Toulouse : Elle conçoit des vêtements pratiques et adaptés au handicap des tout-petits…

CREATION – Confrontée à des difficultés pour habiller sa propre fille souffrant d’un pied bot, une aide-soignante toulousaine a eu l’idée de créer des vêtements adaptés aux nourrissons souffrant d’un handicap ou hospitalisés.

Toulouse : Elle conçoit des vêtements pratiques et adaptés au handicap des tout-petits

 

  • Pour habiller sa petite fille née avec un pied bot, une aide-soignante toulousaine a eu l’idée de créer une collection de vêtements adaptés aux bébés ayant un handicap.
  • Atypik’Baby propose des habits pour nourrissons plus large, qui s’ouvrent complètement et proposent même des fenêtres pour les perfusions.

Habiller son bébé quand il a des attelles ou une sonde gastrique est souvent un parcours du combattant pour les jeunes parents. Angélique Maurat, une aide-soignante toulousaine, en a fait l’amère expérience à la naissance de sa petite fille, il y a quinze mois. Dès la grossesse, on lui avait diagnostiqué un pied bot varus équin congénital. Et lorsque Mandy est née, il a fallu lui poser des plâtres qu’elle a conservés plusieurs semaines, puis des attelles jour et nuit. Et enfiler des babygros s’est avéré très compliqué, voire impossible.

Pour l’habiller, elle a donc bricolé, élargi les pantalons pour pouvoir passer les plâtres. Loin des petites tenues sympas qu’elle imaginait faire porter à son bébé. Et en discutant avec d’autres parents, elle s’est rendu compte qu’elle n’était pas la seule confrontée à cette difficulté.

Ce qui a donné l’idée à Angélique de créer des vêtements adaptés pour simplifier le quotidien des parents et améliorer le confort des enfants. « J’ai rencontré des problèmes, surtout dans les tailles de 0 à 12 mois, car la majorité des pyjamas ne s’ouvrent pas sur l’avant et ont des pieds. Je galérais vraiment à changer ma fille alors je me suis dit : “Pourquoi pas ne créer une collection spécifique ?” », raconte cette soignante en neurologie vasculaire.

« Normaliser le handicap »

C’est ainsi qu’est né Atypik’Baby, des vêtements conçus pour répondre à certains handicaps, mais aussi pour le « normaliser en proposant de jolis produits », loin de ceux que portent les tout-petits dans les services hospitaliers. « Ils sont agrandis de 3 à 4 cm au niveau des jambes et des chevilles et peuvent s’ouvrir complètement au niveau de l’entrejambe, ce qui facilite l’habillage, surtout quand il ne faut pas trop bouger les enfants. Il y en a aussi avec une fenêtre au niveau de l’estomac pour les gastrotomies », détaille la jeune femme qui a créé une autoentreprise à côté de son travail.

C’est une couturière installée dans la périphérie de Toulouse, ancienne infirmière de métier, qui fait les patrons et les assemble, avant que les vêtements soient vendus par Angélique, aux alentours de 40 euros pour un pyjama made in France. Cette dernière échange régulièrement avec les parents pour améliorer les modèles, changer des boutons-pressions pour les rendre plus esthétiques par exemple. Pour rendre la marque plus accessible, un site Internet marchand va voir d’ici au mois de mai et vendra la future collection d’été.

Source 20 MINUTES.

La retouche de vêtements se met (aussi) au service du handicap…

Un ancien employé d’Uniqlo vient de lancer le tout premier service de réparation de vêtements en ligne au Japon entièrement dédié aux personnes handicapées.

La marque Kiyasuku

L’idée ?

Permettre au plus grand nombre de profiter d’un dressing désirable – et désiré – et non simplement articulé autour de pièces faciles à porter.

