap a tiré un premier bilan du dispositif, un mois après sa mise en place. Les critiques sont sévères : le communiqué publié est ainsi titré « APF France handicap alerte sur un manque d’informations, une prestation très insuffisante et des parents exclus ».

Aide inconnue et peu adaptée

L’association regrette que la création de cette aide n’ait pas eu une publicité plus grande auprès des personnes concernées ni des MDPH. « Les MDPH déclarent avoir peu d’information à ce jour pour mettre en œuvre le dispositif », ont fait remonter les membre de l’APF. Or ce sont ces maisons départementales qui doivent donner l’information aux personnes handicapées…

Mais si cette critique pourrait disparaître rapidement, l’APF remet également en cause la modalité même de la PCH, le forfait de 900 euros par mois. « Les parents les plus dépendants ayant besoin d’une aide humaine liée à la parentalité de plusieurs heures par jour ne trouveront pas une réponse adaptée », explique le communiqué.

Manque de moyens ?

L’organisation note aussi que « les départements, quant à eux, s’interrogent sur le financement ». Le coût, évalué à 200 millions d’euros annuel, a pourtant bien été pris en compte. La CNSA, à la tête de la nouvelle branche de la Sécurité sociale, prévoit une compensation des départements « au travers d’un complément au concours PCH à compter de 2022 », a précisé la CNSA à « La Gazette ».

Pour 2021, les départements devront néanmoins avancer la somme.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Quand le sport permet de dépasser l’autisme….

Les associations s’organisent pour faire profiter des bienfaits du sport aux personnes avec autisme, en luttant contre les stigmates et le désintérêt institutionnel.

Comme TSA56 à Baud, dans le Morbihan, des associations œuvrent pour offrir une pratique sportive ludique et adaptée aux enfants et adultes atteints de troubles du spectre autistique.

 

« Pour les personnes avec autisme comme pour tout le monde, le sport apporte du bien-être, ça peut diminuer le stress et l’hyperactivité, surtout dans ces temps anxiogènes », pose d’emblée Paskell Guillermo, éducatrice spécialisée dans le domaine de l’autisme et mère d’enfants autistes. Les troubles du spectre autistique (TSA) touchent sept personnes sur 1 000 en France, mais cette pathologie est encore largement stigmatisée.

« Il y a beaucoup de barrières parce qu’ils vont avoir des comportements atypiques, bizarres. Donc ils ne vont pas être acceptés dans des cours ordinaires, explique l’éducatrice. Et pourtant, pas mal d’études montrent que l’activité physique permet une baisse des traitements médicamenteux. Ce n’est pas des baguettes magiques, mais ça permet d’améliorer la qualité de vie. »

Pour aller dans ce sens, elle organise des ateliers sportifs avec l’association Tous Solidaires Autiste (TSA56) dont elle est présidente, à Baud dans le Morbihan, mais aussi des stages pour les éducateurs. « L’objectif de ces formations est de sensibiliser les différents acteurs à l’autisme, et surtout de faire avancer l’accompagnement adapté. » ​

​Car la méconnaissance de cette pathologie est un frein. « Paskell et TSA56 nous aident à comprendre l’autisme et à comprendre chaque individu. Ça nous permet de construire des séances adaptées, qui les font progresser », explique Irek Becker, référent sport adapté de Profession Sport 56, qui intervient auprès de l’association. « Il faut adapter ce qu’on propose à la motivation de la personne, ​acquiesce Paskell Guillermo. Ça ne va pas de soi pour une personne avec autisme d’aller faire trois tours de piste. Il va falloir décliner les apprentissages, prendre plus de temps. Mais ça vaut le coup ! »

L’organisation de Irek Becker intervient auprès des enfants du foyer de Cléguérec. « On a une éducatrice qui travaille là-bas sept à huit heures par semaine. On a des progrès qui sont énormes », atteste-t-il.

