Coronavirus : les gestes barrières de moins en moins respectés, d’après une enquête de Santé publique France…

Les Français respectent moins les gestes barrières qu’au début de l’épidémie, selon une enquête de Santé publique France publiée ce vendredi 30 juillet.

Les autorités sanitaires rappellent que la prévention passe par « des mesures combinées » et pas seulement par la vaccination.

De moins en moins de Français respectent les gestes barrières d'après une enquête [photo d'illustration].

 

Porter le masque en public, saluer sans serrer la main, éviter les embrassades, se laver régulièrement les mains… La proportion des Français qui respectent ces consignes s’érode régulièrement, même s’ils sont toujours majoritaires, selon l’enquête CoviPrev réalisée régulièrement depuis le début de la pandémie par Santé publique France et présentée ce vendredi 30 juillet.

Sur les 2.000 personnes interrogées entre le 15 et le 21 juillet, 68,1% déclarent « systématiquement porter le masque en public ». Ils étaient 70,3% lors de la précédente vague de l’enquête, entre le 21 et le 28 juin, et 81,6% mi-mai. L’obligation de port du masque en extérieur a été levée en France le 17 juin, mais plusieurs villes et départements l’ont rétablie ces derniers jours, face à l’envolée des contaminations.

De même, 62,5% disent « saluer sans serrer la main et éviter les embrassades ». Ils étaient 66,4% fin juin et 72,1% mi-mai. Cette mesure était respectée par plus de neuf Français sur dix pendant le premier confinement, au printemps 2020, et huit sur dix pendant le deuxième, à l’automne. Côté hygiène des mains, 60,1% assurent les laver régulièrement, contre 60,6% fin juin et 62,9% mi-mai. Cette proportion était d’environ 70% pendant le deuxième confinement. Le fait d’éviter les regroupements et réunions en face-à-face avec des proches, qui ne fait plus l’objet de recommandations officielles, est respecté par un tiers (32,3%) des personnes interrogées, contre 36,7% fin juin et 43,3% mi-mai.

Baisse du traçage

« Les populations adoptant moins systématiquement les mesures de prévention sont le plus souvent les hommes, les jeunes de 18 à 34 ans et les personnes ayant un faible niveau » de connaissance en santé, indique l’enquête.

L’activité des traçages des cas contacts faiblit aussi, avec une « baisse de la proportion de nouveaux cas préalablement identifiés comme personnes-contact », ce qui se traduit par « une moindre identification des chaînes de transmission », avertit l’agence de santé. Avec la réouverture des lieux publics, il y a davantage de « situations de contaminations où le cas (positif) n’a pas les coordonnées » des personnes qu’il a côtoyées, tandis qu’avec les vacances il est « plus difficile de joindre les cas », a expliqué Frédéric Moisan, épidémiologiste à Santé publique France, lors d’un point presse en ligne. Les plateformes d’appel ont aussi fait part d’une « lassitude » des personnes contactées, a-t-il ajouté.

La hausse de la vaccination ne suffit pas

Cette enquête, qui mesure aussi l’adhésion des Français à la vaccination, montre que 84% des répondants ont soit reçu au moins une dose de vaccin (73%), soit ont l’intention de le faire prochainement (11%), une proportion en hausse de 7 points par rapport à fin juin. Près des trois quarts (73%) des parents d’adolescents de 12 à 18 ans sont par ailleurs favorables à leur vaccination, soit 10 points de plus. En France, parmi la population éligible à la vaccination (à partir de 12 ans), 70,4% avaient reçu au moins une dose et 59% une vaccination complète à la date de mardi.

Face à la « dégradation importante » de la situation épidémiologique, il est « fondamental » que la vaccination « soit combinée avec les autres mesures de prévention », a insisté Laëtitia Huiart, directrice scientifique de Santé publique France.

Source FRANCE BLEU.

Tout comprendre à la pension d’invalidité…

ARGENT – Un accident ou une maladie a réduit votre capacité de travail ? La pension d’invalidité versée par la Sécurité sociale permet de compenser votre perte de revenus.

Et depuis le 15 juin 2021, la demande peut se faire en ligne.

Tout comprendre à la pension d’invalidité

 

La survenue d’un grave handicap a malheureusement des conséquences financières parfois dramatiques. Afin d’épauler les citoyens qui en sont victimes, l’État a mis en place différentes aides publiques, à l’image de la pension d’invalidité, qui vise à compenser une perte de revenus.

D’après les chiffres disponibles de la Drees, l’institut statistique du ministère des Solidarités et de la Santé, quelque 831.000 personnes en bénéficiaient dans le cadre d’un des régimes de base fin 2018, pour un âge moyen fixé à 51 ans.

