VIDEO. Isère : Chloé, 10 ans, a pu revoir sa mamie en Ehpad, après avoir envoyé une lettre à Emmanuel Macron…

Du haut de ses 10 ans, Chloé a décidé de demander à Emmanuel Macron le droit pour les enfants de visiter leurs grands-parents en Ehpad.

Touché, le directeur de l’établissement qui héberge sa grand-mère atteinte de la maladie d’Alzheimer a autorisé Chloé à retrouver sa mamie le samedi 21 mars.

Chloé Burlet a fait un dessin pour sa grand-mère samedi 21 mars.

 

Elle n’a que 10 ans, mais elle sait sa chance. « Le directeur de l’Ehpad, il a dit oui exceptionnellement pour que j’aille la voir ce week-end, juste aujourd’hui« , se réjouit Chloé, heureuse à l’idée de retrouver sa grand-mère après un an de séparation pour cause de crise sanitaire. Cette-dernière, résidente d’un établissement du Nord-Isère, est atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Il y a une semaine, Chloé avait pris l’initiative d’adresser une lettre au président de la République Emmanuel Macron :

Cher président,
Je suis une petite fille de 10 ans, je m’appelle Chloé.
J’aimerais que les enfants puissent aller voir leurs grands-parents dans les Ehpad, car aujourd’hui, c’est toujours impossible. Je voulais venir à Paris pour vous parler, mais j’habite loin.
Ma mamie me manque, déjà presque un an que je n’ai plus le droit de la voir. Elle souffre de la maladie d’Alzheimer, et ne sait déjà plus qui je suis. Je voudrais pouvoir l’embrasser avant qu’il ne soit trop tard.
Que pouvez-vous faire pour moi monsieur le président
?

Chloé Burlet

Une lettre que la petite fille, également membre du conseil municipal des enfants de La Tour-du-Pin, a écrit sans intervention extérieure. « Même pas besoin de l’aide de mes parents« , se félicite-t-elle. Ce que confirme sa mère, Laurence Burlet : « C’est vraiment une démarche personnelle. C’est elle, on ne l’a poussée à aucun moment, mais on la soutient à fond. »

La porte-parole des autres enfants

Et au-delà du courage et de l’audace de sa fille, Laurence Burlet remarque que Chloé « commence sa lettre en se présentant, et en parlant pour tous les petits enfants« . Déterminée, la petite fille est devenue sans le vouloir, la porte-parole de tous les enfants désireux de revoir leurs grands-parents.

Mais à 10 ans, ce qu’on veut donner et recevoir de sa mamie c’est avant tout de la tendresse. Car ce qui manque à Chloé, c’est avant tout de « lui faire un câlin, l’embrasser« , elle qui ramenait la fillette de l’école, et chez qui elle jouait toutes les semaines.

A l’heure actuelle, la lettre n’a pas reçu de réponse du sommet de l’Etat. Elle a en revanche atteint les oreilles du directeur de l’Ehpad de la grand-mère de Chloé. Touché, il a décidé d’accorder à la fillette une autorisation exceptionnelle de visite ce samedi 21 mars. Comme une acalmie en pleine tempête sanitaire.

Source FR3.

Coronavirus : les hospitalisations des moins de 15 ans pour motif psychiatrique en hausse de 80%…

Angèle Consoli, pédopsychiatre et membre du Conseil scientifique, a déclaré que les hospitalisations des jeunes de moins de 15 ans pour motif psychiatrique sont « en hausse de 80% » depuis le début de l’épidémie de coronavirus.

