Quand le jeu réduit le handicap, une thérapie nouvelle pour les enfants atteints de paralysie cérébrale…

En France, la paralysie cérébrale touche chaque jour 4 nouveaux nés. Une méthode de rééducation intensive lancée en 2011 par une équipe de l’université de Louvain, en Belgique, est expérimentée pour la première fois sur ces enfants de 1 à 4 ans.

 

Pendant 10 jours, les enfants avancent, progressent pas à pas sans avoir l'impression de travailler, comme Charlotte ici aux côtés d'une des kinésithérapeutes de l'équipe.

Des cris, des papillons multicolores, des chansons, des jouets en pagaille… La grande pièce colorée où se tient le stage de rééducation intensive pour enfants paralysés cérébraux ressemble plus à une immense salle de jeux qu’à un lieu de soin. Tout un tas d’objets qui feraient presque oublier les déambulateurs, la démarche hésitante ou la tête trop penchée des enfants qui sont ici pour 15 jours.

A deux ans, Zaccaria est le plus jeune enfant à participer au stage.

Auguste, Aurore, Victor, Gabriella, Charlotte, Zaccaria et Louis sont atteints de paralysie cérébrale depuis leur naissance. Nés prématurés pour la plupart, leur cerveau a subi de lésions qui les empêchent d’évoluer d’un point de vue moteur de la même manière qu’un autre enfant : difficultés à marcher, s’asseoir ou utiliser l’intégralité de leurs muscles et de leurs membres.

Aurore attrape des papillons en papier et en même temps la petite fille apprend à lacher une main en étant debout.

Ils n’ont que 4 ans mais depuis plusieurs années déjà, leur vie est un parcours du combattant. Chaque semaine, ils font des séances de kiné, tentent, parfois péniblement, d’apprendre à marcher, se tenir debout ou se mettre à 4 pattes. Car les lésions laissées dans leur cerveau ont abîmé le chemin qui mène de leur tête à leurs membres.

Rééducation contraignante et longue

Ces enfants connaissent cette rééducation contraignante et longue, qui pourrait se prolonger tout au long de leur vie.

Mais au début du mois de juillet, ces enfants ont participé à un stage différent de rééducation intensive. Pendant 15 jours, 5 heures par jour, ces tout-petits vont répéter des dizaines de fois les mêmes gestes, encadrés par deux kinésithérapeutes par enfant. Tout cela dans une ambiance de joyeuse pagaille. Car le programme mis en place par l’université catholique de Louvain en Belgique et testé pour la première fois sur des enfants aussi jeunes est basé sur le jeu.

Chacun d’entre eux doit repartir en ayant atteint 5 objectifs, des choses très concrètes comme mettre un gilet, brosser ses dents ou se tenir correctement sur le banc de l’école mais sans jamais perdre de vue la dimension ludique de cette rééducation.

Depuis 2011, l’équipe de la chercheuse en neurosciences Yannick Bleyenheuft est à l’origine de cette méthode qui part des besoins de l’enfant et des parents et qui donne aux uns et aux autres plus d’autonomie.

C’est la Fondation paralysie cérébrale qui finance ce projet de recherche.

Source FRANCE CULTURE.

 

Jean d’Artigues, l’aventurier de la maladie de Charcot est décédé…

Atteint de la maladie de Charcot, le Vannetais Jean d’Artigues est décédé ce 24 décembre 2020 après avoir transformé son handicap en aventure extrême qu’il l’a fait traverser l’Atlantique à la voile, monter des spectacles, participer à des événements et écrire des livres pour prouver que l’on peut vivre malgré la maladie.

 

Jean d’Artigues devant son bateau Pilen, en 2016. Passionné de voile, il avait traversé l’Atlantique sur un autre voilier malgré la maladie de Charcot qui le privait de l’usage de ses membres.

Atteint par la maladie de Charcot depuis neuf ans,le Vannetais Jean d’Artigues vivait son handicap comme une aventure extrême qui l’a fait traverser l’Atlantique à la voile, présider l’association pour la recherche contre la maladie de Charcot, participer à un film, écrire trois livres et même monter deux spectacles humoristiques sur le handicap. Son aventure s’est terminée le 24 décembre 2020 à l’unité de soins palliatifs de la clinique de Malestroit où il était hospitalisé depuis le début du mois.

« Il a vécu le plus sereinement possible cette dernière étape où son corps était au bout de l’épuisement total. Courage, amour et foi l’ont animé jusqu’au bout », confie sa femme Laurence d’Artigues qui l’a accompagné dans cette aventure dans laquelle il gardait un humour et un optimisme presque déconcertant. « Face à une maladie incurable et mortelle comme Charcot, il faut s’attendre à tout. On vous annonce que vous avez trois ans d’espérance de vie, ça fait huit ans que je vis avec… On dit que la dépendance, c’est la fin de tout : vous voyez ce que j’ai accompli », nous expliquait-il à l’occasion de la sortie de son livre Chaque jour est une vie en juillet 2019.

