Des femmes atteintes d’un cancer du sein dénoncent la pénurie du Trodelvy en Europe…

ESPOIR Le Trodelvy est essentiel car « il permet de doubler l’espérance de vie », selon le collectif #MobilisationTriplettes.

Des femmes atteintes d’un cancer du sein dénoncent la pénurie du Trodelvy en Europe

 

Les femmes atteintes d’un cancer du sein triple négatif métastatique sont dans l’attente du Trodelvy. La prise de ce médicament leur permettrait en effet d’espérer vivre quelques mois de plus malgré la maladie. Problème : le laboratoire américain Gilead, détenteur du brevet, déclare ne pas avoir les capacités de production suffisante pour fournir les patientes européennes. Le laboratoire est en outre toujours dans l’attente des autorisations en Europe, alors que le traitement est déjà commercialisé aux Etats-Unis.

Au regard des données statistiques, Claude Coutier, qui a créé le collectif #MobilisationTriplettes, ne comprend pas pourquoi le Trodelvy met autant de temps à arriver sur le marché européen. Pourtant, « selon les chiffres officiels, la médiane de survie est de 14 mois. Quatorze mois, c’est court. Alors, ce médicament, il permet de doubler l’espérance de vie », confie-t-elle à France Info.

Attendre « la fin de l’année »

De son côté, le laboratoire reconnaît qu’il va falloir encore patienter. « Nous sommes en cours de construction de cette capacité [de production] pour l’Europe et pour les autres pays d’ailleurs, en dehors des États-Unis », explique Michel Joly, président de Gilead France. « Nous aurons un médicament qui sera disponible au moment aussi de l’autorisation européenne de mise sur le marché, c’est-à-dire à la fin de l’année ».

Si six mois peuvent généralement paraître courts, c’est évidemment une éternité pour les malades d’un cancer aussi virulent. Michel Joly, conscient « bien sûr de la situation de ces patientes », a donc décidé de faire un geste. « Nous avons pu prélever quelques milliers de flacons sur la production américaine pour donner accès au Trodelvy à quelques dizaines de patientes qui sont dans une situation d’urgence », explique le dirigeant à France Info. Cela concernera 78 patientes, le temps qu’une usine soit construite en Italie.

Pour Claude Coutier c’est une goutte d’eau par rapport aux besoins réels. Environ 600 femmes sont en effet en attente en France du Trodelvy. « 78 femmes, c’est super, mais, et les autres, on les laisse mourir ? Que fait-on ? » interroge-t-elle. Le collectif #MobilisationTriplettes demande donc au plus vite un geste supplémentaire à Gilead et cette fois pour l’ensemble des malades.

Source 20 MINUTES.

Couvre-feu, restaurants, télétravail…. Ce qui va changer pour les Français ce 9 juin…

Le couvre-feu sera décalé à 23 heures et plusieurs restrictions jusqu’alors en vigueur seront assouplies pour cette nouvelle étape du déconfinement.

Les terrasses de bars et restaurants pourront être occupées à 100%.

 

La France enclenche une nouvelle étape de son plan de déconfinement. Ce 9 juin, de nouvelles règles s’appliqueront aux bars, restaurants mais aussi aux commerces non essentiels ou encore sur le lieu de travail. Couvre-feu, sport, cinéma, théâtre, télétravail, cérémonies : Le Figaro fait le point de ce qui va changer ou non.

Le couvre-feu décalé

Premier changement à prendre en compte, et non des moindres: le couvre-feu sera décalé de 21 heures à 23 heures. Les clients des terrasses de bars et restaurants pourront rester plus longtemps attablés. Le couvre-feu ne sera définitivement levé qu’à la fin du mois, le 30 juin.

Les bars et restaurants ouverts en intérieur

Les terrasses de bars et restaurants, rouvertes depuis le 19 mai avec une jauge de 50%, pourront accueillir davantage de monde. Toutes pourront être remplies à 100%, en prévoyant des tablées de six personnes maximum. Les bars et restaurants pourront également accueillir des clients à l’intérieur. La jauge fixée en la matière sera de 50%, toujours avec des tablées de six personnes maximum. Certains restaurants ont ainsi attendu ce 9 juin pour rouvrir, faute d’espace pour proposer une terrasse.

Le 9 juin marque également un tournant en matière de protocole sanitaire. Le carnet de rappel – papier ou numérique – sera dès cette date obligatoire à l’entrée des bars, restaurants et salles de sport, qui feront elles aussi leur réouverture. En l’occurrence, une jauge de 50% devra être respectée et les sports de contact seront uniquement autorisés en extérieur. Une distanciation de 2 mètres entre chaque sportif devra être observée.

Les jauges plus souples dans les cinémas et musées

La capacité d’accueil des cinémas va presque doubler, avec une jauge étendue à 65%. Les séances du soir, le décalage du couvre-feu aidant, feront elles aussi leur retour. Dans les musées, les règles de distanciation seront réduites à une personne tous les 4 m², contre 8m² auparavant. Ces règles vaudront également pour les commerces et rayons non essentiels.

Dans les lieux de culte

Dans les lieux de culte ou pour les cérémonies comme les mariages, un emplacement sur deux pourra être occupé – contre un emplacement sur trois en quinconce entre chaque rangée jusqu’à présent. Les enterrements seront limités à 75 personnes.

Le thermalisme

Le thermalisme est de nouveau pleinement autorisé, et ce sans restriction de capacité d’accueil.

Les piscines

À partir de ce mercredi 9 juin, les piscines couvertes, fermées depuis septembre dernier, rouvrent pour tout le monde, avec une jauge à 50%. Elles avaient rouvert depuis le 19 mai, mais uniquement pour le public jugé prioritaire. L’entrée sur le bassin se faisait ainsi sur présentation d’un certificat médical.

