Les accompagnants d’enfants atteints de handicap dénoncent leurs conditions de travail…

Les AESH, accompagnants d’enfants en situation de handicap, se sont rassemblés samedi 17 octobre, dans l’après-midi à Dijon.

Une cinquantaine de personnes étaient rassemblées place de la Libération à Dijon.

Un rassemblement en signe de protestation contre la précarisation grandissante de leur profession, et pour réclamer plus de reconnaissance.

Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées samedi 17 octobre, place de la Libération, à Dijon. Des accompagnants d’enfants en situation de handicap (AESH) se sont réunis pour dénoncer leurs conditions de travail, et réclamer plus de reconnaissance. Ils étaient accompagnés de représentants syndicaux, de professeurs et de parents d’élèves.

Une précarisation grandissante

Tout commence avec une circulaire éditée au mois de juin 2019 par le ministère de l’Education Nationale, dans le but d’une reconnaissance et valorisation du travail des AESH. Une bonne nouvelle, au premier abord, mais qui a dégénéré au fil des mois. La circulaire promettait une reconnaissance sur le temps de travail des AESH, notamment lors des tâches connexes « qui sont autres que l’accompagnement physique de l’élève, à l’école« , selon Françoise Lyon, professeure des écoles et co-secrétaire de la Fédération FSU.

« Le souci c’est que cette reconnaissance n’a pas vraiment eu lieu, ici. Nous avons des AESH qui travaillent en moyenne une heure de plus hebdomadaire et par enfant, pour un même salaire » explique Françoise Lion. Les accompagnants sont contraints de cumuler plusieurs emplois pour boucler les fins de mois difficiles. 

C’est le cas Guy Vial. Il a 60 ans, et s’occupe de quatre enfants. Pas le choix, quand un seul ne suffit pas pour boucler les fins de mois. « C’est vraiment difficile, parce qu’il faut adapter les emplois du temps des quatre enfants, et ça donne des puzzles impossibles ! » confie-t-il. Guy Vial est AESH depuis 8 ans maintenant, et a rejoint cette profession par conviction. « On court toute la journée entre tous les établissements… Et avec quatre enfants, on a moins de temps à leur consacrer individuellement, et impossible de leur accorder le temps qu’ils méritent » conclut-il.

Un travail de fond impossible

Les AESH accompagnent physiquement à l’école les enfants atteints de handicap, mais ils font également du travail individuel avec eux. C’est-à-dire qu’ils revoient les leçons, refont les exercices ensemble pour favoriser l’assimilation des cours. Mais plus on a d’enfants, moins on a de temps à leur consacrer en tête à tête. 

Une inquiétude que les parents d’enfants atteints de handicap partagent. Marc Thiellet est père d’un garçon de 13 ans, atteint d’une maladie génétique rare, une maladie dont il est aussi atteint. En en tant que personne concernée, il s’inquiète des conditions de travail des AESH. « Nos enfants ne sont pas des sous-élèves. Ils ont le droit à l’éducation au même titre que n’importe qui, et si on veut réussir l’intégration de nos enfants, il faut du personnel formé, compétent et surtout considéré ! » s’insurge-t-il.

Pour lui, cette considération passe aussi par une rémunération à hauteur de leur travail. Un travail qu’ils font avec les enfants, mais aussi avec les parents. « Tous les parents n’ont pas les mêmes capacités pour épauler leurs enfants. Pour ceux qui ont ces capacités, c’est déjà difficile… Mais pour les parents qui ne les ont pas, ils ont forcément besoin d’aide, et si les AESH ne peuvent pas aller au bout des choses, on ne s’en sortira pas » conclut-il.

Au printemps dernier, les représentants syndicaux ont pu rencontrer Fadila Khattabi, députée de la 3e circonscription de la Côte d’Or. « Elle nous a reçus, et écoutés » explique Françoise Lyon. Fadila Khattabi a rédigé une question à l’attention du Parlement, pour le moment restée sans réponse.

Source FRANCE BLEU.

Journée mondiale du bégaiement : « C’est d’une grande violence », affirme une orthophoniste…

Entretien avec une orthophoniste sur un handicap qui concerne au moins 850.000 personnes en France.

Journée mondiale du bégaiement : « C’est d’une grande violence », affirme une orthophoniste.

  • Une orthophoniste de Loire-Atlantique explique ce que change le port du masque pour les bègues.
  • Puis, elle explique un concept assez récent, le bégaiement masqué, qui génère une grande souffrance.

Ce jeudi, c’était la journée mondiale du bégaiement. En France, il y a 850.000 personnes déclarées qui bégaient en France (soit 1 % de la population), mais sans doute beaucoup d’autres qui le masquent. C’est d’ailleurs le thème de la soirée nantaise : « Le bégaiement masqué dans tous ses états. » Un thème à double sens. Explications avec Stéphanie Le Saout, orthophoniste au Pallet (Loire-Atlantique) et déléguée 44 de l’association Parole bégaiement.

