Bretagne : Les Ehpad s’équipent de puces connectées pour prévenir l’errance de certains résidents…

SECURITE Développée par la société rennaise LiveStep, la solution a déjà été adoptée par quatre établissements bretons.

Bretagne : Les Ehpad s’équipent de puces connectées pour prévenir l’errance de certains résidents

 

  • La start-up rennaise LiveStep a développé une solution pour prévenir l’errance de certains résidents en Ehpad.
  • Le principe consiste à glisser une étiquette équipée d’une puce connectée dans les chaussures des résidents et sous les paillassons des portes de sortie.
  • Si la personne sort, le personnel de l’établissement est alors alerté.

C’est un risque auquel les Ehpad sont confrontés au quotidien. Chaque année, des disparitions inquiétantes de résidents sont signalées aux quatre coins de la France avec des personnes âgées, souvent atteintes d’Alzheimer, qui ont fugué ou se sont perdues dans la nature. Si la majorité d’entre elles sont retrouvées vivantes, l’issue peut parfois être dramatique. Directeur de l’établissement Les jardins du Castel à Châteaugiron près de Rennes, Michel Barbé n’a jamais eu à vivre un tel drame. « Mais on n’est pas à l’abri, le risque zéro n’existe pas », assure-t-il.

Pour garantir la sécurité de ses résidents susceptibles de se mettre en danger, le directeur expérimente depuis près d’un an une solution développée par la start-up rennaise LiveStep. Le principe consiste à glisser une étiquette équipée d’une puce connectée dans les chaussures ou les chaussons des personnes âgées et à en faire de même sous les paillassons des différentes portes de sortie de l’établissement. « Quand le résident sort, le personnel va alors recevoir une alerte sur les téléphones », détaille Romain Berrada, cofondateur de la société.

« Leur donner plus de liberté tout en garantissant leur sécurité »

La solution requiert bien sûr le consentement du résident ou de ses proches, et ne se veut pas un outil de flicage. « On souhaite au contraire donner plus de liberté à ces résidents tout en garantissant leur sécurité », souligne Romain Berrada. Très attaché aux droits et à la liberté des résidents, Michel Barbé atteste du bien-fondé de la solution. « Quand on reçoit l’alerte, on ne court pas après eux pour les empêcher de sortir, indique-t-il. On va juste s’assurer que tout se passe bien et rester vigilant le temps de la balade. »

Dans son établissement, seulement deux personnes sur les 121 résidents sont équipées de ces étiquettes connectées. « On ne puce pas tout le monde comme j’ai pu l’entendre, seulement les résidents qui présentent le plus de risques », assure-t-il. Trois autres établissements bretons ont également adopté cette solution développée par LiveStep. Dans ce marché porteur de la « silver économie », la start-up rennaise ambitionne déjà d’en équiper une trentaine d’ici la fin de l’année et une cinquantaine en 2022.

Source 20 MINUTES.

L’association SOS Autisme France choquée après des propos « inappropriés » dans un manuel à destination des collégiens…

Un manuel de sciences de la vie et de la Terre est sous le feu des critiques après avoir assimilé l’autisme à une maladie et présenté des explications non validées par la communauté scientifique.

S'ils sont tenus de respecter les programmes, les manuels scolaires ne sont en revanche pas soumis à un contrôle du ministère de l'Education nationale. (MAXPPP)

 

L’autisme, une « maladie » qui entraîne une « difficulté à nouer des liens avec les autres » ? Ce passage d’un manuel scolaire a choqué une famille lilloise, qui a alerté l’association SOS Autisme France à la fin janvier. Il s’agit d’un livre de sciences de la vie et de la Terre (SVT) à destination des collégiens de la cinquième à la troisième, publié en 2017 aux éditions Belin. Des sujets types du brevet y sont proposés aux élèves pour s’entraîner. Parmi eux, un sujet intitulé « A la recherche des traitements sur l’autisme », qui soulève de nombreuses interrogations auprès des personnes concernées. 

Pour Olivia Cattan, présidente de l’association, ces termes sont, en plus d’être « inappropriés », totalement « faux » : « C’est truffé d’inexactitudes. C’est la première fois que je relève une erreur aussi grosse dans un manuel de SVT. Il n’y a rien de vrai. Ce n’est pas une maladie à guérir, il n’y a pas de médicament ou de traitement à l’heure actuelle. On se demande qui a fourni de telles informations. » Elle critique également l’absence de recours à la définition proposée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) – qui qualifie l’autisme de « trouble envahissant du développement » –, « alors que c’est une véritable référence en la matière ».

Des théories qui « n’ont pas été approuvées »

Plusieurs parents d’élèves d’académies diverses ont confirmé à SOS Autisme France que leurs enfants possédaient ce manuel. Un constat qui s’explique par le fait que chaque établissement scolaire est libre du choix de ses livres scolaires. Les éditions Belin sont pourtant une maison reconnue, dont les manuels sont largement diffusés dans les établissements. La société a même fusionné en 2016 avec les Presses universitaires de France.

Les causes de l’autisme avancées par le sujet présent dans ce livre sont le manque d’ocytocine – surnommée « hormone de l’attachement » – chez les personnes autistes, mais aussi la présence de troubles intestinaux ou encore des liens génétiques.