Le retour des parcs d’attraction

Juin rimera avec une réouverture progressive des parcs d’attractions. Après plus de sept mois de fermeture, le Parc Astérix et le Futuroscope rouvriront dès le 9 juin. Ils seront suivis par Disneyland Paris, qui pourra à nouveau accueillir du public dès le 17 juin. Le parc d’attractions vendéen du Puy du Fou va rouvrir quatre jours par semaine à partir du 10 juin.

Cette reprise s’effectuera dans le strict respect d’un protocole dédié: Disneyland Paris impose ainsi des règles de distanciation physique dans ses attractions et files d’attente, ainsi que le port du masque obligatoire à partir de six ans. L’accès au Parc Astérix se fera uniquement sur réservation. Le port du masque y sera obligatoire à partir de 11 ans.

Le pass sanitaire

Le 9 juin marque également l’entrée en vigueur du pass sanitaire. Ce document conditionnera l’accès aux rassemblements de plus de 1000 personnes. Il comportera une preuve de non-contamination à la Covid-19, qu’il s’agisse d’un certificat de vaccination, d’un test PCR négatif ou encore d’un certificat d’immunité, délivré par un médecin.

«Il ne sera pas obligatoire et ne sera pas nécessaire pour toutes les activités relevant de la vie quotidienne : lieu de travail, grandes surfaces, services publics ou encore restaurants et cinémas. Il sera exigé pour participer à des événements accueillant plus de 1 000 personnes où le brassage du public est plus à risque au plan sanitaire : grandes salles de spectacle, événements sportifs ou culturels, festivals, foires et salons», fait savoir le gouvernement.

Un assouplissement du télétravail

Le télétravail sera assoupli à compter du 9 juin. Un nouveau protocole national en entreprise (PNE) entrera en vigueur à cette date. Un nombre de jours minimal de télétravail par semaine, pour les activités qui le permettent, devra ainsi être défini par dialogue social au sein de chaque entreprise. Tout employeur qui demanderait à l’ensemble de ses salariés d’abandonner le télétravail pour revenir sur site à 100 % dès le 9 juin «n’appliquerait pas le protocole», a prévenu la rue de Grenelle. Le ministère n’a pas fixé lui-même de nombre minimal de jours de télétravail. Le vrai retour à la normale est attendu pour septembre.

Les règles relatives au respect des gestes barrière demeurent inchangées. Le texte précise que l’employeur «doit prendre toutes les mesures d’organisation nécessaires pour limiter le risque d’affluence, de croisement (flux de personnes) et de concentration (densité) des personnels et des clients afin de faciliter le respect de la distanciation physique». Surtout, «chaque collaborateur doit pouvoir disposer d’un espace lui permettant de respecter la règle de distanciation physique d’au moins un mètre par rapport à toute autre personne (ex. autre salarié, client, usager, prestataire, etc.) associée au port du masque». Les réunions en audio ou en visioconférence sont à privilégier.

Du nouveau aux frontières françaises

La France va assouplir les règles d’accès à son territoire. Dès le 9 juin, tous les Européens vaccinés – soit à partir de deux injections – pourront franchir les frontières françaises sur présentation d’un certificat de vaccination papier, ou du pass sanitaire validé par l’Union européenne. Ces documents viendront ainsi remplacer le test PCR négatif de moins de 72 heures, qu’il fallait jusqu’à présent présenter à l’entrée du territoire.

Source LE FIGARO.

 

Coronavirus : « La vaccination devient une norme », explique Alain Fischer, interrogé par nos lecteurs…

Alain Fischer, le « Monsieur vaccin » du gouvernement, est venu à la rédaction pour répondre aux questions envoyées au préalable par nos internautes.

Le docteur Alain Fischer dans le locaux de 20 Minutes le 3 juin 2021.

 

  • Après une ouverture très progressive, tous les adultes peuvent aujourd’hui avoir accès à la vaccination contre le Covid-19.
  • A partir du 15 juin, ce sont les Français entre 12 et 18 ans qui pourront recevoir des injections.
  • Durée de l’immunité, efficacité des vaccins, effets secondaires, obligation vaccinale… Alain Fischer a répondu aux questions de nos internautes.

Chaque semaine, une nouvelle donne. La campagne vaccinale contre le Covid-19 a subi bien des rebondissements entre son ouverture, fin décembre, et son élargissement à tous les adultes le 31 mai. Au point que certains Français ont du mal à s’y retrouver…

Alors que l’accélération de la vaccination laisse espérer un été plus serein, Alain Fischer, nommé par le gouvernement pour coordonner cette campagne contre le Covid-19, est venu à la rédaction de 20 Minutes. Et a répondu aux questions de nos internautes.

Mélanie, 38 ans : « La vaccination des 12-18 ans sera ouverte dès le 15 juin alors qu’il reste la moitié des adultes français à vacciner. Est-ce qu’on ne risque pas de pénaliser des personnes qui sont plus à risque ? »

Non, sinon ce genre de décision ne serait pas prise ! Pour les personnes les plus à risque, la vaccination, heureusement, est bien avancée. Ce n’est pas déraisonnable de commencer celle des adolescents, qui va se faire progressivement.

J’aimerais beaucoup que l’école participe. Pas en demandant aux enseignants de vacciner. Ni même aux médecins et infirmiers scolaires, pas assez nombreux. Mais en ouvrant des vacations pour vacciner aux médecins et infirmiers libéraux dans les établissements scolaires et universités. Cela permet aussi de parler de la vaccination en général. C’est comme ça qu’en Grande-Bretagne, ils ont réussi à vacciner contre les infections au papillomavirus (HPV) 80 % des adolescents.