Non contente de répondre à des préoccupations environnementales, la réparation de vêtements pourrait également se révéler inclusive et aider les personnes ayant un handicap physique à porter toutes les tenues qu’ils leur font envie. Un employé japonais, qui a longtemps travaillé pour la marque Uniqlo, a planché sur le sujet pendant des années pour aboutir au lancement d’un service innovant permettant à tous de retoucher leurs vêtements pour qu’ils s’adaptent à leur(s) handicap(s).

C’est à Teppei Maeda que l’on doit cette idée ingénieuse. Après avoir abordé le sujet avec un collègue malentendant, l’entrepreneur a décidé d’oeuvrer pour une mode plus inclusive. S’il a d’abord pensé à créer une marque en propre, cet ex-employé d’Uniqlo a finalement fait le choix de la retouche après avoir interrogé près de 800 personnes handicapées lui ayant fait part de leurs préoccupations au quotidien. L’idée était de faire en sorte que ces personnes ne choisissent plus leurs vêtements parce que ceux-ci étaient faciles à porter, mais pour des questions esthétiques, comme l’ensemble des consommateurs.

 

Un ancien employé d’Uniqlo vient de lancer le tout premier service de réparation de vêtements en ligne au Japon entièrement dédié aux personnes handicapées. L’idée ? Permettre au plus grand nombre de profiter d’un dressing désirable – et désiré – et non simplement articulé autour de pièces faciles à porter.

Non contente de répondre à des préoccupations environnementales, la réparation de vêtements pourrait également se révéler inclusive et aider les personnes ayant un handicap physique à porter toutes les tenues qu’ils leur font envie. Un employé japonais, qui a longtemps travaillé pour la marque Uniqlo, a planché sur le sujet pendant des années pour aboutir au lancement d’un service innovant permettant à tous de retoucher leurs vêtements pour qu’ils s’adaptent à leur(s) handicap(s).

C’est à Teppei Maeda que l’on doit cette idée ingénieuse. Après avoir abordé le sujet avec un collègue malentendant, l’entrepreneur a décidé d’oeuvrer pour une mode plus inclusive. S’il a d’abord pensé à créer une marque en propre, cet ex-employé d’Uniqlo a finalement fait le choix de la retouche après avoir interrogé près de 800 personnes handicapées lui ayant fait part de leurs préoccupations au quotidien. L’idée était de faire en sorte que ces personnes ne choisissent plus leurs vêtements parce que ceux-ci étaient faciles à porter, mais pour des questions esthétiques, comme l’ensemble des consommateurs.

Après un financement participatif couronné de succès, Tappei Maeda a officiellement lancé Kiyasuku, le premier service de retouches japonais permettant aux personnes touchées par un handicap physique d’adapter leurs vêtements à leur quotidien. Pour en profiter, il suffit de faire une demande en ligne avec la liste des vêtements à retoucher, de choisir le service adéquat, puis de discuter directement de la réparation/retouche souhaitée avec la personne qui sera en charge de transformer ledit vêtement. Ne reste plus qu’à envoyer les articles, et à attendre que ceux-ci reviennent entièrement métamorphosés au domicile du client.

Parmi les services proposés, figurent la possibilité d’intégrer une ouverture sur le devant d’un T-shirt ou d’un sweat, d’enlever les boutons ou fermetures éclair pour les remplacer par du velcro, ou encore d’ajuster/adapter les pantalons pour les personnes en fauteuil roulant. Plus d’informations : Kiyasuku.com.

 

Quand la mode s’adapte au handicap…

Jean scratché sur le côté ou robe cache-cœur à boutons-pressions cachés, fermetures aimantées ou coutures latérales…

L’Américain Tommy Hilfiger crée une ligne de vêtements pour personnes en situation de handicap, adultes comme enfants.

Fermetures auto-agrippantes sur un jean ou à l’arrière d’une chemise, taille ajustable ou pantalons à ouverture aimantée sur le côté sont des spécificités de la ligne Tommy Adaptive de Tommy Hilfiger.

