Mende : « Pour le bonheur d’Antoine » aborde le sujet du handicap…

Martine Pilarczyk signe un troisième roman où elle aborde le handicap, un thème difficile avec une histoire prenante et pleine d’espoir.

Auteur : Martine Pilarczyk

 

« Le thème du handicap m’a été suggéré par une collègue, Anne Pragout qui m’a parlé de François Tosquelles et de l’abbé Oziol, témoigne Martine Pilarczyk qui travaille comme économe à la maison d’arrêt de Mende et pratique l’écriture pour le plaisir. Mais il était difficile d’écrire quelque chose sur le fondateur du Clos-du-Nid« , association incontournable dans le domaine du handicap en Lozère.

Après avoir visité le musée consacré à l’abbé, à Grèzes, l’écrivaine décide de garder le thème du handicap mais de le traiter de façon détournée, sous forme de romance.

Et elle se lance d’abord dans un travail d’enquête quasiment documentaire. « Je suis allée à la rencontre de familles confrontées au handicap. Face à cette épreuve certaines se défont, j’ai découvert des frères et sœurs qui se sentent délaissés. Ou encore le sentiment de culpabilité que les parents éprouvent parfois. Mais j’ai également trouvé un univers joyeux, avec des enfants « sans filtre », propres à donner des leçons. Le handicap apporte son lot de différence, mais il n’empêche pas le bonheur. »

Une fresque de 1965 à nos jours

C’est en tout cas la note optimiste que Martine Pilarczyk s’est attaché à faire passer avec Pour le bonheur d’Antoine. « Ces enfants-là, ces familles n’ont pas besoin de pitié« , rajoute l’écrivain qui a centré son récit autour d’une seule famille, dans le cadre d’une fresque qui se déroule de 1965 à nos jours.

Celle-ci raconte comment tout au long de la vie, la famille est confrontée à la différence, aux sentiments que le handicap véhicule notamment quand il s’agit de confier son enfant à une institution qui, si elle n’en porte pas le nom dans le récit, pourrait bien être le Clos-du-Nid.

Publiée par les éditions du bord du Lot, Martine Pilarczyk a remporté le prix de la maison d’édition avec l’un de ses précédents romans, Toute une vie sans toi. Et elle pourrait bien en écrire un quatrième sur le thème de la différence justement.

« Pour le bonheur d’Antoine », en vente dans les librairies et aux éditions du Bord du Lot : www.bordulot.fr
Source MIDI LIBRE.

TÉMOIGNAGE. En raison de son handicap, on lui refuse le transfert de son nom sur le bail…

On refuse à Antoine le transfert de son nom sur le bail en raison de son handicap.

Il a alors saisi le Défenseur des droits. Délégué à la Direction des quartiers Nord-Est à Rennes, Khaled Drider témoigne.

Son nom sur le bail lui a été refusé car il est handicapé (photo d’illustration).

 

Khaled Drider est délégué à la Direction des quartiers nord-est à Rennes. Il a été contacté par Antoine, handicapé, qui souhaitait obtenir un changement de nom sur son bail. Témoignage :

« Après l’abandon du domicile familial par sa compagne qui était titulaire du bail, Antoine, très lourdement handicapé, souhaitait effectuer le changement de nom sur son bail, sans y parvenir. Désespéré, il a pris rendez-vous avec moi par téléphone, ne pouvant se déplacer.

Au cours de notre entretien, Antoine m’a expliqué tous les détails de sa situation. Il avait contacté l’agence immobilière pour effectuer le changement de titulaire du bail, mais cette dernière n’avait pas accédé à sa demande. L’agence lui avait expliqué que, compte tenu de son handicap, il devrait se tourner vers une structure adaptée, plus conforme à sa situation, plutôt que de rester dans son logement actuel.

Se voyant dans une impasse, il m’a demandé si je pouvais intervenir. J’ai alors décidé de m’adresser par courrier à l’agence. Je leur ai expliqué que la situation d’Antoine justifiait un changement de nom sur le bail de ce logement qu’il occupait depuis plus d’un an et que, ne pas accéder à une telle demande, pourrait être constitutif d’une discrimination en raison de son handicap.

Après l’envoi de mon courrier, Antoine a été contacté par l’agence qui a procédé au changement de nom de titulaire du bail. »

Si comme Antoine, vous pensez avoir été victime d’une discrimination liée à votre handicap, le Défenseur des droits vous aide à mieux comprendre vos droits et vous oriente dans vos démarches. Contactez gratuitement un des délégués de votre département, proche de chez vous (www.defenseurdesdroits.fr, rubrique saisir).

Source OUEST FRANCE.

 

 

 

La santé, première inquiétude des Français…!

SONDAGE – Avec l’épidémie, cette préoccupation est passée devant celles du pouvoir d’achat et de l’insécurité.

La santé, première inquiétude des Français

 

L’épidémie du coronavirus a, comme il fallait s’y attendre, considérablement modifié l’ordre des priorités dans notre société. Dans son dernier baromètre sur les préoccupations des Français, l’institut CSA constate qu’en cette fin d’année, la santé domine largement les inquiétudes et se hisse tout naturellement à la première place. 44 % des personnes interrogées s’en soucient désormais contre 37 % en juin 2019. Au lendemain du premier confinement, en mai dernier, ils étaient même 57 % à estimer que le risque sanitaire était le sujet prioritaire, bien loin devant l’environnement (28 %) ou encore le pouvoir d’achat (36 %), toujours au deuxième rang, même s’il chute à 30 % ce mois-ci.

