Vesoul : apprendre aux jeunes handicapés à circuler en ville en toute sécurité…

L’Institut Médico-Educatif de Vesoul, en collaboration avec la Prévention Routière, organise des sessions d’apprentissage des règles de sécurité de circulation en ville.

Objectif : que les adolescents handicapés puissent à se déplacer seuls en bus, jusqu’au centre d’aide par le travail.

apprendre aux jeunes handicapés à circuler en ville en toute sécurité

Pour la seconde année consécutive l’Institut Médico-Educatif de Vesoul, en collaboration avec la Prévention Routière, organise des sessions d’enseignement des règles de sécurité de circulation en ville, avec apprentissage de la signalisation du Code de la Route. Depuis septembre, grâce à un cycle de dix séances au total, 10 adolescents handicapés âgés de 16 à 18 ans se forment à cette autonomie. Alternant séance théorique et mise en pratique encadrée, ils apprennent ainsi à se déplacer seuls. L’objectif est de leur apprendre à se déplacer en toute sécurité afin qu’ils parviennent à prendre le bus pour se rendre seuls au centre d’aide par le travail (CAT).
A l’issue de cette formation, les stagiaires vont passer un test et s’ils le réussissent, recevront leur diplôme de prévention routière.

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Source FR3.

Droit à l’école pour tous…Et les enfants handicapés ?…

Quand certains enfants pleurent parce qu’ils ne veulent pas aller à l’école, d’autres enfants handicapés trépignent et voudraient y aller, mais sont refusés faute d’AVS à leur côté.

C’est quoi un AVS ? Quel est son rôle et sa formation?

enfants handicapés - droit à l'école

Un handicap moteur, un retard cognitif, un syndrôme autistique chez un enfant et la vie bascule. Pour lui et ses parents. Le simple fait d’aller à l’école devient compliqué, voire impossible. Il existe pourtant un métier qui peut tout changer pour eux. Celui d’auxiliaire de vie scolaire. Ce sont des hommes et des femmes prêts à se former pour accompagner ces enfants dans leur salle de classe, à les assister sans trop en faire mais juste assez pour leur permettre de s’épanouir, de s’intégrer aux autres élèves et de progresser.
Parmi les AVS, il y a ceux qui s’occupent exclusivement d’un enfant, les AVS individuels et ceux qui s’occupent de plusieurs enfants en même temps, les AVS collectifs.
A l’école Ampère de Strasbourg, cinq enfants bénéficient de l’aide d’un ou une avs, individuellement ou collectivement. Aboubacar Kaba est l’un d’entre-eux. Depuis un an il fait équipe avec une enseignante qui en est à sa troisième année de travail avec un AVS. Pour rien au monde, elle ne reviendrait en arrière.

Ancien sportif et formateur sportif, Boubakar Kaba apprécie aussi pleinement ce travail d’ auxiliaire de vie scolaire collectif.

Dans cette classe, qui accueille plusieurs enfants en situation de handicap, une avs individuelle les rejoint régulièrement. Ils sont donc trois adultes à devoir s’entendre, coordonner leurs actions et trouver le bon équilibre.

L’académie de Strasbourg forme actuellement 850 personnes à ce métier, car les demandes sont très nombreuses. La formation s’étale sur 60 heures pendant une année. Ces sont des ateliers pratiques, des conférences, des débats entre autres. Pour postuler à cette formation, aucun niveau d’étude particulier n’est requis, si ce n’est la maîtrise du français, puisque l’accompagnement peut aller jusqu’au BTS. Des tests de pré-sélections sont organisés par Pôle emploi et l’inspection académique insistent surtout sur le bon sens des candidats.

Les bénéficiaires de cette formation sont plus nombreux que jamais. Pour cette conférence-débat animée par deux spécialistes de l’accompagnement et du soin aux enfants en situation de handicap, ils étaient près d’une centaine dans les locaux de Canope, le centre de création et d’accompagnement pédagogique à Strasbourg.

Débloquer des fonds pour former encore plus de candidats et toujours mieux, un défi à relever rapidement. En effet le gouvernement vient d’annoncer qu’il créera 4800 postes d’AVS supplémentaires pour la rentrée 2018. Ce qui fera grimper le chiffre total des AVS en France à 11200. Un progrès certain mais encore insuffisant pour faire en sorte qu’un jour prochain, plus aucun parents d’enfant handicapé ne soit obligé de grimper sur une grue pour obtenir à corps et à cris le droit de scolariser son enfant, comme le prévoit la loi depuis 12 ans.

