Le 114, un numéro d’urgence pour les sourds et mal entendants, pas seulement…

Depuis 7 ans, pour permettre aux personnes sourdes et muettes d’appeler les secours, il existe un 4eme numéro d’urgence, le 114. Sollicité par SMS ou Fax, le centre relais implanté dans le CHU de Grenoble peut à tout moment envoyer les secours les plus proches et les plus adaptés, partout en France.

114 - un numéro d’urgence pour les sourds et mal entendants

Le 15 pour appeler le SAMU, le 17 la police et le 18 les pompiers, des numéros familiers connus de tous les français. Ils permettent d’appeler des secours, à tout moment, quel que soit l’endroit où on se trouve en France. Mais à condition de pouvoir parler et entendre. Les personnes sourdes ou muettes peuvent elles aussi avoir besoin d’appeler les secours, il n’y a pas toujours quelqu’un pour le faire pour elles. Pour pouvoir répondre au besoin des 4 million des sourds et malentendants un numéro d’urgence spécifique a été mis en place en 2011 le 114..C’est aussi un numéro national, gratuit, permettant de joindre quelqu’un 7/7 jours ,24/24 heures. Mais là pas besoin de la voix pour communiquer, cela peut se faire grâce à l’écrit.
Le 114 est un numéro d’urgence contacté par SMS, avec un téléphone portable, ou, pour ceux pour qui lui résistent, par fax à partir d’une ligne fixe. Depuis sa création en 2011, toutes les demandes arrivent dans un centre relais basé au CHU de Grenoble où un centre de régulation traite les demandes de la France entière. Là des professionnels, sourds et entendants, spécialement formés, traitent les demandes. Ce sont eux qui après avoir accusé réception de la demande, recueilli toutes les informations, appellent le service d’urgence le plus proche qui correspond à la demande : pompiers, Samu, policiers.
Le 114 répond à toutes les situations d’urgence liées à la santé, la sécurité et aux dangers immédiats,  le temps d’attente répond aux mêmes exigences que les autres numéros d’urgence, une urgence vitale sera traitée avant une autre moins critique. Les 2 agents (sourd et entendant) travaillent alors en direct, à la fois avec le demandeur et l’équipe de secours, pour donner des informations les plus précises possible.
Le 114 n’est pas réservé qu’aux personnes sourdes et muettes. Il permet aussi à tout un chacun de prévenir les secours sans avoir à parler. Cela a été le cas lors de la tragédie du bataclan en novembre  2015. Cette initiative pensée au départ pour les handicapés sert aussi aux valides…

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Source FR3.

 

Les TROPHES SILVER ECO 2018….

J’ai besoin de VOUS ! Handicap Info a le plaisir de vous informer que notre partenaire, l’Association PÔLE Sap et son représentant Christophe AXEL, ont été NOMINES dans la catégorie AIDANTS pour La Dixième Edition des TROPHES SILVER ECO 2018.

Christophe s’investit depuis des années et a réussi à créer le premier SHOWROOM Aidants en France. 200 m2 à disposition des associations etc.

Le vote du public est IMPORTANT…!

Silver Eco - le Show SilverNight

Vous pouvez voter POUR TOUTE SON IMPLICATION. En cliquant sur « Sélectionner dans la liste ci-dessous » et en déroulant le menu, Merci de cliquer sur « SHOWROOM POLE SAP« .

Merci à toutes et à tous.

 

Acouphènes : un Français sur quatre est concerné…

D’après la dernière enquête nationale Ifop, une large partie des Français âgés de 15 ans et plus a déjà vécu une gêne auditive.

Les moins de 35 ans sont les plus concernés. Mais deux Français sur trois n’ont jamais effectué de bilan complet de l’audition chez le médecin ORL. 