 

Tout a commencé par une question, posée au beau milieu du repas, par Oliver, 8 ans. Pourrait-il lui aussi, comme ses copains, « avoir un jean normal » ? demande-t-il un jour à sa mère, Mindy Scheier. Afin de créer un modèle qui convienne à son fils, atteint d’une dystrophie musculaire qui limite sa mobilité et l’empêche de manipuler aisément boutons et zips, cette Américaine passe des heures à placer des bandes auto-agrippantes sous les coutures. Mais le résultat n’est jamais pleinement satisfaisant et, lors de sa pause déjeuner, Mindy Scheier doit parfois faire un saut à l’école pour aider Oliver à ouvrir son pantalon aux toilettes.

En 2015, un an après avoir lancé Runway of Dreams, fondation qui lutte contre l’invisibilisation des personnes handicapées dans la mode, c’est elle qui sollicite Tommy Hilfiger. Et va ainsi être à l’origine de Tommy Adaptive, initiative qui rend accessibles aux clients en situation de handicap les vêtements de la marque – une option disponible en France depuis avril.

Tommy Hilfiger est bien placé pour savoir combien « simplement vêtir ses enfants le matin peut être une bataille ». S’il a autrefois usé de périphrases, le designer américain dit aujourd’hui tout haut qu’il est le père d’enfants autistes. « Beaucoup d’enfants autistes sont hypersensibles, témoigne-t-il. Ils ont une sensation aiguë des tissus qui touchent leur peau : certaines matières leur paraissent irritantes, contraignantes, douloureuses. »

C’est pour eux, pour Oliver mais aussi pour les jeunes en fauteuil roulant ou portant une prothèse, qu’à l’été 2016, Tommy Hilfiger propose aux Etats-Unis quelques pièces pour enfants, coupées plus larges pour permettre d’y glisser sans difficulté un membre, dotées de fermetures aimantées, de bandes auto-agrippantes, de coutures latérales ou arrières, bienvenues lorsque enfiler un t-shirt par le buste relève de l’impossible. « Constater la réception incroyablement positive de cette gamme a été une étape forte en émotions », avoue Tommy Hilfiger, l’unique créateur mondialement connu à décliner à ce jour son travail pour un public handicapé.

Aux couleurs de la griffe

Dès l’automne 2017, il étend son projet aux adultes et collabore avec le cabinet de conseil Boston Consulting Group. Manière à la fois de comprendre les attentes des personnes en situation de handicap (aujourd’hui un milliard dans le monde, dont 12 millions en France) et de cerner le paysage de la mode dite adaptative qui est aussi un business mondial (selon le bureau d’études CMI, ce marché pourrait dépasser les 323 milliards d’euros d’ici à 2026).

« Puis on a travaillé directement avec des communautés associatives ou d’éducateurs. On a découvert que les gens attendaient la même qualité, le même style, mais avec de discrètes modifications pour être plus faciles à enfiler. » Soit des jeans scratchés sur le côté, des robes cache-cœur à boutons-pressions cachés, des joggings dans lesquels sont dissimulés des passants intérieurs. Le tout, aux couleurs de la griffe (gris, bleu, rouge, blanc), flanqué de son logo et de ses armoiries.

Depuis, Tommy Hilfiger a rodé l’organisation. « Pas d’équipe dédiée, explique-t-il. Puisqu’il s’agit d’adapter les pièces, les designers sont les mêmes. Chaque saison, ils échangent avec des membres de groupes-tests. Nos usines ont aussi dû s’adapter. Les boutons aimantés des chemises, par exemple, venaient d’abord se coller aux aiguilles des machines à coudre. Il a fallu recouvrir les aimants de carton et les machines de plaques antiadhésives. »

Avec le temps, « avec aussi des essais et des erreurs », ses équipes se sont perfectionnées. Aujourd’hui, elles repèrent d’instinct les endroits où coudre un aimant est contre-indiqué car il risque de faciliter la déchirure d’un tissu, ou ceux où l’on peut fixer une bandes auto-agrippante sans craindre qu’il accroche une mèche de cheveux. « On apprend pas à pas. » Ces derniers mois, d’autres innovations ont été ajoutées, telles que les coutures plates et étiquettes pressées à chaud pour éviter les frottements ; des coupes personnalisées pour les personnes assises en fauteuil, les porteurs de cathéters ou de sondes alimentaires.