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Source FR3.

Etats-Unis : Une fillette handicapée se fait voler son fauteuil, un appel aux dons lancé…

VOL La famille de la petite Américaine en appelle aux bons sentiments du voleur mais a aussi lancé une campagne de crowdfunding qui a remporté un succès au-delà de son espérance…

vol de fauteuil roulant

Austyn Bloebaum, 6 ans, est atteinte de spina-bifida, une malformation de la colonne vertébrale qui oblige cette petite fille de Cincinnati ( Etats-Unis) à se déplacer en fauteuil roulant. Mais un voleur a dérobé l’équipement vital à la mobilité de l’enfant ce jeudi devant le domicile familial. Depuis, les proches d’Austyn multiplient les appels afin de récupérer le coûteux dispositif.

Comme le précise le média local WCPO, le fauteuil spécialement adapté aux besoins de la petite fille coûte 8.500 dollars, soit plus de 7.200 euros.

« Je n’arrive pas à comprendre »

C’est tout particulièrement la cruauté du geste du voleur qui fait sortir les Bloebaum de leurs gonds. « Tout le monde sur notre rue connaît Austyn, ils connaissent sa condition, tout le monde l’aime. Je n’arrive pas à comprendre que quelqu’un ait pu prendre son fauteuil. (…) Si vous l’avez volé, je prie pour vous, parce que c’est un coup très bas et clairement vous avez besoin d’aide », dénonce Casey Hamilton, la mère de la petite fille, citée par TVA Nouvelles.

Les parents de l’enfant espèrent rapidement que le fauteuil leur sera rendu ou que des informations sur l’identité du voleur leur parviendront.

Campagne de financement participatif

Car en attendant, la vie quotidienne de leur fille a été bouleversée et la scolarité d’Austyn a dû être interrompue. « C’est très douloureux. C’est dur pour elle de ne pas aller à l’école parce qu’elle aime tant y aller. (…) Je ne suis pas sûre de ce que le voleur pense en tirer, mais il lui a pris ses jambes et sa capacité à fonctionner en dehors de la maison et ça, ce n’est pas juste », accuse la mère de famille.

Et au cas où un appel à la raison du malfaiteur ne suffirait pas, les Bloebaum ont lancé une campagne de financement participatif pour acheter à Austyn un nouveau fauteuil. La collecte a dépassé toutes leurs espérances puisque les internautes ont donné plus de 10.500 dollars (8.900 euros) à la famille. Un fabricant de fauteuils a même offert un modèle correspondant à ses besoins.

Source 20 Minutes.

Montech – Tarn et Garonne – Les collégiens confrontés au handicap…

Éducation – Collège Vercingétorix

Relevé voilà six ans à l’initiative de Nathalie Ardiot, ancienne conseillère principale d’éducation du collège, le Pari Citoyen est celui d’un monde où les discriminations seront vaincues par l’action citoyenne. Et c’est ainsi qu’avec une équipe d’enseignants toujours à pied d’œuvre, un programme de lutte contre les discriminations a été mis en place pour chaque niveau du collège : lutte contre les discriminations sexistes en 6e, raciales en 5e, liées à l’orientation sexuelle en 4e et au handicap en 3e. Mardi 5 décembre, les élèves de 3e ont donc été les acteurs de cette journée de lutte contre les discriminations liées au handicap. M. Serdan, coordonnateur de cette journée, sensibilise les élèves à partir de la thématique du sport. En participant à cinq ateliers (rugby, basket, volley, torball, témoignages de vie), en se mettant en situation de handicap, ils évoluent dans un univers très souvent inconnu et réalisent à quel point le handicap n’est pas toujours suffisamment pris en compte dans notre société. Chaque élève mesure les difficultés auxquelles les handicapés sont confrontés au quotidien. Les échanges très enrichissants avec les partenaires présents permettent une réflexion sur les différentes problématiques.

