Le rejet d’un texte sur les élèves handicapés à l’Assemblée est-il une « infamie » ? Explication sur le contexte de la colère de François Ruffin…

Jeudi, le député de La France insoumise a eu des mots durs à l’égard des députés LREM, après le rejet d’une proposition de loi en faveur de l’accompagnement des enfants en situation de handicap.

Le député de La France insoumise, François Ruffin, à l\'Assemblée nationale à Paris, le 2 octobre 2018.

« Vous n’avez pas honte ? Honte de votre paresse ? Honte de votre sectarisme ? » Debout dans l’hémicycle, face au micro, François Ruffin s’adresse directement aux députés de la majorité. Son intervention dure un peu plus de deux minutes. Le temps pour le député de La France insoumise de dire ce qu’il pense du rejet, jeudi 11 octobre, d’une proposition de loi relative à l’inclusion des élèves en situation de handicap, portée par un député Les Républicains. « J’espère que le pays ne vous le pardonnera pas », a lancé l’élu de la Somme aux parlementaires LREM. Vendredi, l’élu a d’ailleurs publié la liste des parlementaires qui se sont opposés à cette mesure. Pourquoi s’est-il ainsi énervé ? La réponse de la majorité est-elle convaincante ? Explications.

C’était quoi, cette proposition de loi ?

Portée par le député LR Aurélien Pradié, la proposition de loi avait pour but de favoriser l’inclusion des enfants et des adolescents en situation de handicap au sein de l’école. Elle prévoyait notamment la création d’un statut unique pour l’ensemble des auxiliaires de vie scolaire (AVS) ou les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). « Il ne s’agit pas de créer un énième statut, mais bien de remplacer tous les autres afin de redonner de la clarté et d’effacer les contraintes néfastes que porte le système actuel, peut-on lire dans le texteIls seront dorénavant tous soumis au droit commun applicable aux contractuels de la fonction publique. »

La proposition de loi prévoit également une revalorisation salariale. « A ce titre, il est fondamental qu’ils ne fassent pas l’objet d’une simple reconnaissance juridique, mais aussi d’une rémunération à la pleine hauteur de leur mission », lit-on plus loin. Pour l’élu du Lot, il y a urgence. « Il y a des académies où c’est le désastre », expliquait-il dans les colonnes de La Dépêche du Midi. En une décennie, le nombre d’élèves en situation de handicap a triplé, passant de 100 000 [en 2004] à 320 000 en 2014″. Il est aujourd’hui de 340 000.

Personne ne peut décemment regarder dans les yeux ces familles, ces enfants, ces adolescents, ces accompagnants et leur dire que l’urgence est ailleurs.Aurélien Pradié, député LRà l’Assemblée nationale

La proposition de loi d’Aurélien Pradié n’ira pas plus loin. Déposée par le député LREM Gilles Le Gendre, la motion de rejet préalable a été adoptée par 70 voix contre 54. Dans le détail, 58 députés de la majorité ont voté en faveur de son rejet.

Comment a réagi l’opposition ?

Pour les députés LR, ce rejet du texte avant même l’examen de ses articles est « une trahison ». Des élus d’autres groupes se sont aussi dits « attristés ». Mais l’intervention la plus frappante est celle de François Ruffin. Il a expliqué aux « marcheurs » que ce vote leur collerait « à la peau comme une infamie », il leur reproche aussi d’avoir voté « contre, contre, contre, comme des Playmobil ».

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Source France Info.

« L’aidant assure un rôle d’aide-soignant sans être formé »….

Journée nationale des Aidants. Comment améliorer la santé physique et mentale des aidants ? Les propositions de l’association Je t’aide.

"L'aidant assure un rôle d'aide-soignant sans être formé"

Selon une étude de 2012 de la DRESS, le stress, l’anxiété et le surmenage sont exprimés par les ¾ des aidants ressentant une charge lourde et par la moitié de ceux déclarant ressentir une charge moyenne (contre 29% pour l’ensemble des aidants). 63% des aidants accompagnant un proche souffrant de cancer expliquent un impact quotidien sur leur sommeil (source : Observatoire national des cancers, 2016). 44% des jeunes aidants affirment avoir mal au dos et aux bras (enquête IPSOS 2017).

