Oise : un couple condamné pour avoir séquestré un jeune handicapé…

Une découverte glaçante. Les pompiers intervenaient initialement pour une tentative de suicide d’un homme de 48 ans à Breteuil (Oise).

Ils ont finalement découvert un jeune homme de 28 ans qui semblait « affamé » et « dénutri ».

Oise : un couple condamné pour avoir séquestré un jeune handicapé

Un couple a comparu lundi à Beauvais pour séquestration et violence sur personne vulnérable. Nicolas, 28 ans, un jeune handicapé mental, ne pesait que 41 kg pour 1m77 lorsqu’il a été trouvé par les pompiers. Les deux prévenus, son père et sa belle-mère, ont été condamnés à quatre ans de détention, avec mandat de dépôt, dont trois ans de sursis pour elle et trois ans de sursis probatoire pour lui, rapporte Le Parisien.

Il « n’est jamais rassasié »

Lors de leur audition, le couple a reconnu partiellement les faits, « une tape sur les fesses, mais pas plus ». Et la séquestration ? « La journée, il était avec moi, complète son père. Il faisait ce qu’il voulait, mais à 23 heures, on l’enfermait pour éviter qu’il aille prendre de la nourriture. » Selon sa belle-mère, Nicolas « n’est jamais rassasié ». Ce à quoi le président du tribunal a répondu : « Vous dites que vous l’enfermiez parce qu’il mangeait trop. Mais il mangeait parce qu’il avait faim. »

Le poids plus qu’alarmant de Nicolas n’est pas la seule trace des sévices subis par Nicolas : ecchymoses, lésions, escarres, traces de brûlures ont été relevés par des médecins.

Source EST REPUBLICAIN.

Lorient. 40 activités pour les personnes polyhandicapées…

La Lorientaise Jeanne Le Penglaou, éducatrice spécialisée, recense dans un livre 40 activités à réaliser avec des personnes fortement dépendantes ou souffrant de déficiences multiples.

Jeanne Le Penglaou, éducatrice spécialisée, est aussi formatrice ; elle gère les portails handiy.fr et handianim.fr.

Au fil de son expérience d’éducatrice spécialisée, la Lorientaise Jeanne Le Penglaou a pu tester différentes activités à destination d’un public vulnérable, souffrant de handicaps divers et lourds.

« Lors de séjours adaptés que je dirigeais, j’ai commencé à noter quelques idées sortant un peu de l’ordinaire, explique la jeune femme. Je les ai recensées sur mon site Handiy. Une éditrice m’a contactée pour me demander si je pouvais écrire un guide à destination des professionnels. Les éditions Phalente sont spécialisées dans les guides pour personnes âgées. Mon livre, 40 activités pour les personnes polyhandicapées, est le premier de la collection « handicap ». »

« Le polyhandicap, on n’en parle pas »

Jeanne Le Penglaou, en plus de sa formation initiale, connaît parfaitement le sujet : son frère est polyhandicapé. « Le polyhandicap, on n’en entend pas parler. Contrairement à l’autisme ou au handicap moteur, regrette la jeune femme. Les personnes polyhandicapées sont fortement dépendantes, elles ont besoin d’un accompagnement constant, notamment dans les actes de la vie quotidienne, et pour communiquer. »

Parmi les activités proposées par l’éducatrice figure par exemple « l’île aux cinq sens, une sorte de chasse au trésor. Même si la personne ne reconnaît pas tout, l’activité la stimule et crée une ambiance propice à l’odorat, l’ouïe, la vue, le toucher, le goût ».

Pour les professionnels et les aidants

Les animations peuvent toutes être adaptées en fonction de l’objectif poursuivi, « qu’il soit éducatif, occupationnel ou thérapeutique ». Le guide s’adresse aux professionnels (éducateurs spécialisés, ergothérapeutes…), mais peut aussi intéresser les aidants familiaux.

Il décrit, sous forme de fiches, 40 activités « à faible coût ». Le guide (19,90 €) est disponible sur les sites de la maison d’édition, de la Fnac et d’Amazon.

Source OUEST FRANCE.

Marseille. Une personne handicapée battue dans un établissement spécialisé…

Un pensionnaire d’une maison d’accueil spécialisée de Marseille (Bouches-du-Rhône) a été battu, dans la nuit du 9 au 10 octobre dernier.