Un soutien aux actifs

Cette indemnisation provisoire s’adresse aux salariés et aux indépendants dont la capacité de travail ou de gain a été réduite d’au moins 66 % à la suite d’un accident ou d’une maladie d’origine non professionnelle. En d’autres termes, la personne est concernée lorsqu’elle n’est plus en mesure d’obtenir un salaire supérieur au tiers de la rémunération normale des travailleurs de sa catégorie et de sa région.

Pour y prétendre, il ne faut pas avoir atteint l’âge légal de la retraite (62 ans) et être affilié à la Sécurité sociale depuis au moins un an au jour de la constatation médicale de votre invalidité ou de l’arrêt de travail en résultant. Mais surtout, il faut avoir déjà intégré la vie professionnelle, puisqu’un salarié doit avoir travaillé au moins 600 heures durant les 12 mois précédents ou avoir cotisé sur un salaire au moins égal à 2.030 fois le smic horaire. Les indépendants doivent quant à eux justifier d’un certain montant de cotisation sur leur revenu d’activité au cours des trois années civiles précédentes.

Un complément de revenus

La caisse primaire d’Assurance maladie classe les personnes éligibles en trois catégories, en fonction de la gravité de leur état et de leur capacité à exercer ou non un emploi spécifique ou une quelconque profession. C’est ce statut qui détermine l’importance de la pension d’invalidité, dont le montant atteint de 30 à 50 % de votre salaire annuel moyen (calculé sur vos dix meilleures années), dans la limite d’un plafond oscillant, selon les catégories, entre 1.028,40 euros en 2021 pour les bénéficiaires qui peuvent encore exercer une activité rémunérée et 2.840,42 euros pour ceux qui sont complètement invalides. En pratique, cette indemnisation tournait autour de 520 euros par mois pour les invalides du régime général en mesure d’exercer une activité rémunérée, contre 1.800 euros pour les plus dépendants en 2018, selon la Drees.

Dans tous les cas, sachez que cette allocation peut être modifiée, suspendue ou supprimée selon l’évolution de votre santé et qu’elle cessera nécessairement lorsque vous prendrez votre retraite.

La demande en ligne

Votre caisse d’Assurance maladie peut prendre directement l’initiative de vous attribuer une pension d’invalidité si elle estime que vous remplissez les conditions nécessaires. Vous pouvez sinon prendre vous-même les choses en main ou sur conseil de votre médecin traitant en remplissant le formulaire adéquat (formulaire S4150) et en l’adressant avec les justificatifs requis (dont un avis d’imposition et un certificat médical) à votre caisse.

Pour les plus connectés, un nouveau téléservice a également été mis en place par la Sécurité sociale depuis le 15 juin 2021. Il permet d’effectuer sa demande de pension d’invalidité entièrement en ligne depuis votre compte Ameli, à l’exception des salariés ayant plusieurs employeurs qui doivent continuer à utiliser la version papier.

Source 20 MINUTES.

Point de situation sur la surveillance des vaccins contre la COVID-19 – Période du 09/07/2021 au 15/07/2021…

Dans le cadre de la surveillance renforcée des vaccins utilisés contre la Covid-19, une enquête de pharmacovigilance est mise en place pour surveiller en temps réel le profil de sécurité des vaccins disponibles en France à partir des déclarations réalisées par les professionnels de santé, les personnes vaccinées ou leur entourage.

Les résultats de cette évaluation et de ce suivi ont été présentés et discutés collégialement lors du comité de suivi de l’ANSM avec le réseau français des CRPV du 22 juillet 2021, afin d’identifier des signaux potentiels et d’envisager les mesures à prendre.

Point de situation sur la surveillance des vaccins contre la COVID-19 - Période du 09/07/2021 au 15/07/2021...

 

L’analyse des effets indésirables rapportés avec le vaccin Comirnaty (Pfizer/BioNTech) couvre les données validées du 9 juillet au 15 juillet 2021.

Depuis le début de la vaccination, 34 790 cas d’effets indésirables ont été analysés par les CRPV rapporteurs (Bordeaux et Marseille). Au total, plus de 49 231 000 injections ont été réalisées au 15 juillet 2021. La majorité des effets indésirables sont attendus et non graves.

Il n’y a pas eu de signal identifié sur la période avec le vaccin Comirnaty.

RISQUES MEDICAMENTEUX Vaccins Publié le 23/07/2021

Vaccins à ARNm contre la COVID-19 Cominarty et Spikevax : risque de myocardite et de péricardite

Information destinée aux médecins généralistes, médecins réanimateurs, cardiologues, spécialistes en médecine interne, médecine d’urgence, centres de vaccination contre la COVID, pédiatre, médecin du travail, infirmier(ère), sages-femmes impliqués dans la campagne de vaccination, pharmaciens d’officine et hospitaliers

L’analyse des effets indésirables rapportés avec le vaccin Spikevax (Moderna) couvre les données validées du 9 juillet au 15 juillet 2021.