 

L’Atlantique à la voile

Depuis 2016 et sa traversée de l’Atlantique au départ de La Trinité-sur-Mer, Jean d’Artigues impressionnait son entourage par sa foi malgré les épreuves qui l’ont progressivement fait perdre l’usage de ses jambes puis de ses bras. Loin de s’apitoyer sur son sort, il préférait en rire voir ed’en faire rire. Quand un taxi lui dit un jour par réflexe « Ne bougez pas ! », il consigne l’anecdote pour en faire un album qu’il titre « Ça roule ! »

Jean d’Artigues avait également publié un livre d’humour avec le dessinateur, Olivier Helbé : « Ca roule ! Facéties en fauteuil roulant »

Cela ne l’a pourtant pas empêché de traverser l’Atlantique à la voile il y a un an, de signer un album humoristique sur le handicap, et d’être le vice-président de l’Association pour la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique. Il finalise actuellement un livre sur sa traversée, Transat dans un fauteuil, cinquante jours pas comme les autres, avant de se lancer d’autres défis similaires pour 2018.

« L’impossible est encore possible »

« On peut rire, on peut vivre avec la maladie de Charcot », martelait Jean d’Artigues qui se voyait en passeur d’espoir pour démontrer qu’on peut continuer à avoir une vie, des rêves et des projets malgré la maladie. « Modestes ou délirants, l’important c’est d’oser. Prouver qu’on n’est pas en dehors de la vie mais bien dedans. L’impossible est encore possible ! »

Ambitieux, il projetait même d’envoyer en apesanteur dans un avion à gravité zéro d’autres malades pour leur faire oublier la pesanteur de leur quotidien. Les associations dans lesquelles il s’investissait prendront le relais.

Source OUEST FRANCE.

Bataille de solidarités : le squat d’un bâtiment de Villeurbanne met en péril un projet pour personnes handicapées….

Un collectif occupe illégalement un bâtiment de Villeurbanne pour accueillir des personnes sans logement et en grande précarité.

Le bâtiment, vacant depuis plusieurs années, devait être vendu par une fondation pour financer des logements adaptés aux personnes en situation de handicap.

 

Ces locaux ont été "réquisitionnés" par le collectif solidarité Cusset qui mène des actions d'accompagnement de personnes précaires et sans logement

Un collectif villeurbannais a investi un bâtiment désaffecté pour accueillir des personnes sans-abri. Une occupation illégale qui met en péril un projet de foyer pour personnes handicapées.
Le collectif Solidarité Cusset de Villeurbanne s’est installé mi-novembre dans un bâtiment baptisé l’Ile-légalité. Les lieux appartiennent à une fondation privée dont la mission est l’accompagnement des personnes handicapées. Ils étaient inoccupés depuis plusieurs années.

Un lieu de vie et d’accueil

Sur place, des bénévoles aménagent un lieu de vie, préparent des sanitaires notamment et plusieurs chambres. Ces derniers s’étaient fortement mobilisés au cours du premier confinement et avaient sollicité la municipalité à de nombreuses reprises pour obtenir un local adapté à leurs activités. Mais faute d’espace suffisamment grand pour répondre à la demande, la mairie de Villeurbanne n’a pas fait de proposition jugée satisfaisante.

« Nous nous installons aujourd’hui dans le bâtiment vide depuis de nombreuses années du 6, rue de l’égalité, à Villeurbanne (…) afin de continuer nos activités autour de la récupération et la distribution de produits alimentaires et d’hygiène, mais également d’inventer des milliers de choses avec les personnes habitant le quartier : soutien scolaire ; outils pour pallier la fracture numérique ; aide administrative aux plus isolé.es ; lieu d’accueil et de réunions ; cantine solidaire ; lavomatique gratuit… » expliquent les membres du collectif Cusset sur leur page Faceboo

La bataille des solidarités

La particularité de ce dossier est que le lieu appartient à la Fondation Richard, qui œuvre pour les personnes en situation de handicap. 30 résidents sont pris en charge par cette structure qui devait vendre son ancien local, pour financer l’extension d’un foyer d’accueil médicalisé. Selon la fondation, le lieu a été squatté 48 heures avant la signature du compromis de vente. L’acheteur a suspendu le processus, et le projet est bloqué.

Lyon 8e arrondissement : ce foyer d'accueil de personnes en situation de handicap devait être agrandi pour accueillir quinze résidents supplémentaires

Nous espérons que les squatteurs comprendront qu’il faut quitter ce lieu, parce que nous défendons une population en grande difficulté, qui n’a aucune autonomie. » La liste d’attente de logements en foyers adaptés est très longue : « certains attendent depuis cinq ans, on est vraiment dans l’urgence, » explique Joël Cassassolles, trésorier et administrateur de la fondation.

La Fondation Richard a prévu de déposer plainte pour effraction et occupation illégale.

Source FR3.

Catherine Lafitte veut traverser la Charente-Maritime en « globe-trotteur » pour lutter contre le cancer du sein… Vidéo.

L’habitante d’Aytré (17), amputée des deux tibias, est déterminée à relier La Rochelle à Royan en « globe-trotteur », un fauteuil roulant fixé à une trottinette électrique, pour sensibiliser et aider la recherche contre le cancer du sein, contre lequel elle se bat.

