Gare à la grippe cet hiver, alertent des scientifiques britanniques…

Des experts britanniques ont alerté ce lundi 21 juin sur le risque sanitaire que pourrait représenter la grippe hivernale.

Selon eux, la baisse de l’immunité contre cette maladie, du fait du confinement et des mesures barrières, pourrait entraîner un fort taux de mortalité au cours de l’hiver prochain.

Gare à la grippe cet hiver, alertent des scientifiques britanniques. Illustration, vaccin contre la grippe.

 

La grippe pourrait être plus inquiétante que le Covid-19 cet hiver, préviennent les experts au Royaume-Uni. Selon Anthony Harnden, membre du comité sur la vaccination et l’immunité, la très forte chute des cas de grippes l’an dernier pourrait avoir fait baisser l’immunité contre cette maladie.

La grippe pourrait devenir un plus gros problème ​que le Covid-19, estime-t-il sur la BBC lundi 21 juin 2021. Les experts britanniques de la santé en font un défi majeur de l’hiver prochain, notamment en cas de nouvelle vague épidémique de coronavirus. En France, la grippe a fait plus de 65 000 décès entre 2012 et 2020.

Boris Johnson en fait un argument en faveur de la vaccination

Habituellement, la période de vaccination contre la grippe commence dès septembre en Grande-Bretagne, mais tous les efforts sont actuellement concentrés sur la lutte contre le Covid-19. Un appel a été lancé au gouvernement pour demander quel plan de lutte contre la grippe a été prévu.

En visite dans une agence gouvernementale de santé, le Premier ministre britannique, Boris Johnson a confirmé lundi que les scientifiques affirment que la grippe reviendra cet hiver, que nous aurons un hiver difficile pour toutes sortes de raisons…

Raison de plus pour réduire le nombre de cas de Covid dès maintenant afin de donner au NHS (la sécurité sociale britannique) le temps de faire face​, a-t-il déclaré.

Source OUEST FRANCE.

Peut-on garder et réutiliser sa bouteille en plastique ?…

Par praticité et pour éviter de multiplier les bouteilles en plastique, vous réutilisez celle d’un de vos déjeuners de la semaine dernière.

Mais est-ce réellement sans risque ?

Peut-on garder et réutiliser sa bouteille en plastique ?

 

N’y voyez aucun message alarmiste mais force est de constater que la question se pose. Car il n’est pas rare, pour assurer son quota hydratation, de conserver la même petite bouteille d’eau, que l’on remplit régulièrement et qui trône, au choix, sur une table de nuit, dans un sac à main ou sur un bureau. Un acte a priori anodin. Sauf que… À l’heure où les perturbateurs endocriniens deviennent l’ennemi numéro un de la santé, pouvons-nous garder cette bouteille en plastique ad vitam æternam ?

Pour le médecin nutritionniste Laurent Chevallier (1), la réponse est simple et relativement rassurante : tout dépend de ce que l’on met dedans. «Il faut éviter d’y mettre un liquide chaud, un jus de citron ou tout autre jus d’agrumes, car la chaleur et l’acide citrique peuvent aider les molécules du plastique à se détacher, met en garde le spécialiste. Actuellement, les plastiques des bouteilles d’eau sont normalement assez sûrs. Sur le plan toxicologique, on peut les réutiliser à condition de les nettoyer entre chaque remplissage pour éviter le développement des bactéries».

Privilégier le thermos

Dans les faits, bien sûr, seul subsiste le risque microbiologique, comprenez le développement et la transmission des bactéries et microbes, favorisé par l’eau stagnante et la manipulation de sa bouteille avec des mains parfois moyennement propres. Afin de s’en protéger, on consomme l’eau dans les 48 heures après l’ouverture de la bouteille ou le nouveau remplissage. On verse l’eau de préférence dans un verre, plutôt que de boire à la bouteille.

Si Laurent Chevallier rassure les angoissés des miasmes, il considère néanmoins qu’une bouteille isotherme reste la meilleure option : «plus sûre car on la nettoie entre chaque utilisation et meilleure pour la planète».

(1) Laurent Chevallier est chef de l’unité nutrition, médecine environnementale de la Clinique du Parc, à Castelnau Le Lez (Hérault), et auteur notamment de Alors, on mange quoi ? (Éd. Fayard), 18 €.

Cet article, initialement publié en septembre 2017, a fait l’objet d’une mise à jour.

Source LE FIGARO.

Tisanes «detox», jus vitaminés, céréales…Ces produits qui brandissent des allégations de santé non réglementaires…

La DGCCRF a rendu public ce lundi un rapport dénonçant les messages vantant de prétendus bienfaits de santé.

Sur plus de 300 établissements contrôlés, le taux d’anomalies est de 44%.