L’homme de 55 ans souffre d’un handicap mental, c’est pourquoi il réside dans cet établissement.

Le directeur et la famille ont porté plainte. Une enquête a été ouverte pour retrouver le ou les responsables.

Les enquêteurs étudient plusieurs pistes pour retrouver le ou les responsables des violences sur ce résident (photo d'illustration).

Un homme de 55 ans a reçu des coups sur la tête et sur les jambes, dans la nuit du 9 au 10 octobre dernier. Il réside dans la maison d’accueil spécialisée Les Palmiers, à Marseille (Bouches-du-Rhône), qui accueille des personnes souffrant d’un handicap mental, explique La Provence. Deux croix rouges dessinées sur son corps, dont une sur le thorax, ont également été découvertes.

Le directeur de l’établissement ainsi que la famille de la victime ont porté plainte. Tous les gardiens intérimaires qui travaillaient cette nuit-là ont par ailleurs été renvoyés. La mère de la victime indique au quotidien régional avoir écrit au procureur et à Brigitte Macron.

Aucune piste sérieuse pour le moment

Les enquêteurs ont de leur côté saisi des bandes-vidéo, pour retrouver le ou les auteurs de ces violences. Des prélèvements ont en outre été effectués sur place. Les salariés présents dans l’établissement au moment des faits ont été interrogés.

Les enquêteurs explorent plusieurs pistes, aussi bien parmi les employés du site que chez les pensionnaires. Ils sont seize résidents aux Palmiers. Il pourrait également s’agir d’automutilations, une hypothèse que rejette la famille. La Provence précise qu’aucune piste n’a pour le moment abouti.

Source OUEST FRANCE.

Démarches administratives en ligne : seulement 12% des sites accessibles aux personnes handicapées…

Alors que les démarches administratives en ligne se développent en France, seulement 12% des sites concernés se révèlent vraiment accessibles aux personnes handicapées.

C’est ce que confirme la ministre chargée de la Fonction publique, Amélie de Montchalin.

 Seulement 12% des sites se révèlent pleinement accessibles aux personnes handicapées.

Impôts, aides au logement, cartes grises : de nombreuses démarches administratives en France peuvent désormais se faire en ligne même si elles méritent souvent d’être simplifiées. Pour les personnes handicapées, la majorité de ces démarches sur internet relève carrément de l’impossible. En effet, seulement 12% des sites se révèlent pleinement accessibles aux personnes handicapées selon l’Observatoire du numérique.

La ministre chargée de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, ainsi que la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapée, Sophie Cluzel, ont dévoilé les résultats de cet Observatoire qui soumet les services de l’État à l’évaluation des usagers. Deux millions de Français ont cliqué sur « donnez votre avis » ces douze derniers mois, souligne l’AFP. Environ 71% se sont dits satisfaits des services numériques, quand le gouvernement vise un taux de 80%.

« 80% des démarches accessibles aux personnes handicapées dans les deux ans »

« Nous sommes toujours dans le rattrapage, parce que le handicap n’a pas été pris en compte lors de la création native (initiale) des sites », a expliqué Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées. Par exemple, des outils existent pour transformer les mots en sons pour les personnes malvoyantes. Mais si la souris doit parcourir un trop grand nombre de mots sur l’écran, l’application ne fonctionne pas, précise encore l’AFP. Les 10% d’hommes qui sont daltoniens risquent aussi de confondre des consignes en rouge et vert sur un écran.

Le gouvernement se fixe toutefois un objectif ambitieux : « aboutir à 80% des démarches accessibles aux personnes handicapées dans les deux ans », a indiqué la secrétaire d’État. Au total, un milliard d’euros doit être consacré au numérique dans le plan de relance, dont la moitié pour les ministères et la moitié pour les projets de l’État (412 millions) et des collectivités (88 millions) pilotés par le ministère de la Transformation et de la Fonction publique.

Au total, 250 démarches du quotidien devront pouvoir se faire en ligne en 2022 contre 182 actuellement. Des démarches comme les impôts ou encore les cartes grises sont déjà accessibles sur internet mais elles pourraient être simplifiées : Amélie de Montchalin souhaite notamment qu’on ne réclame pas à l’usager des informations que l’administration détient déjà, de façon à proposer davantage de formulaires pré-remplis. Problème : l’administration française manque de personnels suffisamment qualifiés sur le numérique selon un dernier rapport de la Cour des comptes en février dernier.

