LEXILIGHT est la première lampe au monde permettant aux personnes dyslexiques de lire sans difficulté !…

La dyslexie touche aujourd’hui 700 millions de personnes à travers le monde. Celles-ci doivent fournir davantage d’efforts durant l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.

La lampe LEXILIGHT permet de pallier ces difficultés.

Une lampe pour faciliter la lecture des enfants dyslexiques

La conception de cette lampe à LED particulière est issue des travaux de deux chercheurs en physique de l’université de Rennes, Albert Le Floch et Guy Ropars. Selon eux, la dyslexie aurait une cause anatomique qui pourrait être soulagée grâce à une lampe stroboscopique à LED. Ce sont les équipes de Thomas Watt Lighting Pro qui ont été choisies pour réaliser cette lampe, soutenues par le Fonds d’Actions Christophe Février.

87% des utilisateurs ont confirmé des bénéfices immédiats (réels progrès dans la lecture, visualisation des espaces, regain de confiance, plaisir à lire)

La lampe pour les dyslexiques, comment cela fonctionne ?

La lampe à LED lexilight est une technologie innovante basée sur une lumière pulsée et modulée, améliorant la lecture pour la quasi-totalité des dyslexiques en effaçant l’image miroir.  Deux molettes permettent à l’utilisateur de régler facilement et finement la pulsation et la modulation de l’onde afin de l’adapter à sa vue. Lexilight a été testée auprès de plus de 500 personnes et près de  90 % d’entre elles ont ont ressenti au moins un des effets suivants : lecture plus rapide, plus longue et sans fatigue oculaire.

Lexilight est disponible à 549 € avec la possibilité de la tester pendant 100 jours et de payer en plusieurs fois sans frais. Fabriquée à Saint Malo dans une Entreprise Adaptée employant 98% de salariés en situation de handicap, elle est garantie 10 ans. Pour faciliter son transport, la lampe est très légère et est fournie avec une housse.

Pour plus d’informations sur Lexilight et le programme Lexifirst, rendez-vous sur le site de Lexilight.

Source HELLIO….

Coronavirus : « On est à bout de forces »… Les sourds et malentendants racontent l’impact du masque sur leur quotidien…!

Les personnes concernées racontent leur quotidien bouleversé par les masques, les difficultés à imposer les masques inclusifs. Et leur espoir que la crise fasse malgré tout changer le regard sur les personnes sourdes et malentendantes.

Coronavirus : « On est à bout de forces »… Les sourds et malentendants racontent l’impact du masque sur leur quotidien

 

  • Si porter un masque partout et tout le temps est pesant pour certains Français, il a d’autant plus de conséquences sur la vie des personnes sourdes et malentendantes.
  • Sans possibilité de lire sur les lèvres, nombre d’entre elles se retrouvent encore plus isolées.
  • Des lectrices et lecteurs nous ont livré leurs témoignages, expliquant comment ils trouvent des solutions pour communiquer.

« Je fais avec, mais le temps passe et je m’efface », résume Stéphanie, 37 ans. Malentendante, elle lit sur les lèvres depuis toute petite. Comme pour beaucoup de sourds et de malentendants qui ont répondu à notre appel à témoignages, l’irruption du masque partout et tout le temps complique sa vie depuis le début de l’épidémie de Covid-19, il y a neuf mois. Impossible de lire sur les lèvres, donc, compliqué d’utiliser la langue des signes, qui nécessite le bas du visage…

« Du jour au lendemain, je me retrouve isolée de mon entourage, de mes collègues, je ne comprends rien !, reprend-elle. Quelle frustration, quelle colère de se sentir ainsi diminuée. Je n’en peux plus de me répéter tout le temps, de me justifier, de demander de l’aide ! Heureusement, les personnes à qui j’explique ma difficulté sont compréhensives. »

« Une catastrophe pour les prothèses auditives »

Une bienveillance que salue également Laure, 39 ans. « Dans la très grande majorité des cas, l’autre accepte d’enlever le masque pour me parler. Sinon elle mime, écrit ou me montre des choses. » Beaucoup disent tout de même limiter leurs interactions, car communiquer est devenu un parcours du combattant… La vie sociale en prend un coup, et impossible de téléphoner à la famille et aux amis pour maintenir le lien malgré le confinement.