 

Catherine Lafitte, lors de l'essai du système globe-trotteur, grâce auquel elle débute son aventure

 

Catherine Lafitte a été amputée des deux tibias il y a 15 ans, et cela ne l’a jamais empêché de réaliser les défis sportifs qu’elle s’était fixé. Mais cette habitante d’Aytré (17) et championne de nage handisport lutte depuis le mois d’août contre le cancer du sein. Alors, pour partager sa bataille, sensibiliser à ces deux causes et montrer qu’on peut se dépasser, elle décide de se lancer dans un projet un peu fou : traverser la Charente-Maritime.

Une trottinette électrique pour personne à mobilité réduite

Elle réalisera son parcours solidaire grâce à un nouveau moyen de transport inclusif appelé le globe-trotteur. Ce système, développé par une équipe de jeunes ingénieurs parisiens, permet d’attacher n’importe quel fauteuil roulant à une trottinette électrique classique, ce qui permet aux personnes à mobilité réduite de se déplacer plus facilement. Catherine l’appelle « la trottinette de la liberté ».

« Grâce à ce système, je vais pouvoir aller partout, faire des petites distances sans prendre ma voiture, aller chez ma maraîchère à 500 mètres de chez moi, accompagner ma famille faire un tour en vélo… C’est une révolution pour moi. »

Catherine Lafitte

Dans le cadre d’octobre rose 2021, Catherine souhaite relier Royan à La Rochelle en passant par l’Ile de Ré grâce à son nouvel engin électrique inédit. « Quand j’ai découvert cet outil, j’étais si heureuse. Un ami qui m’a dit : ‘te connaissant, tu vas faire le tour de la France avec’. On se dit que c’est fou, puis on y réfléchit la nuit, de plus en plus. Car avec la radiothérapie, les nuits sont courtes… » Un nouveau challenge à relever pour cette battante de nature.

Je ne suis pas quelqu’un qui reste les deux pieds dans le même panier, même si je n’ai pas de pied (rires) ! J’ai déjà grimpé la dune du Pilat, les 222 marches de Montmartre… Et j’ai dit à mes enfants qu’on grimperait les marches du phare des baleines de l’Ile de Ré ensemble, alors c’est l’occasion.

Partager sa guérison

Sur le chemin, Catherine prévoit plusieurs étapes pour rencontrer et débattre autour du handicap et du cancer du sein. Avec un but : sensibiliser. « Ok c’est un cancer, un fléau, mais on peut en guérir, et il ne faut pas négliger les examens, les mammographies, et il faut en parler, car même les hommes peuvent en être atteints » justifie-t-elle.

Son objectif était également de « donner », ou plutôt de rendre à ceux qui l’ont aidé. Les fonds récolté lors du voyage seront reversés à la Ligue contre le cancer, à l’Institut du Sein de Charente-Maritime qui a pris en charge son traitement, et à l’association d’aide aux malades « Partage ta différence« , basée à Saint-Vivien (17).

Cette dernière accompagne celles et ceux qui se sentent différent, par leur handicap ou leur maladie, et leur permet de se valoriser, à travers des shooting photos, des défilés, ou d’autres projets. L’association a accepté d’accompagner l’Aytrésienne dans ses démarches. « Quand vous voyez Catherine, c’est un rayon de soleil, elle ne se plaint jamais, c’est une personne extraordinaire, alors on ne peut être que touché par son envie de partager au monde sa guérison et on a voulu l’aider à réaliser son rêve », explique Fathé Dellal, sa cofondatrice.

Le chemin est encore long et demande encore beaucoup d’autorisations, d’organisations, de recherche de partenariats… et des fonds. Une cagnotte a été lancée afin de mettre en place son projet auquel elle tient tant.

Source FR3.

 

Coronavirus : Lunettes embuées, oreilles cisaillées, allergies… Comment éviter que le port du masque non-stop ne vous rende fou…

Avec le port du masque obligatoire dans les transports, en entreprise et en extérieur dans de nombreuses villes, certains découvrent des désagréments tels que la buée sur les lunettes ou les oreilles cisaillées.

Coronavirus : Lunettes embuées, oreilles cisaillées, allergies… Comment éviter que le port du masque non-stop ne vous rende fou

 

  • Le masque porté toute la journée peut provoquer des réactions indésirables : buée sur les lunettes, douleurs aux oreilles ou sur le nez, boutons.
  • Pour limiter ces gênes, 20 Minutes a demandé conseil à une opticienne et à un dermatologue.
  • Pansement, bonne position du masque, trombone… Voici quelques astuces pour éviter que le port du masque 10 heures par jour ne devienne un enfer.

Une rentrée floue. A l’incertitude qui plane sur les fermetures d’écoles et les suites de l’épidémie de Covid-19 s’ajoute, pour certains d’entre nous, une nouvelle gêne : la vue embuée. Avec le masque qui doit être porté toute la journée dans  les entreprises (ou presque) depuis le 1er septembre et en extérieur dans certaines villes de France, les porteurs de lunettes ne sont en effet pas à la fête.

