Au 1er janvier, l’homéopathie n’est plus remboursée par la Sécurité sociale…

Les mutuelles s’interrogent sans conviction sur une prise en charge à laquelle elles ne seront plus obligées.

Au 1er janvier, l’homéopathie ne sera plus remboursée par la Sécurité sociale

 

Ils étaient pris en charge depuis la création de la Sécurité sociale, sans avoir, contrairement aux autres médicaments, à convaincre la Haute Autorité de santé de leur efficacité. Ce 1er janvier 2021 marque donc la fin d’une quasi-exception française : les médicaments homéopathiques cesseront d’être remboursés par l’Assurance-maladie. La fin d’un débat relancé en mars 2018 par la publication dans Le Figaro d’un «appel de 124 professionnels de santé contre les médecines alternatives».

L’homéopathie n’est pas interdite, insistent les autorités. Elle continuera à être vendue en pharmacie, avec ou sans ordonnance. Elle conserve son statut de médicament, qui n’a rien à voir avec la notion d’efficacité : le code de la santé publique définit le médicament comme «toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives». Les produits «à nom commun» (ceux vendus sous leur nom latin) restent exonérés de l’obtention d’une autorisation de mise sur le marché auprès de l’Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) pour peu qu’ils soient administrables par voie orale ou externe, ne revendiquent pas d’indication thérapeutique et que leur degré de dilution garantisse leur innocuité. Ils passent par une procédure d’enregistrement simplifiée, selon une directive européenne de 1992 qui considère que pour l’homéopathie «la preuve de l’effet thérapeutique n’est pas requise».

Reste une question, pas encore tranchée : les complémentaires santé continueront- elles à rembourser ces produits, alors qu’elles n’y sont plus obligées? La plupart bottent en touche, affirmant «manquer de recul». D’autres «s’interrogent», attendant de voir si les prix, devenus libres avec la sortie du panier de soins remboursables, ne vont pas s’envoler.

Produit jugé inefficace

Bref, les complémentaires qui, comme leur nom l’indique, interviennent «en complément» de la Sécurité sociale et sont attachées à la pertinence des soins, renâclent à rembourser un produit jugé inefficace. Si c’est une goutte d’eau dans l’océan des dépenses de santé, la facture s’élève quand même à 250 millions d’euros par an pour les mutuelles, selon la Mutualité, et même à 300 millions l’an dernier car elles ont pris en charge le surcoût lié au désengagement progressif de la Sécurité sociale.

«Dans le cadre des contrats responsables, il y a une enveloppe de quelques dizaines d’euros pour le confort, qui peut être utilisée pour l’homéopathie. Mais en dehors de cela, la plupart des complémentaires n’ont pas pris d’option spécifique homéopathie», indique Maurice Ronat, président de l’Union nationale des complémentaires santé (Unocam), soulignant que le contexte n’est pas favorable. De fait, les complémentaires sont sous pression : dans le viseur du gouvernement qui veille à ce qu’elles n’augmentent pas trop leurs tarifs, elles font face à la hausse des dépenses de santé et devront acquitter la «taxe Covid» de 1,5 milliard d’euros décidée par les pouvoirs publics. Surtout, elles ont dû mettre en place l’an dernier le «100 % santé» promis par Emmanuel Macron sur l’optique, le dentaire et, dernière étape au 1er janvier, sur les prothèses auditives… Autant dire que l’homéopathie n’est pas leur priorité.

Pour autant, certains organismes cherchant à se différencier sur ce marché très concurrentiel devraient la rembourser partiellement dans le cadre de paniers dits «bien-être», «automédication» ou «médecine douce». «Si nos clients considèrent que cela les aide, nous serons à leur côté», affirme Marie Soyer-Content, directrice de l’expérience client chez Alptis Assurances, qui se revendique «très orienté vers la prévention, les médecines douces, les huiles essentielles». Alptis remboursera «50 % des dépenses d’homéopathie dans un plafond dépendant du niveau du contrat souscrit»et travaille avec Boiron à un système de tiers payant pour éviter aux assurés l’avance de frais.

Le courtier d’assurance Coverlife, qui distribue des contrats santé sous la marque Cocoon, continuera à rembourser «l’homéopathie prescrite sur ordonnance, dans un plafond de 50 à 120 euros»,indique son directeur général, Jean-Sébastien Nénon,«comme c’est le cas pour d’autres remèdes d’automédication type sirop pour la toux ou veinotoniques». Malgré cela, les assurés qui persistent à faire confiance à l’homéopathie verront leur reste à charge augmenter. Ils devront, c’est sûr, mettre la main à la poche.


Chronologie

19 mars 2018

Le Figaro publie «L’appel de 124 professionnels de santé contre les médecines alternatives». Ils réclament notamment le déremboursement de l’homéopathie et la fin de son enseignement.