Les hospitalisations des moins de 15 ans pour motif psychiatrique sont en hausse de 80%

 

Les hospitalisations des jeunes de moins de 15 ans pour motif psychiatrique sont « en hausse de 80% » a déclaré ce lundi  sur France Inter Angèle Consoli, pédopsychiatre et membre du Conseil scientifique. Une réunion doit se tenir ce lundi à Matignon avec le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran consacrée aux enjeux de la santé mentale des Français à l’aune de l’épidémie de coronavirus

La médecin pointe également une tendance à la dépression marquée chez les 12-17 ans. Angèle Consoli s’appuie sur « les retours du terrain, de l’ensemble des collègues, qui montrent une demande de soins (à la suite) d’idées suicidaires et de crises suicidaires » et de « symptômes dépressifs » des plus jeunes, liées au contexte sanitaire actuel.

« Dans le champ de la petite enfance, il y a une vigilance à avoir, on a vu augmenter le nombre de consultations pour des retards de langage, pour des troubles du sommeil et des conflits intra-familiaux » chez les 0-3 ans, avertit également la pédopsychiatre. La spécialiste évoque une liste des signes qui doivent alerter les parents : irritabilité, pleurs, changement de comportement brutal, etc. Elle indique que « l’une des réponses » à apporter peut être de « se projeter vers l’avenir« .

« La crise Covid ne fait qu’exacerber les tensions du système » hospitalier, explique Angèle Consoli. « Les préoccupations (du gouvernement) pour la santé mentale sont fortes » assure la médecin.

Source FRANCE BLEU.

Coronavirus : Des consultations de psychologues bientôt remboursées par les complémentaires santé…

SANTE MENTALELes mutuelles s’engagent à prendre en charge au moins quatre séances par an « dès le premier euro ».

Coronavirus : Des consultations de psychologues bientôt remboursées par les complémentaires santé

 

Les mutuelles s’engagent pour la santé mentale, mise à mal par la crise sanitaire. Les fédérations de mutuelles, assurances santé et institutions de prévoyance ont annoncé lundi la prise en charge de plusieurs consultations de psychologues par an, sous conditions.

Les complémentaires santé ont pris les devants, alors qu’une réunion de ministres « sur la santé mentale » était prévue lundi après-midi à Matignon. Leurs trois fédérations ont décidé de concert de généraliser le remboursement « dès le premier euro » des psychologues libéraux, sur prescription médicale.

Pas encore en vigueur

Pour les mutuelles, « un minimum de quatre séances par année pourra être pris en charge dans une limite de 60 euros par séance », précise la Mutualité française dans un communiqué. Même tarif pour les assureurs, qui ne s’engagent toutefois à rembourser que « jusqu’à quatre consultations » par an, indique la Fédération française de l’assurance (FFA). Les institutions de prévoyance (CTIP), spécialisées dans les contrats d’entreprises, promettent également de « renforcer leur dispositif de prise en charge des consultations de psychologues ».

Cette initiative n’entrera toutefois pas immédiatement en vigueur : les trois fédérations souhaitent d’abord « initier un échange » avec les syndicats de médecins et de psychologues. Ces derniers ne sont pour l’heure pas pris en charge par la Sécu, même si l’Assurance maladie teste depuis deux ans un remboursement – sur prescription du médecin traitant – dans quatre départements (Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne, Landes, Morbihan).

Des troubles plus nombreux

Un schéma encouragé par la Cour des comptes, qui recommandait dans un rapport en février de le « généraliser dès que possible ». Une urgence aggravée par le Covid-19 : près des deux tiers des 18-25 ans (61 %) estiment que la crise sanitaire « aura des conséquences négatives sur leur santé mentale », selon un sondage réalisé en janvier par l’institut Ipsos pour la Fondation FondaMental, réseau de chercheurs sur les maladies psychiatriques.

Près d’un jeune sur trois (32 %) déclare être personnellement concerné par au moins un des troubles suggérés : dépression, anorexie, troubles obsessionnels compulsifs, phobies, troubles anxieux, etc.

Source 20 MINUTES.

Toulouse : L’accessibilité du tribunal pointée du doigt lors du procès de militants en situation de handicap…

ACCESSIBILITEIls sont jugés pour avoir envahi les pistes de l’aéroport et les voies SNCF en 2018, afin de s’opposer à la loi Elan.