« On compte d’un côté les impacts sur la santé mentale (de l’anxiété et du stress à la dépression, au burn-out, aux épisodes psychotiques, aux tentatives de suicides dans les cas les plus graves), explique le Dr Hélène Rossinot, interne en santé publique et auteur d’une thèse sur le vécu des patients et des aidants en hospitalisation à domicile. De l’autre, il y a les impacts sur la santé physique, telle qu’une fatigue importante, des troubles du sommeil, un déficit nutritif, une plus grande susceptibilité aux infections, et même des perturbations des fonctions respiratoires, immunitaires et cardiovasculaires. Il y a aussi le risque de blessure en prenant soin du patient (par exemple, un mal de dos quand on l’aide à se lever). »

Quelles solutions ?

  • Sensibiliser les aidants à leur santé

« Il faut déjà faire comprendre aux aidants qu’ils sont sur un parcours long et semé d’embûches et s’ils ne prennent pas soin de leur santé, ils ne tiendront pas le coup, détaille Claudie Kulak, présidente de l’association J’aide (anciennement Journée nationale des aidants). La perte d’autonomie est un long chemin où les aidants doivent être en forme pour accompagner leur proche qui va se fragiliser de plus en plus. Pour cela, ils doivent prendre soin d’eux et faire leurs contrôles médicaux régulièrement. » Il est donc primordial d’agir en amont pour éviter de s’épuiser, d’abord en prévenant son généraliste si l’on devient aidant : « le généraliste connaît bien les impacts sur la santé et il pourra les surveiller et les anticiper », confirme le Dr Rossinot.

  • Ne pas rester seul et parler

Il ne faut pas rester seul et si continuer à voir ses proches. SI on est seul, il faut se rapprocher des réseaux de la région car ils savent ce que vivent les aidants et peuvent donner des conseils pratiques, de prévention et quotidiens. » Autre conseil, parler de ses difficultés à l’équipe de soins du patient, ce que l’aidant fait rarement. « Ces soignants sont les mieux placés pour comprendre ce que l’aidant vit et trouver des solutions. L’aidant fait partie de la prise en charge et s’il craque, celle-ci est compromise ! »  Un soutien psychologique serait indispensable pour aider les proches à évacuer leurs difficultés mais il coûte cher et est rarement mis en pratique, faute de temps.

  • Se former et s’informer

« En théorie, il faudrait beaucoup plus d’heures d’aide à domicile financées et l’aidant devrait avoir simplement passer du temps avec son proche, préparer les repas ! Mais soyons réaliste, ce ne sera pas fait et il faut donc financer la formation des aidants. Nous allons faire une plate-forme d’auto-formation des aidants pour les gestes du quotidien. »

Pour le Dr Rossinot, les infirmiers libéraux pourraient être les piliers de l’éducation thérapeutique des aidants : « ce sont les seuls qui connaissent le domicile et ses problèmes. Or il faudrait qu’ils puissent faire de l’éducation thérapeutique de l’aidant, apprendre à lever un malade, à utiliser le matériel (comme un lève-malade), faire une glycémie, ou comment placer un bassin. Il faut former l’aidant, l’éduquer pour qu’il soit moins stressé, moins culpabilisé… Ce ne serait pas très compliqué à mettre en place ! »

Les associations se battent pour faire reconnaître le rôle essentiel des aidants : « il faut faire reconnaître leur voix dans le parcours du proche : l’aidant assure un rôle d’aide-soignant sans être formé ! s’exclame Claudie Kulak. Il doit comprendre la pathologie du proche, prendre les rdv médicaux, gérer les ordonnances, vérifier la bonne prise des médicaments, faire les soins et accompagner parfois en fin de vie. Les aidants ne sont pas formés pour ça. Si on prenait conscience du rôle de l’aidant, on l’accompagnerait mieux. »

  • Suivre les conseils de base

Le Dr Rossinot et la présidente de l’association concluent par des conseils très simples : il ne faut pas oublier de manger, de dormir et de faire du sport pour se vider la tête. « La priorité de l’aidant est le patient or être en bonne santé et prendre du temps pour soi devrait être la priorité ! recommande le Dr Rossinot. C’est facile à dire mais très difficile à mettre en pratique ; il ne faut pas culpabiliser car ça aide le patient à terme ! »

Source FRANCE TV.

 

Qui peut PAYER ???? Ehpad: 2000 euros restent à la charge des retraités chaque mois….

Selon une étude de la Mutualité française, le reste à charge dépasse largement le niveau de vie des personnes âgées.

Ce problème devrait être abordé lors du débat public sur la dépendance que lance la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ce lundi.