Acouphènes : un Français sur quatre est concerné

A l’occasion de la 21e édition de la Journée Nationale de l’Audition (JNA), prévue le 8 mars 2018, les experts scientifiques et médicaux de l’association JNA, avec le concours de l’association France Acouphènes et de la Fondation pour l’Audition, révèlent les résultats de la dernière enquête nationale Ifop sur les acouphènes et l’hyperacousie. Diagnostic : plus d’un Français sur quatre souffre d’acouphènes, soit entre 14 et 17 millions de personnes, et les jeunes sont particulièrement concernés.

Les chiffres sont parlants : 56% des 15-17 ans et 49% des 18-24 ont déjà vécu l’expérience d’acouphènes, contre 43% pour la moyenne nationale. Près de 28% des Français de 15 ans et plus déclarent souffrir d’acouphènes, dont 10% les ressentent fréquemment ou en permanence. Si 82% des personnes interrogées ont déclaré avoir eu des difficultés à comprendre des conversations lorsqu’il y a du bruit, 92% des moins de 25 ans et 86% des moins de 35 ans sont concernés. Or, ce symptôme représente un indicateur d’une éventuelle déficience auditive qui mérite d’être étudié via un bilan complet de l’audition chez le médecin ORL.

Repos et traitement

Malgré la gêne, deux Français sur trois n’ont jamais effectué ce type de bilan. Seul un tiers des répondants déclare avoir déjà effectué un bilan complet de l’audition. Au cours de l’enquête, un test de l’audition a été proposé aux participants. Le dépistage, réalisé auprès de 435 répondants, révèle qu’un Français sur quatre devrait faire vérifier son audition par un médecin ORL.

L’enquête révèle également quelques bonnes nouvelles : parmi les répondants de moins de 35 ans ayant déjà ressenti des acouphènes, 45% déclarent qu’ils n’en ressentent plus aujourd’hui (contre 34% en moyenne). Le repos auditif et le traitement médical semblent apporter leurs fruits. Le terme même des acouphènes est d’ailleurs de mieux en mieux identifié par les Français : neuf sur dix connaissent ce mot. Le constat est un peu moins positif à propos de l’hyperacousie. Ce phénomène reste moins répandu mais plus impactant pour les personnes qui en souffrent.

Pour améliorer la situation, les experts scientifiques et médicaux de la JNA préconisent quelques recommandations :

  • donner une légitimité aux acouphènes en tant que symptôme relevant du domaine médical et les qualifier de cause nationale ;
  • informer et sensibiliser les médecins généralistes ;
  • lancer une campagne de sensibilisation chez les 15-34 ans invitant à consulter le corps médical afin de réaliser un bilan complet de l’audition ;
  • initier une campagne nationale de santé publique afin d’éviter les traumatismes sonores aigus ou chroniques

Source SANTE MAGAZINE.

La prothèse intelligente qui facilite la vie des malentendants…

Des chercheurs de Columbia ont mis au point une aide auditive capable de repérer et d’amplifier une voix dans un contexte bruyant.

Un dispositif prometteur.

La prothèse intelligente qui facilite la vie des malentendants

Tintements de verre, musique tonitruante, discussions animées, couverts qui s’entrechoquent : dans des situations bruyantes – une fête, un restaurant bondé ou une réunion de famille –, les malentendants perdent rapidement le fil d’une conversation, toutes les voix finissant par se confondre. Si les dispositifs auditifs actuels peuvent supprimer les bruits de fond, ils amplifient sans distinction toutes les voix. C’est le problème sur lequel s’est penché Nima Mesgarani, professeur agrégé de génie électrique à l’université de Columbia, avec une poignée d’autres chercheurs. Ce n’est plus une prothèse, mais une intelligence artificielle qui se glisse dans l’oreille pour capter et amplifier le son de la conversation qui intéresse le plus l’auditeur. « L’objectif est simple : fournir une version propre de la voix du locuteur cible au patient dans un environnement bruyant », explique au Point Zhuo Chen, docteur à l’université Columbia, qui a travaillé sur la Cognitive Hearing Aid, retenue parmi les dix innovations mondiales les plus prometteuses par l’Observatoire Netexplo.