Toulouse : L’accessibilité du tribunal pointée du doigt lors du procès de militants en situation de handicap

 

S’ils voulaient faire une démonstration des difficultés d’accessibilité des personnes en situation de handicap dans les lieux publics, la salle d’audience du tribunal judiciaire de Toulouse leur en a fourni un bon exemple.

Seize personnes étaient convoquées ce mardi, dont certaines en fauteuil roulant, pour avoir envahi en octobre 2018 les voies SNCF de la gare Matabiau, puis, deux mois plus tard, les pistes de l’aéroport Toulouse-Blagnac. Avec à chaque fois en ligne de mire la défense des droits des personnes handicapées, bafoués selon eux à l’époque par la Loi Elan.

De l’accessibilité du tribunal

« Aujourd’hui, le tribunal n’est pas aux normes en termes d’accessibilité, cette audience n’est pas légale. Une personne a besoin d’un interprète, et n’en a pas. Est-ce qu’on considère qu’ils ne doivent pas être traités de la même manière que d’autres justiciables ? C’est à la justice de s’adopter, pas l’inverse », a lancé dès le début l’un des avocats des prévenus, Arié Alimi lors de sa demande de nullité.

Les autres avocats ont enchaîné en insistant sur le fait que les normes sanitaires de la salle n’étaient pas respectées en période de Covid-19, la jauge dépassée, soulignant au passage que le tribunal aurait pu s’organiser en amont pour trouver une salle plus grande pour loger tous les prévenus, mais aussi leurs assistants de vie. En réponse, la présidente a réduit le nombre de personnes dans la salle, aux prévenus, leurs avocats et ceux de la défense.

Ce qui n’a pas empêché les militants de revenir à chaque fois qu’ils ont eu la parole sur « les violences institutionnelles » qu’ils subissent au quotidien. « Avec la Loi Elan, on a l’impression d’être des sous-citoyens, c’est un recul de nos droits. Quand on vit chez nos parents, on touche l’allocation adulte handicapée complète, mais quand on a un conjoint, son niveau dépend de ses ressources. Ils nous reprochent d’avoir entravé durant une heure la circulation des avions, nous, ça fait 40 ans qu’on est entravé dans nos mouvements », déplorait juste avant le début du procès Yann Jolivet, un militant de l’association Handi-Social.

« C’est le procès de l’accessibilité et le procès de nos droits. On assume nos actes, on sait que c’est illégal d’aller traverser les pistes d’un aéroport. Moi j’ai 29 ans, on a attendu la loi de 2005, puis l’échéance de 2015. On est en 2021 et il n’y a toujours rien, aujourd’hui on nous promet 2024 », a enchaîné en colère Kévin Fermine, qui avait déjà attaqué la SNCF en justice sur la question de l’accessibilité des trains.

Les 16 prévenus encourent jusqu’à cinq de prison et plusieurs milliers d’amendes et dommages et intérêts, demandés aussi bien par la SNCF, la société gestionnaire de l’aéroport qu’Air France.

Source 20 MINUTES.

Alzheimer, infarctus, cancers : les dents sont le miroir de la santé…

Mal de tête ou de dos, diabète, Alzheimer, maladies cardiaques et cancers ont un lien étroit avec la bouche.

Explications.

Alzheimer, infarctus, cancers : les dents sont le miroir de la santé

 

Le samedi 20 mars, c’était la journée mondiale de la santé bucco-dentaire, une occasion pour l’association Dentéon Santé de rappeler le lien étroit entre une bouche saine et un corps en bonne santé.

Bactéries présentes entre la gencive et les dents

En effet, de nombreuses pathologies se reflètent dans notre bouche. C’est ainsi que certaines douleurs lombaires, céphalées mais également des pathologies telles que le diabète (notamment le diabète de type 2), la maladie d’Alzheimer, certaines maladies cardiaques ou même certains cancers ont un lien étroit avec nos dents.

