Allier – Pour ces mamans d’enfants souffrant de handicap, le congé « proche aidant » est une « première avancée »…

C’est un début de reconnaissance, pour ceux qu’on appelle les aidants familiaux.

Depuis le 1er octobre, le congé proche aidant offre aux salariés la possibilité de faire une pause pour prendre soin d’une personne dépendante, tout en étant payé.

Pour ces mamans d’enfants souffrant de handicap, le congé "proche aidant" est une "première avancée".

Dans l’Allier, deux mamans d’enfants souffrant de handicap, y voient une première avancée, mais encore insuffisante, au vu de leur quotidien ultra chargé.

Mener de front activité professionnelle et accompagnement d’un enfant souffrant d’un handicap n’est pas simple. Doubles journées, rendez-vous médicaux, piles de papier à remplir, c’est le quotidien de ces mamans.
Parent en perte d’autonomie, conjoint malade…

Depuis le 1er octobre, le congé qui permet à un salarié du privé, fonctionnaire, indépendant ou demandeur d’emploi, d’arrêter son activité professionnelle pour accompagner un membre de sa famille, est indemnisé. D’une durée maximale de trois mois, il peut être renouvelé, sans dépasser un an sur l’ensemble de la carrière du salarié. L’allocation journalière du proche aidant est de 52 € pour un aidant vivant seul et 44 € pour une personne vivant en couple. Elle est versée par les CAF ou la MSA.

« Dans mon cas, un an, ça fait longtemps que ça a été mangé avec tous les rendez-vous médicaux »

Pour Véronique Chomet, Yzeurienne maman de Gabriel, 15 ans, souffrant de la myopathie de Duchenne (1), « c’est une avancée, cela peut être bénéfique dans le cadre de pathologies peu lourdes. Mais dans mon cas, un an, ça fait longtemps que ça a été mangé avec tous les rendez-vous médicaux ».

Son fils souffre d’une maladie génétique provoquant une dégénérescence progressive des muscles de l’organisme. Au lycée moulinois où il étudie, Gabriel, en fauteuil électrique, est accompagné par une AESH (Accompagnant des élèves en situation de handicap).

Véronique Chomet est elle-même AESH à temps partiel (à 60%) après avoir travaillé à temps complet dans le privé. Un choix du cœur, mais pas que : « Dans le privé, c’était compliqué. Je n’arrivais pas à dire que je devais m’absenter. J’ai parfois dû poser des congés pour des rendez-vous. Là, je suis libre à partir de 17 heures, c’est plus simple ». Car il lui faut jongler entre les rendez-vous chez le kiné (2 par semaine), ceux avec des spécialistes à Clermont-Ferrand : « Huit jusqu’en décembre, pour lesquels le temps de trajet mange toute la journée ».

« Qu’on se rende compte du temps que ça prend, de l’énergie que ça demande »

Et le quotidien : aider son fils à se laver, s’habiller… « Il faut trouver une place handicapée pour se garer, sortir le fauteuil. Cela demande d’une bonne gestion d’emploi du temps. Tout doit être réfléchi. Je ne fais plus rien de spontané ». Un quotidien parfois « fastidieux, monotone ». Au total, elle comptabilise 3 heures par jour pour son rôle d’aidant. Mais cela n’empêche ni les sorties au PAL, au ciné, ni les crises de fous rires.

Pour ces mamans d’enfants souffrant de handicap, le congé "proche aidant" est une "première avancée"

Parfois, on culpabilise parce qu’en continuant à exercer une activité professionnelle on est fatigué, moins disponible, mais il y a aussi des moments de fous rires, où on souffle. Il ne faut pas en vouloir à la terre entière, car ce n’est la faute de personne.

On y pense moins, mais il y a aussi le portage des dossiers administratifs : MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), médicaux. « J’y passe une heure par semaine. Il y a toujours un document qui manque. J’ai une formation de secrétariat, ça m’aide à gérer le planning des rendez-vous. Pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec l’informatique, ça doit être un casse-tête ».