Depuis le début de la vaccination avec le vaccin Spikevax (Moderna), 6 680 cas d’effets indésirables ont été analysés par les CRPV rapporteurs (Lille et Besançon). Au total, plus de 5 949 000 injections ont été réalisées au 15 juillet 2021. Un grand nombre de cas concerne des réactions retardées locales non graves.

Il n’y a pas eu de signal identifié sur la période avec le vaccin Spikevax.

L’analyse des effets indésirables rapportés avec le vaccin Vaxzevria (AstraZeneca) couvre les données validées du 9 juillet au 15 juillet 2021.

Depuis le début de la vaccination avec le vaccin Vaxzevria, 22 557 cas d’effets indésirables ont été analysés par les CRPV rapporteurs (Amiens et Rouen). La grande majorité de ces cas concerne des syndromes pseudo-grippaux, souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures, céphalées). Au total, plus de 7 411 000 injections ont été réalisées au 15 juillet 2021. Depuis le 19 mars 2021, l’utilisation du vaccin Vaxzevria est réservée aux personnes de 55 ans et plus.

Dans le cadre de la surveillance spécifique des cas de myocardites et péricardites avec les vaccins, le comité considère, après analyse des données, qu’il s’agit d’un signal potentiel pour le vaccin Vaxzevria. Depuis le début de la vaccination, 10 cas de myocardite et 38 cas de péricardites ont été signalés après une vaccination avec Vaxzevria. Ces évènements seront partagés au niveau européen. Ils ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque du vaccin. Nous rappelons que le signal de myocardites/péricadite a déjà été confirmé pour les vaccins à ARNm (Comirnaty et Spikevax).

Conduite à tenir pour les personnes vaccinées
L’ANSM recommande à toute personne présentant des symptômes tels qu’un essoufflement (dyspnée), des douleurs dans la poitrine, des palpitations (battements cardiaques forts,) ou un rythme cardiaque irrégulier de consulter rapidement un médecin.

Par ailleurs, l’analyse des cas de surdité et baisse d’audition, survenus rapidement après la vaccination (30 cas depuis le début du suivi), conduit le comité à considérer qu’il s’agit également d’un signal potentiel pour le vaccin Vaxzevria. L’évolution connue à ce jour a été favorable dans la moitié des cas.

Le 14e rapport détaillé des effets indésirables rapportés avec le vaccin Vaxzevria couvre les données validées du 4 juin au 8 juillet 2021.

L’analyse des effets indésirables rapportés avec le vaccin Janssen couvre les données validées 9 juillet au 15 juillet 2021.

Depuis le début de la vaccination, un total de 269 cas ont été analysés par les CRPV rapporteurs (Lyon et Grenoble). La majorité des effets indésirables sont non graves, attendus et d’évolution favorable, en particulier des effets de réactogénicité (par exemple des malaises). Au total, plus de 665 000 injections ont été réalisées au 15 juillet 2021. La vaccination avec le vaccin Janssen a débuté en France le 24 avril 2021 chez les personnes âgées de plus de 55 ans.

Il n’y a pas eu de signal identifié sur la période avec le vaccin Janssen.

Après une analyse des cas de syndrome de Guillain-Barré déclarés en Europe, l’EMA considère qu’il existe un lien possible avec le vaccin Janssen. En France, 4 cas ont été déclarés depuis le début du suivi, dont 3 d’évolution favorable. Cet effet indésirable très rare sera ajouté à la notice du vaccin Janssen.

Le 3e rapport détaillé des effets indésirables rapportés avec le vaccin Janssen couvre les données validées du 4 juin au 8 juillet 2021.

RISQUES MEDICAMENTEUX Vaccins Publié le 23/07/2021

COVID-19 Vaccine Janssen : Contre-indication chez les personnes ayant des antécédents de syndrome de fuite capillaire et mise à jour concernant le syndrome de thromboses associées à une thrombocytopénie.

Source ANSM.

Linky : un compteur explose dans les Côtes-d’Armor…!

Voilà qui ne devrait pas arranger la réputation du fameux compteur Linky.

Dans les Côtes-d’Armor, un boîtier a explosé en pleine soirée.

Linky : un compteur explose dans les Côtes-d’Armor

 

Ce nouvel épisode autour du compteur Linky risque bien de donner du grain à moudre à ses nombreux détracteurs. Jugé notamment trop intrusif, le boîtier d’Enedis ne cesse d’éveiller la méfiance de beaucoup de particuliers.

Mercredi 21 juillet 2021, le village de Pleumeur-Bodou, situé dans les Côtes-d’Armor, a été le théâtre d’un curieux événement. Comme le rapporte Ouest France, deux habitants de la commune racontent avoir soudainement entendus une forte détonation dans le courant de la soirée.

« C’était tellement fort que j’ai cru que la voiture de mon voisin d’en face avait explosé », se souvient Etienne Hurtel, témoin de la scène, interrogé par le quotidien régional. Le bruit vient en fait du compteur Linky d’une maison voisine qui vient de se désintégrer. Selon le témoignage d’un autre habitant des environs, « une épaisse fumée toxique » s’échappe alors du lieu de l’incendie.