Jean-Michel, 71 ans : « Le vaccin AstraZeneca est moins efficace (surtout contre les variants). Or, on l’administre aux personnes les plus à risques, du fait de leur âge. N’y a-t-il pas là une aberration clinique dont la justification est économique : il faut écouler un stock ? »

Ce n’est pas une vaccination au rabais. Actuellement, en France, le variant britannique est responsable de 80 % des infections. Or, AstraZeneca est aussi efficace que les vaccins à ARN messager contre ce variant-là.

« Les industriels ont tendance à pousser pour un rappel à l’automne. Mais chacun son travail ! »

Albessard, 60 ans : « Le vaccin nous procure l’immunité pour combien de temps ? »

Bonne question ! Ce que l’on sait avec les essais cliniques, c’est que la protection est stable six mois. Il y a des raisons d’espérer que ça aille bien au-delà. Une étude française montre que treize mois après l’infection, la plupart des gens ont encore des anticorps. Mais ça ne permet pas d’affirmer qu’on aura une immunité protectrice un an après.

Clémentine, 28 ans : « Pensez-vous que nous devrons nous faire vacciner tous les six mois ou tous les ans ? »

Tous les six mois, non. Les industriels ont tendance à pousser pour un rappel à l’automne. Mais chacun son travail ! Aucune précipitation donc, sauf variant particulier, pour vacciner la population bien portante. Se posera la question d’un rappel en fin d’année des personnes âgées, et sans doute des soignants.

Nicolas, 37 ans : « (Etant) Covid long depuis mars 2020, je n’avais pas la possibilité de me faire tester. Doit-on faire dans ce cas une ou deux doses de vaccin ? »

Une dose. On peut aussi faire une sérologie. D’ailleurs, on va proposer un test sérologique rapide dans les centres de vaccination en juin. Si la personne a des anticorps, il y aura une seule injection, donc on épargne des doses. On va le tester dans un premier temps. Pour voir si ça n’inquiète pas les gens et si on ne perd pas de temps. En dehors de ce cas particulier, il n’y a aucune raison de réaliser une sérologie. Notamment après le vaccin…

Gachet, 38 ans : « J’ai eu une première injection de Pfizer, mais deux semaines après, j’ai contracté le Covid-19 avec des symptômes. Dois-je faire la deuxième injection et si oui, quand ? »

Plutôt non. Mais ce n’est pas quelque chose de solide. Avec le bon sens, on considère qu’un vaccin, puis une infection, cela représente deux doses.

Simon, 33 ans : « Une fois vacciné, on peut recevoir et transmettre le virus. Alors en quoi cela protège-t-il les autres ? »

Une fois vacciné complètement, le risque d’être infecté ne disparaît pas totalement. Des vaccins qui fonctionnent à 100 %, je n’en connais pas. Mais le niveau de protection des vaccins ARN contre une forme grave s’élève à 95 %, et contre l’infection, c’est 90 %.

Pendant longtemps, on a eu un discours de prudence, car on n’avait pas de données sur la transmission post-vaccination. Aujourd’hui, on a des preuves solides à partir de la vaccination en Israël, au Qatar. On peut rassurer : on se protège et on protège les autres.

« Il ne serait pas éthique de vacciner les ados en remplacement des adultes »

Schwaller, 54 ans : « Ne doit-on pas rendre le vaccin obligatoire plutôt que de faire vacciner les ados, voire les enfants, sous prétexte que des adultes n’assument pas leur rôle de protection de l’enfance ? »

Il ne serait pas éthique de vacciner les ados en remplacement des adultes. Mais ce n’est pas « à la place », c’est « en plus ». Imaginons qu’on arrive à vacciner 100 % des adultes, ça serait bien de vacciner aussi les ados. Car ils jouent un rôle dans la transmission du virus. Donc vaccinés, ils participeraient à cette protection collective.

Mais il y a deux autres arguments. Le premier : à cause du Covid-19, les ados peuvent avoir une maladie inflammatoire appelée le PIMS. C’est rare – 125 ados en France en un an –, mais si on peut l’éviter, c’est mieux. Deuxième raison, la plus forte à mon avis : beaucoup d’ados ont malheureusement souffert et souffrent parce que leur fréquentation scolaire a diminué. Certains ont décroché, d’autres développent des troubles psychiatriques.

Et sur la vaccination obligatoire ? Emmanuel Macron a répondu « pas à ce stade »…

Il faut continuer le travail pour entraîner l’adhésion. On a beaucoup progressé. Aujourd’hui, les personnes hésitantes ou réfractaires sont de l’ordre de 20 %. On était à 50 % il y a quatre mois. Par l’effet d’entraînement, la vaccination devient une norme.

Mais il reste des gens qui ne veulent pas être vaccinés. Le premier travail, c’est d’expliquer à tout le monde, et aux jeunes en particulier, qu’ils doivent le faire : c’est dans leur intérêt pour recouvrer une vie normale. Le pass sanitaire sera aussi incitatif.

L’autre point d’effort, c’est aller vers les populations qui veulent, mais ne peuvent pas. On voit qu’il y a une fraction des plus de 80 ans, qui sont chez elles, qui ont du mal à se déplacer et il faut aller vers elles. Mais c’est le cas aussi de certains malades chroniques à risque comme les obèses, ceux atteints de maladies psychiatriques, de toxicomanies. Les personnes précaires, dans les foyers de migrants.

La vaccination obligatoire ne serait justifiée que si après tous ces efforts – ce qui nous amène à l’automne – on avait une couverture vaccinale insuffisante et une épidémie hors de contrôle. Ce serait un dernier recours.

Le docteur Alain Fischer dans le locaux de 20 Minutes le 3 juin 2021.