Tisanes «detox», jus vitaminés, céréales...Ces produits qui brandissent des allégations de santé non réglementaires

 

«S’utilise lors d’un rhume», «la noix de coco facilite la digestion» ou encore «pour lutter contre l’anémie ». Tant d’exemples d’indications que l’on peut retrouver sur les étiquettes des produits alimentaires mais qui sont en réalité totalement interdites.

Les «allégations de santé» font référence aux prétendus bienfaits que confèrent certains aliments ou denrées alimentaires. Aguicheuses, ces précisions ne respectent très souvent pas les réglementations de l’Union Européenne et sont brandies pour attirer le consommateur.

«S’utilise lors d’un rhume», «la noix de coco facilite la digestion» ou encore «pour lutter contre l’anémie ». Tant d’exemples d’indications que l’on peut retrouver sur les étiquettes des produits alimentaires mais qui sont en réalité totalement interdites.

Les «allégations de santé» font référence aux prétendus bienfaits que confèrent certains aliments ou denrées alimentaires. Aguicheuses, ces précisions ne respectent très souvent pas les réglementations de l’Union Européenne et sont brandies pour attirer le consommateur.

Quels sont les produits concernés ?

La DGCCRF a publié ce lundi une étude réalisée en 2019 et portant sur plus de 300 établissements et selon laquelle 44% des denrées alimentaires présenteraient des anomalies en ce qui concerne les indications réglementaires.

En effet, celles-ci ne seraient pas aux normes car elles mettent en avant des allégations thérapeutiques ou de santé qui ne sont pas autorisées. «Cette enquête a ciblé les produits les plus susceptibles de porter des allégations de santé : infusions, thés, chocolats, céréales pour petit-déjeuner, produits de la ruche…», indique la DGCCRF.

Seules des listes positives d’allégations, répertoriées par la Commission Européenne peuvent normalement figurer sur ces produits de consommation. Par exemple, l’allégation «la vitamine C augmente les défenses immunitaires», plus flatteuse mais non réglementée, est souvent préférée a l’allégation autorisée «La vitamine C contribue au fonctionnement normal du système immunitaire».

Il est à noter que des cas d’anomalies ont été relevés beaucoup plus fréquemment sur des denrées vendues par internet. En effet, le taux d’allégations non réglementaires passe à 69% dans le cas des produits vendus en ligne. Et on observe un taux moins élevé pour les produits vendus en magasin avec 38% d’anomalies. La Répression des fraudes pointe dans un communiqué publié ce lundi «les écarts significatifs entre les établissements physiques (commerces, sites de production…) et les établissements vendant leurs produits sur internet».

Nutrition et santé, sanctions imposées

Ce constat s’inscrit dans le contexte actuel où nutrition et santé se retrouvent de plus en plus liées chez les consommateurs. Les Français portent une attention accrue aux composants et vertus des produits qu’ils achètent. La DGCCRF prône donc le «respect, par les professionnels, de la réglementation européenne relative aux allégations de santé» pour que ces indications soient fiables.

Le nouveau rapport note une forte augmentation des cas d’anomalie.

L’organisme de répression avait ainsi déjà effectué de telles recherches en 2016 et avait trouvé un taux d’anomalie de 21%. Cela peut notamment s’expliquer par les cas d’allégation non conformes reliés au Covid-19.

On retrouve parmi celles-ci des indications telles que «permet de renforcer ses défenses immunitaires contre le Covid-19». Les producteurs surfent sur la méfiance et la peur des consommateurs liée a la pandémie actuelle pour promouvoir leurs denrées. Le fait que la dernière enquête ait ciblé certains produits explique aussi le taux plus important d’allégations non conformes.

L’enquête a finalement permis de mettre en garde et dans les pires cas de sanctionner les producteurs coupables de telles manipulations.

La DGCCRF précisait que «les anomalies constatées ont donné lieu à la rédaction de 60 avertissements, 71 injonctions et 17 procès-verbaux». Malgré le contrôle qu’assure l’organisme de Répression des fraudes, il est donc nécessaire de faire attention aux détails parfois frauduleux apparaissant sur les produits de consommation du quotidien.

(*) Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Source LE FIGARO.

Vaccination : C’est quoi la stratégie réactive, prôné par la Haute Autorité de Santé ?…

CORONAVIRUS La Haute Autorité de Santé veut adapter la stratégie vaccinale à l’apparition de variants de plus en plus contagieux.

Vaccination : C'est quoi la stratégie réactive, prôné par la Haute Autorité de Santé ?

 

  • La Haute Autorité de Santé recommande de passer à une stratégie de vaccination réactive.
  • Lorsqu’une personne est testé positive à un variant dangereux, tout son entourage devrait se faire vacciner au plus vite.
  • La stratégie est-elle efficace ?

Ce lundi, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé de mettre en place une stratégie de vaccination « réactive » face aux variants les plus dangereux du coronavirus, comme le variant Delta, estimé 60 % plus contagieux que le variant Alpha, lui-même 50 à 74 % plus transmissibles que la souche originelle de Covid-19.

