Les TROPHES SILVER ECO 2018….

J’ai besoin de VOUS ! Handicap Info a le plaisir de vous informer que notre partenaire, l’Association PÔLE Sap et son représentant Christophe AXEL, ont été NOMINES dans la catégorie AIDANTS pour La Dixième Edition des TROPHES SILVER ECO 2018.

Christophe s’investit depuis des années et a réussi à créer le premier SHOWROOM Aidants en France. 200 m2 à disposition des associations etc.

Le vote du public est IMPORTANT…!

Silver Eco - le Show SilverNight

Vous pouvez voter POUR TOUTE SON IMPLICATION. En cliquant sur « Sélectionner dans la liste ci-dessous » et en déroulant le menu, Merci de cliquer sur « SHOWROOM POLE SAP« .

Merci à toutes et à tous.

 

La Klaus compagnie : la liberté de danser malgré le handicap…

Depuis 25 ans, la Klaus Compagnie crée des spectacles de danse contemporaine dite « inclusive » : valides et « roulants » se partageant la scène.

Face au handicap, la démarche atypique du chorégraphe Pascal Croce donne à l’art de la danse toute sa force : vivre son corps et faire partager des émotions.

La Klaus compagnie : la liberté de danser malgré le handicap

Moment de répétition pour la Klaus compagnie. Pour leur dernier spectacle « Kaléïdoscope » ou les meilleurs moments des créations de la compagnie depuis le début de l’aventure. Le boléro, Roméo et Juliette, Le lac des cygnes, … revu et corrigés. Avec humour aussi.

Le commencement, c’était en 1991 mais la démarche « inclusive » est née tout naturellement d’une rencontre.
Alors que la mère d’une amie était confrontée au handicap, on a proposé à Pascal Croce de faire un atelier danse dans un foyer pour handicapés. « Comme j’ai un peu un grain, j’ai dit oui… »

De là, il trouve l’inspiration, les nouveaux gestes et pas, déroutants parfois pour les adeptes (mêmes les danseurs) de la danses normée, classique… On rit beaucoup dans la coulisse, mais la danse reste un univers rigoureux. Chacun mérite sa place et fait partie d’un ensemble qui, sur scène, doit être harmonieux.

Peu à peu, des « roulants », comme il les appelle, intègrent l’équipe mais aussi des valides qui, eux aussi, se réinventent autour du concept, cherchant à se dépasser mais aussi à rencontrer l’autre.
Pourtant, les handicaps sont parfois lourds. Mais la communication non-verbale semblent alors plus riche.

La Klaus Compagnie, unique en son genre, loin du courant abstrait, permet à tous les publics de se glisser dans des univers toujours proches de notre histoire, des réalités de notre société, tout simplement dans l’immense richesse de la vie.

Actuellement la compagnie possède à son répertoire 11 créations, trois spectacles jeune public, une pièce de théâtre dansée.
Et parallèlement, la Klaus Compagnie a développé tout un travail d’atelier de danse permanent ou ponctuel accessible aux personnes handicapées moteurs, psychiques, mentales et valides au sein de structures spécialisées, scolaires et associatives.

« Kaléïdoscope »

Pascal Croce et ses danseurs n’ont plus rien à prouver, mais encore à explorer. Ensemble, malgré les coups et les bosses avec les fauteuils, les essais encore et encore de nouvelles chorégraphies, ils en veulent toujours plus.

Pour leurs 25 ans, la compagnie et ses onze danseurs sont à nouveau réunis autour de leur chorégraphe, marchants «marchants » et « roulants ». Un temps fort pour ce spectacle Kaleïdoscope. L’occasion de se souvenir du chemin parcouru.

Le spectacle « Kaléïdoscope » reviendra sur Bordeaux à l’automne.

Une école et une salle de spectacle

Une démarche atypique saluée par plusieurs prix et qui devrait donner l’exemple pour que l’art puisse être enseigné, partagé avec le plus grand nombre.

La compagnie devrait porter un projet, en collaboration avec le conseil régional, d’une école de « danse inclusive » et salle de spectacle qui devraient voir le jour d’ici quelques années sur la région bordelaise.

Source FR3.