Source FRANCE BLEU.

Handicapée (SEP), elle ne peut pas entrer dans sa résidence à Pérols…

Une femme de 52 ans atteinte de sclérose en plaques et obligée de se déplacer en fauteuil électrique a emménagé il y a quelques mois dans un appartement HLM à Pérols (Hérault).

Elle souhaite aujourd’hui déménager car elle a d’énormes difficultés pour ouvrir les portes d’accès à sa résidence.

Isabelle Garai devant la porte de sa résidence

Il y a un an nous avions relayé sur France Bleu Hérault  l’appel à l’aide d’une femme  en fauteuil  électrique atteinte d’une sclérose en plaques qui cherchait un  logement HLM plus petit et moins cher que celui qu’elle occupait à Montpellier. Elle ne pouvait plus payer son loyer et risquait d’être expulsée. Il y a quelques mois elle a trouvé un petit appartement HLM à Pérols ( Hérault), le problème, c’est qu’elle a toutes les peines du monde pour entrer dans sa résidence.

Une résidence PMR

La résidence est neuve. Sur le papier, elle est accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR)  mais dans la pratique c’est plus compliqué.  Pour y entrer,  Isabelle Garai doit ouvrir deux lourdes portes pour faire passer son fauteuil de 120 kilos.  Au début, Isabelle bloquait les portes avec des cales mais ça ne plaisait pas aux voisins  alors elle a dû les retenir avec son bras et son dos. Conséquence, depuis cet été, elle soufre d’une tendinite et de douleurs à l’épaule et depuis peu s’est ajouté à cela un lumbago. Elle n’est plus capable d’ouvrir les deux portes pour rentrer chez elle.

« Quand je suis devant ma porte d’immeuble, j’attend que quelqu’un passe par là pour l’ouvrir . L’autre jour j’ai patienter 40 minutes avant de rentrer chez moi « 

Le bailleur promet une solution rapide

ERILIA le bailleur  social  conscient du problème  fait savoir dans un communiqué  que « Le bien être de ses locataires est une priorité » et que « le logement qui a été attribué à Madame Gardai  est un logement  adapté aux usagers en fauteuil (ouvertures de portes 90 cm, robinetterie et interrupteurs à hauteur adaptée, barres de maintien, douche siphon de sol, volets roulants électriques…) ». 

ERILIA s’engage  à trouver une issue rapide et indique que deux  alternatives sont à l’étude : la motorisation des portes du SAS d’entrée de la résidence ou bien la création d’un accès spécifique depuis la terrasse privative du logement situé au rez-de-chaussée vers l’extérieur.

Source FRANCE BLEU.

 

 

Stationnement handicapé : malgré sa carte d’invalidité, la Ville de Besançon veut le verbaliser …

Reconnu invalide à 80 %, Damien est parfois véhiculé par sa copine.

La Ville de Besançon l’a verbalisé en 2018, malgré la présence du macaron posé sur le tableau de bord. Un contentieux porté au niveau administratif.

Stationnement handicapé : malgré sa carte d’invalidité, la Ville de Besançon veut le verbaliser

La Ville de Besançon sous l’ère Vignot veut intensifier la chasse au stationnement abusif , au profit des piétons et des vélos. Avec parfois des dégâts collatéraux, comme pour ces soignants visés par des “prunes’’ , alors qu’ils enchaînent les visites à domicile.

Cette vigilance maximale ne date pas d’hier. Parlez-en à Damien et sa copine. Lui est reconnu handicapé, à 80 % d’invalidité. Elle le véhicule parfois, respectant une simple règle : poser de façon visible le macaron sur le tableau de bord. Ce 11 septembre 2018, le PV fleurit tout de même sur le pare-brise. « On avait contesté car elle avait été prélevée de l’amende, sans jamais avoir eu de réponse jusqu’à récemment », résume Damien, blasé plutôt qu’énervé à la réception d’un courrier signé de l’adjoint à la sécurité et tranquillité publique, Benoît Cypriani. L’élu y évoque « des justifications confuses et contradictoires » de Mademoiselle et affiche une intransigeance totale. D’un naturel calme, Damien ne comprend pas. « Ça m’était déjà arrivé il y a quelques années, j’étais mal renseigné, j’avais payé sans rien dire. Mais là, c’est une injustice, ma copine n’a rien demandé ». Une commission doit trancher. Avec discernement ?