Explosion d’un compteur : un incident sans gravité mais qui inquiète

Heureusement, personne n’est blessé et les pompiers, rapidement arrivés sur place, éteignent le feu en quelques instants. Cet incident inquiète cependant Etienne Hurtel qui vient de faire installer le boîtier chez lui. « S’il avait été placé dans la maison ou que quelqu’un passait dans la rue, il y aurait eu un blessé », se désole-t-il auprès de nos confrères.

L’homme confie d’ailleurs avoir immédiatement contacté son fournisseur d’énergie afin que son compteur soit déplacé à l’extérieur ». Après l’incident, Enedis a tenté de se montrer rassurant. « Le compteur Linky ne prend pas feu : toutes les expertises menées lors d’incendie d’origine électrique ont mis hors de cause le compteur », assure ainsi l’entreprise tricolore auprès de Ouest France.

Source PLANET.

 

Covid-19. Le licenciement des salariés sans passe sanitaire écarté du projet de loi…

Le gouvernement envisageait le licenciement pour les salariés démunis de passe ou les soignants refusant la vaccination.

Il a fait marche arrière.

Covid-19. Le licenciement des salariés sans passe sanitaire écarté du projet de loi

 

Les salariés des bars et restaurants qui ne disposeront pas de passe sanitaire après le 30 août ou les soignants qui ne seront pas vaccinés après le 15 octobre ne seront pas licenciés. La mesure était envisagée par le gouvernement. Elle avait été votée par l’Assemblée nationale. Mais le Sénat s’est prononcé contre, samedi 24 juillet.

Ce dimanche 25 juillet, les parlementaires réunis en commission mixte paritaire se sont rangés à l’avis des sénateurs. Le licenciement ne figure plus dans le projet de loi. Il est remplacé par une suspension du salaire.

Rappelons que le passe est obligatoire pour les salariés des lieux de culture et de loisirs, foires, salons, fêtes foraines, bibliothèques depuis mercredi. Il sera également exigé dans les cafés et restaurants à partir du mois d’août. Pour obtenir le passe, il faut avoir été vacciné, ou testé négatif.

Le choix de l’apaisement

C’est une victoire pour les organisations syndicales qui ​dénonçaient une atteinte à la liberté de travailler. « La cible à combattre doit être le virus, pas les salariés », affirmait la CGT. Le syndicat avait demandé aux parlementaires « de mesurer les conséquences sociales que cette loi ferait peser, quasi exclusivement sur les salariés ».

De son côté, la CFE-CGC estimait « transgressif, dangereux et inquiétant de voir apparaître pour la première fois un motif de licenciement à la charge du salarié pour une raison relevant de sa vie privée ». La CFE-CGC exhortait le gouvernement à « revenir à la raison ».

Solidaires dénonçait « des menaces fortes pour les salariés (perte de salaire, mise à pied, licenciement), qui mettent aussi en danger le secret médical ». Pour le syndicat, « les premiers de corvée auraient été les premiers sanctionnés ». En assouplissant la mesure, le gouvernement a choisi l’apaisement.

Source OUEST FRANCE.

Passe sanitaire : Le Sénat rétablit l’état d’urgence jusqu’au 31 octobre…

Les sénateurs ont suivi Philippe Bas et la commission des Lois en rétablissant le régime d’état d’urgence sanitaire jusqu’au 31 octobre, afin de permettre l’application du pass sanitaire.

Passe sanitaire : Le Sénat rétablit l’état d’urgence jusqu’au 31 octobre... Hémicycle - Sénat

 

C’est un sujet sur lequel le gouvernement et le Sénat ont du mal à s’entendre depuis le début de la crise sanitaire. Mais d’habitude, les sénateurs et sénatrices tentent de restreindre les tentatives du gouvernement de prolonger l’état d’urgence sanitaire. Lors de l’examen du projet de loi de gestion de la crise sanitaire, les positions se sont pourtant inversées.

« Sortons de cette euphémisation permanente »

C’est par « souci de vérité » que Philippe Bas, le rapporteur de la commission des Lois, défend l’application du régime d’état d’urgence sanitaire, et plus seulement du régime « de sortie de l’état d’urgence sanitaire » actuellement en vigueur en France métropolitaine. La majorité sénatoriale demande en fait au gouvernement d’être cohérent : s’il veut restreindre les libertés aussi fortement avec le passe sanitaire, il doit déclarer l’état d’urgence sanitaire. « Sortons de cette espèce d’euphémisation permanente, nous n’en sommes plus là. Nous sommes en train de prendre des mesures très graves. Il faut que chacun assume ses responsabilités et que vous assumiez d’abord les vôtres » a déclaré le sénateur LR de la Manche au gouvernement.