En juin 2019, porté par le mouvement des «gilets jaunes», ce dernier était pourtant bien la première préoccupation des Français avec un taux qui caracolait à 42 %. En dix-huit mois, il accuse donc une baisse importante de 12 points! L’environnement, quant à lui, et alors qu’il était même devenu le thème le plus porteur il y a tout juste un an en recueillant un taux de 38 %, chute aujourd’hui en quatrième position avec un petit 26 %.

Les considérations environnementales sont désormais devancées par l’insécurité qui, avec un point d’avance (27 %), rafle la troisième place. «En mai dernier, ils n’étaient que 18 % de Français à se préoccuper de leur sécurité. Mais les débats sur l’ensauvagement de notre société et les violents faits divers survenus au cours de l’été ont produit leurs effets», décrypte Julie Gaillot, directrice du pôle society à l’institut CSA. L’insécurité gagne neuf points en l’espace de neuf mois. Le sondage, qui a mis à part le terrorisme, constate par ailleurs que ce sujet a pris de nouveau de l’ampleur. La courbe repart à la hausse depuis l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty, en octobre dans les Yvelines. Le même mois, 18 % des personnes interrogées disaient se préoccuper de cette menace quand ils n’étaient que 10 % cinq mois plus tôt en mai 2020. Le taux est désormais de 23 %.

Quant à l’emploi, il reste pour l’heure une préoccupation de second rang. Même si la crise sanitaire entraîne une crise économique, il n’inquiète que 20 % des sondés, contre 19 % en juin 2019. Un taux donc relativement stable qui s’explique, selon Julie Gaillot, par «le bouclier de mesures prises par le gouvernement pour amortir les effets de la crise».

Des différences marquées

Mais ce baromètre, qui livre les grandes tendances de notre société, a aussi pris le pouls de diverses catégories sociales. Il en résulte que chez les ouvriers, davantage exposés aux aléas économiques, les inquiétudes sont bien plus importantes concernant l’emploi. 31 % s’en soucient, soit 11 points de plus par rapport à la moyenne générale. Dans cette analyse par profils qui fait apparaître des différences marquées, les cadres, eux, se préoccupent bien plus d’environnement (34 % soit + 8 points).

Cette étude, qui a par ailleurs interrogé les 18-24 ans, révèle à quel point leurs problèmes divergent de ceux du grand public. Pour cette tranche d’âge, la santé n’est pas le sujet de préoccupation dominant (37 %) mais bel et bien l’emploi. 40 % des jeunes interrogés disent se soucier de leur avenir professionnel contre 20 % dans le grand public, soit 20 points de plus! «Ils sont réellement inquiets et se demandent aujourd’hui comment ils vont rentrer sur le marché de l’emploi», souligne la directrice du pôle society de CSA. Si bien que l’environnement, qui était de très loin il y a tout juste un an le sujet majeur (52 %), chute désormais à 29 %. Relégué aujourd’hui à la troisième place.

Source LE FIGARO.

Réforme des APL, carte d’identité pour les vélos neufs, douches à l’italienne, SMIC,… Tout ce qui change en janvier 2021…!

La réouverture éventuelle des restaurants et l’entrée en vigueur du Brexit marqueront également les premières semaines de l’année 2021.

À compter du 1er janvier 2021, les vélos neufs vendus en magasin devront obligatoirement porter un «identifiant unique» auquel seront attachées les coordonnées de son propriétaire.

 

Après la déception de décembre pour le monde de la culture – qui n’a pas vu ses théâtres, cinémas et salles de spectacles rouvrir – c’est au tour des professionnels de la restauration, notamment, d’attendre un dénouement. Bars, restaurants et salles de sport pourraient en effet rouvrir le 20 janvier, si la situation le permet. En parallèle de cette actualité sanitaire prégnante, de nombreuses nouveautés sont à prévoir pour les premières semaines de l’année 2021.

Entrée en vigueur du Brexit

Parmi elles, le Brexit. Après plus de quatre ans de discussions, les représentants des États membres de l’UE ont donné ce lundi leur feu vert à l’application provisoire de l’accord post-Brexit conclu entre Bruxelles et Londres. Après approbation formelle des Vingt-Sept, le texte sera publié au Journal officiel de l’Union Européenne d’ici jeudi pour permettre son entrée en vigueur le 1er janvier 2021.

Son application sera temporaire jusqu’au 28 février (à moins qu’une autre date butoir ne soit décidée de conserve par les deux parties), en attendant sa ratification par le Parlement européen. L’institution, dont le feu vert est indispensable, pourrait ainsi organiser une séance plénière extraordinaire fin février pour voter sur le texte.

Cet accord aura notamment des conséquences sur les relations commerciales entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, en particulier en matière d’importation et d’exportation de produits et de pêche.

Carte d’identité obligatoire pour les vélos neufs

Autre nouveauté : à compter du 1er janvier, les vélos neufs vendus en magasin devront obligatoirement porter un «identifiant unique» auquel seront attachées les coordonnées de son propriétaire. «Au-delà de l’effet dissuasif, les forces de l’ordre qui seront équipées et formées pour consulter le fichier national pourront directement contacter le propriétaire lorsqu’un vélo est retrouvé», ont indiqué dans un communiqué de presse les ministères de l’Intérieur et de la Transition écologique. Cette obligation entrera en vigueur le 1er juillet 2021 pour les véhicules d’occasion vendus en magasin. Chaque année, environ 300.000 foyers sont victimes de vol de vélo.