Cette journée doit l’essentiel de sa réussite aux partenaires : comité Handisport 82 (M. Virol, président; M. Gorina, responsable), à l’équipe de basket fauteuil de Caussade et son président aux Pandas de Montauban (rugby fauteuil) et leur entraîneur M. Gorina et aux bénévoles des clubs handisports cités. La direction du collège remercie chaleureusement l’équipe éducative partie prenante dans cette action et les bénévoles qui animent cette journée pour relever ainsi le pari initial. Rappelons que le dispositif Pari Citoyen a obtenu un label du Défenseurs des Droits, en octobre 2014.

En route vers Paris 2024. À la découverte du tennis fauteuil…

Chaque semaine, Cécilia Berder, membre de l’équipe de France d’escrime, vous invite à découvrir un sport olympique ou paralympique.

Le tennis fauteuil aux Jeux paralympiques

Les grands champions du para-tennis français

Ils s’appellent Stéphane Houdet, Michael Jeremiaz, Nicolas Peifer ou Emmanuelle Mörch, et leurs palmarès n’ont rien à envier aux récents vainqueurs de la Coupe Davis. Prenons l’exemple du porte-drapeau des Jeux de Rio en 2016, Michael Jeremiaz,  ancien numéro un mondial et champion paralympique en 2008 en double, aux côtés de Stéphane Houdet, ou plus récemment, l’exemple de la paire Houdet-Peifer, championne paralympique à Rio en 2016.

Côté histoire, le tennis fauteuil est né aux États-Unis en 1976.  Sa première apparition aux Jeux remonte à Séoul en 1988. C’était un sport de démonstration. Il devient sport officiel aux Jeux paralympiques de Barcelone en 1992.

Si vous êtes adepte du tennis, ici il n’y a qu’une règle qui diffère : c’est la règle du 2e rebond. Ce qui veut dire que le joueur peut taper la balle après le 2e rebond. Autre subtilité : le joueur peut perdre le point s’il utilise un de ses pieds pour freiner ou se stabiliser ou s’il ne garde pas le contact de l’une des deux fesses avec son fauteuil lorsqu’il frappe la balle.

A quoi ressemble le fauteuil des tennismen ?

Le fauteuil pèse en moyenne 10 kilos. Il possède plusieurs accessoires qui permettent d’être le plus mobile possible. Il y a par exemple une sangle pour fixer les genoux et une ceinture abdominale. Le fauteuil est doté d’une roulette anti-bascule à l’arrière. Enfin, les roues sont spécialement inclinées pour être encore plus rapide et stable.

Tous ces accessoires n’ont qu’un objectif : ne faire qu’un avec son fauteuil. Il y a un vrai enjeu à trouver l’équilibre parfait. Est-ce que vous préférez une position plutôt haute, plutôt basse, quelle est la meilleure position des pieds ? Car, plus vous serez à l’aise dans votre fauteuil, plus vous serez mobile et plus votre poussée sera efficace.

La mobilité, l’atout essentiel de la discipline

En para-tennis, le fauteuil ne doit jamais être à l’arrêt. Outre la mobilité, l’autre qualité indispensable pour progresser dans la discipline est le replacement. Le tennisman doit penser à être un peu plus éloigné de sa ligne de fond de court, ce qui permet d’avoir plus de temps pour apprécier la trajectoire de la balle. Le joueur doit aussi faire preuve d’habilité pour apprendre à pousser sur les roues de son fauteuil tout en tenant sa raquette dans une main.

Enfin, et c’est sûrement l’un des éléments les plus difficiles à contrôler, mais aussi le plus élégant, les joueurs doivent maîtriser les pivots. Un pivot peut se définir comme la chorégraphie sur le court. Cela revient à dessiner un 8 sur le terrain. L’objectif est de garder un certain élan avant de frapper la balle. Cela évite aussi de faire marche arrière avec le fauteuil, ce qui fait perdre bien trop de temps.

Évidemment, réaliser un pivot amène forcément le joueur à ne pas faire face au jeu pendant un court instant mais, un coup d’œil derrière l’épaule pour savoir où est la balle et l’adversaire… Et la balle de match est entre vos mains.

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Source LE FIGARO.

Innovation – Elbee, cette start-up qui met les personnes handicapées au volant…

Les transformations de véhicules pour personnes handicapées sont souvent coûteuses et peu optimales. La société Elbee Mobility a donc conçu une voiture tout spécialement adaptée à la conduite en fauteuil roulant, un engin unique sur le marché.