24 mai 2018

«L’homéopathie pourrait rentrer dans le droit commun et être évaluée. Si elle est utile, elle restera remboursée. Si elle est inutile, elle arrêtera de l’être», déclare Agnès Buzyn sur France Inter.

Fin juillet 2018

Le Syndicat des homéopathes (SNMHF) dépose plainte à l’Ordre contre les auteurs de la tribune ayant signé nominativement. D’autres plaintes avaient déjà été déposées par d’autres syndicats contre une dizaine de signataires.

Source LE FIGARO.

Jean-Marie Choffat : 50 ans d’alpinisme, 30 ans de cancer, 19 ans de greffe : la vie tout en montagnes russes du Belfortain Jean-Marie Choffat…

Frappé par un cancer en 1990 à l’âge de 34 ans, puis greffé du foie en 2001, l’alpiniste belfortain a été fait cette année Chevalier dans l’ordre national des Arts et des Lettres.

Un joli pied de nez à cette institutrice qui, un jour de l’automne 1968, lui a dit qu’il ne ferait jamais rien de bon dans la vie.

50 ans d’alpinisme, 30 ans de cancer, 19 ans de greffe : la vie tout en montagnes russes du Belfortain Jean-Marie Choffat

 

L’âge avançant, on n’échappe pas, à un moment ou l’autre, à l’inventaire de sa propre vie, amalgame d’épisodes fastes et de revers de fortune, de rencontres lumineuses et de trahisons de personnes à qui on a donné et qui finissent, tôt ou tard, par vous le reprocher.

Jean-Marie Choffat résume la sienne sur un rythme ternaire : « L’année 2020 pour moi, c’est 50 ans de montagne, 30 ans de cancer , 19 ans de greffe. Mes 64 ans, je ne les ai pas dans la tête, mais largement dans le corps. »

Le crabe a rouvert un œil

Un corps abîmé, trituré, couturé. Un corps fatigué, constamment en limite de rupture alors que le crabe, sournois, agressif, a rouvert un œil avec l’apparition, en 2013, d’une métastase dans le médiastin, cette région de la cage thoracique située entre les poumons et contenant le cœur.

Sa vie, ce Belfortain, qui a grandi à Bourguignon et Mandeure dans le Doubs, l’a consacrée dès l’adolescence à l’alpinisme découvert dans un camp de vacances Peugeot où son père l’avait envoyé… pour le punir. Jusqu’à ce que la maladie – un carcinoïde de l’intestin grêle avec métastases hépatiques – vînt brutalement contrarier ses échappées verticales et lui rappeler l’extrême précarité de la condition humaine. C’était en 1990. Bien malgré lui, la mort, ou du moins son spectre, allait devenir une compagne d’une rare fidélité.

« Ma vie aujourd’hui, c’est la solitude »

Jean-Marie Choffat a traversé cahin-caha dix longues années de chimiothérapie qui se sont soldées par une greffe de foie complet en 2001.

Sa transplantation a généré de graves complications post-opératoires nécessitant la pose d’une prothèse diaphragmatique. Avec un seul poumon et 48 % de volume respiratoire, il a dû faire une croix sur la haute montagne.

« Ma vie aujourd’hui, c’est la solitude », confie-t-il. « Je n’ai plus de projet, mais je suis content d’avoir fait tout ce que j’ai fait. »

Sa consolation, ce sont ses souvenirs moissonnés au cours de ses 1 200 ascensions , en France et un peu partout dans le monde, dont 80 à 90 premières. Les plus beaux sont autant de fragrances dont la saveur apaise son esprit et lui réchauffe le cœur.

De l’école buissonnière à premier de la classe

Début 2020, il a appris que le Ministère de la Culture l’avait élevé au rang de Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres (1). Lui l’adepte de l’école buissonnière qui n’a pas poussé bien loin ses études. Lui à qui une enseignante, en primaire, a affirmé un jour – devant ses petits camarades et en le tenant fermement par les cheveux – qu’il ne ferait jamais rien de bon dans la vie. Lui l’organisateur et l’animateur de conférences sur la montagne, en France, en Suisse, en Belgique et en Italie, durant les années soixante-dix et quatre-vingt. Lui l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages. Lui l’ex-chef d’orchestre du salon des auteurs de la Foire aux livres de Belfort.

Dérouler la trame de son histoire personnelle, ce n’est pas être pessimiste, ni même nostalgique. C’est être tragique, c’est-à-dire appréhender le réel tel qu’il est, dans sa vérité et sa nudité crues.

Source EST REPUBLICAIN.

Coronavirus : La France « championne du monde » des réfractaires au vaccin d’après un sondage mené dans 15 pays…!