VIDEO. Argentan. Les élèves de Marcel Pagnol ont affronté le handicap…

Parcours en fauteuil roulant, questions autour du handicap, témoignage d’une victime d’un accident de la route…

L’association des paralysés de France a sensibilisé, jeudi 22 février 2018, plusieurs classes de l’école Marcel-Pagnol d’Argentan, au handicap.

Argentan. Les élèves de Marcel Pagnol ont affronté le handicap

« Je suis en fauteuil roulant après un accident de la route en deux-roues quand j’avais dix-huit ans, explique Mickaël Lhommet, qui fait partie du conseil départemental de l’association des paralysés de France (APF). J’ai eu trente-cinq fractures. » Silence dans le hall d’entrée de l’école Marcel-Pagnol. Impressionnés, les élèves ne quittent pas des yeux Mickaël Lhommet. Lui et Romain, également membre de l’APF, sont venus échanger, hier, avec plusieurs classes, du CE2 au CM2, autour du handicap.

À l’occasion des Jeux Olympiques, l’établissement, qui souhaite travailler sur le sport adapté, a contacté l’APF qui leur a proposé cet atelier de sensibilisation. « Certains élèves sont confrontés au handicap, ils ont des grands-parents en fauteuil roulant », précise Claire Hollebecque la directrice.

Les deux salariés de l’AFP ne sont pas venus seuls. Un parcours semé d’embûches a été installé dans le hall. Porte battante, pente un peu trop raide, pavés qui bloquent les roues, fauteuil qui s’embourbe dans le sable… Autant d’obstacles rencontrés quotidiennement par les personnes en situation de handicap. « Vous allez vite comprendre », lance, amusé, Mickaël Lhommet.

Tour à tour, les élèves s’y frottent, en fauteuil roulant. Et les difficultés apparaissent. Ça tire dans les bras, ça manque de se renverser, ça n’avance plus face à un seuil de porte trop haut. Tous ont besoin de l’aide d’un adulte pour venir à bout de ce parcours du combattant.

« Est-ce que les médecins peuvent vous réparer ? »

Un exercice révélateur alors que l’établissement ne répond pas aux critères d’accessibilité : « En début d’année, une enfant, après s’être blessée, devait venir à l’école en fauteuil, nous avons du la changer de classe car pour accéder à l’étage il n’y a que des marches », regrette la directrice. « Le pire c’est à Alençon, ils ont refait le centre-ville et mis des pavés, c’est impossible d’accès en fauteuil », témoigne Romain, de l’APF.

Pendant l’animation, les élèves ont pu poser toutes leurs questions à Mickaël Lhommet. Certaines plus naïves que d’autres : « Vous pouvez conduire ? Est-ce que les médecins peuvent vous réparer ? Votre situation va s’améliorer ? Est-ce qu’on vous manque de respect ? » Mickaël se prête au jeu. Parle de son handicap toujours avec le sourire. Un enfant l’interpelle : « Comment vous faites pour attraper des choses trop hautes ? » « Je demande à une autre personne, chez moi je ne vis pas seul », lui répond-il.

L’échange s’achève. Les élèves s’alignent en rang serré et regagnent leur classe. Une autre classe s’installe. Mickaël, lui, se repositionne au centre et se présente. Puis recommence : « Je suis en fauteuil après un accident de la route… »

Source OUEST FRANCE.

 

Être étudiant handicapé, un parcours semé d’embûches…

Quand on est étudiant et handicapé, il faut se battre pour se loger, se déplacer et étudier.

Être étudiant handicapé, un parcours semé d’embûches

Élodie est étudiante. Elle est atteinte de myopathie. Durant ses études, elle a cherché à se loger dons onze villes. Actuellement, elle termine son master à Science Po Paris après être venue à bout de démarches administratives éprouvantes. « Même si les lois et les règlements sont nationaux, il n’en est rien. En réalité, chaque académie fait ce qu’elle veut », assure Élodie.

Seul le RER B est accessible

Des difficultés auxquels s’ajoute le manque d’accessibilité des villes et des transports. « Normalement, je devrais mettre entre 20 et 30 minutes pour allers à Science Po. Mais en fait, je ne peux prendre que le bus. Le RER est assez peu adapté à Paris. Il y a le RER B qui est accessible. C’est assez contraignant. Il faut prévenir les agents RATP. C’est un peu pénible », explique-t-elle. Entre 2005 et 2015, le nombre d’étudiants handicapés a été multiplié par trois.