Silva, 36 ans : « Pourquoi au début, 70 % de personnes vaccinées était nécessaire pour atteindre l’immunité collective alors que maintenant, vous réclamez 90 % ? »

Parce que les nouveaux variants rendent la maladie plus contagieuse. Avec le virus initial, une personne malade en infectait 3. Avec le variant britannique, c’est 4, et l’indien au-delà. Donc aujourd’hui, il faudrait au minimum 75 % de la population tous âges confondus, donc 90 % des adultes, pour atteindre l’immunité collective.

« C’est irresponsable de croire que c’est « juste » une maladie de vieux »

Roberto, 52 ans : « Si les compagnies pharmaceutiques refusent de s’engager sur les effets secondaires, pourquoi devrais-je prendre un risque en prenant ce traitement expérimental alors que je ne fais pas partie de la population à risque ? »

Je ne pense pas qu’on puisse dire qu’une industrie ne peut être poursuivie s’il y avait défaut. On a un recul de temps faible, c’est sûr, mais une quantité impressionnante avec des centaines de millions d’injections. Jamais un vaccin n’a été surveillé de façon aussi attentive. On n’observe pas de complications sérieuses. Excepté les thromboses avec AstraZeneca, qui sont très rares.

En revanche, le risque de la maladie est connu, les décès, les hospitalisations, les Covid long… C’est une maladie qui empoisonne la vie de tout le monde. La grande majorité des personnes hospitalisées en soins intensifs actuellement ont moins de 70 ans et il y a des moins de 50 ans en réa. C’est irresponsable de croire que c’est « juste » une maladie de vieux…

Sébastien, 40 ans : « Que savez-vous des effets secondaires à moyen ou long termes concernant les vaccins à ARN messager ? »

Avec les vaccins en général, quand il y a des effets indésirables, ils sont immédiats. Pas six mois, un an après. Des choses ont été prétendues, mais inexactes. Par exemple, les complications liées à l’adjuvant aluminium [il n’y a pas d’adjuvant dans les vaccins à ARN messager]. L’ARN sert à faire fabriquer la protéine et est dégradé en trois jours. Il n’est pas susceptible de provoquer des problèmes particuliers.

Cela fait plusieurs années que des personnes qui ont des cancers reçoivent des vaccins à ARN messager. Par ailleurs, on utilise l’ARN pour traiter certaines maladies rares. Dans ce cas-là, ces patients reçoivent des doses d’ARN 5.000 fois supérieures à la dose d’ARN des vaccins… et tous les mois. C’est une fantastique avancée scientifique grâce à laquelle on va sortir de la pandémie.

Armelle, 66 ans : « Pourquoi les chiffres concernant les cas de Covid après vaccination ne sont-ils pas rendus publics ? »

Cela sous-entend qu’on cache des choses. On sait que le début de la protection commence deux semaines après la première dose. C’est sûr et certain qu’il y a des cas pendant cette période. Ce n’est pas suivi jour après jour, mais ces quelques cas ne remettent pas en cause l’efficacité des vaccins.

Source 20 MINUTES.

 

Déconfinement : Légère embellie pour la santé mentale des Français…

MORAL La proportion de Français évoquant des états dépressifs baisse pour la première fois depuis cet automne.

Déconfinement : Légère embellie pour la santé mentale des Français

 

Une légère embellie de la santé mentale des Français a été observée mi-mai, avec une « diminution significative » de la proportion de la population souffrant d’états dépressifs pour la première fois depuis l’automne, a annoncé vendredi Santé publique France.

Quelque 19 % des personnes interrogées ont déclaré un état dépressif, selon l’enquête réalisée par l’agence sanitaire entre le 17 et le 19 mai, contre 22 % lors de la vague précédente de cette étude, effectuée du 21 au 23 avril, période de strictes mesures de restriction (limitation des déplacements, fermeture d’établissements scolaires et de commerces…).

L’effet de la levée des restrictions

Cette baisse coïncide avec la première étape du déconfinement, le 19 mai, avec la réouverture de tous les commerces, des établissements culturels et des terrasses des cafés et restaurants. « Cela reste supérieur à ce qu’on observait avant l’épidémie », souligne toutefois Santé publique France.

La proportion de Français évoquant des états dépressifs, qui oscillait autour de 19 % pendant le premier confinement, était retombée à moins de 11 % pendant l’été 2020 avant de remonter à partir d’octobre et d’atteindre un niveau record de 22,7 % en février.

Ces troubles sont mesurés à l’aide d’un questionnaire standardisé de 14 questions, couramment utilisé pour dépister les troubles anxieux et dépressifs.

La santé mentale des Français reste dégradée

« La santé mentale des personnes interrogées reste cependant dégradée sans évolution significative sur les autres indicateurs (satisfaction de vie, états anxieux, problèmes de sommeil et pensées suicidaires) », ajoute Santé publique France.

80 % des répondants se déclarent ainsi actuellement satisfaits de leur vie (soit cinq points de moins par rapport au niveau hors épidémie), 21 % souffrent d’un état anxieux (+6 points), 64 % évoquent des problèmes de sommeil au cours des huit derniers jours (+14 points) et 8,5 % ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année (+4 points).

Les personnes avec une situation financière très difficile, les étudiants et les femmes font partie des profils de population avec une santé mentale particulièrement dégradée.

Moins d’hostilité face au vaccin

Dans cette enquête menée régulièrement depuis le début de l’épidémie, l’agence met aussi en évidence une baisse continue de la part de la population hostile à la vaccination contre le Covid-19.

« La proportion de participants déclarant ne pas avoir l’intention de se faire vacciner diminuait ainsi de 31 % » fin avril « à 24 % » mi-mai.

Cette évolution de l’adhésion à la vaccination touche toutes les classes d’âge, alors que la moitié de la population adulte a désormais reçu au moins une dose de vaccin.

