La Prestation de compensation du handicap (PCH) parentalité est entrée en vigueur au 1er janvier 2021…

Engagement d’Emmanuel Macron, l’élargissement de la prestation de compensation du handicap (PCH) à la prise en charge des besoins liés à l’exercice de la parentalité est effectif depuis le 1er janvier 2021.

L’objectif du dispositif : aider les 17 000 parents en situation de handicap et bénéficiaires de la PCH dans leurs actes quotidiens liés à la parentalité et ce, dès la naissance de leur enfant.

Le décret du 31 décembre 2020 publié au Journal officiel du 1er janvier 2021 est venu en fixer les modalités.

La Prestation de compensation du handicap (PCH) parentalité est entrée en vigueur au 1er janvier 2021

 

Qu’est-ce que la prestation de compensation du handicap ?

La prestation de compensation du handicap qui a été créée en 2005, constitue une aide permettant la prise en charge de dépenses liées au handicap (aménagement du logement ou du véhicule, recours à une tierce personne, etc.).

Elle comprend 6 formes d’aide : l’aide humaine, l’aide technique, l’aide à l’aménagement du logement, l’aide au transport, les aides spécifiques ou exceptionnelles et l’aide animalière.

PCH parentalité : jusqu’à 1h d’aide journalière

Depuis le 1er janvier 2021, l’aide technique (ou matérielle) et l’aide humaine incluent les besoins liés à l’exercice de la parentalité. Ainsi, le parent concerné peut obtenir une aide pour financer certains équipements de puériculture adaptés ou encore, rémunérer un intervenant pour qu’il aide à s’occuper de son enfant (l’aider à s’habiller, le laver, le faire manger, etc.).
Concernant l’aide humaine, qui peut être attribuée au parent « empêché, totalement ou partiellement, du fait de son handicap, de réaliser des actes relatifs à l’exercice de la parentalité, dès lors que son enfant ou ses enfants ne sont pas en capacité, compte tenu de leur âge, de prendre soin d’eux-mêmes et d’assurer leur sécurité », son volume est fixé forfaitairement à :

  • 30h/mois pour un enfant âgé de moins de 3 ans, soit 1h/jour ;
  • 15h/mois pour un enfant âge de 3 ans 6 ans, soit 30min/jour.

Le droit au dispositif cesse au-delà du 7e anniversaire de l’enfant.

En outre, si le bénéficiaire de la prestation de compensation du handicap a plusieurs enfants, le nombre d’heures accordées au titre de la compensation des besoins liés à l’exercice de la parentalité est celui qui correspond au besoin reconnu pour le plus jeune de ses enfants. Chaque famille n’a donc droit qu’à un sel forfait, quel que soit le nombre d’enfants.

Quant aux bénéficiaires en situation de monoparentalité, ils ont droit à une majoration de 50 % du nombre d’heures allouées.

PCH : montants maximaux attribuables pour la compensation des besoins liés à l’exercice de la parentalité

Le montant forfaitaire des aides techniques et humaines a été fixé par l’arrêté du 17 décembre 2020 :

  • aide humaine: le montant mensuel attribué forfaitairement est égal à 900 € lorsque l’enfant a moins de 3 ans et à 450 € lorsque ce dernier a entre 3 et 7 ans ;
  • aide technique: le montant forfaitaire attribué est égal à 1 400 € à la naissance de l’enfant, 1 200 € à son 3e anniversaire puis 1 000 € à son 6e

Source PREVISSIMA.

La première maison de l’autisme voit le jour en Corse…

Elle manquait sur le territoire insulaire.

Désormais, une maison d’accueil spécialisée dans les troubles du spectre autistique, et spécifiquement dédiée, existe.

 

Des meubles arrondis, une architecture adaptée, un personnel opérationnel, tout est fin prêt.

« La Corse était la seule région à ne pas posséder une telle structure », pose le docteur François

Le centre de rééducation du Finosello a été choisi pour mener le projet de bout en bout après un appel d’offres passé par l’ARS.

« Nous avons convaincu pour deux raisons. D’une part, la qualité architecturale de la construction. D’autre part, la qualité de la prise en charge de l’autisme mise au point en collaboration avec l’association Espoir autisme Corse, dirigée par Catherine Peretti-Geronimi, et également parce qu’il y avait une mutualisation avec le centre de rééducation.