En effet, dans le texte initial, le gouvernement n’entendait pas recourir au régime d’état d’urgence sanitaire et Cédric O, secrétaire d’Etat à la Transition numérique, a lui estimé que ce n’était pas « l’esprit de ce régime juridique » : « Ce ne serait pas adapté à la situation sanitaire. Le gouvernement souhaite recourir à l’état d’urgence sanitaire uniquement dans les territoires soumis à une criticité particulière, dans l’esprit de ce régime juridique. Ce serait contradictoire à l’objectif du texte. » Le gouvernement estime donc que le régime juridique de « sortie de l’état d’urgence sanitaire », en vigueur depuis maintenant plus d’un an, est suffisant pour appliquer les dispositions du passe sanitaire.

« Nous souhaitons une intervention plus régulière du Parlement »

Marie-Pierre de la Gontrie, sénatrice PS, rappelle la seule différence de taille entre deux régimes qui permettent par ailleurs au gouvernement de « conserver des prérogatives très vastes » : « Nous avons pu critiquer à l’époque l’habileté du gouvernement qui nous faisait croire que l’on sortait de l’état d’urgence alors que les prérogatives qui lui étaient conservées étaient très vastes. Pour autant ce régime de ‘sortie de l’état d’urgence sanitaire’ ne permet pas un confinement généralisé et cela nous semblait important. »

Ainsi la sénatrice socialiste de Paris, s’oppose à « l’habileté juridique du président Bas » pour éviter que ces dispositions concernant le passe sanitaire ne puissent permettre au gouvernement de reconfiner le pays sans passer devant le Parlement. En effet, c’est le contrôle de ce régime d’état d’urgence par le Parlement et le manque de considération pour le rôle de la haute assemblée qui semble inquiéter Marie-Pierre de la Gontrie : « Nous souhaitons une intervention plus régulière du Parlement et ramener la date [de fin de l’état d’urgence sanitaire] au 15 octobre. Cela amènera le gouvernement à se saisir à nouveau de ce sujet. Les ministres viennent souvent parce qu’ils n’ont pas le choix, mais le contenu de ce que nous proposons est rarement pris en compte. »

Là-dessus l’ensemble des sénateurs et des sénatrices semblent tomber d’accord, mais la majorité sénatoriale a tout de même refusé de repousser la date. « Il faut laisser à l’état d’urgence sanitaire la possibilité de produire ses effets » a expliqué Philippe Bas.

Source PUBLIC SENAT.

Le Parlement adopte définitivement le projet de loi étendant le passe sanitaire…

Les députés ont mis fin au marathon parlementaire entamé mardi par un large vote, avec 156 voix pour, 60 contre, et 14 abstentions.

Le Parlement adopte définitivement le projet de loi étendant le passe sanitaire...

 

Paris, Tokyo, Tahiti et partout la même angoisse : la nouvelle flambée de l’épidémie. Jusqu’à l’obsession. Avant de descendre sur le tarmac pour une cérémonie officielle un peu allégée à cause, justement, des mesures sanitaires, Emmanuel Macron, qui s’est vu remettre un collier de fleurs blanches, avait fait un test PCR et un test antigénique.

À peine arrivé, il a fustigé «l’irresponsabilité et l’égoïsme des non-vaccinés» et exhorté les Polynésiens, comme l’ensemble des Français, «à se faire vacciner ». Il a aussi immédiatement lancé une charge contre antivax et anti-passe sanitaire. «Je veux lancer un message très fort pour appeler chacune et chacun à se faire vacciner, parce qu’on le voit sous toutes les latitudes: quand on est vacciné, on est protégé et on ne diffuse quasiment plus, en tout cas beaucoup moins, le virus», a encore insisté le président devant les soignants du centre hospitalier de la Polynésie française. Et s’est félicité que la France se prépare à passer dans la soirée «le cap des 40 millions de primo-vaccinés». Bien sûr, il est aussi revenu, sur la nouvelle journée de mobilisation des opposants au passe sanitaire et à la vaccination qui a rassemblé, samedi, plus de 160.000 personnes. «Chacune et chacun est libre de s’exprimer dans le calme, dans le respect de l’autre», a-t-il souligné. Mais «la liberté où je ne dois rien à personne n’existe pas» et celle-ci «repose sur un sens du devoir réciproque».

Bras de fer

Enfin, Emmanuel Macron a demandé que le débat parlementaire «se fasse dans l’apaisement et l’efficacité». Las, à 16.000 kilomètres de là, ce n’était pas vraiment le cas. Dans un Sénat certes studieux, les échanges se faisaient dans la douleur au sein de la commission mixte paritaire composée de 7 sénateurs et de 7 députés. Âprement discutés, les points de crispation ont été plus nombreux que prévu et la fumée blanche s’est fait attendre plus de trois longues heures autour de quatre questions. Le passe sanitaire en terrasses d’abord. Les sages de la Chambre haute n’en voulaient pas. Ils ont perdu. La mesure est maintenue. Second blocage : l’échéance de l’État d’urgence sanitaire voulu au 31 octobre par le Sénat et au 31 décembre pour la majorité. Résultat du duel : ce sera le 15 novembre. Même pas de deux sur le passe sanitaire des mineurs (de 12 à 17 ans) qui interviendra au 30 septembre.