En revanche, « seuls 47 % de parents d’enfants interrogés auraient l’intention de faire vacciner leurs enfants si un vaccin était disponible ».

Moderna : 2 personnes vaccinées nous racontent. « La deuxième injection m’a vraiment secouée »….

Alors que la vaccination contre la Covid-19 s’accélère en France, Medisite est allé à la rencontre de deux patientes qui ont bénéficié du vaccin Moderna.

Elles nous racontent les heures qui ont suivi l’injection et leurs ressentis.

Moderna : 2 personnes vaccinées nous racontent

 

S’il était disponible uniquement dans les centres de vaccination, le vaccin Moderna, vaccin à ARN messager, peut désormais être administré par des professionnels de santé en médecine de ville ou en pharmacie.

Pour se prémunir contre la Covid-19, ce vaccin est administré en deux doses de 0,5 ml chacune. L’injection s’effectue en intramusculaire, idéalement dans le muscle deltoïde du bras. Pour rappel, le Vaccin Moderna COVID-19 mRNA (nucleoside modified) a été codéveloppé par des chercheurs du Biomedical Advanced Research and Development Authority (NIAID) la biotech américaine Moderna.

Alors que la vaccination prend un nouveau tournant en France, Medisite s’est entretenu avec deux patientes, Annie (68 ans) et Pauline (28 ans), après leurs injections. Elles nous racontent les heures qui ont suivi le vaccin, leurs effets secondaires et leurs ressentis. Témoignages.

Moderna : « la deuxième injection m’a vraiment secouée »

« J’ai bénéficié du vaccin Moderna pour me protéger de la Covid-19. Je me suis présentée sans rendez-vous pour des fins de doses au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Après la première injection, je n’ai pas eu de réaction immédiate, mais huit jours plus tard, une tâche cutanée est apparue sur mon point d’injection. Elle a disparu grâce à des antihistaminiques et une compresse d’alcool. C’est ce que mon médecin m’avait conseillé.

En revanche, la deuxième injection m’a vraiment secouée. On m’avait prévenue que je risquais des effets secondaires liés à un état grippal. Effectivement, le lendemain, j’ai été prise par des courbatures partout, des maux de tête et de la fièvre. J’avais aussi très mal à mon bras au niveau du point d’injection. J’ai passé ma journée à dormir, ce qui ne m’arrive en principe jamais. Je ne tenais plus debout. J’ai pris du doliprane et le lendemain, j’étais en super forme. Les effets étaient intenses, mais courts. C’était assez étrange.

Malgré les effets, je ne regrette absolument pas la vaccination. Les effets secondaires prouvent que mon système immunitaire réagit. Ça a un côté rassurant. On peut m’injecter quelque chose, mais mon corps réagit. Je dois reconnaître que le centre de vaccination au vélodrome Saint-Quentin-en-Yvelines met tout en œuvre pour une vaccination dans les meilleures conditions : l’organisation était optimale et le personnel très gentil ».

Annie, 68 ans

Vaccin Moderna : « je ne pouvais pas lever ni toucher mon bras »

« Je me suis faite vacciner avec Moderna un dimanche après-midi. Ce jour était selon moi, une erreur, car j’ai attendu très longtemps (une heure environ). Ayant peur des piqûres, j’ai eu le temps d’angoisser avant… Mon conjoint, qui s’est fait vacciner un mercredi, a tout bouclé en 20 minutes (formulaire à remplir, attente et vaccin).

En revanche, une fois dans le cabinet du docteur, c’est très rapide. Le médecin consulte le formulaire pour vérifier les éventuelles contre-indications puis donne son go à l’infirmière pour la piqûre. C’est à ce moment qu’il faut préciser si vous avez déjà eu la Covid (avec test PCR positif à l’appui, pour le prouver), afin de recevoir le certificat de vaccination avec la mention « Statut vaccinal : terminé » – et non un deuxième rendez-vous. Il ne faut pas hésiter à le répéter : je lui ai précisé avoir déjà eu la Covid en rentrant dans la salle et deux min plus tard, elle avait déjà oublié et allait me planifier un deuxième rendez-vous.

La piqûre en elle-même est moins désagréable qu’une prise de sang : l’aiguille est fine et ça dure très peu de temps ».

« Mes effets secondaires étaient minimes »

« Mes effets secondaires étaient minimes. Juste après le vaccin, j’ai ressenti quelques fourmillements dans le bras, mais je ne sais pas si c’était psychosomatique ou non. J’ai fait le vaccin à 17h et je n’ai pas eu particulièrement mal, jusqu’au soir où j’ai commencé à avoir une légère douleur. Le lendemain par contre, la douleur n’a fait que s’amplifier, jusqu’au soir où elle était assez forte : je ne pouvais pas lever ni toucher mon bras. J’ai ensuite subi de fortes courbatures dans tout le corps. Elles m’ont réveillée deux fois pendant la nuit.

Finalement, la douleur au bras a commencé à diminuer deux jours après. Aujourd’hui, je ne sens presque plus rien. En revanche, je n’ai constaté aucune rougeur sur la zone ».

Pauline, 28 ans

Source MEDISITE.

Déconfinement : Télétravail, réunions et pots en présentiel… Le nouveau protocole sanitaire en entreprises dévoilé…

CONDITIONS DE TRAVAIL Les pots de départ son à nouveau autorisés, mais limités.

Déconfinement : Télétravail, réunions et pots en présentiel… Le nouveau protocole sanitaire en entreprises dévoilé

 

Les potins à la machine à café vont pouvoir reprendre. Le ministère du Travail a publié mercredi sur son site le tout nouveau protocole national en entreprise. Un document visant à assurer la santé et la sécurité des salariés face à l’épidémie de  Covid-19, tout en assurant la poursuite de l’activité économique.