Plus largement, les Français découvrent les désagréments du port du masque dix heures par jour, que les soignants connaissent bien. On l’a compris, le masque n’est pas une option en ces temps de pandémie et protège (à condition de bien le mettre). Et pour éviter les petites contrariétés côté yeux, peau et oreilles, 20 Minutes a demandé conseil à des spécialistes.

Comment éviter la buée sur les lunettes ?

Pourquoi tout ce brouillard sur les verres ? A cause de la différence de température entre l’air expiré, à 37 °C, et les verres, nettement moins chauds. Or, avec un masque posé sur le nez et la bouche, la condensation va chercher à s’échapper par le haut. « Cet hiver, ce sera pire parce qu’il ne fera plus 30 °C dehors », prévient Karine Lebonnois, opticienne chez Atol les opticiens. On n’a donc pas fini d’essuyer nos lunettes…

Le secret, c’est de bien positionner votre masque, le plus haut possible et le plus près de votre visage. « La solution, c’est l’adhérence », synthétise Laurence Desjardins, ophtalmologiste. D’où l’importance d’avoir un masque pas trop grand, ou de faire un nœud derrière les oreilles. « Il faut éviter que l’air expiré monte sur les verres, donc si vous avez un masque chirurgical, vous pincez bien la petite barrette sur le haut du nez, reprend l’opticienne. Si vous fabriquez un masque en tissu, pensez à intégrer une petite barrette à l’intérieur. » Et pour éviter de ressortir la machine à coudre, on peut rajouter à l’extérieur une pince (comme la pince-mi ) ou plus simplement un petit sparadrap. « Il faut que le bas de la monture [des lunettes] repose sur le masque », reprend-elle. Le poids des lunettes peut aider. « L’avantage, c’est qu’on a le nez bien couvert, ce qui est aussi efficace par rapport au Covid ! »

Et si ça ne suffit pas ? Les opticiens vendent des sprays anti-buée, à mettre sur les verres deux fois par jour, tout en essuyant bien. Ils proposent également des verres avec le traitement anti-buée intégré. « Cela peut être une bonne idée pour ceux qui vont changer leurs lunettes, car j’ai l’impression qu’on va mettre longtemps le masque… », soupire Karine Lebonnois. Qui reconnaît que ces verres ne promettent pas zéro buée, mais « il y en aura moins et elle va partir plus vite ». L’opticienne met en garde, en revanche, contre des recettes de grand-mère qui pourraient être contre-productives. « Laver vos verres avec du dentifrice ou de la mousse à raser, ça va les abîmer et supprimer les traitements », prévient-elle. Quant à mettre un peu d’eau savonneuse, « c’est très bien pour nettoyer les lunettes, mais ça n’a aucun effet anti-buée. Et surtout, éviter l’eau chaude, qui risque d’abîmer les traitements. Et n’oubliez pas de sécher avec une lingette microfibre ou un chiffon doux. Mais pas d’essuie-tout, qui raye les verres. »

Comment éviter les douleurs aux oreilles ?

Vous l’avez peut-être remarqué, mais au bout d’une semaine à porter le masque quasiment non-stop, les oreilles s’en retrouvent endolories. Premier constat : certains élastiques, notamment très fins, sont plus désagréables à porter que d’autres. Donc si vous en fabriquez un maison, la qualité de l’élastique compte. « Le masque est obligatoire et c’est pour votre santé, introduit Marc Perrussel, dermatologue et vice-président du Syndicat national des dermatologues. Mais c’est vrai que ça provoque parfois de petits désagréments. Si vous ne supportez pas les élastiques, vous pouvez mettre des masques avec des lanières derrière la tête, ce que beaucoup de soignants portent ; ça évite la pression sur le dessus des oreilles, qui peut être douloureuse. » Autre solution : alterner entre un masque en tissu avec des lanières et un masque chirurgical, parfois plus agréable pour respirer. « Si on n’a qu’un masque chirurgical, vous pouvez mettre un peu de coton sous l’élastique, ce qui permet d’éviter un frottement avec le pli de l’oreille », reprend le dermatologue. Des internautes suggèrent également de coudre un bouton sur un bandeau, une casquette ou un chapeau pour éviter que l’élastique ne vous cisaille l’oreille. Ou proposent d’utiliser un trombone ou une fine bande de tissu avec deux boutons pour accrocher le masque derrière la tête.

Peut-on mettre de la crème hydratante derrière l’oreille avant de chausser son nouveau compagnon en tissu ? Aucun intérêt, répond sans détour Marc Perrussel. « Quand vous mettez un élastique autour de votre poignet, au bout d’un moment, ça va vous brûler. Parce que le garrot qui s’effectue provoque une gêne. Eventuellement, on peut se masser pendant trente secondes pour que la circulation sanguine se rétablisse. » Même astuce si l’on souffre au niveau de l’arête du nez, au niveau de la barrette bien serrée. « Si vous descendez le masque sous le nez, son utilité tombe à zéro, rappelle le dermatologue. En revanche, vous pouvez mettre un petit sparadrap pour les ampoules, par exemple au niveau de l’arête du nez. Ça va mouler et ça évite une pression directe sur la peau. »

Finira-t-on tous, en 2021, avec les oreilles décollées ? « Aucun risque, rigole le spécialiste. Sinon, il y aurait beaucoup de chirurgiens qui ressembleraient à Dumbo ! Quand j’étais au bloc, je passais 8 heures par jour avec un masque… »

Et la poussée de boutons ?