Quel est l’impact du masque (dû au coronavirus) sur le bégaiement ?

Cela crée de grosses difficultés au niveau de la communication, avec un déficit d’indices visuels et une perte de l’acoustique car tout est camouflé. Il y a aussi le problème de la distanciation de plus d’un mètre, qui oblige la personne qui bégaie à répéter car elle est mal comprise. Pour un bègue, il y a aussi le besoin parfois de se raccrocher au sourire de son interlocuteur, un sourire qui tranquillise… avec le masque, c’est impossible. Mais, il y a aussi des aspects positifs.

Lesquels ?

Avec un masque, on ralentit notre débit donc cela a un effet bénéfique pour des personnes qui bégaient. L’environnemental s’adapte mieux au fait qu’on ralentisse la parole. Par ailleurs, on me demande de répéter non pas parce que je bégaie mais parce que j’ai un masque, ça banalise la situation.

D’ailleurs, pour une orthophoniste, c’est nouveau ce masque. Comment faites-vous pour travailler avec des bègues ?

Avec les petits et les personnes sans langage, c’est beaucoup plus difficile. Je donne des indices avec le haut de mon visage. Je suis obligé de beaucoup amplifier ma voix et d’accentuer mes mimiques au niveau des yeux et du haut de mon visage.

Il y a aussi ce problème de bégaiement masqué, finalement assez méconnu du grand public. Pouvez-vous nous expliquer ce que c’est que le bégaiement masqué ?

C’est assez nouveau, il n’y a quasiment pas de littérature sur ce sujet. C’est tout ce que va mettre en place la personne qui bégaie comme stratégie pour ne pas se faire déceler comme personne qui bégaie. Certaines personnes, qui sont bègues, ne se sont même jamais entendues faire des bégayages. Cela prend souvent les allures d’une personne timide. C’est d’une grande violence, cela peut créer de graves traumatismes. La sévérité du bégaiement n’est pas proportionnelle à la souffrance. Avec le bégaiement masqué, on ne va rien voir rien entendre, mais la souffrance va être horrible.

Comment s’y prennent-il pour masquer ça ?

Ces personnes vont se constituer une autre identité d’eux. Ils évitent des situations, des mots. Ils seront les meilleurs dictionnaires de synonymes, de périphrases. Jamais, ils ne se mettent en danger. Ils vont même parfois manquer de vocabulaire car ils vont parler le moins possible. Cette semaine, j’ai vu un ado qui ne répondait que « je ne sais pas », « j’ai oublié » ou « je ne sais plus » à mes questions. Il ne parle pas, il ne se mouille jamais.

Quelles peuvent être les conséquences dans leur vie professionnelle et sociale ?

Cela peut aller jusqu’à ne plus parler ou choisir un boulot où on a le moins de contacts possible. C’est un contrôle non-stop de soi. Ils ne veulent laisser passer aucune hésitation dans la parole alors que la parole parfaite n’existe pas

Comment travaillez-vous sur ce problème ?

Notre rôle est d’abord d’identifier leur fonctionnement et leur problème et qu’ils arrivent à lâcher prise.

Guérit-on du bégaiement ?

C’est difficile de dire qu’on va guérir du bégaiement – qui est souvent héréditaire – et qu’on va avoir une parole parfaite. Notre rôle est d’amener les gens qui bégaient à être de meilleurs communicants. On leur montre aussi comment ils fabriquent leur bégaiement, à quel endroit ils ont cette pression, cette tension musculaire et ces spasmes qui s’installent chez eux. Mais, surtout, on va travailler avec eux sur l’affirmation de soi. Mon boulot est réalisé quand la personne s’accepte elle-même.

Source 20 MINUTES.

Feu vert unanime de l’Assemblée à un soutien aux salaires des aides à domicile…

Une hausse de salaire de 15 % est visée : elle sera constituée de l’enveloppe votée à l’Assemblée et d’une contribution des départements.

Feu vert unanime de l’Assemblée à un soutien aux salaires des aides à domicile

Une enveloppe de 150 millions d’euros a été votée jeudi soir à l’Assemblée nationale pour augmenter les salaires des aides à domicile, qui interviennent chez des personnes âgées ou handicapées, en 2021. Elle passera à 200 millions en 2022.

L’amendement du gouvernement en ce sens au projet de budget de la Sécu a été approuvé par 128 voix, soit l’unanimité. « Oui, nous allons avancer avec volontarisme pour revaloriser les métiers et les salaires » des aides à domicile, a lancé la ministre déléguée à l’Autonomie Brigitte Bourguignon, qui doit présenter en 2021 une réforme de l’aide aux personnes âgées vulnérables.