A l’isolement amplifié s’ajoute la fatigue. « Avec les masques, les sons sont étouffés, plus lointains, moins clairs. Et surtout, je ne peux pas combler le manque d’audition avec la lecture labiale, explique Claire, 28 ans. Les vitres installées un peu partout devant les gens sont un obstacle supplémentaire aux sonorités. La période est d’autant plus fatigante qu’il est indispensable de se concentrer deux fois plus pour déchiffrer ce que l’on essaye de me dire. »

Avec le télétravail, les masques tombent, mais les réunions en visioconférence multiplient les interférences et les sons désagréables. « C’est certainement le plus pénible : devoir écouter et lire sur les lèvres d’un prof pendant trois heures. Mentalement, on est à bout de forces ! », assure Inès, étudiante de 22 ans. « Les masques, et surtout leurs élastiques, sont une catastrophe pour les prothèses auditives », renchérit Christophe, 53 ans. Ces dernières peuvent tomber, se casser ou simplement être déplacées, et sont donc moins efficaces.

Visière, masque inclusif et astuces

Comment faire, alors ? Avec des astuces maison, beaucoup arrivent à se débrouiller. « Dans les magasins où l’on peut se faire rappeler à l’ordre pour le masque baissé, mon conjoint parle dans son téléphone et me montre le message écrit qui s’affiche, témoigne Sandrine, 48 ans. C’est bien, mais dans l’urgence, ce n’est pas la solution. » Reste les équipements matériels. « La visière transparente, je ne suis pas trop pour, car elle ne protège pas du Covid », rappelle Laure.

Et les masques inclusifs ? « J’ai eu deux fois des conversations avec des masques transparents, c’était une vraie délivrance », confie Sébastien, 40 ans. Pour Audrey, professeure des écoles malentendante, c’est également synonyme de révolution. « Les masques, c’est un enfer pour moi au quotidien. Depuis qu’ils ont masqué les élèves dès 6 ans à la rentrée de la Toussaint, je n’ai pas pu exercer, car pas de masques inclusifs enfants. Ils sont arrivés à la rentrée de janvier, je peux enfin reprendre mon travail ! »

Malheureusement, de nombreux freins perdurent. Romain, 42 ans, est cadre dans une grande entreprise : « les masques transparents ont été choisis sans avis préalable des personnes concernées et ont mis quatre mois à arriver pour un usage peu efficace à cause de la buée. En janvier 2021, j’ai reçu des masques transparents efficaces et approuvées. » Car tous ne se valent pas… « Ils sont peu répandus et mal supportés par les personnes entendantes », regrette Stéphanie. « Mes proches ne l’ont pas adopté à cause du surcoût », ajoute Christophe, 53 ans.

Véronique témoigne de l’expérience intéressante de sa fille de 12 ans, malentendante et portant des implants cochléaires (qui transforment les sons perçus en impulsions électriques). « Elle a demandé à ses profs de collège d’utiliser des masques normaux car les inclusifs gênent la transmission des sons. Elle a l’habitude d’écouter et d’utiliser uniquement son audition bionique. » Rappelant par la même occasion les nombreuses différences qui existent entre les personnes atteintes par ce handicap.

« Ma surdité n’est plus invisible »

Laure espère, justement, que cette crise permettra de sensibiliser les Français à la question. « On parle du masque comme d’un obstacle à la communication. Mais cela peut nous apporter du positif : ma surdité n’est plus invisible. » Anne, elle, partage une foultitude d’idées pour contrer la méconnaissance sur la surdité et améliorer l’inclusion en France. « Il faudrait que les gens puissent identifier un badge que l’on porterait dès que l’on a un certain degré de difficulté et une déficience auditive. Ensuite, il faudrait équiper de masques inclusifs au moins une caissière [au supermarché], un postier à un guichet. On pourrait développer la boucle magnétique en milieu scolaire [système d’aide qui s’appuie sur une boucle d’induction magnétique, le son provenant d’un micro est transmis à l’appareil auditif afin qu’il ne soit pas gêné par les bruits ambiants]. »

Plusieurs internautes suggèrent également que les enfants apprennent dès l’école le b.a.-ba de la langue des signes (LSF). Julien, 36 ans, a mis cette idée en application : « je suis en train de préparer une mini-formation dans mon entreprise à base de LSF et de LPC (langue parlée complétée), ce qui peut de toute façon servir à tout le monde ! » Et certains de rappeler : la lecture labiale et la LSF n’aident pas seulement les malentendants, mais également les enfants et les étrangers…

Source 20 MINUTES.

La fin de l’école à la maison ?….

L’école à la maison va-t-elle bientôt être interdite ? C’est le souhait d’Emmanuel Macron.