ENQUÊTE La France est le pays où la population est la plus sceptique face au vaccin contre le coronavirus selon une enquête menée dans 15 pays…

Coronavirus : La France « championne du monde » des réfractaires au vaccin d’après un sondage mené dans 15 pays

 

Seuls 4 Français sur 10 souhaitent se faire vacciner contre le Covid-19, selon un sondage* publié ce mardi. Il octroie à la France la place de « championne du monde » des pays réfractaires, devant la Russie et l’Afrique du Sud.

Alors que la campagne de vaccination vient tout juste de commencer en France, 40 % des Français accepteraient de se faire vacciner contre le coronavirus, selon cette étude Ipsos Global Advisor en partenariat avec le Forum économique mondial, menée dans 15 pays. Un pourcentage en large baisse par rapport à leur précédente étude publiée en octobre (54 % enclins à se faire vacciner) et encore plus par rapport à août (59 %).

Les Russes et les Sud-Africains sur le podium des sceptiques

Les derniers chiffres de Santé Publique France publiés début décembre faisaient également état d’une baisse de l’intention vaccinale, avec 53 % des personnes interrogées disant vouloir certainement ou probablement se faire vacciner.

La France n’est pas le seul pays où les intentions vaccinales sont relativement basses. Ainsi, selon l’étude Ipsos Global Advisor, seuls 43 % des Russes sont prêts à se faire vacciner, et 53 % des Sud-Africains. Arrivent ensuite le Japon (60 %), l’Italie et l’Espagne (62 %), puis l’Allemagne (65 %).

La Chine, le Brésil et le Royaume-Uni plus pro-vaccins

A l’opposé, la Chine est en tête des pays où les personnes interrogées sont les plus enclines à se faire vacciner (80 %), devant le Brésil (78 %) et le Royaume-Uni (77 %), premier pays à avoir commencé les vaccinations le 8 décembre.

Les Etats-Unis, où une immense campagne de vaccination a également commencé, sont le seul pays où les intentions de vaccination sont en hausse (69 % aujourd’hui, 64 % en octobre).

Peur des effets secondaires et doute sur l’efficacité du vaccin

Dans les 15 pays concernés par le sondage, la raison principale des réfractaires est la peur des effets secondaires (80 % en Corée du Sud, 76 % au Japon, 72 % en France). Le doute sur l’efficacité est la deuxième raison dans de nombreux pays, devant le fait de ne pas se sentir à risque.

Vient ensuite l’opposition générale aux vaccins, qui concerne environ un quart de la population interrogée en Russie (26 %) et en Afrique du Sud (23 %), mais moins de 10 % en Corée du Sud (7 %), au Japon (8 %) et en Chine (9 %). En France, 14 % des personnes interrogées se disent anti-vaccins en général.

* L’étude a été réalisée dans 15 pays via la plateforme en ligne d’Ipsos Global Advisor entre le 17 et le 20 décembre auprès de 13.542 adultes (dont environ un millier en France, âgés de 18 à 74 ans).

Source 20 MINUTES.

 

Coronavirus : L’OMS demande de se préparer dès à présent à de pires épidémies…!

ALERTE Le responsable en charge des situations d’urgence a rappelé que le taux de mortalité du coronavirus « est relativement bas par rapport à d’autres maladies émergentes ».

Coronavirus : L’OMS demande de se préparer dès à présent à de pires épidémies

 

La pandémie actuelle de coronavirus ne pourrait être en fait qu’un galop d’essai pour le monde. L’Organisation mondiale de la santé a prévenu lundi que malgré la sévérité de la crise du Covid-19, qui a tué plus de 1,7 million de personnes et en a infecté des dizaines de millions d’autres en un an, il était urgent de se préparer « à pire ».

« C’est une sonnette d’alarme », a prévenu Michael Ryan, le responsable de l’OMS en charge des situations d’urgence lors de la dernière conférence de presse de l’année de l’organisation. « Cette pandémie a été très sévère. Elle s’est répandue à travers le monde très rapidement et elle a touché chaque recoin de la planète, mais ce n’est pas nécessairement la pire », a mis en garde le médecin.

Un monde loin d’être prêt

Tout en reconnaissant que le virus « se transmet très facilement et tue des gens […] son taux de mortalité est relativement bas par rapport à d’autres maladies émergentes », il nous faut « nous préparer à l’avenir à quelque chose qui sera peut-être encore pire », a martelé le docteur Ryan. Son collègue et conseiller auprès de l’OMS, Bruce Aylward, a enfoncé le clou, en estimant que malgré les exploits scientifiques réalisés dans la lutte contre le Covid-19, y compris la création de vaccins efficaces en un temps record, le monde était loin d’être préparé à combattre des futures pandémies.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a pour sa part préféré voir le verre à moitié plein. « En termes de prise de conscience, je pense que nous y sommes », a-t-il estimé, tout en soulignant que c’était le moment « d’être vraiment sérieux ». Seule certitude selon lui : « Il va falloir plus d’ambition ». L’avertissement est clair.

Source 20 MINUTES.