« On sait à présent que l’autisme n’est pas une maladie comme on l’entendait avant. C’est un trouble neuro-développemental, où le développement du système nerveux se fait mal. Étant donné que nous avons une expertise en rééducation neurologique, il a été considéré que nous avions toutes les compétences requises. » La maison est achevée, construite sur les trois hectares du terrain, jouxtant le centre, prévue pour accueillir douze autistes adultes, avec un encadrement de vingt personnes regroupées au sein d’un panel multidisciplinaire, dont des médecins, psychiatres, infirmières, aides-soignantes, éducateurs spécialisés.

« Ces personnels ont été embauchés il y a trois mois pour avoir une formation lourde sur l’autisme, formation organisée, là encore, en partenariat avec Espoir Autisme Corse. À l’intérieur du bâtiment, l’architecture correspond aux troubles de l’autisme avec un environnement adapté, tels que les murs ronds, par exemple. » La maison a ouvert en novembre 2020.

Dans un premier temps, la direction est assurée par Catherine Peretti, le temps du lancement, l’équipe médicale du Finosello prend le relais ».

Source CORSE MATIN.

 

Autisme : les séances de répit à la ferme débutent en janvier…

Porté par l’association Handicap Extrême-Sud et la ferme pédagogique de Padula, à Porto-Vecchio, le projet de répit en faveur des jeunes autistes sera une réalité début de cette année.

Une bonne nouvelle dans une microrégion où peu de structures existent

Leria fera partie des jeunes accueillis à la ferme de Padula par l'équicienne Lætitia Mannoni.

Ce projet de répit à la ferme, l’équicienne Lætitia Mannoni et l’association Handicap Extrême-Sud espéraient le voir devenir réalité depuis le printemps dernier, « quand, pendant le premier confinement, il n’y avait aucune solution de répit pour les familles comptant un jeune autiste. Avec la fermeture des différentes structures les accueillant quotidiennement ou de manière plus ponctuelle, le besoin de souffler est devenu encore plus prégnant chez les aidants », développe Georges Attard, président de Handicap Extrême-Sud.

Dès le 11 janvier, huit jeunes autistes ou souffrant de troubles du spectre autistique seront donc reçus individuellement à la ferme pédagogique de Padula, sur la route de Porra, à Porto-Vecchio, que dirige Laetitia Mannoni. Des séances de deux heures pendant lesquelles le jeune sera en contact avec les animaux de la ferme, et notamment les chevaux, puisque le projet tourne essentiellement autour de l’équithérapie. « Ces jours-ci, Laetitia travaille sur le suivi des jeunes, sur les différentes activités qui leur seront proposées. L’échange avec les familles est essentiel pour une prise en charge individualisée et ces rendez-vous préalables permettent de définir au mieux chaque projet personnalisé. »

Les rendez-vous à la ferme de Padula se feront au rythme d’une à deux fois par mois, essentiellement les mercredis et samedis, « qui correspondent aux jours où les parents ont le moins de solutions de répit. Le reste de la semaine, certains sont à l’école ou en institution et il faut permettre aux familles de travailler ou de procéder à certains rendez-vous sur ces plages horaires qui sont plus compliquées à gérer pour elles », soutient Georges Attard.

Une prise en charge gratuite

Les familles bénéficieront d’un crédit-temps accordé à chaque jeune en fonction de différents critères, mais la prise en charge sera gratuite pour tous. Un petit tour de force réussi grâce « à l’implication de tous nos partenaires. Nous avons eu la chance d’être soutenus dès le départ par la municipalité de Porto-Vecchio. Celle de Sotta a suivi très rapidement, tout comme les partenaires institutionnels que sont la Mutualité sociale agricole (MSA) et la Caf de Corse-du-Sud. Et hier (jeudi, ndlr), nous avons reçu 1 500 € de la part de la Fondation Orange, dans le cadre d’un appel à projet national. Ces fonds ainsi que l’argent récolté au travers d’une cagnotte en ligne nous permettent de lancer le fonctionnement avec une assise financière de 8 000 € environ. Cette somme plus élevée que celle que nous avions prévue initialement permettra de proposer à davantage de familles de rejoindre le dispositif ou, si nous n’avons pas d’autres inscriptions, d’augmenter les crédits-temps des jeunes d’ores et déjà inscrits ».

