Onil, ville espagnole pionnière dans la fabrication de poupées à l’effigie d’enfants trisomiques…

La poupée représentant un bébé atteint du syndrome de Down, conçue par la marque Miniland, a été élue «meilleur jouet de l’année» 2020.

 

Si des poupons de différentes couleurs de peau et morphologies ou encore avec un handicap physique n’ont fait leur apparition que récemment dans les rayons de jouets, en Espagne, plusieurs fabricants promeuvent la diversité et l’égalité dans ce domaine depuis plusieurs années déjà.

À Onil, dans l’est du pays, la confection de poupées artisanales et inclusives relèvent de la tradition. La ville compte environ 7.500 habitants et pas moins de trente-huit fabricants de jouets, dont la marque Miniland, qui a fait parler d’elle en 2020. Sa collection de poupées atteintes du syndrome de Down, l’appellation médicale de la trisomie 21, a remporté le prix de «meilleur jouet de l’année».

Ces poupées, deux garçons et deux filles d’origine caucasienne et africaine, ont remporté un véritable succès. «Nous étions inquiets au début», indique au Guardian Victoria Orruño, directrice du marketing de l’entreprise. «Mais les retours nous ont surpris. Ils étaient très positifs.»

Sensibiliser les enfants

L’objectif du fabricant est que tous les enfants se reconnaissent dans ces jouets et surtout qu’ils soient sensibilisés à la maladie dès le plus jeune âge. Ces poupées sont d’ailleurs destinées à tous les enfants, pas seulement à ceux atteints de trisomie 21, rappelle Miniland. «Parfois, nous l’oublions, mais jouer à la poupée est une expérience très enrichissante et formatrice pour les enfants, ajoute Victoria Orruño. Ils peuvent voir différentes réalités et les normaliser.»

Avant Miniland, trois autres fabricants basés à Onil avaient déjà imaginé des poupées atteintes de trisomie 21: SuperJuguete en 2007, qui a reversé les bénéfices des ventes à la Fondation espagnole du syndrome de Down, The Doll Factory Europe en 2015 et Toyse en 2019. Si les poupées sont fabriquées de la même manière depuis un siècle, c’est-à-dire moulées à partir de l’argile de la montagne, elles ne sont pas moins réalistes pour autant.

Selon Kelle Hampton, blogueuse américaine, la poupée conçue en Espagne réunit toutes les caractéristiques qui rendent les enfants trisomiques, comme sa fille Nella, uniques. «Le message envoyé est que les personnes atteintes du syndrome de Down sont belles, douées et aimées», écrit Kelle Hampton sur son blog. Depuis, d’autres pays ont suivi le pas. Cette année, le géant de la grande distribution Kmart a mis sur le marché deux poupées trisomiques dans ses magasins d’Australie et de Nouvelle-Zélande.

Source SLATE.

Laval : l’épuisement des parents de Lilouan pour faire reconnaître l’autisme lourd de leur enfant….

C’est une bouteille à la mer que lance Élise Borde, inquiète du peu d’empressement montré par la Maison Départementale des Personnes Handicapées de la Mayenne pour « notifier » que son enfant de 5 ans et demi est autiste profond.

Un document qui lui donnerait accès à une structure adaptée.

Lolouan, enfant autiste, en Mayenne, ses parents se heurtent aux difficultés administratives

 

« Nous avons sollicité la MDPH de la Mayenne pour une notification, un document « certifiant » que mon enfant est autiste profond ». La MDPH s’engage à donner une réponse aux familles avant quatre mois, et pour l’instant, l’institution sensée soutenir les personnes handicapées et leurs aidants, ne se manifeste pas. Pire, elle reste sourde à tous les appels.

Pourtant cette notification ne l’engage en quoi que ce soit. Juste un document qui permettrait d’inscrire le petit Lilouan dans une structure adaptée. Et encore, seulement sur la liste d’attente. Sans garantie de pouvoir intégrer une structure adaptée à la rentrée de septembre.