La fin de l’école à la maison ?

 

« J’ai pris une décision, sans doute l’une des plus radicales depuis les lois de 1882 et celles assurant la mixité scolaire entre garçons et filles en 1969. Dès la rentrée 2021, l’instruction à l’école sera rendue obligatoire pour tous dès 3 ans. Linstruction à domicile sera strictement limitée, notamment aux impératifs de santé », a annoncé le président de la République le 2 octobre 2020 lors de son discours sur le thème de la lutte contre les séparatismes.

École à la maison : combien d’enfants pourraient être concernés par la suppression ?

Actuellement, 50 000 enfants suivent une instruction à domicile. « Un chiffre qui augmente chaque année », selon Emmanuel Macron : « 41 000 élèves en 2019 et 35 000 enfants en 2018 » travaillaient depuis chez eux. Ils n’étaient « que » 13 547 en 2007. Selon les dernières données officielles datant de 2016, 0,3 % des enfants soumis à l’obligation scolaire étaient concernés par l’école à la maison.

Cette scolarité peut se dérouler entre 3 et 16 ans. Seule contrainte : l’enfant doit habiter en France. Les démarches pour faire l’IEF (Instruction en famille) sont d’ailleurs assez simples. Lors de chaque rentrée scolaire, les parents doivent avertir le directeur académique des services de l’Éducation nationale ou le maire de leur souhait de faire école à la maison. Puis, la famille recevra une attestation d’instruction.

Pourquoi faire un cours à la maison ?

Opter pour l’école à la maison peut être un choix de la part des parents. Ils peuvent aller au rythme de l’enfant, passer plus de temps sur les matières dans lesquels il éprouve des difficultés. Dans ce cas de figure, aucun diplôme n’est requis. L’un des parents, les deux parents, ou toute autre personne peuvent être choisis (article L. 131-2 du code de l’éducation).

Sinon, l’IEF est la solution lorsque la scolarisation de l’enfant est impossible. Il peut habiter trop loin d’un établissement scolaire, avoir des parents itinérants, pratiquer une activité sportive ou artistique non conciliable avec une scolarité dite « classique » ou être en situation de handicap.

Dans ces situations, l’élève est inscrit gratuitement auprès du CNED (Centre national d’enseignement à distance). Ainsi, selon les derniers chiffres officiels, 60,5 % des familles ont opté pour cet organisme.

Qui contrôle cette instruction à domicile ?

« C’est par l’école que nous permettrons à tous nos enfants d’accéder aux savoirs, à la culture, à la civilité républicaine et donc à devenir pleinement citoyens et citoyennes », a affirmé Emmanuel Macron le 2 octobre 2020. Mais qui contrôle ces cours à la maison ?

D’abord, le maire doit vérifier si les conditions de vie de la famille et l’état de santé de l’enfant correspondent à ce mode d’instruction. Il doit aussi analyser les raisons pour lesquelles la famille a choisi de faire école à la maison. Cette enquête se déroule tous les 2 ans, dès la première année et jusqu’à l’âge de 16 ans de l’enfant.

Puis si l’instruction à domicile est un choix délibéré de la famille, le directeur académique doit examiner la progression de l’enfant et l’instruction dispensée, dès le troisième mois suivant la déclaration d’IEF. Au moins une fois par an, il désigne un inspecteur de l’Éducation nationale (ou il saisit le recteur qui choisit des membres des corps d’inspection) pour contrôler les compétences et les connaissances que l’enfant a acquises. Et en cas de résultats jugés insuffisants, un deuxième contrôle est prévu plus d’un mois après l’envoi des premiers résultats.

Si l’élève n’y arrive toujours pas, les parents ont l’obligation de mettre leur enfant dans un établissement scolaire dans les 15 jours après l’annonce des résultats. Et par la suite, ils doivent communiquer les coordonnées de cet établissement au maire.

En cas de scolarisation impossible de l’enfant, le CNED s’occupe de ce contrôle pédagogique et informe le directeur académique en cas de problème chez l’enfant.

Quid des amendes ?

En cas de non-déclaration d’IEF, la famille risque une amende de 1 500 €.

Si à l’issue d’un deuxième contrôle, la famille refuse d’inscrire leur enfant dans un établissement scolaire, l’amende est plus salée : 7 500 € et 6 mois d’emprisonnement.

Enfin, inscrire son enfant dans une école privée ouverte illégalement alors que la famille déclare faire école à la maison est également répréhensible : 1 an d’emprisonnement et 15 000 € d’amende.