Ehpad: 2000 euros restent à la charge des retraités chaque mois

Gérer financièrement sa fin de vie devient de plus en plus compliqué. Selon une étude dévoilée par la Mutualité française ce lundi, à l‘occasion de la journée internationale des personnes âgées, le reste à charge étouffe de plus en plus les retraités qui se retrouvent dans une situation de dépendance. Après le versement des différentes aides existantes (allocation personnalisée d’autonomie, aide sociale à l’hébergement), ces derniers doivent encore dépenser 2000 euros de leur poche en moyenne pour financer leur hébergement en Ehpad. «En moyenne, ce reste à charge représente 100% du revenu disponible moyen des plus de 75 ans. En 2011, pour plus d’un résident sur deux, il était supérieur aux ressources», affirme l’étude.

Ce niveau varie fortement d’un département à l’autre en fonction du prix de l’hébergement. Un mois en Ehpad pour une personne en perte d’autonomie sévère coûte en moyenne 2050 euros dans la Meuse contre 3500 euros à Paris. Le reste à charge atteint donc 1600 euros par mois dans le premier département contre 3100 dans le second. Plus la durée de vie s’allonge, plus la facture s’alourdit. Dans l’Essonne par exemple, 5 ans d’hébergement coûtent 185.800 euros dont plus de 150.000 euros de la poche du résident. Ce montant dépasse de 46.900 euros le niveau de vie médian des retraités. «Autrement dit, la personne âgée qui entre dans un Ehpad en Essonne non seulement y consacrera l’intégralité de ses revenus mais devra en outre disposer d’une épargne de presque 50.000 euros», note les auteurs. Cette charge financière, qui doit être prise en charge immédiatement par la famille ou qui mobilise la vente du patrimoine, est rédhibitoire pour les ménages aux revenus les plus modestes. Une étude du Credoc, également publiée ce lundi, affirme que 61% d’entre eux n’envisagent même pas la possibilité de faire entrer leur proche dans un Ehpad en raison de ce coût restant.

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Source LE FIGARO.

Autisme : quand toute une classe de CE1 remercie Paul pour lui avoir appris la différence, la patience, la bienveillance….

Le petit garçon de 9 ans, autiste et malentendant, a fait son CE1 dans une école des Hauts-de-Seine.

Pour fêter la fin de l’année, sa maîtresse, ses camarades de classe et leurs parents ont organisé un petit pot avant de partir en vacances. Pour lui dire notamment combien il comptait pour eux…

Autisme : quand toute une classe de CE1 remercie Paul pour lui avoir appris la différence, la patience, la bienveillance....

L’année scolaire se termine pour cette classe de CE1 d’une école publique de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine : celle de Paul, 9 ans, un petit écolier autiste et malentendant. Sa maîtresse Caroline, qui n’a pas été formée pour ce cas de figure, a cependant tenu à avoir Paul dans sa classe. Avant de partir en grandes vacances, un petit pot est organisé avec tous les élèves et leurs parents. Pour le remercier de leur avoir appris la différence, la patience et la bienveillance.

« Etre avec les enfants, c’est pour moi être aussi avec les parents, dit la professeure. C’est vous écouter, cheminer ensemble et qu’on ait une véritable aventure… et que ce ne soit pas seulement la page 37 du fichier de maths… Il faut savoir aussi s’entraider, s’écouter, être  généreux… Finalement, ce sont des choses qui s’apprennent. Je le savais déjà, mais cette année avec Paul, on l’a encore plus ressenti. » Les enfants se succèdent ensuite pour adresser une petite dédicace à l’intention de leur copain de classe…

« Il a changé ma vie »

« J’ai beaucoup aimé être avec Paul en CE1. J’ai aussi aimé être à la ferme avec lui. Je l’aime de tout mon cœur. Gros bisous » ; « Paul m’a fait changer de monde. J’ai envie de rester jusqu’au CM2 avec lui. J’aimerais que tout le monde soit solidaire avec lui » ; « Quand Paul me regarde, je vois qu’il a progressé. Paul est un ami qui compte beaucoup pour moi. Il a changé ma vie » ; « J’ai ressenti des choses très douces avec Paul et il ressent beaucoup de choses douces aussi. J’ai envie de rester avec lui pour lui apprendre d’autres choses qu’il ne sait pas encore faire » ; « J’aime bien quand il lit des histoires. C’est mignon. »