Véronique, divorcée, s’appuie sur son ex-mari, ce qui lui permet « de souffler un peu », et sur sa fille, Lucie, 12 ans. « Elle met la table, fait de petites choses, mais je ne veux pas lui mettre ce poids. Je me suis rendu compte que je lui en demandais trop. Je ne veux pas qu’elle ait l’impression d’être une aide à domicile. Il faut qu’elle ait sa vie de préado ! »

Pour ces mamans d’enfants souffrant de handicap, le congé "proche aidant" est une "première avancée"

Malgré ses proches, Véronique se sent parfois seule : « On m’a proposé un soutien psychologique, mais à Clermont. Je n’ai pas le temps ! Ce que j’aimerais, c’est qu’on se rende compte du temps que ça prend, de l’énergie que ça demande ».

Elle plaide surtout pour davantage de reconnaissance : « Ce terme ”d’aidant”, c’est comme si on était extérieur à la situation, comme aide à domicile, alors qu’on est dedans tout le temps ! Il faudrait aller plus loin, une reconnaissance similaire à une situation professionnelle. »

À Neuilly-le-Réal, Céline Aussert, maman de Lucas, 10 ans, atteint du syndrome d’Asperger (2), scolarisé en école primaire, attend elle aussi davantage de reconnaissance. « Ce congé, c’est un bon début, mais je me demande comment font les mamans qui travaillent du lundi au vendredi. Un an sur toute une carrière, ce n’est pas beaucoup ».

« Un an sur une carrière, ce n’est pas beaucoup »

La Bourbonnaise, aussi maman de Jules, 5 ans, est agent en école, ce qui lui permet de caler les rendez-vous médicaux le mercredi. « Et j’ai la chance d’avoir les vacances scolaires. J’ai quand même dû parfois poser des jours sans solde, quand ce n’est pas possible d’avoir rendez-vous mercredi ».

Chez le psychiatre, une fois par mois à Clermont, c’est « bataille pour avoir le mercredi. Les places sont rares ». Il y a aussi les rendez-vous chez un pédiatre spécialisé dans les troubles du spectre autistique à Montluçon.

Après plusieurs années de suivi chez un ortoptiste et une psychomotricienne à Gannat, « des après-midi entiers », elle vient d’obtenir une place au Service d’éducation spéciale et de soins à domicile l’Envol, à Moulins.

Remplir le dossier de 30 pages de la MDPH,
« une grosse galère »

Malgré le soutien de son mari, Céline se sent souvent seule dans ce « combat ». « Il y a eu cinq ans d’errance médicale avant qu’un diagnostic soit posé. Remplir le dossier de 30 pages de la MDPH (Maison Départementale des personnes handicapéestous les deux ans, c’est une grosse galère, épuisant ».

Elle évoque aussi les démarches pour obtenir une aide de transport, refusée au motif qu’elle habitait trop loin. « Je mets ma vie entre parenthèses pour mon fils. J’ai renoncé au sport. Le mercredi est consacré aux rendez-vous médicaux.

Ce n’est pas simple pour Jules, il n’a pas la vie d’un enfant de 5 ans ». Elle avoue de « gros coups de blues » : « Un soutien psychologique, ce serait bien. Car on vous pose un diagnostic, et on vous dit, débrouillez-vous. L’autisme est encore méconnu, suscite beaucoup d’incompréhension ».

(1) Elle a créé l’association Des ailes pour Gabriel. But : récolter des fonds pour améliorer le quotidien de Gabriel.
(2) Cette forme d’autisme sans déficience intellectuelle affecte la manière dont la personne communique avec les autres.

Source LA MONTAGNE.

 

Handi Kart – Karting: un stage pour les personnes en situation de handicap…

C’est une première en Calédonie : un stage de conduite réservé aux personnes en situation de handicap.

Objectifs : leur donner des notions de sécurité routière, leur apprendre les trajectoires et le freinage.

Premiers stagiaires sur la piste : Nicolas Brignone et Pierre Fairbank.

handikart

Sur le tracé de Nakutakoin, les deux champions handisports calédoniens se sont essayés au karting, au volant de bolides aux moteurs de 26 CV. Ces derniers, qui peuvent atteindre 100 km/h ont été spécialement aménagés par l’association Handikart NC, avec notamment les commandes au volant.

