Lorraine – L’association Envie recycle aussi les déambulateurs…

Envie 2E Lorraine inaugure aujourd’hui sa branche autonomie, qui remet dans le circuit du matériel médical rénové : fauteuils, lits, déambulateurs… La boutique Touloise ouvre lundi.

Scooter électrique

Après l’électroménager et les matelas, la branche lorraine de l’association Envie, spécialisée dans le recyclage, s’attaque à l’équipement médical. S’inspirant d’une démarche développée à Angers, et après trois années d’études avec notamment l’expertise du personnel médical, elle inaugure aujourd’hui sa boutique sur la zone Toul Europe, face à l’ancien site Kleber. Un magasin ouvert au public dès lundi.

À l’intérieur, dans un showroom de 1 500 m² suffisamment aéré pour permettre la déambulation des personnes à mobilité réduite, des fauteuils roulants, lits médicalisés, verticaliseurs et même un rayon « loisirs » sont présentés par îlots. Le credo de cette nouvelle entité, nommée « Envie autonomie », est de vendre ou louer du matériel d’occasion utile à la mobilité et à l’autonomie des personnes handicapées. Le tout en récupérant un équipement qui, normalement, termine son existence en déchetterie ou prend la poussière dans un grenier ou un Ehpad. L’entreprise d’insertion, qui s’est ancrée à Toul, lui donne une seconde vie.

Le matériel est récupéré chez les professionnels ou particuliers – à domicile contre des frais d’enlèvement ou gratuitement via un réseau de points d’apport volontaires –. Stockés, les équipements, majoritairement des fauteuils manuels et électriques, sont passés au crible. Si leur état est correct, ils sont rénovés. À savoir entièrement désossés, nettoyés, les pièces d’usure changées, certaines l’étant systématiquement tels les moteurs, pneus… « Trois ou quatre fauteuils peuvent refaire un modèle complet », détaille Pierre Guyot, directeur d’Envie Lorraine. Le modèle rénové est ensuite aseptisé puis rejoint le showroom ou le stock tampon. Il est garanti.

Si l’équipement est en mauvais état, il est démantelé, les éléments pouvant être réutilisés grossissent les rangs de l’atelier de pièces détachées. Le reste est recyclé comme tout déchet d’équipements électriques et électroniques (D3E).

Côté tarif, toutes les gammes de prix sont proposées. « Le but est d’être accessible », explique Pierre Guyot, qui parle « d’offre solidaire. On se place sur du matériel pas ou peu remboursé, ou à acquérir en plus. » Car pour l’heure, ni la Sécurité sociale ni les complémentaires ne prennent en charge le coût d’un matériel de seconde main. « On a instauré une discussion avec les députés, car réduire les coûts matériels pourrait augmenter les aides humaines ! »

Envie autonomie dispense aussi du conseil. Exemple, « si les droits de la personne n’ont pas été « consommés », on orientera plutôt vers un achat neuf, sinon l’équipement pourra se faire ici. » Pierre Guyot rappelant que le but n’est pas de faire concurrence au marché.

Autre expertise : celle d’un ergonome, qui se rend au domicile de la personne pour évaluer la pertinence d’un matériel pouvant être prêté, loué, vendu. Des essais grandeur nature peuvent aussi être réalisés en boutique, dans un espace aménagé en appartement.

Enfin, petits « plus », Envie autonomie assure l’entretien et le dépannage du matériel acquis, ou non, via sa filière. Elle s’alloue les services d’une entreprise du bâtiment pour proposer une mise en accessibilité du domicile d’une personne ayant perdu la mobilité.

Envie mobilité, boutique ouverte du lundi au vendredi de 14h à 17h, avenue de l’Europe, à Toul. www.envieautonomie.fr

Source EST REPUBLICAIN.

Voyager malgré son handicap…

L’association Kondor a créé un guide pratique pour (re) donner l’envie de voyager aux personnes à mobilité réduite.

L’idée

Oksana Brard, 21 ans, en fauteuil depuis cinq ans, et sa soeur, Nastasia, ont créé l’association Kondor il y a deux ans, après un voyage. L’association souhaite intégrer les personnes à mobilité réduite dans la société et leur permettre de se déplacer dans de nombreuses destinations. « C’est parfois dur de trouver des infos pratiques à l’étranger. » L’objectif est de communiquer un message positif sur le handicap et de mettre en relation les personnes victimes directes ou indirectes d’un handicap moteur.

