Hautes Pyrénées – Estaing. Une jeune société pour l’évasion des personnes en situation de handicap…

Hand’Route, société d’accompagnement et d’organisation de loisirs pour personnes en situation de handicap, a vu le jour en juillet 2019 à Estaing.

Chloé Coyac a créé Hand’Route à Estaing.

 

Hand’route c’est le bébé de Chloé Coyac né de son expérience professionnelle et de son souhait de proposer un accompagnement individuel aux personnes en situation de handicap. Le projet a mûri pendant 3 ans et a pu bénéficier d’un accompagnement dans le cadre du programme « J’entreprends HaPy » proposé par le Conseil départemental en partenariat avec la SHEM.

Après avoir passé l’agrément tourisme, Chloé a pu lancer sa société dont le principe est de proposer des séjours adaptés en individuel et des activités à la journée pour permettre aux personnes en situation de handicap de sortir de leur quotidien. Après 5 années en tant qu’aide médico psychologique en établissements médico-sociaux, Chloé a eu envie de continuer à travailler avec ces publics et de leur proposer autre chose. La localisation de sa société à Estaing lui permet de proposer ses services aux structures de la vallée mais elle travaille également avec d’autres établissements ou avec des individuels.

Elle propose donc des séjours principalement dans le Val d’Azun en partenariat avec les logeurs du coin même si c’est difficile de trouver des gîtes adaptés et disponibles.

Elle a à cœur de développer un réseau d’activités et de logements. Le programme du séjour est travaillé avec la personne accueillie en fonction de ses envies parfois il s’agit d’activités très simples (se promener, aller faire les magasins, visiter le parc animalier, le sanctuaire de Lourdes,…) mais il est possible également de proposer des activités comme des chiens de traîneaux, de la moto neige, du parapente et de l’équithérapie à la ferme Bernicaze à Arras-en-Lavedan.

Pour le moment, Chloé a principalement accueilli des personnes souffrant d’un handicap lourd mais elle souhaiterait pouvoir développer les séjours pour personne avec un handicap plus léger avec la possibilité de proposer des activités plus sportives. Pour tous, le but est d’avoir un répit et de sortir de leur structure comme une bulle d’oxygène dans leur quotidien. Les projets ne manquent pas pour la jeune société comme développer le transport après l’obtention de la licence transport et l’achat d’un 2e véhicule. Nicolaï, le conjoint de Chloé, a d’ailleurs rejoint la société pour mettre à profit son expérience dans le domaine.

Développer les activités à destination des personnes âgées dès cette année est également envisagé. La petite société enregistre déjà pas mal de réservations pour l’été prochain. La perspective d’embaucher une personne supplémentaire pour répondre à ces besoins est déjà à l’étude ainsi que la création d’un logement pour pallier à la difficulté de réserver des hébergements adaptés. Bref, la route est encore longue mais elle semble placée sous les meilleurs auspices. Hand’Route Tél . 06.47.44.40.51

Site web, Hand’Route, cliquez ici.

Source LA DEPÊCHE.

Lésions sur la langue, brûlures des mains et des pieds… de nouveaux symptômes du Covid-19 ?…

D’après une étude espagnole, certains patients atteints du covid présentent des marques sur les mains et les pieds, voire même des lésions des papilles.

Une découverte qui pourrait permettre de diagnostiquer plus rapidement la maladie.

La découverte de ces symptômes pourrait permettre un diagnostic plus rapide du Covid-19

 

On pensait connaître les symptômes du Covid-19 : fatigue, fièvre, difficultés respiratoires… D’après une étude menée en avril dans un hôpital de Madrid, en Espagne, sur 666 patients infectés, les marques sur les mains et les pieds ou les lésions sur la langue pourraient venir s’ajouter à la liste.

Présentée mardi, elle dévoile que 25% des patients suivis présentaient des lésions sur la langue, certains sur les papilles en forme de plaques lisses, et 40% des marques sur les pieds et les mains.

Un diagnostic plus rapide de la maladie

D’autres malades ont également témoigné de sensations de brûlures ou de rougeurs sur les pieds et les mains, voire même des  desquamations (peau qui pèle), indique le communiqué.

Cette découverte de nouveaux symptômes pourrait permettre de détecter plus rapidement les cas de Covid-19. Le service de dermatologie de l’hôpital universitaire madrilène de La Paz, à l’origine de l’étude, indique qu’ils « peuvent être des signes clés d’un diagnostic précoce de la maladie ».

Source FRANCE BLEU.

Los Sautapras, pour agir auprès des handicapés…

Los Sautaprats signifie les sauterelles, en Béarnais. C’est un clin d’œil à ce petit animal sympathique, explique Patricia Vignault, une des responsables techniques de cette association dont les locaux sont à Nay.