Tous Solidaires Autiste 56 organise des ateliers sportifs adaptés à Baud.

Plusieurs études démontrent les bienfaits de l’activité physique pour les personnes avec autisme (psychomotricité, coordination, communication, etc.). « À la base, la personne avec autisme ne va peu d’elle-même vers la pratique, car elle pourra être gênée par les bruits et tous les codes sociaux qu’implique la pratique d’un sport, remarque Élodie Couderc, conseillère technique à la Fédération française de sport adapté (FFSA). Elle va donc avoir besoin d’un cadre privilégié, adapté, une attention particulière. L’escalade attire beaucoup car on est seul devant sa paroi tout en étant en recherche d’une bonne trajectoire. La natation aussi, par rapport à la sensation que l’eau procure sur le corps. La gym et notamment le trampoline apportent des sensations physiquement également recherchées. »

Malgré tout, aucune prise en charge n’est institutionnalisée. « Si nous, parents, on ne le fait pas, nos enfants n’auront pas accès à ces activités. Et c’est dramatique​, constate Paskell Guillermo. On n’est pas énormément soutenus, pour ne pas dire très peu. Il faut qu’on aille à la rencontre des institutions pour expliquer nos projets. Il y a beaucoup de retard dans pas mal de domaines au niveau de l’autisme. »

L’éducatrice regrette le retard de la France dans la prise en charge de l’autisme. « Dans certains pays, le travail fait par les familles est reconnu depuis plus de 30 ans. Ici, c’est encore très compliqué. »

Au niveau local, la coopération s’organise plus facilement. « À Baud, on n’a pas besoin de convaincre la municipalité, on peut avancer sur le domaine de l’autisme globalement, assure la présidente de TSA56. Il y a parfois des municipalités qui veulent vraiment avancer. La maire de Landévant m’a aussi sollicité. »

L’impact Covid

La Fédération française de sport adapté (FFSA) souligne qu’une pratique régulière est une condition pour des effets bénéfiques durables. Une nécessité mise à mal par la fermeture des gymnases en pleine pandémie. « Le confinement est venu bousculer la vie de l’association, en plus de nos vies familiales »​, explique Paskell Guillermo. La mise en place d’un créneau pérenne est donc reportée en attendant la réouverture des salles.

Mais TSA56 n’abandonne pas ses projets. « On veut faire un stage de basket avec des enfants et des adultes autistes, et que ce soit ouvert. On ne veut pas faire un « ghetto d’autistes », insiste la présidente. Quand on ne connaît pas, on a beaucoup d’a priori qui s’installent. Mais dès qu’on peut communiquer, il y a pas mal de barrières qui tombent. » Car pour les personnes avec autisme aussi, le sport est un facteur d’intégration quand il sait accueillir.

Source OUEST FRANCE.

Tourisme : des séjours sur-mesure pour les voyageurs handicapés…

Qu’il soit moteur ou mental, le handicap est parfois un obstacle pour partir en vacances en France ou à l’étranger. Mais les initiatives de séjours pour tous se multiplient.

Marie Fournier et Lukas, lors d’une visite au Capitole, à Toulouse (Haute-Garonne).

Sur les photos, Lukas sourit, heureux du selfie avec Marie. Que ce soit lors d’un séjour au Danemark, dans un musée ou devant le Capitole, à Toulouse, ces deux-là adorent faire du tourisme en duo. Ces clichés résument ce que Marie Fournier, à la tête de Handi’TourGuide, défend depuis 2016 : proposer à un public en situation de handicap un accompagnement personnalisé lors d’un voyage à l’étranger ou de promenades touristiques en France.