Trois rubriques

Ce guide de voyage comprend trois rubriques. La première, le carnet de voyage, où l’on peut retrouver diverses activités, des transports et des coups de coeur. La deuxième, le mag, contient des astuces, du matériel technique et une plateforme pour regrouper et partager des infos. La dernière est un guide de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

Les dons, les adhésions et les appels à projet les aident financièrement, ainsi que les campagnes de sensibilisation, dans les centres de rééducation, les salons du handicap et les stands, lors des journées handisport. Oksana a aussi demandé à des valides youtubeur d’expérimenter leur ville à bord d’un fauteuil… Instructif !

« Lors de nos voyages, on prend des notes, on fait des photos et des vidéos dès la sortie de l’aéroport. Après on sillonne l’endroit, on visite les musées, les monuments historiques, les hôtels et restaurants, on répertorie l’accessibilité et les prix. »

Des projets

« On va faire une partie de l’Europe, cet été. On commence par le Morbihan. » Un joli projet pour les enfants se met en place : « Des baptêmes de l’air avec Aviation sans frontières, un groupe de pilotes à la retraite qui aident les plus démunis. » Et ce n’est pas fini, tous les projets l’intéressent et les rencontres qui vont avec. Oskana vit chaque instant de sa vie, le sourire aux lèvres et veut entraîner le monde avec elle.

Contact : www.association-kondor.com, associationkondor@gmail.com

Source OUEST FRANCE

Etats-Unis Il se lève de son fauteuil roulant, le jour de son mariage…

Devant les 200 invités en larmes, Chris Norton, paralysé depuis 2010, a tenu la promesse faite à sa future épouse: se lever et marcher à son bras, lors de leur mariage, près de Palm Beach.

Chris Norton a ému les Etats-Unis, le 21 avril dernier. Paralysé depuis 2010, suite à une chute sur un terrain de football américain, le jeune homme de 26 ans s’est soudainement levé de son fauteuil roulant lors de son mariage, juste après avoir échangé ses voeux et les alliances avec sa promise, Emily.

Devant l’assistance émue aux larmes, Chris a même marché, à petits pas, au bras de son épouse, sous les vivats de la foule, relate le magazine People.

Mais ce moment exceptionnel ne tient pas du hasard: Chris Norton s’est battu pour parvenir à se tenir debout. Le 16 octobre 2010, juste après l’accident, les médecins n’étaient pourtant guère optimistes. La moelle épinière est atteinte. Chris n’avait que très peu de chances de pouvoir un jour bouger à nouveau ses membres situés au-dessous de son cou.

Selon le corps médical, ses espoirs de rééducation n’étaient que de… 3%! Le jeune homme pouvait abandonner définitivement l’espoir de pouvoir remarcher un jour. Mais non, il s’est accroché. Il a suivi une rééducation intensive et, premier miracle, Chris a pu se servir d’une chaise roulante.

Quelques mois plus tard, il rencontre sa future épouse sur un site spécialisé. «J’attendais cette fille qui me ferait me sentir vivant, et cette personne avec qui passer le reste de ma vie. Et c’est là qu’est arrivée Emily», explique Chris à People.

Il se fixe alors un premier objectif: se lever de son fauteuil roulant lors de sa remise de diplômes, programmée deux ans plus tard. Et y parvient, à force d’un travail acharné, soutenu par Emily.

Il promet alors à sa future épouse de marcher à ses côtés, le jour de leur mariage. Chris a tenu parole.

Source LE MATIN.

Handicap : une appli pour localiser les obstacles de la rue…

Steetco est un GPS pour piéton collaboratif. On y trouve tous les obstacles et pièges qui peuvent gèner un fauteuil roulant ou une personne à mobilité réduite. L’application a été présentée et testée à Lons-Le-Saunier (Jura).

Streetco - Handicap : une appli pour localiser les obstacles de la rue

L’application « Streetco » est un GPS pour les personnes à mobilité réduite. Son co-fondateur est venu la présenter jeudi 26 avril, à Lons-le-Saunier.

L’opération a été menée avec la délégation APF France handicap du Jura. Une dizaine de personnes ont réalisé un parcours dans les rues de Lons-le-Saunier pour l’essayer. Une bouche d’égouts, un trottoir non aménagé, ce GPS pour piéton collaboratif signale les obstacles sur le trottoir mais aussi les lieux accessibles aux personnes à mobilité réduite.