S’il reconnaît que le temps de mise en place a été relativement rapide, Georges Attard se dit « satisfait » que ce projet aboutisse. « C’est un projet rapide car nous sommes sur une offre de services avec une structure existante. Mais l’expérience et les partenaires acquis grâce au projet de répit à la ferme nous permettront aussi d’en développer de nouveaux, en particulier en ce qui concerne le répit à domicile. Les besoins dans la microrégion existent et nous ne pouvons pas les ignorer. »

Parmi les jeunes qui seront accueillis dès janvier, certains vivent à Porto-Vecchio, d’autres à Figari ou à Bonifacio, ou encore à Ghisonaccia : « On prend ceux qui en font la demande et qui en ont besoin, tout simplement. Dès qu’il y a une situation de tension, on tente de trouver une solution. »

S’ils espèrent avant tout que ce projet annualisé portera ses fruits, ses instigateurs savent aussi qu’il faudra continuer à se battre pour des financements et autres soutiens : « On va au combat parce que nous sommes des familles avec un enfant qui a des besoins spécifiques. Mais au-delà de la simple revendication, on va vers la construction de projets qui pourront répondre à des problématiques qui nous touchent tous. »

Les familles de personnes en situation de handicap peuvent contacter l’association Handicap Extrême-Sud au 06 88 90 51 27 pour bénéficier de ce soutien.

Source CORSE MATIN.

 

L’association Autisme Pau Béarn Pyrénées a besoin de vous, un clic suffira…

L’association Autisme Pau Béarn Pyrénées vient en aide aux autistes et leurs familles depuis 2004.

En France l’autisme est mal repérée, pas diagnostiquée mais l’association avance avec notamment un projet de solutions de répit et une plateforme dédiée à l’évaluation des moins de 7ans.

 

un clic suffira pour un beau projet

Christian Sottou le vice-président de l’association Autisme Pau Béarn Pyrénées a déposé un projet pour participer à l’opération « Budget participatif 64 », c’est le projet qui récoltera le plus de clic qui se verra financer son dossier par le département. L’idée c’est d’ouvrir une plateforme Répit Autisme : équiper un local pour accueillir le coordonnateur, ainsi que les personnes accompagnées, leur famille, les partenaires…Permettre ainsi aux familles et aux aidants un peu de temps pour eux, en confiant à des personnes compétentes l’enfant ou l’adulte atteint d’autisme. Recharger les batteries et revenir avec une énergie positive pour continuer le soutien dans la vie de tous les jours, quand l’état est totalement absent de ces problématiques.

Les autistes adultes ne sont pas diagnostiqués faute de médecins formés, pour les enfants de moins de 7 ans on avance doucement.

L’autre actualité de l’association Autisme Pau Béarn Pyrénées c’est l’ouverture d’une plateforme de coordination et d’orientation  qui a pour objectif de permettre aux familles d’enfants de moins 7 de ans d’avoir accès à des évaluations et rééducations par des professionnels le plus tôt possible. Elles aident les familles dans le parcours diagnostique de leur enfant. Seul un médecin pourra orienter l’enfant vers la plateforme sur la base de ses observations :  Médecin généraliste,  Pédiatre, Médecin PMI, Médecin scolaire…. ( documents à télécharger sur le site internet pour l’orientation vers la plateforme ) .Pour découvrir aussi l’intérêt du diagnostic précoce et la méthode DENVER ESDM écouter l’émission c’est ici.

Source FRANCE BLEU.

Fougères. Un courtier en assurance mobilisé pour l’insertion des personnes en situation de handicap…

April partenaires collabore avec l’Esat pour favoriser l’inclusion depuis deux ans, sur ses deux sites d’Ille-et-Vilaine.

Deux personnes en situation de handicap figurent parmi la centaine de collaborateurs basés à Fougères.

 

Christophe et Anita travaillent depuis plus d’un an au service de gestion du courrier d’April partenaires, à Fougères.

Depuis deux ans, April partenaires, un courtier grossiste en assurance qui compte 200 salariés, dont une centaine basés à Fougères, s’engage avec l’Esat (Établissement et service d’aide par le travail) « hors les murs » de l’ADAPT, situé à Rennes. L’objectif est de favoriser l’insertion de personnes en situation de handicap dans le monde du travail.

L’Esat « hors les murs » travaille avec de grandes entreprises, ainsi que des collectivités. April partenaires reste engagé dans un partenariat fort, comme en témoigne son PDG, Claude Guérin, qui se dit « très fier que cette impulsion donnée il y a maintenant deux ans, a permis d’ancrer ce partenariat avec l’ADAPT de façon pérenne ».