« Lilouan est actuellement scolarisé en unité d’enseignement maternel à Laval (unité scolaire spécialisée au sein d’une école standard). Sa scolarité au sein de cette unité s’arrête au mois de juin car nous avions un accord pour 3 ans avant l’orientation vers une structure médico-sociale. Nous avons déposé un dossier à la Maison De l’Autonomie pour le renouvellement de ses droits en tant que personne handicapée en France, le 15 novembre. Depuis le dossier reste en attente de traitement malgré nos appels nos relances… nous avons de notre côté entrepris des démarches pour l’inscription dans deux structures pour la suite ».

La maman est inquiète, les jours passent : « Il y aurait une quarantaine d’enfants déjà en attente. Le département indique vouloir privilégier les processus d’inclusion, mais cette solution est inadaptée pour Lilouan. Il y a urgence à créer des places dans des établissements spécialisés pour ces enfants ».

Élise Borde ne sait plus comment agir pour préparer la prochaine rentrée de son enfant. « Quand j’appelle la MDA, que je demande un responsable, on me répond que ce n’est pas possible ».

Une bouteille à la mer

Alors elle a créé une page Facebook, pour sensibiliser à cette situation. « Une page lancée comme une bouteille à la mer ». Et une prise en compte a commencé à s’opérer. Élisabeth Doineau, sénatrice de la Mayenne, est intervenue. Elle est aussi conseillère départementale et déléguée à l’accès aux soins. Et donc en responsabilité de la MDPH.

« J’ai ainsi obtenu un rendez-vous, c’est mieux qu’une réponse au téléphone, pour autant ça ne répond pas exactement à ma demande ».

Pour Élise il y a urgence, la prise en charge de Lilouan s’arrêtera en juin prochain. « Dans quatre mois notre fils n’aura plus aucun accompagnement lié à son lourd handicap, nous sommes au bord de l’épuisement face à ce handicap, et tous les à côtés qu’il comporte ». Et disposer de ce document serait l’amorce d’un soulagement.

Sollicitée  par notre rédaction, la MDPH a indiqué qu’elle nous répondrait sous 24 à 48 heures.

Source FR3.

La perte d’odorat, un signe précoce de maladie d’Alzheimer ?…

Une récente étude confirme qu’il pourrait y avoir un lien entre les changements ou la perte d’odorat et la maladie d’Alzheimer.

Changement et perte d'odorat pourraient annoncer la maladie d'Alzheimer

On parle beaucoup de la perte d’odorat avec le Covid-19. Mais celle-ci peut aussi être le signe d’autres pathologies, comme Alzheimer, par exemple. Si une étude s’était déjà penchée sur la question en 2011, une récente analyse dévoilée par un chercheur de l’Institut National de la Recherche Scientifique, au Canada, vient confirmer cette hypothèse.

La maladie d’Alzheimer, qui touche actuellement 900 000 personnes en France, ne se soigne pas, mais peut être ralentie si elle est détectée très en amont. Le professeur Charles Ramassamy, de l’INRS a expliqué à Radio Canada que « des études ont confirmé que le dysfonctionnement de l’identification olfactive permettrait de distinguer des personnes cognitivement saines des personnes qui auraient un déficit cognitif modéré ou qui auraient la maladie d’Alzheimer« . Une étude chinoise de 2020 avait d’ailleurs observé que des patients présentant un déclin cognitif avéré avaient plus de mal à reconnaître les odeurs.

Détecter en amont de la maladie pour prévenir son développement

Ce symptôme de modification et de perte d’odorat pourrait aider à prédire le développement du trouble de la mémoire. Le dysfonctionnement olfactif se situerait dans le cerveau au même niveau que les altérations cognitives de la maladie d’Alzheimer. Le symptôme est plus facile à détecter, et se manifeste bien avant les pertes de mémoire : « Les mécanismes dans le cerveau pourraient commencer 10, 20, 30 ans avant les premiers symptômes. Plus on peut identifier de marqueurs précoces dans le temps, plus on peut allumer une petite lumière rouge qui va nous dire de faire attention et on pourra faire des tests complémentaires pour aller plus loin« , a souligné le docteur Ramassamy.