Un métier de « travailleurs pauvres »

Avec ce soutien budgétaire, « notre priorité sera de résorber impérativement les bas salaires », a ajouté la ministre. Les aides à domicile sont actuellement « des travailleurs pauvres » et le métier, exercé la plupart du temps par des femmes, est « sous-valorisé, sous-reconnu », a souligné le ministre des Solidarités Olivier Véran. Gauche et droite ont salué ce « petit pas ». L’Insoumis François Ruffin a défendu avec succès un amendement pour inscrire l’objectif de « dignité » de ces professionnelles de l’aide à domicile, via cette enveloppe.

Le dispositif proposé par l’Etat est un « cofinancement avec les conseils départementaux », compétents en matière d’aide à domicile : l’enveloppe débloquée par le gouvernement doit financer la moitié de cette revalorisation, à charge pour les départements qui accepteraient d’entrer dans cette démarche de financer l’autre moitié. Une hausse de salaire de 15 % est visée.

La prime Covid dans 83 départements

Ce dispositif doit entrer en vigueur en avril prochain, et sera ainsi doté de 150 millions d’euros pour 2021, puis 200 millions par an en année pleine. « C’est une victoire collective », s’est félicitée Agnès Firmin Le Bodo (Agir ensemble), rappelant que « pendant la crise » sanitaire, ces salariées « ont évité de nombreuses hospitalisations » de personnes âgées ou handicapées. Et « on va encore avoir besoin d’elles dans les semaines à venir » avec la deuxième vague du Covid-19.

Selon la même méthode Etat-départements, une « prime Covid » exceptionnelle de 1.000 euros par salarié a été versée à un grand nombre d’aides à domicile, en vertu d’un dispositif annoncé en août par Emmanuel Macron. Sur 101 départements, 83 ont accepté son versement.

Source 20 MINUTES.

Cinq raisons de penser que la fin du port du masque n’est pas pour demain…

Le masque destiné à limiter la propagation du coronavirus est entré dans notre vie quotidienne depuis plusieurs mois, désormais. Et il ne semble pas près d’en sortir.

Explications.

Cinq raisons de penser que la fin du port du masque n’est pas pour demain...

Dans la rue, dans les commerces, dans les transports en commun, au travail… Le port du masque pour limiter la propagation du Covid-19 est désormais un geste adopté par de nombreux Français au quotidien. Souvent imposé, il est presque devenu une habitude.

Et il devrait encore être de mise pendant de nombreux mois, encore. Y compris après la commercialisation d’un vaccin. Nathan Peiffer-Smadja, infectiologue à l’hôpital Bichat de Paris, nous explique pourquoi.

1. Parce qu’il faudra attendre un taux d’immunité élevé

Le masque, on n’est pas près de ne plus en entendre parler. Pour que celui-ci ne soit plus nécessaire, les médecins estiment qu’il faudrait obtenir un contrôle parfait de l’épidémie, ou une immunité forte de la population. Or pour l’instant, aucune des deux options n’est plausible.

« Actuellement la situation épidémique ne permet pas d’imaginer à court terme d’arrêter de porter le masque, précise Nathan Peiffer-Smadja. Ce qui nous permettrait de l’arrêter, c’est une immunité collective forte, d’environ 80 % de la population. »

Un stade qui, pour être atteint, demandera encore beaucoup de patience. « Ça ne peut se faire que par la vaccination si on veut éviter l’hécatombe. »

2. Parce qu’aucun vaccin n’est encore commercialisé

Et élaborer un vaccin, ça prend du temps. Aujourd’hui, on estime que près de 200 sont à l’étude dans le monde, et que certains sont déjà entrés dans la phase 3 de la conception, à savoir une étape d’essais cliniques à grande échelle. Une évolution rapide, mais qui nécessitera encore quelques mois avant de voir la commercialisation éventuelle d’un vaccin. « Il ne devrait y avoir aucune homologation d’ici 2021 », souligne Nathan Peiffer-Smadja.

3. Parce qu’on ne saura pas qui aura été vacciné

« Les campagnes de vaccination prendront du temps », prévoit l’infectiologue, qui explique aussi qu’avant de pouvoir vacciner à grande échelle, une étape majeure devra être franchie : « Convaincre les Français de se faire vacciner. » Sans compter que lorsqu’il y aura un vaccin, « le monde entier va se l’arracher », anticipe-t-il, « et pour vacciner admettons 40 millions de Français, ça demandera du temps, on n’aura peut-être pas de quoi vacciner tout le monde directement ».

Et donc, si certains auront la chance d’être vaccinés, d’autres ne le seront pas immédiatement. Alors pour éviter toute contamination, le masque devrait encore être recommandé. En effet, « il sera difficile de savoir qui aura été vacciné ou non ».