Entrée en vigueur de la réforme des APL

Prévue depuis plus de deux ans, la réforme des aides au logement (APL) entrera en vigueur au 1er janvier. Jusqu’à présent, le calcul de ces aides prend en compte les revenus perçus deux ans plus tôt par le bénéficiaire. Désormais, elles seront calculées sur la base des revenus des douze derniers mois, avec une réactualisation tous les trois mois. L’objectif est de mieux adapter les aides à la situation des bénéficiaires «en temps réel».

Reportée à plusieurs reprises, sa mise en place s’est d’abord heurtée à de grandes difficultés techniques au sein des caisses d’allocations familiales, puis à la crise sanitaire.

Hausse automatique du Smic

La revalorisation automatique du Smic au 1er janvier devrait s’établir aux alentours de 1%, soit une hausse d’environ 15 euros, pour atteindre un peu plus de 1554 euros bruts par mois.

Le Smic bénéficie chaque année d’une hausse mécanique calculée selon deux critères : l’inflation constatée pour les 20% de ménages aux plus faibles revenus et la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier et employé (SHBOE).

Le 1er janvier 2020, le Smic avait été revalorisé de 1,2%, sans coup de pouce pour 2,25 millions de bénéficiaires. Il s’établit actuellement à 1219 euros net mensuels (1539,42 euros bruts).

Augmentation des tarifs postaux

La poste augmentera ses tarifs au 1er janvier 2021. Dans le détail, le prix du timbre vert – pour une lettre distribuée en 48 heures en France métropolitaine – passera de 97 centimes à 1,08 euro (+11,3%). Celui du timbre rouge – pour les courriers prioritaires (J+1) – augmentera de 1,16 à 1,28 euro (+10,3%). L’«Ecopli» – formule la moins chère pour un envoi en quatre jours en moyenne – passera de 95 centimes à 1,06 euro (+11,6%). L’autocollant de «suivi» qui permet de disposer d’informations sur l’acheminement et la distribution des envois, prioritaires ou pas, passera de 45 à 48 centimes.

Cette évolution, validée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), «permet d’assurer la pérennité du service universel» dans un «contexte d’accélération de la baisse des volumes du courrier» transporté, a justifié La Poste dans un communiqué.

Les tarifs réglementés du gaz augmentent de 0,2%

Les tarifs réglementés du gaz appliqués par Engie augmenteront légèrement, de 0,2%, au 1er janvier, a annoncé mardi 22 décembre la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Cette hausse «est de 0,1% pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,1% pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 0,2% pour les foyers qui se chauffent au gaz», a-t-elle détaillé.

Durcissement des règles pour les plateformes de location

Toute plateforme qui publie une offre de location meublée touristique devra préciser si elle émane d’un particulier ou d’un professionnel à partir du 1er janvier 2021, selon un décret du 14 décembre 2020.

MaPrimeRénov’ élargie

À partir du 1er janvier 2021, le dispositif MaPrimeRenov’ sera étendu à tous, sans conditions de ressources. Ainsi, les travaux de rénovation énergétique entamés à partir du 1er octobre seront éligibles à cette aide à la rénovation énergétique des logements, de manière rétroactive.

Durcissement du malus automobile

Le budget 2021 renforce le malus CO2 pour l’achat de véhicules polluants. À partir du 1er janvier, le seuil d’entrée sera abaissé de 138 à 133 grammes de dioxyde de carbone (CO2) émis par kilomètre. En effet, depuis février, ce dispositif vise tous les véhicules émettant plus de 138 grammes de CO2 au kilomètre et monte jusqu’à 20.000 euros pour l’achat des plus polluants.

Le gouvernement a lissé sur trois ans son durcissement, avec un seuil de 128 g en 2022 et 123 g en 2023, et une hausse du plafond du malus de 10.000 euros par an.

Le remboursement des prothèses auditives à 100%

À compter du 1er janvier les assurés choisissant les appareils auditifs inclus dans le dispositif du «100 % santé» seront entièrement remboursés. «Le prix des appareils d’entrée de gamme («classe 1») sera plafonné à 950 euros (au lieu de 1100 euros en 2020) pour les personnes âgées de plus de 20 ans. 240 euros seront pris en charge par l’Assurance maladie et 710 euros par les complémentaires santé», précise l’administration. Pour les modèles plus sophistiqués («classe 2»), soit en dehors du « 100% santé », les prix resteront libres et le remboursement pourra varier de 400 à 1700 euros.

Des douches à l’italienne dans le neuf

L’obligation de construire des douches à l’italienne dans les logements neufs entrera en vigueur le 1er janvier 2021, selon un décret publié au Journal officiel le 17 septembre 2020. Seront concernés les appartements en rez-de-chaussée et les maisons individuelles (sauf celles construites pour le propre usage de leur propriétaire) dont les permis ont été déposés à partir du 1er janvier 2021. Dès juillet 2021, cette obligation sera étendue à l’ensemble des appartements desservis par un ascenseur. Cette mesure vise à améliorer l’accessibilité des salles de bains de ces logements aux personnes à mobilité réduite.