C’est un ex-étudiant d’école de commerce qui a lancé l’application en septembre dernier. Arthur Alba et Cyril Koslowski ont mis en place Streetco. Toutes les difficultés que les piétons peuvent rencontrer y sont signalées : un escalier, une pente ou trottoir inadapté. Les travaux temporaires, les marchés ou les terrasses de café y sont également indiqués.

Il s’agit par ailleurs d’une plateforme collaborative. Chaque utilisateur peut signaler les obstacles qu’il rencontre sur son chemin. Le dispositif s’adresse aux personnes handicapées, en fauteuil roulant, mais aussi à tous ceux qui arpentent la ville avec des bagages volumineux.

De nombreuses zones du territoire français restent encore à cartographier.

Source France 3.

Nice: Une boîte aux lettres non accessible, symbole d’un quotidien semé d’embûches pour le Niçois Thomas Calvifiori…

HANDICAP Atteint d’amyotrophie spinale, ce Niçois de 28 ans s’est déplacé en fauteuil jusqu’au centre des impôts rue Cadei à Nice. Et il n’a pas pu accéder à la boîte aux lettres…

Handicap - boîte aux lettres inaccessible du centre des impôts rue Cadei à Nice.

Une marche au mauvais endroit, une boîte aux lettres trop haute, un trottoir inadapté. Ce pourrait être seulement les petits tracas de Thomas Calvifiori. Répétés, ils deviennent un réel problème.

Atteint d’amyotrophie spinale, ce Niçois de 28 ans, qui s’était présenté aux législatives en a encore fait l’amère expérience lundi. Alors qu’il se déplace en fauteuil jusqu’au centre des impôts rue Cadei à Nice, il n’a pas pu accéder à la boîte aux lettres.

« Des obstacles sur le parcours »

« Et l’agence était fermée, j’ai dû demander à ma mère de m’aider », regrette celui qui s’en est ému sur les réseaux sociaux. Trottoirs, terrasses, travaux Contactée par 20 Minutes, la direction générale des finances publiques « s’excuse » auprès du Niçois, tout en assurant qu’il existe une « autre boîte aux lettres à la taille des personnes handicapée » et que le bâtiment est accessible avec « une rampe et des guichets abaissés ».

Mais la problématique d’accessibilité ne s’arrête pas à la hauteur de la fente de la boîte. Pour y arriver, Thomas Calvifiori a dû faire face « à des obstacles sur le parcours » : des voitures sur le trottoir, des terrasses qui prennent leurs aises, des bateaux trop hauts, des zones non aménagées autour des travaux…

« Des difficultés sur le secteur collinaire »

« Je reconnais qu’avec les travaux, depuis deux ans, c’est un peu la galère. Les arrêts changent de place tous les jours. Mais dans sept à huit mois, tout rentrera dans l’ordre, dit Jacques Dejeandile. Conseiller municipal subdélégué à l’accessibilité, il se déplace également en fauteuil et pointe aussi des difficultés sur le secteur collinaire où les pentes sont supérieures à 5 %. « À part ces points noirs, 100 % des transports de la ville sont accessibles, 95 % de la métropole, le tram est totalement adapté ainsi qu’une école par quartier. On fait des efforts depuis dix ans », assure-t-il.

Source 20 Minutes.

 

Bourges : les quais de bus progressivement accessibles aux personnes en fauteuil roulant…

A Bourges, la communauté d’agglomération va mettre les bouchées doubles dans les trois ans à venir pour adapter les arrêts de bus aux personnes handicapées.

300 arrêts de bus vont être aménagés pour un budget de trois millions d’euros. 

Bourges : les quais de bus progressivement accessibles aux personnes en fauteuil roulant

C’est une obligation légale, mais adapter un arrêt de bus exige parfois de gros aménagements pour respecter les  normes :  » Nous devons aménager des bordures un peu plus hautes (21 cm) pour que le bus puisse accoster . Ces bordures doivent être obliques et ensuite vous avez des zones de retournement qui sont nécessaires pour que la personne en fauteuil puisse manoeuvrer facilement. «  explique Céline Thomas, du service voirie de la ville de Bourges .