4. Parce qu’on ne sait pas combien de temps le vaccin sera efficace

On ignore encore la qualité de la réponse immunitaire d’un vaccin contre le Covid-19. Et sur le long terme, l’autre aspect à surveiller sera celui de « la durabilité de la réponse ».

Car avec le temps, les virus mutent et se modifient légèrement. Mais sur ce point, l’infectiologue se veut rassurant : « Le coronavirus n’est pas comme le virus de la grippe. Il est peu probable que le vaccin anti-coronavirus doive être refait tous les ans. Mais pour l’instant la durée de la réponse immunitaire reste floue. »

Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, quelques cas de réinfection ont pu être observés. Des « exceptions » selon l’infectiologue, puisque sur les plus de 40 millions de cas positifs dans le monde depuis l’arrivée du coronavirus, seuls quelques-uns ont fait l’objet d’une réinfection. « L’immunité qu’on acquiert après une infection ou après un vaccin est différente, précise Nathan Peiffer-Smadja. Elle peut éventuellement être plus durable avec un vaccin. »

5. Parce que le masque freine la propagation d’autres virus

« S’il y a quelque chose de positif à retenir de cette pandémie, c’est qu’on peut espérer que les gens portent plus volontiers des masques lorsqu’ils sont symptomatiques », poursuit l’infectiologue. Dans certains pays d’Asie, c’est un réflexe déjà adopté volontiers, pour d’autres maladies, y compris un simple rhume, dès que les gens toussent, éternuent, etc.

Pour Nathan Peiffer-Smadja, l’adoption définitive du masque en France lors de symptômes n’est pas le scénario le plus probable « s’il y a une vaccination ». Mais d’ici là, aucune chance de voir le masque laissé de côté.

Source OUEST FRANCE.

Des formations accélérées pour pallier la pénurie de personnel dans les Ehpad…

Pour affronter la seconde vague du Covid-19, des villes expérimentent une formation rapide au métier d’assistant de soins en gérontologie.

Au début de l'année, 63% des établissements accueillant des personnes âgées en France indiquaient avoir un poste non pourvu depuis six mois ou plus.

Les Ehpad de France sont en tension depuis de nombreuses années, et la pénurie de personnel s’intensifie avec la crise sanitaire. Les métiers du grand âge, souvent jugés difficiles, mentalement et physiquement, et peu payés, peinent à attirer les demandeurs d’emploi, même par intérim. Au début de l’année, 63% des établissements accueillant des personnes âgées en France indiquaient avoir un poste non pourvu depuis six mois ou plus.

Ainsi, pour pallier le manque de personnel et mieux affronter la seconde vague du Covid-19, les villes de Toulouse, Narbonne, Montpellier ou encore Villefranche, expérimentent un dispositif de formation accélérée au métier d’assistant de soins en gérontologie. «Entre les difficultés de recrutements et le besoin constant de personnel, la problématique est chronique. Il fallait donc l’adresser», explique Audrey Perocheau, Directrice du développement des compétences dans le territoire à la direction générale de Pôle emploi.

Cette formation en 430 heures, soit trois mois, prépare les personnes qui la suivent à seconder les aides-soignants, répondre à des problématiques d’urgence, et comprendre la psychologie d’une personne âgée en situation de dépendance.

Une première étape de formation

Pour devenir aide-soignant, une formation de 1400 heures, soit autour de huit à neuf mois, est normalement nécessaire. «Mais les professionnels ne peuvent pas attendre tout ce temps pour renforcer rapidement leurs équipes», indique Audrey Perocheau. Les effectifs actuels dans les Ehpads sont sous-tensions et très éprouvés par la première vague sanitaire du printemps. Le mauvais moral des personnels se traduit aujourd’hui par des arrêts de travail, des congés maladie, voire des démissions.

Par ailleurs, les formations de longue durée découragent souvent les chômeurs. «Cette nouvelle formation de trois mois pour devenir accompagnant en gérontologie est une première étape avant la formation complète d’aide-soignant si elle est souhaitée par le demandeur d’emploi», explique la Directrice du développement des compétences de Pôle emploi. Ces accompagnants en gérontologie ne pourront exercer qu’en maisons de retraite, à la différence des aides-soignants.

La formation d’accompagnant en gérontologie pourra être proposée dans le cadre du « plan jeune  » du gouvernement

L’initiative est née d’un partenariat entre le Synerpa, le principal syndicat des établissements privés, Pôle emploi et la Croix-rouge. Avant d’intégrer une maison de retraite, une immersion de dix jours est obligatoire afin que la personne formée puisse observer les équipes déjà en place, et que ces dernières puissent évaluer ses motivations et compétences. Pour s’assurer que les personnes formées seront bien qualifiées, un suivi est organisé par le Synerpa et Pôle emploi une fois le nouveau personnel sur le terrain.