Découvrez la Vidéo

Source FRANCE TV.

Cannes: Des fauteuils roulants «sur-mesure et équilibrés» pour les Handisportifs…

HANDISPORT A Cannes, une entreprise adapte le matériel des Hornets du Cannet et des tennismen pour les JO…

Fauteuils Handisportifs Hornet - JEUX OLYMPIQUES

Fauteuils Handisportifs Hornet – JEUX OLYMPIQUES

  • La qualité des matériaux et la densité des mousses du coussin changent en fonction de la morphologie du joueur.
  • Un fauteuil d’un basketteur vit entre deux et trois ans, pour un prix variant entre 3.000 et 9.000 euros.

Ce week-end, les Hornets disputaient la Ligue des champions. Les handibasketteurs du Cannet sont repartis d’Albacete, en Espagne, avec une victoire contre les Italiens de Giulianova et une qualification pour la phase finale de l’Euroleague 2, fin avril.

Mais avant d’inscrire leurs paniers et de faire crisser les roues sur le parquet, les fauteuils des vice-champions de France ont dû être créés sur mesure, adaptés, perfectionnés. Et c’est Mouloud Ousmer et son entreprise cannoise Access matériel médical qui s’en chargent. Depuis 2009, ils sont le meilleur allié des handibasketteurs du Cannet, mais aussi des champions de tennis et de tennis de table fauteuil.

« Notre partenaire de jeu »

« On prend les mesures morphologiques du sportif et on adapte le fauteuil, la qualité des matériaux, la densité des mousses du coussin », énumère Mouloud Ousmer. Puis viennent les ajustements liés à chaque sport. « Pour un basketteur, on joue sur l’angle de l’assise, l’inclinaison des roues, la longueur du fauteuil et le centre de gravité, poursuit-il. Un fauteuil plus léger n’est pas forcément un fauteuil rapide. Il faut qu’il soit équilibré. »

Longtemps élaborées en titane, les armatures sont aujourd’hui en alliage d’aluminium, « comme ceux des avions pour être plus solides », pointe Mouloud Ousmer. Malgré ces matériaux, le fauteuil d’un basketteur vit entre deux et trois ans, pour un prix variant entre 3.000 et 9.000 euros. « La sécurité sociale ne rembourse que 600 euros. Alors, il faut prendre soin des pneus et des roulements, surtout après les déplacements où le personnel des avions traite les fauteuils comme des valises [et les dégrade], explique le capitaine des Hornets Stéphane Keller. C’est notre partenaire de jeu. On progresse dans notre sport grâce au fauteuil. »

Mouloud Ousmer ne s’occupe pas uniquement des basketteurs du Cannet. La semaine dernière encore, il était en déplacement à l’Insep pour peaufiner le matériel d’une joueuse de tennis. En 2016, il accompagnait aux JO l’équipe de France handisport. Et il sera encore du voyage en 2020 à Tokyo pour régler les petits détails mécaniques à l’origine (peut-être) des grandes victoires.

Source 20 Minutes.

Après 710 km en fauteuil roulant, il est reçu à Paris avec les honneurs…

Parti le 4 janvier de Lectoure dans le Gers, Edouard Detrez est arrivé mercredi à Paris où il a été reçu par une ministre et le Président de l’Assemblée Nationale.

Il promotionne ainsi son entreprise qui produit des fauteuils roulants.

Edouard Detrez a été reçu par François de Rugy

Edouard Detrez a été reçu par François de Rugy

Reçu honorablement
Après avoir roulé en fauteuil sur 710 km, Edouard Detrez est arrivé mercredi à Paris.
Il a été reçu par Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat aux Personnes Handicapées pour échanger sur « le Fauteuil Roulant Français », son entreprise gersoise, ses perspectives de développement et défendre les grands thèmes liés au handicap dans notre société.
L’après midi, à l’Assemblée nationale, il a assisté au questions au gouvernement pour ensuite discuter en toute simplicité avec différents députés En Marche.
Enfin, il a rencontré le Président de l’assemblée nationale,François de Rugy.