« Les bactéries présentes entre la gencive et les dents passent à travers les vaisseaux de la gencive. Ces mêmes bactéries s’étendent par voie sanguine à d’autres parties du corps et exposent ainsi, dans le temps, à un risque certain de problèmes de santé. C’est pourquoi des soins dentaires réguliers signifient que notre bouche et notre corps seront en meilleure santé », insiste le Dr Edmond Binhas, chirurgien-dentiste et fondateur de Dentéon Santé.

Deux détartrages par an réduisent de 150% le risque d’infarctus

Le Dr Edmond Binhas précise d’ailleurs que deux détartrages par an réduisent de 150% le risque d’infarctus chez une personne souffrant d’une pathologie cardiaque. La bouche est donc le reflet du corps, et l’entretenir signifie prendre soin de sa santé et de son bien-être.

Pour préserver sa santé globale, voici quelques conseils buccaux :
– Se brosser les dents au moins deux fois par jour pendant 2 minutes.
– Passer du fil dentaire ou des brossettes au moins une fois par jour pour enlever les bactéries et la plaque dentaire entre les dents (de préférence, après le dernier repas de la journée).
– Rendre visite régulièrement à son chirurgien-dentiste de façon préventive et sans attendre d’avoir mal.
– Limiter les collations sucrées, les boissons gazeuses, ainsi que certaines boissons diététiques riches en acide.
– Informer son chirurgien-dentiste de tout changement dans sa santé générale.

Source POURQUOI DOCTEUR.

 

Les travailleurs sociaux ne veulent pas être les « oubliés du Ségur » de la santé…

En Occitanie, ils sont 55.000 infirmiers, éducateurs spécialisés et auxiliaires de vie à travailler dans des structures privées.

En conséquence, ils ne sont pas éligibles à la prime Ségur de 183 euros mensuels et dénoncent une rupture d’égalité salariale.

Les personnels médico-sociaux du privé ne sont pas éligibles à la prime du Ségur de la santé

 

Depuis sa signature en juillet dernier, le Ségur de la santé a suscité plusieurs levées de boucliers. Cet accord, qui prévoit notamment une revalorisation salariale de 183 euros mensuels pour les personnels soignants, s’est heurté à la définition de « première ligne ».

À l’automne, ce sont les travailleurs médico-sociaux des établissements publics qui sont montés au créneau. Ils ont été entendus par le gouvernement début février et percevront la revalorisation du Ségur dès le 1er juin prochain.

Restent sur la touche les travailleurs médico-sociaux du privé. Ils peuvent être éducateurs spécialisés, psychologues ou auxiliaires de vie. Parmi eux, seuls les personnels exerçant dans des Ehpad (Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ou dans des centres de rééducation peuvent prétendre à la revalorisation du Ségur.

Une distinction source d’incompréhension. Lundi 15 mars, une quarantaine de ces travailleurs médico-sociaux se sont retrouvés devant la permanence de la députée Patricia Mirallès (LREM). Ils espèrent ainsi sortir de l’ombre et être inclus dans le Ségur de la santé.

Selon les deux principales fédérations professionnelles, ils seraient 55.000 à l’échelle de l’Occitanie.