Un projet ambitieux

L’association Handikart NC a mis en place un projet réservé aux personnes en situation de handicap. Toute la matinée a été consacrée aux cours de maîtrise, à la conduite et ses difficultés. Exercices d’évitement, de freinage, d’accélération… mais aussi de trajectoire, tout est à apprendre. Au total, la formation se déroule en trois modules de 40 heures. Le but : pouvoir anticiper les dangers de la route. 

« L’objectif c’est de leur faire découvrir le kart et aussi de leur donner les notions de sécurité routière, comme tout ce qui est freinage. 90% des gens sur la route ne savent pas freiner. Au niveau des handicapés, cette formation est une première. Là on voit qu’ils maîtrisent plutôt bien »

Jean-Yves Coulon, formateur option karting

Adrénaline et émotions garanties

Premières impressions à chaud de Pierre Fairbank. « On essaye d’écouter les consignes, c’est tout nouveau. C’est génial c’est une formation, c’est bénéfique pour apprendre à conduire et de nous permettre de vivre ça donc au niveau émotionnel et sensations, j’ai bouffé autant de jus qu’un marathon » lance l’athlète, sur un ton amusé.

Handikart brignone et fairbank

De son côté, Nicolas Brignone s’est déjà adapté comme un champion ; lui qui a déjà essayé le karting en Australie et en Nouvelle-Zélande. « Moi j’adore, j’ai toujours été très sport mécanique depuis mon enfance et on ne dirait pas mais le karting ça reste quand même très physique et au niveau des sensations, c’est vraiment au top… au niveau des sensations de vitesse, de freinage… Ouvrir le karting aux personnes en situation de handicap, c’est toujours bien d’avoir une nouvelle discipline où justement on peut s’épanouir. Je pense que ça peut apporter beaucoup et ça va nous apprendre beaucoup » confie-t-il, avant de repartir pour un tour de piste.

L’adrénaline est au rendez-vous pour ces deux grands sportifs habitués aux compétitions. « Ça va beaucoup plus vite, mais en forçant un peu moins » lance Pierre Fairbank. L’objectif est d’ouvrir, au plus grand nombre, la possibilité de suivre ce genre de formation dans le but d’améliorer la sécurité routière. Au-delà du plaisir de piloter un karting, la notion de sensibilisation à la conduite est de plus en plus importante.

Source FRANCE INFO.

 

 

Les étudiants architectes se mobilisent pour les adultes en situation de handicap…

La 14e édition du concours d’idées CNSA Lieux de vie collectifs & autonomie, organisé par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), invite les étudiants en architecture à concevoir un lieu de vie inclusif et innovant à destination des adultes en situation de handicap.

Les étudiants architectes se mobilisent pour les adultes en situation de handicap

Le concours d’idées CNSA Lieux de vie collectifs & autonomie, organisé avec le soutien du CCAH et parrainé par le ministère de la Culture, fait appel chaque année à la créativité des étudiants en architecture pour imaginer les lieux de vie collectifs de demain sur la base d’un cahier des charges.

Cette année, les étudiants sont amenés à concevoir un habitat tenant compte des spécificités liées au handicap, tout en s’adaptant à ses occupants et à leurs projets de vie sociale et professionnelle. Ils sont encouragés à s’associer à des étudiants en médecine, soins infirmiers, travail social, paysage ou design pour mieux identifier les besoins d’aménagement des résidents, mais également des professionnels du domaine médico-social.

Les étudiants peuvent retirer leur dossier de candidature, le règlement et le cahier des charges sur le site de la CNSA, et ont jusqu’au 3 mai 2021 pour déposer leur projet.

Source Widoobiz.

Handicap : dans la Manche, « il manque environ 150 accompagnants scolaires »…

Dans la Manche, comme dans d’autres départements, les Accompagnants d’enfants en situation de handicap (AESH) ne sont pas assez nombreux.

Pour quelles raisons ?

Dans le département de la Manche, il y aurait un manque de 150 AESH en cette rentrée scolaire 2020.

Qu’est-ce qu’un Accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH) ?