« Ce sont des pistes de recherche, mais à aucun moment on ne peut ériger ces causes comme des vérités scientifiques. »

Olivia Cattan, présidente de SOS Autisme France

à franceinfo

« Il y a également de très nombreux troubles du spectre autistique, sous des formes diverses, et il est impossible de tirer des conclusions », ajoute-t-elle.

Dans la suite du sujet, il est rendu compte d’une expérience menée sur des souris. Certaines font état de « modifications de comportement proches de celles observées chez les individus autistes. Pour simplifier, on les appelle ‘souris autistes’. » Un postulat qui surprend l’association, car il compare le comportement de deux espèces distinctes, la souris et l’être humain. Parmi les questions posées aux élèves, l’une suggère même que l’ingestion d’une bactérie intestinale « guérit l’autisme », tandis qu’il leur est ensuite demandé de proposer un « traitement à tester sur les autistes humains pour les guérir ». Mais l’autisme n’est « pas une maladie », rappelle Olivia Cattan. « Toutes ces théories ont bien été étudiées. Mais aucune n’a été approuvée par l’ensemble de la communauté scientifique, et le terme ‘guérir’ ne peut pas s’appliquer à l’autisme. »

Les éditions Belin publient des excuses

L’association a envoyé un courrier au ministère de l’Education nationale, ainsi qu’au secrétariat d’Etat chargé des Personnes handicapées. Dans cette lettre, SOS Autisme France demande le retrait de ce sujet de la version numérique du manuel. « On essaie de faire passer l’idée que l’autisme est une différence, mais pas une maladie. Et ce genre de propos, qu’on inculque à nos enfants, sont totalement contre-productifs », se désole Olivia Cattan. Elle précise qu’une plainte sera déposée contre les éditions Belin si le contenu n’est pas rapidement modifié ou retiré.

Contacté par franceinfo, le ministère de l’Education nationale indique que « ce sujet a été conçu par les auteurs du manuel. Chaque éditeur est libre et responsable de ses choix. Mais lors des dialogues avec les éditeurs de manuels scolaires, le ministère insiste sur l’importance de respecter les programmes et les politiques éducatives. » En effet, au titre de la liberté éditoriale, les manuels scolaires ne sont pas soumis à un contrôle du ministère. Lorsqu’un problème est signalé, comme dans ce cas, l’Education nationale peut encourager l’éditeur à modifier son contenu, mais ne dispose pas de moyens de l’y contraindre.

Le secrétariat d’Etat chargé des Personnes handicapées explique de son côté avoir fait savoir à l’éditeur que « la façon dont le sujet avait été circonscrit n’était pas adaptée à la réalité ». La secrétaire d’Etat, Sophie Cluzel, a d’ailleurs réagi sur Twitter, lundi 1er février. Elle évoque une vision « impossible » et demande le respect de la « vérité de la science ».

 

En réponse, les éditions Belin ont publié un message d’excuses sur les réseaux sociaux : « Nous regrettons que les propos tenus dans notre manuel de SVT cycle 4 puissent avoir heurté. » Contactées par franceinfo, elles n’ont pas répondu à nos sollicitations.

Source FRANCE INFO.

Handicap – Autisme : la proposition de loi de la députée du Cher Nadia Essayan adoptée à l’Assemblée Nationale en première lecture…

La députée MoDem du Cher a présenté son projet de loi hier par l’Assemblée nationale pour optimiser l’accès des personnes handicapées aux magasins et centres commerciaux.

Votée à l’unanimité, elle a de grandes chances d’entrer en vigueur après lecture du Sénat.

Nadia Essayan lors du vote à l'Assemblée Nationale, ce jeudi 28 janvier

 

Un petit pas pour la société, un grand pas pour la reconnaissance des personnes handicapées. La députée du Cher Nadia Essayan (MoDem) a présenté ce jeudi 28 janvier sa proposition de loi en séance publique à l’Assemblée Nationale. Elle viserait à améliorer l’accessibilité des personnes en situation de handicap aux magasins, la grande distribution et aux centres commerciaux. Adoptée à l’unanimité, avec 85 voix pour, le texte doit maintenant être présenté devant le Sénat. « Ce n’est qu’une question de délai. Nous trouverons le moyen de la faire passer avec une niche de centriste devant le Sénat. Il y a de grandes chances que ça se fasse » se félicite-t-elle.

« Même pour nous, il faut du temps pour s’adapter à un grand magasin »

La députée du MoDem a commencé à travailler sur ce projet de loi en 2019. Cette année-là, Christelle Berger, la présidente de l’association Espoir pour mon futur, l’interpelle sur les difficultés rencontrées par sa fille, autiste non-verbale. Cette dernière ne voulait pas rentrer dans les grands magasins à cause du bruit et des lumières. Une grande surface de Vierzon (Cher) a donc accepté de tenter l’expérience de « l’heure silencieuse », qui fut « concluante. Elle a pu naviguer dans le magasin avec beaucoup plus d’aisance. Elle s’est vraiment détendue ». Un combat nait alors pour faire reconnaitre davantage le « spectre autistique » dans la vie en société.