Près de Gournay, ils se battent pour faire reconnaître l’association de leur fille malade d’intérêt général… !

Des parents des Beauvoir-en-Lyons cherchent à faire reconnaître l’association qui vient en aide à leur fille malade d’intérêt général.

Leur dossier a été refusé au motif que sa maladie touche peu de personne.

Evanne et Sébastien autour de leur fille Lola, atteinte de Tango 2, à leur domicile de Beauvoir-en-Lyons

 

Le combat de parents de Beauvoir-en-Lyons, près de Gournay-en-Bray. Leur association « Des ailes pour L » n’est pas reconnue d’intérêt général par les autorités. Leur demande de classification a été refusée. Leur structure permet pourtant de financer la recherche contre la maladie de leur fille, Lola, 4 ans, atteinte de Tango 2, une maladie génétique rare, reconnue seulement depuis 2016.

Incompréhension totale

Le dossier construit pendant des mois leur a été refusé au motif que peu de personnes sont atteintes par Tango 2. « Il y a environ 25 malades en France, une centaine dans le monde », précise Sébastien Allard, le papa de la jeune Lola.

L’incompréhension est grande et les colère gagne le couple. « C’est assez révoltant, ce n’est pas normal car à partir du moment ou l’on récolte de l’argent pour sauver des vies, il ne devrait pas y avoir de limite de personnes. En plus, nous savons, qu’autour de nous, des associations sportives ou communales pour des restaurations d’églises notamment sont reconnues d’utilité publique. Pourquoi une association comme la notre ne l’est pas ? », se demande Evanne, la mère de Lola.

« Je ne peux pas entendre que les organes de ma fille sont moins précieux que de la pierre », Sébastien Allard, le père de Lola. »

Si les parents de Lola tenaient à cette classification, c’est surtout pour bénéficier d’avantages fiscaux. « Cela permettrait à des gros donateurs, des grandes entreprises notamment, de participer, de frapper à nos portes et donc récolter plus d’argent« , explique Sébastien. « Les dons seraient défiscalisés, les gens auraient donc quelque chose à gagner aussi en donnant » ajoute Evanne.

Une maladie rare et handicapante

Tango 2 est une maladie du métabolisme rare qui cause un mauvais transport des protéines. Elle touche de nombreux organes, principalement les muscles. « Cette maladie rend notre fille très fatiguée, elle est en manque d’énergie tout le temps, elle doit être alimentée tout le temps et ne doit jamais être à jeun ». Lola, ne réussissant pas à s’alimenter normalement, doit être sondée.

Les conséquences sur la vie de la jeune fille sont importantes. « Lola ne marche pas pour l’instant. Elle a aussi du retard au niveau de ces acquisitions, elle n’a pas le développement d’une jeune fille de 4 ans et demi.  Elle ne parle pas correctement », explique sa maman.

Le risque de problème cardiaque est conséquence et elle peut être sujette à des rhabdomyolyses. « Elle nous en a déjà fait deux. Une quand elle avait un an et demi et une autre l’année dernière. C’est lorsque les toxines mangent les muscles, tuent le tissu musculaire. Elle est alors dans un état comateux, on a très peur de la perdre dans ces moments là ». 

Ne rien lâcher

Malgré les démarches chronophages pour constituer un dossier, ils ont l’intention de continuer à se battre. « On va en réaliser un nouveau, changer les statuts. Nous voulons aider Lola et tous les enfants Tango 2. J’ai envoyé une lettre à des députés, à la ministre du handicap, Sophie Cluzel mais aussi à Brigitte Macron. Je ne peux pas rester ici sans faire le maximum pour ma fille. On ira jusqu’au bout !« , conclut Evanne.

Ils espèrent également trouver rapidement une place pour leur fille en institut médico-éducatif (IME). « Nous n’en avons pas encore trouvées dans la région. Je crains que nous allons devoir déménager« . Un autre combat pour ce couple très soudé.

Source FRANCE BLEU.

 

À Assas, la maman d’un autiste reçoit une lettre anonyme parce qu’il parle avec des enfants…!

C’est une affaire qui a pas mal secoué le village d’Assas (Hérault) : Michelle et son fils autiste de 40 ans, Victor, ont reçu début décembre une lettre anonyme reprochant à ce dernier de parler à des enfants du village.

Sauf que Victor et sa mère, eux, ne voient pas où est le mal.

Michelle et son fils Victor, 40 ans, devant la lettre anonyme reçue le 8 décembre dernier

 

Quand vous entrez dans la jolie maison de Michelle et de son fils Victor, nichée au fond d’une impasse d’Assas, c’est leur chien qui vous accueille. Impressionnant, mais pas agressif pour un sou. Quand il n’occupe pas son emploi au sein de l’ESAT Kennedy à Montpellier, Victor a pris l’habitude de promener ce gros chien un peu pataud régulièrement dans les rues de la commune. Et quand il croise des enfants sur le chemin ou à la sortie de l’école, il engage la conversation. Il leur parle de sa passion, les trains. Il leur demande si ils ont des frères et des sœurs. Puis Victor passe son chemin. Il ne se passe strictement rien d’autre.