Si, pour incarner la ligne Tommy Adaptive, Tommy Hilfiger a fait poser des athlètes handisports, de l’Allemande Kristina Vogel, paraplégique médaillée en cyclisme sur piste, à l’Australien Rheed McCracken, paralysé et champion des 100 m, 200 m et 800 m en fauteuil, l’image promotionnelle la plus éclatante remonte toutefois à la première campagne de 2016. On y reconnaît, t-shirt blanc, chemise bleue et cheveux bruns au gel, le jeune Oliver. Tout sourire.

Source LE MONDE.

Une Rouennaise crée une marque de vêtement inclusive pour faire accepter la différence…

Faire accepter la différence à travers des vêtements. C’est le défi que s’est fixé Laetitia Henry. Cette Rouennaise est mère d’une petite fille trisomique.

Un handicap qui suscite souvent des regards déplacés. Pour y répondre, elle a fondé sa marque de prêt-à-porter inclusive : « Ouais et alors ».

Laëtitia Henry a fondé sa marque de vêtements inclusive pour sensibiliser à la différence.

 

C’est dans sa maison de Saint-Jacques-sur-Darnétal, que Laëtitia Henry stocke les T-shirt de sa marque « Ouais et alors. » La jeune femme a fondé sa ligne de vêtement inclusive en réaction aux regards parfois noirs lancés à  sa fille Raphaëlle, quatre ans, atteinte de trisomie 21.

L’idée est née alors que la famille était en sortie à la piscine. « Un couple fixait ma fille avec un regard insistant, comme une bête de foire. Avec mon compagnon on avait vraiment envie de répondre : « Ouais et alors » Ce slogan, c’est une réponse aux regards portés sur la différence », explique-t-elle.

Deux ans plus tard, le slogan se retrouve sur des T-shirts. Après avoir lancé une cagnotte en ligne et démarché des artisans, Laëtitia Henry a fondé sa marque intégralement fabriquée en France. « Je voulais que ce projet ait du sens c’est pour cela que j’ai voulu fabriqué en France. Les T-shirts viennent d’un atelier dans les Hauts-de-France et sont ensuite brodés en Normandie. »

Près de 600 T-shirts vendus

Les ventes ont commencé à la mi-décembre et Laëtitia Henry a déjà vendu plus de 600 T-shirts. « C’est très encourageant et beaucoup de personnes me partagent leurs témoignages. Certaines ont aussi des enfants atteints de handicap et m’envoient des photos de leurs enfants. Je reçois aussi beaucoup de messages de personnes métisses. J’avais vraiment envie que chacun puisse s’approprier ce slogan à sa façon. »

Désormais, la créatrice espère trouver des boutiques pour mettre en vente ses T-shirts avant de se lancer dans la fabrication d’accessoires.

Source FRANCE BLEU.

À Dijon, le handicap va défiler au grand jour en mai…

Les concours de beauté ne s’arrêtent – plus – aux personnes valides à Dijon, où un événement se prépare pour le mois de mai, réservé exclusivement à des modèles porteurs de handicaps.

Isabelle Grivelet est l'organisatrice du concours Handi Anges

 

Un défilé de mode pour les handicapé.e.s. Voilà ce que propose Isabelle Grivelet, à l’origine du concours Handi Anges, prévu pour le 28 mai prochain, en fonction de l’actualité sanitaire. Elle-même porteuse d’un handicap invisible, Isabelle Grivelet souhaite redonner de l’espoir aux futurs modèles et, au passage, mettre les côte-d’oriens valides face à leurs idées reçues sur le handicap.