« Ma première fierté, c’est que ma proposition de loi soit passée dans la niche de mon groupe politique. Nous députés, nous avons très peu de jour dans l’année pour faire part de ces idées. Je l’ai donc retravaillé pendant toute l’année 2020 avec les acteurs concernés ». Parmi ces acteurs, les représentants du commerce ou encore les secrétariats d’état concernés. Malgré la réticense exprimée par les grandes surfaces, la députée continue encore aujourd’hui d’affiner sa proposition de loi.

Concrètement, cette loi pourrait se traduire dans un premier temps par la formation et la sensibilisation du personnel pour accueillir les personnes atteintes d’handicap. Il pourrait aussi s’agir de réorganiser les rayons : « Même pour nous, il faut du temps pour s’adapter dans un grand magasin. Nous devons réfléchir à une signalétique ou un plan du magasin pour les personnes malvoyantes ou même celles qui ne savent pas lire. Je tiens aussi à ce que l’heure silencieuse soit au coeur du dispositif ». Un travail auquel elle réfléchira avec les acteurs directement concernés, car Nadia Essayan l’a dit, « elle n’aime pas les décisions qui tombe d’en haut ».

Vers une réelle reconnaissance du handicap ?

A travers ce texte de loi, la question de la reconnaissances des personnes handicapées se pose. Selon la députée, la Maison des Personnes Handicapées (MDPH) délivre rarement la carte mobilité inclusion aux personnes atteintes du spectre autistique. Pour rappel, cette carte peut comporter trois mentions :

  • « Invalidité » : attribuée à toute personne dont le taux d’incapacité permanent est au moins de 80%.
  • « Priorité pour personnes handicapées » : pour les personnes atteintes d’une incapacité inférieure à 80%
  • « Stationnement pour personnes handicapées » : concerne ceux dont l’handicap réduit de manière importante et durable la capacité et l’autonomie de déplacement à pied.

« Le ministère admet même qu’il n’y a aucune raison pour que le spectre autistique ne soit reconnue dans le bénéfice de cette carte ». En France, 700 000 personnes sont atteintes de trouble autistique, plus ou moins prononcé. Pour certaine, elles ne le savent même pas encore…

Source FR3.

Alzheimer : une hyperactivation du cerveau est un signe précoce…

Une hyperactivation anormale dans certaines zones du cerveau pourrait aider à mieux prédire l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

Alzheimer : une hyperactivation du cerveau est un signe précoce

 

L’ESSENTIEL
  • À mesure que la maladie progresse, l’activation neuronale suit une trajectoire inverse en forme de U.
  • L’activation dans certaines zones du cerveau aux premiers stades de la maladie peut augmenter considérablement avant que la perte neuronale causée par la maladie ne conduise à une nette diminution de l’activation.

Observer le cerveau permet d’obtenir des informations précoces sur le développement d’Alzheimer. Une équipe de chercheurs canadiens de l’université de Montréal ont découvert qu’une hyperactivation dans certaines zones du cerveau chez des personnes non encore diagnostiquées avec Alzheimer est un marqueur de la maladie. Ils ont présenté leurs résultats le 20 janvier dans la revue Alzheimer’s & Dementia: Diagnosis, Assessment & Disease Monitoring.

Une détection précoce

Les chercheurs ont découvert chez des patients qui s’inquiètent pour leur mémoire et qui présentent des facteurs de risque d’Alzheimer, une hyperactivation anormale de certaines zones de leur cerveau. Grâce à l’utilisation d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), ils ont pu identifier ces zones chez des personnes sans symptômes cliniques et avant l’apparition de troubles cognitifs détectés avec des tests standardisés. “Cette étude indique qu’une activation anormale dans ces zones peut être observée plusieurs années avant le diagnostic, se réjouit Sylvie Belleville, professeure de psychologie à l’université de Montréal et directrice de l’étude. Cette découverte est cruciale pour l’avancement des connaissances sur la maladie.”

L’équipe a observé que, à mesure que la maladie progresse, l’activation neuronale suit une trajectoire inverse en forme de U. L’activation dans certaines zones du cerveau aux premiers stades de la maladie peut augmenter considérablement avant que la perte neuronale causée par la maladie ne conduise à une nette diminution de l’activation. “Cette forme peut caractériser le processus pathologique sous-jacent et aider les médecins à déterminer le stade de la maladie, précise Nick Corriveau-Lecavalier, premier auteur de l’étude. Lorsqu’il est combiné avec d’autres indicateurs tels que les analyses de sang et les tests cognitifs, ce type d’investigation par neuroimagerie pourrait aider à une détection précoce possible.”

Anticiper l’apparition des symptômes

Pour leur étude, les chercheurs ont utilisé les données du Consortium pour l’identification précoce de la maladie d’Alzheimer. Ils ont étudié l’activation cérébrale dans des groupes d’individus à haut risque de développer Alzheimer qui ont effectué une tâche de mémoire tout en étant scannés par IRMf. Un groupe était composé de 28 personnes préoccupées par leur mémoire mais qui ne présentaient pas de troubles cognitifs lors des tests cliniques traditionnels. L’autre groupe comprenait 26 personnes souffrant de troubles cognitifs légers.