Sur le site de Fougères d’April partenaires, deux personnes en situation de handicap ont été recrutées dernièrement, dans le service de maîtrise de flux. Christophe, arrivé en janvier 2018, et Anita, arrivée en novembre 2019, sont responsables de l’ouverture, la numérisation et le classement du courrier, de l’enregistrement des chèques et du prétraitement des sinistres bris de glaces.

« Une passerelle précieuse »

Une activité importante pour l’entreprise, car elle constitue le point d’entrée de tous les services de gestion et d’indemnisation. Et cela plaît aux deux collaborateurs, comme l’indique Anita : « C’est une occupation et un lien social qui sont primordiaux à mon bien-être, assure-t-elle. C’est grâce à une entreprise qui a su s’adapter, même si j’ai dû moi aussi m’adapter. »

Grâce aux professionnels de l’ADAPT, April partenaires a fait intervenir un ergothérapeute pour aider à l’aménagement des postes et organiser une formation sur-mesure. « Ce partenariat permet de créer une passerelle précieuse pour aller du milieu protégé vers un emploi en milieu ordinaire », se réjouit Vincent Guillouzouic, chargé des relations avec les entreprises à l’ADAPT.
Source OUEST FRANCE.

 

« Moi, je dois me battre pour lui » : la difficulté de l’accueil des adultes autistes… Vidéo…

L’autisme est un trouble du comportement qui touche près de 700 000 personnes en France.

Pourtant les malades sont encore mal pris en charge.

Kévin a 25 ans et souffre de sévères troubles du comportement, il aurait dû être accueilli dans une maison spécialisée, mais n’a toujours pas obtenu de place.

 

Kevin a 25 ans et souffre de sévères troubles du comportement. Il vit toujours chez ses parents

Pris en charge dès l’enfance dans un Institut Médico-Educatif, Kevin aurait dû être accueilli dans une maison spécialisée pour les adultes à sa majorité. Mais à 25 ans, Kévin n’a toujours pas obtenu de place dans un de ces établissements.

« Je pense que c’est l’amour que je porte à mon fils qui me fait tenir »

Kévin a été diagnostiqué autiste à l’âge de 4 ans. Aujourd’hui, à 25 ans, il souffre de sévères troubles du comportement. Il vit à Bressey-sur-Tille, chez sa mère, Kristel. Elle doit s’occuper de tout pour lui. Elle lui propose des activités pour le stimuler, ensemble ils jouent de la musique, des percussions.
Le désarroi de Kristel est profond : « Je travaille à mi-temps thérapeutique parce que je suis dans une impasse[…]Je suis sur un fil de rasoir. Je sais qu’à un moment donné, ça va poser problème. »
Kristel puise son énergie et sa détermination dans l’amour qu’elle lui porte : « Je pense que c’est l’amour que je porte à mon fils, qui me fait tenir. Kevin est malheureusement mort-né, ils l’ont réanimé. Je pense que s’il vit actuellement, c’est parce qu’il s’est battu pour moi, sa maman. La papa est parti à sa naissance. Il s’est toujours battu pour moi. Moi, je me dois de me battre pour lui. »

En liste d’attente pour le centre adulte

Chaque jour depuis ses 14 ans, Kévin est pris en charge dans un centre pour enfants. A sa majorité, sa mère lui a cherché une place dans une maison du département spécialisée pour les adultes autistes. Mais 7 ans plus tard, Kévin est toujours sur liste d’attente. Une situation que dénonce sa maman, espérant une meilleure prise en charge pour son fils :
« S’il était pris en charge correctement, avec des éducateurs à la hauteur, je pense que pour Kévin, on pourrait couper les médicaments qu’il prend actuellement. Ce qui ferait que Kévin redeviendrait un petit plus autonomome, qu’il pourrait reprendre un petit peu son goût à la vie. »

Les associations dénoncent le manque de places

En France, 500 000 adultes sont atteints d’autisme. Pour les cas les plus sévères, comme Kévin, un hébergement et un suivi complets sont nécessaires.
Mais les places dans ces établissements spécialisés sont rares. Un manque de prise en charge souvent dénoncé par les associations.
Christine Garnier-Gallimard, de l’association « Respir Bourgogne, agir pour l’autisme », dénonce le retard de la prise en charge des besoins spécifiques des personnes autistes : « Certaines personnes, si elle avaient pu avoir un diagnostic plus tôt, si elles avaient pu bénéficier des méthodes éducatives, des bons apprentissages et de la bonne stimulation et structuration qui leur permette d’évoluer. Ces personnes-là, on n’aurait pas besoin de chercher de places en établissement. »

Kévin espère décrocher une place au Centre Hospitalier Spécialisé de la Chartreuse à Dijon, dans la future maison d’accueil du Département. Mais celle-ci n’a pas encore vu le jour. Pour l’heure, il doit rester à la maison.