Los Sautapras, pour agir auprès des handicapés. Une gentille sauterelle

C’est une aventure a démarré en 1999 avec la création d’une section baby-gym pour les tout petits, explique Patricia Vignault au micro de France Bleu Béarn Bigorre. Les adhérents souhaitant demeurer dans l’association et conserver leur activité au sein d’une ambiance agréable et rassurante, elle s’est développé pour continuer à accueillir les premiers membres et leur proposer d’autres choix. Mais la priorité, c’est l’accueil d’un public en situation de handicap.

Dans son nouveau local de Nay, tout est conçu pour l’accueil d’un public en fauteuil roulant, déficient visuel ou auditif. C’est au 5 allées Jean Barthet que s’est installé aujourd’hui ce havre sportif. Le catalogue des activités s’est également enrichi et à côté de l’activité trampoline, on trouve encore gymnastique douce, gymnastique acrobatique, stretching et étirements, sarbacane, cheerleading… Los Sautapats vit grâce à l’implication de ses organisateurs, à la confiance de ses adhérents et de ses nombreux généreux mécènes.

Source FRANCE BLEU.

La pandémie s’installe dans le temps, et ses dégâts psychologiques aussi… Vidéo : les violences faites aux femmes pendant le confinement !…

Huit mois après le début du premier confinement en France, nous sommes nombreux et nombreuses à ressentir les lourds effets d’une crise qui semble partie pour durer.

Il y a huit mois, alors qu’un premier confinement s’amorçait en France, notre santé mentale s’est retrouvée fortement impactée par l’incertitude, l’isolement et la peur. La crise a été soudaine, et le choc profond.

«Ça a accentué mes angoisses nocturnes et mes insomnies», détaille Juliette, qui se décrit comme une stressée chronique. «J’avais parfois des insomnies avant, mais c’est vraiment la période de confinement qui a décuplé le phénomène. La situation totalement anxiogène m’a poussée à me couper un peu des informations, je comptais les heures la nuit.»

Pierre a lui aussi ressenti ce bouleversement: «J’avais le moral totalement plombé par l’inquiétude due au virus, par la peur du lendemain, et par le fait d’être bloqué chez moi.» Ce journaliste était déjà suivi par une psychologue depuis plusieurs années pour régler des problèmes de confiance en soi, et «après un léger mieux, l’annonce du confinement m’a refait sombrer. Heureusement, le suivi psy a continué par Skype, ce qui m’a aidé à tenir.»

Des troubles psy qui se répandent

Addiction, troubles du sommeil, dépression… On le sait désormais, le confinement de début 2020 a généré une angoisse globale et inédite. Fin mars, une semaine après le début des restrictions, le taux d’anxiété dans la population française avait doublé par rapport à 2017. Huit mois plus tard, la traumatologue Hélène Romano constate la longue traîne de cet impact, à tous les niveaux.

D’abord dans son entourage, et auprès des étudiant·es de la faculté où elle enseigne. «Beaucoup d’inquiétudes, de fatigue psychique (liée au stress) et d’angoisse pour l’avenir», raconte-t-elle. Parmi ses collègues soignants, elle note «une intense fatigue physique et psychique en raison du stress, d’une absence réelle de revalorisation du métier et des moyens supplémentaires qui ne sont donnés qu’au compte-goutte». Quant à ses patient·es, qui ont un vécu traumatique grave, «le confinement, le déconfinement, et la situation actuelle réactivent leurs traumatismes et les insécurisent beaucoup (aggravation des conduites anxieuses, troubles addictifs pour éviter les pensées intrusives…)». Bref, ça va mal partout.

Cécile, consultante en communication de 28 ans, est diagnostiquée dépressive. «Je n’ai pas pu voir ma psy pendant le confinement. Ça a eu un impact clair sur mes addictions à la cigarette et à l’alcool, j’ai développé une très forte consommation qui s’est plus ou moins installée, et j’ai repris des anxiolytiques. J’ai aussi expérimenté, pour la première fois, de vrais troubles du sommeil qui sont maintenant très récurrents.»

Certaines personnes ont vu des problèmes de santé mentale pré-existants s’aggraver, d’autres en font l’expérience pour la première fois. C’est le cas de Roxane*, qui a subi une rupture le jour de l’annonce du confinement en mars. «J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps, seule dans un minuscule studio. Le fait de n’avoir rien à faire m’a focalisée sur moi, ma vie et mon passé. J’ai donc fait une introspection et je me suis rendue compte que des trucs atroces et douloureux enfouis depuis des années me revenaient en pleine face, sans pouvoir détourner mon attention. C’est la première fois que je fais face à ce genre de choses. Je n’ai jamais autant pleuré que depuis mars. Je suis devenue à fleur de peau et les larmes montent hyper vite pour un rien.» La jeune femme dit avoir sombré dans une «profonde déprime» qui peu à peu a évolué en dépression. Sans avoir les moyens de consulter un·e spécialiste pour aller mieux, elle «subit tant bien que mal en attendant que ça passe».