La peau confinée sous le masque toute la journée n’apprécie pas forcément… Et certains se retrouvent avec une poussée de boutons noirs, de plaques rouges et une explosion d’acné. « Le port du masque favorise la prolifération bactérienne, comme les couches pour bébés, synthétise le dermatologue. Pas étonnant si nos collégiens passent en cette rentrée masquée par une explosion d’acné, puisque cela aggrave ce problème de peau. Les adultes peuvent remarquer des poussées de sébum, qui irritent la peau. Troisième risque : des poussées de rosacée [une maladie dermatologique fréquente], de plaques rouges et de pustules, qui se localisent autour de la bouche. » De quoi être ravi, paradoxalement, de cacher votre visage sous le masque…

Pour ceux qui souffraient déjà, avant le Covid, de problèmes de peau, mieux vaut suivre son traitement à la lettre, voir l’adapter en parlant avec son médecin. Et se nettoyer la peau avec des produits doux, adaptés aux peaux réactives. Autre petit conseil : « c’est important de mettre son traitement le soir, quand on n’est pas obligé de porter le masque », pour qu’il pénètre bien la peau aérée, insiste le dermatologue.

Ces réactions cutanées ne doivent pas faire paniquer. Car certains internautes s’interrogent : peut-on devenir allergique au masque ? « Certaines personnes peuvent développer une allergie aux masques, notamment colorés, mais cela reste très rare, autour de 0,5 % de la population, rassure Marc Perrussel. On peut être allergique aux colorants du masque ou à la lessive avec laquelle il est lavé (notamment aux huiles essentielles, au parfum)… La première chose à faire, c’est de trouver la cause ». Afin d’acheter un masque sans colorant ou de changer de lessive…

Source 20. MINUTES

Coronavirus : En Bretagne, deux frangins ont inventé le « Sanbué » et réglé le problème de la buée sur les lunettes…

Les demandes explosent de la part de professionnels et particuliers lassés de ne rien voir quand ils portent le masque.

Coronavirus : En Bretagne, deux frangins ont inventé le « Sanbué » et réglé le problème de la buée sur les lunettes

  • Hugo et Johan Lejeune ont inventé une languette de plastique qui évite la buée sur les lunettes.
  • Ces deux frères ont trouvé une solution à un problème qui fatigue tous les porteurs de lunettes contraint de porter un masque.
  • La demande explose et leur carnet de commandes ne cesse de s’allonger.

C’est devenu un problème majeur pour des centaines de millions de personnes à travers le monde. Jusqu’ici réservé à une petite caste de porteurs de masques, le phénomène de la buée sur les lunettes a pris une ampleur aussi soudaine que considérable avec l’apparition du Covid-19. Contrainte de porter le masque pour éviter de propager le virus le plus célèbre de la planète, la population de myopes, de presbytes, d’hypermétropes et d’astigmates (les bigleux quoi…) a vu l’horizon se flouter ces derniers mois. Deux Bretons ont peut-être trouvé la solution à leurs tracas. Installés à Arzal, dans le Morbihan, les frères Lejeune ont inventé une solution empêchant la formation de buée grâce à une simple languette de plastique à poser sur le masque. Simple en apparence mais complexe à réaliser.

Baptisé Sanbué, le produit révolutionnaire va peut-être changer la vie de dizaines de milliers de Français. Mais soyez patients, il faudra attendre la fin du mois d’octobre pour voir la petite languette être commercialisée au grand public. Si nous le précisons d’emblée, c’est que la demande est énorme. « Nous savions que nous avions trouvé quelque chose d’intéressant car il marche très bien. Nous savions qu’il y aurait de la demande. Mais honnêtement, je ne pensais que cela prendrait de telles proportions. Depuis lundi, on n’arrête pas d’être sollicités. On a même un homme qui voulait nous ériger une statue. »

Les frères Johan et Hugo Lejeune ont inventé une languette appelée Sanbué qui évite la buée sur les lunettes lors du port du masque.

A la pause de la formation à la prévention des risques professionnels qu’il distille à Pontchâteau (Loire-Atlantique), Hugo Lejeune confie son étonnement. Porteur de lunettes, il s’est rapidement agacé de voir sa vision se troubler à chaque respiration dans son masque. Avec son frère Johan, patron d’une entreprise de plasturgie, il a planché sur un prototype permettant de mettre un terme à ce désagrément. « On a essayé toutes les formes, toutes les matières mais il y avait toujours un truc qui n’allait pas ». Il y a quelques semaines, les deux frères ont enfin trouvé la composition idéale, qu’ils souhaitent garder secrète. Avec un simple scratch, la bandelette offre l’avantage de s’adapter aux masques chirurgicaux comme aux modèles en tissu. Surtout, elle est réutilisable, recyclable et évite même à votre masque de glisser de votre nez.