Comment ? D’abord, le système reçoit un seul canal audio avec des sons croisés, puis il distingue les différentes voix dans ce brouhaha grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle. Le but est ensuite de déterminer, via l’étude de l’activité neuronale du cortex auditif, sur quel discours le locuteur veut se concentrer pour amplifier automatiquement cette voix. Le prototype analyse des ondes cérébrales, détecte vers quelle voix va son attention dans un environnement, et hiérarchise la portée du son en conséquence. Tout cela en moins de dix secondes.

La prothèse intelligente qui facilite la vie des malentendants

Une « technologie très naturelle »

Cette innovation permet à la personne porteuse du dispositif de ne pas formuler son intention. La Cognitive Hearing Aid (aide auditive à commande cognitive), utilise des méthodes de décodage de l’attention auditive (Auditory Attention Detection – AAD) et promet d’être la prochaine avancée significative pour les malentendants.

La prothèse surveille constamment l’activité cérébrale du sujet pour déterminer s’il converse avec un interlocuteur en particulier dans l’environnement, ce qui permettrait de le rapprocher d’une expérience proche de la réalité. « J’ai déjà essayé certains dispositifs d’aide auditive actuels, et il est frappant de voir à quel point le son réel est distordu, car l’algorithme traditionnel ne fonctionne pas du tout quand il y a plusieurs locuteurs, s’étonne le professeur, par contraste, la technologie proposée par Cognitive Hearing Aid est très naturelle ! »

Si le produit n’est pas encore commercialisé à grande échelle, les résultats sont un succès. La réponse des personnes malentendantes aux tests est très positive. « Des start-up s’y intéressent, assure Zhuo Chen, la technique développée par ce système est prometteuse. » Confiant, il croit à une démocratisation prochaine de cette technologie : « La plupart des principales sociétés d’aides auditives font aussi des progrès dans ce domaine. »

Source LE POINT.

L’impression 3D, un espoir pour les malentendants…

En utilisant une imprimante 3D, les chercheurs de l’université du Maryland sont parvenus à réaliser sur mesure une prothèse des os de l’oreille moyenne. Une avancée médicale susceptible d’aider des millions de malentendants.

Les progrès technologiques trouvent souvent une application dans le domaine médical. C’est une nouvelle fois le cas avec les imprimantes 3D. À la fin de l’été, les chercheurs de l’université du Maryland, aux États-Unis, ont ainsi publié les résultats de leurs travaux dans le magazine 3D Printing in Medicine (L’impression 3D en médecine), après avoir réussi à produire une prothèse d’os de l’oreille moyenne.

Trois os minuscules

Cette réalisation est loin d’être anodine, tant le challenge paraissait insurmontable. Les trois os (l’enclume, le marteau et l’étrier) de cette partie du système auditif sont en effet les plus minuscules de tout le corps humain. Réunis, ils sont encore plus petits qu’une pièce d’un centime d’euro. Pourtant, leur rôle est essentiel, puisqu’ils véhiculent le son entre le tympan et le fluide de l’oreille interne.

Mais très fragiles, ils sont fréquemment endommagés lors de maladies, tumeurs ou accidents. « Les personnes touchées sont alors victimes d’une perte auditive conductive », explique Jeffrey Hirsch, le professeur de radiologie ayant dirigé la recherche pour le compte de l’université.

« Le seul moyen de la réparer est alors de réaliser une chirurgie délicate et précise, au cours de laquelle les os sont remplacés par une mini-prothèse. » Problème, cette chirurgie connaît un taux élevé d’échec, avoisinant les 50 %.