IEF : quelles sont les aides financières ?

Selon les conditions de revenu des familles, celles-ci peuvent bénéficier d’aides financières. Elles peuvent ainsi percevoir les allocations familiales.

En revanche pour obtenir l’allocation de rentrée scolaire (ARS), la bourse des collèges ou la bourse de lycée, il faut être dans la catégorie de la scolarisation impossible de l’enfant.

Source DEMARCHES ADMINISTRATIVES.

Handisport : à Saint-Gaudens, une belle initiation de vie pour les élèves…

Sur le parquet du gymnase, il y règne comme une ambiance de stock-car et autres autos tamponneuses chères aux ados.

L’ensemble des participants de l’initiation au rugby fauteuil avec Sébastien (1er à gauche, poing levé) et au-dessus de lui, Maxime et Mélanie.

 

Comme tous les mercredis après-midi, une trentaine d’élèves, internes, externes volontaires, pratiquants du rugby, sont venus découvrir le handisport avec des membres de la section initiation du Stade Toulousain Handisport Rugby.

Invités par le collège, Mélanie, Maxime et Sébastien sont venus de Toulouse avec leur cargaison pour une démonstration participative. Animatrice des modules de sensibilisation au handicap auprès des jeunes, Mélanie, et Maxime son assistant, donne des repères sur le matériel, le maniement des fauteuils.

Sébastien, lui, explique qu’il est tétraplégique depuis 2014, suite à un accident de moto. Il était joueur de rugby. Il l’est toujours au sein de l’équipe handisport du Stade Toulousain. « Pour être handisport, il faut avoir subi un handicap lourd ». Les élèves sont touchés par ce récit, avant de tester les fauteuils. « C’est quand même un peu bizarre de voir les gens sur les fauteuils dans le gymnase », lâche ce jeune élève.

Une fois vérifiées les attaches, Mélanie lance la première prise en mains « Allez, on peut se rentrer dedans, maintenant. » Le temps de s’habituer et cette fois, c’est du sérieux. « Vous êtes prêts ? On va jouer à l’épervier, qui peut se déplacer partout sauf derrière les limites. Vous devez traverser son territoire sans vous faire toucher sinon vous devenez des éperviers. » Les cris, les chocs, l’ambiance, se mouvoir sur un fauteuil à la force des bras, c’est aussi physique que le sport valide, faut être solide.

Un dernier match avec un ballon et la séance se termine. Mais avant de rejoindre le coin du goûter, Mélanie organise le placement du groupe pour la photo rituelle. Ensuite, elle va se charger elle-même de défaire les courroies de chaque fauteuil « pour éviter les fractures » avant de prendre la route. En toute prudence.

Source LA DEPÊCHE.

Handicap à l’école : trop d’élèves sans moyens en Haute-Garonne…!

Sur près de 15 000 élèves en situation de handicap dans l’académie de Toulouse, 800 enfants ne bénéficiaient pas d’un accompagnant (AESH) fin 2020 en Haute-Garonne, selon les syndicats enseignants et la FCPE.

Ils ont manifesté ce mercredi 13 janvier devant le rectorat.

Une nouvelle manifestation de la FCPE et des syndicats enseignants pour demander plus de moyens pour l’inclusion scolaire.

 

C’est un sujet malheureusement récurrent en Haute-Garonne et à Toulouse : il manque toujours autant d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), de l’école au lycée, alors que l’académie de Toulouse compte près de 15 000 élèves qui font l’objet d’une notification de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées).

Le ministère de l’Education nationale a beau en faire une priorité – « le droit à l’éducation pour tous les enfants, quel que soit leur handicap, est un droit fondamental » –, sur le terrain, les organisations de parents d’élèves et les syndicats enseignants ne cessent de dénoncer le manque de moyens. Des actes au lieu d’une communication bien rodée. Ils sont venus le redire, ce mercredi 13 janvier, devant le rectorat de Toulouse.

Classes surchargées

Ce nouveau rassemblement a eu lieu suite à l’appel de la FCPE 31 et de l’Intersyndicale éducation départementale (Snuipp-FSU, Snes-FSU, Snuep-FSU, CGT éduc’action 31 et Sud-éducation). Pour les manifestants, « tous les voyants sont au rouge » en matière d’école inclusive.

Ils fustigent des dépassements d’effectifs dans les classes Ulis (unité localisée pour l’inclusion scolaire) ; des conditions de travail dégradées pour les enseignants référents de scolarité; un manque d’AESH ; personnels des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) « décimés » ; la formation continue pour les enseignants au point mort et des « structures de soins saturées ».

