Un garçon de 2 ans a pu se nourrir normalement pour la première fois grâce à une chirurgie utilisant des aimants…

Des médecins canadiens ont ainsi soigné Henryk Deneen, né avec une anomalie congénitale de l’œsophage.

 

Henryk Deneen, un petit garçon de 2 ans, peut désormais manger normalement après que des chirurgiens ont utilisé pour la première fois des aimants pour réparer une portion de son œsophage, qui relie la bouche à l’estomac. Né à 33 semaines de grossesse et donc prématuré, l’enfant souffrait d’une maladie connue sous le nom d’atrésie de l’œsophage. Au lieu d’avoir la forme d’un tube complet, l’œsophage est en deux parties déconnectées, il devient donc impossible d’ingérer et de digérer de la nourriture, précise Newsweek.

Henryk Deneen souffrait d’une forme particulièrement sévère de cette anomalie congénitale. Une portion importante de son œsophage n’était pas formée à sa naissance. Le petit garçon a donc passé les premiers mois de sa vie dans l’unité de soins intensifs néonatals, a déclaré la Montreal Children’s Hospital Foundation.

Laisser les aimants s’attirer pour rassembler les tissus

Pour essayer de fermer l’espace entre les deux parties du tube digestif du petit Henryk, les chirurgiens de l’hôpital pour enfants de Montréal ont utilisé des aimants afin de ramener l’estomac vers l’œsophage. «L’idée est que, si vous avez un écart trop grand, vous mettez des aimants à chaque extrémité et vous les laissez s’attirer et étirer les tissus, jusqu’à ce qu’ils se rejoignent et rassemblent les deux parties», a déclaré le Dr Sherif Emil, directeur de la chirurgie pédiatrique à l’hôpital de Montréal.

Les médecins canadiens ont travaillé en collaboration avec des chirurgiens italiens, qui avaient conçu un stent (endoprothèse), que l’équipe de Montréal voulait utiliser pour venir en aide à Henryk. Ils ont eu besoin de leurs indications pour récréer le stent, dont l’utilisation n’était pas approuvée au Canada.

L’opération a duré douze heures, a écrit sa mère, Joy Deneen, dans un message pour la Montreal Children’s Hospital Foundation. L’enfant a ensuite été intubé et sédaté pendant plusieurs jours. Après deux semaines, les médecins ont constaté que la procédure fonctionnait comme ils l’espéraient. «Le jour où [les aimants] se sont finalement rapprochés, c’était vraiment le jour le plus beau et le plus émouvant de ma vie, je ne l’oublierai jamais, a raconté Joy Deneen. C’est un miracle pour moi… On n’était pas sûr qu’il puisse manger normalement un jour. Le fait qu’il ait 2 ans et qu’il ait pu manger un morceau de gâteau d’anniversaire, c’était vraiment incroyable.»

«Après deux longs mois de convalescence, on a finalement pu rentrer à la maison, a ajouté la mère dans son message en hommage au personnel de l’hôpital. Son infirmière de longue date était avec nous pour ce dernier jour plein d’émotions. Nous nous étions tellement attachés à ces personnes merveilleuses. Ils n’ont pas seulement pris soin d’Henryk, ils nous ont aussi traités avec une profonde empathie, et nous ont énormément soutenus. Après de longs adieux, on a finalement ramené notre bébé chez nous.»

Source SLATE.

 

Une conséquence inattendue de la crise sanitaire : de plus en plus d’acouphènes…

Des ORL ont noté une recrudescence des consultations pour des problèmes de surdité ou d’inconfort auditif.

Souvent, ce sont des acouphènes ou davantage de sensibilité au bruit. 

Des ORL ont remarqué une recrudescence des problèmes d'audition, par exemple d'acouphènes depuis le déconfinement et le retour à la vie bruyante.

 

Il n’y a pas que des conséquences économiques à la crise sanitaire : il y aussi des conséquences sur la santé. Et parmi elles, à laquelle on ne s’attendait pas forcément : celle de notre audition et de notre manière d’appréhender le bruit.

Vous avez peut-être remarqué qu’après le déconfinement, vous êtes plus sensibles au bruit et vous souffrez peut-être d’acouphènes.

Le port du casque pendant le télétravail : un facteur aggravant ?

Le Docteur Marie-Josée Fraysse, ORL au CHU de Purpan à Toulouse a raconté une recrudescence des consultations après le déconfinement.

« Du point de vue auditif, il y a peut-être davantage d’acouphènes et d’hypersensibilité chez des personnes de tout âge mais plutôt même,  de personnage jeunes ou d’âge moyen, surtout des personnes qui ont travaillé avec le casque de manière prolongée », explique Marie-Josée Fraysse.

« Le casque peut occasionner une forme de silence gêné qui fait que, quand on va reprendre la vie normale, on peut trouver le bruit plus fort et avoir une hypersensibilité au bruit ». Normalement, tout revient rapidement à la normale mais cela peut rester invalidant ou douloureux.

