Alzheimer : une hyperactivation du cerveau est un signe précoce…

Une hyperactivation anormale dans certaines zones du cerveau pourrait aider à mieux prédire l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

Alzheimer : une hyperactivation du cerveau est un signe précoce

 

L’ESSENTIEL
  • À mesure que la maladie progresse, l’activation neuronale suit une trajectoire inverse en forme de U.
  • L’activation dans certaines zones du cerveau aux premiers stades de la maladie peut augmenter considérablement avant que la perte neuronale causée par la maladie ne conduise à une nette diminution de l’activation.

Observer le cerveau permet d’obtenir des informations précoces sur le développement d’Alzheimer. Une équipe de chercheurs canadiens de l’université de Montréal ont découvert qu’une hyperactivation dans certaines zones du cerveau chez des personnes non encore diagnostiquées avec Alzheimer est un marqueur de la maladie. Ils ont présenté leurs résultats le 20 janvier dans la revue Alzheimer’s & Dementia: Diagnosis, Assessment & Disease Monitoring.

Une détection précoce

Les chercheurs ont découvert chez des patients qui s’inquiètent pour leur mémoire et qui présentent des facteurs de risque d’Alzheimer, une hyperactivation anormale de certaines zones de leur cerveau. Grâce à l’utilisation d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), ils ont pu identifier ces zones chez des personnes sans symptômes cliniques et avant l’apparition de troubles cognitifs détectés avec des tests standardisés. “Cette étude indique qu’une activation anormale dans ces zones peut être observée plusieurs années avant le diagnostic, se réjouit Sylvie Belleville, professeure de psychologie à l’université de Montréal et directrice de l’étude. Cette découverte est cruciale pour l’avancement des connaissances sur la maladie.”

L’équipe a observé que, à mesure que la maladie progresse, l’activation neuronale suit une trajectoire inverse en forme de U. L’activation dans certaines zones du cerveau aux premiers stades de la maladie peut augmenter considérablement avant que la perte neuronale causée par la maladie ne conduise à une nette diminution de l’activation. “Cette forme peut caractériser le processus pathologique sous-jacent et aider les médecins à déterminer le stade de la maladie, précise Nick Corriveau-Lecavalier, premier auteur de l’étude. Lorsqu’il est combiné avec d’autres indicateurs tels que les analyses de sang et les tests cognitifs, ce type d’investigation par neuroimagerie pourrait aider à une détection précoce possible.”

Anticiper l’apparition des symptômes

Pour leur étude, les chercheurs ont utilisé les données du Consortium pour l’identification précoce de la maladie d’Alzheimer. Ils ont étudié l’activation cérébrale dans des groupes d’individus à haut risque de développer Alzheimer qui ont effectué une tâche de mémoire tout en étant scannés par IRMf. Un groupe était composé de 28 personnes préoccupées par leur mémoire mais qui ne présentaient pas de troubles cognitifs lors des tests cliniques traditionnels. L’autre groupe comprenait 26 personnes souffrant de troubles cognitifs légers.

Les chercheurs ont découvert que les individus du premier groupe, c’est-à-dire ceux qui ont des problèmes de mémoire mais pas de troubles cognitifs, ont des niveaux d’activation anormalement élevés dans plusieurs régions clés du cerveau touchées par la maladie d’Alzheimer. Les personnes souffrant de troubles cognitifs légers, qui sont considérés comme étant à un stade plus avancé de la maladie, ont tendance à présenter une activation diminuée dans ces mêmes régions du cerveau.

La maladie d’Alzheimer est évolutive et peut émerger dans le cerveau 20 à 30 ans avant le diagnostic, conclut la chercheuse. Il est donc très important d’identifier les biomarqueurs – c’est-à-dire les signes physiques et détectables de la maladie – et de mieux comprendre les effets initiaux sur le cerveau. L’hyperactivation pourrait donc représenter l’un des premiers signes de la maladie d’Alzheimer.”

Source POURQUOI DOCTEUR ?