Chaque arrêt de bus est un cas particulier

Le trottoir doit faire au moins 1,40 m de large. Des normes qui obligent parfois à déplacer l’arrêt de bus de quelques mètres tout en veillant à ce qu’il ne tombe pas sur une porte de garage ou une entrée de propriété. Chaque arrêt de bus est finalement un cas particulier. Une centaine seront aménagés cette année. L’agglomération en compte 610 dont 30 % sont déjà accessibles aux personnes à mobilité réduite. « On n’a pas attendu cette obligation légale pour songer à ces aménagements, précise _Pascal Blanc_, président de Bourges Plus. A chaque fois que l’on rénovait une rue, on incluait la mise aux normes handicapés de l’arrêt de bus et on a veillé à ce que chaque commune de l’agglomération, y compris les plus petites, offre au moins un arrêt adapté. » Mais l’ensemble des quais ne pourra pas être traité d’ici 2020.

Il faut également que les bus soient équipés de passerelles rétractables pour faire rouler le fauteuil. Ce n’est pas encore le cas de tous les véhicules.  » C’est environ la moitié des bus aujourd’hui, soit une trentaine. D’ici 2020, tout le parc devrait être équipé et sera ainsi accessible. » détaille Pascal Mauduit,  de la société de transport Agglobus.  De quoi faciliter la vie de nombreuses personnes à mobilité réduite qui aujourd’hui se voient parfois refuser l’accès au réseau d’autobus de Bourges.

Source France Bleu.

Val-de-Marne : ils redonnent vie aux vieux fauteuils roulants…

EcoReso Autonomie collecte du matériel pour seniors usagé afin de le recycler et le revendre à des tarifs accessibles.

La société installée à Rungis ouvre ses portes au public ce mardi.

EcoReso Autonomie collecte du matériel pour seniors usagé afin de le recycler et le revendre à des tarifs accessibles. La société installée à Rungis ouvre ses portes au public ce mardi.

Il est 10 heures. Ce mardi, le grand fourgon blanc d’EcoReso Autonomie s’engouffre dans l’étroite allée du siège de l’APF 94 (association des Paralysés de France) à Créteil. Thierry Wu démarre sa tournée.

Cette recyclerie d’un nouveau genre collecte du matériel pour seniors usagé. Ce mardi, la société installée à Rungis, ouvre ses portes au public*. Là, vieux fauteuils, barres de lit, rampes, déambulateurs… sont stockés, nettoyés puis remis en condition. L’objectif : les revendre à des tarifs accessibles, à l’heure où l’espérance de vie s’allonge, les besoins augmentent mais le coût reste prohibitif. Un fauteuil électrique peut s’envoler à 10 000 euros et plus. La recyclerie dispose même d’un centre d’essai pour fauteuil. Les bénéficiaires peuvent aussi se faire conseiller par des ergothérapeutes. Ce concept, lancé dans le cadre d’un appel à projets national, a reçu le soutien du Département.

A l’APF, les locaux débordent. Jean-Marc Alric, un bénévole qui s’occupe d’accessibilité, ouvre les portes d’un chalet en bois. Du matériel monte presque jusqu’au plafond. A l’extérieur aussi, un dépôt s’accumule. Dans le patio, une dizaine de fauteuils attendent une seconde vie. A l’un, il manque un repose-pieds, un autre n’a plus de batterie. Des bénévoles viennent déposer deux autres fauteuils, acheminés depuis Bonneuil. «Des gens nous téléphonent et ne savent pas quoi en faire, raconte Jean-Marc Alric. Ce projet de recyclage est super. Certains équipements, tiens, comme ce lit qui a très peu servi, c’est bête que ça parte à la benne. »

Source LE PARISIEN.

Périgueux : belles et handicapées…

La beauté est dans l’oeil de celui qui regarde.

Et si les handicapés se trouvent beaux, le regard sur le handicap changera. Pour le mois des droits de la femme, l’Association des Paralysés de France a organisé samedi une soirée « Belles avec nos différences ».

Périgueux : belles et handicapées

À l’occasion du mois des droits de la femme, l’Association des Paralysés de France a organisé samedi dernier une soirée « Belles avec nos différences » à la Filature de l’Isle de Périgueux.