« Montrer qu’on peut être différent et faire de belles choses »

« C’est un projet porteur d’espoir et de sensibilisation sur la thématique du handicap. Il y a beaucoup de préjugés face à cette thématique. Il s’agit aussi de permettre à ces personnes d’être actrices, de porter des actions pendant leur règne » en tant que Miss et Mister Handi Anges. L’ambition, c’est de « mettre en valeur ces personnes, leur redonner de la confiance, montrer qu’on peut être différent et faire de belles choses. »

Côté critères pour participer aux défilés, Isabelle Grivelet mise sur l’ouverture : « il n’y a pas de critères physiques, juste des conditions d’âge, de 18 à 40 ans. Il faut être porteur d’un handicap visible ou invisible. En revanche le concours ne sera pas adapté aux personnes déficientes visuelles ou à mobilité réduite. »

Source FRANCE BLEU.

HANDICAP – Pourquoi le design inclusif devrait être la norme ?… Découvrez la Vidéo !

« Les personnes en situation de handicap sont de vrais hackers. » À 22 ans, Christina Mallon a commencé à perdre l’usage de ses bras et de ses mains.

Depuis, elle a entièrement repensé son appartement, et a décidé de se consacrer au design inclusif. Brut l’a rencontrée.

 

Handicap : Christina Mallon et le design inclusif

 

 

La jeune femme souffre d’une maladie du motoneurone, qui a entraîné une paralysie progressive de ses mains et de ses bras. Elle se lance alors dans le design pour personnes handicapées.

« Selon moi, c’est le design qui fait mon handicap. Je ne suis pas handicapée à cause de la maladie du motoneurone, mais à cause de la manière de concevoir les choses. Avant de créer des expériences ou des produits, les gens ne pensent pas au handicap. » À 22 ans, alors qu’elle vient de terminer ses études, Christina Mallon voit sa sensibilité au niveau des mains et des bras diminuer. Aujourd’hui, ses deux mains et ses deux bras sont complètement paralysés.

Un manteau à enfiler sans les mains

Alors qu’elle commence à s’habituer à sa maladie, elle décide de consacrer sa carrière au design inclusif. « J’ai dû pirater tout mon appartement. Tout se trouve au sol afin que je puisse utiliser mes pieds pour cuisiner, pour me maquiller, pour m’habiller. » Autre problème qui se pose désormais : celui des vêtements. « Quand je suis devenue handicapée, on ne trouvait aucun vêtement tendance. J’ai donc co-fondé une association appelée Open Style Lab qui crée des produits faciles à porter. » Elle a par exemple créé un manteau à enfiler sans les mains et un collier avec un lecteur de carte de métro.

Mais s’il est difficile pour une personne handicapée de s’habiller pour la vie de tous les jours, trouver une robe ou un costume de mariage l’est encore plus. Christina Mallon s’en souvient : « Je voulais avoir des poches pour maintenir mes bras, parce que quand ils tombent sur le côté sans être maintenus, c’est très inconfortable. » Pour trouver la robe adéquate, la jeune femme va voir les plus célèbres créateurs de robes de mariées. « La plupart d’entre eux m’ont dit qu’ils ne voulaient pas ajouter de poches à la robe. Ils ne voulaient pas modifier la forme initiale, même si j’en avais besoin pour des raisons de santé. »

« La communauté des personnes handicapées a un revenu de 7.000 milliards d’euros »

Christina Mallon l’assure : en oubliant les personnes handicapées, les marques passent à côté de grandes opportunités. « Dans le monde, une personne sur cinq souffre de handicap. Et elles ont de l’argent. C’est un point important que les marques oublient. La communauté des personnes handicapées dispose d’un revenu de 7.000 milliards d’euros. C’est énorme ! Mais seules quelques marques pensent à créer des produits et des publicités qui touchent pourtant un cinquième de la population mondiale. »

D’après elle par ailleurs, quand on conçoit des produits pour les personnes en situation de handicap, c’est la population entière qui peut en bénéficier : « Par exemple, l’écran tactile, les voitures autonomes, les abaissements de trottoir et la machine à écrire sont des inventions qui ont toutes été créées pour les personnes handicapées. Elles sont mieux conçues et utilisées par tout le monde maintenant. »

Découvrez la Vidéo, cliquez ici.