Promesse d’embauche dans un secteur en tension

Ces derniers mois, Pôle emploi tente d’inciter les demandeurs d’emploi, en particulier les jeunes peu diplômés, à suivre cette formation gratuite, avec une promesse d’embauche à la clé. Les contrats proposés sont des CDD, de 12 mois minimum, et des CDI. L’établissement public finance la formation et les aides aux employeurs avant recrutement.

«Souvent nous avons déjà trouvé l’employeur en manque de main-d’œuvre. Pour faciliter les embauches, un service en ligne (La Bonne Compétence Pro) lui permet de rentrer directement en contact avec les demandeurs d’emploi qui suivent une formation», explique Audrey Perocheau. Dès la fin de la formation, le taux d’emploi est de plus de 80%. 70 demandeurs d’emploi ont déjà été formés en 2019 et une centaine depuis le début de l’année. Une demande a été déposée auprès de l’institution France compétences afin que le diplôme soit officiellement reconnu par l’État.

En ces temps de crise sanitaire, l’exécutif mise sur la reconversion professionnelle vers des secteurs en tensions. Si le dispositif de formation accélérée s’avère concluant dans les prochains mois, la formation d’accompagnant en gérontologie sera proposée dans le cadre du «plan jeune» du gouvernement. Et de tels dispositifs pourront être transférables dans d’autres domaines de la santé.

Depuis début 2020, la formation d’aide-soignant est la quatrième la plus financée publiquement au niveau national. 13.000 demandeurs d’emploi ont déjà été formés au métier d’aide-soignant, soit une hausse de 9,5 pourcent par rapport à l’an passé. «Avec la nouvelle formation de trois mois d’accompagnant en gérontologie, nous espérons un plus grand renfort», conclut Audrey Perocheau.

Afin de soulager la situation et d’améliorer l’accompagnement des résidents, la Fédération hospitalière de France préconise le recrutement de 20.000 personnes dès 2021.

Source LE FIGARO.

Les États-Unis autorisent pleinement l’antiviral remdesivir contre le Covid-19…

Le fabricant Gilead a annoncé avoir reçu l’autorisation pour le médicament, sous la marque Veklury, soulignant que c’était le seul traitement spécifique contre le Covid-19 ainsi autorisé.

L'Agence américaine des médicaments (FDA) a accordé jeudi une autorisation pleine au médicament antiviral remdesivir pour les malades hospitalisés du Covid-19.

L’Agence américaine des médicaments (FDA) a accordé jeudi une autorisation pleine au médicament antiviral remdesivir pour les malades hospitalisés du Covid-19, confirmant l’autorisation conditionnelle accordée en mai, selon son fabricant Gilead.

Gilead a annoncé avoir reçu l’autorisation pour le médicament, sous la marque Veklury, soulignant que c’était le seul traitement spécifique contre le Covid-19 ainsi autorisé après une procédure de vérification plus rigoureuse et définitive. D’autres traitements sont disponibles depuis des mois dans les hôpitaux grâce à des autorisations temporaires ou parce que ce sont des médicaments anciennement autorisés pour d’autres maladies, comme le corticoïde dexaméthasone. L’Europe et d’autres pays ont également autorisé temporairement le remdesivir depuis le printemps. L’action de Gilead à la Bourse de New York a bondi de 4% peu après l’annonce.

Le remdesivir, initialement développé en vain contre la fièvre hémorragique Ebola, était l’un des premiers médicaments à avoir démontré une relative efficacité dans des essais rigoureux pour écourter de plusieurs jours le temps de rétablissement des patients hospitalisés à cause du coronavirus. Mais il n’a pas été prouvé qu’il réduisait la mortalité, contrairement à la dexaméthasone.

Administration en hôpital

Le Veklury pourra être donné aux adultes et aux enfants de plus de 12 ans pesant au moins 40 kg, dans les cas requérant une hospitalisation. Il ne pourra être administré, par injection, qu’en hôpital ou dans un environnement équivalent. Une autorisation en urgence a été accordée parallèlement pour les enfants de moins de 12 ans pesant au moins 3,5 kg.

Le président américain Donald Trump, tombé malade du Covid-19 début octobre, a lui-même reçu le traitement pendant cinq jours, parmi d’autres médicaments. C’est l’un des traitements sur lesquels le gouvernement américain a misé tôt, préachetant avant l’été la quasi-totalité de la production de juillet à septembre.

L’Union européenne, où le remdesivir a reçu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle en juillet, a commandé de son côté 500.000 doses début octobre. Le prix avait été fixé par Gilead à 390 dollars par flacon dans tous les pays développés, soit 2340 dollars pour un traitement normal de six flacons en cinq jours (520 dollars par flacon aux États-Unis via les assurances privées).

Pour les pays en développement, Gilead a passé des contrats de licences sans royalties à des fabricants de génériques en Inde, au Pakistan et en Égypte.