« J’ai une formation de guide touristique, mais aussi d’éducatrice et d’auxiliaire de vie. Ces trois compétences, j’ai choisi de les mettre au service de personnes qui peinent à profiter du tourisme traditionnel. »

« La grande valeur de l’inclusion »

Aujourd’hui, douze millions de Français sont en situation de handicap, moteur ou cognitif. Parmi eux, 2,8 millions sont en âge de travailler et bénéficient comme chaque salarié de périodes de vacances. Mais comment partir quand l’offre touristique est si peu pensée pour intégrer des mobilités réduites ou des difficultés de sociabilité ? « Souvent, on leur propose de voyager au sein de groupes de personnes handicapées, mais beaucoup préfèrent partir dans un autre contexte et surtout mélangés à d’autres profils. C’est la grande valeur de l’inclusion. »

Alors Marie se démène pour imaginer leur voyage, trouver des prestataires solidaires et parfois les accompagner pendant le voyage pour les soulager dans leurs gestes quotidiens. « C’est du sur-mesure, adapté à leurs difficultés. Cela rassure les opérateurs qui, par méconnaissance, ont parfois peur d’intégrer une personne handicapée dans leur séjour. »

Des modules en France

Marie se souvient d’un voyage au Canada avec un jeune homme trisomique. Au début, le groupe et l’encadrant du séjour se demandaient comment il pourrait suivre. « Au final, il est devenu la star du bus, tout le monde a apprécié sa compagnie. » ​Bien sûr, son accompagnement personnalisé durant un séjour a un coût, entre 250 € et 290 € par jour à ajouter à la facture de la personne handicapée. « Des aides existent, les dossiers prennent du temps, mais on avance sur la prise en charge… »

Évidemment, depuis un an, les restrictions sanitaires limitent les voyages à l’étranger : « Les tests de dépistage, la complexité des vols, etc. sont des sources d’angoisse. Alors, actuellement, je travaille surtout sur des modules à la journée ou de quelques jours en France. Il y a de quoi faire ! » ​Parallèlement, la guide accompagnatrice forme des professionnels du tourisme, sensibles à un meilleur accueil des personnes handicapées.

Des villages vacances parient sur l’inclusion

Deux spécialistes des vacances en famille, l’UFCV et VVF-Villages, se sont associées pour imaginer « Évasion Handicap Famille ». Un programme ouvert aux personnes handicapées et leurs familles afin qu’ils profitent ensemble d’un séjour adapté au sein de villages vacances.

« Le projet démarre dès ces vacances de printemps, détaille Stéphane Le Bihan, directeur général de VVF. ​Il s’agit de mettre nos offres à la disposition de familles qui souhaitent profiter de ce qui fait le sel des vacances, le repos, les découvertes, les activités. Pour les aidants, c’est l’assurance de bénéficier d’un accueil privilégié pour leur proche handicapé. »

Vingt destinations sont ouvertes dans toute la France, dont en Bretagne, en Normandie, dans les Pays de la Loire. Que ce soient le polyhandicap, le handicap psychique et mental ou le trouble du spectre autistique, tout est pensé pour faciliter l’inclusion et l’accessibilité.

VVF, spécialiste du séjour solidaire et durable, s’est entouré d’associations spécialisées sur le handicap pour permettre un accompagnement professionnel des animateurs et responsables des établissements de vacances.

Source OUEST FRANCE.

Quel crédit d’impôt pour adapter son logement à une perte d’autonomie ?…

ARGENT Se déplacer chez soi peut devenir un parcours du combattant avec l’âge ou un handicap.

Quel crédit d’impôt pour adapter son logement à une perte d’autonomie ?

 

La plupart des aides financières publiques sont limitées dans le temps, et un dispositif de soutien ancré depuis plus de quinze ans peut disparaître en raison d’un changement de politique gouvernementale. Heureusement, un certain nombre de programmes ayant démontré leur utilité sont périodiquement prorogés. C’est le cas du crédit d’impôt pour les travaux d’adaptation du logement.