Source BRUT.

« Ouais, et alors. » : à Rouen, une mère de famille crée sa marque qui valorise le handicap…

Laetitia Henry, originaire de Rouen, a créé sa marque « Ouais, et alors. » pour honorer tous les handicaps, y compris celui de sa fille Raphaëlle, 4 ans, atteinte de trisomie 21.

Laetitia, 35 ans, et sa fille Raphaëlle, 4 ans et un vrai rayon de soleil, portent les T-shirts de la marque inclusive Ouais, et alors.

Le message s’affiche clairement, tant pour anticiper les regards insistants que pour faire un pied-de-nez à ceux qui les portent. Mais tout en subtilité et gentillesse. « Ouais, et alors. » est le slogan de la marque éponyme créée par Laetitia Henry, originaire de l’agglo de Rouen (Seine-Maritime) et maman de Raphaëlle, enfant atteinte de trisomie 21.

La jeune femme de 35 ans a créé son entreprise de prêt-à-porter en novembre 2020, en hommage à sa fillette de 4 ans, aussi mutine qu’attendrissante, mais aussi « pour valoriser toutes les formes de handicap ».

Laetitia travaille intensément sur son projet depuis un an. Il est né d’une mésaventure, survenue il y a deux ans, alors qu’elle était en vacances en famille.

Une fabrication 100% française

« Nous étions au bord de la piscine avec Raphaëlle, et il y avait un homme qui ne détachait pas son regard d’elle. C’est souvent le cas, quand on a un handicap visible. Avec mon conjoint, on s’est dit que dans ces cas-là, on avait juste envie de répondre ‘Ouais, et alors ?’. Tout est parti de cette remarque sur le ton de la plaisanterie… » Depuis, la mère de famille n’a pas chômé : elle a conçu six modèles de T-shirts – trois unisexes/pour homme, trois pour femme avec revers de manches, et d’autres pour enfant. Le tout fabriqué en France !

La production de T-shirts est assurée par l’atelier Lemahieu (qui fournit notamment Le Slip français) dans les Hauts-de-France, et c’est la SFI, spécialisée dans le flocage textile, à Barentin, qui se charge de l’inscription brodée. Celle-ci se décline en bleu ou blanc, sur un fond bleu marine, mais peut également prendre la simple forme du symbole « différent » (≠). « Il s’agissait vraiment d’interpeller, et parfois de faire se rendre compte aux gens que certains regards ne sont pas adaptés. Le vêtement est vecteur du message, qui ne se veut pas du tout agressif », poursuit Laetitia Henry.

Un combat mené au sein d’une association

Elle espère que cette nouvelle aventure – son « projet de vie » comme elle l’appelle – menée en parallèle de son action dans l’association Trisomie 21 Seine-Maritime Rouen (dont elle est vice-présidente et à travers laquelle elle milite pour l’école inclusive), trouvera un écho auprès des personnes victimes de discrimination, mais aussi de leurs cercles proches. Laetitia a d’ores et déjà prévu de reverser une partie de ses bénéfices à une association qui lutte contre le harcèlement scolaire.

La suite, elle l’envisage avec la création d’une gamme complète, incluant sweats, accessoires, tote bags, et, pourquoi pas, la distribution de sa marque dans des boutiques spécialisées dans les produits français. Pour l’heure, son site de vente en ligne sera lancé d’un jour à l’autre. Ouais, et alors ? Eh bien, on est conquis !

Les T-shirts Ouais, et alors. seront bientôt disponible sur le site officiel de la marque. Ils vont du S au XXL pour les modèles unisexes/pour homme, du XS au XL pour les modèles femme, et du 2 au 14 ans pour enfant. Ils coûtent 39,90 et 34,90 euros.
Source ACTU 76.