Certaines règles en matière de télétravail, sur la possibilité d’organiser des réunions en présentiel ou des moments de convivialité ont été mises à jour. Elles seront applicables par les employeurs à partir du mercredi 9 juin.

Télétravail assoupli

Comme le prévoit l’accord national interprofessionnel (ANI) du 26 novembre 2020, le télétravail reste le « cadre de référence ». En revanche, les employeurs pourront « fixer dans le cadre du dialogue social de proximité, un nombre minimal de jours de télétravail par semaine, pour les activités qui le permettent ».

L’annonce avait déjà été faite le 26 mai dernier par l’exécutif. Jusqu’à présent, le télétravail était recommandé à 100 %, avec depuis janvier, une petite « soupape » permettant de revenir un jour par semaine sur son lieu de travail.

Réunions et pots en présentiel

Concernant les règles encadrant le retour des employés sur leur lieu de travail, il y a aussi du changement. Si les réunions en audio ou en visioconférence « restent à privilégier », il est désormais possible de les tenir en présentiel. Durant ces moments, les gestes barrières devront être respectés, « notamment le port du masque, les mesures d’aération/ventilation des locaux ainsi que les règles de distanciation », précise le texte.

Le protocole fait aussi référence aux pots d’entreprises. Même consigne que pour les réunions, ces « moments de convivialité » réunissant les salariés dans le cadre professionnel peuvent être organisés « dans le strict respect des gestes barrières, notamment le port du masque, les mesures d’aération/ventilation et les règles de distanciation ». Le ministère du Travail recommande que ces événements « se tiennent dans des espaces extérieurs et ne réunissent pas plus de 25 personnes ». Pour les pots de départ, il faudra donc faire des choix… (On vous a dit qu’il y aurait des potins à la machine à café).

Source 20 MINUTES.

Covid-19 : ces « signaux d’alerte » peuvent contrarier l’été… et les plans du gouvernement….

Emboîtant le pas aux scientifiques qui les ont repérés depuis plusieurs jours, le gouvernement évoque des « signaux d’alerte » sur le front épidémique et appelle à « ne pas baisser la garde ».

Covid-19 : ces "signaux d'alerte" peuvent contrarier l'été... et les plans du gouvernement

 

Le déconfinement se poursuit, en France, à mesure que la vaccination progresse. Mais le gouvernement l’a rappelé ce mercredi matin: pour le moment, « nous ne pouvons pas baisser la garde ».

Le Sud-Ouest particulièrement concerné

Selon Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, « des signaux d’alerte » apparaissent « dans certains territoires », notamment dans le sud-ouest du pays:

En Occitanie, en Nouvelle-Aquitaine, nous constatons des hausses parfois sensibles de la circulation du virus. En Nouvelle-Aquitaine, l’épidémie gagne de nouveau du terrain

Gabriel Attal

Une évolution « particulièrement marquée dans le département des Pyrénées-Atlantiques, selon M. Attal.

80 %

Dans ce département, le taux d’incidence s’est envolé de 80% en seulement une semaine.

Mais pas seulement: ces derniers jours, les départements de la Charente, de la Charente-Maritime, des Landes, de la Gironde ou encore du Lot-et-Garonne ont subi des hausses plus ou moins fortes de la circulation du virus, après des semaines de baisse.

Au niveau national, la tendance reste baissière: autour de 91, le taux d’incidence affiche son plus bas niveau depuis début septembre 2020.

Il reste toutefois supérieur à 100 dans trois régions: Île-de-France, Hauts-de-France et Normandie.

Du mieux à l’hôpital, mais pas partout

Le système hospitalier respire enfin, un peu: 16 000 patients hospitalisés pour Covid, dont moins de 3 000 en réanimation et soins intensifs, on n’avait plus vu ça depuis des mois.

Là encore, au niveau national, seul un ralentissement de cette baisse est détectable: les soignants redoutent un « plancher », haut, qui les maintiendrait sous pression.

Dans certains départements, encore peu nombreux, le rebond est déjà là: Bouches-du-Rhône, Hérault, Ille-et-Vilaine, Rhône, Essonne et Nord affichent depuis une semaine une augmentation du nombre de patients en réanimation, comme le rappelle le biologiste Claude-Alexandre Gustave.

Une vaccination toujours insuffisante

Les scientifiques l’ont rappelé: un taux d’incidence à 91, cela correspond encore à environ 10 000 nouveaux cas chaque jour, et la vaccination reste encore insuffisante pour compter sur l’immunité collective: seul un Français sur six a reçu deux doses de vaccin.

Une partie d’entre eux ne sont pas pleinement protégés, si leur seconde dose a moins de quinze jours.

16,7%

16,7% de la population pleinement vaccinée, au mieux, c’est loin, très loin de l’immunité collective. Les variants diminuent à peine l’efficacité du vaccin à deux doses, mais beaucoup plus celle de la première dose.

Encore trop de cas

Selon l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique, les Français pourront compter sur un été « normal » si la baisse de l’épidémie et le rythme de la vaccination se poursuivent jusqu’à la mi-juin.

Objectif: « tomber » sous les 5 000 contaminations quotidiennes, signe que le virus ne circulerait plus que faiblement. Un objectif fixé en octobre dernier par Emmanuel Macron… et jamais atteint depuis.

Dans le cas contraire, un rebond épidémique est à redouter. Pas forcément puissant, mais suffisant pour mettre à mal le déconfinement… et les vacances d’été.

Inquiétude outre-Manche

La situation du Royaume-Uni inquiète: plus massivement vacciné que la France, le pays affiche un taux d’incidence inférieur à 35, et n’a enregistré aucun décès dû au Covid-19 lundi.