En revanche, obligation vaccinale aussi pour les soignants. Quant aux établissements recevant du public qui n’appliqueraient pas les mesures, ils subiront des mises en demeure puis des fermetures administratives définitives. Un amendement gouvernemental de dernière minute a habilité de manière très encadrée les préfets à imposer le passe pour certains centres commerciaux, une mesure dont ne voulaient pas les sénateurs et qui avait disparu en commission mixte. Une chose est sûre en revanche, les employés des bars et restaurants non vaccinés ne pourront être licenciés. Enfin, les sanctions administratives seront privilégiées aux sanctions judiciaires. Dans la nuit, le texte a été définitivement adopté par l’Assemblée et par le Sénat. L’exécutif était soulagé ce dimanche mais une fois encore, le Sénat sort renforcé de ce bras de fer.

Dans la foulée, le gouvernement saisira ce lundi le Conseil constitutionnel, dernier juge de paix avant la promulgation de la loi d’ici 7 à 8 jours qui sera suivie de la mise en œuvre des mesures. Le scénario d’une commission paritaire conclusive était privilégié par l’exécutif, car un désaccord aurait fait dérailler un calendrier parlementaire très contraint. Depuis le début, tout fut plus compliqué que prévu. Comme ils furent longs ces treize jours, entre l’allocution du président, le lundi 12 juillet à 20 heures, pour annoncer de nouvelles mesures censées juguler la reprise de l’épidémie de Covid-19, et la décision de dimanche soir : une opposition revigorée et combative, une majorité déchirée et, surtout, deux samedis de manifestations qui, pour l’exécutif, ne sont pas sans rappeler les pires journées de rassemblement des « gilets jaunes ».

Manifestement, le président avait un peu vite misé sur un rapide consensus qui n’est pas venu. Selon un sondage Ifop pour le JDD, 35% des Français affirment «soutenir» ou éprouver de la sympathie pour le mouvement. Au contraire, 49% des Français s’y disent opposés, 16% y sont indifférents. Autant dire que le dossier est loin d’être clos.

Source LE FIGARO.

 

Coronavirus : L’extension du pass sanitaire dans une semaine, un calendrier intenable ?…

PASS PARTOUTPour aller au restaurant, au musée ou pour prendre le train, le pass sanitaire sera bientôt obligatoire.

Coronavirus : L’extension du pass sanitaire dans une semaine, un calendrier intenable ?

 

  • Lors de son allocution télévisée lundi soir, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a annoncé l’extension du pass sanitaire.
  • Une extension en deux étapes qui concernera l’accès aux cinémas, théâtres, restaurants, cafés ou encore les trains et les avions.
  • Mais l’entrée en vigueur si rapide de cette extension inquiète familles et commerçants, pris par des délais très courts.

Pour sortir et voyager, il faudra bientôt montrer patte blanche. Comme l’a annoncé le président Emmanuel Macron lundi soir lors de son allocution, le pass sanitaire va être étendu afin d’endiguer une quatrième vague épidémique du très contagieux variant Delta. Une extension prévue en deux étapes : dès le 21 juillet, le pass sanitaire sera requis pour fréquenter les « lieux de loisirs et de culture » comme les théâtres et les cinémas. Il sera également nécessaire « début août » pour accéder aux cafés, restaurants – y compris en terrasse –, centres commerciaux, y compris pour le personnel, mais aussi dans les avions, trains ou autocars de longs trajets, ou encore les établissements médicaux.

Une mesure dont la mise en application dès les prochains jours suscite l’inquiétude des familles qui s’apprêtent à partir en vacances et qui craignent de ne pas pouvoir accéder à nombre de lieux et d’activité. Mais qui est aussi redoutée par des commerçants et professionnels du monde de la culture qui comptent sur la saison estivale pour reprendre pleinement leur activité. 20 Minutes fait le point sur les questions posées par ce calendrier serré.

Quand les personnes qui prennent rendez-vous pour se faire vacciner auront-elles leur pass sanitaire valide ?

En annonçant l’extension du pass sanitaire dans des délais si brefs, le chef de l’Etat a resserré la pression sur les hésitants vaccinaux, prêts à profiter de la levée des restrictions sanitaires sans forcément sauter le pas de la vaccination. En liant la liberté d’accéder aux cafés, restaurants, cinémas et autres lieux de culture à la présentation d’un pass sanitaire, le chef de l’Etat voulait convaincre cette population de se faire vacciner, alors que le variant Delta représente désormais la majorité des nouvelles contaminations par le coronavirus. Un pari a priori réussi : depuis ses annonces lundi soir, environ « 1,7 million de Français » ont pris leur rendez-vous de vaccination, indique la plateforme Doctolib. Des chiffres qui explosent, après la baisse des prises de rendez-vous pour une première dose de vaccin observée ces dernières semaines.