Prime de précarité dans la fonction publique

À partir du 1er janvier 2021, un agent contractuel de la fonction publique pourra bénéficier d’une indemnité de fin de contrat appelée «prime de précarité». «Cette disposition concerne les contrats à durée déterminée (CDD) conclus à compter du 1er janvier 2021 dans la fonction publique de l’État et les fonctions publiques territoriale et hospitalière», précise l’administration.

Le montant de cette indemnité, versée au plus tard un mois après le terme du contrat, correspond à «10 % de la rémunération brute globale perçue par l’agent pendant la durée de son contrat, renouvellement inclus», détaille un décret paru au Journal officiel le 25 octobre 2020.

Pour que la «prime de précarité» soit accordée, la durée du contrat, renouvellement compris, doit être inférieure ou égale à 1 an avec une rémunération brute inférieure ou égale à 3078,83 euros par mois, peut-on lire sur le site de l’administration française. Cette aide ne sera versée que si le CDD est exécuté jusqu’à son terme. En revanche, elle ne sera pas due «si l’agent refuse la conclusion d’un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) pour occuper le même emploi ou un emploi similaire auprès du même employeur, assorti d’une rémunération au moins équivalente», indique le décret.

Fin du fonds de solidarité universel

Le Fonds de solidarité «universel» allant jusqu’à 1500 euros mensuels pour tous les secteurs s’arrêtera au 31 décembre, a annoncé le ministre de l’Économie Bruno Le Maire vendredi 4 décembre sur RMC/BFMTV, confirmant le calendrier prévu par le gouvernement. Ce dispositif avait été mis en place pour soutenir les entreprises affaiblies par la crise du Covid-19.

Le dernier budget rectifié pour 2020 prévoit 20 milliards d’euros de dépenses pour le Fonds de solidarité, qui est le deuxième poste d’aides d’urgence après le chômage partiel avec 34 milliards.

Source LE FIGARO.

 

 

Handicap et emploi : le handicap invisible, le combat d’Alexandra…

Alexandra Guilleron est « référente handicap ».

Dans son entreprise, elle aide les employés handicapés à mieux vivre leur travail au quotidien. Elle est bien placée pour comprendre leurs besoins.

Car elle-même souffre d’un handicap invisible à l’œil nu.

Alexandra Guilleron, référente handicap dans l'entreprise de services Fym Action, à Caudan (56).

Souriante, élégante, professionnelle, énergique… Beaucoup de qualificatifs viennent à l’esprit quand on rencontre Alexandra pour la première fois. Mais certainement pas celui « d’handicapée ».

Pourtant, depuis ses 12 ans, Alexandra souffre d’un handicap invisible : une spondylarthrite ankylosante.

Cette maladie génétique engendre des douleurs aux articulations. Et la contraint à des hospitalisations régulières, pour se faire soigner et soulager la douleur.

Son handicap est invisible à l’œil nu mais bien réel. 

Le handicap invisible est devenu le cheval de bataille d’Alexandra. Elle est chargée de développement Ressources Humaines à Fym Action, une entreprise de services de force de vente. Elle y endosse aussi la fonction de « Référente Handicap » :

Elle aide les salariés souffrant de handicap à constituer leur dossier de RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé). Une fois cette reconnaissance obtenue, elle voit avec eux comment améliorer l’ergonomie de leur poste de travail, leurs horaires… afin de mieux vivre, tout simplement.

Dès son arrivée au service RH, elle a révélé à tous son handicap dans une vidéo publiée sur le réseau interne à l’entreprise. Pour libérer la parole.

« C’est plus facile pour les gens de se confier à quelqu’un qui comprend leur problématique, qui comprend cette crainte du regard de l’autre. A se confier, à enlever toute pudeur et à se dire : ok, cette personne, je peux lui faire confiance parce qu’elle sait ce que je vis et je vais aller la voir. »

Alexandra Guilleron, référente handicap chez Fym Action

Car le premier enjeu pour les salariés atteints de handicap, c’est de l’accepter. Beaucoup ont encore peur du jugement des autres. De sortir de la « normalité ».

Le regard de Hadda Guerchouche

Handicap et emploi : le handicap invisible, le combat d'Alexandra

Hadda Guerchouche est double médaillée aux JO handisport de Barcelone et d’Atlanta, en natation. Elle est aujourd’hui coach sportive et mentale. Elle accopagne avec nous la semaine européenne de l’emploi des personnes handicapées.

« Le fait qu’elle ait un handicap invisible peut permettre aux autres de se signaler, sans avoir peur de ne plus évoluer dans l’entreprise. Moi je suis pour l’émulation par les pairs. Avec son handicap invisible, elle donne de la visibilité au handicap dans son entreprise. »

Source FR3.

Les futurs robots seront plus « mous », donc moins dangereux pour l’homme… Vidéos…

Un chercheur nous explique pourquoi il est impératif que les prochaines générations de robots soient structurellement moins rigides.

Les futurs robots seront plus « mous », donc moins dangereux pour l'homme

  • Les futurs robots devront être structurellement plus souples (afin d’interagir avec des humains sans risquer de les blesser), selon une étude publiée par notre partenaire The Conversation.
  • La conception des robots « déformables » s’inspire de plus en plus largement de la nature.
  • L’analyse de ce phénomène a été menée par Christian Duriez, directeur de recherche Inria (équipe Defrost) en co-tutelle avec l’université de Lille, le CNRS, l’IMT et Centrale Lille.

Depuis quelques années déjà, la conception des robots évolue vers plus de souplesse, car pour évoluer dans un environnement complexe ou changeant, la rigidité peut devenir un handicap.