Crée dans le cadre de la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, l’Accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH) répond aux besoins d’enfant ou d’adolescent qui requièrent une attention soutenue pendant la scolarité, de la primaire au collège. Le but étant de favoriser l’autonomie, sans se substituer à l’enseignant.

Il existe trois types d’AESH. Le premier, à titre mutualisé, permet l’accompagnement de plusieurs élèves, simultanément ou successivement ; à titre individuel, lorsque l’aide mutualisée ne permet pas de répondre aux besoins d’accompagnement de l’élève ; à titre collectif, un accompagnement des élèves orientés en Unités localisés pour l’inclusion scolaire (Ulis) à l’école, au collège, en lycée général et technologique ou professionnel.

Pour être AESH, il est indispensable de suivre une formation de soixante heures, dispensée par l’Éducation nationale. Depuis la rentrée 2019, chaque AESH bénéficie d’un contrat d’une durée de trois ans renouvelable une fois, avec la possibilité d’obtenir, à terme, un contrat à durée indéterminée.

Comment sont attribués les AESH ?

Pour qu’une AESH soit attribuée, il faut d’abord qu’un enfant en soit inscrit à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), qui instruit un dossier pour l’attribution d’un accompagnant. Puis, c’est à la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) de décider d’une notification.

« Cette décision se prend à la suite d’un vote. Une équipe pluridisciplinaire se réunit pour ça. L’Éducation nationale a une voix sur 23, explique François Chenal, conseiller technique pour l’école inclusive auprès de la rectrice. Le premier tiers des voix correspond aux conseillers départementaux, le deuxième tiers aux représentants d’associations de parents d’enfants en situation de handicap et le troisième correspond aux différentes instances, Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), Caisse d’allocations familiales (CAF) et des représentants syndicaux. »

La CDAPH fait savoir à la famille la décision. Si une notification d’AESH est envoyée aux parents, c’est à l’Éducation nationale de trouver un accompagnant. Dans le cas contraire, la famille a le droit d’effectuer un recours en cas de désaccord.

Les AESH sont ensuite attribués en fonction du lieu et des besoins de l’enfant. « Des Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) ont été mis en place dans tout le département, cette année, pour redonner aux directeurs d’école et aux inspecteurs la responsabilité des accompagnements », explique François Chenal.

Combien d’enfants disposent d’une notification dans la Manche ?

« Dans le département, 2 200 enfants sont en situation de handicap et 1 350 enfants sont accompagnés », ajoute François Chenal. Dans une lettre ouverte, le Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles (SNUIPP) et les Professeurs d’enseignement général de collège (PEGC), affilié à la FSU, soulignent un manque de 150 AESH dans le département.

Pour quelles raisons le département manque-t-il d’AESH ?

François Chenal reconnaît que l’Éducation nationale a « des difficultés de recrutement. Il y a un problème de ressource et de calendrier, car les notifications tombent en fonction des besoins des enfants. Il y a aussi eu un retard dans les formations pour les AESH à cause de la crise sanitaire. »

Mais, selon Sandrine Aubry, trésorière du syndicat FSU, « ce sont plutôt des moyens budgétaires qui posent problème. Nous sommes un département qui se prétend pourtant inclusif à 100 %, mais il n’y a pas de moyens. » Le métier d’AESH est aussi peu reconnu et valorisé. Dépendants de l’Éducation nationale, « les accompagnants ne sont pas fonctionnaire et leur salaire reste faible. Pour un temps partiel, 24 heures par semaine, il est de 750 € net par mois. »

Source OUEST FRANCE.

 

Alzheimer : comment parler à un proche malade ? Alzheimer est-elle notre plus grande peur à tous ?…

Plus de 900.000 personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer en France.

Alors comment adopter un comportement adéquat vis-à-vis d’un proche touché par cette maladie ?

La maladie d’Alzheimer provoque des pertes de mémoire et complique fortement la vie des personnes atteintes. Elle touche aujourd’hui plus de 900.000 personnes en France.

Il n’est pas évident d’adopter un comportement adéquat en présence d’un proche que l’on a connu en parfaite forme, actif, bien portant, les idées en place et qui a changé du jour au lendemain à cause de sa maladie.