Le manque d’accompagnants est criant dans le département où l’inspection académique assure « recruter » en permanence, même s’il y a peu de candidats. Le métier étant jugé peu rémunérateur – environ 750 euros par mois – et précaire, dénoncent les syndicats. Selon la FCPE, qui a enquêté sur 36 établissements de la Haute-Garonne, il manquerait 68 AESH.

«Soit l’équivalent de 1 200 heures d’enfants accompagnés, précise la secrétaire générale adjointe Muriel Quaranta-Nicaise. C’est de la maternelle au lycée».

«C’est un manque de moyens structurel, explique Charlotte Andrieux, cosecrétaire du Snuipp-FSU. Le gouvernement affiche des priorités mais ne donne pas de moyens sur le terrain de la mise en œuvre d’une école inclusive. En octobre dernier, on savait que 800 enfants dans le département étaient notifiés mais non-accompagnés. »

Source LA DEPECHE.

 

VIDÉO IMPRESSIONNANTE !. À Hong Kong, un grimpeur paraplégique escalade un gratte-ciel de 300 mètres…

Le Chinois Lai-Chi-Wai a réalisé cet exploit dans le cadre d’une collecte de fonds.

Et pour démontrer à qui le souhaite que rien n’est impossible.

VIDÉO. À Hong Kong, un grimpeur paraplégique escalade un gratte-ciel de 300 mètres

 

300 mètres d’escalade à la seule force des bras. C’est l’exploit réalisé par le grimpeur paraplégique Lai-Chi-Wai. Relevée par les caméras de France 24, la prouesse a fait le tour d’internet ce lundi 18 janvier 2021.

Et pour cause: ce grimpeur professionnel, privé de ses jambes et assis dans un fauteuil roulant, gravit un gratte-ciel de Hong Kong à la corde.

En soutien aux traumatisés de la moelle épinière

 

« Si une personne handicapée peut briller, elle peut aussi se créer des opportunités« , a-t-il commenté à l’arrivée.

L’objectif de cette performance hors-normes était de récolter des fonds à destination des personnes atteintes de traumatismes à la moelle épinière. Cela a rapporté 670.639 dollars, obtenus par l’athlète de 37 ans.

 

Source LA CHARENTE LIBRE.

 

Un livre jeunesse pour faire découvrir la trisomie 21 et le handicap…

« Lili est unique comme les autres » est un album jeunesse qui raconte l’histoire d’une petite fille et qui évoque, entre autres choses, sa trisomie 21.

 

Cet album est principalement destiné aux enfants âgés de minimum 6 ans. L’ouvrage répond à plusieurs objectifs : aider les adultes ressentant de la difficulté pour parler des différences aux enfants, répondre aux besoins d’étayage des enfants dans leur découverte du monde et contrer la difficulté encore présente de voir la personne singulière avant son handicap.

Aider les adultes à mettre des mots sur des différences qu’ils n’arrivent pas toujours à aborder ou expliquer

Lorsque nous abordons le fait de parler aux enfants des différences interindividuelles et du handicap, les craintes de stigmatiser ou encore d’exposer les enfants à des choses difficiles arrivent rapidement.

Nombreux sont les adultes mal à l’aise face à la question du handicap. Je fais l’hypothèse que la vision stigmatisée et plutôt déficitaire des personnes en situation de handicap, encore promue dans la culture populaire, n’ait ni favorisé les réelles expériences de vivre ensemble, ni favorisé une approche sereine du handicap. En plus du malaise déjà présent chez l’adulte, ouvrir une porte à un enfant sur un thème, c’est aussi se préparer à faire face à de la spontanéité et de l’imprévisibilité ! Autant de raisons justifient la proposition d’outils pour accompagner les adultes, qui en ressentent le besoin, à aborder cette thématique avec les enfants.

Le livre de Lili, comme bien d’autres, vise à accompagner les enfants dans leur ouverture au monde mais aussi les adultes (parents, enseignants…) dans leur rôle d’accompagnant à cette ouverture.

Aider les enfants à comprendre le monde qui les entoure

Malgré l’aisance ou le malaise des adultes face au handicap, les enfants vivent des expériences, perçoivent des différences interindividuelles et se posent des questions. Même si les enfants semblent souvent ne pas prêter attention aux différences, il arrive qu’ils aient tout de même des questions. Les enfants ont besoin des adultes pour comprendre le monde qui les entoure, y compris la variété de personnes qui le constituent. Nous pouvons espérer que ce type de démarche éducative favorise des états d’ouverture et de sérénité face au handicap, chez les futurs adultes que sont nos enfants d’aujourd’hui.