La vaccination réactive consiste à vacciner « très rapidement » tout l’entourage de chaque cas positif à un variant préoccupant dès que ce dernier est identifié. Par entourage, la HAS évoque « l’ensemble des individus du foyer du cas détecté, des personnes à son lieu de travail et/ou à l’école/université ».

Réagir, n’est ce pas déjà trop tard ?

La stratégie peut laisser sceptique en première impression. Quel intérêt de vacciner les proches lorsque la personne est déjà positive, et que le vaccin nécessite deux doses (hors Jansen) avec plusieurs semaines d’intervalle suivi encore de deux semaines pour offrir son immunité maximale ? En réalité, même si elle n’est pas parfaite, la première dose offre un début de protection immunitaire au bout de douze jours. Une protection très partielle, loin d’être suffisante pour que vous cessiez d’appliquer les mesures barrières après votre première dose, mais qui – dans le cas qui nous intéresse – est toujours mieux que rien. Ainsi, si une double dose de vaccin à ARN messager (Pfizer-BioNtech/Moderna) protège à 90 % contre les risques d’une hospitalisation, la première dose protège quand même à 30 %, et diminue également de 30 % les risques d’attraper le variant Delta. Si une première dose n’est pas suffisante (on se permet d’insister), elle n’est pas inutile pour autant.

Très bien, mais si cette première dose n’est efficace qu’au bout de douze jours, quel est l’intérêt pour l’entourage d’un cas positif ? Pour rappel, un individu est généralement contagieux entre cinq et quinze jours après sa contagion. Et encore, cela signifie qu’il se sera fait tester positif dès le moment où il aurait attrapé le virus. Dans l’hypothèse plus probable où il s’est fait tester après avoir contracté des symptômes, son pic de contagion est déjà passé (il intervient généralement deux jours avant les premiers symptômes, et l’individu n’est plus contagieux entre sept et dix jours après leur apparition). Autant dire que si l’individu contaminé a contracté le virus, il l’aura transmis avant que l’effet de la primo-vaccination n’intervienne chez ses proches.

Casser les chaînes de transmission

C’est notamment en raison de ces délais d’incubation du coronavirus que la HAS ne préconise pas une stratégie par anneau, qui consiste à vacciner les cas contacts et leurs propres cas contacts. En raison de la durée d’incubation du virus (cinq jours environ) comparé à la durée de l’apparition du début de la protection vaccinale (douze jours environ après la première dose), le temps que la protection commence, c’est déjà trop tard pour les cas contacts des cas contacts, déjà contaminés.

Aucun bénéfice alors ? Et bien, si, car il ne faut pas oublier les contaminations par rebond. « La stratégie vise surtout à éviter une deuxième génération de cas de contamination puisque en effet on ne pourra sans doute pas éviter que ceux parmi les « contacts » qui sont déjà infectés ne développent une infection », note Marie-Paule Kieny, virologue, vaccinologiste et experte en santé publique française.

Prenons un exemple. Martin, Laurie, Stéphanie et Julien travaillent dans la même entreprise. Martin se fait tester positif au variant Delta, après l’apparition des premiers symptômes. En conséquence, Laurie, Stéphanie et Julien se font vacciner. A J + 12, ils ont donc un début d’immunité. C’est hélas trop tard pour Laurie, qui ne le savait pas mais qui a été contaminé par Martin la veille de son test. Trop tard également pour Stéphanie, qui s’est fait contaminer par Laurie à son tour. Pour cette chaîne de transmission là, effectivement, la vaccination a été inutile. Mais voilà, à J + 13, Stéphanie, qui ignore encore qu’elle est positive, prend une pause-café avec Julien. Alors que sans primo-injection, Julien aurait été contaminé à son tour, la première dose le protège suffisamment pour éviter l’infection. Grâce à la stratégie réactive, la chaîne de contamination s’arrête à Stéphanie, alors que sans la primo-vaccination de tous, Julien aurait été contaminé et aurait pu à son tour contaminer d’autres personnes. Ce sont ces rebonds-là que la stratégie réactive compte éviter.

A la recherche du temps perdu

Une stratégie efficace ? Les avis divergent. Pour Marie-Paule Kieny, « à partir du moment où on intervint très vite, c’est une stratégie très efficace. Elle interrompt les chaînes de transmission de personne à personne ». Eric Billy, chercheur en immuno-oncologie, se montre plus sceptique : « Il ne faut pas perdre de vue que la vaccination c’est avant tout de la prévention, et non de la thérapie. Une fois qu’un cluster est détecté, il est bien souvent trop tard pour son entourage. Et la primo-vaccination n’offre, même douze jours après, qu’une protection très partielle. La vaccination n’est pas une « réaction », c’est une anticipation ».