Le reportage de Paul Abran et Tiphaine Pfeiffer (son : Samuel Verrier, montage : Patrick Jouanin)
Intervenants :

  • Christel Rutkowski, mère de Kevin
  • Christine Garnier-Galimard, présidente de l’association « Respir Bourgogne

Source FR3.

L’Ehpad de Villers-Bretonneux cherche des mécènes pour faire « voyager » ses résidents (Maladie d’Alzheimer,…)…

L’Ehpad de Villers-Bretonneux à l’est d’Amiens souhaite acquérir pour ses résidents, un simulateur de voyage Grand-Via, conçu par la société amiénoise Sigo.

Pour le financer, la maison de retraite a besoin de mécènes.

 

Le wagon de la thérapie du voyage a pour but notamment d'apaiser les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer

 

L’Ehpad de Villers-Bretonneux à l’est d’Amiens lance un appel au mécénat pour acheter un wagon dit « de la thérapie du voyage », un concept venu d’Italie, pour faire voyager de manière fictive, dans une cabine de train reconstituée, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées. Un paysage défile sur un écran qui fait office de fenêtre.

L’équipement que la maison de retraite souhaite acquérir, est conçu par l’entreprise amiénoise Sigo. Il coûte 26 000 euros et il serait fort utile pour les résidents explique la psychologue de l’Ehpad, Frédérique Legendre.

« Ca permet au résident de voyager au sein même des murs de l’Ehpad »

Pour la psychologue, les bénéfices seront multiples : « ça permet au résident de voyager au sein même des murs de l’Ehpad. Ca permet de réduire les déambulations, de les _apaiser_, de renforcer le lien avec les agents et de diminuer la médicamentation« .

Si vous souhaitez répondre à cet appel au mécénat, il faut envoyer un mail à legendre.lfrederique@gmail.com

Source FRANCE BLEU.

Centre-Val-de-Loire : l’ARS va créer cinq équipes mobiles de rééducation pour adultes handicapés…

Deux hôpitaux du Berry ont répondu à l’appel à candidatures.

Cinq équipes mobiles de soins de suite et de rééducation (SSR) devraient voir le jour en Centre-Val-de-Loire.

Elles viendront en aide aux adultes handicapés par des maladies neurologiques comme Alzheimer, Parkinson ou un AVC.

Le centre hospitalier de la Tour Blanche à Issoudun

L’ARS cherche à créer 5 équipes mobiles de soins de suite et de rééducation (SSR) en Centre-Val de Loire. Elles viendront en aide aux adultes laissés handicapés par des maladies neurologiques comme Alzheimer, Parkinson, ou un AVC. Ces affections peuvent causer de lourds handicaps moteurs et cognitifs.

Une équipe s’appuyant sur deux hôpitaux devrait voir le jour d’ici la fin de l’année en Berry. L’hôpital de Vierzon et celui de La Tour Blanche d’Issoudun y ont répondu à l’appel à candidatures lancé par l’ARS. Les deux centres hospitaliers discutent actuellement de la mise en commun du projet.

Chaque équipe mobile sera adossée à un établissement SSR de référence, spécialisé dans la prise en charge des affections neurologiques et locomotrices.

Source FRANCE BLEU.

 

«Reporté et non abandonné, le projet de loi de vaccination obligatoire n’est pas une affaire classée»… Inquiétant !

Le projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires déposé puis retiré quelques jours avant Noël n’a été que reporté à une date ultérieure, rappelle Laurence Trochu.

Selon la présidente du mouvement conservateur Sens Commun, cette initiative témoigne d’une tentation autoritaire inquiétante chez LREM.

«Reporté et non abandonné, le projet de loi de vaccination obligatoire n’est pas une affaire classée»

 

Laurence Trochu est Présidente du Mouvement Conservateur Sens Commun, Conseillère départementale des Yvelines, et membre du Bureau politique Les Républicains


Marche arrière toute! Après avoir, en catimini, à quelques jours de Noël, déposé un projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires, le Premier Ministre a finalement renoncé à défendre ce texte révélant une inquiétante dérive autoritaire du gouvernement en faisant peser une menace déraisonnable sur les libertés publiques et sur l’égalité de tous devant la loi.