Au moindre doute, il faut consulter !

Pour d’autres, la période a permis de se rendre compte d’une éventuelle surdité. Hoang Le est audioprothésiste à Toulouse. Depuis le déconfinement il a noté que « plusieurs personnes se sont rendues compte qu’avec le port du masque, elles ne pouvaient plus s’appuyer sur la lecture labiale et donc qu’elles avaient un début de surdité ». 

L’audioprothésiste toulousain recommande d’aller consulter un ORL « si vous êtes gêné dans le bruit, lors d’un repas de trois personnes par exemple, si vous faites répéter ou encore si vous montez le son de la télé », plus que quelqu’un d’autre.

Source FRANCE BLEU.

Coronavirus : Six Français sur dix craignent un rebond de l’épidémie d’ici à septembre…

Et alors que la circulation du Covid-19 n’a pas été aussi basse depuis août 2020, 61 % des personnes sondées anticipent une nouvelle vague.

Pour 13 % dès cet été, et pour 48 % en septembre.

Coronavirus : Six Français sur dix craignent un rebond de l’épidémie d’ici à septembre

 

Retourner en terrasse, au théâtre, à la salle de sport, se promener sans masque, faire la fête sans regarder sa montre… Depuis quelques semaines, la France retrouve un semblant de vie d’avant, avec la levée progressive des restrictions. Depuis le 17 juin, le masque n’est plus obligatoire à l’extérieur et depuis une semaine, les Français ne sont plus contraints par un couvre-feu.

Pourtant, si ces allégements sont vécus comme un soulagement pour certains, beaucoup restent sur leurs gardes. C’est en tout cas les enseignements que l’on peut tirer de notre dernier baromètre* de la santé YouGov, réalisé en partenariat avec Doctissimo. Chaque mois, depuis novembre 2020, 20 Minutes sonde ainsi les connaissances et comportements des Français vis-à-vis du Covid-19.

61 % des Français craignent une nouvelle vague

Le chiffre marquant de ce baromètre, et qui dit combien le temps de l’insouciance n’est pas encore d’actualité, concerne le futur : 61 % des Français craignent une résurgence de l’épidémie. Plus en détail, 13 % anticipent une quatrième vague dès cet été, 48 % en septembre… et seulement 8 % pensent qu’il n’y aura pas de remontée des contaminations. « C’est logique d’avoir cette perspective, car une nouvelle vague est possible, admet Pierre Parneix, médecin de Santé Publique et d’Hygiène Hospitalière au CHU de Bordeaux. Mais savoir quand exactement… On peut y lire une vision pragmatique : les gens ont acquis une connaissance de l’incertitude liée à ce coronavirus capable de multiples mutations. Et ils sont encore continuellement abreuvés d’actualités internationales peu rassurantes. »

La diffusion extrêmement rapide du variant Delta au Royaume-Uni ou au Portugal laisse en effet planer une chape de plomb. « Il faut tout de même profiter de cette période d’accalmie, conseille Pierre Parneix. Si cette inquiétude est transformée en élan vaccinal, tant mieux. Si elle gâche l’été, c’est dommage ».

63 % des Français continuent à mettre le masque en extérieur

Autre illustration de la méfiance actuelle : le masque. Jean Castex avait surpris les Français le 16 juin avec (pour une fois) une bonne nouvelle. Il annonçait alors qu’au vu de la faible circulation du virus, le port du masque était levé à l’extérieur (et pas à l’intérieur), sauf exceptions (regroupements, files d’attente, marchés, stades…). Une décision qui ne convainc pas tout le monde. En effet, toujours selon notre baromètre, 20 % des Français désapprouvent cet allègement. Plus étonnant encore, 63 % des personnes interrogées continuent à porter le masque en extérieur, même quand ce n’est pas obligatoire. Et une sur quatre indique le faire de manière systématique. « Des chiffres pas forcément attendus, reconnaît le médecin. Cela traduit une anxiété. »

Comment l’expliquer ? L’annonce n’est tout d’abord pas vieille, et finalement, après trois confinements et des milliers de plans annulés, certains ont du mal à être totalement rassurés. « Ce n’est pas incohérent, on sort d’une longue période très anxiogène, reprend le médecin. Est-ce de la bonne inquiétude ou un excès de prudence ? Les gens peuvent avoir confiance : si l’épidémie décroît, on peut limiter les contraintes. A condition que les gens portent bien le masque là où c’est obligatoire. » Lui voit le côté positif. « Le risque d’être contaminé, même faible, perdure. Donc il faut garder certaines mesures barrières : la distanciation avec quelqu’un qu’on ne connaît pas, une bonne hygiène des mains. L’arrêt des masques en extérieur ne veut pas dire l’arrêt de tout. »