Habitat inclusif et handicap : le choix de la liberté… Vidéo.

L’Association Départementale de Parents et Amis de Personnes Handicapées mentales (ADAPEI) de la Creuse porte depuis un an un projet d’habitats inclusifs.

Cela permet à des personnes handicapées, de quitter le giron familial pour vivre seules, mais jamais isolés, dans des appartements.

Autonomes mais jamais isolés.

 

Victor Tournaud, 18 ans, est élève en terminale STMG au lycée d’Aubusson. Depuis le 18 décembre dernier, il vit seul dans un appartement de 55m² du centre-ville.

Presque banal, si ce n’est que Victor est autiste, atteint du syndrome d’Asperger. C’est lui qui a voulu quitter la maison familiale, un choix qu’il ne regrette absolument pas : « Je m’en sors bien globalement, je sais me faire à manger, la vaisselle, j’assure mon ménage. Je me rend à l’école tous les jours pour suivre mes études. J’ai besoin d’aide pour des tâches complexes ou qui demandent beaucoup d’énergie, mais dans l’ensemble je me débrouille seul. »

Avec sa maman, dès qu’ils ont entendu parler de ce projet d’habitat inclusif, porté par l’ADAPEI de Creuse, ils ont postulé.

Certes, le loyer et les charges sont de près de 500€, il y a bien sûr des aides, mais la maman de Victor est elle aussi ravie, sidérée des progrès réalisés par son fils en à peine un mois : « C’est hyper positif, déjà un mieux-être pour lui, parce qu’il se sent beaucoup mieux qu’à la maison, il peut vivre à son rythme. Il est beaucoup plus apaisé, il peut se ressourcer parce qu’ici c’est le silence et il en a vraiment besoin. Et puis c’est très positif aussi au niveau de son autonomie. »

Particularité de ces habitats inclusifs : aussi bien à Aubusson qu’à Guéret, il y a au cœur des résidence un appartement supplémentaire, commun à tous.

Ainsi à Guéret, quand les jeunes mariés Leatitia et Fabrice d’un côté, et Jean-Jacques de l’autre, veulent se retrouver, ils viennent là, pour un repas, des ateliers ou des discussions, avec leur animatrice. Cela, pour lutter contre l’isolement.

« L’appart collectif permet de se retrouver, on arrive là on boit un café, on programme ce qu’on va faire sur la semaine, on change des choses si on a envie de les changer, ça permet de garder toujours du lien sociale. » Explique Charlotte Poiret, animatrice Habitat Inclusif ADAPEI Guéret.

L’ADAPEI de la Creuse espère pouvoir proposer 18 appartements de ce type, d’ici la fin de l’année 2021.

Source FR3.

 

Quand un simple porte-yaourt rend plus facile la vie des personnes en situation de handicap…

L’invention est née chez Altylab, l’atelier du centre héliomarin de Plérin dans les Côtes d’Armor.

L’objet qui permet de gagner en autonomie a été primé lors du concours Fab Life organisé par Handicap International.

Un cube en plastique, capable de recevoir toutes les formes de pots de yaourts ou de crèmes dessert

 

Pour faire l’éloge de la simplicité, il suffit de prendre en main ce nouvel objet créé par l’atelier collaboratif Altylab. Un cube en plastique à l’image de ces jeux pour enfants où il faut glisser des formes géométriques dans les trous. Le principe est connu. Il a juste été transformé et adapté pour recevoir des pots de yaourts et autres crèmes dessert.

C’est Loïc Le Bouvier, ergothérapeute et ancien dessinateur industriel, qui a créé ce porte-yaourt.
« Il a été développé à la suite de la demande d’une collègue ergothérapeute de l’Institut d’Education Motrice« , se souvient-il. « Elle rencontrait des difficultés, notamment lors des repas, pour des enfants qui avaient du mal à tenir le pot de yaourt sans le déformer ou l’écraser, ou qui ne pouvait pas utiliser une main pour bloquer le yaourt et manger de l’autre en même temps« . Il fallait transvaser les desserts dans des bols ou des verres, des supports plus rigides, afin que les enfants puissent manger seuls.