Victor, 40 ans, est handicapé. Il souffre du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme. Il est forcément différent. Dans sa façon de communiquer. Mais c’est un jeune homme envahi de passions. Les trains, bien sûr, mais aussi la gastronomie ou encore le Pilates, une méthode d’entraînement physique qui s’inspire à la fois du yoga et de la gymnastique et pour laquelle il a été récemment diplômé.

Le coup de massue

Le 8 décembre dernier, comme tous les matins, Michelle ouvre sa boîte aux lettres. Elle y découvre une lettre anonyme, écrite sur un ordinateur et simplement signée « De nombreuses familles d’Assas ». Sur une seule et même page, les mystérieux expéditeurs préviennent qu’il s’agit « d’une lettre d’avertissement ».

« Nous n’acceptons pas qu’un homme de 40 ans parle avec des enfants. Et heureusement que ce n’est que parler pour le moment, jusqu’où ça pourrait aller si nous laissons faire les choses ? »

Michelle est sous le choc. Elle n’en parle pas tout de suite à Victor, pour ne pas le contrarier. Mais quand celui-ci finit par apprendre l’existence de ce courrier, il accuse le coup. Le jeune homme est incapable de retourner travailler. La psychologue de son ESAT lui conseille de prendre quelques jours de repos. Ce qu’il fait.

Sauf qu’il n’ose plus sortir de chez lui non plus. Il ne promène plus le chien, par peur de représailles à son encontre. Sa maman est révoltée. Elle se rend à la gendarmerie de Clapiers ou elle est d’abord accueillie en ces termes: « Mettez-vous à la place des parents… » Le lendemain, des enquêteurs se déplacent tout de même à leur domicile, et le parquet de Montpellier est avisé de cette affaire.

Une vague de soutien

Michelle veut absolument comprendre pourquoi on peut ainsi en vouloir à son fils, alors qu’en 20 ans de présence à Assas, il ne s’est jamais rien passé. Elle se rend à l’école du village et discute avec plusieurs parents. La plupart découvrent l’existence de cette lettre anonyme. Ils sont aussitôt scandalisés par le procédé et décident spontanément de lui apporter leur soutien. Dans une autre lettre signée par 12 familles du village, ils dénoncent les « propos déplacés et révoltants » du courrier anonyme.

« Nous souhaitons préserver et renforcer ce qui peut faire la richesse d’Assas, le lien entre les habitants, et Victor en est un bel exemple »

Dans une deuxième lettre de soutien, signée par neuf habitants (dont la comédienne Vanessa Demouy), ses auteurs, tout aussi ulcérés, affirment apprécier « la gentillesse de Victor » et ne pas comprendre « cette adversité incompréhensible ». Pendant quelques jours, une banderole a même été installée à l’entrée du village  sur laquelle était écrite « Assas soutient Victor et sa maman ».

Des soutiens qui ont fait chaud au cœur de Michelle et de son fils qui ont repris une vie à peu près normale. Aujourd’hui, Victor dit qu’il va bien. Mais quand on évoque avec lui cette triste histoire, il fond en larmes en rappelant que les handicapés ont toujours été des cibles faciles que « durant la deuxième guerre mondiale, c’est nous qu’on a envoyés en premier dans les camps de concentration ». 

Puis il se lève, monte dans sa chambre, et en redescend avec une maquette d’un wagon ayant transporté des déportés, « durant la première guerre, mais aussi la deuxième » précise-t-il. Encore des trains… Puis Victor conclut notre entretien en ces termes: « Maintenant, s’il y a un cheminot qui m’écoute, j’aimerais tellement refaire un tour en cabine ! » À bon entendeur…

Source FRANCE BLEU.

 

Strasbourg : rencontre avec Nael Sayegh, geek, défricheur informatique et non-voyant…

Nael a 13 ans et une joie de vivre communicative. Même au téléphone.

Pourtant, le petit garçon revient de loin. Tumeur au cerveau à l’âge de 7 ans. Non-voyant depuis. Une fatalité que Nael a fait sienne et qu’il transcende.

En aidant les non-voyants. Avec de la data et des sourires à la pelle.

Nael Sayegh devant son ordinateur

 

C’est fou ce que, bêtement, l’on peut se sentir gêné par le handicap. La différence. Mal à l’aise. Il y a tout de suite, une espèce de condescendance qui vient d’on ne sait où, des tripes ou d’ailleurs, et qui s’installe plus haut. Dans la tête, sur la langue. Qui fausse d’emblée le dialogue. Et quand le handicap touche un enfant c’est pire. Chez moi c’est comme ça. Ça ne rate jamais.