Les différences interindividuelles prennent souvent de la place dans nos esprits et affectent notre perception première des autres : les nommer permet parfois de les replacer à leurs justes places et de ne pas les laisser occuper toute notre attention. L’ouvrage de Lili tente non seulement d’aborder la différence de manière non jugeante, mais également la difficulté de manière relative (à chaque situation ou chaque contexte). L’idée est d’aider le jeune lecteur à développer de la nuance dans sa perception et sa réflexion. Dans l’ère davantage inclusive que nous traversons, nos enfants sont amenés à vivre de plus en plus de situations ensemble (à l’école, sur les aires de jeux, en accueil de loisir…). À la lecture du livre, des allers-retours intéressants peuvent être faits entre ce qui est lu et vécu au quotidien.

Permettre la rencontre de Lili, une héroïne unique et différente comme les autres

L’histoire de Lili sert une action de sensibilisation aux situations de handicap, mais elle porte avant tout un message important : Lili est une personne avant d’avoir un syndrome génétique spécifique ou de rencontrer des situations de handicap. L’idée de l’ouvrage est avant tout d’y découvrir une partie de son quotidien, de sa personnalité, de son identité et de sa singularité.

À travers cette histoire, l’ouvrage vulgarise de façon très simple de l’information scientifique autour de la trisomie 21. L’objectif est de permettre aux lecteurs de connaître en grande globalité ce qu’est la trisomie 21 et donc ce qu’elle n’est pas. Une ouverture au concept de « situation de handicap » est proposée à la fin de l’ouvrage. L’idée est de faire de la place aux situations de « non-handicap » vécues par une personne en situation de handicap. L’ouvrage propose un très court scénario pour aider les lecteurs à appréhender ce concept.

Contact auteure :

Page instagram : psycho_du_handicap

Résumé : Lili a 8 ans et vit un quotidien rempli de joies, de rires, de peines et de bien d’autres aventures. Elle est différente des enfants de son entourage. Elle a un chromosome en plus qui fait d’elle une petite fille avec la trisomie 21. Lili est aussi différente des autres enfants avec la trisomie 21, car comme tout le monde elle est unique.

Ouvrage paru en septembre 2020

Source FRANCE INFO.

 

Handicap: pour sauver la montgolfière Handi Blue, un créateur de mode se mobilise…

Pour sauver une des deux seules montgolfières françaises adaptées aux personnes en situation de handicap, les bénévoles de l’association Handi Blue se démènent pour rassembler au plus vite la somme nécessaire à son rachat.

En partenariat avec le créateur Anggy Haif, des défilés de mode mêlant valides et non valides sont notamment en gestation.

Handicap: pour sauver la montgolfière Handi Blue, un créateur de mode se mobilise

 

Pour sauver le ballon Handi Blue, adapté aux handicaps, tous les moyens sont bons. Et si l’univers de la mode peut y contribuer, autant ne pas s’en priver, se sont dit les bénévoles de l’association du même nom en organisant un shooting photo ce samedi dans la Villa des artistes, rue du Coq.

En partenariat avec le créateur Anggy Haif, nouvellement installé dans la zone des Faïenceries, ils avaient convié une quinzaine de modèles à venir poser en vue d’organiser des défilés de haute couture mêlant des modèles valides et non valides.

Le premier du genre est en gestation pour la fin janvier, en présentiel si la crise sanitaire le permet. Sinon, les mannequins défileront devant le public en visioconférence, incontournable en ces temps de Covid…

52 000 € à trouver avant septembre 2021

Pour mieux comprendre la démarche des bénévoles, un petit retour en arrière s’impose. Depuis 2013, la montgolfière Handi Blue sillonne le ciel lorrain. Propriété de l’association Les Zéphyrs, c’est une des deux seules de France à permettre la pratique de l’aérostation aux personnes à mobilité réduite.

En 2018, l’association se lance dans l’organisation du championnat de France de montgolfières, couplé à dix jours de fête sur l’aérodrome de Lunéville. Si le public avait plébiscité l’événement, il n’avait pas permis d’équilibrer ses comptes, le meeting se soldant par un déficit de 200 000 €.

« Ce ballon est lorrain »

Depuis, un mandataire a été désigné pour liquider les actifs de l’association. Hélas, Handi Blue est le seul matériel à même de rapporter un peu d’argent aux créanciers.