«Comme une voiture qui n’a plus d’essence»

Ce qui nous a aidé à tenir, même pendant les mois les plus douloureux, c’est l’idée que cela passerait. Hélène Romano nous le disait en avril: «Projetez-vous dans le temps, pensez à ce que vous avez envie de faire pour l’après. On ne va pas être confinés à vie, ce sont juste six semaines. Il faut vous dire qu’il y aura une fin.» Malheureusement, la fin n’est pas vraiment arrivée, ou du moins n’a pas pris la forme que l’on espérait. Et huit mois plus tard, c’est un nouveau confinement qui débute.

Alors qu’il est devenu clair, ces dernières semaines, que la situation ne s’améliorait pas, l’anxiété a pris une nouvelle tournure, peut-être plus diffuse mais aussi plus durable. Lya Auslander, docteure en psychologie sociale, le confirme. «Dans les crises comme ça, qu’elles soient sanitaires, ou financières comme en 2008, il y a une phase aiguë qui apparaît dans un premier temps. Et après, les choses s’installent de manière chronique. C’est ce qu’on vit en ce moment.» Selon elle, «sur le plan psy, l’installation de cette phase chronique est extrêmement consommatrice d’énergie psychique, et on y est beaucoup moins préparés. Nous sommes dans une société de la vitesse, et pas une société d’endurance. Quand il y a encore plus d’anxiété et de stress, les gens se retrouvent vite comme une voiture qui n’a plus d’essence, mais qui ne peut pas être ravitaillée parce qu’on n’a pas le temps de s’arrêter.»

C’est ce sentiment d’être à sec qui revient très souvent dans les témoignages. Chloé, 30 ans, travaille dans le milieu du spectacle, et se dit épuisée «par le sentiment d’être en permanence sur le fil du rasoir. On se sent dépossédé de sa propre vie. Ne pas pouvoir organiser des spectacles, ne pas pouvoir aller à des concerts, c’est [se] retirer un peu d’oxygène, même si ça paraît dramatique dit comme ça.»

Comme nombre d’entre nous, elle pensait que la crise ne durerait qu’un temps. «Maintenant que ça dure encore et encore, et qu’on n’en voit pas la fin, je me sens un peu condamnée, confie-t-elle. L’incertitude est terrible. Je suis privée de ma famille, de mes amis les plus proches, de ce qui me nourrit professionnellement et personnellement. C’est un arrêt de développement personnel en fait, comme si j’étais punie mais sans leçon à la clef. Je suis en pause de moi-même.»

Entre l’absence de perspective et le surmenage émotionnel, le risque de burn-out est immense. Ce dernier peut être lié à la surcharge de (télé)travail, à l’épuisement parental, ou bien, comme le précise Lya Auslander, à une perte de sens. «Avec cette crise qui s’inscrit dans la chronicité, parce qu’on est isolés, et qu’on n’a pas les ressources, on est beaucoup plus sujets au burn-out.» Son conseil: «II faut accepter l’efficacité moindre, et ménager des périodes de récupération, reprendre des liens sociaux.»

«Dans l’idéal, il faut essayer d’avoir des moments pour soi, même cinq minutes par jour.»

Hélène Romano, psychothérapeuthe et traumatologue

Pauline, 29 ans, est scénariste et en burn-out depuis mai. Sa vie créative et professionnelle a été fortement endommagée par la crise sanitaire. Malgré un job précaire et globalement stressant, elle tenait le coup grâce à la perspective de deux projets enthousiasmants, qui se sont tous les deux arrêtés brutalement avec le confinement. «Il y a eu une accumulation de choses, mais je me suis rendue compte que j’étais en burn-out au moment où j’ai réalisé que je n’étais plus capable d’écrire du tout.»

Aujourd’hui, elle se dit encore incapable de reprendre l’écriture, et parle de «blocage» concernant la fiction. «Je n’ai pas regardé une fiction depuis le mois de mars, il y a une espèce de dégoût. On a regardé Dix pour cent avec ma compagne, et c’est épidermique, je peux plus.» En attendant une potentielle reconversion, la jeune femme se ménage et s’entoure de proches qui la comprennent. «J’essaie de ne pas me projeter à dans un an, je limite mon champ de vision.»

Difficultés exponentielles

Autre difficulté de la période qui s’annonce: aux épreuves personnelles, viennent s’ajouter celles de notre entourage, générant une sorte de surmobilisation physique et émotionnelle. Pauline le ressent bien. «Là où c’est compliqué, c’est que quand tu dis que tu vas mal, on te répond “bah en même temps ça va mal pour tout le monde”, regrette-t-elle. C’est pas sain, parce que du coup tu peux en devenir un peu fataliste.»