En 2011, le Journal of Neuroscience publiait une recherche expliquant qu’un odorat affaibli pouvait être un signe annonciateur d’Alzheimer. Les conclusions de l’étude sont toujours indiquées sur le site Fisher Center for Alzheimer’s research foundation. En 2017, une autre étude, américaine publiée dans la revue Neurology montrait que les participants qui avaient le plus de difficulté à reconnaître les odeurs étaient ceux dont les biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer étaient les plus anormaux. « C’est la première fois qu’on réussit à démontrer clairement qu’il existe un lien direct entre la perte de la capacité à reconnaître des odeurs et les biomarqueurs qui témoignent de l’évolution de la maladie« , soulignait alors Marie-Elyse Lafaille-Magnan, chercheuse à l’Université McGill et auteure principale de l’étude.

Source TOP SANTE.

Autisme, dyslexie, retards… à Versailles, des agents formés pour les déceler dès la crèche… Première en France…

Dans le cadre d’un partenariat inédit entre la mairie et l’hôpital, tous les personnels de la petite enfance reçoivent une formation pour mieux déceler les signaux pouvant s’apparenter à un trouble du neuro-développement chez les enfants de 0 à 3 ans.

 Illustration. Environ 1300 enfants sont accueillis chaque année dans les crèches de Versailles.

 

C’est une première en France. La ville de Versailles et le centre hospitalier André-Mignot travaillent main dans la main depuis début février avec un objectif commun : déceler le plus tôt possible les troubles du neuro-développement chez l’enfant. Financée en majorité par la Caisse des affaires familiales des Yvelines, l’opération consiste à former les quelque 200 membres du personnel municipal intervenant dans les crèches.

« Le cerveau des enfants est très malléable entre 0 et 3 ans donc plus tôt on intervient, mieux on les accompagne dans leur évolution », indique Annick Bouquet, adjointe au maire (DVD) de Versailles chargée de la petite enfance.

Qu’il s’agissent des troubles du spectre autistique, du développement intellectuel, de la communication, de la coordination motrice, des apprentissages (tels que la dyslexie, la dyscalculie, la dysorthographie) ou encore du déficit d’attention, ces dysfonctionnements peuvent être perceptibles très tôt. Bien qu’en général, les diagnostics ne se précisent clairement que vers l’âge de 6 ans.

Observer les réactions de l’enfant

Si les professionnels de la petite enfance sont sensibilisés à ces questions dans le cadre de leur formation classique, ils n’ont pas forcément les clés pour savoir exactement quoi observer et quand s’inquiéter. « On leur donne le calendrier habituel du développement d’un enfant pour qu’ils s’en servent de référence », explique le Dr Marie-Joëlle Orêve, responsable du centre de diagnostic des troubles du spectre autistique à l’hôpital de Versailles.

Pendant les cinq heures de formation que les éducateurs, reçoivent, ils sont surtout sensibilisés à entretenir une certaine vigilance. « On leur conseille d’observer comment l’enfant réagit quand on l’appelle par son prénom, est ce qu’il répond aux sourires, s’il est capable d’exprimer une demande, s’il participe aux activités ou est capable de pointer un objet », détaille la médecin.

D’autres facteurs de risque leur sont exposés comme la présence d’un produit toxique dans le corps de la mère pendant la grossesse, l’âge du père, ou les antécédents génétiques qui peuvent influer sur le neuro-développement.

Mieux accompagner les parents

Les directrices des crèches de Versailles sont également formées à la communication avec les parents. « Il faut pouvoir accompagner les familles tout en restant dans le respect des compétences de chacun, rappelle Annick Bouquet. Le but est d’avoir une meilleure vision de l’évolution des comportements de l’enfant, pour les aider au mieux à avancer vers un diagnostic. »

En échangeant de manière constructive sur les observations faites à la crèche et à la maison, les parents peuvent se poser les bonnes questions au bon moment, notamment s’il devient nécessaire de consulter un spécialiste.

Source LE PARISIEN.

Trouble cognitif : définition, sévère, léger, traitements….

Les troubles cognitifs se retrouvent à des degrés divers dans de nombreuses maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.

En fonction des patients, le trouble peut être léger ou sévère ou évoluer vers une démence.

Le point avec le Dr Bertrand Lapergue, chef de service de neurologie.

Trouble cognitif : définition, sévère, léger, traitements....(Photo d’illustration)

 

Définition : qu’est-ce qu’un trouble cognitif ?