Pourtant, quand j’entends pour la première fois Nael, ce sentiment reste là où il est. Le petit garçon ne me laisse pas le temps de m’apitoyer sur son sort. Son rire rebondit sur le combiné. Glougloute dans mes oreilles. Et fatche ça fait du bien.

Le geek pianoteur

Nael est non-voyant depuis ses 7 ans. Depuis qu’il a été opéré d’une tumeur au cerveau. « Je suis revenu de la salle d’opération, je ne voyais plus. Au départ je pensais que c’était parce que j’avais les yeux gonflés et puis … ben non. Je vois des lumières, certaines couleurs fluo et encore que d’un oeil. Donc oui, on peut dire que je suis non-voyant. »

Aujourd’hui Nael va bien. Très bien même. « Quand je suis tombé non-voyant, il a fallu que je redouble mon CP pour apprendre le braille. Donc voilà maintenant je suis en 5e et non pas en 4e. » La vie a repris son cours. Différemment c’est tout.

« Quand je suis tombé non-voyant, il a fallu que je redouble mon CP pour apprendre le braille. Donc voilà maintenant je suis en 5e et non pas en 4e. »

Nael

« Je fais du piano, j’ai un bon niveau, enfin c’est mon prof du conservatoire de Strasbourg qui le dit. Je suis dans un collège de voyants à Vendenheim dans une classe externalisée du centre Louis Braille où une auxiliaire de vie scolaire m’aide et où j’ai des compléments de cours par un professeur spécialisé. C’est bien. » Mieux, depuis quelques mois, Nael est devenu la star de la cour de récréation. Un Youtubeur.

« Au début, les copains me disaient ‘arrête c’est pas possible’, j’ai du leur montrer mes vidéos et les pages de code de mon site. Ils n’en croyaient pas leurs yeux, sans mauvais jeu de mots. Et aujourd’hui j’ai plus de vues de voyants qui viennent sur mon site que de non-voyants. »  Encore un éclat de rire.

L’éclaireur

C’est le moment d’expliquer ce que bidouille Nael sur son PC. Plein de choses et de trucs en fait. Toujours utiles. Qui éclairent le quotidien de ceux qui vivent dans le noir.

D’abord, le petit garçon met en ligne des tutoriels pour aider les personnes déficientes visuelles à utiliser les nouvelles technologies dans leur vie et gagner en autonomie. « Des logiciels toujours gratuits. Il y a de bonnes choses gratuites pour les non-voyants, pas besoin de se ruiner. » Tous les tutos se trouvent sur son site web, dont il encode lui-même les pages. Oui, sinon ce serait trop facile. « Je ne saurais pas vous dire pourquoi j’ai une passion pour le codage. J’ai commencé pendant le confinement, ça m’intriguait. J’ai demandé à des développeurs non-voyants de m’apprendre et j’ai suivi des cours en ligne. » 

« A quoi ça sert de faire des pages très compliquées avec des fenêtres qui s’ouvrent de partout ? De toute façon je sais pas faire et en plus nous on voit rien »

Nael

Autodidacte, Nael a appris le montage audio et vidéo et désormais le codage. Le voilà donc qui se lance dans la création d’un site internet. Très simple d’apparence, aux yeux des voyants tout du moins. « Oui, à quoi ça sert de faire des pages très compliquées avec des fenêtres qui s’ouvrent de partout. De toute façon je sais pas faire et en plus nous on voit rien. On entend juste. Il ne faut pas troubler notre compréhension à la lecture, donc oui c’est simple et c’est voulu. »

On y trouve des tutos pour maîtriser l’application Scanvox par exemple : « un scan qui permet de transcrire en format texte sur l’ordinateur une lettre, une notice d’utilisation sur le PC pour la faire lire ensuite par la synthèse vocale. »

Une autre sur le téléphone qui s’appelle Be My Eyes. « Elle permet d’appeler un bénévole voyant avec sa caméra de téléphone quand on en a besoin pour qu’il aide à choisir la couleur de son pull, ou à lire la date de péremption d’une boîte de conserve. Ça marche très bien. Dans les 10 secondes y a quelqu’un qui décroche et qui vous aide. Même à 7h30 du matin, j’ai déjà essayé. » Nael en fait la démonstration sur sa page et donne ses explications grâce à un tuto audio.

Nael a également crée sa chaîne Youtube NaelAccessvision où vous, voyants, ne verrez pas grand-chose mais apprendrez à écouter. Nael, patiemment,  y décrit le mode de fonctionnement des applications qu’il a testé tout en donnant son avis éclairé.