Comment faire quand on est soi-même en burn-out, mais que nos proches (ou nos patient·es) sont eux aussi au bout du rouleau? Comment prendre à la fois soin de soi et des autres dans une période aussi épuisante? Hélène Romano donne quelques pistes: «Dans l’idéal, il faut essayer d’avoir des moments pour soi, même cinq minutes par jour. Penser à des projets positifs personnels et familiaux, s’autoriser à dormir, bien manger, et savoir dire non aux sollicitations pour se mettre au centre de nos préoccupations.»

Lya Auslander, elle, s’inquiète particulièrement pour les personnes les plus vulnérables, déjà fragilisées depuis le début de la crise: «Pour les personnes qui ont déjà des pathologies déclarées, tout va être exponentiellement difficile, qu’il s’agisse de pathologies de stress, de handicap, de comportements violents.» Les enfants et les femmes victimes de violences domestiques, notamment, sont à nouveau beaucoup plus exposées dans une situation de couvre-feu ou de confinement.

«La situation actuelle décuple l’anxiété, mais réduit très largement la capacité des gens violents à contenir le passage à l’acte. Toutes les structures d’accueil et de protection de l’enfance ont beaucoup été sollicitées pendant le [premier] confinement, elles ont répondu avec les moyens qu’elles avaient dans la phase aiguë, mais maintenant on est dans une autre phase où tout le monde est épuisé, y compris les soignants. On craint l’interaction entre l’épuisement professionnel, le manque de moyens et leur capacité à intervenir pour ces enfants et les femmes qui sont victimes.»

Une crise qui ne sera pas éternelle

Malgré tout, la docteure en psychologie sociale place beaucoup d’espoir dans le lien humain. «Dans les sociétés totalitaires, où le degré de stress, de dépression et de captivité était important et a duré très longtemps, on a observé tous ces phénomènes, explique Lya Auslander. Il y avait le stress de l’espace public, et en même temps, les liens entre les personnes dans l’espace privé sont devenus tellement chaleureux, que les choses tenaient debout quand même. Malheureusement les sociétés occidentales sont individualistes, mais la question de la solidarité, des liens et de l’attention à autrui est extrêmement importante. Il ne faut pas croire que parce qu’on est attentif à autrui, ça nous épuise forcément nous.»

Pour affronter les nouvelles épreuves, l’expérience de ces derniers mois est aussi d’une grande aide. Cécile nous dit envisager «plus sereinement» le deuxième confinement, «le premier ayant fait office de crash-test». Roxane, elle, a choisi de se confiner avec des amis pour ne pas reproduire la solitude du premier.

Et même s’il est difficile de savoir quand et comment cette crise se terminera, Hélène Romano précise encore une fois que temporiser est une des meilleures solutions. «La crise dure, c’est une réalité, mais elle ne sera pas éternelle… même s’il y en aura probablement d’autres. Pendant la guerre, les populations ont tenu car elles savaient qu’un jour cela finirait. Il y aura une fin.» Selon elle, «la seule façon de tenir est de voir comment vivre avec les nouvelles contraintes (qui risquent de durer) car il nous faut bien vivre, ne serait-ce que pour les enfants qui ont besoin d’adultes porteurs d’espoirs, malgré tout ce contexte».

*Le prénom a été changé

Source SLATE.

La santé mentale d’un adulte sur cinq flanche autour de la cinquantaine…

À cet âge-là, nous avons souvent davantage de responsabilités, ce qui réduit notre temps libre et accentue notre détresse psychologique.

 

Alors que nous parlons de plus en plus de la santé mentale des jeunes en ces temps de Covid-19, une nouvelle étude a récemment mis en lumière un chiffre surprenant: autour de la cinquantaine, un adulte sur cinq souffrirait de problèmes de santé mentale. D’après le chercheur en santé publique Dawid Gondek, «la santé mentale des adolescents et des personnes âgées attire bien plus l’attention que la détresse psychologique des quadragénaires et des quinquagénaires, malgré le fait que les adultes sont particulièrement vulnérables aux problèmes de santé mentale à cette période de leur vie».

Dans le cadre de cette étude, l’équipe de recherche a analysé la santé mentale de trois différentes cohortes en étudiant des données récoltées auprès de 28.000 participants nés en 1946, 1958 et 1970, résidant en Grande-Bretagne et ayant fait l’expérience de la détresse psychologique entre leurs 23 et 69 ans. Le terme de détresse psychologique englobe alors plusieurs formes de dépression et d’anxiété, sans distinguer les différents troubles psychiques.

Les résultats de l’étude ont montré que la plus grande proportion de cas de détresse psychologique était remarquée lorsque les individus avaient une cinquantaine d’années. En effet, 19,1% des personnes nées en 1946 faisaient preuve de détresse psychologique à 53 ans, 15,2% de celles nées en 1958 voyaient leur santé mentale se détériorer à 50 ans, et 19,9% des individus nés en 1970 souffraient de troubles psychologiques à 46 ans.