Un support universel

La création de ce support universel, adapté à tous les formats, a donc changé le quotidien de bon nombre d’utilisateurs.
Des réhausseurs, des réceptacles inclinés ont également vu le jour pour répondre à tous les besoins.

Le design très épuré, qui s’accorde bien à la facilité d’utilisation, a séduit le jury du Fab Life 2020, le concours organisé par l’association Handicap International, un concours qui était connu auparavant sous le nom des « Papas bricoleurs, mamans astucieuses et Cie ». Loïc Le Bouvier y avait déjà été primé à deux reprises.

Au centre héliomarin Altygo de Plérin, les portes d’Altylab sont ouvertes à tous les enfants, adolescents et adultes en situation de handicap. Toutes les aides techniques sont réalisées en collaboration avec les bénéficiaires eux-même. « On la conceptualise sur l’ordinateur, on la modélise en dessin 3D« , précise Loïc Le Bouvier. « Et lorsque l’objet semble convenir en terme de dimensions, d’aspect fonctionnel et technique, on l’imprime en 3D, avec une personnalisation choisi par le bénéficiaire. Ça lui permet de mieux s’approprier l’objet« .

Du sur-mesure en un clin d’oeil

L’imprimante 3D ouvre un champ des possibles infini. « On peut concevoir des objets impossibles à fabriquer avec des matériaux traditionnels comme le bois, le métal ou même le plastique« .

Avec en prime, la possibilité de répondre très vite à la demande.
Comme pour le petit Arthur, 11 ans, dont la joie de recevoir un nouveau fauteuil roulant avant Noël a vite été ternie par un souci technique. « On s’est vite rendu compte que le frein n’était pas accessible pour Arthur alors qu’il pouvait le manipuler facilement sur son précédent fauteuil« , explique Marine Vilsalmon, une ergothérapeute de l’IEM. « Du coup j’ai tout de suite sollicité Loïc pour réfléchir à une pièce plus longue et plus ergonomique pour Arthur. Il y avait bien des rallonges de frein fournies avec le nouveau siège, mais pas du tout adaptées« .
En moins de trois semaines, une nouvelle rallonge de frein a été créée. Arthur peut désormais bloquer son fauteuil sans l’aide de personne.

Loïc Le Bouvier a déjà une bonne vingtaine de créations mises à disposition en ligne

Altylab devrait bientôt se doter d’un scanner 3D, avec l’aide financière du département des Côtes d’Armor et de la Fondation Paralysie Cérébrale. De quoi encore améliorer le champ d’action de Loïc Le Bouvier avec cette machine « précise à moins d’un millimètre, ce qui va nous permettre de fabriquer des prothèses et des attelles sur mesure, tout de suite très confortables et fonctionnelles« .

Des ateliers collaboratifs

Altylab fait partie de la communauté Rehab-Lab initiée par le Centre Mutualiste de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelles (CMRRF) de Kerpape dans le Morbihan.

Cette communauté fonctionne avec une charte qui repose sur des valeurs comme le partage, la collaboration et la gratuité. Le porte-yaourt mis au point par Loïc Le Bouvier est ainsi disponible gratuitement en téléchargement.

Contact : www.altygo.org   à l’adresse mail :  altylab@altygo.org

Source FR3.

Troisième confinement : les 3 scénarios possibles…

Olivier Véran affirme que « des mesures plus dures » pourraient être prises si la situation sanitaire ne s’améliore pas.

Quelle forme le reconfinement pourrait-il prendre ?

Troisième confinement : les 3 scénarios possibles

 

Reculer pour mieux sauter ? Le gouvernement a décidé de laisser sa chance au couvre-feu avancé, mis en place dans l’ensemble du pays depuis le samedi 16 janvier. Selon le gouvernement, la mesure aurait commencé à faire effet dans les premiers départements concernés, qui afficheraient désormais une baisse des contaminations et donc de leur taux d’incidence. Il est tout de même un peu trop tôt pour en être certain, car les premiers changements devraient en réalité s’opérer autour du lundi 25 janvier.