Mais pour les personnes qui n’ont à ce jour reçu aucune dose de vaccin, il faudra patienter avant d’obtenir son pass sanitaire. Outre les délais d’attente qui vont s’allonger après le pic de prises de rendez-vous de ces dernières 24 heures, il faut compter au moins quatre à cinq semaines selon le vaccin reçu pour être considéré comme complètement vacciné : quinze jours après la deuxième dose de sérum Pfizer, Moderna ou AstraZeneca. Si elle est administrée « dans un délai minimum de 21 jours » après la première dose pour l’ARN messager, rappelle le ministère de la Santé, il faut compter un délai de 9 à 12 semaines entre deux doses du vaccin AstraZeneca, soit un pass sanitaire valable au plus tôt à la fin de l’été, voire au début de l’automne.

Comment les commerçants, restaurateurs et acteurs du secteur culturel, dont les établissements seront accessibles aux seules personnes munies d’un pass sanitaire, accueillent-elles cette extension ?

Du côté des commerçants, des patrons de restaurants, cinémas, théâtres et autres lieux touchés par l’extension du pass sanitaire, l’annonce a fait l’effet d’un coup de massue. Reçus ce mardi à Bercy par le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire, les professionnels de ces secteurs demandent le report de cette extension à début septembre, la jugeant « techniquement pas possible » à appliquer pour leurs salariés, jeunes et peu vaccinés. « Nos salariés sont jeunes, ils ont une moyenne d’âge de 30 ou 32 ans, on leur avait interdit l’accès à la vaccination jusqu’au 15 juin et là on leur demande d’être vaccinés le 1er août », a déclaré Hervé Becam, vice-président de la principale organisation de l’hôtellerie-restauration, l’Umih.

La première phase de cette extension inquiète également le secteur culturel. « La culture est visée dans des délais très courts, alors que les autres secteurs, y compris moins encadrés comme les bars et les restaurants seront concernés au mois d’août. On ne comprend pas pourquoi, comme à plusieurs reprises durant cette crise, la culture subit des mesures avant les autres », a regretté ce mardi Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la Fédération nationale des cinémas de France (FNCF), sur franceinfo, qui déplore un calendrier « trop précipité ».

Les adolescents de 12 à 17 ans sont-ils concernés – et pénalisés – durant les vacances estivales par l’extension du pass sanitaire ?

Eligibles à la vaccination seulement depuis le 15 juin, les 12/17 ans souhaitant se faire vacciner n’ont pas tous eu le temps de recevoir leurs deux doses de vaccin. Alors que nombre de parents se préparent à partir en vacances avec leurs enfants, l’entrée en vigueur du pass sanitaire élargi pourrait-elle priver les familles d’accès aux restaurants ou aux musées si leurs adolescents ne sont pas totalement vaccinés ? « Le pass sanitaire s’appliquera bien aux enfants dès l’âge de 12 ans, a répondu ce mardi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à l’issue du Conseil des ministres. Pour autant, nous sommes pragmatiques et comme toujours, nous ferons prévaloir le bon sens », a-t-il ajouté. Et puisque « le nombre d’adolescents ayant reçu un schéma vaccinal complet est aujourd’hui faible, il est hors de question de leur imposer à eux et à leur famille un été infernal en raison du pass sanitaire », a-t-il rassuré.

Les personnes non vaccinées pourront-elles toujours faire des tests de dépistage gratuits pour disposer d’un pass sanitaire ?

Délivré aux personnes ayant un schéma vaccinal complet, le pass sanitaire est également accordé aux personnes disposant d’un test PCR ou antigénique positif datant de plus de 11 jours et de moins de six mois, la récente contamination valant une dose de vaccin. Pour les autres, il est possible d’obtenir son pass sanitaire contre la présentation d’un test PCR ou antigénique négatif datant de moins de 48 heures.

Le gouvernement a toutefois annoncé la fin de la gratuité des tests PCR et antigéniques de confort, fréquemment passés en l’absence de symptômes avant de voyager ou d’assister à certains événements. Mais cette gratuité ne prendra fin qu’au mois d’octobre. Il sera donc toujours possible cet été de se faire dépister gratuitement pour obtenir son pass sanitaire.

Source 20 MINUTES.

États-Unis : L’entreprise française Carmat réalise la première implantation humaine de son cœur artificiel total…

AVANCEE – Sous réserve de la réussite des essais cliniques, le cœur Carmat pourrait sauver chaque année la vie de milliers de patients.