Elbee Mobility

Conduire lorsqu’on est handicapé n’a rien d’évident. Il existe certes des sociétés spécialisées dans la transformation de véhicules standard. Mais les modifications coûteuses s’ajoutent au prix de base du véhicule sortie d’usine. Certains pays sont toutefois mieux lotis que d’autres. Ainsi, au Japon, tous les constructeurs proposent dès le lancement de leurs nouveaux modèles des adaptations directement réalisées en usine.

Mais il n’existe que très peu de modèles spécifiquement conçus pour les personnes à mobilité réduite. Par le passé, Gateau a proposé des voitures sans permis à cette destination. Puis il y a quelques années, c’est la société vendéenne Ellectra qui a pris le relais, avec sa Kimsi, un petit monospace électrique et sans permis. Mais aujourd’hui, l’entreprise en cours de rachat est dans la tourmente. Et si la société texane Kenguru propose également une alternative, celle-ci n’est pas commercialisée en Europe. L’arrivée sur le marché français de la Elbee répond donc à un réel besoin, jusqu’ici insatisfait.

Elbee Mobility est une société tchèque, fondée en 2003 et qui emploie quarante-cinq personnes. Celle-ci est aujourd’hui une filiale de ZLKL, une entreprise d’ingénierie qui compte parmi ses clients Daimler, Bang & Olufsen ou encore le constructeur de scooters électriques Vectrix. En 2010, la voiture recevait sa première homologation en République Tchèque, avec un moteur deux temps. Et en 2014, l’homologation se faisait au niveau de toute l’Europe. Maintenant, l’entreprise s’apprête à commercialiser son véhicule à l’échelle internationale, et donc en France.

A peine plus encombrante qu’un Renault Twizy

Techniquement, ce petit véhicule de 2,48 m de long (20 cm de moins qu’une Smart) et 1,33 m de large (10 cm de plus qu’un Renault Twizy) se distingue par une originalité : sa porte avant. Jusqu’ici en effet, tous les modèles destinés aux personnes handicapées ou presque disposaient d’un accès avec rampe via le hayon arrière. Ici, les avantages sont multiples. Cela permet déjà de se garer face au trottoir. La rampe se déploie donc directement sur ce dernier, en tenant compte de sa hauteur. La personne en fauteuil n’a ainsi pas de marche à escalader. Dernier atout : cela permet de disposer d’une vraie place arrière pour une personne valide, qui est autre chose qu’un strapontin qui doit se déplier pour laisser le passage au fauteuil….

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Source CHALLENGES.

Innovation. Le fauteuil roulant intelligent va naître à Caen…

L’Europe a confié au pôle TES de Caen, présent aussi à Rouen et au Havre, la mise au point du fauteuil connecté et autonome du futur, grâce à la robotique.

Le fauteuil roulant électrique d’aujourd’hui sera connecté et autonome.

Technologie embarquée

Ce sera un fauteuil roulant électrique, intelligent, autonome et connecté qui indiquera le meilleur itinéraire en ville pour les personnes en situation de handicap, ira seul dans les couloirs des hôpitaux et s’arrêtera devant la salle de consultations, dont les batteries se rechargeront la nuit pendant le sommeil du patient… Et bien d’autres technologies embarquées.

Pour l’instant, ce n’est encore qu’un programme européen Adapt remporté par le pôle TES (transactions électroniques sécurisées) de Caen. « Un programme qui associe seize partenaires, entreprises, laboratoires, médecins, de Brest à Dunkerque », détaille Magali Scelles, la jeune directrice du pôle TES.