Source LE FIGARO.

Décret n° 2020-1262 du 16 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire…

Face à la dégradation de la situation sanitaire, de nouvelles mesures sanitaires imposent désormais de respecter une jauge maximum en complément du protocole que vous avez mis en place pour garantir les gestes barrières.

  • I. – Afin de ralentir la propagation du virus, les mesures d’hygiène définies en annexe 1 au présent décret et de distanciation sociale, incluant la distanciation physique d’au moins un mètre entre deux personnes, dites barrières, définies au niveau national, doivent être observées en tout lieu et en toute circonstance.
    II. – Les rassemblements, réunions, activités, accueils et déplacements ainsi que l’usage des moyens de transports qui ne sont pas interdits en vertu du présent décret sont organisés en veillant au strict respect de ces mesures. Dans les cas où le port du masque n’est pas prescrit par le présent décret, le préfet de département est habilité à le rendre obligatoire, sauf dans les locaux d’habitation, lorsque les circonstances locales l’exigent.

  • I. – Dès lors que, par nature, le maintien de la distanciation physique n’est pas possible entre la personne en situation de handicap et la personne qui l’accompagne, cette dernière met en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus.
    Les obligations de port du masque prévues au présent décret ne s’appliquent pas aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus.
    II. – Les dispositions de l’article 1er ne sont pas applicables lorsqu’elles sont incompatibles avec la préparation et la conduite des opérations des forces armées.

  • I. – Tout rassemblement, réunion ou activité sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public est organisé dans des conditions de nature à permettre le respect des dispositions de l’article 1er.
    II. – Les organisateurs des manifestations sur la voie publique mentionnées à l’article L. 211-1 du code de la sécurité intérieure adressent au préfet de département sur le territoire duquel la manifestation doit avoir lieu, sans préjudice des autres formalités applicables, une déclaration contenant les mentions prévues à l’article L. 211-2 du même code, en y précisant, en outre, les mesures qu’ils mettent en œuvre afin de garantir le respect des dispositions de l’article 1er du présent décret.
    Sans préjudice des dispositions de l’article L. 211-4 du code de la sécurité intérieure, le préfet peut en prononcer l’interdiction si ces mesures ne sont pas de nature à permettre le respect des dispositions de l’article 1er.
    III. – Les rassemblements, réunions ou activités sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public autres que ceux mentionnés au II mettant en présence de manière simultanée plus de six personnes sont interdits.
    Ne sont pas soumis à cette interdiction :
    1° Les rassemblements, réunions ou activités à caractère professionnel ;
    2° Les services de transport de voyageurs ;
    3° Les établissements recevant du public dans lesquels l’accueil du public n’est pas interdit en application du présent décret ;
    4° Les cérémonies funéraires organisées hors des établissements mentionnés au 3° ;
    5° Les visites guidées organisées par des personnes titulaires d’une carte professionnelle.
    IV. – Le préfet de département est habilité à interdire ou à restreindre, par des mesures réglementaires ou individuelles, tout rassemblement, réunion ou activité mettant en présence de manière simultanée plus de six personnes sur la voie publique ou dans des lieux ouverts au public relevant du III, lorsque les circonstances locales l’exigent. Toutefois, dans les collectivités de l’article 74 de la Constitution et en Nouvelle-Calédonie, le représentant de l’Etat est habilité à prendre des mesures d’interdiction proportionnées à l’importance du risque de contamination en fonction des circonstances locales, après avis de l’autorité compétente en matière sanitaire.
    V. – Aucun événement réunissant plus de 5 000 personnes ne peut se dérouler sur le territoire de la République.
    Toutefois, le préfet de département peut accorder à titre exceptionnel des dérogations, après analyse des facteurs de risques et notamment :
    1° De la situation sanitaire générale et de celle des territoires concernés ;
    2° Des mesures mises en œuvre par l’organisateur afin de garantir le respect des dispositions de l’article 1er ;
    3° Des dispositions spécifiquement prises par l’organisateur afin de prévenir les risques de propagation du virus propres à l’évènement concerné au-delà de 5 000 personnes.
    Les dérogations peuvent porter sur un type ou une série d’évènements lorsqu’ils se déroulent dans un même lieu, sous la responsabilité d’un même organisateur et dans le respect des mêmes mesures et dispositions sanitaires. Il peut y être mis fin à tout moment lorsque les conditions de leur octroi ne sont plus réunies.
    Le préfet de département peut également fixer un seuil inférieur à celui mentionné au premier alinéa du présent V lorsque les circonstances locales l’exigent.

    ..Suite du décret- cliquez ici.

Alzheimer : comment sont suivis les malades…?

Près d’un million de Français sont atteints par la maladie d’Alzheimer.