Fabriqués en silicone ou en plastique, ces nouveaux robots ne sont plus conçus à partir de squelettes rigides articulés et actionnés par des moteurs placés au niveau des articulations comme nous les connaissons traditionnellement. L’impression 3D permet aujourd’hui de créer des structures complexes composées de matières rigides et déformables, proche des matières organiques et des tissus que l’on retrouve dans la nature comme des vaisseaux sanguins, des oreilles, des matériaux alvéolaires

Prototype de pneu 3D à structure alvéolaire © Michelin/3dnatives.com

Prototype de pneu 3D à structure alvéolaire © Michelin/3dnatives.com

Pour répondre à certains défis du domaine de la robotique pour l’industrie, comme la collaboration directe et sûre entre les opérateurs et les robots, la miniaturisation, par exemple la manipulation des cellules, et pour des applications médicales, comme les interventions chirurgicales minimalement invasives, certains chercheurs développent de nouvelles méthodes de conception. Ces soft robots – des robots « souples » ou « mous » – ouvrent aussi des perspectives en termes de réduction des coûts de fabrication, de robustesse, et de sécurité. Cette nouvelle approche de la conception pourrait constituer une avancée majeure en robotique dans les années à venir.

Pourquoi des robots rigides et des robots souples ?

Optimiser le choix des matériaux utilisés n’est pas nouveau en robotique, mais en général la conception privilégie le maximum de rigidité pour le minimum de masse. On fabrique dans ce cas des robots en aluminium creux ou en fibre de carbone, par exemple, qui ne « tremble » pas, et qui peuvent passer d’une position à une autre à grande vitesse. Cette approche de conception est bien adaptée à certains problèmes industriels de cadence et de positionnement absolu comme la peinture ou la soudure des carrosseries de voiture.

En robotique souple, on cherche exactement l’inverse. Pourquoi ? D’une part, même dans l’industrie, on évolue vers des robots devant collaborer directement avec les utilisateurs et utilisatrices – ce sont les fameux « cobots », dont le marché est en pleine croissance. Or, des robots trop rigides évoluant à vitesse élevée peuvent être dangereux en cas de choc et doivent être placés dans des cages de protection. Une conception avec des matériaux souples permettrait de renforcer la sécurité intrinsèque des robots. D’autre part, l’approche traditionnelle « rigide » est très performante dans un espace de travail complètement dégagé. Mais s’il faut entrer en contact avec l’environnement, prendre appui, saisir, se faufiler… alors une rigidité absolue devient un handicap.

Une inspiration venant souvent de la nature

Comme souvent en robotique, la conception des robots déformables s’inspire de la nature : les robots humanoïdes s’inspirent évidemment des humains, il existe de nombreuses versions de robots chiens (rigides), mais aussi des robots inspirés de plantes. Ainsi des chercheurs de l’Université de Clemson, pionniers dans le domaine, ont cherché à reproduire la dextérité du mouvement d’une trompe d’éléphant avec un système robotisé fait de tendons et de ressorts. L’entreprise allemande FESTO, dans d’autres travaux, a créé une trompe artificielle en utilisant la fabrication additive et de l’air comprimé. Ces projets visent à montrer qu’on peut reproduire une partie de la très grande dextérité des éléphants avec leur trompe. Ces bras robotisés peuvent effectuer des tâches complexes, notamment quand il y a des obstacles dans l’environnement direct du robot.

Festo, « Bionic Handling Assistant », un robot souple à actionnement pneumatique s’inspirant des trompes d’éléphant.

Mais d’autres créatures invertébrées, comme les poulpes sont une autre source d’inspiration. En robotique sous-marine, ces animaux sont un modèle – ils sont capables de se camoufler, de passer à travers de petites ouvertures mais aussi de s’agripper, saisir et manipuler des objets.

D’autres chercheurs s’intéressent aussi aux chenilles, aux vers et même aux plantes ! L’objectif est d’extraire les principes de fonctionnement (se déplacer, se faufiler, attraper…) pour les appliquer aux robots.

Robot vers de terre créé au MIT. Le robot avance en créant une vague de contraction le long de son corps…

Pour quelles applications ?

Si les chercheurs et les ingénieurs s’inspirent de la nature, ils ont des applications bien précises en tête. Pour l’industrie, la soft robotics a déjà créé des dispositifs pour saisir les objets. La conception de préhenseurs souples permet d’éviter d’abîmer les produits et d’être plus tolérant aux différences géométriques, pour attraper des fruits de différents calibres, par exemple. On peut citer le Versaball d’Empire Robotics ou le préhenseur de l’entreprise nommée justement Soft Robotics.

Un autre domaine très actif sur ce sujet est la robotique chirurgicale. Ici les robots souples peuvent naviguer dans les vaisseaux ou aider à se faufiler dans l’abdomen et interagir en toute sécurité, en adaptant leur rigidité en fonction des organes et de la procédure chirurgicale. Par exemple, en s’inspirant de pieuvres, des chercheurs ont conçu un robot qui peut rester à l’état mou, pour un contact sans danger avec les structures anatomiques, et peut raidir certains de ses segments si nécessaire, pour accomplir des tâches chirurgicales spécifiques. Le changement de rigidité est obtenu grâce à la mécanique granulaire.