Les scientifiques derrière l’étude indiquent par ailleurs que les participants appartenant à la génération X, c’est-à-dire ceux nés dans les années 1970, avaient éprouvé davantage de détresse psychologique que les autres. En effet, ces personnes «sont entrées sur le marché du travail à la fin des années 1980 et au début des années 1990, pendant une période de récession et de fort chômage», relate le chercheur George Ploubidis. Une situation qui aurait eu des conséquences durables sur leur santé mentale.

Une période associée à des changements significatifs

Plusieurs facteurs permettraient d’expliquer pourquoi notre santé mentale a tendance à défaillir lorsque nous approchons du milieu de notre vie. Vers 50 ans, nous sommes souvent au sommet de notre carrière. Nos responsabilités sont plus nombreuses et importantes, et notre temps libre s’en retrouve parfois réduit. Cela se traduit par une santé mentale amoindrie, selon les universitaires. De plus, cette période de notre vie est parfois associée à des changements significatifs de notre structure familiale, comme un divorce ou la prise en charge de parents âgés.

Bien que la nouvelle étude présente quelques limites, elle permet de rappeler l’importance d’étudier la santé mentale des personnes de tout âge, pour parvenir à les aider de façon efficace.

Source SLATE.

Gare aux «rançons» réclamées aux propriétaires d’animaux perdus…! Soyez prudent !

La société I-CAD, qui gère le Fichier national d’identification des carnivores domestiques en France, dénonce une escroquerie, qui consiste à extorquer de l’argent à ceux qui ont perdu leur animal domestique.

Gare aux «rançons» réclamées aux propriétaires d’animaux perdus

 

Les équipes de la société I-CAD, qui gère le Fichier national d’identification des carnivores domestiques en France, viennent de mettre à jour une escroquerie qui aurait déjà touché de nombreux propriétaires d’animaux perdus !

Des escrocs contactent ceux qui ont notamment perdu un chien ou un chat, grâce aux coordonnées mentionnées dans l’annonce « animal perdu », en arguant être en possession de l’animal avec pour preuve son numéro d’identification, trouvé sur internet ou sur les réseaux sociaux. Ils demandent au préalable de payer une somme pour honorer des frais vétérinaires qui auraient été engagés afin de soigner l’animal ou tout simplement pour le récupérer. En réalité, ils n’ont pas retrouvé l’animal.

Plus de 50 victimes identifiées

Plus d’une cinquantaine de victimes a été récensées par l-CAD fin août 2019 et toute ne se sont pas signalées.

La société a porté plainte et invite les victimes à en faire de même. Elle rappelle que les détenteurs d’animaux doivent redoubler de prudence et les victimes doivent se signaler, tant aux services I-CAD qu’aux autorités compétentes (police, gendarmerie).

Pour rappel, l’escroquerie est passible de 5 ans de prison et d’une amende de 375 000 euros.

Source LE FIGARO.

Le taux de suicide est trois fois plus élevé chez les personnes autistes …

Une nouvelle étude a révélé que les personnes autistes présentent des facteurs de risque de suicide différents et sont trois fois plus à risque que la population générale.

Particulièrement les femmes ou en cas de comorbidités psychiatriques.

Lacunes dans les soins.

Le taux de suicide est trois fois plus élevé chez les personnes autistes . The Crow © Luna TMG

 

  • Une nouvelle étude indique que les personnes autistes ont un taux de suicide et de tentatives de suicide plus de trois fois supérieur à celui de la population générale.
  • Les femmes autistes ainsi que les personnes souffrant de conditions psychiatriques supplémentaires sont touchées de manière disproportionnée.
  • L’étude souligne les lacunes dans les soins aux personnes autistes, notamment en ce qui concerne le diagnostic et les ressources pour les adultes autistes.

L’étude a également révélé que les jeunes filles et les femmes autistes courent un risque nettement plus élevé, tout comme les personnes souffrant de conditions psychiatriques supplémentaires.

« Cette étude menée au Danemark est une avancée importante dans la compréhension du risque de suicide chez les personnes autistes », selon Donna Murray, PhD, vice-présidente des programmes cliniques et responsable du réseau de traitement de l’autisme (ATN) chez Autism Speaks.

La plupart des recherches sur le suicide se sont concentrées sur de petites populations plutôt que sur un ensemble de données nationales.

« Cela nous permet de comprendre de manière beaucoup plus réaliste à quel point ce problème est fréquent chez les personnes autistes par rapport à la population générale et, en examinant la corrélation avec différents facteurs de risque, cela nous aide à déterminer ce que nous pourrions faire pour réduire le risque de suicide« , a déclaré Murray.