Le point le plus important est de ne jamais se mettre en colère. Cela peut devenir énervant de répéter la même chose une dizaine de fois ou de nettoyer tout ce que peut renverser la personne atteinte mais il faut savoir se maîtriser.

Il savoir faire preuve d’empathie. On est jamais aussi efficace et pertinent que quand on prend la peine de se mettre à la place de l’autre. L’autre en l’occurrence est un proche qui, bien qu’il n’ait plus toute sa tête, se rien compte que quelque chose ne vas pas. Dans ce contexte, l’agressivité ne fait qu’accentuer un repli sur soi qui, lui, ne fera que profiter à la maladie.

Rester bienveillant.

Il est primordial de faire en sorte que le proche atteint par la maladie d’Alzheimer sente qu’il fait pleinement partie de votre vie ou de la famille. Il doit sentir qu’il est à sa place là où il se trouve. Il faut donc continuer de lui parler de la même manière que vous lui parliez avant qu’il ne soit atteint. Ne lui parlez pas comme s’il était un enfant, il reste un adulte. Ce comportement est humiliant et contre-productif.

Savoir anticiper certaines situations est inévitable. Si vous dites, par exemple, au patient qu’il doit se préparer pour un rendez-vous dans l’après-midi, ne lui dites pas cinq heures avant. Sinon, il aura oublié. Autre exemple, si un ami est invité chez vous. La personne malade risque très probablement de ne plus se souvenir de son nom. Dans ce cas, pour qu’il ne se retrouve pas dans l’embarras, prévenez-le : « Tiens voilà Untel, le fils de Truc ou de Bidule ».

Toutes les infos que vous donnez au dernier moment aident la personne dont la mémoire s’effiloche à avoir la bonne réaction.

Laissez le malade radoter

Cela peut sembler paradoxale mais les personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer sont capables d’aller chercher des anecdotes très anciennes au fin fond de leur mémoire. Si vous l’avez déjà entendue où qu’il l’a déjà racontée, ne relevez surtout pas le fait qu’il radote.

Une personne qui raconte de vieux souvenirs, c’est une personne qui retrouve de l’assurance, de l’estime de soi, parce qu’elle s’ancre dans une époque où elle était en pleine possession de ses moyens.

Son récit est donc fluide, cela va même lui procurer du plaisir. De plus, il demeure très important de continuer à parler lorsqu’on est touché par cette maladie, c’est pourquoi l’orthophonie est préconisée par les spécialistes.7

Source RTL.

Paris : une famille, dont deux handicapés, expulsée de chez elle par le Vatican ?…

L’Église catholique, propriétaire d’immobilier dans la capitale, aurait prié une femme de 60 ans de quitter son domicile, alors qu’elle vivait avec son frère et sa sœur, tous deux handicapés.

Malgré une situation très précaire, une fratrie aurait été expulsé de son appartement du VIIe arrondissement de Paris, pour des loyers impayés. Le propriétaire de la bâtisse : le Vatican, qui détient plusieurs biens dans la capitale.

Comme expliqué à l’antenne de RTL, la sexagénaire qui louait cet appartement de 160 mètres carrés y vivait depuis 1962, avec ses parents, décédés depuis, son frère et sa sœur. Ces deux derniers sont handicapés, l’un physiquement, l’autre mentalement.

« Je n’ai pas pu assurer ces loyers, j’ai des personnes malades à charge (…) J’aurais préféré qu’ils soient un peu plus compréhensifs« , déclarait-elle fin juillet 2019, alors que les loyers de 3.700 euros par mois n’étaient plus réglés et que la société gestionnaire réclamait à l’époque la somme de 110.000 euros.

Selon France Bleu, la menace d’expulsion se serait concrétisée. Après un départ forcé, la famille, qui a demandé un relogement à plusieurs reprises, aurait été envoyée dans un appart-hôtel de Villejuif (Val-de-Marne).

Contacté, le Vatican aurait indiqué que cette décision émanait de Sporidex, la société qui s’occupe de ses biens à Paris. Une fausse excuse, selon l’avocat des expulsés, qui note que celle-ci appartient entièrement à l’Église.