Pour le chercheur, il faut donc pousser avant tout vers plus de primo-vaccination avant même qu’un cas positif ne soit détecté. « Les gens doivent se vacciner, et les autorités sanitaires doivent réfléchir à comment lutter contre la baisse des primo-vaccinations », pointe Eric Billy. Même message pour le médecin et vaccinateur Christian Lehmann : « On a fait croire aux gens que la vaccination pouvait attendre les vacances ou même la rentrée, mais c’est maintenant qu’il faut se vacciner au maximum. Le variant Delta est déjà présent sur tout le territoire. Il faut donc vacciner, vacciner, vacciner. » Plus que la vaccination réactive, l’heure est donc à la vaccination très active.

Source 20 MINUTES.

Alzheimer – Les Français mal informés sur la maladie…!

L’association France Alzheimer* et maladies apparentées et le Pr Bertrand Fougère, chef du Pôle Vieillissement du CHU de Tours, en collaboration avec la Fédération des centres mémoire présidée par le Pr Audrey Gabelle, ont publié fin mai les résultats d’une enquête nationale réalisée en ligne du 12 janvier au 12 février 2021 auprès de 4 325 personnes sur la connaissance des Français relative aux troubles cognitifs.

Alzheimer - Quatre Français sur dix se disent  mal informés.

 

« Si avant de répondre aux questions, près de 8 répondants sur 10 ont déclaré avoir des connaissances bonnes, raisonnables ou excellentes sur les troubles cognitifs, 4 personnes sur 10 ont estimé, à la fin de l’enquête, avoir des connaissances insuffisantes pour améliorer leur santé cérébrale, se rendant compte qu’elles ignoraient les réponses aux questions. Et bien souvent, les répondants se trompent », indique l’association.

Par exemple 42 % pensent que si l’un des parents est atteint de troubles cognitifs, cela augmente le risque de développer soi-même des troubles cognitifs et 30 % ignorent quelle réponse donner. Or, la maladie d’Alzheimer n’est héréditaire que dans 1 % des cas.

43 % des répondants ne savent par ailleurs pas si travailler dans un environnement bruyant augmente le risque de troubles cognitifs, et 25 % sont en désaccord avec cette proposition. De nombreuses études ont pourtant établi un lien entre déficience auditive et troubles cognitifs. 40 % des répondants ignorent aussi si le diabète augmente le risque de troubles cognitifs. Et 24 % pensent que ce n’est pas le cas. Le diabète est pourtant bien un facteur de risque.

« 66 % des répondants seraient intéressés par des informations sur la manière d’améliorer leur santé cérébrale, principalement sur Internet. Face à une maladie sans traitement curatif et aux fake news qui inondent le web et les réseaux sociaux, les pouvoirs publics doivent garantir une campagne de prévention et d’information générale, notamment sur internet mais aussi par l’intermédiaire des structures de santé. C’est un enjeu majeur de santé publique », estime l’association qui plaide pour mener une campagne de prévention et d’information ciblée auprès des publics à risque.

Source LA DEPÊCHE.

Covid-19 : trois questions sur la surestimation du nombre de cas détectés par Santé publique France…

L’agence a annoncé jeudi un changement important dans le système qui permet de comptabiliser les cas de Covid-19 en France, après avoir surévalué le nombre de malades en comptant plusieurs fois certains patients.

Le taux d'incidence a été revu à la baisse par Santé publique France après un recalcul pour supprimer près de 350 000 cas qui étaient des doublons. (MARTIN BERTRAND / HANS LUCAS / AFP)

 

L’agence a tenu à rassurer : l’écart constaté ne change pas la dynamique de l’épidémie. Santé publique France (SPF) a mis à jour,  jeudi 20 mai, son système d’information, nommé SI-DEP, après avoir surévalué le nombre de malades en comptant plusieurs fois certains patients.

Le logiciel en question lui permet de suivre au quotidien le nombre de cas de Covid-19 recensés, et donc de calculer le taux d’incidence (nombre de cas pour 100 000 habitants) ainsi que le taux de positivité (nombre de cas positifs rapporté au nombre de tests).

Ces indicateurs sont utilisés en France pour évaluer la progression de l’épidémie et influencent le gouvernement dans la mise en place d’un calendrier sanitaire. Franceinfo vous explique ce qui a conduit Santé publique France à cette surestimation.

1  Pourquoi Santé publique France a-t-elle surestimé le nombre de cas ?

L’agence s’appuie sur un logiciel nommé SI-DEP (pour « système d’information de dépistage ») afin de suivre la progression de l’épidémie de Covid-19 et d’établir les indicateurs que sont les taux d’incidence, de positivité et de dépistage. Le logiciel centralise les tests et leurs résultats.