Pourtant, sous la pression du variant « delta » (dit « indien »), l’épidémie repart à la hausse: en une semaine, le nombre de nouveaux cas s’est envolé de 50 % au niveau national, avec des hausses bien plus fortes par endroits. Le variant delta représente désormais plus de 75 % des nouvelles contaminations.

Conséquence attendue: de nombreux scientifiques appellent le gouvernement à reporter la dernière échéance du déconfinement, prévue le 21 juin.

Source EST REPUBLICAIN.

Lunettes : Les opticiens boudent-ils le 100 % santé ?…

ARGENT Mis en place le 1er janvier 2020, ce dispositif permet de se procurer certaines montures et verres sans reste à charge.

Lunettes : Les opticiens boudent-ils le 100 % santé ?

 

Mis en place le 1er janvier 2020, le dispositif permet de se procurer certaines montures et verres sans reste à charge. Pourtant, selon une récente étude de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) révélée par Le Parisien, 60 % des opticiens ne présentent pas l’offre 100 % santé à leurs clients.

Lors de son investigation, qui s’est déroulée dans 322 magasins situés dans toute la France, la DGCCRF a remarqué que de nombreux professionnels ne proposaient pas les montures concernées en vitrine, tandis que d’autres ne présentaient pas de double devis (l’un avec une offre normale et l’autre avec le 100 % santé) à leurs clients, voire dénigraient le procédé.

Les opticiens se défendent

Résultat, seuls 16 % des Français ayant acheté des lunettes ont bénéficié de ce dispositif en 2020. « Ces chiffres ne peuvent qu’interpeller. Si on veut que la réforme marche, c’est en bossant ensemble, avec une offre claire et présentée à tous les Français », a rappelé Olivier Véran, le ministre de la Santé, au quotidien, assurant que l’enquête allait se poursuivre auprès d’autres boutiques.

Face à ces accusations, le Rassemblement des opticiens de France s’est défendu, expliquant que ces chiffres étaient trompeurs. « D’abord, 300 magasins sur 12.000, ce n’est pas l’ensemble de la profession. Dans ces 60 %, il y a des erreurs mineures et majeures. Or, nous n’avons pas le détail. Cette présentation ne reflète pas la réalité des faits », a répondu André Balbi, le président de l’association.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus aux Etats-Unis : Pick-up et fusils de chasse à gagner pour la fête des pères vaccinés…!

INCITATION Les autorités espèrent bien relancer la vaccination en Virginie Occidentale.

Coronavirus aux Etats-Unis : Pick-up et fusils de chasse à gagner pour la fête des pères vaccinés

 

Un pick-up, un permis de chasse ou un fusil. Pour la fête des pères le 20 juin, l’Etat américain de Virginie Occidentale lance une loterie​ pour les personnes vaccinées afin de donner un coup d’accélérateur à la campagne d’immunisation.

Après un bon démarrage, la campagne de vaccination stagne dans cet Etat rural au cœur de la chaîne montagneuse des Appalaches dans l’est des Etats-Unis, où seulement 41 % de la population est entièrement vaccinée. Pour attirer les habitants encore hésitants, les autorités ont décidé de lancer une loterie chaque semaine du 20 juin au 4 août avec des lots pour les résidents qui ont reçu au moins une dose de vaccin, a annoncé ce mardi le gouverneur républicain Jim Justice.

Inciter les plus jeunes aussi

Parmi les lots à gagner le 20 juin, puis chaque mercredi, figurent notamment deux pick-up, cinq permis de pêche et de chasse valables à vie, dix fusils de chasse, et 25 séjours week-end dans les parcs naturels de l’Etat. Il y aura également une cagnotte d’un million de dollars et, pour les 12-25 ans, deux bourses complètes de quatre ans dans une université de l’Etat, un lot précieux dans un pays où l’éducation supérieure coûte cher.

« Nous avons encore une part importante de notre Etat qui n’a pas choisi de se faire vacciner », a expliqué le directeur de la Santé de l’Université de Virginie occidentale, Clay Marsh. L’Etat avait déjà innové ces derniers mois en offrant aux 16-35 ans, une catégorie d’âge plus réticente à la vaccination, des bons d’épargne de 100 dollars ou des chèques-cadeaux du même montant, s’ils se faisaient vacciner.

Lancées par l’Ohio, les loteries avec plusieurs millions de dollars à la clé se multiplient aux Etats-Unis pour relancer la campagne de vaccination contre le Covid-19, en baisse de régime depuis plusieurs semaines. D’autres Etats attirent également les réticents en offrant des bières, des pizzas ou des billets pour des événements sportifs, sans compter les initiatives privées. Le président Joe Biden veut atteindre le seuil de 70 % des adultes ayant reçu au moins une première dose d’ici le 4 juillet. Le cap des 50 % a été franchi le 25 mai.

Source 20 MINUTES.

Alimentation : Manger bio, mais quel bio ? « 60 Millions de Consommateurs » nous éclaire…

Le nouveau Hors-série de « 60 Millions de Consommateurs » fait un tour d’horizon sur ce qu’il faut savoir quand on veut manger bio.

Alimentation : Manger bio, mais quel bio ? « 60 Millions de Consommateurs » nous éclaire

 

  • Le magazine de l’Institut national de la consommation, 60 Millions de Consommateurs, s’intéresse depuis longtemps au bio.
  • Son hors-série, qui sort ce jeudi, fait un tour d’horizon sur ce que l’on sait aujourd’hui sur l’alimentation bio, ses bienfaits… et ses déceptions.
  • Le magazine a, comme à son habitude, comparé une centaine de produits en version conventionnelle et en version bio pour voir si cela vaut vraiment de coup de choisir le tout bio, et quelle marque.