Breveté, le Sanbué est un produit hyper convoité. Des entreprises ont déjà fait part de leur intérêt pour en commander 10.000 exemplaires par mois. Et les messages de professionnels et particuliers ne cessent d’affluer sur la boîte mail de la toute jeune entreprise. « Nous avons une capacité de 100.000 pièces par mois mais nous pourrons rapidement monter à 200 ou 250.000 si besoin », assure le patron. Un kit comprenant trois languettes et un flacon désinfectant sera proposé fin octobre aux particuliers pour un prix de 10 euros. « On veut rester accessible », assume Hugo Lejeune.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Ils créent une vignette qui change de couleur pour savoir quand changer son masque…

La vignette passe du jaune au bleu lorsque l’équipement de protection a été trop porté.

Coronavirus : Ils créent une vignette qui change de couleur pour savoir quand changer son masque

 

C’est une question quasi quotidienne depuis le début de la pandémie de coronavirus : quand changer son masque de protection ? Des chercheurs écossais ont peut-être trouvé la réponse.

Dans son laboratoire de Motherwell, près de Glasgow (Ecosse), la société Insignia Technologies a en effet développé une étiquette à apposer sur un équipement de protection, qui change de couleur quand il a été trop porté pour rester efficace.

La vignette passe de jaune à bleu

Ces vignettes « utilisent tout un éventail de pigments intelligents et d’encres qui changent de couleur quand exposés au dioxyde de carbone », explique Graham Skinner, ingénieur de l’entreprise, à l’AFP.

« Quand la pandémie a commencé et qu’il y avait de la confusion quant au moment opportun pour jeter un masque, nous avons décidé d’utiliser cette technologie pour développer une étiquette qui change de couleur et serait applicable sur un masque ou une blouse », ajoute-t-il.

L’indicateur s’active une fois placé sur un équipement de protection. Jaune au départ, il devient progressivement bleu au bout de quatre à six heures. Il peut être utilisé sur un masque réutilisable.

Vers une « innovation massive » ?

Ignazio Maria Viola, physicien à l’université d’Edimbourg (Ecosse), souligne l’efficacité des protections sur la bouche pour stopper la transmission du virus. Mais note qu’il reste de la place pour une « innovation massive » sur leur utilisation.

« Les recherches menées depuis le début de l’année montrent que la transmission se fait par les gouttelettes expirées par la bouche et les masques peuvent vraiment empêcher leur dispersion », insiste-t-il. « Ce que nous avons appris a sans aucun doute changé la manière dont nous concevrons et fabriquerons les protections pour le visage à l’avenir ». « Il y a tellement de choses que nous savons, que nous ne savions pas il y a huit mois », observe-t-il.

Selon le scientifique, des masques pourraient être développés de manière à viser des gouttelettes de tailles spécifiques, « qui filtrent exactement celles qui portent le virus ».

« Porter un masque peut vraiment faire la différence »

En août, des chercheurs de l’université d’Edimbourg ont conclu que quelqu’un sans masque se tenant à deux mètres d’une personne toussant était exposé à 10.000 fois plus de gouttelettes infectées que quelqu’un portant un masque se trouvant à seulement 50 centimètres.

« Nous savions que les masques de différents matériaux étaient efficaces de différentes manières pour filtrer les gouttelettes. Mais quand nous nous sommes intéressés précisément aux plus grosses gouttelettes censées être les plus dangereuses, nous nous sommes rendu compte que même le masque fait maison le plus simple, constitué d’une seule couche de coton, est extrêmement efficace », souligne Ignazio Maria Viola. « Porter un masque peut vraiment faire la différence ».

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Les masques bloquent 99,9 % des grosses gouttelettes à risque, selon une étude…

L’étude confirme l’efficacité protectrice des masques face au coronavirus.

Coronavirus : Les masques bloquent 99,9 % des grosses gouttelettes à risque, selon une étude

 

Les masques faciaux réduisent jusqu’à 99,9 % le risque de propager de grosses gouttelettes liées au Covid-19 lorsque l’on parle ou tousse, selon une nouvelle expérience en laboratoire réalisée avec des mannequins et des humains, ont déclaré des chercheurs mercredi.

Une femme debout à deux mètres d’un homme qui tousse sans masque sera exposée à 10.000 fois plus de gouttelettes de ce type que s’il portait un masque, rapportent-ils dans la revue Royal Society Open Science.

« Les masques faciaux peuvent réduire considérablement la dispersion des gouttelettes »

« Il ne fait aucun doute que les masques faciaux peuvent réduire considérablement la dispersion des gouttelettes potentiellement chargées de virus », dit l’auteur principal Ignazio Maria Viola, expert en dynamique des fluides appliquée à la School of Engineering de l’Université d’Edimbourg.

Les grosses gouttelettes respiratoires de type postillons – qui agissent comme des projectiles avant d’être attirées vers le sol par gravité – seraient le principal moteur de la transmission du SRAS-CoV-2, note-t-il.