Pour garantir la protection des données des personnes testées, un algorithme dit de « pseudonymisation » transforme les données (nom, prénom, âge, sexe) du patient en identifiant. Chaque personne testée se voit attribuer un pseudonyme calculé à partir de ses données nominatives. Les données pseudonymisées sont transférées dans la base de données utilisée par Santé publique France pour calculer les indicateurs de l’épidémie.

C’est lors de cette étape de pseudonymisation qu’un problème est apparu. Des personnes ont pu être testées plusieurs fois dans un temps très court et dans plusieurs endroits. Lorsque le nom d’une personne n’était pas saisi exactement de la même façon (accents, majuscules et minuscules…), le système de pseudonymisation pouvait lui attribuer deux pseudonymes différents. Une personne testée deux fois, par exemple pour détecter un variant, devenait alors deux cas, sans qu’il soit possible de l’identifier comme doublon.

Le processus de pseudonymisation a été corrigé avec un algorithme plus souple, et la version corrigée va être appliquée sur les données des trois derniers mois. Cette durée de trois mois correspond à la durée de conservation des données nominatives et, d’autre part, explique Santé publique France, elle recouvre la montée en charge de la détection des variants.

2  Quelle différence a été constatée ?

En appliquant la nouvelle méthode, Santé publique France annonce que les indicateurs recalculés affichent une baisse de 12% pour le taux d’incidence France entière, une baisse de 8% du taux de positivité France entière, et une baisse de 6% du nombre de cas confirmés.

Au 19 mai, Santé publique France annonçait 5 917 397 cas recensés depuis le début de l’épidémie, avec ces 6% de cas en trop. Le nouveau nombre de cas au 20 mai est de 5 568 551, avec 348 846 doublons qui ont été retranchés.

Le taux d’incidence national était de 148 cas pour 100 000 habitants au 16 mai, il descend à 124 cas pour 100 000 habitants au 17 mai, avec le nouveau calcul.

3  Quelles sont les conséquences de cette erreur ?

Cette imprécision sur un indicateur utilisé notamment par le gouvernement pour prendre des décisions et justifier des mesures fait tache. Mais cette révision est à relativiser, car les taux d’incidence et de positivité n’étaient pas les seuls indicateurs utilisés par l’exécutif pour établir l’agenda sanitaire. « Le taux d’incidence n’est lisible qu’avec d’autres indicateurs », souligne SPF dans son communiqué. Les confinements et le couvre-feu étaient également décidés en raison de la situation dans les hôpitaux, notamment.

D’autre part, selon Santé publique France, la comparaison des indicateurs produits avec l’ancienne et avec la nouvelle méthode de pseudonymisation « montre des courbes proches et des tendances similaires sans conséquence sur la dynamique de l’épidémie, son suivi et son interprétation ». Cette baisse générale de 6% du taux d’incidence ne change donc pas le scénario de l’épidémie.

Source FRANCE INFO.

Santé : les psychologues manifestent car ils ont « le sentiment de ne pas être respectés »…

Ces professionnels tirent la sonnette d’alarme : ils estiment que leur indépendance est menacée par la création d’un ordre des psychologues.

Des représentants de leurs syndicats doivent être reçus, jeudi, au ministère de la Santé.

Dans le cabinet d'une psychologue. (EMMA BUONCRISTIANI / MAXPPP)

 

Le ton n’est pas aussi feutré que celui utilisé généralement dans leurs cabinets. Les psychologues demandent au gouvernement d’arrêter « de se moquer d’eux » dans leur appel du 10 juin, où ils annoncent une mobilisation générale ce jeudi. Ils dénoncent une série de mesures gouvernementales qui « disqualifie les psychologues » et les « menace dans leurs pratiques » en « limitant leur indépendance technique et en conditionnant leur exercice clinique ».

Partout en France, psychologues, psychologues de l’Education nationale, étudiants en psychologie et enseignants-chercheurs en psychologie sont invités à manifester en début d’après-midi devant les agences régionales de santé (ARS) ou les préfectures. A Paris, ils seront devant le ministère de la Santé à 13h30, pancartes à la main.

Haro sur le chèque psy

« C’est la première fois qu’une telle mobilisation massive a lieu », s’étonne Patrick-Ange Raoult, secrétaire général du Syndicat national des psychologues (SNP) et psychologue-clinicien, contacté par franceinfo. Son syndicat, avec l’Ufmict-CGT, l’association Siueerpp, qui regroupe les enseignants-chercheurs en psychologie, et la Fédération française des psychologues et de psychologie (FFPP), est à l’origine de ce coup de colère. L’ensemble des lieux de manifestations est recensé sur le site du SNP.