Près de Rennes, elle crée des vêtements adaptés aux handicaps des enfants…

Avec Couleur Prune, la créatrice Karine Lepinois-Lefrêne, installée à Betton, près de Rennes, invente des tenues qui facilitent la vie des enfants en situation de handicap.

 

Karine Lepinoit-Lefrêne crée pour les petits et les grands dans son atelier bettonnais des accessoires que l’on retrouve dans la boutique de créateurs Mil’in.

Couleur Prune a été créée en 2018 par Karine Lepinois-Lefrêne à partir d’un constat : les enfants en situation de handicap ont des besoins spécifiques qui ne sont pas pris en compte. La créatrice ne manque pas d’activités. Elle est aussi présidente de la boutique Mil’in, à  Betton,  près de Rennes, qui rassemble des créateurs installés avenue d’Armorique. Elle est également co-créatrice de l’association 3ailes des parents d’enfants en situation de handicap.

Des créations en petite série

 Quand on côtoie des familles d’enfants en situation de handicap, il est aisé de se rendre compte que leur quotidien est compliqué. Je leur dédie donc mes accessoires qui sont aussi tout à fait adaptés à des enfants sans handicap , indique la gérante.

À Couleur Prune, on trouve des serviettes de table de 45 cm, très couvrantes, des blouses imperméables pour manger ou faire de la peinture, des trousses et des pochettes imperméables pouvant recevoir aussi bien des accessoires médicaux que des crayons, « et tous leurs trésors ! »

Après un parcours professionnel riche d’expériences variées, rythmé par la créativité et la liberté d’action auprès de l’enfance et de la petite enfance entre autres, la créatrice aime aussi proposer des accessoires pour les adultes. Trousses de toilettes, pochettes d’ordinateur ou de tablette, trousses diverses se côtoient dans l’atelier.  J’adapte la taille des serviettes de table à des adultes, sur commande. Mes tissus sont toujours colorés et en petite quantité, je ne fais que des créations en toute petite série ».

Karine Lepinoit-Lefrêne tente, dans le même temps, de limiter l’impact sur le budget des clients.  C’est le prix juste, celui qui permet de payer les matières premières, les charges, et de me rémunérer, c’est fluctuant en fonction de la création ».

Contact : www.couleurprune.com / karine@couleurprune.com

Source OUEST FRANCE.

La liste complète des produits non essentiels que vous ne pouvez plus acheter…

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé la fermeture des rayons considérés comme « non essentiels » dans les grandes surfaces.

La liste officielle a été donnée par le gouvernement le mardi 4 novembre 2020.

Découvrez quels sont les produits que vous ne pourrez plus acheter.

La liste complète des produits non essentiels que vous ne pouvez plus acheter

C’est officiel. Tout produit considéré comme non essentiel sera désormais retiré des rayons des grandes surfaces. Et ce, jusqu’à nouvel ordre. L’objectif du gouvernement ? Faire preuve d’équité entre les grands distributeurs et les petits commerçants, contraints de fermer boutique. Le mardi 3 novembre 2020, un décret est paru au Journal Officiel pour préciser les détails de cette interdiction. Les supermarchés n’ont plus que quelques heures pour faire disparaître ces biens de la vue des clients. Pour leur laisser le temps, l’exécutif a prévenu qu’une tolérance sera acceptée jusqu’au mercredi 4 novembre.

D’aprèsLe Figaro, les consommateurs ne pourront donc plus se procurer les produits « qui ne peuvent être vendus par les magasins de proximité frappés de fermeture ». De quoi s’agit-il, exactement ? Découvrez les produits que vous ne pouvez plus acheter, voir ci-après.