De là à penser que les Français seront plus réceptifs aux mesures de prévention à l’avenir ? « La santé publique devrait sortir renforcée de cette crise, s’enthousiasme Pierre Parneix. Si le contexte s’assainissait, on verra l’hiver prochain comment les gens adhéreront à la vaccination grippale, s’ils continuent à porter le masque dans les transports, si on garde les distributeurs de gel dans les rues. On a fait un bond en avant énorme. On fera un pas en arrière, forcément, mais de quelle ampleur ? »

23 % sont retournés au cinéma, 13 % dans une salle de sport

Dernier signe que les réticences restent nombreuses : les Français, après huit mois de disette culturelle, ne se précipitent pas dans les salles obscures. Seuls 23 % sont retournés au cinéma ou au théâtre, et 13 % dans les salles de sport. Et on ne voit pas d’immense différence par rapport à l’âge : cela concerne 36 % des 18-24 ans pour la culture et 23 % pour les salles de sport. Seul « loisir » qui attire davantage les foules, les restaurants : 59 % des personnes interrogées se sont offert un dîner, dont 76 % des 18-24 ans. « Ce qui est étonnant, c’est qu’on pourrait croire qu’ils seraient plus réticents à aller au restaurant, où on ne porte pas de masque, qu’au cinéma, où c’est très sécurisé, reprend Pierre Parneix. Je pense que le restaurant a été davantage un manque que le cinéma, car on a accès chez soi à quantité de films. D’ailleurs, les restaurateurs assurent que les premières semaines, c’était la folie, avec des gens qui mangeaient debout, sous la pluie… »

Le médecin estime que des Français ont pu se « déshabituer » à sortir le soir. « On le voit dans le monde du travail, certains ont adopté le télétravail. » Sans compter que tous les théâtres n’ont pu rouvrir en respectant les jauges et les restrictions. Et que les prix des sorties culturelles restent un frein pour certains. Qui n’ont en plus pas forcément envie de s’enfermer dans une salle obscure au mois de juin, après des mois d’hibernation. « Le port de masque un peu long peut également être un frein », conclut le médecin de santé publique.

* L’enquête a été réalisée sur 1.005 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France du 22 au 23 juin 2021.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : C’est quoi le Pass sanitaire européen ?…

EPIDEMIEA partir du jeudi 1er juillet, le Pass sanitaire européen entre en vigueur pour les 27 Etats-membres.

Coronavirus : C'est quoi le Pass sanitaire européen ?

 

  • A partir du jeudi 1er juillet, le Pass sanitaire européen doit aider les habitants de l’Union à voyager entre ses différents pays.
  • Ce Pass sanitaire européen remplace le QR code français, et a d’autres spécificités.
  • 20 Minutes vous récapitule tout.

« Le vent se lève, il est temps de vivre », écrivait Paul Valéry. Et temps de voyager. Pour relancer le tourisme dans l’UE, le pass sanitaire européen, ou certificat sanitaire européen selon les versions, entre en vigueur à partir de ce jeudi 1er juillet pour faciliter le passage des frontières entre pays membres.

Mais comment fonctionne-t-il ?

Le pass sanitaire européen, c’est quoi ?

Tout comme le pass sanitaire français, il se présente sous la forme d’un QR code, papier ou numérique, qui peut indiquer trois choses : un test négatif récent (entre 48 et 72 heures maximum selon le pays), une vaccination complète contre le coronavirus (soit deux semaines après deux doses de Pfizer-BioNtech/Moderna/AstraZeneca, soit deux semaines après une dose de Pfizer-BioNtech/Moderna/AstraZeneca s’il y a déjà eu une infection au coronavirus avant, soit deux semaines après une seule dose de Jansen), ou une immunité après avoir déjà contracté le coronavirus (dans un délai maximum qui varie selon les pays, 180 jours en France).

A quoi ça sert ?

Principalement, à passer les frontières, mais aussi à éviter les éventuelles quarantaines mises en place. Uniformisé à l’échelle de l’Union, il doit concerner les 27 pays membres, ainsi que la Suisse, le Liechtenstein, l’Islande et la Norvège. À compter de ce jeudi, il doit être émis et accepté dans tout l’espace européen.

Certains pays, tel que l’Irlande ou au Danemark, réfléchissent également à utiliser un Pass sanitaire pour les entrées en intérieur au restaurant ou au bar. Dans ces cas-là, le Pass sanitaire européen pourrait également s’avérer indispensable.

Est-ce obligatoire ?

Non, le Pass sanitaire européen facilite les démarches mais Thierry Breton, commissaire européen en charge des vaccins, a assuré qu’il ne serait pas obligatoire pour voyager en Europe lors de cet été 2021. Concrètement, sans Pass sanitaire, un test négatif vous sera probablement demandé, à l’aller comme au retour. Attention néanmoins, notamment avec l’explosion du variant Delta, certains pays pourraient imposer des quarantaines en cas d’absence de Pass sanitaire.

Est-ce que cela marche en dehors de l’Europe ?