« Le mouvement a flambé partout en France avec 40 villes concernées y compris dans les DOM-TOM et nous sommes déterminés à tenir. »

Patrick-Ange Raoult, secrétaire général du SNP

à franceinfo

A l’origine de cette mobilisation « historique », il y a un « ras-le-bol », souligne le secrétaire général. « Le chèque psy a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, retrace-t-il. Nous refusons cette prescription médicale sous-valorisée et dont la durée des séances est irréaliste. » Ce dispositif a été mis en place auprès des étudiants afin qu’ils bénéficient d’un accompagnement sur six séances maximum, d’un montant de 30 euros chacune. Un forfait psy de 10 séances est également prévu pour les enfants et les adolescents et devait être opérationnel à la fin du mois de mai.

Une demande de reconnaissance

Derrière ce refus du chèque psy, « il y a quelque chose de plus vital », analyse le psychologue-clinicien, « c’est notre demande de reconnaissance »« Nous avons le sentiment de ne pas être respectés », soulève-t-il. Ce qui coince, pour les professionnels, c’est qu’avant de consulter un psychologue, les étudiants doivent préalablement passer par un médecin. « Vouloir mettre en place une prescription médicale à l’origine d’une séance chez le psychologue est non seulement une lourdeur administrative, mais c’est également nous considérer comme incapable de définir ce qui est nécessaire pour le patient« , relève le psychologue-clinicien.

Dans le viseur de la profession il y a également l’arrêté du 10 mars 2021 relatif à leur expertise. Il réduit les compétences des psychologues qui interviennent auprès des enfants présentant certains troubles du développement, selon Patrick-Ange Raoult. « Cela va à l’encontre de l’autonomie technique des psychologues et cela va à l’encontre du pluralisme des méthodes que nous utilisons et qui sont nécessaires face à la diversité des cas que nous suivons », assure-t-il.

« Nous refusons la création d’un ordre des psychologues »

La crise sanitaire a mis en exergue le travail des psychologues, qui sont fortement sollicités depuis mars 2020. « Et le gouvernement veut mieux nous encadrer », souligne Nathalie Eudes, psychologue et déléguée nationale des psychologues du SE-Unsa, contactée par franceinfo. « Nous ne dépendons de personne, notamment dans l’Education nationale où nous ne siégeons dans aucune instance dans les rectorats, ni au ministère », précise cette psychologue scolaire.

Si la profession demande à être davantage impliquée dans les décisions qui la concernent, elle ne veut pas être encadrée à n’importe quelle condition. « Nous sommes une profession réglementée depuis 1985, soumise à un code déontologique reconnue par la profession et par les magistrats, rappelle Patrick-Ange Raoult, et nous voulons rester ‘cadrés’ par ce code. » Car il leur offre une liberté dans l’utilisation de leurs outils et des méthodes et dans leur capacité à diriger leurs patients vers un psychiatre ou une autre instance sanitaire si besoin.

« Il y a une volonté de la part du ministère de la Santé de vouloir exercer un contrôle médical sur la psychologie. »

Patrick-Ange Raoult, secrétaire général du SNP

à franceinfo

Or, selon eux, cette liberté serait atteinte si un ordre des psychologues venait à être créé, comme le prévoit un projet de loi déposé le 7 avril 2021. « Nous serions sous la tutelle des médecins qui pourraient nous enjoindre à utiliser tels outils ou telles méthodes et nous refusons cette injonction de pratiques », anticipe la psychologue scolaire.

Cet ordre n’est pas le bienvenu d’autant que le Cerédépsy, qui regroupe 21 organisations de psychologues, travaille actuellement à la « réécriture du code de déontologie » et « réfléchit à trouver la meilleure instance pour nous représenter, à défaut d’un ordre », précise-t-elle.

La question des remboursement des consultations par la Sécu

Le retrait du projet de loi concernant la création d’un ordre des psychologues et l’arrêt de dispositifs tels que les chèques psy font partie des principales revendications des psychologues en grève aujourd’hui. Ils demandent aussi la garantie, pour les patients, d’un libre accès aux psychologues sans passer par un médecin et le remboursement par la Sécurité sociale de leurs consultations.

« Nous exigeons le respect de la loi de 1985, le respect de l’autonomie des psychologues et de la pluralité de leurs méthodes et pratiques. »

Nathalie Eudes, déléguée nationale des psychologues du SE-Unsa,

à franceinfo

Ecartés du Ségur de la santé et du Grenelle de l’éducation (pour les psychologues de l’Education nationale), ils réclament aussi la création de postes et une revalorisation des salaires à la hauteur des études menées, qui équivalent selon eux à un « bac +6 ». « Nous demandons une rémunération calquée sur celle des agrégés dans l’Education nationale et la possibilité d’évoluer d’un poste de psychologue en primaire vers un poste en secondaire ou le contraire », précise la psychologue scolaire Nathalie Eudes.

Les représentants du SNP, de l’Ufmict-CGT, du Siueerpp et de la FFPP ont demandé à rencontrer un responsable au ministère de la Santé ce jeudi. « Normalement, nous devrions être reçus dans l’après-midi même », précise Patrick-Ange Raoult, secrétaire général du SNP « mais nous ne nous faisons pas d’illusion sur ce rendez-vous », a-t-il conclu.