Les chercheurs ont découvert que les individus du premier groupe, c’est-à-dire ceux qui ont des problèmes de mémoire mais pas de troubles cognitifs, ont des niveaux d’activation anormalement élevés dans plusieurs régions clés du cerveau touchées par la maladie d’Alzheimer. Les personnes souffrant de troubles cognitifs légers, qui sont considérés comme étant à un stade plus avancé de la maladie, ont tendance à présenter une activation diminuée dans ces mêmes régions du cerveau.

La maladie d’Alzheimer est évolutive et peut émerger dans le cerveau 20 à 30 ans avant le diagnostic, conclut la chercheuse. Il est donc très important d’identifier les biomarqueurs – c’est-à-dire les signes physiques et détectables de la maladie – et de mieux comprendre les effets initiaux sur le cerveau. L’hyperactivation pourrait donc représenter l’un des premiers signes de la maladie d’Alzheimer.”

Source POURQUOI DOCTEUR ?

Un livre jeunesse pour faire découvrir la trisomie 21 et le handicap…

« Lili est unique comme les autres » est un album jeunesse qui raconte l’histoire d’une petite fille et qui évoque, entre autres choses, sa trisomie 21.

 

Cet album est principalement destiné aux enfants âgés de minimum 6 ans. L’ouvrage répond à plusieurs objectifs : aider les adultes ressentant de la difficulté pour parler des différences aux enfants, répondre aux besoins d’étayage des enfants dans leur découverte du monde et contrer la difficulté encore présente de voir la personne singulière avant son handicap.

Aider les adultes à mettre des mots sur des différences qu’ils n’arrivent pas toujours à aborder ou expliquer

Lorsque nous abordons le fait de parler aux enfants des différences interindividuelles et du handicap, les craintes de stigmatiser ou encore d’exposer les enfants à des choses difficiles arrivent rapidement.

Nombreux sont les adultes mal à l’aise face à la question du handicap. Je fais l’hypothèse que la vision stigmatisée et plutôt déficitaire des personnes en situation de handicap, encore promue dans la culture populaire, n’ait ni favorisé les réelles expériences de vivre ensemble, ni favorisé une approche sereine du handicap. En plus du malaise déjà présent chez l’adulte, ouvrir une porte à un enfant sur un thème, c’est aussi se préparer à faire face à de la spontanéité et de l’imprévisibilité ! Autant de raisons justifient la proposition d’outils pour accompagner les adultes, qui en ressentent le besoin, à aborder cette thématique avec les enfants.

Le livre de Lili, comme bien d’autres, vise à accompagner les enfants dans leur ouverture au monde mais aussi les adultes (parents, enseignants…) dans leur rôle d’accompagnant à cette ouverture.

Aider les enfants à comprendre le monde qui les entoure

Malgré l’aisance ou le malaise des adultes face au handicap, les enfants vivent des expériences, perçoivent des différences interindividuelles et se posent des questions. Même si les enfants semblent souvent ne pas prêter attention aux différences, il arrive qu’ils aient tout de même des questions. Les enfants ont besoin des adultes pour comprendre le monde qui les entoure, y compris la variété de personnes qui le constituent. Nous pouvons espérer que ce type de démarche éducative favorise des états d’ouverture et de sérénité face au handicap, chez les futurs adultes que sont nos enfants d’aujourd’hui.

Les différences interindividuelles prennent souvent de la place dans nos esprits et affectent notre perception première des autres : les nommer permet parfois de les replacer à leurs justes places et de ne pas les laisser occuper toute notre attention. L’ouvrage de Lili tente non seulement d’aborder la différence de manière non jugeante, mais également la difficulté de manière relative (à chaque situation ou chaque contexte). L’idée est d’aider le jeune lecteur à développer de la nuance dans sa perception et sa réflexion. Dans l’ère davantage inclusive que nous traversons, nos enfants sont amenés à vivre de plus en plus de situations ensemble (à l’école, sur les aires de jeux, en accueil de loisir…). À la lecture du livre, des allers-retours intéressants peuvent être faits entre ce qui est lu et vécu au quotidien.

Permettre la rencontre de Lili, une héroïne unique et différente comme les autres

L’histoire de Lili sert une action de sensibilisation aux situations de handicap, mais elle porte avant tout un message important : Lili est une personne avant d’avoir un syndrome génétique spécifique ou de rencontrer des situations de handicap. L’idée de l’ouvrage est avant tout d’y découvrir une partie de son quotidien, de sa personnalité, de son identité et de sa singularité.

À travers cette histoire, l’ouvrage vulgarise de façon très simple de l’information scientifique autour de la trisomie 21. L’objectif est de permettre aux lecteurs de connaître en grande globalité ce qu’est la trisomie 21 et donc ce qu’elle n’est pas. Une ouverture au concept de « situation de handicap » est proposée à la fin de l’ouvrage. L’idée est de faire de la place aux situations de « non-handicap » vécues par une personne en situation de handicap. L’ouvrage propose un très court scénario pour aider les lecteurs à appréhender ce concept.

Contact auteure :

Page instagram : psycho_du_handicap

Résumé : Lili a 8 ans et vit un quotidien rempli de joies, de rires, de peines et de bien d’autres aventures. Elle est différente des enfants de son entourage. Elle a un chromosome en plus qui fait d’elle une petite fille avec la trisomie 21. Lili est aussi différente des autres enfants avec la trisomie 21, car comme tout le monde elle est unique.