Faire face à la perte d’autonomie

Entre un défaut d’équipement de sécurité dans la salle de bains, un revêtement de sol glissant et des éviers à mauvaise hauteur, les tâches domestiques les plus simples peuvent vite se transformer en cauchemar dès lors qu’on se retrouve en situation de perte d’ autonomie en raison de la maladie, d’un accident ou de l’âge. Pour éviter que votre maison familiale ne se transforme en prison ou en environnement dangereux, adapter les lieux est parfois indispensable mais coûteux.

L’État aide à régler la facture à travers différents dispositifs, en tête desquels l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), le programme « Habiter facile » de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), ou encore le soutien octroyé par l’Assurance retraite. Dans la même optique, un crédit d’impôt spécifique a été mis en place en 2005 (et complété en 2018) afin de prendre en compte le coût de ces travaux d’adaptation. Alors que cette ristourne fiscale arrivait à échéance le 31 décembre 2020, la loi de finances pour 2021 l’a prolongé jusqu’à fin 2023.

Des équipements ciblés

Ce coup de pouce concerne tous les propriétaires, locataires et occupants à titre gratuit qui ont besoin de rendre leur logement principal plus accessible. Dès lors, il est nécessaire de justifier d’une situation de perte d’autonomie pour en bénéficier. Sont éligibles les personnes percevant une pension d’invalidité d’au moins 40 %, celles qui ont une carte mobilité inclusion, ainsi que les seniors touchant l’APA.

De même, ce crédit d’impôt cible certains équipements d’accessibilité tels que l’installation d’un bac à douche extra-plat et d’une porte de douche, de volets roulants électriques, de revêtements de sol antidérapants ou encore de portes coulissantes. Citons encore les systèmes de commande pour les détecteurs de mouvement (pour les chutes) et autres installations électriques, ainsi que la pose d’une robinetterie pour personne à mobilité réduite.

Par ailleurs, certains travaux d’accessibilité ouvrent droit au même avantage fiscal, sans qu’il soit nécessaire que vous soyez vous-même âgé ou handicapé (si vous êtes bailleur par exemple). C’est le cas de l’installation d’éviers, lavabos et mobilier à hauteur réglable, de sièges de douche muraux, de w.-c. surélevés mais aussi de rampes et poignées de sécurité.

5.000 euros maximum

À condition d’installer les équipements visés par un professionnel, vous pourrez déduire 25 % de la facture totale (main-d’œuvre comprise) de votre imposition sur le revenu, dans la limite de 5.000 euros pour un célibataire et de 10.000 euros pour un couple marié ou pacsé. Le plafond est en plus majoré de 400 euros par personne à charge. Et si le montant de votre imposition est finalement inférieur au crédit d’impôt, le Trésor public vous restituera la différence.

Attention cependant, cette enveloppe est fixée pour une période de cinq années consécutives et s’intègre au plafond global qui empêche les contribuables de cumuler plusieurs avantages fiscaux au-delà de 10.000 euros par an.
Renseignez-vous au préalable auprès du professionnel et contactez votre centre des impôts pour vérifier que votre projet rentre bien dans les clous. Vous pouvez également obtenir des informations auprès de votre Agence départementale pour l’information sur le logement.

Source 20 MINUTES.

Deux ans après le « pari » médical, la nouvelle vie de Priscille avec son bras bionique…

HANDICAP Amputée du bras droit, Priscille Deborah vit depuis deux ans avec une prothèse bionique contrôlée par la pensée. Un second patient sera opéré à Nantes le 19 mars.

Deux ans après le « pari » médical, la nouvelle vie de Priscille avec son bras bionique

 

  • Priscille Deborah a été opérée grâce à la chirurgie TMR le 21 novembre 2018 à la clinique Jules-Verne à Nantes.
  • Il s’agissait alors d’une première en France. Une seconde intervention est prévue le 19 mars dans cette même clinique.
  • La mère de famille albigeoise a retrouvé des gestes fluides au quotidien.