Source FRANCE INFO.

 

Covid-19 : Santé publique France demande de ne plus utiliser les masques FFP2 « Biomass Graphène »…

« L’inhalation de particules de graphène pourrait causer une toxicité pulmonaire précoce », soulignait, début avril, le ministère de la Santé canadien, qui n’avait pas encore évalué les risques chez les humains.

Un masque FFP2 par terre, à Munich, en Allemagne, le 5 juin 2021. (FRANK HOERMANN / SVEN SIMON / AFP)

 

Ils pourraient entraîner des difficultés respiratoires. Deux mois après le Canada, la France déconseille l’utilisation de certains masques FFP2 pour se protéger de la transmission du Covid-19, en raison d’un risque potentiel pour la santé. Dans une note d’information publiée le 25 mai, et mise à jour lundi 31 mai, l’agence Santé publique France demande « de ne plus utiliser » les masques FFP2 labellisés « Biomass Graphène ». En cause : un « éventuel risque lié à la présence de graphène dans ces masques », un matériau très utilisé dans l’électronique pour sa résistance et sa conductivité.

Les masques rappelés sont des FFP2 faisant partie du stock d’Etat, fourni par le fabricant chinois Shandong Shengquan New Materials (modèle SNN 200647), souligne Mediapart (article réservé aux abonnés), qui a repéré la note. Dans une lettre de l’Agence régionale de santé (ARS) à destination des directions hospitalières, que le site a consultée, il est précisé qu’« à ce stade, il a été identifié 60,5 millions de masques FFP2 dotés d’un marquage CE pouvant potentiellement contenir du graphène, dont 16,9 millions ont d’ores et déjà été distribués en 2020 », soit « 28% des stocks reçus » par l’Etat et distribués aux établissements de santé et médico-sociaux.

Pas de mention de « l’activité biocide »

Contacté par Mediapart, SPF assure que la commande de l’Etat remonte à avril 2020, « au moment des acquisitions massives dans le contexte de pénurie de masques ». Selon l’agence sanitaire, le fabricant chinois n’avait mentionné nulle part « l’activité biocide » de ses produits, qui aurait justifié leur exclusion, même si la présence de « Biomass Graphène » apparaît bien.

Début avril, le ministère de la santé canadien avait pourtant déjà « conseill[é] aux Canadiens de ne pas porter de masques contenant du graphène, car ils pourraient inhaler des particules de graphène, ce qui peut présenter des risques pour la santé », ordonnant le retrait du marché de certains modèles. L’« analyse préliminaire des études disponibles (…) a révélé que l’inhalation de particules de graphène pourrait causer une toxicité pulmonaire précoce chez les animaux. Cependant, on ne connaît pas encore le potentiel d’inhalation de ces particules par les masques chez les humains ni les risques pour la santé qui en découlent », justifiait l’agence canadienne. En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) doit désormais évaluer la toxicité des masques concernés.

Source FRANCE INFO.

Coronavirus : L’OCDE alerte sur l’urgence d’investir dans la santé mentale…

EPIDEMIE « La pandémie de Covid-19 a entraîné une forte augmentation des problèmes de santé mentale, en particulier chez les jeunes, les chômeurs et les personnes en situation de précarité financière », note l’organisation.

Coronavirus : L'OCDE alerte sur l'urgence d'investir dans la santé mentale

 

« Les investissements et la qualité des soins » de santé mentale doivent être augmentés « d’urgence ». Dans un rapport publié mardi, l’OCDE souligne l’importance des coûts sociaux et économiques associés aux troubles psychiques et la forte augmentation des problèmes de santé mentale avec la crise du Covid.

« Les pays doivent fournir un soutien adéquat aux personnes touchées tout en augmentant d’urgence les investissements et la qualité des soins pour réduire les coûts sociaux et économiques élevés associés aux problèmes psychiques », note l’Organisation de coopération et de développement économiques dans un communiqué. « Les services psychiatriques ont longtemps été négligés et sous-financés, et les besoins de soins non satisfaits restent élevés dans les pays de l’OCDE », notent les auteurs.

Augmentation après la pandémie

Or les besoins sont de taille : on estimait avant la crise sanitaire qu’une personne sur deux avait déjà souffert de troubles psychiques au cours de sa vie, et qu’une sur cinq en était atteinte à tout moment. Et « la pandémie de Covid-19 a entraîné une forte augmentation des problèmes de santé mentale, en particulier chez les jeunes, les chômeurs et les personnes en situation de précarité financière », note l’organisation.

Selon le rapport, les coûts économiques associés aux troubles mentaux représentent plus de 4,2 % du PIB des pays de l’OCDE. Si certains découlent directement des traitements, plus d’un tiers d’entre eux sont liés à des taux d’emploi plus faibles et une perte de productivité.