Le terme cognitif renvoie à l’ensemble des processus psychiques liés à l’esprit. Il englobe une multitude de fonctions orchestrées par le cerveau : le langage, la mémoire, le raisonnement, la coordination des mouvements (praxies), les reconnaissances (gnosies), la perception et l’apprentissage ainsi que les fonctions exécutives regroupant le raisonnement, la planification, le jugement et l’organisation. En psychologie, les processus cognitifs correspondent à l’ensemble des processus mentaux qui permettent à un individu d’acquérir, de traiter, de stocker et d’utiliser des informations ou des connaissances.

Un trouble cognitif est un ensemble de symptômes incluant des troubles de la mémoire, de la perception, un ralentissement de la pensée et des difficultés à résoudre des problèmes. Ils peuvent exister comme symptômes dans certains troubles psychiatriques (psychoses, troubles de l’humeur, troubles anxieux), liés à la prise de certains médicaments, mais ils sont avant tout synonymes de lésions cérébrales.

Trouble cognitif léger ou sévère

On les retrouve ainsi à des degrés divers dans les maladies neurodégénératives (maladie d’Alzheimer ou maladie de Parkinson, …), ainsi qu’en cas de traumatisme crânien avec atteinte cérébrale.

Dans le cas d’un trouble majeur, la réduction des capacités entraîne des difficultés à réaliser seul certaines activités de la vie courante (course, sortie, téléphone, etc). Au contraire, les personnes souffrant d’un trouble léger peuvent toujours effectuer seul ces activités de la vie quotidienne.

Symptômes : dépression, pertes de mémoire…

Oublier un rendez-vous prévu dans la journée, une information qui vient d’être donnée, confondre ses proches, être désorienté dans le temps et l’espace, souffrir de sautes d’humeur sont autant de manifestations d’un trouble cognitif. Avec l’âge, nous perdons naturellement certaines facultés, notamment en ce qui concerne notre mémoire. Mais si cette perte est plus importante que la normale, il s’agit d’un trouble cognitif. Celui-ci a tendance à s’aggraver avec les années, mais n’évolue pas forcément vers la démence. Lié à l’âge, le trouble cognitif peut rester modéré et ne pas se transformer en démence.

Causes et facteurs de risque : âge, maladie de Parkinson, démence…

Le trouble cognitif peut avoir une origine médicamenteuse, psychiatrique, neurologique, etc. En effet, il est causé par le vieillissement, une maladie ou un traumatisme cérébral. Il en existe plus de 200 tous répertoriés dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM). Les patients peuvent souffrir de démence liée à une pathologie (maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, etc). Une amnésie peut également apparaître causée par un traumatisme cérébral, l’alcool, etc.

Diagnostic : différents tests

Le dépistage se fait généralement grâce à des tests (MMS, 5 mots de Dubois, Horloge, BREF, etc….). Ils sont souvent réalisés par un neurologue, un neuropsychologue ou un gériatre.

Quand et qui consulter ?

Souvent, le motif premier de consultation reste les problèmes de mémoire. Dès l’apparition des premiers symptômes, les patients se rendent chez un neurologue ou un gériatre pour les personnes âgées.

Traitements : comment soigner un trouble cognitif ?

Les traitements visant à limiter ou soigner les troubles cognitifs sont encore inefficaces. Toutefois, il existe actuellement certains moyens de prévention. « Il est recommandé de se faire dépister une hypertension artérielle et de limiter le sel dans son alimentation, d’avoir une hygiène de vie saine : limiter (voire d’éviter) la consommation d’alcool, de tabac, et de pratiquer une activité physique régulière« , détaille le Dr Bertrand Lapergue, chef du service de neurologie de l’Hôpital Foch (Suresnes).

Merci au Dr Bertrand Lapergue, chef du service de neurologie de l’Hôpital Foch (Suresnes).

Source JOURNAL DES FEMMES.

Alzheimer : le traitement d’Eli Lilly déçoit…

Le traitement contre Alzheimer d’Eli Lilly n’est pas aussi efficace qu’espéré par les analystes.

Alzheimer : le traitement d’Eli Lilly déçoit

 

Eli Lilly déçoit les analystes financiers, alors que le géant américain de la santé a dévoilé une étude sur les résultats de l’étude de phase 2 portant sur l’efficacité de son traitement contre la maladie d’Alzheimer, le donanemab. Si ceux-ci s’avèrent prometteurs, le donanemab ralentissant de façon constante le déclin cognitif et fonctionnel, avec des fourchettes de 20 à 40 % pour tous les critères d’évaluation secondaires, ils n’ont pas impressionné les analystes qui s’attendaient à mieux.