Fauteuil roulant français - Le jeune chef d'entreprise sur la route

Fauteuil roulant français – Le jeune chef d’entreprise sur la route

Pour rouler français
A 26 ans, ce gersois né à Périgueux a créé FRF, une petite entreprise de fauteuils roulants dans le Gers. C’est la seule entreprise française à produire un fauteuil mécanique français.
Le jeune homme, lui-même handicapé moteur de naissance, porte ce projet depuis trois ans, dans son atelier gersois de Lectoure.

« Le Fauteuil Roulant Français »
L’entreprise fabrique des fauteuils roulants pour handicapés et sportifs. Après avoir obtenu les certifications techniques et médicales, il en a déjà produit une soixantaine. Cela représente environ 15% du marché français.
L’achat d’un fauteuil roulant par un particulier (plus de 3000 €) est aidé par la sécurité sociale, les Maisons Départementales des Personnes Handicapées et les mutuelles. Ces subventions profitent pour l’instant majoritairement aux industriels américains, puis suédois et italiens leaders sur le marché.

Source FR3.

Toulouse: Un jeune qui voyage en fauteuil roulant attaque (encore) la SNCF pour discrimination…

SOCIETEDevenu « phobique du train » à force de voyager dans des « conditions indignes », Kévin, un jeune toulousain en fauteuil roulant, poursuit son combat. Il a assigné la SNCF en justice…

Toulouse: Un jeune qui voyage en fauteuil roulant attaque (encore) la SNCF pour discrimination

 

  • Kévin, un Toulousain de 26 ans en fauteuil roulant, estime « indignes », les conditions dans lesquelles il voyage en train.
  • Il attaque pour la deuxième fois la SNCF en justice devant le tribunal de grande instance de Toulouse.
  • La SNCF juge ses demandes « fantaisistes ».

Des portes de toilettes plus étroites que son fauteuil, des boutons d’assistance désactivés pour plus de tranquillité, des voyageurs qui l’enjambent parce qu’il est au milieu du passage… Kévin Fermine, un Toulousain handicapé de 26 ans, pourrait allonger sans fin la liste de ses galères en train.

Ce militant associatif engagé est arrivé à saturation il y a un an. « Touché dans [sa] dignité » et lassé de recevoir des réponses types à ses mails de récrimination, il a engagé une procédure pour discrimination contre la SNCF devant le tribunal administratif de Toulouse.

Nouvelle procédure

Cette première procédure n’a pas abouti pour des raisons de compétences de la juridiction. Mais Kévin n’a pas abandonné pour autant. « J’ai l’impression que mon combat a libéré une certaine parole, les affaires se multiplient », confie le jeune homme qui désormais attaque la SNCF devant le tribunal de grande instance.

La date de l’audience n’est pas encore fixée, mais Kévin et son avocat ont reçu « le mémoire en défense » de la SNCF. « Elle y indique que mes demandes sont fantaisistes et veut que je sois condamné à payer les frais de justice », annonce Kévin, assez vexé. En attendant la décision du tribunal, il continue à dénoncer « un laxisme dans la mise aux normes d’accessibilité ». A un point qu’il est presque dégoûté. « Je suis devenu un phobique du train, raconte-t-il. Je voyage beaucoup moins ou je m’arrange autrement ».

La SNCF ne souhaite pas commenter une affaire en cours mais elle indique que son schéma de mise en accessibilité est « totalement transparent ». Les nouvelles rames « Océane » qui circulent entre Toulouse​ et Paris disposent de toilettes aux normes. Mais à condition de voyager dans la première voiture et donc de se faire surclasser en 1re. Les nouvelles rames Régiolis à deux étages sont elles aussi équipées, mais, là encore, par sur toute leur longueur.

Source 20 Minutes.

Lille: En panne de batterie sur son fauteuil, un handicapé passe une nuit dehors…

Ce Lillois, handicapé moteur, a fait les frais d’un concours de circonstances peu banal…

En panne de batterie sur son fauteuil, un handicapé passe une nuit dehors

Un grand moment de solitude. Dans la nuit du 30 au 31 décembre, Loïs Crépy, un habitant de Lomme âgé de 35 ans, a vécu une bien triste mésaventure. Handicapé moteur, son fauteuil électrique est tombé en panne de batterie en pleine rue. Faute de bonne âme pour le ramener chez lui, il a passé une partie de la nuit dehors.