Président de l’association, créée fin 2020 pour tenter de sauver l’aérostat, Pascal Cauchin s’explique : « Nous avons proposé au mandataire de le racheter avec la volonté de continuer les vols pour les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, les enfants hospitalisés… Nous avons obtenu un délai jusqu’en septembre pour trouver les fonds, 50 000 € pour le ballon et 2 000 € pour le remettre en conformité. Nous avons récolté l’engagement de quelques partenaires, notamment la MAAF, Enedis et Harmonie Mutuelle, mais c’est loin d’être suffisant. »

Handi Blue multiplie les sollicitations afin de boucler l’opération de sauvetage. « Ce ballon est lorrain, il doit rester lorrain. Stocké sur l’aérodrome Lunéville-Croismare, il est appelé à rester sur place pour l’activité baptême. »

Plus de renseignements sur le site web de l’association : https://handi-blue.webnode.fr.

Handicap: pour sauver la montgolfière Handi Blue, un créateur de mode se mobilise

« Des univers compatibles »

S’il espère attirer d’autres créateurs aux défilés organisés afin de sauver Handi Blue, Anggy Haif a livré ses propres motivations. « J’avais en projet de mener des actions autour du handicap. Les futurs passagers de cette montgolfière adaptée sont comme moi, comme nous. Différents et tellement humains. Ils aspirent à la réussite, à être écoutés. Je souhaite être actif dans l’association. Nous pourrions organiser deux rendez-vous annuels autour de la mode. Les montgolfières, la mode et le monde du handicap ont sans doute plus de liens que l’on peut imaginer. »

Source EST REPUBLICAIN.

La qualité de l’alimentation joue bien un rôle dans l’obésité….

A activité physique égale, consommer principalement des aliments bruts permet de brûler plus de calories et de stocker moins de graisse que se nourrir avec des produits transformés.

La qualité de l’alimentation joue bien un rôle dans l’obésité

 

L’alimentation n’est pas un sujet à prendre à la légère. Que ce soir dans le choix des aliments ou dans leurs qualités nutritives, elle occupe une place bien trop importante dans la vie pour ne pas s’en préoccuper. A calories égales, les aliments sains seront mieux assimilés par le corps que les aliments transformés. C’est la conclusion des chercheurs de l’université de Baylor (Etats-Unis) qui ont étudié l’alimentation à travers le monde et ses conséquences, notamment sur l’obésité. Les résultats ont été publiés dans le Journal of Nutrition le 18 janvier 2021.

Alimentation rurale contre produits transformés

Pour cette expérience, les chercheurs se sont intéressés aux enfants indigènes de l’ethnie des Shuars, un peuple amérindien qui vit à cheval sur la frontière entre l’Equateur et le Pérou. Dans ces populations, le niveau de graisse est relativement faible par rapport aux autres. Pour se rendre compte des méfaits de l’alimentation sur leur corps, les chercheurs ont comparé 43 enfants shuars ruraux avec 34 enfants shuars vivant en milieu périurbain en Equateur.

D’un côté, les enfants de l’échantillon rural vivent dans une région géographiquement isolée et dépendent principalement de la chasse, la pêche, la recherche de nourriture et l’horticulture à petite échelle pour pouvoir subsister à leurs besoins. De l’autre, les enfants périurbains vivent à proximité d’un centre commercial régional avec accès aux routes, à un hôpital, à des magasins, à des restaurants et à d’autres commodités.

Pour mesurer les répercussions de l’alimentation sur les enfants, les chercheurs ont recueilli de nombreuses données, tels que les revenus des ménages ou l’accès à l’eau courante. Ils ont également pris en compte le niveau d’activité physique des enfants ainsi que des échantillons de sang, afin d’identifier de potentiels biomarqueurs. En s’intéressant au niveau d’activité physique, les chercheurs ont voulu estimer la dépense énergétique quotidienne des enfants, aussi bien lors d’une activité qu’au repos.

Selon les résultats, les enfants périurbains présentent en moyenne 65 % de graisse corporelle de plus que les enfants ruraux, plus d’un tiers des enfants périurbains étant classé en surpoids, contre zéro pour les enfants ruraux. Ces enfants consomment également quatre fois plus de produits transformés que les enfants ruraux. Bien que leur niveau d’activité physique soit similaire, les enfants périurbains dépensent chaque jour 108 calories de moins que les enfants ruraux lorsqu’ils sont au repos. Selon les chercheurs, cela serait en partie liée à des niveaux d’activité immunitaire inférieurs de 16 à 47 %.