Le simple fait qu’un tel projet de loi, aussi brutal, liberticide, malséant et antidémocratique, ait pu émerger et être validé par les ministres d’un régime démocratique, témoigne de la déliquescence de notre système politique. Dans un monde où l’indignation est devenue une sorte de sport national, c’est un comble. Et une raison supplémentaire d’être particulièrement inquiet sur le fonctionnement de nos institutions considérablement affaiblies par le fait du Prince depuis 2017. Nos gouvernants pensaient passer inaperçus entre le tarama et la bûche ; les Français leur ont rappelé qu’ils n’étaient pas des oies gavées d’interdits!

Dans l’état actuel du droit, la déclaration de l’état d’urgence sanitaire est une prérogative du Parlement. C’est le Parlement qui accorde au gouvernement le droit de se soustraire à son contrôle et de gouverner par ordonnances afin d’être plus réactif lorsque la gravité de la situation l’exige. Il s’agit d’un état d’exception, par définition limité dans le temps: ce privilège octroyé au pouvoir exécutif par le Parlement l’est toujours de manière temporaire, ce qui permet d’éviter toute dérive autoritaire du gouvernement.

Le texte porté par Jean Castex prévoyait d’autoriser le gouvernement à décréter l’état de crise – et non plus d’urgence – sanitaire sans avoir à obtenir l’aval du Parlement

Dans le cadre de la gestion de l’épidémie de la COVID-19, le Parlement a habilité le gouvernement à prendre par ordonnances des mesures contraignantes et attentatoires aux libertés jusqu’au 1er avril 2021. Dans une démocratie, le respect des libertés publiques doit toujours être le fil rouge de l’action publique. Lorsqu’il existe des impératifs sanitaires qui imposent de toucher à ces libertés, la puissance publique doit toujours le faire avec mesure, équilibre et parcimonie. Cela implique qu’un gouvernement qui a à cœur la protection de l’idéal démocratique doit subordonner autant que possible la lutte à la COVID-19 au maintien des libertés publiques, et non l’inverse.

Le texte porté par Jean Castex prévoyait d’autoriser le gouvernement à décréter l’état de crise – et non plus d’urgence – sanitaire sans avoir à obtenir l’aval du Parlement. Il s’arrogeait ainsi le droit de mettre en place arbitrairement des mesures restreignant significativement les libertés publiques sans qu’aucun contre-pouvoir ne puisse l’en empêcher ni en limiter la portée dans le temps. La seule obligation du gouvernement était d’informer le Parlement de ses actions.

Et il y a de quoi s’inquiéter: ce projet de loi contient des mesures qui limitent l’exercice de certaines libertés fondamentales et légalise la ségrégation et les discriminations, fussent-elles sanitaires! Affirmer que le vaccin ne sera jamais obligatoire et prévoir «en même temps» que seules les personnes vaccinées auront le droit d’aller boire un verre dans les bars qui auront survécu ou de prendre l’avion est une funeste supercherie. Il envisageait en outre d’instaurer un régime dérogatoire au secret médical, ce qui doit alerter sur une dérive quant aux finalités du droit des données personnelles et de l’exercice des professions médicales.

Préoccupante est également l’analyse bienveillante du Conseil d’État, dont le rôle est, faut-il le rappeler, de conseiller le gouvernement. Dans son avis, il estime que le projet de loi «ne se heurte à aucun obstacle d’ordre juridique et contribue à clarifier l’état du droit.» Et même s’il s’interroge sur les menaces qu’il fait peser sur le contrôle par le Parlement de l’action gouvernementale, il ne propose que de compléter l’obligation d’information du Parlement par «l’obligation faite au Gouvernement de présenter le cas échéant, au bout de six mois, un rapport spécifique mettant en perspective les mesures prises, expliquant les raisons de la prorogation dans la durée de l’état de crise sanitaire et présentant les orientations de l’action du Gouvernement.» En somme, un renforcement d’un simple devoir d’information, mais en aucun cas une critique de fond sur les pouvoirs démesurés que souhaite s’octroyer unilatéralement le pouvoir exécutif.