Source RTL.

 

Loiret : un prêtre condamné à 5 ans de prison pour avoir violé une personne handicapée pendant 20 ans…

L’homme de 53 ans a été condamné pour des faits commis entre 1994 à 2013. Selon lui, le consentement était établi.

Les faits se sont reproduits pendant vingt ans. Jusqu’à cette condamnation vendredi 9 octobre. Un prêtre du diocèse de Paris a été condamné à cinq ans de prison pour viol et agression sexuelle sur personne vulnérable, par la cour d’Assises du Loiret.

L’homme de 53 ans était accusé d’avoir commis des pénétrations anales et buccales à la victime, sans son consentement, et à plusieurs reprises entre 1994 et 2013. Les faits se sont produits au domicile de la victime dans le Loiret ainsi qu’à Paris, notamment pendant la période de Noël. Malgré sa condamnation, Fabrice V. ne reconnaît pas les faits.

La victime en question, Sébastien K., 49 ans, est « particulièrement vulnérable en raison d’une déficience mentale, qui ne [lui] permettait pas d’accéder à des pensées abstraites et d’anticiper sur une situation, notamment les visites » du prêtre, explique l’expertise médicale menée en 2015. Selon le rapport, la victime présente un niveau intellectuel « inférieur à celui d’un enfant de six ou sept ans« .

La question du consentement sexuel

Une plainte avait été déposée par le frère de la victime en décembre 2014 suite aux confidences de son frère, en langue des signes. Le prêtre et sa victime se sont rencontrés en 1983 lors de séances de dialyse à l’hôpital Necker à Paris. Les deux hommes avaient alors 16 et 12 ans.

Placé en garde à vue en mars 2015, Fabrice V. avait déclaré avoir « échangé des caresses » avec Sébastien K., lesquelles étaient « contraires à la morale de l’Église« . Il contestait toutefois l’existence d’un acte de pénétration et affirmait avoir agi avec le consentement de Sébastien K, qui était à l’origine des premiers faits en 1994 selon lui. Il avait également évoqué la « misère sexuelle » dans laquelle Sébastien K. et lui se trouvaient. La victime avait quant à elle nié être à l’initiative des faits et avait déclaré qu’elle n’était pas consentante.

La Cour a donc dû trancher l’épineuse question du consentement, et a finalement décidé que « les faits n’étaient pas consentis en raison de l’incapacité intellectuelle de la victime« , a expliqué la procureure Emmanuelle Bochenek-Puren. Ordonné prêtre du diocèse de Paris en 1998, Fabrice.V a aussi exercé pendant 13 ans comme aumônier dans l’enseignement catholique. Il n’a été démis de ses fonctions qu’en janvier 2015.

Source RTL

Le coronavirus peut-il vraiment rendre sourd ?…

Des médecins britanniques ont observé ce qui semble être un premier cas au Royaume-Uni. Mais cela reste très rare, et il est difficile de lier Covid et surdité.

Parmi les nombreux effets secondaires recensés de la Covid-19, il pourrait aussi y avoir une perte de l’audition. C’est en tout cas ce qu’affirment des médecins britanniques, qui ont constaté ce qui semble être un premier cas au Royaume-Uni.

Il s’agit un homme de 45 ans, traité pour Covid-19 à l’hôpital, qui a remarqué une sorte de sonnerie dans son oreille gauche, puis a perdu complètement l’audition de cette oreille. Il ne s’est que partiellement rétabli après un traitement à base de corticoïdes, rapportent les médecins dans un article publié dans la revue médicale BMJ Case Report.

Un premier cas de perte auditive mentionnant le Covid-19 a déjà été signalé en avril 2020 en Thaïlande. Mais pour l’heure, pas de panique : ce cas reste très rare. Le docteur Nils Morel, chirurgien ORL et président du syndicat national des médecins OLR (SNORL) assure n’en avoir pour sa part jamais observé. Il explique qu’il est « compliqué de faire un lien de certitude » entre perte d’audition soudaine et Covid-19.