1. Un reconfinement général ?

Invité sur TF1 jeudi 21 janvier, le ministre de la Santé Olivier Véran a expliqué : « Nous pourrions être amenés à prendre des mesures plus dures (…) qui peuvent aller jusqu’à un confinement« , si la situation sanitaire empire dans les prochains jours. Plusieurs médecins appellent déjà à une nouvelle mise sous cloche, rappelant que le variant anglais du Covid-19 circule rapidement et qu’il pourrait prendre de court les autorités dans les prochaines semaines. Invitée sur BFMTV, l’infectiologue Odile Launay a expliqué que « si malgré le couvre-feu, on continue d’avoir une augmentation du nombre de cas et d’hospitalisations, on va très probablement être obligé de repasser par le confinement ».

On sait que l’option est sur la table du gouvernement, puisqu’il ne s’en cache pas. Quelle forme ces nouvelles restrictions pourraient-elles prendre ? Comme d’habitude, l’exécutif pourrait opter pour un reconfinement général, même si l’épidémie est plus offensive dans certains départements que dans d’autre. La partie ouest du pays était déjà moins touchée que l’est à l’automne dernier, au moment du deuxième confinement, mais l’ensemble du pays avait été soumis aux mêmes règles afin d’éviter une circulation du virus dans les territoires les moins touchés. Le confinement pourrait aussi être préventif, à l’échelle locale ou nationale.

2.Un reconfinement préventif ?

Prévenir pour mieux guérir. Face aux variants du coronavirus, les autorités sanitaires pourraient être forcées de changer de stratégie et de confiner dès maintenant, même si la situation sanitaire s’améliore dans les prochains jours. C’est ce qu’on appelle un confinement préventif et qui a été évoqué auprès du Parisien par Renaud Piarroux : « Pour éviter l’engorgement des hôpitaux, on peut freiner très fort le plus tôt possible, avec un confinement de type printemps 2020, jusqu’à revenir à un nombre de cas quotidiens entre 5 000 et 10 000. Cela permettrait d’avoir une certaine marge. Si on part d’une situation à 40 000 ou 50 000 cas quotidiens, avec un virus qui se propage beaucoup plus vite, on se retrouvera dans une situation nettement plus délicate dans les hôpitaux et en plus on devra confiner plus longtemps ».

Reconfiner seulement une catégorie de la population ? Emmanuel Macron s’y refuse depuis le début de la pandémie. L’idée vient d’être remise sur la table par l’infectiologue Odile Launay lors de son interview sur BFMTV. Elle a alors expliqué : « Dans la mesure où les vaccins arrivent, est-ce que ce confinement ne pourrait pas être proposé aux gens les plus à risque, ceux qui vont être très vite vaccinés ? ». Selon elle, cette solution « permettrait de maintenir une certaine vie économique en particulier pour nos plus jeunes ».

Le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy s’était attiré les foudres de l’opinion public en avril dernier après avoir proposé cette solution, qui aurait concerné près de 18 millions de personnes en France, âgées de 65 ans et plus ou présentant des risques de développer une forme plus grave de la maladie. Cité par Europe 1, un conseiller ministériel affirme que « cela créerait une rupture d’égalité ».

Confiner dès maintenant pour éviter le pire à partir du mois de mars serait donc une des solutions pour les prochaines semaines. Et si, au lieu de confiner l’ensemble des Français, le gouvernement imposait des restrictions aux plus fragiles ?

3. Un reconfinement ciblé ? L’idée vient d’être remise sur la table !

 

Bretagne : Un hôpital condamné après la naissance d’un bébé handicapé aujourd’hui décédé…

Santé – La césarienne avait été retardée car le bloc opératoire était déjà occupé.