La Dr Sarah Mohiuddin, psychiatre pour enfants et adolescents au Michigan Medicine C.S. Mott Children’s Hospital, spécialisée dans le traitement des enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA), a déclaré que la recherche met en lumière un risque méconnu et reflète ce qu’elle voit dans sa pratique.

« Pendant longtemps, on a cru que les personnes autistes ne pouvaient pas souffrir d’une maladie aussi grave« , a-t-elle déclaré. « Il est donc agréable de voir une étude reproduire et décrire de manière systématique ce que beaucoup d’entre nous qui traitons cette population voient depuis des décennies en clinique« .

Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), source fiable, environ 1 enfant sur 54 souffre de TSA.

La prévalence des TSA a augmenté régulièrement ces dernières années, bien que les experts affirment que cela est davantage dû à un meilleur suivi et à un meilleur diagnostic qu’à une augmentation réelle du nombre d’enfants autistes.

Pour cette étude, les chercheurs ont utilisé une base de données nationale pour analyser les données de plus de 6 millions de personnes âgées de 10 ans et plus vivant au Danemark entre 1995 et 2016.

Plus de 35 000 de ces personnes ont reçu un diagnostic de TSA. Les résultats ont été publiés dans le JAMA Network Open

Les personnes autistes présentent différents facteurs de risque de suicide

En plus des taux de suicide et de tentatives de suicide, les chercheurs ont examiné le risque dans différentes populations au sein de la communauté de l’autisme.

« L’importance de notre étude réside non seulement dans l’identification du lien entre le TSA et le comportement suicidaire, mais aussi dans l’identification des facteurs de risque, car cela aidera les cliniciens dans le traitement des personnes avec TSA« , a déclaré à Healthline l’auteur de l’étude, Kairi Kõlves, PhD, de l’Université Griffith de Brisbane, en Australie.

Les filles et les femmes autistes étaient touchées de manière disproportionnée, avec un risque de tentative de suicide quatre fois plus élevé que chez les hommes.

Les femmes ont également un taux de suicide nettement plus élevé que les hommes autistes. « Un risque plus élevé de tentative de suicide chez les femmes n’est pas inhabituel, cependant, l’ampleur de ce phénomène était plutôt surprenante« , a déclaré Kõlves.

L’une des raisons possibles de ce risque plus élevé pourrait être que les femmes autistes sont généralement diagnostiquées et traitées plus tard dans leur vie que les hommes.

« Il y a beaucoup de travail en cours pour comprendre pourquoi cela est le cas« , a déclaré Mohiuddin. « Il se peut que leurs symptômes se présentent différemment à un âge plus jeune. Elles sont plus sociables, ont plus de compétences en communication non verbale, ce qui peut rendre leur identification par les cliniciens confuse« .

En outre, les femmes sont plus susceptibles de souffrir d’anxiété et de troubles affectifs, comme la dépression, qui, comme l’a démontré l’étude, sont de forts facteurs de risque de suicide chez les personnes autistes.

En fait, l’étude a révélé que plus de 90 % des personnes autistes qui ont tenté de se suicider ou qui sont mortes par suicide présentaient une condition psychiatrique concomitante.

Une autre conclusion importante est que, contrairement à la population générale, le risque de suicide ne diminue pas avec l’âge chez les personnes autistes.

Selon les experts, cette constatation est logique si l’on tient compte du manque de soutien dont bénéficient les personnes autistes une fois qu’elles ont terminé leurs études et entamé leur vie adulte.

« Franchir des étapes sociales peut être plus difficile dans la population autiste« , a déclaré Mohiuddin. « Je vois beaucoup de patients qui décrivent beaucoup de détresse en voyant leurs pairs et leurs frères et sœurs avoir un partenaire sentimental ou obtenir leur premier emploi alors que cela peut être très difficile pour eux« .

Mme Mohiuddin a souligné que certaines personnes autistes sont capables de réussir dans un environnement de la maternelle à la 12ème année [bac] avec le soutien de l’école et de leurs parents.

Cependant, les choses peuvent devenir plus difficiles pour eux une fois qu’ils sont seuls et doivent commencer à se débrouiller dans des scénarios qui impliquent plus de situations sociales subtiles avec plus de règles sociales non dites.

Cela peut également entraîner des sentiments de tristesse et de perte du fait qu’ils passent à côté de ces expériences.

« Et vous pouvez voir comment cela peut être un moteur pour quelque chose comme le suicide« , a déclaré Mohiuddin.

Les chercheurs ont également constaté que les personnes autistes à haut niveau de fonctionnement sont plus exposées au risque de suicide, car elles sont plus susceptibles de recevoir moins de soutien.

Les lacunes en matière de soins qui doivent être comblées

Les experts ont déclaré que les résultats de l’étude soulignent la nécessité de combler les lacunes dans les soins aux personnes autistes, notamment en ce qui concerne le diagnostic et les ressources pour les adultes autistes.