Ouvrage paru en septembre 2020

Source FRANCE INFO.

 

Nîmes : un groupe d’artistes handicapés félicité par Jean-Jacques Goldman…

Le groupe de musique les Unsdifférents, composé d’artistes en situation de handicap mental a reçu le 31 décembre dernier une lettre écrite de la main de Jean-Jacques Goldman pour les féliciter de leur travail.

Une véritable consécration pour ces Nîmois.

Une partie du groupe de musique les Unsdifférents, composé d’artistes en situation de handicap mental a reçu le 31 décembre dernier une lettre écrite de la main de Jean-Jacques Goldman pour les féliciter de leur travail.

 

Les Unsdifférents ne cessent de faire parler d’eux. Un deuxième album sorti en 2018, des concerts dans toute la France… et le 31 décembre dernier, une lettre écrite de la main de Jean-Jacques Goldman.

Dans ce courrier, le chanteur félicite et remercie chaleureusement le groupe pour son travail : « Bravo et merci pour tout le plaisir que vous procurez aux gens qui vous écoutent, qui dansent. » Quelques lignes écrites de la main de la personnalité préféré des français, comme une ode à la différence. « Vous n’avez pas de conseils à recevoir, juste la certitude que de Ray Charles, à Django Reinhardt, de Van Gogh à Beethoven, l’art est la maison de tout le monde et chacun y a sa place »

Extrait de la lettre de Jacques Goldman au groupe "Les Unsdifférents"

Des artistes en situation de handicap mental

Car ce qui fait la singularité de ce groupe né en 2013 c’est sa composition : 11 artistes tous en situation de handicap mental, accompagnés par leur éducateur Mathieu Dupin. “C’est fantastique, c’est une énorme récompense. C’est quand même Jean-Jacques Goldman. Pour nos musiciens, il représente l’absolu, c’est le plus grand… c’est tellement plus,” se félicite Mathieu Dupin, éducateur et accompagnateur des Unsdifférents.

C’est Jean-Jacques quoi ! Simplement, il nous aime

Antoine Grangonet, chanteur du groupe Les Unsdifférents

Début décembre, Mathieu Dupin décide avec Antoine Grangonet, l’un des membres du groupe d’envoyer au chanteur un courrier accompagné d’une clé usb contenant des clips vidéos des Unsdifférents. La réponse arrivera quelques semaines plus tard. “C’est génial, géantissime !” se réjouit le jeune chanteur de 22 ans, “C’est Jean-Jacques quoi ! Simplement, il nous aime

Les Unsdifférents, l’aventure continue

Chaque membre recevra bientôt une copie de la lettre encadrée. Le groupe a déjà repris le travail et sortira un nouveau morceau dans une semaine : une chanson en hommage au personnel soignant. Un troisième album est annoncé pour 2021.

Source FR3.

 

Dix facteurs qui augmentent les risques de développer Alzheimer…

Le stress, la dépression et l’hypertension artérielle en font partie.

Bien qu’il n’y ait toujours pas de médicaments réellement efficaces, les scientifiques continuent de développer une meilleure compréhension de la maladie d’Alzheimer.

Une étude récente, basée sur l’examen de 396 recherches, identifie les dix principaux facteurs qui font augmenter les risques de développer la maladie.

1. Le niveau d’éducation

Un faible niveau d’éducation est associé à un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer. Plus vous êtes instruit, plus votre cerveau est développé et plus il est lourd, selon des recherches. Ainsi, lorsque vous perdez un tiers de votre poids cérébral à cause de la démence, un cerveau plus lourd peut vous rendre plus résistant.

2. Les activités cognitives

Il est prouvé que garder notre cerveau actif peut également aider à lutter contre la démence. Des activités telles que les mots croisés ou les casse-têtes stimulent votre cerveau et peuvent renforcer la connectivité entre les cellules cérébrales. Cette connectivité est rompue lorsqu’il y a démence.

Nous devons donc continuer à garder notre cerveau actif, même à un âge avancé. D’autres études s’accordent à dire que le fait de stimuler notre cerveau réduit effectivement nos risques de développer une démence.

3. L’hypertension

Un cœur sain est depuis longtemps lié à un cerveau sain. Une étude récente indique que l’hypertension artérielle à un âge moyen augmente le risque d’Alzheimer.

Une incidence plus élevée de maladies cardiaques chez les personnes souffrant d’hypertension a des répercussions sur l’apport en sang et en nutriments au cerveau. Ainsi, l’apport sanguin réduit au cerveau est lié à la maladie d’Alzheimer.

4. L’hypotension orthostatique

Cette étude a également mis en évidence l’inverse de hypertension, soit l’hypotension orthostatique, comme facteur de risque. La pression du sang d’une personne atteinte est anormalement faible lorsqu’elle se lève après s’être assise ou couchée.

Comme le corps est incapable de maintenir un apport sanguin suffisant au cerveau lors des changements de posture, cela peut avoir une influence débilitante à long terme sur l’activité cérébrale, en raison du manque d’oxygène au cerveau, ce qui augmente le risque de démence.