 

Le tribunal administratif de Rennes a condamné l’hôpital de Redon (Ille-et-Vilaine) à verser 27.000 euros à un couple dont l’enfant était né handicapé en 2014. La fillette était décédée à l’âge de deux ans, rapporte Ouest-France.

Le drame s’était déroulé en août 2014. La future maman, qui devait accoucher par voie basse, avait vu les médecins lui recommander une césarienne. Le jour programmé de l’accouchement, cette dernière avait ressenti de violentes douleurs abdominales pouvant laisser penser à une rupture utérine. Une césarienne en urgence est alors demandée mais l’opération doit être retardée car le seul bloc opératoire de la maternité est déjà occupé. La maman y sera installée 35 minutes plus tard et donnera naissance à une enfant « au score de vitalité très faible », précise Ouest-France.

Condamnation pour défaut d’information

L’hôpital n’a pas été reconnu coupable pour ces faits, même si le délai de vingt minutes préconisé en cas de rupture utérine n’a pas été respecté. La justice a en revanche condamné l’établissement de santé pour défaut d’information.

Le tribunal estime que les médecins n’ont pas suffisamment communiqué les risques d’une rupture utérine aux parents. L’hôpital devra également vers 15.000 euros à la CPAM du Finistère qui avait remboursé les soins de l’enfant.

Source 20 MINUTES.

Paris : Les Grands Caractères, la première librairie pour personnes malvoyantes, ouvre ses portes…

Située dans le 5e arrondissement, à deux pas du Panthéon, cette nouvelle librairie propose des ouvrages adaptés pour les amoureux des livres qui ont des problèmes de vue.

Paris : Les Grands Caractères, la première librairie pour personnes malvoyantes, ouvre ses portes

 

Une première. Les éditions Voir de près et A vue d’œil inaugurent ce mercredi à Paris la librairie des Grands Caractères, première librairie en France exclusivement dédiée aux livres en grands caractères à destination des personnes malvoyantes.

Située dans le 5e arrondissement, à deux pas du Panthéon, au 6, rue Laplace, elle propose des ouvrages adaptés pour les amoureux des livres qui ont des problèmes de vue, des troubles d’apprentissage ou des difficultés cognitives. « J’ai appris récemment que le livre en gros caractères aidait certaines personnes qui ont fait un AVC, et qui sont en rééducation », indique Agnès Binsztok, la directrice éditoriale. Soit des millions de lecteurs potentiellement.

« Un confort optimum »

Les mises en page de ces livres sont spécialement adaptées avec des polices de caractères sobres en corps 16 ou 20, un interlignage important, un contraste bien défini, un papier opaque. « Ces livres, qui sont plus volumineux que ceux d’origine mais restent légers et maniables grâce à une fabrication soignée, offrent un confort optimum aux personnes qui ont des difficultés pour lire », annoncent les porteurs du projet.

Seules les éditions Voir de près et A vue d’œil seront présentes dans un premier temps. « Si nos concurrents veulent nous rejoindre, on sera ravi de les accueillir. A condition que dans leur catalogue la qualité soit au rendez-vous », prévient Agnès Binsztok.

Parce qu’ils comptent plus de pages, et que l’impression coûte davantage, ces ouvrages sont plus chers. L’un des succès de ces dernières années par exemple, Le Lambeau de Philippe Lançon de Philippe Lançon se vend à 21 euros chez Gallimard, et 8,60 euros en poche chez Folio. Chez Voir de près, il grimpe à 44 euros, pour deux tomes et 850 pages au total. « Quand j’ai obtenu les droits, Gallimard a accepté qu’on ne fasse que 400 exemplaires. Le succès a été là, on en a réimprimé 50. Cela reste de petits chiffres, mais c’était un récit tellement important qu’il le fallait », concède Agnès Binsztok.

Source 20 MINUTES.

Des lycéens de Locminé se lancent le défi de vivre 24 h en fauteuil …

Une rencontre prometteuse a eu lieu avec Yann Jondot au lycée Anne de Bretagne (Locminé).