Pour le moment, non. Mais on insiste sur ce « pour le moment », Emmanuel Macron ayant notamment indiqué son intention d’y intégrer les Etats-Unis, et de nombreux autres pays étant susceptible d’être intéressés, au vu de la manne financière que constitue le tourisme européen.

En quoi diffère-t-il du Pass sanitaire français ?

En réalité, cela y ressemble beaucoup, tellement d’ailleurs que le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes avait indiqué sur Twitter fin avril : « Nous travaillons sur un pass européen qui ne sera pas un deuxième document, ce sera la même chose [..] et au niveau européen cela permettra de retrouver plus de déplacements, de liberté, de voyages notamment pour cet été, pour le tourisme, pour les vacances. »

Techniquement, le QR code français est valable dans toute l’Europe, mais afin d’éviter tout problème, il semble plus prudent de télécharger la version européenne (sur papier ou sur portable).

Depuis le vendredi 25 juin, l’Assurance maladie a arrêté de produire des certificats avec le code franco-français, remplacé par cette version européenne. Donc si votre certificat est émis après ce 25 juin (que ce soit pour un test ou un état vaccinal), c’est bon pour vous. Mais si vous avez obtenu un certificat avant cette date, vous pouvez aller télécharger la nouvelle version sur le site de l’assurance-maladie.

Si vous avez déjà entré votre QR code dans l’application TousAntiCovid, une mise à jour vous permettra de passer d’un QR code uniquement français à un QR code européen. Elle devrait être disponible dans les prochains jours.

Est-ce vraiment totalement uniformisé ?

Si le principe reste le même, la durée de certaines réglementations peut varier. Ainsi, en France, le test négatif doit être de 48 heures maximum, mais certains pays européens peuvent l’allonger à 72 heures. Idem pour la preuve de votre immunité post-infection. En France, un test positif est valable entre 15 et 180 jours (six mois), mais certains pays européens peuvent réduire la durée de validité de ce test. Renseignez-vous donc bien avant votre voyage.

Pour les vaccins, alors qu’en France, le cycle vaccinal est considéré comme terminé deux semaines après la seconde dose, certains pays européens considèrent, eux, le cycle vaccinal terminé dès la seconde dose. Les vaccins autorisés partout en Europe sont les mêmes qu’en France : Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson. Certains pays peuvent autoriser en plus le Spounitk V ou d’autres vaccins étrangers.

Source 20 MINUTES.

Près d’un adulte sur six est obèse en France, d’après une étude…

POIDS – Cette étude précise que si l’obésité progresse, le surpoids, lui, régresse.

Près d’un adulte sur six est obèse en France, d’après une étude

 

L’obésité a continué à progresser ces dernières années en France et concerne désormais près d’un adulte sur six, tandis que le surpoids recule légèrement, atteignant 30 % de la population, montre une nouvelle étude qui évalue aussi pour la première fois l’obésité infantile. La corpulence est mesurée à partir de l’indice de masse corporelle (IMC), obtenu en divisant le poids (kg) par le carré de la taille (m2).

Inférieur à 18,5 points, il indique une insuffisance pondérale, entre 18,5 et 25, une corpulence normale, entre 25 et 30 un surpoids, au-dessus de 30 une obésité, et au-delà de 40 une obésité massive. En 2020, 17 % des adultes étaient en situation d’obésité, soit près de 8,6 millions de personnes, contre 15 % en 2012 et 10,1 % en 2002, montre cette enquête présentée ce mercredi par la Ligue contre l’obésité. En revanche, la proportion de personnes en surpoids recule de deux points par rapport à 2012, à 30,3 %. Elle retrouve ainsi son niveau de 2000.

Les femmes plus touchées que les hommes

Au total, « près d’un Français sur deux est en situation de surpoids et/ou d’obésité », souligne la Ligue, fédération créée en 2014 pour « changer le regard sur l’obésité et améliorer la prise en charge médicale de cette maladie ».

« Si les femmes sont toujours plus touchées que les hommes », avec respectivement 17,4 % et 16,7 % d’obèses, « c’est auprès de ces derniers que les progressions sont les plus fortes, notamment sur l’obésité massive », « multipliée par trois en huit ans », souligne l’enquête. L’obésité a des causes multiples, dont l’alimentation, la sédentarité et certaines prédispositions génétiques. Elle est considérée comme un problème de santé publique majeur car c’est « un facteur de risque de pathologies chroniques (diabète, hypertension etc.) et a des conséquences psychologiques et sociales majeures (mésestime de soi, dépression, isolement, etc.) », souligne le ministère de la Santé.

Une corrélation avec le milieu social

Selon l’enquête, 36 % des personnes obèses interrogées sont traitées pour hypertension, 20 % pour diabète et 18 % pour apnée du sommeil, contre respectivement 20 %, 9 % et 7 % parmi l’ensemble des personnes interrogées. « Elle peut se prévenir, notamment dans ses formes sévères, et doit être prise en charge de façon graduée et dans une approche pluridisciplinaire », ajoute le ministère qui rappelle que « le recours à la chirurgie n’est approprié que dans des cas très spécifiques ».