Activité physique égale mais dépense énergétique différente

Pour les chercheurs, la variation de la consommation des aliments transformés, mais pas de la dépense énergétique quotidienne, est liée à la graisse corporelle des enfants. En mesurant plusieurs aspects de l’équation du bilan énergétique, les chercheurs estiment que leurs conclusions fournissent des preuves convaincantes du rôle principal probable de la modification de l’apport alimentaire, plutôt que de la réduction de la dépense énergétique quotidienne, dans l’augmentation de l’obésité infantile dans de nombreuses populations.

Nos conclusions sont en accord avec un nombre croissant de recherches indiquant qu’une mauvaise alimentation est le facteur le plus important du développement de l’obésité infantile, indique Samuel Urlacher, professeur adjoint d’anthropologie à l’université Baylor et auteur principal de l’étude. L’exercice physique reste absolument un élément essentiel de cette équation et est indispensable pour mener une vie saine, mais l’alimentation semble de plus en plus directement liée à l’adiposité des enfants et à leur bilan énergétique à long terme.”

Dans le monde, l’obésité chez les enfants et les adolescents est passée de 4 % en 1975 à 18 % en 2016, selon la NCD Risk Factor Collaboration. De plus, les enfants atteints par le surpoids le restent souvent à l’âge adulte, ce qui a des conséquences sur leur espérance de vie, et les pathologies qu’ils peuvent développer, comme le diabète de type 2 ou les maladies cardiaques.

L’obésité infantile est un problème complexe qui doit être abordé à de nombreux niveaux différents, allant du biologique à l’environnemental, économique, social et politique, développe Samuel Urlacher. En fin de compte, tous ceux qui travaillent sur ce problème veulent la même chose : améliorer la santé et le bien-être des enfants tout au long de leur vie. Nous espérons que ce travail pourra finalement contribuer à cet effort, en particulier pour les Shuar dont la générosité et le partenariat ont rendu cette recherche possible.”

Source POURQUOI DOCTEUR ?.

Progrès du vaccin contre la sclérose en plaques (en utilisant la même technique que le COVID)…!

Vous voulez de bonnes nouvelles pour vous enthousiasmer pour l’avenir? Grâce aux progrès cliniques des technologies de vaccination, nous pourrions approcher l’âge d’or de la vaccination humaine: cette semaine, un vaccin possible contre la sclérose en plaques a commencé à donner étapes prometteuses.

 

La chose la plus incroyable est que utilise la même méthode révolutionnaire que le vaccin COVID et il est développé par l’un des mêmes laboratoires.

Cette excellente nouvelle, publiée dans le magazine Science, présente l’histoire du laboratoire allemand BioNTech -Qui a fait le coronavirus conjointement avec Pfizer- et leur combat pour un immunisation efficace contre la sclérose en plaques en utilisant la technologie innovante de ARNM ou ARN messager.

Cette méthode a permis d’encapsuler l’information génétique de la maladie auto-immune pour l’attaquer directement.

Selon les résultats publiés cette semaine, les premières études précliniques – menées chez la souris – ont révélé que le vaccin effectivement arrêté les symptômes de la sclérose en plaques chez les patients malades. De plus, chez les patients qui commençaient tout juste à remarquer les premiers signes de la maladie, il arrêter complètement la progression.

Sclérose en plaques

La sclérose en plaques est une maladie du cerveau et de la moelle épinière qui peut entraîner une invalidité.

Selon le Clinique Mayo, dans cette condition, le système immunitaire attaque la protection des fibres nerveuses et cela provoque des problèmes de communication entre le cerveau et le reste du corps. Au fil du temps, cela peut causer des dommages permanents.

Il est estimé que plus de 2 millions de personnes dans le monde vivre avec la sclérose en plaques.

Le développement d’un vaccin contre cette maladie est une chose impressionnante: il n’a pas seulement montré des résultats positifs qui peuvent changer la vie de millions de personnes, la mise en œuvre du immunisations basées sur la méthode de l’ARNm.

Ainsi que le vaccin COVID a été développé en un temps record, ce vaccin progresse également à pas de géant.

Le plus optimiste? Cela pourrait être le début de beaucoup plus de vaccinations dans les années à venir. Laboratoires comme BioNTech promettent qu’ils peuvent être mis en œuvre pour pratiquement tous les auto-antigènes… oui, y compris le Cancer.

Source MARSEILLE NEWS.