Impression 3D de précision

Afin de mieux répondre aux attentes des patients et d’augmenter les chances de succès des opérations, l’équipe de chercheurs (composée d’un radiologue et de deux otorhinolaryngologistes) a décidé de travailler sur la réalisation d’une nouvelle prothèse, à la fois plus robuste et plus facile à poser. Pour y parvenir, ils se sont donc tournés vers l’impression 3D de précision, afin de réaliser des os sur mesure.

Auparavant, le trio a effectué le prélèvement de ces os de l’oreille moyenne sur trois cadavres humains. Ils ont ôté ensuite la partie du milieu, dénommée « marteau », puis passé les os restants au scanner, de manière à obtenir des images précises de l’espace laissé libre par les marteaux. Sur cette base, ils ont alors réalisé de minuscules prothèses destinées à compléter le système.

« D’une prothèse à une autre, l’écart ne variait que d’une fraction de millimètres, avec parfois des angles différents, précise le Pr Jeffrey Hirsch. Mais d’une manière générale, elles étaient similaires. Nous les avons ensuite fournies à quatre chirurgiens différents, en les laissant deviner de quelle manière elles devaient être posées et dans quelle oreille. Chacun, de manière indépendante, est parvenu à poser la prothèse de manière correcte. Nous savions alors que nous étions sur le bon chemin. »

Pas encore commercialisée

Restait à tester ces prothèses, pour évaluer si ces dernières étaient capables de transmettre les vibrations et le son. Ce qui fut fait, avec succès, sur des cadavres ou sur de gros animaux.

En dépit de cette réussite, l’équipe de chercheurs est encore loin d’avoir mis au point une prothèse commercialisable et utilisable. La FDA, l’autorité de santé américaine, interdit en effet l’utilisation de polymères pour les implantations dans le corps humain. Or l’imprimante 3D n’a réalisé les os qu’avec ce matériau. Jeffrey Hirsch et son équipe vont donc devoir trouver une substance biocompatible, flexible, mais aussi résistante aux cellules. « L’idéal serait de les réaliser avec de vrais os, afin de limiter le risque de rejet par l’organisme. »

Les chercheurs se donnent encore quelques mois pour réaliser une prothèse définitive à présenter auprès de la FDA. Mais dès à présent, ceux-ci se flattent de pouvoir bénéficier de la technologie 3D pour progresser dans leurs travaux. « L’impression 3D va progressivement devenir une habitude en médecine, dès qu’il s’agira de créer une prothèse, que ce soit pour une articulation ou pour l’oreille moyenne. Les patients pourront ainsi bénéficier d’un traitement sur-mesure. »

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Source OUEST FRANCE.

L’allocation adultes handicapés financée aux dépens des jeunes sourds ?…

Ecœurée. Hélène Sester, prof de maths à l’Institut national des jeunes sourds (INJS) de Paris, membre de l’intersyndicale du personnel et des parents d’élèves, a découvert lors du conseil d’administration de l’INJS que la direction générale de la cohésion sociale exigeait des économies qui serviront à financer la revalorisation de l’allocation adultes handicapés (AAH).

jeunes sourds

«C’est d’un tel cynisme… Piocher dans les budgets dédiés à l’éducation de jeunes en situation de handicap pour augmenter l’aide aux adultes…» Interrogé, le cabinet de la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel, dément. «La baisse de 13 % s’inscrit dans un plan d’économie drastique général. Il s’agit seulement d’économies structurelles, qui ne touchent pas à la qualité du service rendu par les instituts, et qui n’ont évidemment aucun rapport avec la revalorisation de l’AAH. Ils font partie de la même ligne budgétaire mais l’un ne sert pas à financer l’autre.»

Au-delà de cette question, les équipes s’inquiètent de l’avenir de ces cinq instituts nationaux (quatre pour jeunes sourds et un pour aveugles, l’INJA), directement sous la tutelle du ministère des Affaires sociales. Les autres établissements spécialisés pour ces publics (environ 200) sont gérés par des associations de parents et pilotés à l’échelle régionale par les agences régionales de santé.