L’enquête ObEpi confirme que l’obésité est « corrélée au milieu social » : elle est « deux fois plus élevée chez les catégories populaires (employés et ouvriers) que chez les cadres (18 % contre 9,9 %). » Les disparités régionales restent fortes aussi, le Nord et l’Est étant davantage touchés : 22,1 % dans les Hauts-de-France, suivis par le Grand-Est (20,2 %) et la Normandie (19,8 %). Par ailleurs, l’obésité « croît progressivement avec l’âge » mais « sur les dernières années, c’est auprès des Français les plus jeunes » qu’elle a le plus progressé, passant de 5,4 % en 2012 à 9,2 % en 2020 chez les 18-24 ans.

Source 20 MINUTES.

 

INSERM – Une étude dénonce le lien entre les pesticides et six maladies graves…

Selon l’Inserm français, il existe une «présomption forte» entre l’utilisation de phytosanitaires et l’apparition de certains cancers et troubles du cerveau.

Une étude de l’Inserm publiée mercredi met en évidence un lien très possible entre l’utilisation professionnelle des pesticides (comme ici en Argentine) et l’apparition de maladies comme le cancer de la prostate ou les myélomes multiples.

 

Les pesticides à nouveau pointés du doigt: il existe une «présomption forte» de lien entre l’exposition professionnelle à ces produits et six maladies graves, dont certains cancers et des troubles du cerveau, selon une vaste expertise française publiée mercredi.

Les six pathologies sont trois types de cancer (prostate, lymphomes non hodgkiniens, myélomes multiples), la maladie de Parkinson, les troubles cognitifs et la BPCO (une maladie respiratoire évolutive), selon l’expertise réalisée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Pour les quatre premières, la «présomption forte» de lien avec l’exposition professionnelle à certains pesticides avait déjà été mise en évidence lors d’une précédente expertise de l’Inserm, en 2013.

À la lumière des dernières connaissances scientifiques, cette liste passe de quatre maladies à six: troubles cognitifs (altération des fonctions cérébrales telles que la mémoire ou le raisonnement, pouvant évoluer vers la démence) et BPCO s’y ajoutent dans la mise à jour du rapport, dévoilée mercredi par l’organisme de recherche public.

Pour cela, l’Inserm n’a pas réalisé de mesures, mais a analysé l’ensemble de la littérature scientifique existante, soit quelque 5300 résultats d’études.

«L’objectif est d’aider les décideurs» politiques, a expliqué l’un des responsables de l’Inserm, Laurent Fleury, lors d’une visioconférence.

Pour autant, les experts ne font pas de recommandations. «Aller plus loin sur ce qu’il faut recommander n’est pas notre métier ni notre objectif», a souligné l’une des expertes, Isabelle Baldi.

«Il est plus que temps pour le gouvernement d’agir vraiment pour une réduction forte de l’usage des pesticides», réagit François Veillerette, porte-parole de l’ONG Générations Futures, dans un communiqué.

Le terme «pesticides» regroupe l’ensemble des produits utilisés pour lutter contre les espèces végétales indésirables (herbicides) et les nuisibles (insecticides et fongicides). Ils sont majoritairement utilisés dans l’agriculture mais on les retrouve partout dans l’environnement (air, poussières, denrées alimentaires…).

Sur 17 pesticides analysés dans l’expertise, 11 sont associés à au moins deux effets toxicologiques parmi les trois étudiés: le stress oxydant, la mitotoxicité – la toxicité pour les mitochondries, structures qui permettent la respiration des cellules – et l’action sur le système immunitaire.

Agriculteurs particulièrement à risque de faire une BPCO

Les connaissances scientifiques ont parfois évolué depuis 2013. C’est le cas pour les troubles cognitifs: on passe de «présomption moyenne» à «présomption forte» de lien avec «l’exposition aux pesticides, principalement des organophosphorés, chez les agriculteurs».

Pour les «riverains de zones agricoles ou la population générale», pris en compte par «les études les plus récentes», l’expertise conclut «à une présomption moyenne».

La nouvelle expertise prend en compte la santé respiratoire, contrairement à la précédente: «Une présomption forte entre l’exposition professionnelle aux pesticides et la survenue de bronchopneumopathie chronique obstructive (ndlr: la «toux du fumeur») et de bronchite chronique est établie.»

Apparition de leucémies aiguës lors d’une exposition in utero

Par ailleurs, l’Inserm confirme que «la grossesse et la petite enfance sont d’une plus grande vulnérabilité face à la présence d’un événement ou agent toxique».

Chez l’enfant, l’Inserm évoque une «présomption forte» de lien entre les «leucémies aiguës» et l’exposition aux pesticides de la mère pendant la grossesse. Même l’exposition du père semble parfois pouvoir jouer: il existe une «présomption moyenne» pour la «leucémie aiguë lymphoblastique» de l’enfant «en cas d’exposition professionnelle» du père «en période préconceptionnelle».