États-Unis : L’entreprise française Carmat réalise la première implantation humaine de son cœur artificiel total

 

Une grande étape dans la recherche sur les maladies cardiaques. Pour la première fois, un cœur artificiel total de l’entreprise française Carmat a été implanté dans un corps humain ce jeudi. L’implantation a été réalisée à Duke University Hospital à Durham en Caroline du Nord aux Etats-Unis dans le cadre d’une étude clinique, précise Carmat dans un communiqué.

Cette « première étude clinique américaine sera déterminante pour notre développement sur le plus grand marché mondial des dispositifs médicaux », souligne Stéphane Piat, directeur général de Carmat qui évoque dans le communiqué une « étape exceptionnelle tant pour les patients que pour notre société ».

« Première alternative à la transplantation cardiaque »

En effet, sous réserve de la réussite des essais cliniques, le cœur artificiel Carmat pourrait sauver chaque année la vie de milliers de patients. L’entreprise a pour ambition de devenir « la première alternative à la transplantation cardiaque ».

Avec son cœur composé de la bioprothèse implantable et du système portable d’alimentation externe auquel elle est reliée en permanence, Carmat espère « pallier le manque notoire de greffons dont sont victimes des dizaines de milliers de personnes souffrant d’insuffisance cardiaque terminale irréversible, première cause de mortalité dans le monde ».

Dix patients éligibles

Trois autres centres américains ont été formés et sélectionnent actuellement les patients pour l’étude. Dix patients éligibles à la transplantation devraient être recrutés dans cet essai, conformément au protocole d’étude approuvé par la FDA (Food and drug administration).

Carmat compte commencer à commercialiser son cœur artificiel total, sous la marque Aeson, courant 2021, en visant plus particulièrement la France et l’Allemagne. En Europe et aux États-Unis, 20 millions de patients souffrent d’insuffisance cardiaque.

Source20 MINUTES.

Un homme muet depuis quinze ans peut à nouveau s’exprimer grâce à un implant cérébral…

L’exploit consiste à décoder les mots que le patient s’imagine prononcer à haute voix.

 

Ce mercredi 14 juillet, une équipe de recherche californienne a annoncé avoir développé puis testé avec succès un implant cérébral expérimental qui permet de traduire des signaux cérébraux en mots sur un écran d’ordinateur, rapporte The Wall Street Journal.

L’exploit, décrit dans un article du New England Journal of Medicine, marque une étape dans la technologie qui pourrait un jour aider les individus à parler grâce à la pensée. Pour le moment, il est surtout une immense lueur d’espoir pour toutes les personnes qui perdent la parole chaque année, des suites d’un accident ou d’une maladie.

Pour tester cette neuroprothèse vocale, les scientifiques de l’Université de San Francisco ont fait appel à un homme d’une trentaine d’années ayant perdu la parole à la suite d’une paralysie causée par un accident vasculaire cérébral survenu quinze ans auparavant. Le patient, qui communiquait jusque-là grâce à un pointeur et un écran, a accepté de se faire greffer un réseau d’électrodes sur la surface externe du cerveau.

Une machine qui lit dans les pensées

Durant quatre-vingt-une semaines et au cours de cinquante sessions, les chercheurs ont enregistré l’activité cérébrale de ce patient pendant qu’il observait des mots affichés sur un écran et qu’il s’imaginait les prononcer à voix haute. Ils ont pu identifier avec précision le mot que l’homme prononçait 47% du temps. Puis, lorsqu’ils ont ajouté un algorithme de prédiction des mots –semblable à celui de suggestion automatique des programmes d’e-mail ou de traitement de texte–, la précision a atteint 76%.

«À notre connaissance, il s’agit de la première expérience réussie de décodage direct de mots complets à partir de l’activité cérébrale d’une personne incapable de parler», affirme Dr Eddie Chang, neurochirurgien à l’Université de San Francisco. L’étude a non seulement prouvé que la zone du cerveau responsable de la parole continue de fonctionner des années après la perte de la capacité de parler, mais elle a également démontré que les ordinateurs peuvent être capables de décoder des mots complets à partir de l’activité cérébrale, et pas seulement des lettres, souligne Amy Orsborn, professeure adjointe en bio-ingénierie de l’Université de Washington.

Toutefois, la Dr Orsborn rappelle qu’en raison du taux d’erreur assez élevé, du vocabulaire limité de l’appareil ainsi que du fait qu’il mette beaucoup de temps à reconnaître les mots imaginés, cette technologie n’en est encore qu’à ses balbutiements.

Ni le patient ni sa famille n’ont pour l’instant commenté cette expérience, l’Université de Californie ayant précisé que l’homme préférait rester anonyme. La neuroprothèse vocale qu’il a utilisée n’étant qu’un appareil expérimental, il poursuit évidemment l’étude avec les scientifiques, dont le but est de parvenir à décoder davantage de mots. «Il se sent très épanoui, a confié le Dr Moses, un scientifique de l’université. Il contribue à la recherche à sa manière et en retire beaucoup de joie.»

Source SLATE.