Samedi 30 décembre, Loïs s’est rendu au bistrot de Saint-So, à Lille, pour participer à une soirée. Les festivités se sont terminées à 3h du matin et Loïs, sur son fauteuil roulant électrique, a pris la route pour rejoindre la station de métro la plus proche. « L’ascenseur de la station était en panne, j’ai manqué le dernier métro à quelques minutes », assure le trentenaire.

La loi de Murphy

C’est à partir de là que les choses se sont corsées. « Comme je comptais rentrer en métro, je n’avais pas fait trop attention à la charge de mon fauteuil, c’est une négligence de ma part », reconnaît-il. Malgré ses batteries à moitié vides, Loïs a tenté de rentrer chez lui par ses propres moyens. Ce qui devait arriver arriva.

« Je suis tombé en panne rue d’Arras alors que je roulais sur le côté de la chaussée », poursuit-il. Loi de Murphy oblige, sa malchance en a remis une couche et ce fût au tour de son téléphone portable de manquer de jus. A ce moment, il est plus de 4h du matin. Loïs a trouvé quelques passants aimables qui lui ont permis de passer des coups de fil.

« J’ai appelé plusieurs fois les pompiers, la police et même le Samu pour me venir en aide mais ils se sont tous renvoyé la balle », se désole-t-il. Des policiers en patrouille ont tout de même poussé le fauteuil sur le trottoir mais n’ont pu reconduire Loïs chez lui, faute de place dans leur véhicule.

Une galère de neuf heures

Vers 8h du matin, d’autres passants ont réussi à pousser le lourd fauteuil dans un café qui venait d’ouvrir et Loïs a enfin pu appeler sa mère : « Elle est très anxieuse, je ne voulais pas l’inquiéter mais là, je ne pouvais plus faire autrement. » C’est en ambulance que le naufragé de la nuit a finalement été ramené chez lui, vers midi, soit neuf heures après la fin de sa soirée.

« Tous les services que j’ai contactés m’ont dit que ma situation n’était pas une urgence, s’insurge Loïs. Pourtant ce n’était tout de même pas la mer à boire de me reconduire chez moi ». Du coup, après cette nuit blanche, le Lommois a passé son réveillon du nouvel an à dormir.

Source 20 Minutes.

710 kilomètres “à bout de bras” pour sauver son entreprise et sensibiliser au handicap…

Un jeune chef d’entreprise du Gers va relier Lectoure à Paris en fauteuil roulant, soit 710 kilomètres. Edouard Detrez part ce jeudi 4 janvier 2018. Il veut défendre son entreprise qui construit des fauteuils roulants et sensibiliser aux problèmes du handicap.

Le Fauteuil Roulant Français - Edouard Detrez

Pour défendre le fauteuil roulant à la française qu’il a imaginé dans son entreprise de Lectoure dans le Gers et pour sensibiliser le Président de la République à la problématique du handicap, Edouard Detrez va rallier Lectoure à l’Elysée. 710 km à parcourir en fauteuil roulant.

Départ ce jeudi 4 janvier 2018, arrivée prévue le 24 janvier 2018 à Paris. Le Gersois de 26 ans va rouler en direction du palais de l’Élysée pour défendre son entreprise, « le Fauteuil Roulant Français », sa pérennité et interpeller le gouvernement sur l’importance du choix pour les personnes en situation de handicap de « rouler français » dans les années à venir. Son entreprise Le Fauteuil roulant français risque de disparaître faute d’argent. Edouard Detrez a un besoin urgent d’investisseurs.

Pour lui, c’est un défi physique et mental, 20 jours d’une « véritable traversée de l’espoir » pour rencontrer Emmanuel Macron et sensibiliser sur de grands thèmes : l’accessibilité, l’Allocation Adulte Handicapé, les jeux paralympiques de Paris 2024, pour que dit-il « les athlètes français décrochent l’or sur un matériel et une marque française ».

Dans cette aventure, Edouard sera aidé par son frère et ses parents.

Le Fauteuil Roulant Français - Edouard Detrez

Source FR3.