Programmation programmée

C’est dans cette veine « pédagogue » que Nael donne désormais des cours d’informatique « tous supports : Samsung, Iphone, PC  » aux membres de la Fédération des Aveugles Alsace Lorraine Grand Est.  En présentiel. « C’est drôle parce qu’avant j’allais à la fédération pour les ateliers pendant les vacances. Maintenant c’est moi qui y donne des cours. J’aime bien aider les autres, ça me fait plaisir et mieux j’en suis très fier. » 

« J’aime bien, moi, aider les autres, ça me fait plaisir et mieux j’en suis très fier. »

Nael

Et il y a de quoi. D’autant que Nael compte bien creuser son sillon. « Je travaille actuellement sur un tuto pour une application de traduction simultanée et je m’attaquerai ensuite à Navilens, un genre de générateur de QR Code que l’on pourra coller sur les vêtements, les boîtes, tout ce qu’on veut et qui à la lecture expliquera de quoi il s’agit. » Enfin dès que son ordinateur fonctionnera : « Je ne sais pas ce qu’il a, il ne veut plus rien enregister. C’est pas de chance hein ? »

Pas de quoi décourager Nael. « Dans ma tête c’est clair, je ferai de la programmation. J’ai encore un peu le temps d’y penser mais j’aimerais vraiment en faire mon métier. Après je sais que pour un non-voyant, trouver un emploi c’est pas évident mais bon… » Mon coeur se serre un peu, ça y est ça commence. Et Nael rit une dernière fois dissipant mes craintes. Il y arrivera c’est clair.

Source FR3.

Le cerveau des gens qui se sentent seuls serait différent… Alzheimer…

MONTRÉAL — Le cerveau des gens qui se sentent seuls serait différent de celui des autres, notamment au niveau de la structure qui nous permet de nous «perdre dans nos pensées», ont constaté des chercheurs montréalais.

Le cerveau des gens qui se sentent seuls serait différent

 

Cette découverte pourrait éventuellement avoir des implications dans la compréhension et le traitement de la maladie d’Alzheimer.

Les chercheurs du Neuro (l’Institut-Hôpital neurologique de Montréal) de l’Université McGill ont étudié des données d’imagerie par résonance magnétique (IRM), des données génétiques et des résultats d’autoévaluations psychologiques provenant d’environ 40 000 personnes d’âge moyen et plus âgées qui ont accepté que leurs renseignements soient versés dans la biobanque du Royaume-Uni.

Les chercheurs ont ensuite comparé les données d’IRM des participants ayant indiqué se sentir souvent seuls à celles des autres participants.

«Cette étude est 50 fois plus grande que n’importe quelle autre étude du cerveau humain faite jusqu’à présent», a assuré l’auteur en chef de l’étude, Danilo Bzdok.

Cela leur a permis de constater que ce qu’on appelle le «réseau cérébral par défaut» — qui regroupe les régions qui s’activent quand on se met à rêvasser — présente des connexions plus intenses chez les personnes qui se sentent seules. La substance grise est aussi plus volumineuse dans ce réseau.

Le réseau par défaut s’active lorsque nous nous remémorons le passé, que nous envisageons l’avenir ou que nous imaginons un présent hypothétique. Privées des interactions sociales désirées, les personnes qui se sentent seules pourraient être plus susceptibles d’utiliser leur imagination, de plonger dans leurs souvenirs ou de rêver à l’avenir pour contrer leur isolement social.

La solitude était également associée à des différences dans le faisceau de fibres nerveuses (le fornix) qui assure la transmission des signaux entre l’hippocampe et le réseau par défaut. La structure de ce faisceau était mieux préservée chez les personnes seules.

Les chercheurs n’ont toutefois pas été en mesure de déterminer si la solitude modifie la structure du cerveau, ou bien si les gens venus au monde avec un cerveau un peu différent auront ensuite tendance à être plus solitaires.

«On ne peut pas dénouer la causalité avec cette étude-là, a dit M. Bzdok. C’est une étude transversale. On regarde à un moment donné quel est le statut du cerveau à ce moment-là. On n’a pas de mesure à travers le temps, donc on ne peut pas connaître la direction causale.»

La pandémie de coronavirus et le confinement ont offert aux chercheurs une occasion sans précédent d’étudier le phénomène de la solitude, a-t-il ajouté, mais rien de tout cela n’aurait été possible sans les progrès technologiques réalisés depuis vingt ans, entre autres en ce qui concerne l’imagerie médicale.

Cette découverte pourrait avoir des implications dans le traitement de problèmes de santé mentale, puisque les chercheurs ont constaté un certain chevauchement entre les gènes associés à un sentiment de solitude et ceux qui augmenteraient le risque de dépression ou de troubles neurotiques.

«Le lien le plus concret avec les maladies du cerveau serait avec la maladie d’Alzheimer, a dit M. Bzdok. On s’est rendu compte récemment que les gens qui sont seuls ont aussi tendance à avoir la maladie d’Alzheimer plus tôt que la population normale.

«C’est important de savoir que le même réseau que nous avons trouvé lié à l’isolement social est exactement le même qui est aussi le plus lié à la maladie d’Alzheimer. La question de la relation entre la maladie d’Alzheimer et l’isolement social devient encore plus centrale, puisque les deux sont liés au même réseau.»