« On sait qu’une infection virale peut donner une surdité brusque », explique-t-il à RTL.fr. On peut donc imaginer que le coronavirus fasse partie de ces infections. D’ailleurs, des atteintes du système nerveux central ont déjà été observées avec le virus. « Il est possible que cela soit à l’origine d’une surdité », indique le médecin.

Une pathologie mal connue.

Source RTL.

Choletais. Futurs chiens d’assistance recherchent familles d’accueil…

L’association handi’chiens éduque des chiens de races labrador et golden retriever avant qu’ils ne soient confiés à des personnes handicapées.

Elle recherche des familles d’accueil dans le secteur de Cholet.

Papotte, chien d’assistance que l’association Handi’chiens a éduqué et sociabilisé.

Via son centre en Bretagne basé dans les Côtes-d’Armor, l’association Hand’chiens, autrefois Association nationale d’éducation de chiens d’assistance pour personnes handicapées, recherche des familles d’accueil dans les environs de Cholet et Bressuire. Celles-ci ont un rôle important puisqu’elles sont chargées bénévolement d’« éduquer » et de « sociabiliser » les futurs chiens d’assistance de races labrador et golden retriever, durant seize mois.

« Un apprentissage en douceur »

Handi’chiens souhaite constituer un nouveau groupe de bénévoles dans ce secteur entre le Maine-et-Loire et les Deux-Sèvres, en janvier 2021.Pour mener à bien leur mission, les familles retenues, qui n’entrent dans aucun profil type, se retrouveront tous les quinze jours, autour d’une déléguée départementale spécialement formée, qui leur transmettra « les clés pour un apprentissage en douceur, entre cours de psychologie canine et mises en pratique. »

Éducation : le matériel fourni

L’association reconnue d’utilité publique fournit le matériel nécessaire à l’éducation du chien et prend en charge les soins vétérinaires et l’alimentation, durant toute la période.

Contacts : 02 96 58 18 40 ou contact.bretagne@handichiens.org

Source OUEST FRANCE.

Covid-19 : le groupe sanguin, un facteur de vulnérabilité ?…

Une nouvelle étude met en évidence une vulnérabilité à la Covid-19 en fonction du groupe sanguin.

Les personnes du groupe O seraient moins exposées à un risque de contamination, celles des groupes A et AB seraient les plus concernées par un risque d’infection mais aussi de complications.

Covid-19 : le groupe sanguin, un facteur de vulnérabilité ?

Selon deux études récemment publiées dans le journal Blood Advances le 14 octobre dernier, les personnes des groupes sanguins A et AB seraient plus à même de contracter le SARS-CoV-2, et de souffrir de graves complications en cas de contamination.

En revanche, les personnes du groupe O présenteraient moins de risque d’être positif à la Covid-19, et de « souffrir de complications sévères en cas de contamination », détaille le Pr Torben Barington, de l’hôpital universitaire d’Odense, au Danemark.

Les données de 473 000 Danois comparées

Dans la première étude, les scientifiques ont comparé les données de 473 000 patients danois testés à la Covid-19. Un groupe contrôle de 2,2 millions de personnes a été formé dans la population générale.

Résultats : « une petite part des volontaires positifs appartenaient au groupe O, davantage étaient du groupe A, B ou AB ».

Dans la seconde étude, les chercheurs ont analysé les dossiers de 95 patients ayant présenté une forme sévère de Covid-19, tous hospitalisés à Vancouver (Canada).

Davantage d’insuffisances rénales chez les patients des groupes A et AB

Les patients des groupes A et AB ont eu davantage recours à la ventilation assistée.

Une observation « suggérant une incidence plus élevée de la dégradation de la fonction pulmonaire ».

Enfin, le recours à la dialyse et donc le nombre de cas d’insuffisances rénales étaient aussi plus importants dans les groupes A et AB.

La question est maintenant de savoir pour quelles raisons les groupes sanguins peuvent influer sur l’évolution du SARS-CoV-2 dans l’organisme.

Un point mis en avant alors que les scientifiques se démènent aujourd’hui sans relâche pour découvrir les facteurs de risque liés à la Covid-19 et mettre au point des thérapeutiques efficientes.

Source EST REPUBLICAIN.