« Les taux élevés de femmes avec TSA suggèrent qu’il est nécessaire d’améliorer les outils de diagnostic pour éviter les retards dans les traitements nécessaires« , a déclaré Kõlves. « Il est nécessaire d’améliorer les compétences sociales chez les enfants TSA, où une intervention précoce peut réduire les risques de comportement suicidaire plus tard dans la vie ».

Kõlves a déclaré qu’il est également essentiel de développer le soutien et les services pour les adultes autistes, en particulier ceux qui présentent une comorbidité psychiatrique, compte tenu du risque élevé de tentative de suicide tout au long de leur vie.

Mme Mohiuddin appelle également à davantage de formation pour les travailleurs de première ligne.

« Étant donné l’augmentation des taux de TSA dans la population en général, les médecins, les prestataires de soins de santé, les écoles et les collèges doivent avoir une formation plus formelle en matière d’évaluation et de traitement des TSA« , a-t-elle déclaré. « Pour l’instant, ce n’est pas une partie obligatoire de la formation de nombreuses personnes et il semble que cela devrait l’être« .

Soyez attentifs aux signaux d’alerte

Les parents et les proches peuvent également jouer un rôle important dans la reconnaissance des signes avant-coureurs de suicide chez les personnes autistes.

« Les signes et les symptômes de dépression et d’anxiété peuvent être différents pour les personnes autistes en raison des difficultés de communication, et en particulier pour celles qui ont un langage limité« , a déclaré Murray.

« Souvent, les parents et les proches devront chercher des indices comme le manque d’appétit, le manque d’énergie, et les changements dans les habitudes de sommeil ou les interactions sociales qui sont typiques pour eux« , a-t-elle dit.

Mme Mohiuddin a déclaré qu’il faut tenir compte des déclarations de désespoir comme « je n’arriverai jamais à rien » ou « rien ne va jamais bien pour moi« , du retrait social et du fait de ne pas faire les choses qu’ils aimaient autrefois.

« Les signes les plus urgents sont des déclarations telles que « ma vie ne vaut pas la peine d’être vécue » ou « j’aimerais être mort », et toute action préparatoire comme donner des choses qui ont un sens pour eux ou avoir l’air de leur dire au revoir« , a-t-elle déclaré.

Il est également important que les proches sachent qu’ils ne doivent pas avoir peur de poser des questions sur le suicide.

« Les gens ont ce malentendu que s’ils posent des questions à ce sujet, celles-ci vont devenir réelles ou faire en sorte que quelqu’un fasse quelque chose« , a déclaré Mme Mohiuddin. « Mais bien souvent, les gens diront qu’ils se sentent soulagés qu’un membre de leur famille ou un proche ait reconnu la profondeur de ce qu’ils ressentaient et ait pu poser des questions à ce sujet« .

Si vous vous inquiétez de la santé mentale d’un proche, demandez-lui de consulter un prestataire de soins de santé mentale ou son médecin traitant.

Si vous pensez qu’une personne est en danger immédiat d’automutilation ou de suicide, appelez les urgences locales.

Source BLOG – MEDIAPART.

Romans-sur-Isère : elle utilise une fausse ordonnance pour obtenir un traitement contre le cancer…

Une femme de 27 ans a été placée en garde à vue mardi dernier à Romans-sur-Isère (Drôme) pour avoir présenté une fausse ordonnance à la pharmacie.

Elle a tenté de récupérer un traitement contre le cancer d’une valeur de 5000 euros. Elle devait livrer ce médicament à un tiers contre une récompense.

La mise en cause a été placée en garde à vue. Image d'illustration.

 

Contactée sur le réseau social Snapchat par un inconnu, une femme de 27 ans accepte une mission tout aussi atypique qu’illégale. L’internaute anonyme lui propose de se rendre dans une pharmacie de Romans-sur-Isère (Drôme) pour récupérer un traitement contre le cancer, d’une valeur de 5 000 euros. Pour y parvenir, elle doit lui communiquer toutes ses coordonnées personnelles, afin que l’interlocuteur fabrique une fausse ordonnance. Ils conviennent d’un rendez-vous à la gare TGV d’Alixan : en échange du médicament, l’homme lui promet 300 euros.

Ce mardi 19 janvier, la Drômoise se rend donc dans une pharmacie du centre de Romans. A la vue de l’ordonnance, le pharmacien effectue des vérifications et s’aperçoit qu’il s’agit d’un faux document. Il appelle la police et la femme est aussitôt arrêtée et placée en garde à vue. Elle sera jugée en juin 2021 pour complicité d’escroquerie et usage de faux. L’homme à l’origine de cette fraude n’a pas été identifié.

Source FRANCE BLEU.

Dépistage du cancer du col de l’utérus : « Il y a déjà eu trop de dégâts en cancérologie à cause du Covid-19″…

Ce lundi marque le début de la semaine européenne de prévention du cancer du col de l’utérus.