5. Le diabète

Des études ont aussi révélé que le diabète était associé à une incidence plus élevée de la maladie d’Alzheimer. Comme cette maladie rend notre corps incapable de réguler correctement l’insuline, il y a modification de la façon dont nos cellules cérébrales communiquent ainsi que du fonctionnement de notre mémoire –deux fonctions qui sont perturbées par la maladie d’Alzheimer.

L’insuline est essentielle, car elle régule le métabolisme des hydrates de carbone, des graisses et des protéines en aidant le glucose sanguin à être absorbé par le foie, les graisses et les muscles. La maladie d’Alzheimer semble perturber la capacité du cerveau à réagir à l’insuline.

6. L’indice de masse corporelle

Un haut indice de masse corporelle (IMC) chez les moins de 65 ans est lié à un risque accru de démence. L’étude suggère qu’un indice de masse corporelle compris entre 18,5 et 24,9 pour les moins de 65 ans –autrement dit, un poids sain– peut réduire le risque de démence. Cependant, être en sous-poids à l’âge moyen et plus tard dans la vie peut augmenter le risque de démence.

On pense qu’un mélange de facteurs génétiques, de maladies cardiovasculaires et d’inflammation contribue à cette association entre l’IMC et la démence.

7. Les traumatismes crâniens

Des traumatismes crâniens subis dans le passé sont un facteur de risque. Il est clairement prouvé que de tels traumatismes, comme une commotion cérébrale, peuvent contribuer au développement de la démence. Ce lien a été observé pour la première fois en 1928.

Cependant, il n’est pas certain que le traumatisme crânien unique ou répétitif soit le facteur contributif. Il est clair que les dommages cérébraux causés par un traumatisme crânien sont similaires à ceux de la démence. Les risques augmentent ainsi de développer une telle démence plus tard dans la vie.

8. L’hyperhomocystéinémie

Des niveaux élevés d’homocystéine chimique sont un facteur de risque. Il s’agit d’un acide aminé naturel qui participe à la production des mécanismes de défense de notre corps, y compris les antioxydants qui préviennent les dommages cellulaires.

Des taux élevés d’homocystéine dans le sang de personnes atteintes de démence ont été signalés pour la première fois en 1998. Depuis, des études ont montré que la réduction des taux d’homocystéine peut protéger contre la démence.

Des études animales suggèrent que des niveaux élevés d’homocystéine endommagent les cellules du cerveau en interférant avec leur production d’énergie. Une consommation accrue de folate et de vitamine B12 peut réduire les niveaux d’homocystéine et ainsi, le risque de démence.

9. La dépression

Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer souffrent souvent de dépression, bien que l’on ne sache pas si la dépression est à l’origine de la maladie d’Alzheimer ou si elle n’en est qu’un symptôme. Cependant, de nombreuses preuves confirment que la dépression est effectivement un facteur de risque, comme l’a montré cette dernière étude. Les recherches ont même indiqué un lien entre le nombre d’épisodes dépressifs –en particulier dix ans avant l’apparition de la démence– et un risque plus élevé.

La dépression augmente les niveaux de substances chimiques nocives dans notre cerveau. Un déséquilibre de ces substances chimiques peut entraîner la perte de cellules cérébrales, ce qui augmente les risques de développer l’Alzheimer.

10. Le stress

Enfin, le stress a été identifié comme un facteur de risque. À long terme, le stress cible les cellules immunitaires de notre corps, qui jouent un rôle important dans la lutte contre la démence. Il est notamment démontré que l’hormone cortisol contribue au stress et peut avoir un impact sur la mémoire. Viser à réduire le stress et les niveaux de cortisol peut donc réduire les risques de développer une démence.

Cette étude, qui compile des décennies de recherches, offre une image complexe de la manière dont nous pouvons combattre l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Elle indique clairement les dix facteurs sur lesquels les scientifiques doivent se concentrer à l’avenir. Bien que les résultats puissent sembler peu encourageants, ils le sont, car plusieurs de ces facteurs de risque peuvent être gérés ou modifiés par des changements de style de vie, y compris un meilleur régime alimentaire et davantage d’exercice.

Source SLATE.

Faut-il prendre une assurance dépendance ?…

Notre espérance de vie s’allonge, mais les risques de perdre notre autonomie augmentent eux aussi.

Les contrats « assurance dépendance » qui répondent à cette préoccupation fleurissent chez de nombreux assureurs aujourd’hui.
Sont-ils intéressants ?
Peut-on miser dessus ?
Découverte. 
Faut-il prendre une assurance dépendance ?

1 – Comment ça marche ?

Que couvre-t-elle : l’assurance dépendance offre une protection financière sous forme de rentes mensuelles aux personnes qui perdent avec l’âge leur autonomie et doivent faire face à des dépenses supplémentaires (aide à domicile, maison de retraite…).

Combien ça coûte : tout dépend des garanties souscrites. Plus l’assureur couvre de risques, plus le contrat sera à un prix élevé. L’âge au moment de la souscription et la rente que vous souhaitez recevoir influencent également le montant des cotisations (entre 30 et 80 euros/mois bien souvent).