Les parents d’élèves se félicitent aussi de sa présence dans la classe : « Je suis contente de le voir évoluer. C’est une belle fleur qui s’ouvre » ; « Paul, c’est son petit frère, son amour. C’est très fraternel. Elle ne peut pas imaginer être à l’école sans lui » ; « C’est une chance pour les enfants d’avoir pu créer des liens comme ça avec un enfant qui est différent. » La maman de Paul félicite à son tour les copines et les copains de classe de son petit garçon : « Vous avez été absolument formidables. Vous allez être de belles grandes personnes. Vraiment, vraiment… » Aujourd’hui en CE2, Paul poursuit sa scolarité dans la même école.

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Source FRANCE INFO.

Les aidants familiaux souffrent d’un manque de statut…

En Midi-Pyrénées, 20 000 personnes sont atteintes de maladies neuro-dégénératives comme Alzeihmer ou Parkinson. Les aidants familiaux se comptent par milliers.

Leur rôle est reconnu par la loi depuis 2016 mais leur statut reste précaire et les informations manquent.

Les aidants familiaux souffrent d'un manque de statut

Le sujet des aidants familiaux constitue un véritable enjeu de société associé à la transition démographique pour un tiers des Français qui auront plus de 60 ans en 2060
Les maladies neurodégénératives concernent plus de 20.000 personnes sur notre territoire régional.  

C’est autant d’aidants, familles, proches, accompagnants qui réorganisent tout leur quotidien de vie

Est reconnu « aidant » : «personne qui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne», selon la définition de la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement. La France compte 11 millions d’aidants, soit un Français sur six. Ils accompagnent un proche en situation de dépendance, en raison de son âge dans 48 % des cas, de sa maladie ou de son handicap, selon les chiffres du baromètre 2017 publié par la Fondation April et BVA. Que ce soit moins de cinq heures par semaine (pour 38 % des aidants) ou plus de quarante heures (pour 9 % d’entre eux). Parmi eux, 58 % sont des femmes et 51 % des actifs. La tranche d’âge au cours de laquelle les gens sont les plus concernés est celle des 50-64 ans (31 % des accompagnants), période de la vie où l’on peut potentiellement aider un enfant, un conjoint ou un parent.
La loi d’adaptation de la société au vieillissement vient proposer un statut de façon symbolique mais ne permet pas de pallier à l’ organisation de vie.
En effet, 1 aidant sur 2 en France est en situation professionnelle et rencontre de grandes difficultés pour concilier vie pro vie perso.

Certains employeurs proposent des congés payés pour les aidants

Dans ce cadre-là par exemple, des groupes de travail sont sollicités pour réfléchir à cette problématique et certains employeurs sur la région se sont engagés à proposer 4 jours de congés payés à destination des aidants familiaux.  C’est une mesure déjà effective chez Airbus par exemple.
La formation des aidants créée dans le cadre du se voit adaptée dans le contexte professionnel en proposant 16 heures de temps de formation sur le temps de travail des salariés en posture d’aidant.

 La grande difficulté sur le sujet des aidants familiaux réside dans les problématiques de déni et de réticence à pouvoir être aidé.  Les émotions de honte et de culpabilité sont très présentes

selon Laetitia Cêtre, responsable du Pôle ressources régional des maladies neuro-dégénératives Occitanie Ouest «L’un des leviers pour permettre aux aidants de s’exprimer c’est la communication grand public pour permettre la verbalisation ». Le Pôle ressources régional des maladies neuro dégénératives a mis en place un dispositif : « Allo j’ai un proche » avec un numéro gratuit 0806 806 830 pour écouter et répondre aux questions des aidants. La fatigue, l’épuisement et l’isolement sont les principaux dangers qui guettent les aidants familiaux. Dans de nombreux cas, celui-ci décède avant la personne malade qu’il accompagne.

Source FR3.

80.000 seniors dépendants dans le Grand Est…

L’Insee s’est penché sur les situations de perte d’autonomie au sein de la population des plus de 60 ans vivant à leur domicile, autrement dit 95 % des 1.356.000 seniors de la région.

Plus d’un quart des seniors de la région Grand Est déclarent être touchés par une difficulté, qu’elle soit d’ordre sensoriel, moteur ou cognitif.  Photo d’archives Alexandre MARCHI

En 2014, le Grand Est comptait 1.356.000 habitants de plus de 60 ans, soit une augmentation de plus de 10 % depuis 2009. Parmi ces seniors représentant un quart de la population régionale, 556.200 Lorrains étaient recensés.