Noël approche – Offrez aux enfants handicapés une fête de Noël qui leur soit accessible…

Il suffirait de pas grand-chose pour modifier radicalement le Noël d’un enfant handicapé.

Noël - accessibilité enfants handicapés

Aucun doute, Noël approche.

L’excitation, la joie et l’allégresse qui débordent des rues commerçantes pour envahir nos foyers sont indéniablement contagieuses.

Cette gaieté est particulièrement magique pour les enfants qui, contrairement aux plus cyniques parmi nous, se réjouissent encore de la visite du père Noël et imaginent les elfes en train de mettre la dernière main aux cadeaux qui se retrouveront bientôt au pied de nos sapins.

Aujourd’hui, j’aimerais toutefois attirer votre attention sur la façon dont les enfants handicapés vivent Noël et sur le fait qu’ils risquent fort de passer à côté d’expériences qui, pour moi, constituent un rite de passage de l’enfance.

L’une de ces enfants s’appelle Emily, et c’est ma fille.

Emily a 11 ans. Elle souffre de spina bifida et se déplace en fauteuil roulant. Comme la plupart des filles de son âge, elle adore Noël. La magie du 25 décembre et les manifestations qui l’entourent sont évidemment spéciales pour notre famille, mais rien ne vaut l’excitation que nous lisons dans ses yeux.

Le plus triste, ce sont tous ces lieux et manifestations créés spécialement à l’occasion de Noël pour les enfants de son âge, auxquels elle ne peut accéder en fauteuil roulant.

Voilà bien longtemps que nous avons renoncé à rendre visite au père Noël dans sa grotte. Non seulement Saint Nicolas et ses elfes nous ont dit qu’il n’y avait pas d’accès handicapé, mais en plus nous avons appris qu’il n’existait aucun endroit où Emily pouvait se reposer en cas de besoin.

Quand elle était plus petite, nous avons découvert que de nombreux magasins de jouets, aux somptueuses décorations de Noël, étaient inaccessibles aux fauteuils roulants. La déception sur son visage a constitué pour notre famille une expérience aussi déchirante que prévisible.

Si les foires hivernales sont plus accueillantes en termes d’accessibilité, une fois à l’intérieur, il y a de grandes chances qu’aucun manège ne puisse recevoir d’enfants handicapés. Là encore, Emily passe à côté de la fête. Et nous restons impuissants face à la déception de notre fille.

Cette année, c’est la même chose.

L’an dernier, notre centre commercial local a accueilli une boule de neige géante dans laquelle les enfants pouvaient entrer et s’amuser. C’était compter sans un obstacle de taille: le fauteuil roulant d’Emily ne pouvait monter les marches menant à l’attraction elle-même.

Et ne parlons pas de l’affligeante étude récemment menée par Scope, organisation caritative pour les personnes invalides, selon laquelle 43% des enfants handicapés se voient dans l’incapacité d’accéder à une manifestation festive. Sachant qu’il existe 900 000 familles de personnes handicapées au Royaume-Uni, on a une idée du nombre d’enfants potentiellement exclus de l’allégresse ambiante.

C’est un crève-cœur de voir que son enfant se sent exclu et ne peut participer aux mêmes activités que les autres. Ce genre d’exclusion, qui aboutit déjà à l’isolement en temps normal, est nettement plus cruel à Noël.

L’enquête de Scope indique également que deux parents sur cinq (38%) déclarent que leur enfant handicapé a « rarement », voire « jamais », l’occasion de tisser des liens et de se mêler à des enfants valides. Je n’en suis malheureusement pas surpris.

J’écris cet article dans l’espoir d’attirer l’attention sur ce que vivent les enfants handicapés et leur famille, notamment au moment des fêtes de Noël. J’espère que les organisateurs d’événementiels, les propriétaires de magasins et tous ceux qui sont en première ligne en matière de réjouissances destinées aux enfants prendront le temps de lire ceci.

Pensez aux enfants qui n’ont pas la possibilité de s’amuser avec les autres.

Pensez à la façon dont vous pouvez les aider.

Il suffirait de pas grand-chose pour modifier radicalement le Noël d’un enfant handicapé.

Nous vous souhaitons à tous joyeux Noël et bonne année!

Source Huffington post.

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