Enfin, on voit naître des projets autour de l’aide aux personnes à mobilité réduite : une cabine de douche robotisée pour pouvoir gagner en autonomie, des orthèses ou morceaux d’exosquelettes souples qui viennent assister le mouvement de certaines articulations comme la cheville ou encore des dispositifs pour faciliter le transfert d’une personne d’un lit à l’autre.

Le défi de la modélisation et du contrôle

Le principal obstacle à l’émergence de cette robotique souple est que les méthodes actuelles de design et contrôle ne fonctionnent pas pour le déformable. En robotique souple, le robot se déforme pour bouger. Il faut pouvoir analyser un nombre de possibilités de mouvement infiniment plus important que pour un robot rigide, c’est cela le challenge !

Dans mon équipe DEFROST, nous proposons des approches différentes de modélisation mécanique des robots, pour par exemple tenir compte du comportement des matériaux souples utilisés pour fabriquer le robot. Nous développons aussi des algorithmes spéciaux, avec des temps de calcul suffisamment courts pour finir ces calculs complexes avant que le robot n’ait besoin de bouger.

Une caractéristique importante des robots souples est qu’ils utilisent les contacts : ils se faufilent dans leur environnement, ils sont capables de mieux saisir des objets. Dans le cas des orthèses, ils sont en contact direct avec la peau du patient. Alors qu’en robotique rigide on travaille plutôt en évitement de collision, ici on cherche justement à s’appuyer sur l’environnement.

Des méthodes spécifiques sont donc nécessaires pour commander les robots souples. Nous avons d’abord proposé des approches « commande en boucle ouverte » : on considère le modèle numérique du robot comme parfait et on pilote le vrai robot sans tenir compte des perturbations du monde réel, par exemple si les câbles qui déforment le robot s’allongent et se déforment eux aussi, ou si une personne s’appuie et déforme le bras du robot pendant qu’il exécute une tâche. Puis nous avons utilisé différents capteurs pour corriger la commande du robot et la rendre plus robuste (« commande en boucle fermée » qui corrige les positions du robot par rapport au modèle) et même prévu de la replanification, par exemple pour que le robot essaye de passer le long de l’obstacle en se faufilant.

Dernièrement, nous avons aussi montré que le modèle permet de fusionner différentes informations issues de capteurs pour, à la fois corriger la commande mais aussi pour apporter des informations supplémentaires, comme la mesure d’une force qui s’applique sur le robot.

Un robot souple capable de se faufiler. Cette vidéo montre le résultat d’un algorithme qui permet au robot d’atteindre automatiquement son but en s’appuyant sur un obstacle…

Quelle suite à ces travaux ?

Si l’on pousse plus loin l’imitation des êtres vivants, la perception qu’ont les robots de leur corps et de leur environnement est très importante. En les équipant de capteurs, on acquiert des informations sur les déformations du robot ou sur certains obstacles – un peu comme les nerfs.

Par ailleurs, on travaille avec des matériaux actifs qui se déforment sous l’effet d’un potentiel électrique ou d’un champ magnétique, un peu comme les muscles. L’objectif est de permettre un contrôle plus local dans le corps du robot pour faciliter l’adaptation à l’environnement.

En s’appuyant sur ces fondations, on pourra s’adresser à la véritable question qu’est l’autonomie. Là, le chantier est très ouvert : si on définit les tâches sur un robot souple comme on les définit sur un robot rigide, on ne va pas profiter de ses capacités à se faufiler, à s’appuyer, à venir épouser l’environnement. Comment faire ?

Cette analyse a été rédigée par Christian Duriez, directeur de recherche Inria (équipe Defrost) en co-tutelle avec l’université de Lille, le CNRS, l’IMT et Centrale Lille. L’article original a été publié sur le site de The Conversation.

Source 20 MINUTES.

Au Trait, le téléphone ne sonne plus depuis près de neuf mois dans trois foyers pour adultes handicapés…

Les 72 résidents de trois foyers pour adultes handicapés du Trait près de Rouen sont aux abonnés absents depuis près de neuf mois.

SFR annonce que des travaux ont commencé pour tenter de régler le problème.

Le téléphone ne sonne plus depuis près de neuf mois.

 

Le téléphone ne sonne plus depuis près de neuf mois, depuis le 15 avril dernier, impossible de téléphoner depuis un appareil fixe dans trois résidences pour adultes handicapés du Trait, à l’Ouest de Rouen, gérées par l’association Les Papillons 76. Un problème de ligne téléphonique en cuivre, toujours pas identifié, mais ce qui est sûr, c’est que l’association a bien payé son abonnement à SFR et Niort Frères, ses deux prestataires.

« C’est une grande souffrance »

Une situation très difficile à vivre pour les familles des 72 résidents handicapés mentaux ou physiques, parfois polyhandicapés. « C’est une grande souffrance, parce que pour avoir enfin une infirmière qui me donne des nouvelles de mon fils, c’est toujours très difficile », raconte Françoise Aubert, dont le fils Julien 39 ans, polyhandicapé, vit au foyer des Albatros au Trait depuis 20 ans, à 50 km de chez elle. Sa mère avait l’habitude de lui téléphoner toutes les semaines, sauf depuis le mois d’avril, même si parfois les infirmières prêtent leur téléphone portables personnels aux résidents.

Une situation d’autant plus douloureuse pendant les deux confinements dus au Covid19, quand les visites étaient interdites, « ne pas m’entendre et ne plus me voir, ça a été extrêmement difficile« , ajoute-t-elle.

Quelles conséquences sur la santé mentale des résidents ?