Les gouttelettes les plus fines, qui forment des aérosols, peuvent rester en suspension dans l’air pendant de plus longues périodes et représentent un risque surtout à l’intérieur dans des lieux mal aérés, sans courants d’air, particulièrement s’ils sont bondés avec des gens qui ne portent pas de masque, ou le portent mal, en dessous du nez.

« Nous expirons continuellement toute une gamme de gouttelettes, de la micro-échelle à l’échelle millimétrique », et « certaines gouttelettes tombent plus vite que d’autres en fonction de la température, de l’humidité et surtout de la vitesse du courant d’air », relève le chercheur.

« 99,9 % de réduction »

L’étude s’est concentrée sur des particules de plus de 170 microns de diamètre – environ deux à quatre fois la largeur d’un cheveu humain. Les particules d’aérosol, qui ont tendance à suivre les courants d’air, sont généralement décrites comme inférieures à 20 ou 30 microns.

« Dans notre étude, pour les plus grosses gouttelettes que nous mesurons, nous parlons de 99,9 % de réduction », souligne Ignazio Maria Viola.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment mis à jour ses directives sur les masques pour recommander qu’ils soient portés à l’intérieur en présence d’autres personnes si la ventilation est insuffisante.

Les masques servent principalement à réduire les émissions de gouttelettes chargées de virus par ceux qui toussent, éternuent, chantent, parlent ou respirent simplement, mais ils peuvent également aider à empêcher l’inhalation de gouttelettes par les gens qui les portent. Le port de masque universel réduirait le nombre de morts dans le monde de 400.000 d’ici au 1er avril, selon l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) de Seattle, Washington.

« Les masques en tissu bloquent non seulement efficacement la plupart des grosses gouttelettes – de 20-30 microns ou plus – mais ils peuvent également bloquer l’expiration des fines gouttelettes et particules, souvent désignées comme aérosols », selon le CDC américain.

Source 20. MINUTES.

Un collectif de médecins préconise l’utilisation de la vitamine D et du zinc pour prévenir les formes graves de la Covid…

Peut-on prévenir les formes graves de la Covid grâce à la vitamine D et au Zinc ?

La réponse est oui, selon un collectif de médecins, auteurs d’un manifeste destiné à alerter sur l’urgence de renforcer les défenses immunitaires des plus vulnérables face à l’épidémie.

Dans son cabinet situé à Muret, près de Toulouse, Eric Ménat prescrit de la vitamine D aux patients qui présentent des carences.

 

« Et s’il existait un autre chemin » pour faire face à l’épidémie de Covid ? Pour un collectif de médecins, auteurs du manifeste intitulé « la quatrième voie« , la réponse est oui. Pour eux, il existe une voie négligée par les autorités sanitaires qui permettrait pourtant de réduire les formes graves de Covid.

« Gagner la guerre » contre le virus en renforçant nos défenses immunitaires

Le docteur Eric Ménat fait partie du collectif « Laissons les médecins prescrire » et est l’un des auteurs du manifeste. Dans son cabinet, situé à Muret, près de Toulouse, il prescrit de la vitamine D aux patients qui présentent des carences. Ce traitement, préconisé uniquement sur ordonnance, est souvent associé à une cure de Zinc comme antiviral dont l’utilité a été démontrée par certaines études.

« Nous avons une plus forte mortalité lorsque les gens sont carencés en vitamine D. »

Pour affirmer l’utilité de la vitamine D, Eric Ménat et ses les autres auteurs du manifeste s’appuient sur de nombreuses études, dont une Irlandaise, spécifique à la Covid et citée par la prestigieuse académie de médecine.

« Certains disent que les études sont effectuées chez les personnes situées dans le nord de l’Europe » confie le médecin généraliste avant d’ajouter :

« Dans les EHPAD, les résidents ne voient jamais le soleil. Plus de 80% d’entre eux sont carencés en vitamine D. »

Remettre les médecins traitants au centre du processus de prise en charge des patients

Le collectif « Laissons les médecins prescrire » veut « remettre les médecins traitants au cœur du dispositif de lutte contre le coronavirus« . Dans leur manifeste, ils s’adressent à leurs consœurs et confrères afin qu’ils agissent sans attendre nécessairement l’autorisation des autorités de santé.

« Cela aurait été mieux que les autorités de santé fassent des recommandations. »

« Certains confrères n’agissent pas tant qu’ils n’ont pas l’autorisation de le faire » confie Eric Ménat.

Pas assez de prévention ?

« Beaucoup de médecins ne sont pas informés de tous les effets de la vitamine D » affirme Violaine Guérin, docteur et membre du collectif « Laissons les médecins prescrire« . « En enseignement, on nous parle beaucoup de la vitamine D et de son impact sur l’os mais assez peu de son action immunomodulatrice » confie la professionnelle de santé.

« En France, nous sommes beaucoup dans une médecine curative et pas toujours dans des approches de prévention, en tous les cas, pas assez. »

Certains pays prennent les devants, telle que la Grande-Bretagne où le gouvernement a officiellement demandé à ses agences de santé publiques de recommander l’utilisation de la vitamine D, dans le cadre de la pandémie.