Pour l’intersyndicale, cette coupe dans le budget est «le premier pas vers un désengagement de l’Etat. Nos instituts sont malmenés depuis quelque temps». L’année dernière, le projet avait été mis sur la table de transférer leur financement aux agences régionales de santé. Colère des équipes et des parents d’élèves. «Pourquoi casser quelque chose qui fonctionne ? Pour faire des économies sur le dos des enfants ?» questionne, amère, Laura Catry, mère d’un enfant malentendant scolarisé à l’INJS de Paris et membre du conseil d’administration.

Les quatre INJS et l’INJA de Paris, qui accueillent en tout un millier d’élèves, frôlent les 100 % de réussite aux examens nationaux (brevet, bac, CAP…). Idem pour les unités délocalisées dans les établissements ordinaires où sont scolarisés 6 000 enfants.

Source LIBERATION.

Droit à l’école pour tous…Et les enfants handicapés ?…

Quand certains enfants pleurent parce qu’ils ne veulent pas aller à l’école, d’autres enfants handicapés trépignent et voudraient y aller, mais sont refusés faute d’AVS à leur côté.

C’est quoi un AVS ? Quel est son rôle et sa formation?

enfants handicapés - droit à l'école

Un handicap moteur, un retard cognitif, un syndrôme autistique chez un enfant et la vie bascule. Pour lui et ses parents. Le simple fait d’aller à l’école devient compliqué, voire impossible. Il existe pourtant un métier qui peut tout changer pour eux. Celui d’auxiliaire de vie scolaire. Ce sont des hommes et des femmes prêts à se former pour accompagner ces enfants dans leur salle de classe, à les assister sans trop en faire mais juste assez pour leur permettre de s’épanouir, de s’intégrer aux autres élèves et de progresser.
Parmi les AVS, il y a ceux qui s’occupent exclusivement d’un enfant, les AVS individuels et ceux qui s’occupent de plusieurs enfants en même temps, les AVS collectifs.
A l’école Ampère de Strasbourg, cinq enfants bénéficient de l’aide d’un ou une avs, individuellement ou collectivement. Aboubacar Kaba est l’un d’entre-eux. Depuis un an il fait équipe avec une enseignante qui en est à sa troisième année de travail avec un AVS. Pour rien au monde, elle ne reviendrait en arrière.

Ancien sportif et formateur sportif, Boubakar Kaba apprécie aussi pleinement ce travail d’ auxiliaire de vie scolaire collectif.

Dans cette classe, qui accueille plusieurs enfants en situation de handicap, une avs individuelle les rejoint régulièrement. Ils sont donc trois adultes à devoir s’entendre, coordonner leurs actions et trouver le bon équilibre.

L’académie de Strasbourg forme actuellement 850 personnes à ce métier, car les demandes sont très nombreuses. La formation s’étale sur 60 heures pendant une année. Ces sont des ateliers pratiques, des conférences, des débats entre autres. Pour postuler à cette formation, aucun niveau d’étude particulier n’est requis, si ce n’est la maîtrise du français, puisque l’accompagnement peut aller jusqu’au BTS. Des tests de pré-sélections sont organisés par Pôle emploi et l’inspection académique insistent surtout sur le bon sens des candidats.

Les bénéficiaires de cette formation sont plus nombreux que jamais. Pour cette conférence-débat animée par deux spécialistes de l’accompagnement et du soin aux enfants en situation de handicap, ils étaient près d’une centaine dans les locaux de Canope, le centre de création et d’accompagnement pédagogique à Strasbourg.

Débloquer des fonds pour former encore plus de candidats et toujours mieux, un défi à relever rapidement. En effet le gouvernement vient d’annoncer qu’il créera 4800 postes d’AVS supplémentaires pour la rentrée 2018. Ce qui fera grimper le chiffre total des AVS en France à 11200. Un progrès certain mais encore insuffisant pour faire en sorte qu’un jour prochain, plus aucun parents d’enfant handicapé ne soit obligé de grimper sur une grue pour obtenir à corps et à cris le droit de scolariser son enfant, comme le prévoit la loi depuis 12 ans.