Source EST REPUBLICAIN.

 

École inclusive : Handi’Mallette, une initiative pour sensibiliser les enfants au handicap… Vidéos

Cette association militante a pour but de sensibiliser le plus grand nombre sur la question du handicap, au travers de différents ateliers dans les écoles.

École inclusive : Handi’Mallette, une initiative pour sensibiliser les enfants au handicap

Les handicaps sont encore la cible d’idées reçues. Le saviez-vous ? 97% des personnes atteintes d’un handicap ne sont pas en fauteuils roulants.

Pour sensibiliser au maximum, LADAPT a crée Handi’Mallette, un action pédagogique et labellisée par l’éducation nationale, pour enrichir ses connaissances sur les différents handicaps (moteur, surdité, cécité, mental, cognitif, psychique, cérébro-lésés ou traumatisé crânien, etc…).

Des ateliers encadrés

Ces actions pédagogiques, adaptées aux 3-5 ans et aux 6-16 ans, sont proposées au sein des centres de loisirs mais également en classe par les enseignants. “Suite à cela, un professionnel de santé et un bénévole se rendent dans les classes pendant 3 heures, pour proposer cette action Handi’Mallette aux enfants”, indique Julie Achaume, adjointe de direction de LADAPT. “Tout d’abord, on leur demande ce qu’il pense du handicap, ensuite, ils donnent leurs idées. Au cours de ces échanges, on répond à leurs questions et on présente les différentes familles du handicap. On tient absolument à faire passer des messages clés sur la question de la diversité du handicap, notamment le handicap invisible », souligne Julie.

“On a des témoignages extraordinaires d’enfants qui ont une vision positive du handicap”

Après les explications, les élèves passent à la mise en situation, toujours encadrés par un professionnel de santé et une personne bénévole. “Il y a des ateliers sur différents thèmes afin de découvrir la diversité des handicaps : atelier sur les troubles de l’apprentissage, écrire son prénom en braille, se déplacer avec des lunettes et une canne blanche ou encore, apprendre la langue des signes.” Des ateliers ludiques qui sensibilisent les enfants. « On a des témoignages extraordinaires d’enfants, qui ont une vision positive du handicap, notamment dans le discours et la réflexion », indique-t-elle.

À la fin de la journée, les enfants remplissent un questionnaire de satisfaction, ils reçoivent également un prix. “Ils reçoivent un diplôme intitulé « je suis ambassadeur du handicap”, car on les charge d’une mission, celle de porter la bonne parole autour d’eux”, indique Lysette noyer, bénévole et retraitée.

“C’est que du bonheur de faire ça »

Plus encore, les enfants apprennent à être solidaire les uns les autres. Ils comprennent que « le handicap peut être compensé par des aides : un fauteuil, des lunettes, un ordinateur, une aide humaine, un camarade, on insiste sur la notion de solidarité. » Du côté des bénévoles mobilisés pour une journée, cette expérience est également bénéfique. “C’est que du bonheur de faire ça”, conclut Lysette.

Depuis sa création il y a sept ans, Handi’Malette a sensibilisé plus de 15.000 enfants et plus de 200 enseignants et animateurs.

Source AU FEMININ.

 

Qu’est-ce qui motive le personnel en Ehpad ?…

Le dévouement du personnel dans les Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) est bien réel.

Une étude montre que les soignants puisent pour la plupart leur motivation dans la fierté et le plaisir que leur procure leur travail.

Qu’est-ce qui motive le personnel en Ehpad ?...

Le personnel des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) s’est retrouvé en première ligne pendant la crise sanitaire et la pandémie a compliqué des conditions de travail déjà difficiles. Néanmoins, ces salariés restent investis dans leur travail. Comment expliquer leur motivation ? Qu’est-ce qui les pousse à être toujours présents ?

Il ressort de nos recherches portant sur la motivation qu’une grande partie des soignants partage les valeurs de l’Ehpad et prend du plaisir à effectuer son travail.

Pour comprendre la motivation de ce personnel, la théorie de l’autodétermination nous invite à tenir compte à la fois de l’intensité et de la qualité de la motivation.