Un impact direct sur le recrutement

Pour Philippe Jourdy, directeur général de l’ASEI, les effets de la prime Ségur se font déjà ressentir sur les recrutement. Au sein de cette association qui accompagne chaque année 10 000 personnes handicapées ou dépendantes, les postulants se font rares :

« On a d’énormes problèmes de recrutement. Actuellement je recherche deux infirmières et je ne trouve personne. L’un de ces postes a été pourvu mais ça n’a pas duré très longtemps car la personne est partie dans l’hôpital d’à côté qui offrait 183 euros de plus. »

Sur le terrain, Stéphane Tailhades fait partie des 3 500 salariés de l’ASEI, parmi lesquels 3 000 sont exclus du Ségur. Il dit « vivre mal » que ses efforts ne soient pas reconnus. L’éducateur spécialisé auprès de personnes handicapées se sent même « oublié » derrière les personnels soignants :

« Nous aussi on a fait un travail colossal pendant le confinement. Il a fallu gérer de grosses angoisses. Je n’ai pas de formation médicale mais il a quand même fallu que je rentre dans la chambre des personnes qui avaient le Covid dans mon établissement. »

Source FRANCE BLEU.

Coronavirus : des effets à long terme chez un malade hospitalisé sur trois d’après une étude…

Une étude publiée en mars indique qu’au moins un malade hospitalisé à cause du Covid-19 sur trois présente des effets à long terme sur sa santé.

Au moins un patient hospitalisé sur trois présente des effets à long terme [photo d'illustration].

 

Après une hospitalisation pour Covid-19, au moins un malade sur trois voit sa santé affectée de façon durable, avec des atteintes à différents organes et des problèmes d’ordre psychologique, montre une étude publiée ce lundi. Cet article, qui dresse la synthèse de différents travaux de recherche publiés récemment sur le sujet, pointe l’épuisement, l’essoufflement, l’anxiété, la dépression et les troubles du stress post-traumatique comme les symptômes les plus fréquents chez les patients atteints de « Covid long ».

Selon les chercheurs, les données disponibles dessinent une urgence de santé publique sous-estimée, et les gouvernements devraient s’en préoccuper davantage et réfléchir aux moyens de la prendre en charge.

« Etant donnés les millions de personnes infectées par le Sars-CoV-2 dans le monde, le fardeau à long terme sur la santé physique, cognitive et mentale reste devant nous. Nous ne détectons sans doute que la pointe de l’iceberg », a expliqué à l’Agence France presse (AFP) l’auteur principal de l’article, Kartik Sehgal, oncologue médical et enseignant à la faculté de médecine de Harvard (Boston).

Fatigue, essoufflement, douleurs

Le Covid-19 s’attaque principalement aux poumons des malades, avec parfois des difficultés respiratoires qui persistent à long terme. Mais des études ont montré que le virus s’attaque aussi à d’autres organes, entraînant des complications allant de troubles cardiovasculaires à des inflammations chroniques.

L’article publié dans la revue Nature Medicine a analysé neuf études menées en Europe, aux Etats-Unis et en Chine, qui ont suivi des patients sur le long terme. Une étude italienne conclut ainsi que sur 143 malades, près de 90% présentent au moins un symptôme, et plus de la moitié, plusieurs, deux mois après leur sortie de l’hôpital. Les symptômes les plus fréquents sont une fatigue intense (53,1%), un essoufflement (43,4%), des douleurs aux articulations (27,3%) ou dans la poitrine (21,7%). 

Selon trois études menées en France, au Royaume-Uni et en Chine, 25% à 30% des patients rapportent des troubles du sommeil plusieurs semaines après avoir guéri de la phase aiguë du Covid-19. Environ 20% évoquent des pertes de cheveux, selon plusieurs articles.

Approfondir la recherche sur le « Covid long »

Les résultats en matière de santé mentale sont tout aussi inquiétants : sur 402 patients italiens, un mois après leur sortie de l’hôpital, 56% s’étaient vus diagnostiquer au moins un problème psychiatrique (troubles du stress post-traumatique pour environ 30% d’entre eux, dépression, anxiété…)

« Il est très important de ne pas oublier les effets sur la santé mentale du ‘Covid long’ lorsqu’on prend en charge les symptômes physiques, car on peut facilement passer à côté », observe Kartik Sehgal.