L’APF souhaite toujours faire tomber les barrières autour du regard sur le handicap, de l’image de soi et du regard des autres. Etaient proposés par exemple les méthodes pour prendre soin de soi, comment communiquer, rencontrer et échanger avec l’autre, comment parler de soi et décrire ses passions, ses loisirs. Pour cela des ateliers, des espaces soin bien-être, expérimentation de la relaxation, de l’hypnose, de la méditation et des technique de communication, speed-dating, le programme était riche et à la hauteur de l’ambition affichée.

Point d’orgue, le défilé de mode « belles avec nos différences »… Pour Monique, l’occasion d’être belle aux yeux de tous, à commencer par ceux de son mari et les siens propres.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Handicap. Le petit garçon malade aura bien son fauteuil….

Un concert caritatif était organisé, samedi à Solesmes, par le club Kiwanis pour permettre d’acheter un fauteuil médicalisé à un petit garçon malade. Un objectif atteint.

Handicap. Le petit garçon malade aura bien son fauteuil

Handicap. Le petit garçon malade aura bien son fauteuil

Avant même le début du spectacle de samedi soir à la salle des fêtes, Philippe le Hors, le président actuel du club des Kiwanis, l’affirmait : « Le fauteuil se fera, notre engagement sera ferme. » Le fauteuil auquel il faisait référence est celui que le club souhaite offrir au jeune Willow. Cet enfant sarthois souffre d’une maladie rare qui limite fortement son autonomie.

5 000 € pour le fauteuil

Ce samedi, une centaine de personnes ont assisté au concert de deux jeunes groupes sarthois Happy together et À part 3, participant ainsi au financement de ce fauteuil « qui coûte 5 000 €. »Des fonds ont aussi été collectés auprès d’entreprises locales et des particuliers ont fait des dons. Philippe le Hors de rappeler la devise des Kiwanis : « Servir les enfants du monde. Et la règle de faire à autrui ce qu’on voudrait qu’on te fasse. »

Source OUEST FRANCE.

Tribunal – Toulouse: Une locataire handicapée privée d’accès à sa terrasse gagne au tribunal…!

Tribunal – Une Toulousaine handicapée vient de faire condamner son bailleur. Depuis 2013, une marche de 30 cm l’empêchait d’accéder à sa terrasse…

Une locataire handicapée privée d’accès à sa terrasse gagne au tribunal

  • Privée d’accès à sa terrasse par une marche de 30 cm, une locataire handicapée, avait saisi la justice.
  • Le tribunal d’instance de Toulouse vient de se prononcer en sa faveur.
  • Il a condamné son bailleur à lui verser 2.000 euros pour la perte de jouissance de sa loggia.

Voilà quatre ans que Carina Lebbad, une quinquagénaire de Toulouse, se contente de regarder sa loggia depuis l’intérieur de son appartement neuf du quartier des Tibaous. Et pour cause, une marche d’une bonne trentaine de centimètres l’empêche d’y accéder.

Elle avait visité un appartement témoin du 1er étage avant de signer le bail, mais elle ignorait que le sien, encore en travaux au rez-de-chaussée, ne serait pas aux normes d’accessibilité.

L’obstacle ne s’est pas effacé par miracle mais elle vient d’obtenir réparation devant la justice. Le tribunal d’instance de Toulouse a en effet condamné son bailleur, Toulouse Métropole Habitat (TMH), à verser 2.000 euros d’indemnisation à la locataire pour perte de jouissance et 1.000 euros pour les frais de justice.

« C’est une bonne nouvelle, peut-être qu’ils vont arrêter de construire n’importe comment », réagit Odile Maurin, la présidente de l’association Handi-Social​, qui soutenait Carina Lebbad dans sa démarche. La militante, qui a connaissance d’autres cas similaires, espère que cette décision « fera jurisprudence » et appelle d’ailleurs les locataires handicapés qui connaissent des problèmes similaires, et dont le logement a été construit entre 2010 et 2016, à se manifester.

Le bailleur ne fera pas appel

Le bailleur, dont c’est la première condamnation de ce type, indique de son côté qu’il ne fera pas appel de la décision du tribunal. Car ce dernier a aussi « estimé que le bâtiment est conforme aux normes exigées au moment de sa construction ». Pour TMH, « cette condamnation repose uniquement sur la perte de jouissance d’une partie du logement ». Or, l’organisme a proposé à Carina Lebbad de la reloger ou d’aménager les lieux.

Mais elle a tenu bon pour le principe. Et désormais, elle attend une nouvelle proposition d’appartement.

Source 20 Minutes.