Dans la région, la campagne de dépistage est lancée pour les femmes de 25 à 65 ans.

Le président du Centre de coordination de dépistage des cancers de Nouvelle-Aquitaine est l’invité de France Bleu Gironde.

La campagne de dépistage du cancer du col de l'utérus va concerner les femmes de 25 à 65 ans en Nouvelle-Aquitaine.

 

« Le dépistage du cancer du col de l’utérus est totalement compatible avec la pandémie actuelle, il ne fait pas l’objet d’actes extrêmement lourds », indique Denis Smith, invité de France Bleu Gironde lundi 25 janvier. Alors que commence la semaine européenne de prévention du cancer du col de l’utérus, le président du Centre de coordination de dépistage des cancers de Nouvelle-Aquitaine assure que « le dépistage ne sera pas déprogrammé ». « Les campagnes se préparent quelques années auparavant. Nous avions décalé nos démarrages mais il y a déjà eu trop de dégâts en cancérologie à cause du Covid-19 », déplore-t-il. Une campagne de dépistage est lancée dans la région pour les femmes de 25 à 65 ans.

Car l’urgence est là. Depuis le début de la pandémie, les mammographies ont diminué de 20 à 30%. « Ce qui freine, c’est la peur d’être contaminé, mais aussi et surtout la peur d’encombrer les salles d’attente et les plateaux techniques », explique Denis Smith. « Ce n’est pas du tout justifié ! Le Covid-19 mobilise du personnel de santé très spécifique dans des salles dédiées, et aujourd’hui tout est organisé pour assurer les soins pour les patients cancéreux et pour ceux qui sont prêts à se soumettre à un dépistage. »

Des cancers faciles à dépister

« J’espère que ces examens qui ne sont pas faits ont été reportés », continue le président du Centre de coordination de dépistage des cancers de Nouvelle-Aquitaine. « Ces fluctuations d’activité peuvent faire perdre des chances à des patients. On constate tous les jours des gens qui arrivent avec des maladies plus avancées. » D’où la solution de se faire fréquemment dépister, pour « repérer des lésions pré-cancéreuses ou des cancers sur des formes extrêmement peu avancées », explique-t-il.  « Ils pourront être guéris avec des soins moins toxiques que les traitements habituels. »

Le médecin oncologue au CHU de Bordeaux rappelle également que les cancers féminins sont les plus faciles à dépister. « C’est le modèle de cancer qu’on peut prévenir », indique Denis Smith. « On va axer notre dépistage vers les 40% de femmes qui ne se soumettent pas encore au frottis. On sait que ce sont des patientes qui ont parfois des difficultés d’accès aux soins et qui se retrouvent dans des groupes à risque. » Il évoque enfin l’importance de la vaccination des enfants entre 11 et 14 ans contre le papillomavirus, « un vaccin pratiqué par 25% des jeunes filles ».

Source FRANCE BLEU.

Un vaccin thérapeutique contre le cancer testé à Toulouse…

Cela pourrait être une petite révolution scientifique et médicale : un vaccin curatif contre le cancer est testé en ce moment à l’Oncopole de Toulouse.

La première phase de test sur un patient a démarré le 15 janvier.

La phase de test de ce vaccin vient de démarrer à l'Oncopole de Toulouse

 

On pourrait disposer bientôt d’un vaccin pour éviter  les rechutes de cancer. C’est une première en Europe : une phase de test vient de démarrer à l’Oncopole de Toulouse. Objectif : évaluer une sorte de vaccin individualisé contre le cancer. Le premier patient qui participe à cette phase de test a reçu ce traitement le 15 janvier.

Un vaccin thérapeutique, et non préventif

Ce nouveau vaccin ne vise pas à prévenir les cancers, mais bien à traiter ceux détectés, et à éviter les rechutes, comme l’explique Jean-Pierre Delord, médecin à l’Oncopole de Toulouse qui supervise cette phase de test : « En fait tout le processus, qui est quand même un exploit scientifique et technologique, c’est d’arriver dans le temps des soins normaux à faire toutes les analyses génétiques et à produire dans un délai très court [quelques mois] un vaccin qui est individuel, et donc particulier à chaque patient en fonction de son répertoire de mutation« .

Ce vaccin thérapeutique, qui doit encore passer plusieurs phases de test pour prouver son efficacité, devrait permettre d’augmenter les probabilités de guérison pour les malades du cancer, et d’éviter les rechutes. Il faudra encore attendre plusieurs années, le temps qu’il soit évalué puis éventuellement validé, avant de le voir arriver sur le marché. Les enjeux sont énormes, pour bien le mesurer, il suffit d’un chiffre : 19,3 millions de nouveaux cas de cancer ont été enregistrés dans le monde en 2020, soit autant de potentiels patients qui pourraient bénéficier de ce traitement.

Source FRANCE BLEU.