Cette maladie neuro-dégénérative touche principalement les personnes âgées de plus de 65 ans.

En France, près de 900.000 personnes sont atteintes par la maladie d’Alzheimer et environ 225.000 nouveaux cas apparaissent chaque année d’après les chiffres du World Alzheimer Report datant de 2015.

Selon ce même rapport, le nombre de cas dans le monde devrait doubler d’ici 2050.

Or, à l’heure actuelle il n’existe toujours aucun remède contre cette maladie neuro-dégénérative, qui a comme symptôme, entre autre, la perte de la mémoire.Mais de nombreux traitements existent pour freiner la progression de la maladie, notamment des traitements non-médicamenteux très variés. Ceux-là vont varier en fonction du stade de la maladie.

Il existe trois stades à la maladie d’Alzheimer. Tout d’abord le stade débutant, qui se caractérise par des troubles de la mémoire et l’incapacité à retenir une nouvelle formation. Ce stade dure entre 2 et 5 ans en général.

Ensuite vient le stade modéré. Aux problèmes de mémoire viennent s’ajouter de nouvelles difficultés telles que l’incapacité à manipuler certains objets, ne pas réussir à trouver ses mots ou encore une désorientation dans l’espace.

Finalement arrive le stade avancé et sévère. Tous les symptômes précédemment cités s’aggravent. La personne atteinte devient alors complètement dépendante. Cette phase continue jusqu’au décès du malade.

Différents traitements pour accompagner le malade

Au cours de la première phase, les traitements non-thérapeutiques se veulent très peu intrusifs. « Le stade débutant est vraiment personnalisé en fonction de la personne », décrit la docteur Maï Panchal, directrice scientifique au sein de la fondation Vaincre Alzheimer, contactée par RTL.fr.

L’accompagnement se déroule à domicile, dans un premier temps il aura la possibilité au choix de voir un psychologue ou de se rendre à des thérapies de groupe, « des groupes de parole où ils expriment leur ressenti et leur peur ». Le psychologue en charge va alors « suivre l’évolution de la maladie et venir en aide au patient ».

« La priorité c’est l’orthophonie », souligne le docteur, afin de « ne pas perdre la communication« . Les aidants vont également inciter le malade à pratiquer des activités qu’il apprécie comme une pratique sportive ou la cuisine par exemple.

À partir du stade modéré, la stimulation cognitive prend encore plus d’importance. Les activités pour stimuler les capacités restantes prennent de plus en plus de place mais aussi « les activités sociales, car il est important d’être en groupe ».

Aider le malade à s’adapter à l’environnement

Afin de motiver et stimuler les capacités, les aidants vont entraîner le malade à s’adapter à l’environnement. « Ils vont le pousser à s’habiller seul, en lui posant ses vêtements devant lui ». Ce sont des « stratégies de compensation ». À ce stade, des « équipes spécialisées » interviennent à domicile au moins une fois par semaine.

Lorsque le dernier stade arrive, de nouveaux traitements sont appliqués en plus des précédents. Afin de conserver la motricité de la personne atteinte d’Alzheimer, la kinésithérapie, l’ostéopathie, l’ergothérapie et la psychomotricité peuvent être requis.

Généralement les malades entrent en institution à partir de ce stade car « les troubles psycho-comportementaux commencent à apparaître ». Afin d’apaiser ces troubles, la musicothérapie, l’aromathérapie, la stimulation multisensorielle, la zoothérapie, les massages ou la luminothérapie peuvent être appliqués.

Source RTL.

 

Plœmeur. « Le travail est souvent, pour eux, le seul lien social »…

Les travailleurs en situation de handicap de l’Esat de Kerlir de Plœmeur, près de Lorient (Morbihan), ont repris doucement leur activité après le confinement.

Depuis quelques semaines, ils mettent les bouchées doubles car la vente d’automne a débuté.

Les salariés de l’Établissement et service d’aide par le travail de Kerlir de Plœmeur sont sur le pont pour que les plantes et les fleurs d’automne soient prêtes pour la Toussaint. 

L’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) de Kerlir, de Plœmeur, près de Lorient (Morbihan) a ouvert ses portes en 2013. Géré par la Mutualité Française 29-56, il est spécialisé dans l’accueil d’adultes traumatisés crâniens ou cérébro-lésés. À la suite d’un nouvel agrément obtenu en 2020, y sont désormais rattachés 50 travailleurs en situation de handicap. Ils étaient 18 à l’ouverture de l’établissement. En quelques années, l’Esat s’est agrandi et a enrichi son offre en termes d’activités et de prestations.

Une équipe de dix aides lingères travaille à la blanchisserie Kerlouclean, à Kerloudan. Une autre, composée de huit salariés, participe à la vie du centre de réhabilitation des animaux de la faune sauvage de Pont-Scorff, en tant qu’aides soigneurs animaliers.