La motivation peut se décomposer en deux types : la motivation contrôlée (la poursuite d’une activité pour une raison instrumentale, récompense ou sanction) et la motivation autonome (poursuivre une activité pour le plaisir que l’on retire de son travail).

Amotivés et mercenaires : une minorité

Une enquête menée auprès de 306 soignants de 10 Ehpad début 2020 dans le cadre du projet MEPRU (maintien de l’emploi et des personnes en zones rurales) financé par la Région Occitanie fait ressortir une forte motivation autonome couplée à une motivation contrôlée variable, comme le montre la figure ci-après :

Ce graphique fait apparaître quatre situations types.

On s’aperçoit d’abord que les soignants sont très peu nombreux à se trouver dans une situation d’« amotivation », c’est-à-dire une situation dans laquelle il n’existe aucun levier de motivation pour les faire évoluer.

La proportion de « mercenaires » est quasi inexistante. Il s’agit de personnes à la recherche d’avantages matériels en échange de leur participation au travail. Ils ne prennent pas de plaisir dans leur travail et sont susceptibles d’adopter des comportements déviants pour arriver à leurs fins. Les managers peuvent, à court terme, espérer développer leur performance en maniant la « carotte et le bâton ».

Plaisir, pragmatisme et idéalisme

Si la plupart des soignants font preuve d’une forte motivation autonome, deux catégories se dégagent néanmoins.

Tout d’abord, les soignants guidés par le « plaisir et l’idéalisme ». Ils se caractérisent par une faible motivation contrôlée et une forte motivation autonome. Pour ces individus, inutile de distribuer des récompenses financières ou de les sanctionner, ce n’est pas ce qui les intéresse.

En revanche, ces salariés seront attentifs aux feedbacks positifs, à la valorisation de leurs compétences, au fait de disposer d’autonomie et de développer des relations positives avec toutes les parties prenantes de l’organisation (managers, collègues, résidents, familles, etc.).

Enfin, la situation « plaisir et pragmatisme » correspond à des soignants qui présentent à la fois une forte motivation autonome et une forte motivation contrôlée. Ils ont du plaisir à effectuer leur travail, sont attachés à leur travail et sont également motivés par l’obtention de récompenses.

À partir du moment où le niveau de motivation autonome est haut, les primes sur performances pourront encore renforcer la motivation pour développer des performances. Dans cette situation, les récompenses financières, à l’instar de la prime Covid de 1 000 à 1 500 € accordée par le gouvernement en juin dernier, pourront véritablement venir renforcer la motivation.

Une soignante en Ehpad en témoigne : « Je serais la première à me donner corps et âme si j’avais la reconnaissance et le salaire qui suit. »

Savoir où se situent les salariés parmi ces situations types est d’autant plus important que les différents niveaux de motivation n’appellent pas les mêmes actions de la part des managers. Or, selon certaines études, le personnel du secteur dit justement souffrir d’un manque de soutien de la hiérarchie et des collègues.

« Le métier est top »

L’étude de la motivation des soignants sous ses différentes formes peut ainsi constituer un préalable pour résoudre ce problème en mettant en place un contexte de travail propice au développement de la motivation autonome et en rapprochant le management des besoins du personnel.

Aujourd’hui la raison qui pousse les soignants en Ehpad à être toujours présents à leur poste, à poursuivre leur travail et à faire preuve de bienveillance auprès de nos seniors reste le niveau de motivation autonome qu’ils affichaient avant la crise. Ce niveau de motivation autonome, ce vrai plaisir au travail, permet de déclencher des niveaux élevés de performances et sur le long terme.

Comme le souligne une soignante en Ehpad : « Le métier est top, mais le salaire n’est pas génial »

À l’inverse, lorsque le management n’est pas tourné vers la satisfaction des besoins fondamentaux pour favoriser le développement de la motivation autonome, notre enquête montre une intention de quitter son poste élevée. Le défi, pour les Ehpad, est donc bien de réussir à garder ces personnels motivés.

Source OUEST FRANCE.

 

Urgences payantes ? Les députés ont voté cette nuit un forfait payant de 18 euros pour payer son passage sans hospitalisation…

Ce forfait de 18 euros remplacera l’actuel « ticket modérateur » qui laisse à la charge du patient 20 % du coût de ses soins.