Une souffrance pour les familles mais aussi pour les résidents confirme Emmanuel Afonso, le directeur de l’association Les Papillons. « Les familles les plus impactées sont celles qui sont un peu plus loin parce que tout le monde n’habite pas autour de la structure, voire dans d’autres régions, et les familles assez âgées pour lesquelles le déplacement est un peu plus compliqué. Si vous coupez un lien au niveau familial, psychologiquement il y a un impact, complexe à mesurer. On voit les difficultés de cette coupure au niveau du lien. Il y a certaines familles qui appellent tous les deux ou trois jours pour prendre des nouvelles. Quand vous coupez ça sur plusieurs mois, ça devient compliqué pour tout le monde, pour les familles et pour les adultes qu’on accompagne », raconte-t-il.

Et cela pose des problèmes de sécurité pour les résidents, « des adultes qui nécessitent parfois des hospitalisations, avec un lien entre le CHU et l’établissement. En terme de suivi

Des travaux ont commencé

Mais après plusieurs mois à tenter d’identifier le problème sans succès, SFR annonce que les travaux ont commencé mercredi dernier, et qu’ils vont se poursuivre cette semaine prochaine. Une nouvelle ligne va être connectée, via une ligne en cuivre déjà existante. « Nous n’arrivons à stabiliser le service sur cette ligne de cuivre Orange. Nous avons décidé de changer le cheminement de la paire de cuivre, de recréer le service de bout en bout. Nous allons faire reposer ce service sur une ligne de cuivre existante, mais différente de celle que nous avions précédemment », détaille Franck Coudrieau, le délégué régional Ouest pour SFR.

Le téléphone devrait donc de nouveau pouvoir sonner la semaine prochaine dans les trois résidences Les Papillons du Trait, après quasiment neuf mois de coupure. Les Papillons espèrent maintenant un geste commercial.

Source FRANCE BLEU.

« Ouais, et alors. » : à Rouen, une mère de famille crée sa marque qui valorise le handicap…

Laetitia Henry, originaire de Rouen, a créé sa marque « Ouais, et alors. » pour honorer tous les handicaps, y compris celui de sa fille Raphaëlle, 4 ans, atteinte de trisomie 21.

Laetitia, 35 ans, et sa fille Raphaëlle, 4 ans et un vrai rayon de soleil, portent les T-shirts de la marque inclusive Ouais, et alors.

Le message s’affiche clairement, tant pour anticiper les regards insistants que pour faire un pied-de-nez à ceux qui les portent. Mais tout en subtilité et gentillesse. « Ouais, et alors. » est le slogan de la marque éponyme créée par Laetitia Henry, originaire de l’agglo de Rouen (Seine-Maritime) et maman de Raphaëlle, enfant atteinte de trisomie 21.

La jeune femme de 35 ans a créé son entreprise de prêt-à-porter en novembre 2020, en hommage à sa fillette de 4 ans, aussi mutine qu’attendrissante, mais aussi « pour valoriser toutes les formes de handicap ».

Laetitia travaille intensément sur son projet depuis un an. Il est né d’une mésaventure, survenue il y a deux ans, alors qu’elle était en vacances en famille.

Une fabrication 100% française

« Nous étions au bord de la piscine avec Raphaëlle, et il y avait un homme qui ne détachait pas son regard d’elle. C’est souvent le cas, quand on a un handicap visible. Avec mon conjoint, on s’est dit que dans ces cas-là, on avait juste envie de répondre ‘Ouais, et alors ?’. Tout est parti de cette remarque sur le ton de la plaisanterie… » Depuis, la mère de famille n’a pas chômé : elle a conçu six modèles de T-shirts – trois unisexes/pour homme, trois pour femme avec revers de manches, et d’autres pour enfant. Le tout fabriqué en France !

La production de T-shirts est assurée par l’atelier Lemahieu (qui fournit notamment Le Slip français) dans les Hauts-de-France, et c’est la SFI, spécialisée dans le flocage textile, à Barentin, qui se charge de l’inscription brodée. Celle-ci se décline en bleu ou blanc, sur un fond bleu marine, mais peut également prendre la simple forme du symbole « différent » (≠). « Il s’agissait vraiment d’interpeller, et parfois de faire se rendre compte aux gens que certains regards ne sont pas adaptés. Le vêtement est vecteur du message, qui ne se veut pas du tout agressif », poursuit Laetitia Henry.

Un combat mené au sein d’une association

Elle espère que cette nouvelle aventure – son « projet de vie » comme elle l’appelle – menée en parallèle de son action dans l’association Trisomie 21 Seine-Maritime Rouen (dont elle est vice-présidente et à travers laquelle elle milite pour l’école inclusive), trouvera un écho auprès des personnes victimes de discrimination, mais aussi de leurs cercles proches. Laetitia a d’ores et déjà prévu de reverser une partie de ses bénéfices à une association qui lutte contre le harcèlement scolaire.

La suite, elle l’envisage avec la création d’une gamme complète, incluant sweats, accessoires, tote bags, et, pourquoi pas, la distribution de sa marque dans des boutiques spécialisées dans les produits français. Pour l’heure, son site de vente en ligne sera lancé d’un jour à l’autre. Ouais, et alors ? Eh bien, on est conquis !

Les T-shirts Ouais, et alors. seront bientôt disponible sur le site officiel de la marque. Ils vont du S au XXL pour les modèles unisexes/pour homme, du XS au XL pour les modèles femme, et du 2 au 14 ans pour enfant. Ils coûtent 39,90 et 34,90 euros.
Source ACTU 76.