On se souvient de la loi Avia et de la censure sur les réseaux sociaux, et plus récemment la fin de la liberté d’enseignement par l’interdiction de l’instruction en famille

Emmanuel Macron, qui s’est toujours présenté comme un champion du libéralisme économique et sociétal, risque de voir son mandat s’achever sur une note illibérale. On se souvient de la loi Avia et de la censure sur les réseaux sociaux, et plus récemment la fin de la liberté d’enseignement par l’interdiction de l’instruction en famille.

La liste est longue de toutes ces atteintes à nos libertés orchestrées par un pouvoir aux abois incapable de conjurer les menaces contre notre sécurité, contre le terrorisme, contre l’immigration illégale. Autant de sujets sur lesquels le Mouvement Conservateur formule dans Le Manifeste du Conservatisme, publié la semaine dernière, des propositions pour répondre aux urgences que traverse notre pays.

Reporté et non abandonné, le projet de loi n’est pas une affaire classée. Vigilance et résistance, ce sont les deux attitudes intérieures que les conservateurs opposent en ces temps de pandémie où notre modèle démocratique est mis à rude épreuve. Il en va de la survie de notre démocratie.

Source LE FIGARO.

Retard dans la vaccination: «On paye un envahissement de la bureaucratie depuis des années au détriment des soins de terrain!»…

Selon le médecin urgentiste Gérald Kierzek, si la France vaccine moins vite que les autres pays qui ont commencé la campagne de vaccination, c’est en partie à caue d’une centralisation excessive et d’un maillage territorial inégal de son système de santé.

Retard dans la vaccination: «On paye un envahissement de la bureaucratie depuis des années au détriment des soins de terrain!»

 

Gérald Kierzek est médecin urgentiste et chroniqueur santé, Directeur médical de Doctissimo, et auteur, notamment de Coronavirus, comment se protéger? (éditions de l’Archipel, mars 2020).


FIGAROVOX . – La France a vacciné moins de personnes, à l’heure actuelle, que bon nombre de ses voisins. Est-ce une conséquence d’une procédure trop bureaucratique, comme le dénoncent certains médecins?

Gérald KIERZEK. – On ne paye pas une procédure bureaucratique car cette fois la France a même anticipé avec une stratégie de « prioritisation » de la vaccination préparée et publiée dès fin novembre par la Haute Autorité de Santé (HAS) et un guide de vaccination pour les Établissements Hospitaliers pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) et pour Unités de Soins de Longue Durée (USLD) diffusé mi-décembre. En revanche on paye un envahissement de la bureaucratie depuis des années au détriment des soins de terrain! Or, qui vaccine? les soignants.

Il y a deux facteurs expliquant ce retard relatif au démarrage et ces deux facteurs se cumulent: l’organisation et la culture sanitaires françaises centralisée dans la décision et hétérogène sur le terrain peu adaptées à des facteurs intrinsèques limitants du vaccin à ARNmessager qui nécessitent des conditions de conservation (-80 degrés) et donc d’acheminement dans des délais très stricts et planifiées quasi dose par dose.

Il est donc demandé d’établir la liste des candidats potentiels à la vaccination (résidents et professionnels), au plus tard 5 jours avant la date de la livraison, pour pouvoir communiquer à l’interlocuteur de référence le nombre précis de doses nécessaires. Cet interlocuteur est soit la pharmacie à usage intérieur (PUI), pharmacie qui se situe à l’intérieur de l’établissement de santé et qui assure les approvisionnements en médicaments, les dispositifs médicaux des services de soins et contribue à leur bon usage et leur sécurité d’utilisation, soit à une officine de ville de rattachement.

Là encore, comme à l’hôpital avec la pénurie de lits et de mains soignantes, on hérite d’une crise structurelle maintes fois dénoncée

De plus, les ressources médicales, paramédicales, matérielles et administratives sont très disparates d’un établissement à un autre. À titre d’exemple, certains établissements ont des médecins salariés d’autres font appel à des médecins libéraux. Les pénuries de personnels paramédicaux formés et pérennes sont criantes également et pourtant nécessaires à la réalisation de la vaccination elle-même, dans des délais resserrés à compter de la réception des vaccins (de l’ordre de 72 heures maximum).

Là encore, comme à l’hôpital avec la pénurie de lits et de mains soignantes, on hérite d’une crise structurelle maintes fois dénoncée et qui ne fait qu’amplifier les difficultés malgré la bonne volonté des personnels. Le principe politique du fédéralisme allemand est plus propice à une meilleure répartition des responsabilités et une plus grande efficacité de l’action au niveau local, même s’il faut reconnaître que la culture allemande est très différente de la nôtre.