Dans une enquête qu’il vient de publier, l’Insee se penche sur la perte d’autonomie des personnes âgées vivant à domicile, soit 95 % des seniors du Grand Est. Il en ressort que 80.000 d’entre eux sont touchés par une dépendance, à des degrés divers : besoin de l’aide de l’entourage, besoin d’une aide extérieure ou encore des deux types d’aide. Et la perte d’autonomie touche davantage les femmes, un écart qui se manifeste très significativement notamment chez les plus de 85 ans.

Les difficultés d’ordre sensoriel (vue, audition), moteur ou cognitif impactent petit à petit le quotidien et la vie sociale des personnes âgées jusqu’à les faire basculer dans la perte d’autonomie quand elles se cumulent : c’est le cas de 6,4 % des seniors du Grand Est, un taux quasiment équivalent au taux national. La perte d’autonomie concerne 2 % des moins de 75 %, plus de 20 % les 85 ans et plus.

L’aide des proches est prépondérante

L’entrée dans la dépendance est souvent progressive. Plus d’un quart des seniors de la région, note l’Insee dans son document, déclare être touché par au moins une difficulté : problèmes de vue ou d’audition, problèmes moteur, ou cognitifs (concentration, mémoire…) : « Les atteintes motrices sont les plus fréquentes (plus d’une personne sur cinq), suivies des atteintes sensorielles (11,6 %) et des atteintes cognitives (7,1 % des seniors) ». Dès lors qu’ils souffrent d’une de ces difficultés, trois quarts des seniors se déclarent limités dans leurs activités quotidiennes, selon cette enquête.

Dans 90 % des cas, les seniors en perte d’autonomie recourent à leur entourage pour être aidés, note l’Institut. Ces personnes âgées bénéficient par ailleurs d’aides de professionnels, d’aides techniques à la mobilité ou encore d’aménagements de leur lieu de vie. Mais, note l’Insee, « l’aide des proches » dans ces situations de perte d’autonomie, « reste prépondérante ». On compte, selon l’enquête vie quotidienne et santé 2014, 101.250 personnes âgées de plus de 60 ans dans les Vosges, 242.309 en Moselle, 49.530 dans la Meuse et 169.128 en Meurthe-et-Moselle.

Source EST REPUBLICAIN.

Des aidants de plus en plus nombreux et seuls….

11 millions d’aidants en France…Ils s’occupent chaque jour d’un proche en situation de dépendance et se sentent le plus souvent bien seuls.

Les aidants, une réalité très présente.

Les aidants familiaux sont des proches d’une personne en situation de dépendance. Ils s’occupent d’elle tous les jours et souvent cumulent  leur vie personnelle et professionnelle. Mais comment aider les aidants, dont la vie devient souvent particulièrement compliquée ?

ll y a 11 millions d’aidants – familiaux et professionnels – en France

4,3 millions : c’est le nombre de personnes qui aident au quotidien, financièrement ou par un soutien moral, une personne de 60 ans et plus.
L’âge moyen des aidants familiaux est de 60 ans, souvent, ils s’occupent de leurs parents âgés e 85 ans.

47% des aidants familiaux sont salariés, 60% sont des femmes

– 48% des aidants finissent par être atteints d’une maladie chronique.
– 55% des aidants seraient intéressés par des formations
– 10% seulement en ont déjà bénéficié.

Le rôle de l’aidant

Les aidants jouent un rôle de coordinateur auprès des différents intervenants professionnels et permettent le maintien à domicile des personnes âgées en perte d’autonomie. Il y a aussi les jeunes aidants, enfants, adolescents qui vivent cette charge psychologique et physique.

L’association nationale Jeunes AiDants Ensemble, JADE, s’occupe de la question de ces enfants, adolescents et jeunes adultes en situation d’aidant au quotidien d’un proche parent (mère, père, frère, sœur ou grand-parent) malade et/ou handicapé.
Cette question des jeunes aidants reste taboue en France. Ils sont invisibles et pourtant on estime qu’ils sont environ 500 000, ce qui veut dire un par classe.

Que faut-il faire ?

– Faciliter l’accès à l’information et aux professionnels qualifiés qui les soutiendront dans leur rôle.
– Encourager le soutien médical et psychologique, pour pallier à l’usure psychologique et psychique vécue par les aidants.
– Former et accompagner les aidants familiaux.