Le nombre de clients limité dans les supermarchés

Le décret amène une autre mesure. Désormais, les supermarchés ne pourront plus accueillir « un nombre de clients supérieur à celui permettant de réserver à chacun une surface de 4 mètres carré ». De plus, le préfet de chaque département est habilité, si les circonstances locales l’exigent, à limiter le nombre maximum de clients pouvant être accueillis dans ces établissements. La capacité maximale d’accueil du magasin doit impérativement être indiquée à l’extérieur du magasin afin que les clients puissent en prendre connaissance avant d’entrer.

Découvrez les produits que vous ne pouvez plus acheter. Produits non essentiels :

1 Produits culturels (livres, CDs, DVDs…)

2 Textile (vêtements, lingerie…)

3 Fleurs

4 Arts de la table

5 Meubles

6 Bijoux

7 Chaussures

8 Cosmétiques

9 Jouets

10 Appareils électroménagers

Source PLANET.

 

Draguignan : elle crée des vêtements anti-ondes pour les mamans et pour les bébés…

Maud Thibaut s’est lancé dans la création de gigoteuse, bandeaux de grossesse ou encore de couvertures.

Son objectif: protéger les bébés des dangers des ondes électromagnétiques.

Maud fait essayer à Jenna, future maman, un bandeau anti-ondes / © France Télévisions

Dans un petit atelier à Draguignan, Maud confectionne des vêtements avec un tissu à base de fibres métalliques. « Les ondes diffusées par le téléphone portable vont être coupées par ce tissu, c’est ce que l’on appelle un tissu de blindage « explique-t-elle.

Des risques pour les foetus et les bébés

Selon Laetitia Trisconnia, sage-femme spécialisée, en santé environnementale « les ondes sont invisibles mais présentes partout, on sait qu’il y a un risque mais il n’est pas encore précis ». Cependant, il y a une période plus à risque que les autres, celle dîte des 1000 jours, entre la grossesse et les deux ans.  » La barrière osseuse cérébrale est beaucoup fine chez un enfant très jeune, il peut donc y avoir plus de conséquences si l’on téléphone à côté d’un enfant d’un an qu’à côté d’un enfant de cinq ans » explique la sage-femme.

Une protection qui rassure

Jenna Lefèvre est enceinte de quatre mois, elle s’est rendue chez Maud pour acheter un bandeau qui soulage son dos mais qui la rassure, aussi : « ça m’angoisse pas mal, je me rend compte que j’utilise mon téléphone près du ventre, d’avoir un tissu qui protège mon bébé, ça me rassure ».

 

En juillet dernier, la marque « Petit Bateau » lançait une collection pour bébé « anti-ondes », une collection qui avait créé une polémique, car l’utilité des fibres métalliques n’est pas encore prouvée :

Dans un rapport datant de 2018, l’Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail,  recommande « un usage modéré et encadré des technologies de communication sans-fil par les enfants ».

L’Organisation Mondiale de la Santé a classé ces ondes électromagnétiques dans la catégorie « cancérogènes possibles pour l’homme » en principe de précaution.

Des études pas assez précises

France info et France culture ont rencontré, René de Sèze, médecin et chercheur à l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques). Concernant les risques il explique en premier lieu qu’il n’y a pas de risques avérés avant de développer, en citant l’étude « interphone » réalisée sur 10 000 personnes  » Elle a montré une augmentation du risque du cancer du cerveau, pour les plus forts utilisateurs du téléphone portable. C’est-à-dire que la catégorie de 10% les plus exposés avait une augmentation de 40% de risque de cancer du cerveau. Or, on ne constate pas dans la population générale une augmentation massive des incidences des cancers du cerveau. Donc, il n’est pas sûr que ce risque soit réel, c’est ce qu’on appelle un risque non avéré, il n’est pas prouvé. »

L’OMS rappelle sur son site que même si les risques ne sont pas avérés « les résultats des études portant sur des animaux montrent invariablement qu’il n’y a aucune augmentation du risque de cancer du fait d’une exposition prolongée aux champs de radiofréquences. »

D’autres études, se déroulant sur toute la vie d’un sujet, sont en cours pour déterminer les risques exacts des ondes électromagnétiques.

Source FR3.