L’efficacité du traitement n’est ainsi pas aussi forte que prévu, en particulier sur une mesure de la maladie d’Alzheimer connue sous le nom de CDR-SB. Après 76 semaines, le déclin cognitif et fonctionnel mesuré par le CDR-SB était 23 % plus lent chez les patients sous donanemab, bien que la différence ne soit pas statistiquement significative.

Source CAPITAL

Le CBD à haute dose pour traiter la maladie d’Alzheimer ? …

Combattre les effets de la maladie d’Alzheimer avec une molécule issue du chanvre, c’est la découverte faite par des scientifiques de l’université médicale d’Augusta en Géorgie.

Selon eux, le CBD à haute dose pourrait permettre de ralentir la progression de la maladie chez les patients atteints d’une forme précoce.

Le CBD à haute dose pour traiter la maladie d’Alzheimer ?

 

En France, on dénombre pas moins de 900 000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Chaque année, 225 000 nouveaux cas sont recensés. Cette pathologie neurodégénérative complexe entraîne un dysfonctionnement des connexions entre les neurones, et principalement au siège de la mémoire : l’hippocampe. D’un point de vue physiologique, elle se caractérise par la présence entre les neurones de plaques constituées par une accumulation de la protéine ß-amyloïde. S’il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement, les chercheurs continuent de plancher sur une manière de réduire sa progression. C’est notamment le cas des scientifiques de l’université médicale d’Augusta en Georgie. Dans une nouvelle étude, ils expliquent avoir découvert que le CBD, une molécule que l’on trouve dans le chanvre (dont on tire la résine de cannabis), dispose de multiples avantages pour lutter contre la maladie et notamment une amélioration de la restauration de la fonction des protéines responsables de l’élimination des plaques dans le cerveau. En effet, deux protéines jouent un rôle clé dans ce processus d’évacuation des plaques et des cellules mortes. Appelées IL-33 et TREM-2 , elles sont souvent à des niveaux inférieurs à la normale dans le cas de la maladie d’Alzheimer. Selon eux, une forte dose de CBD pourrait normaliser ces niveaux, tout en réduisant celui de IL-6 qui favorise l’inflammation.

Définir le dosage idéal pour imaginer un traitement

L’expérience, menée sur des souris, a permis aux scientifiques de constater les effets du cannabidiol sur les protéines IL-33 et TREM2. Ils ont observé une augmentation du taux sept à dix fois supérieur à celui des souris avant l’injection. Ils font aussi état de nettes améliorations de la mobilités chez chacune d’entre elles. Si ces expériences donnent l’espoir de développer un jour un traitement efficace contre la maladie, il reste encore énormément de travail pour les scientifiques. Ils leur faudra d’abord déterminer le dosage idéal et évaluer avec précision les effets du produit lorsqu’il est administré aux premiers stades d’un Alzheimer précoce.

Source jdG.

Autisme: la part génétique se confirme…

Si l’errance du diagnostic reste le lot de nombreuses familles, les recherches se multiplient pour percer les causes de l’autisme.

Et la piste génétique n’est pas en reste: près d’un cas de trouble autistique sur cinq trouverait son origine dans les gènes des jeunes patients.

LMD_autisme_génétique

 

Nous sommes très loin d’avoir soulevé tous les mystères de notre génome. Mais dans de nombreux domaines médicaux, la recherche avance. C’est le cas notamment pour les troubles psychiques tels que l’autisme. Depuis quelques années, des études tendent à améliorer la compréhension du rôle de la génétique dans leur apparition. «Actuellement, avec les connaissances et les technologies de séquençage dont on dispose, on peut identifier une origine génétique chez 10 à 20% des patients avec autisme», explique le Pr Thomas Bourgeron, professeur à l’Université de Paris et directeur de l’Unité «Génétique humaine et fonctions cognitives» à l’Institut Pasteur (Paris), venu présenter ses travaux à Genève lors d’une conférence grand public en marge du colloque NCCR SYNAPSY. «Mais ce chiffre sera peut-être amené à croître dans les années qui viennent, avec la découverte de nouveaux gènes impliqués», poursuit l’expert.