Ce n’est pas un produit d’épargne : ne vous y trompez pas. Ce sont en principe des contrats dits « à fonds perdus ». Autrement dit, si vous vivez très bien jusqu’à la fin de votre vie, sans souci de dépendance, vous aurez cotisé pour rien pendant des années. Les cotisations seront perdues pour les héritiers, sauf si vous avez un contrat avec une épargne attenante.

Sachez-le : votre complémentaire santé peut avoir inclus une garantie dépendance dans le contrat que vous avez signé. Renseignez-vous. De nombreuses complémentaires santé comprennent aujourd’hui une garantie dépendance. Mais il ne s’agit que d’une clause secondaire et le montant de la rente est souvent faible.

2 – A quel âge souscrire ?

De nombreux assureurs proposent ces contrats aux personnes qui ont entre 50 et 75 ans.

N’attendez pas trop : il est préférable d’adhérer suffisamment tôt pour faire baisser les prix et quand vous êtes encore en pleine forme ! Pourquoi ? Tout simplement parce que vous aurez à remplir un questionnaire et à passer des examens de santé qui peuvent faire monter fortement la note s’ils dénoncent la moindre défaillance physique ou mentale.

En cas de profil « à risque » : une surprime peut vous être demandée. Vous pouvez faire face également à un refus ou à des exclusions (Certaines situations qui engendrent une dépendance peuvent ne pas être couvertes par le contrat. Lisez bien les clauses d’exclusion.). Si une pathologie par exemple est déjà avérée à la souscription du contrat et qu’elle peut entraîner une dépendance à plus ou moins long terme, celle-ci risque de ne pas être couverte.

Un conseil : vérifiez tous les termes du contrat avant de signer et faites jouer la concurrence.

3 – Ce qui déclenche la garantie

En cas de perte d’autonomie, les assureurs vont prendre en compte les actes de la vie quotidienne, à savoir s’habiller, s’alimenter, se laver, se déplacer… pour faire le point sur le degré de dépendance. En fonction de critères préétablis, il peut y avoir une prise en charge partielle (aide pour les repas…) ou totale (assistance en continue).

Le montant de la rente : il dépend des cotisations déjà versées, du contrat et des garanties souscrites, et s’élève en moyenne entre 300 et 600 euros/mois, voire beaucoup plus en fonction du contrat. La rente est alors versée 3 mois après l’avis du médecin-conseil de l’assureur.

Méfiez-vous car de nombreux contrats spécifient que pour que le paiement soit effectif, il faut qu’il n’y ait aucune possibilité d’amélioration de l’état de santé. Cela peut alors prendre des mois, voire des années avant que la garantie s’active, avec des formalités très compliquées.

Sachez aussi que la couverture est effective seulement si la dépendance survient au moins un an* après la souscription du contrat, voire 3 ans pour les maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer. Si la dépendance survient pendant ce délai, aucune indemnité ne sera perçue, le contrat sera clôturé et l’assureur remboursera ou non les cotisations versées. Les assureurs n’appliquent pas en revanche de délai de carence en ce qui concerne la dépendance due à un accident.

4 – Est-ce vraiment intéressant de souscrire à une assurance-dépendance ?

Faites-vos calculs en commençant par vérifier si le montant de votre future retraite et l’ensemble de votre patrimoine vous permettront dans un certain nombre d’années de couvrir le coût d’un établissement spécialisé ou d’un maintien à domicile, à savoir environ 2 000 euros/mois.

Vous pouvez également bénéficier de l’APA (Allocation Personnalisé d’Autonomie) attribuée par les conseils généraux dont le montant varie entre 550 et 1 300 euros, en fonction du degré de dépendance et de vos ressources. Il vous faudra faire la demande de cette aide et remplir certaines conditions. Renseignez-vous auprès des centres d’action communale. Plus les ressources de la personne sont élevées, plus l’APA sera faible.

Après calculs, si cela ne suffit pas, une rente peut alors dans ce cas être intéressante et se cumuler. Attention : un grand nombre de contrats dépendance n’assurent que la dépendance totale. Pensez à choisir une assurance qui couvre également la dépendance partielle. Une alternative : l’assurance-vie peut être aussi un bon moyen d’épargner et d’assurer une rente en cas de perte d’autonomie.

Source PLANET.

« Le Monde des lecteurs » – Autisme : utilisation abusive de ce terme…

Thierry de Navacelle, comme de nombreux lecteurs confrontés à cette maladie, regrette la mauvaise utilisation du terme autisme faite, trop souvent, dans la presse.

« J’espère que cette bouteille à la mer réussira à vous convaincre de cesser d’utiliser le mot autisme à mauvais escient. »

 

« Cela date de 2019 ! pas de changement ! C’est pire ! La Rédaction HANDICAP INFO »

 

Lecteur quotidien de votre journal depuis plus de 45 ans (j’en ai 68), je me permets de vous écrire après avoir lu l’éditorial du 26 mars « Catholiques : de la stupeur à la colère » où l’on parle de l’autisme de l’église.