Des élèves veulent sensibiliser au dépassement de soi dans le cadre du handisport.

Les élèves de Mareva Carret ont rencontré Yann Jondot.

 

Dans le cadre de leur formation, les terminales Sapat (services aux personnes et aux territoires) du lycée Anne de Bretagne (Locminé) ont l’occasion de monter un projet autour d’une thématique qui leur tient à cœur : le handicap. Plus précisément avec l’envie de sensibiliser leurs camarades « au dépassement de soi dans le cas de l’handisport ». C’est dans ce cadre que Lou-Anne, Marylou, Ryan et Noha ont sollicité Yann Jondo, ambassadeur accessibilité.

Ce sportif de haut niveau, homme politique et engagé de la première heure pour permettre l’accessibilité de tous les services à tous, n’a pas hésité une minute à répondre à leur appel. Suite à cette première rencontre, deux dates fixées et des challenges lancés.

Deux challenges définis

Ainsi, en raison du contexte sanitaire, il a été convenu que cette sensibilisation viserait principalement les premières Sapat. Ils feront d’abord connaissance avec Yann Jondot. Puis leurs camarades à l’origine du projet leur exposeront les deux challenges qu’ils ont accepté de relever.

Tout d’abord, chaque élève du groupe porteur de projet ainsi que leur enseignante référente de cette action, Mareva Carret s’est engagé à vivre 24 heures en fauteuil roulant.

Ensuite, une action sera mise en place à l’attention de la classe de première avec un retour d’expérience de ces 24 heures en fauteuil pour chacun. Mais également, la mise en place de différents ateliers permettant aux premières d’appréhender également la situation de handicap.

Source LA GAZETTE.

Une nouvelle cornée synthétique permet à un aveugle de recouvrer entièrement la vue…

Une société israélienne nommée CorNeat Vision a mis au point une cornée artificielle, permettant à un homme de 78 ans atteint de cécité depuis dix ans de recouvrer entièrement la vue.

 

Cet implant, baptisé KPro, présente l’avantage de pouvoir s’intégrer directement à la paroi oculaire, sans nécessiter de tissu humain de donneur. Le patient a été capable de reconnaître les membres de sa famille et de lire un texte dès le lendemain de l’opération.

Cette cornée synthétique est unique en son genre : CorNeat souligne en effet que les matériaux biomimétiques utilisés pour sa fabrication sont capables de stimuler la prolifération cellulaire, de manière à ce qu’elle s’intègre parfaitement dans les tissus humains. L’homme qui a été le tout premier patient à bénéficier de cette cornée a été opéré le 3 janvier, au Rabin Medical Center, par le professeur Irit Bahar, chef du service d’ophtalmologie. Il avait auparavant subi quatre transplantations de cornée humaine pour tenter de recouvrer la vue, mais toutes ont échoué.

La cornée synthétique KPro a été conçue pour remplacer les cornées déformées ou opacifiées. Aux dires de ses concepteurs, outre le fait qu’elle ne dépende pas du tissu d’un éventuel donneur, sa mise en place est beaucoup moins complexe à mettre en œuvre que la greffe d’une cornée humaine. Près d’une vingtaine de patients devraient bientôt être équipés eux aussi de cet implant.

Une alternative indispensable au don de cornée

« Des moments comme ceux-ci sont l’accomplissement de notre vocation de médecins », souligne avec fierté le professeur Bahar. « Dévoiler ce premier œil implanté et être dans cette pièce, à ce moment-là, était surréaliste », ajoute l’inventeur de l’implant et co-fondateur de CorNeat Vision, le Dr Gilad Litvin. Et pour cause : cette cornée artificielle pourrait améliorer la vie de millions de personnes dans le monde. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 36 millions de personnes seraient atteintes de cécité, et 2 millions de nouveaux cas seraient signalés chaque année. Les cataractes non opérées sont à l’origine de la plupart des cas ; des défauts de réfraction non corrigés et les glaucomes sont d’autres causes fréquentes de perte de la vue.