Elle était considérée comme une « prouesse médicale », un « pari » même, puisqu’elle n’avait jamais été pratiquée en France et reste rare dans le monde. Un peu plus de deux ans après la toute première pose d’un bras bionique, une seconde opération de même nature sera réalisée le 19 mars à la clinique Jules-Verne à Nantes, annonce l’établissement de santé. L’objectif sera identique : permettre à un patient amputé, en l’occurrence un homme âgé de 41 ans, de bénéficier d’une prothèse qu’il pourra contrôler par la pensée. Les nerfs sectionnés de son moignon seront réactivés pour transmettre au bras robotisé les mouvements commandés par le cerveau.

Priscille Deborah, 46 ans, a été la première à faire l’objet de cette procédure chirurgicale innovante dite TMR (Targeted muscle reinnervation). Cette mère de famille installée dans le Tarn s’en souvient avec émotion. « J’avais hâte mais, en même temps, je savais qu’il y avait des risques. Ceux liés à une grosse opération, bien sûr, mais surtout le risque que ça ne fonctionne pas. J’attendais depuis cinq ans. J’avais beaucoup d’espoirs. » Le porteur du projet, Edward de Keating Hart, chirugien de la main et des nerfs périphériques, ne nie pas « l’énorme pression ». « C’est une chirurgie complexe, très spécifique. On s’y préparait depuis longtemps, on l’avait annoncé dans toute la France. Il ne fallait pas se rater. »

« Ses progrès sont spectaculaires »

Aujourd’hui, au terme de deux années de rééducation « hyper exigeante » à Nantes, l’expérience est considérée comme « une réussite ». Priscille porte quotidiennement sa nouvelle prothèse et a recouvré des gestes qu’elle n’effectuait plus. « Je peux faire la cuisine, couper de la viande, ranger la vaisselle, poser un vêtement sur un cintre, décacheter une enveloppe… Je peux refaire du sport, du badminton, de l’équitation. C’est énorme. Rien à voir avec mon ancienne prothèse que je ne portais plus tellement l’usage était compliqué et fatiguant », confie celle qui a perdu deux jambes et son bras droit lors d’un « accident de la vie » en 2006.

L’artiste peintre, qui vit de sa passion, sollicite aussi son bras bourré d’électronique pour tenir des pots ou manier des tubes, avant, espère-t-elle, de « peindre à nouveau du bras droit ». « Ses progrès sont spectaculaires. Elle a des mouvements naturels, fluides, presque comme si elle avait retrouvé un membre. Cela récompense une personnalité déterminée », se félicite Edward de Keating Hart.

Les résultats n’ont pas été immédiats après l’opération. Ils ont nécessité des séances quotidiennes de rééducation fine, de kinésithérapie, de renforcement musculaire, d’exercices adaptés, de réglages de prothèse. Souvent avec des progrès, parfois avec des échecs. « Il y a eu quelques moments de découragement mais j’étais portée par une équipe médicale extrêmement positive. Je n’avais pas le droit de flancher. Chaque nouvelle étape franchie était une victoire », raconte la quadragénaire.

Le coût de la prothèse reste un « gros problème »

Se considérant « chanceuse », Priscille Deborah, qui apprécie « l’image positive » renvoyée par le mot bionique, consacre désormais une partie de son temps à partager son histoire, à donner des conférences, à renseigner les porteurs de handicap, notamment ceux en attente d’une prothèse. Son récit fera même l’objet d’un livre à paraître début avril (Une vie à inventer). « Il fallait une pionnière. J’espère maintenant qu’il y aura plein d’autres bénéficiaires et que mon témoignage pourra leur être utile », justifie l’Albigeoise.