Et la loi, dans tout ça ?

La loi d’adaptation de la société au vieillissement reconnaît le statut d’aidant familial. Elle prévoit également de leur accorder un droit au répit, afin de permettre par exemple de profiter de séjours adaptés en compagnie des personnes dépendantes qu’ils accompagnent. Enfin elle prévoit de mettre en place des mesures d’accompagnement pour les aidants salariés, qui sont de plus en plus nombreux, notamment au sein des entreprises. Elle a pour objectif de mobiliser les institutions et l’opinion autour du rôle de ceux qui aident un proche au quotidien.

Journée nationale des aidants

Le droit au répit pour les aidants

La loi ASV  (la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement) a également permis d’instaurer un « droit au répit » pour permettre aux proches-aidants de se reposer et de s’accorder du temps libre, ainsi qu’une aide au répit.

Le plan d’aide APA (Allocation Personalisée d’Autonomie) de la personne âgée peut ainsi être majoré jusqu’à près de 500 euros par an, au-delà des plafonds de l’APA, pour financer par exemple le recours à de l’accueil temporaire en établissement ou en accueil familial ou des heures d’aide à domicile supplémentaires

Il existe aussi par exemple la Compagnie des aidants. C’est un réseau d’entre-aide, constitué sur toute la France. Echange d’expériences, d’idées, d’adresses, de matériels…

Je t’aide est un collectif  pour les aidants avec :
– un conseil d’aidants
– un conseil scientifique pour accélérer la reconnaissance des aidants, pour une prise de conscience collective, citoyenne, politique, individuelle, pour faire progresser le droits des aidants.

Il y a également, le café- mémoire de France Alzheimer, qui est un espace de rencontre pour aider les familles à faire face à la maladie.

Le café des aidants
Les plateformes d’accompagnement et de répit

Le livre d’Annie de Vivie : J’aide mon parent à vieillir debout. Devenir aidant en 10 conseils.

Source France TV.

Douai : privée d’aide-ménagère car elle gagne 8 centimes de trop…

A Douai, dans les Hauts-de-France, une femme en situation de handicap, s’est vu refuser la prise en charge de ses frais d’aide-ménagère parce qu’elle gagne 8 centimes de trop …..!

Une Douaisienne d’une cinquantaine d’années en situation de handicap, dont le taux d’incapacité est estimé à 79%, sollicite il y a quelques semaines la prise en charge d’une aide-ménagère par le département du Nord. En effet, à cause de son handicap, la quinquagénaire éprouve de grandes difficultés à effectuer certaines tâches du quotidien et particulièrement pour entretenir sa maison rapporte La Voix du Nord.

Une réponse plus que surprenante

«  Cette décision de rejet a été prise en raison du montant des ressources de l’intéressée qui est supérieur au plafond d’attribution de l’aide ménagère, confirmait il y a quelques jours le responsable du pôle résidents et familles du Département. Pour une personne seule, le plafond est fixé à 810,89 euros. Les revenus de Madame s’élèvent à 810,97 euros. Les services départementaux ne pouvant déroger aux règles d’attribution de l’aide précitée et ce, dans un souci d’équité pour tous les Nordistes. »

Et le Département d’inviter la Douaisienne à se tourner vers le service social de la Sécurité sociale «  afin d’obtenir une aide éventuelle  ».

A la suite d’un échange entre le député Dimitri Houbron et le premier vice-président du Nord sur Twitter, Jacqueline est aussi invitée à se rapprocher à nouveau du département.

Source LA VOIX DU NORD.

 

Les TROPHES SILVER ECO 2018….

J’ai besoin de VOUS ! Handicap Info a le plaisir de vous informer que notre partenaire, l’Association PÔLE Sap et son représentant Christophe AXEL, ont été NOMINES dans la catégorie AIDANTS pour La Dixième Edition des TROPHES SILVER ECO 2018.

Christophe s’investit depuis des années et a réussi à créer le premier SHOWROOM Aidants en France. 200 m2 à disposition des associations etc.

Le vote du public est IMPORTANT…!

Silver Eco - le Show SilverNight

Vous pouvez voter POUR TOUTE SON IMPLICATION. En cliquant sur « Sélectionner dans la liste ci-dessous » et en déroulant le menu, Merci de cliquer sur « SHOWROOM POLE SAP« .

Merci à toutes et à tous.