Pour les auteurs, leur étude montre qu’empêcher les décès par Covid-19 n’est pas un résultat suffisant en terme sanitaire, qu’il y a besoin d’approfondir la recherche sur le « Covid long » et de multiplier les consultations pour prendre en charge ces symptômes handicapants.

Source FRANCE BLEU.

 

Covid: deux fois plus de dépressions sévères qu’en 2020 chez les salariés…

Les populations les plus à risques sont les moins de 29 ans, les femmes, les managers et ceux qui télétravaillent.

Le taux de dépression chez les salariés est passé de 21% en décembre dernier à 36% en mars.

 

Les taux de dépressions, notamment sévères, parmi les salariés ont explosé, un an après le début de la crise sanitaire et le premier confinement, selon un «baromètre de la santé psychologique des salariés français en période de crise», réalisé par OpinionWay et présenté mardi.

Si la détresse psychologique des salariés français reste importante et touche 45% d’entre eux (-5 points par rapport à décembre 2020) dont 20% de détresse psychologique élevée (identique), «le taux de dépression nécessitant un accompagnement chez les salariés explose. Il passe de 21% à 36% (+15 points par rapport à décembre 2020) tandis que le nombre de dépressions sévères a doublé en un an (21% en mars 2021 contre 10% en avril 2020)», a précisé Christophe Nguyen, à la tête du cabinet franco québécois Empreinte Humaine, spécialisé dans la prévention des risques psychosociaux (burn-out, dépressions, suicides…), en présentant la sixième vague de ce baromètre depuis le début de la crise.

De la détresse psychologique à la dépression

«La détresse psychologique (indicateur de santé mentale utilisé pour diagnostiquer les troubles mentaux, NDLR) c’est l’antichambre de troubles mentaux plus sévères dont la dépression, et on voit que les gens sombrent», a-t-il ajouté, indiquant que «63% des salariés» déclarent «voir de plus en plus de collègues en détresse psychologique».

«Le contexte invite à être réaliste sur ce point. La détresse s’exprime aussi par des comportements d’hostilité, d’agressivité, ça ne va pas bien du tout et ça devient une crise au travail», analyse M. Nguyen. «On paie cash le manque de prévention de la santé mentale en population générale et dans les entreprises», ajoute-t-il, en comparant la France au Québec «où il y avait entre 7 et 9% de détresse psychologique fin 2020».

Qui sont les plus touchés ?

Les populations «les plus à risques» restent «les moins de 29 ans», dont 62% sont en détresse psychologique avec un risque de dépression accru pour près de quatre sur dix. Les femmes sont également très touchées avec 53% d’entre elles en détresse psychologique contre 38% pour les hommes.

Les managers, dont 48% sont en situation de détresse psychologique, sont plus touchés que les non-managers (44%). Facteur aggravant pour les premiers, 60% d’entre eux ne se permettent pas de parler de leurs difficultés avant de traiter celles de leurs collaborateurs et 4 sur 10 se sentent isolés en tant que manager, selon le baromètre, réalisé du 1er au 12 mars auprès d’un échantillon de 2.004 salariés représentatif, selon la méthode des quotas.

Saturation avec le télétravail

Là où en avril 2020, les plus exposés étaient les salariés en chômage partiel, ce sont aujourd’hui les télétravailleurs les plus en détresse psychologique. Ceux qui habitent dans moins de 40 m2 sont surexposés à la détresse psychologique (75%). Le télétravail est «en voie de devenir un risque psychosocial au travail» et sa «lassitude» se confirme avec 4 salariés sur 10 qui «saturent» du télétravail tandis que 50% des salariés disent «manquer de lien social avec les collègues», ce qui «impacte négativement le sens qu’ils donnent à leur travail». La détresse psychologique fait aussi «craindre des drames humains». 50% des salariés disent «avoir peur de l’état psychologique» de leurs collègues à la sortie de la crise, 32% craignent des suicides au travail et 10% ont peur «qu’un collègue agresse physiquement d’autres personnes», selon ce baromètre.