La cornée est la couche transparente qui recouvre et protège l’œil. Elle peut toutefois dégénérer ou présenter des lésions pour diverses raisons, y compris des maladies comme la kératopathie bulleuse (qui implique un gonflement de la cornée, similaire à une cloque), le kératocône (qui se traduit par une perte de sphéricité de la cornée), ou des traumatismes. Lorsque la déficience visuelle causée par la maladie devient trop sévère, la transplantation cornéenne permet de restaurer la fonction visuelle. Selon l’Agence de la biomédecine, la cornée est le tissu le plus prélevé sur donneur décédé et c’est l’une des greffes d’organe les plus fréquentes au monde. Mais si la France est épargnée par la pénurie de dons de cornée, une enquête a révélé qu’au niveau mondial, seulement une cornée était disponible pour 70 nécessaires. C’est pourquoi le développement de cornées synthétiques s’avère indispensable.

Il existe déjà quelques modèles de cornée artificielle pour les patients atteints de dégénérescence cornéenne. Mais ces chirurgies sont généralement complexes et ne sont utilisées qu’en dernier recours, lorsqu’une greffe standard n’est pas possible ou ne fonctionne pas. Par comparaison, selon ses concepteurs, l’implantation de la cornée KPro est une procédure relativement simple, prenant moins d’une heure, qui nécessite un minimum de coupe et de suture, comme on peut le voir dans cette vidéo proposée par CorNeat Vision :

La première étape consiste à découper la sclère de l’œil (la membrane qui forme le blanc de l’œil). Puis, le chirurgien retire l’intégralité de l’épithélium cornéen, afin d’éviter la formation d’une membrane rétroprosthétique. Un dispositif de marquage permet ensuite d’indiquer très rapidement les différents points d’incision et de suture. Une fois la cornée défectueuse retirée, le chirurgien met l’implant en place à l’aide du guide précédemment tracé, puis repositionne la sclère avant de la fixer au dispositif. Le processus lui-même minimise le temps pendant lequel l’œil est exposé « à l’air libre » à moins d’une minute, ce qui réduit considérablement les risques encourus.

Source TRUST MY SCIENCE.

 

Le report sine die du projet de loi Grand âge indigne le secteur de l’aide à domicile…

Le gouvernement a apparemment classé le projet de loi Grand âge parmi les textes non prioritaires mis de côté tant que durera la crise sanitaire.

Les fédérations associatives de l’aide, de l’accompagnement et des soins à domicile s’en indignent. 

Reçues par le cabinet du Premier ministre, elles ont réitéré leur demande que la mise en œuvre de la loi ait lieu avant l’été 2021, « avec des financements à la hauteur des besoins du secteur ».

Le report sine die du projet de loi Grand âge indigne le secteur de l'aide à domicile

 

Il est désormais clair que le projet de loi Grand âge et autonomie passera après la crise sanitaire. Certes, il reste officiellement inscrit au programme du quinquennat, mais se trouve reporté sine die, au même titre que la réforme des retraites.

La seule indication indirecte sur son possible examen vient du projet de loi « autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et reportant la date de caducité des régimes institués pour faire face à la crise sanitaire ».

S’il est adopté – ce qui ne fait guère de doutes – l’état d’urgence sanitaire en cours sera donc prolongé jusqu’au 1er juin 2021 (au lieu du 16 février) et le régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 septembre 2021 (au lieu du 1er avril). A supposer que l’état d’urgence sanitaire ne fasse pas l’objet d’une nouvelle prolongation d’ici là, le projet de loi Grand âge ne pourrait donc pas être soumis au Parlement, au mieux, avant le dernier trimestre 2021.

« Les Français comprendront que notre boussole, c’est la crise sanitaire »

Les doutes sur le sort du projet de loi, qui a déjà fait l’objet de plusieurs reports, étaient déjà présents depuis plusieurs semaines. Dans son intervention lors du récent débat à l’Assemblée nationale sur la situation des Ehpad, Brigitte Bourguignon est ainsi restée très vague, indiquant que le calendrier devra « être affiné au fil du temps ».