Pendant ce temps, en Occitanie, plusieurs députés ont signé une tribune « pour en finir avec le discours anti-vaccin« . Alors que la campagne de vaccination doit débuter dès la fin de la semaine dans les EHPAD pour ensuite s’étendre étape par étape au reste de la population, bon nombre de Français restent réticents.

Source FR3.

Covid-19 : en Italie, 500 familles de proches décédés du virus réclament 100 millions d’euros à l’État…!

Environ 500 familles de victimes de la pandémie de Covid-19 vont déposer une plainte au civil et réclamer cent millions d’euros à l’État italien qu’ils accusent « de graves omissions dans la gestion de la crise, rapportent ce mercredi 23 décembre les médias italien.

Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte

 

La plainte vise le chef du gouvernement Giuseppe Conte, le ministre de la Santé Roberto Speranza et Attilio Fontana, président de la Lombardie, région la plus touchée par la pandémie avec près de 25.000 des quelque 70.000 morts enregistrés en l’Italie depuis février.

Cette plainte au civil fait suite à environ 300 plaintes au pénal, selon une association de proches des victimes à l’origine de ces procédures judiciaires, le Comité «Noi denunceremo» (nous dénoncerons), déposées au cours des derniers mois, essentiellement auprès du parquet de Bergame (nord).

Le parquet mène plusieurs enquêtes distinctes liées à cette tragédie.

D’importants reproches sur la mise en place des « zones rouges »

Les avocats de «Noi denunceremo» reprochent «de graves omissions aux autorités publiques régionales lombardes et au gouvernement central» dans l’organisation de la riposte à la pandémie, écrit mercredi le quotidien local «Bergamonews» sur son site.

Ils critiquent, entre autres, l’absence d’un plan national anti-pandémies mis à jour et les retards dans la création d’une «zone rouge» en février, comprenant deux communes du département de Bergame, Nembro et Alzano Lombardo, particulièrement touchées par le coronavirus.

Les premières «zones rouges» ont été établies fin février sur décision du gouvernement italien et ont concerné une dizaine de municipalités en Lombardie, notamment Codogno, la ville du «patient numéro un».

Début mars, l’épidémie a continué de se propager, avec deux foyers plus importants, dans les deux communes de Nembro et d’Alzano mais la zone rouge n’y a été instaurée que le 9 mars, les autorités régionales et le gouvernement de Rome se rejetant la responsabilité de ce retard.

L’Italie reconfinée

Ces plaintes interviennent alors qu’un nouveau confinement est entré en vigueur en Italie pour les fêtes de fin d’année, depuis 21 décembre au 6 janvier, pour éviter un nouveau rebond de l’épidémie de COVID-19, a annoncé le président du Conseil Giuseppe Conte. « Nos experts craignent que la courbe de contagion n’augmente pendant la période de Noël », a-t-il justifié à l’issue d’un conseil des ministres.

Pendant cette période, il est  interdit de voyager d’une région à l’autre, y compris pour se rendre dans une résidence secondaire, sauf pour motif de santé ou professionnel. Le commerce de détail, dont les bars et restaurants, est fermé. En théorie, une seule sortie par foyer et par jour est tolérée. Les célébrations religieuses seront autorisées jusqu’à 22 h.

Le chef de l’exécutif a concédé que les autorités n’avaient ni les moyens ni la volonté de contrôler le respect des mesures de confinement à domicile, mais il a demandé aux Italiens de respecter la limite de deux invités adultes.

Les commerces alimentaires, mais aussi les salons de coiffure, les pharmacies, les bureaux de tabac et les blanchisseries – de même que les librairies – resteront en revanche ouverts.

« Nous pouvons parler de zone rouge », a déclaré Giuseppe Conte, précisant que le confinement serait allégé les 28, 29, 30 décembre ainsi que le 4 janvier. Ces jours-là les commerces seront accessibles jusqu’à 21 h, et il sera possible de se déplacer sans justification.

L’Italie compte 60 millions d’habitants et a l’une des populations les plus âgées d’Europe. La décision a été prise à l’issue de plusieurs jours de discussions au sein de la coalition gouvernementale, dont certaines composantes souhaitaient un confinement total et d’autres, des mesures plus limitées pour ménager les entreprises en difficulté et permettre les rassemblements familiaux.

 l’Italie frappée elle aussi par la nouvelle variante du Covid-19

La nouvelle variante du coronavirus, qui a provoqué l’isolement du Royaume-Uni, a également été détectée sur les tests de trois personnes en Italie. l’Italie pourrait bien aussi affronter la nouvelle variante du coronavirus, jugée plus contagieuse. Elle a en tout cas été détectée auprès de trois Italiens, « C’est officiel pour un couple : lui est britannique, elle est italienne. Ils vivent dans la région de Rome », rapporte Alban Mikozy pour France 2 . « C’est très probable également pour une étudiante italienne qui vit en Angleterre et qui est rentrée à Bari, dans le sud de l’Italie »

Source FR3.