Innovations à construire

Le pôle associé à l’Esigelec (École supérieure d’ingénieurs en génie électrique) de la technopole du Madrillet, à Saint-Etienne-du-Rouvray près de Rouen, va trouver et réunir les chercheurs, laboratoires, entreprises qui ont déjà mis au point et vont mettre au point les équipements du fauteuil. « Certains de ces équipements existent déjà, mais servent à tout autre chose. Ils pourront être adaptés au fauteuil. D’autres innovations seront à construire, prévient Magali Scelles. Ce ne sera pas du gadget : si ce n’est pas utile, si la personne en fauteuil ne s’en sert pas, on arrête. »

Rapprocher les entreprises

Le programme de 48 mois et de 8,7 millions, dont six financés par l’Europe, vient d’être lancé à Caen. Il comprend un simulateur de conduite en réalité virtuelle pour apprendre aux utilisateurs à s’en servir, la formation des aidants et personnels de santé…

Rapprocher les entreprises qui ont un produit ou une technologie innovante d’autres entreprises qui en ont un besoin : c’est le rôle du pôle TES, qui ne se limite pas à la monétique et à la sécurisation des transactions économiques, paiement sans contact… « Chacun vient avec son idée et on fait du sur-mesure », résume Magali Scelles. Les 150 adhérents sont de grands groupes, des PME, des laboratoires… « 70 % normands et 30 % hors Normandie. »

Quatre domaines d’expertise

Le pôle, passé de quatre à douze collaborateurs en un an et demi, détecte et facilite les innovations en haute technologie dans quatre domaines : agriculture, tourisme, collectivité et e-santé.

Deauville, station balnéaire touristique, sert de cobaye à des chercheurs et ingénieurs pour bâtir des applications, pour un itinéraire de ce qu’il faut voir, sur l’architecture balnéaire, sur les hommes et les femmes des arts qui ont fréquenté la cité des planches…

Source OUEST FRANCE.

Handicap – Benur : faire du vélo avec son fauteuil roulant….

Avec son petit look de char 3.0, Benur est le premier tricycle qui permet aux personnes à mobilité réduite de faire du vélo avec leur fauteuil roulant.

Benur - Vélo avec fauteuil roulant handicap

Pour les personnes en fauteuil roulant, la façon la plus courante pour faire du vélo est d’utiliser des handbikes, ces tricycles où les utilisateurs pédalent avec les bras. Mais ils présentent deux gros obstacles : la personne en mobilité réduite doit se transférer de sa chaise au vélo et puis une fois dessus, elle ne peut rien faire d’autre puisqu’elle n’a plus son fauteuil avec soi. Deux problèmes que tente de résoudre ce tricycle. Benur dispose d’un système de rampe électrique qui s’abaisse et qui permet de monter avec le fauteuil roulant directement dans le vélo et ensuite d’avancer en utilisant le « maindalier », le pédalier pour les mains, le tout avec une assistance électrique bien sûr.

Son concepteur, Joseph Mignozzi, passionné de vélo, a eu un accident de moto qui l’a immobilisé pendant deux ans. Mais pas question pour ce quadragénaire d’arrêter pour autant de rouler. Il a donc bricolé pendant 3 mois dans son garage son premier prototype pour ainsi retrouver un peu d’autonomie et arpenter à nouveau les pistes cyclables de l’hexagone

Source France Inter.

Service de transports pour handicapés à Lyon Optibus : Halte aux discriminations !…

Service de transport adapté aux usagers handicapés Optibus :

Halte aux discriminations !

Optibus Service de transports pour handicapés - discrimination - LYON

Pour la satisfaction de nos revendications !

Le CDTHED communique : Transports PMR à Lyon – Halte aux discriminations, satisfaction des revendications des usagers handicapés ! – Manifestation jeudi 26 octobre 15 heures devant le siège du SYTRAL — 21 boulevard Vivier Merle — Lyon (3e).

Même si la majorité des transports en commun de l’agglomération lyonnaise est accessible aux personnes handicapées, un service de transport adapté, de porte à porte, est toujours nécessaire pour permettre aux usagers les plus handicapés d’effectuer certains déplacements dans des conditions optimales de confort et de sécurité.

Les élus membres du SYTRAL (Syndicat mixte des Transports pour le Rhône et l’Agglomération Lyonnaise – http://www.sytral.fr) délèguent ces transports adaptés à un service nommé Optibus (https://www.optibus.fr).

Ce service organise deux types de transport : des transports réguliers chaque semaine et des transports occasionnels sur réservation. Dans tous les cas, une planification est organisée à l’avance. Ainsi, chaque usager handicapé, une fois inscrit, a normalement la garantie d’être transporté au jour et à l’heure convenue… Du moins, c’était le cas auparavant !