Père veuf de deux adultes autistes (un Asperger et un classique), alors que les « gens instruits » utilisent depuis trop longtemps (Jospin avait l’un des premiers parlé de l’autisme des syndicats) le terme autisme pour parler du côté aveugle et borné de groupes d’individus, j’ai envie de vous dire, avec un peu de retard, je vous l’accorde, combien c’est déprimant pour des parents d’autistes qui se battent tous les jours pour intégrer leurs enfants dans la société, de voir le regard que des gens, qui manifestement n’ont aucune connaissance de ce trouble, ont sur leurs enfants, et leur collent une étiquette de personnes pas ouvertes aux autres, désespérément tournées sur elles-mêmes, osons le dire, quasiment irrécupérables.

Ces gens-là, comme disait Jacques Brel, sont d’ailleurs sans doute en partie responsables du manque de confiance et d’ouverture de beaucoup d’autistes. Vincent, 27 ans, adore les gens, toutes les musiques, d’Eminem à Mozart mais surtout l’opéra et les chants sacrés, serre la main du boulanger et du cordonnier ou du garçon de restaurant, adore voyager et les expositions, et fort de sa très bonne mémoire, se souviendrait de vous et de votre nom et du lieu où vous vous êtes rencontrés dix ans plus tard.

Et il n’est pas Asperger, mais autiste plutôt lourd, avec pas mal de troubles de comportement qui l’empêchent d’être parfaitement autonome. Renseignez-vous auprès de parents autistes, rencontrez des autistes, passez du temps avec eux, la prochaine fois que vous en croisez un (car heureusement aujourd’hui tout le monde est partant pour les intégrer le plus possible) regardez-les comme des êtres humains, beaucoup d’entre eux vous épateront pour leur curiosité de l’autre, et si vous pouvez changer votre regard sur eux, vous vous apercevrez que ceux qui effectivement, paraissent fermés sur eux-mêmes, sont prêts à répondre aux personnes qui ne les regardent pas comme des cas désespérés.

Peut-être qu’après ces expériences, vous arrêterez de parler négativement de l’autisme en l’attribuant à des milieux fermés. Et avec la pratique, vous verrez que ces autistes sont des personnes attachantes et prêtes à aller vers vous si vous-mêmes leur ouvrez vos bras. J’espère que cette bouteille à la mer réussira à vous convaincre de cesser d’utiliser le mot autisme à mauvais escient.

Thierry de Navacelle, Paris

Source LE MONDE.

La prise en charge des soins des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer en l’absence des aidants…

Pour leur bien-être et celui de leur proche malade d’Alzheimer, les aidants ont besoin de répit.

Les meilleures solutions.

Alzheimer

 

Prévenir l’épuisement des aidants par le droit au répit

S’occuper à temps plein d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer peut être éprouvant, tant physiquement que mentalement. Mis à part les besoins en suivi médical, l’aidant doit rester en permanence aux côtés du malade par souci de sécurité entre autres. Malgré tout, il est nécessaire qu’il s’accorde des périodes de répit afin d’éviter l’épuisement qui peut porter atteinte à son propre bien-être et à celui du malade.

Pour prévenir l’épuisement, il est important d’en déceler les symptômes. L’aidant du malade d’Alzheimer est sujet au burn-out s’il présente fréquemment  les signes suivants :

–        Douleurs articulaires ;

–        Maux de dos ;

–        Sautes d’humeur ;

–        Troubles du sommeil ;

–        Stress ;

–        Fatigue ;

–        Sentiment d’isolation ;

–        Perte d’intérêt pour les relations sociales.

Afin de prévenir l’épuisement, l’aidant doit prendre soin de lui et préserver sa santé. Il est indispensable de connaître et de ne pas dépasser ses limites. Pour se couper du quotidien, il est tout aussi essentiel de prévenir l’isolement en préservant les relations sociales. L’aidant a le droit de s’accorder du temps pour lui et de demander de l’aide pour assumer ses responsabilités envers son proche atteint de la maladie d’Alzheimer afin de bénéficier d’un peu de répit.

L’accompagnement des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer en absence de l’aidant

Lorsque l’aidant de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer est sujet à l’épuisement, il doit prendre une pause pour reprendre des forces. L’absence de l’aidant n’implique pas l’abandon de la personne malade. Diverses solutions s’offrent à lui pour l’accompagnement de son proche. Il peut demander de l’aide à son entourage ou opter pour les services de soin à domicile, l’accueil de jour ou encore l’hébergement temporaire de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Les services d’aide et de soin à domicile

Il s’agit de l’intervention des auxiliaires de vie sociale qui aident les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à réaliser les tâches qu’elles ne peuvent plus faire elles-mêmes. Elles s’occupent entre autres du ménage, des courses, des repas ou des soins médicaux des malades.

L’accueil de jour en maison de retraite

Pendant les quelques jours ou semaines d’absence de l’aidant, la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer peut être accueillie en maison de retraite. La majeure partie de ces établissements reçoivent des locataires pour une semaine, plusieurs jours ou à la demi-journée. L’inscription se fait directement auprès de l’établissement d’accueil et nécessite la présentation d’un certificat médical.

L’hébergement temporaire

Il est possible d’opter pour l’hébergement temporaire en résidence autonomie ou en famille d’accueil pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Le séjour peut durer quelques jours à 3 mois afin de permettre aux aidants de prendre une pause.

Source PLEINE VIE.