Faut-il vacciner en urgence le plus de monde possible ou vaut-il mieux adopter une stratégie progressive et plus lente, du point de vue de l’efficacité?

Il n’y a pas urgence à une vaccination de masse en France et je suis convaincu que le retard relatif n’est pas une perte de chance. Il est surtout fondamental de garder en tête la situation épidémique et la balance bénéfices-risques qui doivent présider à toute décision. La situation épidémique n’est à priori pas la même en France qu’en Angleterre, en Allemagne ou encore aux États-Unis qui font actuellement face à une vague d’ampleur.

Elle est liée à la fois à l’absence ou quasi absence de première vague meurtrière au premier quadrimestre 2020 et ensuite au profil épidémiologique très à risque, surtout pour les États-Unis avec deux adultes sur cinq obèses donc particulièrement vulnérables. Ils sont donc dans une situation d’urgence pour leurs publics à risque.

Afin d’établir la priorisation des personnes à vacciner, la HAS a notamment identifié les facteurs de risques de formes graves, c’est-à-dire conduisant à une hospitalisation ou au décès. Les deux facteurs de risque de formes graves les plus importants sont l’âge avant tout, ainsi que la présence de comorbidités.

Il s’agit d’une sorte de confinement vaccinal des plus âgés

La HAS retient les comorbidités identifiées dans les publications scientifiques comme à risque avéré d’hospitalisations ou de décès: obésité (IMC >30) en particulier chez les plus jeunes, BPCO et insuffisance respiratoire, hypertension artérielle compliquée, insuffisance cardiaque, diabète de types 1 et 2, insuffisance rénale chronique, cancers récents de moins de trois ans, transplantation d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques et trisomie 21. Ce sont ces personnes qui doivent être vaccinées en priorité et pour lesquelles le bénéfice à court terme est indiscutable. Il s’agit d’une sorte de confinement vaccinal des plus âgés!

Les études fournies par les industriels sont suffisantes pour démontrer l’efficacité et l’innocuité à court terme des vaccins autorisés. Mais attention à ne pas survacciner inutilement et à ne pas sortir de cette balance bénéfices-risques démontrée. La survaccination engendre la défiance et il faut toujours rester prudent notamment sur des risques à moyen et long termes non suffisamment documentés dans un contexte où la maladie COVID-19 en elle-même est à très faible risque individuel.

L’âge médian au décès était de 85 ans et 92% avaient 65 ans et plus. Ce sont donc les cibles de la vaccination, vaccination qui n’a par ailleurs pas démontrée son efficacité pour empêcher la transmission virale. L’idée donc de créer un laisser-passer vaccinal ou conditionner la réouverture des restaurants à une vaccination de masse est à date scientifiquement fausse et éthiquement inacceptable.

Le gouvernement rejette la faute sur les «antivax». Mais ne peut-on rien faire pour prévenir et déjouer cette défiance?

La majorité des français ne sont pas antivax mais attentistes et veulent des explications. Il faut donc exposer le bénéfice de la vaccination chez les plus fragiles, rassurer sur les effets indésirables immédiats minimes et ne pas tenter d’imposer un chantage vaccinal. La précipitation ou la coercition seraient les meilleurs moyens pour renforcer le discours complotiste et faire pencher les indécis du côté des antivax. Ce travail de pédagogie est également nécessaire pour faire la chasse aux contre-vérités: le vaccin ARN messager ne modifie pas l’ADN; ses effets secondaires sont maintenant connus et minimes,…

Le monopole de la parole médicale, changeante, péremptoire voire injurieuse de ces mandarins médiatiques depuis le début 2020 n’arrange pas le climat pour retrouver une confiance

La défiance est ancienne en France vis-à vis de l’industrie pharmaceutique et de l’expertise en général (Distilbène, sang contaminé, Mediator, lévothyrox,…). Cette crise est aussi une crise du monde hospitalo-universitaire,…. Le monopole de la parole médicale, changeante, péremptoire voire injurieuse de ces mandarins médiatiques depuis le début 2020 n’arrange pas le climat pour retrouver une confiance.

Les professionnels de terrain ont pourtant une parole crédible auprès des citoyens avec une confiance individuelle très forte; ils représentent plus de 99% des forces vives médicales et paramédicales et sont invisibles dans le champ médiatique.

Source LE FIGARO.