Un règlement qui met les usagers handicapés en état d’infériorité

En effet, le SYTRAL a récemment modifié le règlement d’Optibus. Il a défini des priorités d’attribution des transports, reléguant les loisirs tout en bas de l’échelle et créant ainsi des discriminations au sein des usagers, notamment entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas. Dans ce règlement déjà tatillon, où l’usager est souvent considéré comme un profiteur en puissance, voire un enfant irresponsable, la pénalité prévue « en cas de déplacement inutile lié à l’absence du client ou à son refus de départ » bondit de 15 à 30 euros ! Rappelons que beaucoup d’usagers de ce service n’ont pour seules ressources que l’AAH (Allocation aux Adultes Handicapés), soit 810 € par mois (200 € en dessous du seuil officiel de pauvreté)…

Beaucoup d’usagers handicapés sont ainsi obligés de renoncer à leurs activités culturelles, sportives, associatives…

Comment une personne handicapée peut-elle s’inscrire à une activité culturelle ou sportive, et payer pour cette activité, quand, au dernier moment, elle risque de recevoir un coup de fil lui annonçant que sa réservation de transport est annulée sous prétexte qu’elle n’est pas prioritaire ?

Comment une personne handicapée peut-elle aller à un rendez-vous sur Lyon quand, arrivée à la gare, elle ne peut continuer son déplacement, Optibus refusant de la prendre sous prétexte qu’elle ne réside pas dans l’agglomération lyonnaise ?

Ce n’est pas acceptable : le SYTRAL doit réviser le règlement d’Optibus pour respecter les droits des usagers handicapés !

Informé de l’appel du CARPA (Collectif des Associations du Rhône) à manifester devant le siège du SYTRAL, le CDTHED soutient cette initiative et appelle toutes les personnes handicapées qui en ont la possibilité, les parents et amis disponibles à se joindre à cette manifestation pour défendre les revendications suivantes :

– Retrait immédiat des nouvelles dispositions prises à l’encontre des usagers handicapés !

– Suppression de la notion de priorité dans la programmation des transports Optibus, pas de pénalisation des transports dits « de loisir ».

– Suppression de la pénalité financière !

– Suppression des discriminations liées à l’âge et au lieu de résidence ! 

– Gratuité totale de la procédure d’accès aux services Optibus et mise en place d’une procédure d’appel gratuite et impartiale en cas de refus.

– Attribution au service Optibus des moyens financiers et humains nécessaires pour satisfaire toutes les demandes des usagers handicapés.

Source MEDIAPART.

 

Ciné-ma différence – A Cherbourg-en-Cotentin, le cinéma s’ouvre aux handicaps….

Le 7e art Cherbourgeois s’ouvre aux handicaps. Le Palace à Equeurdreville-Hainneville et l’Odéon à Cherbourg proposent des séances de cinéma adaptées aux personnes en situation de handicap. Cinq par an, la première est prévue le samedi 25 novembre 2017. Un dispositif unique dans la Manche.

Ciné-ma différence, ce sont des séances ouvertes à tous, spectateurs en situation de handicap ou pas. « L’objectif est de permettre à une personne, avec des comportements sociaux particuliers, comme un applaudissement à contretemps, un cri ou un rire bizarre, d’assister à des séances conviviales et non pas à des séances réservées », explique Catherine Morhange, directrice du réseau national Ciné-ma différence. « Dans une salle de cinéma, on devrait se sentir le bienvenu. Ce n’est pas le cas pour les personnes avec un trouble du comportement », ajoute Frédéric Bastian, maire adjoint de Cherbourg à la solidarité. L’idée est « de redonner confiance et de changer le regard du public sur le handicap. »

54 salles en France

La Ville se fait aider par le réseau Ciné-ma différence, créé en 2005, à Paris. « Nous avons 54 salles en France dans le réseau, 1 650 films projetés et plus de 110 000 spectateurs. Et ça marche », se réjouit Catherine Morhange. Le son est baissé. La lumière éteinte progressivement. L’accueil et l’information sont assurés par des bénévoles, aujourd’hui une dizaine, présents pendant toute la séance pour aider et informer.

Pour s’inscrire : tél. 02 33 87 89 77. Cinq séances par an sont programmées. Tarif 4 € et gratuit pour l’accompagnant. La première aura lieu samedi 25 novembre, au Palace.

Source OUEST FRANCE.