L’étude a été publiée par la revue Nature Communications.

Source L’ACTUALITE.

Alzheimer : gros espoirs sur le masitinib d’AB Science…

AB Science indique qu’il y a moins de patients atteignant le stade de démence sévère avec son traitement masitinib par rapport au placebo, après 24 semaines de traitement.

Alzheimer : gros espoirs sur le masitinib d’AB Science

 

Le candidat traitement d’AB Science contre Alzheimer donne des résultats très encourageants. La société a indiqué que l’étude de phase 2B/3 (AB09004 – NCT01872598) évaluant le masitinib chez des patients atteints de la maladie sous sa forme légère ou modérée avait atteint son critère d’évaluation principal prédéfini. L’étude a démontré que le masitinib a généré un effet statistiquement significatif par rapport au contrôle sur le critère principal, à savoir la variation du score ADAS-Cog, un score qui mesure l’effet sur la cognition et la mémoire.

L’étude a également démontré que le masitinib a généré un effet statistiquement significatif sur le score ADCS-ADL, un score qui évalue l’autonomie et les activités de la vie quotidienne. Il y avait significativement moins de patients atteignant le stade de démence sévère avec le masitinib par rapport au placebo après 24 semaines de traitement. Les principaux résultats seront présentés avec plus de détails lors d’une conférence virtuelle qui se tiendra demain avec différents leaders d’opinion.

Un nouveau brevet a été déposé sur la base des résultats de l’étude AB09004. Ce brevet, s’il est accordé, permettrait à AB Science de conserver des droits exclusifs sur l’utilisation du masitinib dans la maladie d’Alzheimer jusqu’en 2041.

Source CAPITAL.

La malbouffe, synonyme de problèmes de sommeil chez l’adolescent…

La consommation fréquente de sodas sucrés et de “junk food” a été associée à une mauvaise qualité du sommeil, d’après une nouvelle étude menée auprès de plus de 175 000 adolescents.

Chez l’ado, malbouffe rimerait avec problèmes de sommeil (étude)

 

Mal manger ou bien dormir, il faut choisir. Dans une nouvelle étude, parue ce 21 décembre dans la revue EClinical Medicine, des chercheurs de l’Université du Queensland (Australie) rapportent avoir observé une association entre consommation régulière de junk food chez l’adolescent et une mauvaise qualité du sommeil.

Il s’agit de la première étude à examiner les régimes alimentaires mauvais pour la santé et les troubles du sommeil liés au stress à l’échelle mondiale, chez des élèves du secondaire de 64 pays”, a déclaré le Dr Asaduzzaman Khan, premier auteur de l’étude.

Les données ont été collectées à partir d’enquêtes menées par l’Organisation mondiale de la santé entre 2009 et 2016. Celles-ci portaient sur 175 261 adolescents de 12 à 15 ans répartis dans 64 pays à revenus faibles, intermédiaires et élevés d’Asie du Sud-Est, d’Afrique, d’Amérique du Sud et de Méditerranée orientale.

Dans l’ensemble, 7,5 % des adolescents ont signalé des troubles du sommeil au cours des 12 derniers mois. Les adolescents consommant des boissons gazeuses sucrées 3 fois par jour avaient plus de 50% de chances de signaler des troubles du sommeil que ceux qui en buvaient moins d’une fois par jour. Quant à la junk food, le fait d’en consommer quatre fois ou plus par semaine était associé à un risque de 50 à 55% plus élevé de troubles du sommeil par rapport à la consommation de junk food une fois par semaine ou moins.

Les troubles du sommeil ont augmenté avec la consommation plus fréquente de boissons gazeuses, qui contiennent souvent de la caféine, et/ou de fast-food, aliments qui sont traditionnellement riches en énergie et pauvres en nutriments. La consommation fréquente de boissons gazeuses plus de trois fois par jour, et les fast-foods plus de quatre jours par semaine, étaient significativement associées aux troubles du sommeil dans tous les pays sauf [dans les pays] à faible revenu”, ont écrit les chercheurs.

Pour le Dr Khan, bien qu’ils ne fassent état que d’une corrélation, ces résultats sont d’autant plus préoccupants qu’un sommeil de mauvaise qualité a un impact négatif sur le bien-être général des adolescents et sur leur développement cognitif.

Créer des environnements scolaires qui limitent l’accès aux boissons gazeuses et aux fast-foods, et introduire une taxe sur le sucre pour réduire les ventes de boissons gazeuses pourrait être bénéfique”, suggère le chercheur. “La famille peut également jouer un rôle déterminant dans la promotion d’une alimentation saine, car l’adoption et le maintien des comportements alimentaires des enfants sont influencés par leur environnement familial”, rappelle-t-il par ailleurs.

Source : MedicalXpress