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Source FR3.

Hausse de la CSG : un geste pour les aidants…

La majorité va adapter le dispositif de compensation de la hausse de la CSG lors du vote en seconde lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

CSG

On ne ficelle pas d’un seul coup une opération aussi complexe que la hausse de la CSG, et  sa compensation sous forme de baisse des cotisations sociales . Après le  geste pour les pensionnaires des maisons de retraite , le gouvernement et la majorité parlementaire comptent apporter de nouvelles retouches à cette réforme, lors de l’examen en deuxième lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, la semaine prochaine à l’Assemblée. Ils veulent éviter de commettre  une injustice envers les aidants familiaux d’une part, et les artistes auteurs d’autre part.

Pas d’exonération de hausse de CSG

Les aidants familiaux, ce sont 7 à 10 millions de personnes qui s’occupent de leurs proches âgés ou handicapés. Certains ont dû réduire voire cesser leur activité professionnelle, et peuvent être rémunérés via la prestation de compensation du handicap que perçoit la personne dépendante. Au maximum, ils touchent 1.143 euros par mois.

Or ces aidants perçoivent un dédommagement sous forme de revenus du patrimoine, et non un salaire, avec un taux de CSG élevé (8,2 %, contre 7,5 % pour les salariés du privé). De plus, en 2018, ils ne pourront pas compenser le passage à une CSG de 9,9 % par une baisse de leurs cotisations salariales. « L’heure d’aide humaine de base sera rémunérée à 3,36 EUR nets avant impôt sur le revenu et non plus à 3,42 EUR », s’émeut l’Association des paralysés de France.

Pour remédier à cet oubli, le député LREM Adrien Taquet a proposé deux solutions : exonérer cette population de la hausse de CSG, ou bien changer la nature de la rémunération des aidants afin qu’ils paient moins de CSG. Le Sénat a adopté l’exonération, après que le gouvernement s’en est remis à la « sagesse » des parlementaires.

Cependant, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, n’a pas caché qu’il préférait la deuxième option, qui coûterait 5 millions au lieu de 30 millions d’euros. Surtout, Bercy n’a pas envie d’ouvrir la boîte de Pandore des dispenses de hausse de CSG, et devrait donc pousser la deuxième option dans l’Hémicycle.

Un geste significatif pour les artistes

Par ailleurs, le Sénat a amendé le projet de loi pour que les artistes auteurs ne soient pas pénalisés par la hausse de la CSG. Ces derniers ne paient pas de cotisations salariales chômage, contrairement aux salariés qui versent 2,40 % de leur salaire brut, et qui vont voir cette cotisation disparaître en 2018. L’amendement de la sénatrice Catherine Morin-Dessailly permet d’alléger de 0,95 % le coût de leur cotisation retraite de base. Là aussi, Bercy n’est pas satisfait de la formulation.

« Le gouvernement travaille à un geste significatif pour les artistes auteurs, qui pourrait relever du projet de loi de financement de la Sécurité sociale ou du projet de loi de finances rectificative », explique le rapporteur du premier texte, Olivier Véran. Il pourrait prendre la forme d’une baisse d’autres cotisations salariales dues par les artistes auteurs.

Source LES ECHOS.

 

Caen: Le magasin Carrefour réclame 9000 euros en justice à une de ses salariées handicapées…

Une salariée handicapée du magasin Carrefour d’Hérouville-Saint-Clair a saisi les prud’hommes après un changement d’affectation imposé sans concertation.

Son employeur estime la procédure abusive et lui réclame 9000 euros !