Tours : discriminé et harcelé du fait de son handicap ?…

L’ancien cadre de chez STMicroelectronics dit avoir été victime de discrimination du fait de son handicap et conteste son licenciement.

Discriminé et harcelé du fait de son handicap ?

Cadre chez STMicroelectronics pendant vingt-huit ans, Philippe a été licencié à 58 ans. Atteint d’un handicap « qui ne se voit pas » – une surdité profonde de l’oreille droite, accompagnée d’acouphènes – il a été déclaré inapte fin 2018.
S’estimant victime de discrimination du fait de son handicap et de harcèlement moral, il conteste la validité de son licenciement devant les prud’hommes, le 16 décembre dernier, et demande réparation.

Embauché comme chef de projet en 1990 – et malgré la maladie qui se déclare six ans plus tard – il finit par intégrer le service logistique en 2009. Un poste qui l’amène à se déplacer régulièrement, notamment au Japon ou aux États-Unis, et à beaucoup téléphoner.
L’évolution de sa maladie, doublée de la crainte de devenir totalement sourd, lui rend les voyages en avion et en train très pénibles et les conversations téléphoniques compliquées.

Un bon casque audio, un logiciel de transcription et une formation à la lecture sur les lèvres auraient pu faciliter son quotidien, mais l’entreprise ne va pas dans ce sens et considère que « ça va être difficile de lui confier des missions, compte tenu de son handicap ». Pour ne rien arranger, il est celui à qui on impose le plus de déplacements dans son service.

Progressivement mis sous la touche, il est « autorisé à chercher un emploi en dehors de l’entreprise sur son temps de travail », et « invité à faire le deuil de son poste ». Les prémices du licenciement pour insuffisance professionnelle sont posées, estime son avocat.

Divergence jusque dans les pièces ? Malgré le soutien de l’inspection du travail puis du Défenseur des droits, Philippe est finalement licencié.
Rien d’illogique, pour son employeur, qui réfute toute idée de harcèlement ou de discrimination, tout en se demandant encore aujourd’hui de « quelle maladie ? » son ancien salarié est atteint. Elle se dit parfaitement dans son droit lorsqu’elle fait un recours contre l’avis de l’inspecteur du travail (concernant le handicap de Philippe). Même si elle perd devant le tribunal administratif.

Enfin et surtout, « au moment où on commence à adapter le poste, est-ce que vous avez des courriers de ce salarié disant qu’on n’a pas respecté les préconisations ? » « Non ! », répond l’avocat de l’employeur.

L’une des difficultés, a-t-il semblé en toute fin d’audience, c’est que les conseils des deux parties ne disposeraient pas des mêmes pièces dans le dossier. Et quand il s’agit d’une éventuelle commande de transcripteur, ça ne peut pas être neutre.
L’affaire a été mise en délibéré au 17 mars 2021.

Source LA NOUVELLE REPUBLIQUE.

Stent-Care : un réseau social créé par des patients pour des patients… en Belgique… arrive en France !…

Stent-Care est un nouveau réseau social hypersécurisé, destiné aux personnes souffrant de maladies chroniques et/ou de handicap.

 

Les fondateurs de Stent-Care savent de quoi ils parlent, ils sont eux même atteints de maladies chroniques

Mis au point en collaboration avec des spin-off belges spécialisés dans l’informatique et la sécurité, le réseau met en contact les membres inscrits, en fonction des pathologies qui les concernent mais aussi en fonction de leur région, leur âge, leurs centres d’intérêt. On s’inscrit comme patient ou ancien patient, comme soignant, comme cadre d’une association de patients ou comme aidant proche d’une personne malade ou handicapée.

Le respect de l’anonymat, clé de voûte de Stent-care

Pour s’inscrire sur Stent-care, on livre sa véritable identité mais elle restera cachée par le système. Sur le réseau, les membres se présentent sous un pseudonyme. L’anonymat protège le secret médical mais il libère aussi la parole. « On peut y aller franco, poser toutes les questions les plus pointues, les plus personnelles, les plus intimes…« .

Stent-Care a répertorié jusqu’à présent près de 800 pathologies, des maladies chroniques les plus courantes jusqu’aux maladies les plus rares. Le réseau – uniquement proposé aux francophones – est gratuit. Il n’est pour l’instant accessible que sur ordinateur mais il sera disponible via une application pour smartphone

A la base de cette initiative, une start-up de Mons-Borinage, une société à finalité sociale créée par Lucio Scanu et Frédéric Koralewski. Depuis trois ans, ils travaillent sur ce réseau spécifiquement destiné aux patients. Mais qu’est-ce qu’une maladie chronique ?  » La maladie chronique se définit par la récurrence d’un traitement et par sa longueur. Certaines maladies autrefois mortelles sont devenues des maladies chroniques, le SIDA par exemple…  » explique Lucio Scanu, fondateur de Stent-Care.

Mis au point en collaboration avec des spin-off belges spécialisés dans l’informatique et la sécurité, le réseau met en contact les membres inscrits, en fonction des pathologies qui les concernent mais aussi en fonction de leur région, leur âge, leurs centres d’intérêt. On s’inscrit comme patient ou ancien patient, comme soignant, comme cadre d’une association de patients ou comme aidant proche d’une personne malade ou handicapée.

Source RTBF.