Pour les tumeurs du cerveau et de la moelle épinière, l’expertise conclut à une «présomption forte d’un lien» avec l’exposition professionnelle des parents avant la naissance.

Glyphosate et lymphomes

Même niveau de présomption pour le lien entre l’exposition de la mère aux pesticides pendant la grossesse et «les troubles du développement neuropsychologique et moteur de l’enfant», ou encore «des troubles du comportement tels que l’anxiété».

Enfin, l’expertise met un coup de projecteur sur plusieurs substances particulièrement médiatiques. Tout d’abord, le glyphosate, concluant «à l’existence d’un risque accru de lymphomes non hodgkiniens avec une présomption moyenne de lien».

Ensuite, la chlordécone, longtemps utilisée aux Antilles et aujourd’hui interdite. L’expertise confirme une «présomption forte d’un lien entre l’exposition à la chlordécone de la population générale et le risque de survenue de cancer de la prostate».

«La grande majorité des substances pour lesquelles il y a des liens qui ont été trouvés ne sont plus autorisées en France, pour des usages agricoles en tout cas», a réagi Eugénia Pommaret, directrice de l’UIPP, qui regroupe des producteurs de produits phytosanitaires.

Source LE MATIN.

 

LA REUNION – Coronavirus : un numéro vert pour les personnes handicapées et leurs aidants…

Prévu pour le 1er janvier 2022, la mise en service du numéro vert a été anticipée et adaptée au contexte de la crise sanitaire.

L’objectif : répondre aux besoins des personnes en situation de handicap les plus isolées et prévenir les situations de rupture.

Coronavirus : un numéro vert pour les personnes handicapées et leurs aidants. Fauteuil handicapé anonyme

 

A La Réunion, la communauté 360 Covid est mobilisée pour écouter et orienter les personnes en situation de handicap et leurs aidants. Un numéro vert est désormais en service pour cela : 0800 360 360. Il vient ainsi compléter les dispositifs déjà mis en place.

Des solutions adaptées aux besoins

Les personnes concernées peuvent ainsi échanger avec des professionnels spécialisés qui pourront évaluer leur situation et proposer des solutions en réponse aux besoins identifiés. L’appelant est orienté vers une équipe de conseillers située à La Réunion.

Cette plateforme téléphonique permet de répondre à de nombreuses questions notamment :

  • Vous êtes en situation de handicap, vous n’avez plus de solution d’accompagnement ou de soins en raison de la crise ?
  • Vous êtes un aidant, vous avez besoin de soutien, et vous ne trouvez pas de relais ?
  • Vous avez besoin d’appui pour reprendre vos activités habituelles ?
  • Vous accueillez un enfant en situation de handicap confié à l’aide sociale à l’enfance, la situation s’est dégradée en cette période de crise sanitaire ?
  • Aucun de vos relais habituels ne peut répondre à vos difficultés ?

Une solution est ainsi construite avec la personne et toutes les compétences nécessaires mobilisées.

Une équipe de conseillers située à La Réunion

La communauté 360 à La Réunion a été mise en place par l’ARS en concertation avec le conseil départemental et la Maison Départementales des Personnes Handicapées, et portée par l’ALEFPA, l’Association Laïque pour l’Education, la Formation, la Prévention et l’Autonomie.

Des experts des associations de personnes, d’établissements et services médico-sociaux, de l’hôpital, des professionnels de santé de ville, de l’école, des entreprises, de la mairie, des services publics ou des citoyens, y prennent part.

Cette communauté de professionnels a été déployée durant l’épidémie de Covid accompagner les personnes en situation de handicap les plus isolées et prévenir les situations de rupture. Elle propose ainsi du soutien aux aidants, un appui à la continuité scolaire, un soutien psychologique ou encore des informations sur le Covid.

Source FRANCE INFO.

Comment fonctionne le don d’organes ?…

Le 22 juin était la journée nationale du don d’organes.

À cause de la crise sanitaire, le nombre de greffes a baissé de 25%.

Comment fonctionne le don d'organes ?

 

«Aujourd’hui 70.000 personnes vivent avec un greffon en France», rappelle Emmanuelle Cortot-Boucher, directrice générale de l’Agence de la biomédecine. À l’occasion de la journée nationale du don d’organes, le 22 juin, elle a invité chacun «à en parler avec ses proches, pour faire connaître sa position sans gravité particulière et de manière claire. Le faire, c’est aider ses proches et leur éviter d’avoir à se le demander après la mort».

Que dit la loi ?

Le don d’organes est strictement encadré par la loi. Depuis la loi Cavaillet de 1976, chacun est «présumé donneur». Un principe rappelé et renouvelé par la loi de 2016. Aucune démarche n’est nécessaire pour donner un organe à sa mort. Les médecins considèreront l’opportunité d’un prélèvement en fonction de l’état de santé du défunt.