Depuis l’opération, le docteur de Keating Hart est effectivement sollicité par « beaucoup de patients » candidats. Tous souhaiteraient voir la technologie TMR se démocratiser. Mais ils se heurtent à un obstacle : le coût élevé de la prothèse bionique. Environ 80.000 euros en moyenne, faiblement remboursés par l’Assurance maladie. Priscille Deborah, dont l’équipement coude-main articulée a coûté le double, a dû compter sur la générosité de donateurs et mécènes pour financer. « Les appareillages sont chers mais il faut aussi que la prise en charge s’améliore, insiste le praticien de la clinique Jules-Verne. Le coût pour les patients limite beaucoup les possibilités. On peut leur proposer la chirurgie mais avec du matériel moins bon que la dernière prothèse conçue pour cette chirurgie. C’est le gros problème. » « Cette technologie n’est pourtant pas un luxe, défend Priscille Deborah. Elle permet à la personne handicapée de gagner en autonomie. Et donc d’être mieux intégrée à la société. »

Source 20 MINUTES.

Chambéry : deux mineurs volent un portable à une personne handicapée….

Lundi après-midi, deux mineurs ont été interpellés, lundi après-midi, vers 14 h 50, non loin de la gare de Chambéry.

 

Quelques minutes auparavant, ils avaient commis un vol avec violence sur une personne handicapée, place de la gare, avant de s’enfuir avec son portable.

L’exploitation des images de la vidéosurveillance par la police municipale a permis de donner le signalement des deux individus, et même leur localisation. La police nationale a ainsi pu « cueillir » les deux suspects, un garçon de 15 ans et une fille de 14 ans. Ils ont été placés en garde à vue.

Source LE DAUPHINE.

PETITION EN LIGNE – La question d’une loi Alerte disparition pour personnes handicapées relancée après la disparition de Fouleye – Autiste- dans l’Oise…

Autiste et placée sous tutelle, Fouleye a disparu pendant 4 jours du domicile de ses parents à Nogent-sur-Oise.

Elle a été retrouvée à Paris grâce à une chaîne de solidarité mise en place sur les réseaux sociaux, à défaut d’une loi alerte disparition pour personnes handicapées.

Tracts distribués à la gare de Creil pour retrouver Fouleye, jeune autiste disparue à Nogent-sur-Oise le 17 février 2021

« Il faut éviter que d’autres familles revivent ce que nous avons vécu« . Encore émue par cette chaîne de solidarité grâce à laquelle Sira a pu retrouver sa petite soeur autiste disparue à Nogent-sur-Oise, la jeune femme pense aux autres familles confrontées à la même angoisse. C’est donc tout naturellement qu’elle relaye une pétition mise en ligne en 2019 par l’association « 1 pour tous, tous pour l’autisme ».

Sa fondatrice met en évidence un vide juridique. Pour déclencher une alerte disparition (et non d’enlèvement qui se déclenche dans les 24h), le Préfet statue sous 72h. Or, ces 72h ont été fatales à un adolescent de 17 ans. En 2019, autiste non verbal, le jeune homme a échappé à la vigilance de sa famille pour disparaître dans les rues de Paris. Il ne pouvait ni s’alimenter ni s’hydrater par lui-même. Son corps a été repêché 27 jours plus tard dans la Seine.

Une pétition en ligne

À la suite de ce drame, l’association lance une pétition adressée aux politiques. Elle réclame une loi Alerte disparition personne handicapée/vulnérable/dépendante permettant au même titre que l’alerte enlèvement, que « les médias informent avec un bandeau rouge ‘Alerte Disparition’ et ce dès les premières 24h« .

« Cette pétition mérite d’être connue »  insiste la soeur de Fouleye. « Pour ces personnes handicapées, on doit agir parce que ce sont des personnes vulnérables ». 

Pour l’heure, Sira reste mobilisée. Elle reconnaît que sa famille a eu beaucoup de chance grâce à cette chaîne de solidarité « grandiose » qui s’est formée. Elle se fait un devoir de téléphoner à chaque personne qui a relayée son appel, pour la remercier de sa bienveillance.

« Il y a un mois, j’ai vu une disparition d’une étudiante sénégalaise. J’ai relayé l’avis de recherche mais je ne savais pas que j’allais le vivre aussi. C’est l’ironie du sort. »

Source FR3.