Une espérance de vie inférieure à la moyenne

« Or ces coûts peuvent être évités, du moins en partie », assurent les auteurs. Notamment en améliorant la prévention, la prise en charge, en permettant un meilleur accès à l’éducation, à l’emploi… Car selon le rapport, 67 % des personnes souhaitant bénéficier de soins de santé mentale ont déclaré avoir eu des difficultés à les obtenir. « Onze pays de l’OCDE ne comptent qu’un psychologue ou moins pour 10.000 habitants », notent les auteurs du rapport.

Et souffrir d’un trouble psychique rime encore avec niveau d’éducation et d’emploi plus faible et difficulté à préserver une bonne santé physique. Les auteurs pointent également du doigt, une espérance de vie des personnes souffrant de graves problèmes de santé mentale bien inférieure à la moyenne de la population. Mandaté en 2017 par les ministres de la Santé de l’OCDE, l’organisation note dans son rapport que cette « évaluation globale reste entravée par la faible disponibilité des données ».

Source 20 MINUTES.

Qu’est-ce que la dyspraxie, le handicap invisible dont souffre Stéphane Plaza ?…

Difficile de faire plus maladroit que Stéphane Plaza.

L’agent immobilier le plus célèbre du PAF a fait de ses gaffes une véritable marque de fabrique dans ses émissions.

Mais derrière l’humour dont il fait preuve à chaque chute et objet cassé, se cache une maladie peu connue du grand public : la dyspraxie.

Qu'est-ce que la dyspraxie, le handicap invisible dont souffre Stéphane Plaza ?

 

Des chutes, des objets qui lui échappent, les bibelots plus ou moins précieux qui finissent en morceaux… Il n’y a pas un épisode de ses émissions où Stéphane Plaza ne déclenche pas une catastrophe. L’agent immobilier et animateur de M6 ne s’en cache pas : il est maladroit. La responsable de ses deux mains gauches est la dyspraxie, une maladie bien réelle et très peu connue qu’il a évoquée au micro d’Anne Roumanoff sur Europe 1.

Interrogé par l’humoriste pour faire la promotion de sa prochaine pièce de théâtre, mais aussi de son nouveau magazine Bienvenue chez vous, il lui a confié : « Je suis très maladroit, mais je le vis bien. C’est Pierre Richard quoi ! Je ne l’explique pas. C’est de pire en pire. J’ai l’impression qu’il y a trop de choses dans ma tête. » Le tout avant de finalement lui donner la vraie raison de sa maladresse : « Je suis dyspraxique en fait. Ça veut dire qu’on ne contrôle pas sa force et qu’on n’arrive pas à faire ses lacets. »

Animateur, comédien, agent immobilier… Stéphane Plaza multiplie les casquettes en dépit de cette pathologie qui peut l’handicaper au quotidien. Un trouble qu’il a déjà évoqué sur Instagram, affirmant qu’Albert Einstein, Tom Cruise, Daniel Radcliffe ou encore Jean Dujardin souffraient du même problème. « En gros, c’est une altération de la communication entre le cerveau et le corps, les deux fonctionnent très bien, mais pas ensemble ! Maladresse, dyslexie, difficulté à maîtriser sa force et à faire ses lacets (ceux-là sont chez moi) organisation, rangement, repérage dans le temps compliqués, et difficulté à faire sa toilette tout seul entre autres… Mais grande créativité ! »

La dyspraxie, une maladie peu connue

Aussi appelée trouble développemental de la coordination (T.D.C.), trouble d’acquisition de la coordination (T.A.C.) ou dyspraxie développementale (D.D.), la dyspraxie est un trouble neurologique chronique qui apparaît dès l’enfance et qui affecte la planification et la coordination des mouvements. Si elle ne s’associe pas à une paralysie ou à une parésie, elle demande néanmoins au sujet une énorme mobilisation de toute son attention pour réaliser certains gestes de manière volontaire, ce qui peut s’avérer très pesant au quotidien.

Il existe trois types de dyspraxie : la dyspraxie constructive (qui entraîne des difficultés à réaliser une construction), la dyspraxie constructive visuo-spatiale (qui cause des difficultés à se repérer dans l’espace), et la dyspraxie idéatoire (difficulté de réaliser un geste avec un outil ou un objet, que ce soit un crayon, une brosse à dents ou une fourchette par exemple). Les symptômes sont nombreux et vont au-delà des troubles moteurs, puisqu’ils peuvent s’associer à des troubles de la parole, de l’orthophonie, de la logique mathématique, mais aussi une très forte fatigue. Selon la Fédération Dyspraxique Mais Fantastique, ce handicap invisible touche 4 à 6% de la population. Mais bien souvent, elle est mal diagnostiquée, car confondue avec une simple maladresse ou des problèmes de motricité.

Source YAHOO.