Pour s’y opposer, en revanche, il faut s’inscrire sur le registre national des refus, ou laisser un témoignage écrit ou oral aux proches qui devront le relater aux médecins. Néanmoins, plus de 80% des Français se déclarent favorables au don d’organes.

Qui peut donner un organe ?

Le don d’organes de son vivant représente 9% du total des greffes. Il concerne principalement le rein, mais aussi le lobe du foie. Le prélèvement ne peut bénéficier qu’à un malade proche, qu’il appartienne au cercle familial ou qu’il ait «un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans avec le donneur». Ce dernier doit pouvoir subir l’opération sans risques, ne pas être porteur de certaines maladies transmissibles, et avoir exprimé son consentement, révocable à tout moment, devant un magistrat.

«Il faut lever les fausses idées autour du don d’organes, explique Emmanuelle Cortot-Boucher. Par exemple, une idée reste ancrée : on ne peut pas donner ses organes au-delà d’un certain âge. C’est faux. En 2019, une personne de 96 ans a donné son foie. Les plus de 65 ans représentent une part importante des donneurs. L’important n’est pas l’âge, mais la qualité des organes. Autre idée fausse : le corps ne serait pas restitué. C’est faux, après l’acte chirurgical le corps est restitué à la famille».

Pourquoi donner un organe ?

Le don d’organes représente toujours une nécessité de santé publique «car la greffe, dans un certain nombre de situations, est la seule issue par manque d’alternative thérapeutique». Au 1er janvier 2021 un peu plus de 10.000 patients étaient inscrits sur la liste nationale d’attente, avec un besoin important pour la greffe rénale. Or, le Covid a fait chuter de 25% le nombre de greffes, passant de 5900 en 2019 à 4400 en 2020.

Trois facteurs en sont les causes, note Emmanuelle Cortot-Boucher : «Le risque pour les receveurs d’être fragilisés par le traitement qui suit une opération ; l’annulation de nombre d’opérations ; et l’infection de patients par le Covid». Malgré la crise sanitaire, les opérations de greffes urgentes «n’ont jamais été interrompues», se félicite la directrice générale de l’Agence de la biomédecine.

Source LE FIGARO.

Accueil Santé Famille Séniors Avec le programme « vieillir en bonne santé » le Gérontopôle de Toulouse a déjà dépisté 15 000 seniors…

Un an après son lancement, le programme ICOPE a réalisé près de 15 000 dépistages. Mené par le Gérontopole du CHU de Toulouse, il promeut le «vieillissement en bonne santé » grâce à un suivi de six fonctions essentielles avec l’appui d’outils numériques et la formation de professionnels.

Des facteurs de l’ouest toulousain ont participé au programme ICOPE de prévention de la perte d’autonomie en réalisant des évaluations au domicile de seniors.

 

Le neuvième congrès francophone portant sur « la fragilité du sujet âgé » a permis de mettre en lumière les déclinaisons du programme ICOPE (Soins intégrés pour les personnes âgées) voulu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En région Occitanie, il est porté par le Gérontopôle du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse. L’enjeu est de faire de la médecine préventive : éviter aux plus de 65 ans de basculer dans la fragilité et, pour ceux déjà dans la fragilité, mettre en place des mesures pour rendre ce basculement réversible.

Objectif : suivre 200 000 seniors en 2025 en Occitanie

En un an, grâce à la formation de plus de 1500 professionnels (infirmiers, pharmaciens, médecins mais aussi des facteurs dans le cadre d’un partenariat avec La Poste) et le support d’outils numériques (l’application pour smartphone, ICOPE Monitor, le robot conversationnel ICOPEBOT), 15 000 dépistages ont été réalisés. 94 % des seniors présentent une « anomalie » au dépistage. Sans surprise, la vision est le domaine le plus touché (71 %), suivi par la cognition (57 %) et l’audition (49 %)
L’objectif, ambitieux, lancé par le Pr Bruno Vellas, gériatre coordonnateur du Gérontopôle, est de suivre 200 000 personnes de plus de 60 ans en Occitanie pour faire baisser de 15 000 le nombre de personnes âgées dépendantes en 2025.

« Les personnes âgées dépendantes, dont on parle le plus, ne représentent qu’entre 5 % et 10 % des plus de 65 ans. Avant, il y a 50 % de ‘‘robustes’’ et 35 % à 45 % de ‘‘pré-fragiles’’ ou ‘‘fragiles’’. Par des actions, des suivis réguliers, on peut faire revenir des fragiles dans la catégorie robuste et faire que les robustes le restent le plus longtemps possible », explique le Dr Catherine Tadeka, gériatre au Gérontopôle de Toulouse.