Les aliments bio, neuf Français sur dix en raffolent. Environ 73 % en consomment ainsi chaque mois, et 13 % tous les jours. Ce qui n’a pas échappé aux marques. Floraison de commerces spécialisés, émergence de rayons dédiés, les marques de distributeurs qui affichent le logo AB en gros… Aucun doute, le bio s’est imposé en France et va continuer à croître.

Mais est-ce que bio veut forcément dire écolo ? Et bon pour la santé ? Le dernier numéro du magazine 60 Millions de Consommateurs, qui sort ce jeudi, offre une plongée dans le monde du bio, ses obligations et ses limites. Et 20 Minutes vous livre les quatre infos à retenir avant de remplir votre panier.

Un problème de définition

Est-ce que ça vaut le coup (et le coût) de dépenser plus pour manger bio ? Le dossier de 60 Millions commence par une mise au point sur la définition. Il existe en France deux repères (parmi d’autres) : le label français AB et l’Eurofeuille, côté Europe donc. Or, les deux logos représentent les mêmes obligations.

Que l’on résume souvent ainsi : interdiction d’utiliser des pesticides de synthèse et des OGM. Et pour les produits transformés ? Ils ne peuvent contenir que 5 % d’ingrédients non bio (hors eau et sel ajoutés), et la liste des additifs alimentaires est réduite de 300 en conventionnel à 54 en bio. Mais les obligations vont au-delà des pesticides. « L’utilisation des jachères, la saisonnalité des produits est respectée, explique Sophie Coisne, coordinatrice éditoriale des hors-séries de 60 Millions de Consommateurs. Au niveau de l’élevage, il y a un certain nombre de mètres carrés dévolus à l’animal, certaines mutilations ne peuvent être pratiquées. »

Meilleur pour la santé, vraiment ?

On le sait, il est recommandé de manger des légumes et des fruits. Mais si vos salades, carottes, pommes et cerises sont riches en vitamines… et en pesticides, cela risque de poser problème. « Dans son rapport de 2018, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) confirme un taux moyen de contamination de 14 % pour les denrées bio, contre 47 % pour les conventionnelles, pointe le magazine. Quant au dépassement de la limite maximale de résidus (LMR), fixée par la réglementation européenne, il est observé pour seulement 0,2 % des produits bio, contre 2,8 % des conventionnels. »

Le problème, c’est qu’en regardant de près, la différence entre bio et conventionnel n’est pas toujours évidente. « D’une manière générale, les produits bruts bio ne contiennent pas de pesticides, tranche Sophie Coisne. Ce qui est moins facile, c’est sur les produits transformés. Là, on se rend compte, surtout sur les produits salés, que le match nutritionnel est parfois perdu par le bio. » Avec des soupes qui contiennent moins de légumes, des lasagnes moins de sauce tomate…

Mais quel est l’effet réel pour la santé d’une alimentation bio ? Le débat est vif entre spécialistes. Des études prospectives, c’est-à-dire via le suivi de cohortes de personnes qui mangent plus ou moins de bio, laissent à penser que c’est un atout. « Poids plus stable, moins d’obésité, moindre risque de certains cancers : un faisceau de résultats tend à associer alimentation bio et meilleure santé », conclut le magazine. « Mais ça reste à creuser, nuance Sophie Coisne. Les études sont relativement récentes et rares. Et difficiles à analyser. Les consommateurs de bio ont un profil particulier : ils fument moins, boivent moins… »

Bio, oui, mais écolo ?

Et côté empreinte carbone ? Environ 18 % des produits bio arrivent de nos voisins européens, et 15 % sont estampillés hors Europe. Si les produits originaires de l’UE (et certains d’ailleurs) ne sont pas « moins bio » (ils sont soumis à la même réglementation européenne), il est probable que vos oranges ou pommes bio aient pris l’avion depuis l’Andalousie. Les œufs, le lait, les yaourts et la volaille bio sont en revanche 100 % d’origine française, nous dévoile le dossier.

Autre question : les serres chauffés, très énergivores. Depuis 2019, il est interdit en France de vendre comme bio des productions issues de serres chauffées entre le 21 décembre et le 30 avril. Dans les faits, il y a une tolérance. « Mais la réglementation évolue, assure Sophie Coisne. Un nouveau règlement européen est prévu pour janvier 2022, avec une prise en compte de l’impact climatique et environnemental pour la première fois dans la notion de bio. » Donc du transport ?

Est-ce vraiment mieux d’acheter dans des enseignes spécialisées ?

Environ 55 % des produits bio sont achetés dans la grande distribution. « Mais il faut battre en brèche la conviction que ce serait un bio au rabais », nuance celle qui a coordonné ce numéro. Certes, la grande distribution affiche des prix entre 15 et 20 % moins élevés que les marques des enseignes spécialisées. Mais elle respecte les mêmes normes. « En revanche, elle joue sur les points annexes que les amateurs de bio apprécient : l’origine, la saisonnalité des produits, la juste rémunération des producteurs, précise Sophie Coisne. Ou sur le nombre d’additifs, plus importants que dans les enseignes spécialisées. »

Ce qui fait vraiment la différence entre grande distribution et circuit spécialisé, c’est donc plutôt le côté écolo et équitable. Biocoop va ainsi vendre uniquement des produits de saison et avec une juste rémunération des producteurs. « Les circuits spécialisés voient le rouleau compresseur de la grande distribution d’un mauvais œil, mais cela a augmenté l’afflux des clients vers le bio, donc chez eux », avance Sophie Coisne. Qui souligne que pour le moment, les grandes chaînes qui ont ouvert des magasins spécialisés, comme Auchan bio ou Carrefour bio, n’ont pas réussi à attirer le chaland.

Source 20 MINUTES.