Les 32 autres salariés exercent directement sur le site de Kerlir, pour les espaces verts ou dans les 1 800 m2 de serres, en floriculture. Six moniteurs d’ateliers sont présents pour les encadrer, ainsi qu’un service composé d’une psychologue, d’une éducatrice spécialisée, avec des interventions d’un médecin de Kerpape, pour le suivi médical. Romain Le Discot est le responsable de l’Esat de Kerlir.

Impacté par le confinement

« Le confinement a coïncidé avec le début de la saison de printemps, pour la floriculture », explique Romain Le Discot. Nos travailleurs ont été obligés de s’isoler à la maison. Les serres étaient pleines à craquer.

Les moniteurs, quant à eux, sont restés en poste et ont réussi, seuls, à sauver la récolte, tout en assurant le suivi téléphonique de nos salariés confinés, pour qui la situation était très anxiogène. « Le travail est souvent, pour eux, le seul lien social et cela rythme leur journée, poursuit le responsable. À notre grande surprise, ils ont plutôt bien réussi à gérer ces semaines de confinement. »

La reprise a été plus compliquée

La reprise a été plus compliquée, avec beaucoup de questionnements. « Jusqu’au 1er septembre, on a mis en place un rythme allégé, avec un accueil en demi-groupe, sur les deux demi-journées », précise Romain Le Discot.

À Kerlir, l’automne, tout comme le printemps, est le deuxième temps fort pour l’établissement. La grande majorité de la production proposée à la vente est produite sur place. « C’est un moment intense avec toujours beaucoup d’activité. Mais cette année, également, un moment très attendu par nos salariés, qui avaient envie de renouer avec les clients, en appliquant bien entendu les gestes barrières, explique le responsable. Pour la Toussaint, nous proposons un large choix de chrysanthèmes, de cyclamens, de pensées, de bruyères. On réalise aussi des jardinières et des compositions, à la demande. Le client choisit ses plants à l’unité et on s’occupe de l’assemblage. »

De nombreuses vivaces sont aussi proposées pour les jardins.

Jusqu’au samedi 31 octobre 2020, ouverture exceptionnelle des Serres de Kerlir (à proximité de Kerpape) pour la Toussaint, du lundi au samedi, de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h.

Source OUEST FRANCE.

 

Lever le tabou de la sexualité des personnes en situation de handicap…

Tour à tour fraîche et émouvante, l’autobiographie de Guillaume Bourdiaux ne laisse pas indifférent.

Guillaume Bourdiaux est fier de présenter son livre autobiographique.

Âgé de 23 ans, le jeune Baillarguois est atteint d’infirmité motrice cérébrale. Dans son récit intitulé Guillaume au pays d’Alice, il raconte les frustrations, les souffrances, les opérations et les hospitalisations. Il confie ce sentiment d’injustice et d’infériorité qui l’a toujours empêché de vivre comme les autres, malgré la bienveillance et l’accompagnement sans faille de ses proches.

« Laisser une trace de mon expérience »

Scolarisé dans un cursus classique, Guillaume a noué des amitiés fortes et, grâce à son implication, a entamé des études supérieures avant d’être rattrapé par ses démons. Ce qui l’a sauvé ? Un service civique auprès d’Unis-Cité, puis la découverte de la sexualité en compagnie d’Alice, au fil de rencontres tarifées.

Il livre un témoignage poignant et spontané sur son vécu et explique comment les plaisirs charnels et la sensualité ont changé sa vie et sa manière d’aborder les choses. « Avant, je subissais mon handicap, il me rongeait. Aujourd’hui, j’accepte mieux mon corps, j’ai un peu plus confiance en moi, mais surtout, j’ai pris conscience que tout peut s’améliorer », précise en souriant le jeune auteur. « J’ai choisi d’écrire pour laisser une trace de mon expérience. Comme je suis assez timide, je trouve qu’il est plus facile d’exprimer mes émotions de cette façon », explique ce grand passionné de foot, fier de la concrétisation de son projet d’écriture.

Ce récit de vie, documenté, sincère et touchant, se veut engagé pour la législation de l’assistanat sexuel. « Dans la société actuelle, on ne pense pas aux plaisirs sexuels des personnes handicapées, comme si elles n’en avaient pas besoin ni envie. C’est pourtant primordial et je ne comprends pas pourquoi elles en seraient privées », note Guillaume.

Porté par l’optimisme, ce dernier prépare un brevet d’animateur en maison de retraite et travaille déjà à l’écriture d’un autre récit personnel. Il se plaît à rêver à une adaptation télévisée de ce premier livre tant le sujet lui tient à cœur, et tant il sait qu’il concerne un grand nombre de personnes en situation de handicap. Pour l’heure, le jeune homme a ouvert la porte du pays des Merveilles, où tous les bonheurs sont possibles.