La ministre déléguée en charge de l’autonomie a simplement ajouté que « les chantiers prioritaires sont examinés et les réponses sont déjà apportées au fil de l’eau », sans autre précision (voir notre article du 14 janvier 2021).

Gabriel Attal a été beaucoup plus clair dans son compte-rendu du conseil des ministres du 13 janvier. Le porte-parole du gouvernement a indiqué que la réforme des retraites et le projet de loi Grand âge « restent à l’agenda de ce quinquennat dès lors que la situation sanitaire nous permettra de les reprendre. Les Français comprendront bien que notre boussole, c’est la gestion de la crise sanitaire ».

S’exprimant le 22 septembre dernier, à l’occasion de la visite de l’Ehpad « La Bonne Eure » à Bracieux (Loir-et-Cher), Emmanuel Macron avait pourtant affirmé que son objectif était de présenter le projet de loi « dès le début de l’année prochaine ».

Il indiquait alors qu’il s’agira d' »une réponse globale extraordinairement ambitieuse » sur les enjeux du grand âge, notamment en vue de « revaloriser des métiers qui ne sont pas suffisamment valorisés » (voir notre article du 23 septembre 2020). Le chef de l’État répondait ainsi indirectement à la lettre adressée par 77 députés LREM au Premier ministre, soulignant « l’impatience » des parlementaires et insistant « sur la nécessité de mettre à l’agenda parlementaire dès janvier 2021 le projet de loi Grand âge et autonomie ».

« L »heure n’est plus aux débats, encore moins aux diagnostics »

Ces reports successifs et ces incertitudes irritent au plus haut point les acteurs du secteur. Dans un communiqué commun du 18 janvier, les quatre fédérations associatives de l’aide, de l’accompagnement et des soins à domicile – Adédom, ADMR, Fnaap/CSF et UNA – se disent « indignées à l’annonce d’un nouveau report de la loi Grand âge et autonomie ».

Elles rappellent que ce projet de loi a été « voulu par le président de la République et annoncé avant l’automne 2019 comme le marqueur social de ce quinquennat ». Aujourd’hui, « sans cesse repoussé », le projet de loi « ne peut plus attendre ! Il y a urgence à ce que le gouvernement passe des paroles aux actes et engage de vrais moyens pour le domicile ».

Les signataires rappellent aussi que le sujet a déjà fait l’objet de nombreux rapports – rapports de Dominique Libault, Myriam El Khomri, Denis Piveteau et du Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) –, qui « mettent en évidence l’impérieuse nécessité de revaloriser les métiers de l’aide et des soins à domicile et d’identifier des financements pérennes pour le secteur ».

Pour les quatre fédérations, « l’heure n’est donc plus aux débats, encore moins aux diagnostics. C’est désormais d’une décision politique dont nous avons besoin ». Reçues par le cabinet du Premier ministre le 14 janvier, elles ont réitéré leur demande que la mise en œuvre de la loi Grand âge ait lieu avant l’été 2021, « avec des financements à la hauteur des besoins du secteur ».

Source BANQUE DES TERRITOIRES.

« Le modèle actuel des Ehpad a montré ses failles et doit évoluer rapidement »….

L’Assemblée nationale organisait le 13 janvier un débat sur « la situation dans les Ehpad à l’issue des deux périodes de confinement ».

Une nouvelle occasion de pointer les failles dans la gestion de la crise sanitaire.

"Le modèle actuel des Ehpad a montré ses failles et doit évoluer rapidement"

 

Mais aussi, plus globalement, de s’interroger sur le modèle actuel des Ehpad et de demander un renforcement du taux d’encadrement. Tout en défendant les dispositifs mis en oeuvre pendant les différentes phases de la crise, la ministre déléguée Brigitte Bourguignon a convenu que des changements de fond sont nécessaires. Et a apporté quelques précisions concernant les mesures à venir en faveur des personnels.