Urgences payantes ? Les députés ont voté cette nuit un forfait payant de 18 euros pour payer son passage sans hospitalisation

Malgré de fortes réserves de la gauche, l’Assemblée nationale a voté dans la nuit de jeudi à vendredi le principe d’un nouveau « forfait » de 18 euros pour un patient qui passe aux urgences sans être hospitalisé ensuite.

Acté dans le cadre du projet de budget de la Sécu, ce « forfait patient urgences » remplacera l’actuel « ticket modérateur » qui laisse à la charge du patient 20 % du coût de ses soins. Ce reste à charge est de 19 euros en moyenne à l’hôpital public actuellement mais peut être très élevé pour certains patients, a souligné le rapporteur général Thomas Mesnier (LREM), évoquant avec cette réforme un « enjeu de simplification ».

Une exonération pour les femmes enceintes et les nouveau-nés

« C’est une mesure qui ne rapporte rien », a aussi affirmé le ministre de la Santé Olivier Véran : « L’intérêt n’est pas financier mais de mobiliser du personnel à l’hôpital pour faire autre chose que de la facturation ». Il a assuré à Boris Vallaud (PS) qu’il n’y avait pas par ce biais d’objectif de régulation des passages aux urgences, qui connaissent un engorgement. Mais François Ruffin (LFI) a dit son « inquiétude que (ce forfait) contribue à être un obstacle aux soins » pour certaines personnes sans moyens.

Thomas Mesnier a indiqué que le forfait serait pris en charge par les mutuelles, dès le contrat responsable, ainsi que par la complémentaire santé solidaire et encore l’aide médicale d’Etat pour les sans-papiers.

Les députés ont ajouté au dispositif une exonération pour les femmes enceintes à compter du sixième mois de grossesse et pour les nouveau-nés durant 30 jours. Les personnes en affection longue durée seront soumises à un forfait réduit. Par un amendement, le gouvernement a décalé la mise en œuvre de ce nouveau forfait du 1er janvier au 1er septembre 2021.

Source 20 MINUTES.

Une vente de Cupcakes pour offrir un chien d’assistance aux handicapés à Dijon…

Une pâtissière dijonnaise a lancé une opération ce jeudi pour récolter de l’argent afin de permettre à l’association Handi’chiens d’acheter et éduquer un chien d’assistance pour une personne en situation de handicap moteur.

Lors d'une première opération le 26 septembre, Muriel Arcos a réussi à récolter plus de 1000€ pour Handi'chiens

Des cupcakes pour un chiot ! C’est le défi relevé par la pâtissière dijonnaise de « Cakes in the city ». Depuis jeudi 22 octobre et jusqu’au samedi 24 octobre, Muriel Arcos tient un stand de cupcakes au centre commercial La Toison d’or à Dijon pour récolter de l’argent pour l’association Handi’chiens qui éduque et remet gratuitement des chiens d’assistance aux personnes en situation de handicap moteur.

Cuire 2000 gâteaux en trois jours

L’opération est simple : un Cupcake pour un euro. L’objectif étant d’en cuisiner sans arrêt pour en vendre le plus possible. Muriel Arcos espère préparer 2000 gâteaux en trois jours : « C’est carrément faisable. Je prépare mon plan de travail pour pouvoir envoyer du cupcake ! »

L'association pour laquelle Muriel Arcos s'investit sera présentée à La Toison d'Or samedi 24 octobre

Déterminée, la pâtissière défend une cause : celle des enfants et adultes handicapés qui ont besoin d’un chien d’assistance. « Il y en a souvent ici à La Toison d’or. Ce sont des chiens qui aident leur maître handicapé moteur à faire leurs courses en leur tenant leur portefeuille par exemple » explique la mère de famille.

Si Muriel Arcos veut récolter le plus d’argent possible c’est parce qu’un chien d’assistance, généralement un labrador ou un golden retriever, coûte entre 1000 et 2000 euros sans compter le dressage. Lors d’une première opération le 26 septembre, Muriel Arcos a réussi à récolter 1275 euros pour Handi’chiens en une après-midi, ce qui a permis à l’association d’acquérir un nouveau chiot qui sera bientôt éduqué et offert à une personne en situation de handicap.

Source FRANCE BLEU.