Six fonctions essentielles au maintien de l’indépendance et au vieillissement en bonne santé sont ainsi surveillées : mobilité, nutrition, vision, audition, humeur et cognition.
« Elles sont toutes étroitement imbriquées. Si on n’entend pas bien, on peut avoir des troubles cognitifs ; si on n’a pas les lunettes adaptées, on rate une marche et c’est la chute ; si on mange moins, on possède moins d’énergie ; si on n’a pas le moral, on sort moins et on est moins stimulé, etc. Tout ça est nouveau car on a longtemps raisonné par pathologies d’organes et les rendez-vous médicaux n’étaient pris que dans les phases aiguës. Même quand tout va bien, il est important d’être suivi. On peut le faire en s’auto-évaluant avec ICOPE Monitor (1), en parler à son médecin, son infirmière, son pharmacien, etc », souligne encore le Dr Catherine Tadeka.

(1) ICOPE Monitor est téléchargeable gratuitement sur Apple Store et Google Play. Il permet de mesurer les fonctions essentielles en 10 minutes.
Source LA DEPÊCHE.

Retraites : Non l’espérance de vie en bonne santé n’est pas en baisse en France…

FAKE OFF C’est pourtant ce qu’a affirmé le vice-président du Rassemblement national, Jordan Bardella, alors qu’il était interrogé sur le projet de réforme du système des retraites.

Retraites : Non l’espérance de vie en bonne santé n’est pas en baisse en France

 

  • Invité sur BFMTV ce lundi, Jordan Bardella a fait connaître son opposition à un éventuel allongement de l’âge légal de départ à la retraite.
  • Pour argument, la tête de liste du RN pour les élections régionales en Île-de-France a affirmé que l’espérance de vie en bonne santé reculait dans l’Hexagone.
  • Or, si l’espérance de vie générale a bien baissé en 2020 à cause de la surmortalité due à l’épidémie de Covid-19, l’espérance de vie en bonne santé a augmenté dans les dernières années.

L’espérance de vie en bonne santé est-elle vraiment en baisse dans l’Hexagone, comme l’affirme Jordan Bardella ? Invité sur le plateau de BFMTV au lendemain du premier tour des élections régionales et départementales, le vice-président du Rassemblement national, tête de liste dans la région Île-de-France, a fait connaître ce lundi son opposition à un  éventuel retour de la réforme des retraites. Ce projet très controversé, à l’origine d’un mouvement intense de contestation sociale en 2019, avait en effet dû être suspendu avec l’arrivée de la pandémie de Covid-19. La réforme a depuis été à nouveau évoquée par le président de la République.

« Il n’y a que les liquidateurs d’en haut, les prédateurs d’en haut qui nous dirigent, qui font bien souvent le jeu des grandes banques, de la grande finance, qui considèrent que l’on peut travailler jusqu’à 70 ans », a fustigé Jordan Bardella en référence à un éventuel allongement de l’âge légal de départ à la retraite. Ajoutant que « l’espérance de vie en bonne santé recule dans notre pays, et que c’est ce qu’il faut avoir en tête. »

FAKE OFF

Ce n’est pourtant pas l’avis de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) qui a noté, en décembre 2020, que « l’espérance de vie sans incapacité » avait augmenté « de 1 an et 6 mois pour les femmes et de 1 an et 8 mois pour les hommes » entre 2008 et 2018.

Cet indicateur, aussi appelé « espérance de vie en bonne santé », ou « espérance de santé » est calculé par la Drees en complément de la simple « espérance de vie » (79,2 ans pour les hommes et 85,3 ans pour les femmes en 2020, selon l’Insee), qui correspond « au nombre moyen d’années qu’une génération fictive peut espérer vivre en étant soumise, à chaque âge, aux conditions de mortalité d’une année donnée ».

Pour calculer le nombre d’années à vivre sans incapacité, la Drees a sélectionné un échantillon représentatif de personne et leur a demandé s’ils se sentaient « limités depuis au moins six mois, à cause d’un problème de santé, dans les activités que les gens font habituellement ».

« En 2019, une femme de 65 ans peut espérer vivre 11,5 ans sans incapacité et 18,5 ans sans incapacité sévère », tandis « qu’un homme, 10,4 ans sans incapacité et 15,7 ans sans incapacité sévère », note la Drees. Ces résultats placent la France au-dessus de la moyenne européenne, avec environ cinq mois d’espérance de vie en bonne santé de plus.

La pandémie de Covid-19 fait reculer l’espérance de vie générale

L’année 2020 a été marquée par une forte hausse des décès dus à l’épidémie de Covid-19​ avec 669.000 décès, soit 56.000 de plus qu’en 2019, note l’Insee. L’espérance de vie générale, qui est soumise aux conditions de mortalité d’une année donnée, a ainsi baissé de 0,5 an par rapport à 2019 pour les femmes, et de 0,6 an pour les hommes.

Cette soudaine baisse peut, dans une moindre mesure, être mise en perspective avec celle observée en 2015, alors que la grippe hivernale s’était montrée particulièrement meurtrière. Les femmes avaient vu baisser leur espérance de vie de 0,3 an et les hommes de 0,2 an, sans toutefois empêcher la courbe de repartir à la hausse l’année suivante.

Source 20 MINUTES.