Magasin Carrefour - salariée handicapée

En décembre 2016, une salariée du magasin Carrefour d’Hérouville-Saint-Clair reprend son travail après son congé maternité. Mais elle ne retrouve pas pour autant son poste. La jeune femme découvre que sa hiérarchie a décidé de la changer d’affectation, sans la prévenir. Or, celle-ci est malentendante. En passant du rayon papeterie à l’épicerie, la salariée raconte avoir « perdu tous mes repères, ce n’était pas évident de travailler avec une nouvelle équipe, de m’intégrer« .

Elle demande donc par courrier à sa direction de retrouver son ancien poste. En vain. Elle décide alors de saisir les Prud’hommes. Devant la juridiction, la société Carrefour contre-attaque. Estimant la procédure abusive, elle réclame à sa salariée la somme de 9000 euros (plus du double de ce que demande la jeune femme).

Ce mercredi après-midi, plus sieurs membres de la CGT était venu soutenir cette salariée avant l’audience au tribunal de Caen. « On trouve que la situation est invraisemblable, d’autant plus invraisemblable que Carrefour veut se démontrer comme exemplaire par rapport à l’accueil et l’accompagnement des travailleurs handicapés en affichant notamment sa bienveillance. On se demande là où se trouve la bienveillance« , déclare Franck Mérouze, le secrétaire de l’union locale de la CGT.

Source FR3.

VIDÉO. Montpellier : Au cinéma, Twavox change la vie des personnes en situation de handicap auditif ou visuel…

HANDICAP L’application gratuite, créée à Lavérune, dans l’Hérault, offre un confort supplémentaire aux sourds, malentendants, non-voyants et malvoyants…

Twavox offre un confort supplémentaire aux personnes en situation de handicap auditif ou visuel.

  • L’entreprise ESII a créé Twavox, installé dans 700 salles de cinéma en France.
  • L’appli offre un confort supplémentaire aux personnes en situation de handicap.
  • Son utilisation est entièrement gratuite pour les utilisateurs.

Twavox bouleverse les sorties au cinéma des personnes en situation de handicap visuel ou auditif. Créé par ESII, une entreprise de solutions logicielles fondée au début des années 1980 à Lavérune, près de Montpellier, l’ingénieux système a séduit 700 salles en France, dont le cinéma municipal Nestor-Burma, à Celleneuve, le dernier en date.

Cette application, gratuite pour l’utilisateur, permet d’obtenir pendant la projection des sous-titres pour les malentendants et les sourds, un meilleur confort sonore pour les malentendants et l’accès à une audiodescription pour les malvoyants et les non-voyants. Uniquement avec son smartphone et des écouteurs, en quelques clics…

En wifi

« Nous installons dans la salle un boîtier transmetteur connecté à la source audio, et aux sous-titres. Les données vont être envoyées directement via un réseau wifi sur le smartphone de l’utilisateur », explique Joseph Zirah, malentendant depuis sa naissance, et fondateur de l’entreprise ESII, qui emploie 110 salariés. Une petite révolution car jusqu’ici, les personnes en situation de handicap s’appuyaient sur des systèmes de boucles magnétiques, bien trop souvent à la merci des interférences dans les salles.

Mais pour utiliser Twavox, téléchargeable sur le Google Play Store et sur l’App Store, encore faut-il que les distributeurs fassent l’effort de fournir aux exploitants avec leurs films les contenus audio et les sous-titres… « Mais cela est de plus en plus courant, car les associations le réclament, reprend Joseph Zirah, créateur de l’application. A peu près 90 % des films diffusés dans les salles disposent aujourd’hui d’une audiodescription. »

« Original et facile à utiliser »

Une innovation qui a conquis de nombreuses associations. « Nous avons testé Twavox au cinéma et dans une salle de spectacle, indique Aisa Cleyet-Marel, présidente de l’association Surdi 34. Le système permet d’entendre le son du film ou la voix du comédien directement dans notre appareil ou dans le casque. Je trouve le système original, facile à utiliser et une bonne alternative aux autres systèmes d’accessibilité. »…

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Source 20 Minutes.