Source LE FIGARO.

Les seniors porteurs de trisomie 21 ont besoin de nouvelles structures…

Grâce à une meilleure prise en charge médicale et sociale, les personnes porteuses de trisomie 21 ont triplé leur espérance de vie en 50 ans.

Et ce sont maintenant de nouvelles prises en charge qui sont à inventer.

Grâce à une meilleure prise en charge médicale et sociale, les personnes porteuses de trisomie 21 ont triplé leur espérance de vie en 50 ans

 

Dans le 16e arrondissement de Paris, le centre d’accueil pour personnes âgées et vulnérables, Daélia, accueille depuis peu parmi ses bénéficiaires des seniors porteurs de trisomie 21.

Cet après-midi, Catherine et Caroline sont en petite forme. Les deux seniors, porteuses de trisomie 21, se sont endormies pendant le cours de sophrologie. Âgées d’une cinquantaine d’année, elles sont accueillies trois fois par semaine pour des activités de psychomotricité qu’elles partagent avec d’autres seniors autistes, ou atteint de la maladie d’Alzheimer.

L’espérance de vie des personnes porteuses de trisomie 21 est aujourd’hui de 60-65 ans contre une vingtaine d’années au siècle dernier. Une avancée due notamment à des prises en charge précoce de certaines pathologies et notamment des cardiopathies. Malheureusement, avec l’allongement de l’espérance de vie, d’autres pathologies ont fait leur apparition, constate Anne-Sophie Rebillat gériatre à l’Institut Jérôme Lejeune, un établissement spécialisé dans la recherche sur la trisomie 21. « Les personnes porteuses de trisomie 21 _ont des maladies liées au vieillissement qui surviennent de manière plus précoce_. En particulier, elles sont à risque de développer la maladie d’Alzheimer et donc, dans ce cas, ne peuvent plus travailler. Elles ont besoin d’une prise en charge spécifique, qui est un peu celle des malades d’Alzheimer jeune (qui ont moins de 60 ans). Mais ce qui est encore plus complexe c’est la présence du handicap intellectuel pour trouver des structures qui puissent les accueillir ». Elles sont en effet trop âgées pour certains établissement spécialisés, mais trop jeunes pour être admises dans un EHPAD (l’âge minimum des résidents est fixé à 60 ans).

Cet accueil de jour apporte donc un début de solution mais c’est aussi un relais pour leurs parents vieillissants. Célia Abita est la présidente du centre d’accueil Daélia. « Quand une personne porteuse de trisomie, devient âgée, elle se retrouve au domicile d’un proche et ce proche, lui, est dans le quatrième âge. Donc on se retrouve dans des situations familiales qui peuvent être extrêmement difficiles ». Devant la demande des aidants, l’accueil initialement prévu une fois par semaine a été augmenté à trois demi journées.

Source FRANCE INTER.

 

Guéret : Revatec veut créer une plateforme pour recycler fauteuils roulants et lits médicalisés…

A Guéret, l’association Revatec veut créer une filière creusoise pour recycler des fauteuils roulants, des lits médicalisés et autres déambulateurs. Tous ces outils, utiles aux personnes en perte d’autonomie, s’appellent des « aides techniques ».

Des fauteuils roulants recyclés (image d'illustration)

 

En Creuse, quatre personnes sur dix n’ont pas les moyens de se payer un fauteuil roulant ou un lit médicalisé. Forte de ce constat, l’association guérétoise Revatec a décidé de créer une filière pour recycler les « aides techniques » : tous ces outils utiles aux personnes en perte d’autonomie, ou en situation de handicap.

Le directeur, Stéphane Charles veut collecter du matériel d’occasion et le remettre en service, car paradoxalement, on jette souvent ce matériel coûteux, alors qu’il peut encore servir.

L’association cherche un local actuellement, et espère démarrer ses activités cet été.

Source FRANCE BLEU.