Le rôle des gènes dans l’apparition de l’autisme est depuis longtemps admis, et la recherche avance vite. Les scientifiques ont suspecté la génétique de jouer un rôle majeur dans l’apparition des troubles du spectre autistique en constatant que les jumeaux monozygotes (avec le même patrimoine génétique) ont un taux de concordance du diagnostic très élevé. Depuis, de nombreuses études ont été menées pour améliorer la compréhension du rôle de la génétique et identifier les plus de 1’000 gènes impliqués dans l’autisme.

Des architectures génétiques uniques

Chacun d’entre nous possède environ 22’000 gènes, constitués chacun d’une série de bases du code génétique. On sait que les mutations (changements d’une ou de plusieurs bases) d’un gène peuvent altérer, voire empêcher, la fonction du gène auquel elles appartiennent. Autrement dit, de petites altérations peuvent avoir de grandes répercussions. «Les gènes impliqués dans l’autisme jouent, pour la plupart, un grand rôle dans le fonctionnement du cerveau, dès le stade embryonnaire ou à différents moments du développement, rappelle le Pr Bourgeron. Une variation génétique peut impacter les protéines impliquées dans le fonctionnement des synapses, ces points de contact nécessaires au développement des réseaux de neurones.»

Selon le gène sur lequel s’opèrent la ou les mutations, les répercussions seront différentes, et plus ou moins importantes. Certaines auront un impact fort, d’autres moins.«On a identifié depuis longtemps des syndromes génétiques spécifiques associés à des symptômes d’autisme, comme le gène appelé “Shank3“, responsable du syndrome de Phelan-McDermid», explique Thomas Bourgeron. Ce type d’autisme est dit «monogénique», c’est-à-dire qu’il est causé par une mutation sur un seul gène. L’altération de ce gène peut être responsable de la très grande majorité, voire de tous les symptômes observés chez la personne (retard de développement psychomoteur, absence ou retard d’acquisition du langage, déficience intellectuelle…).

«Certaines de ces mutations génétiques ne sont pas retrouvées chez les parents, mais apparaissent chez l’enfant, précise le généticien. Ce sont souvent des erreurs de réplication de l’ADN des parents lors de la production des gamètes».

D’autres formes d’autisme résultent en revanche de l’accumulation de variations génétiques dans la population générale. Elles touchent de nombreux gènes, mais n’ont pas d’effet majeur chez la plupart des individus. Ce n’est que le hasard de leur addition à partir des deux parents qui entraîne, chez un enfant, l’apparition de symptômes. On parle alors de formes «polygéniques». Et logiquement, plus le génome comporte de telles variations génétiques, plus la probabilité d’avoir un diagnostic d’autisme est important. La complexité est d’identifier ces mutations multiples, impliquées dans le trouble autistique à différents degrés et menant à une grande hétérogénéité des symptômes du spectre autistique.

La génétique au service de la prise en charge

Pour les patients, la recherche génétique a mené à des applications très concrètes en termes de compréhension de la maladie. «Une fois le diagnostic posé, on oriente systématiquement les familles vers un généticien, explique la Pre Marie Schaer, médecin responsable du Centre de consultation spécialisé en autisme (CCSA) de Genève. Cela permet, d’une part aux parents d’identifier la cause de l’autisme de leur enfant, et d’autre part, de conduire à une prise en charge plus spécifique, selon les atteintes engendrées par telle ou telle mutation». Connaître l’origine génétique de l’autisme chez un enfant peut aussi permettre à ses parents d’obtenir un conseil génétique en cas de désir de nouvelle grossesse.

Au-delà d’une prise en charge plus adaptée, les progrès génétiques ont permis de développer la recherche médicamenteuse. «Des travaux sont menés autour de molécules ciblées susceptibles de traiter un type d’altération en particulier», détaille Marie Schaer. Identifier l’origine de l’autisme pour améliorer la compréhension de ce trouble et personnaliser le traitement, voilà le grand défi de la recherche génétique.

Facteurs de l’autisme: ce que l’on sait…

Au-delà du terrain génétique qui expliquerait une partie des troubles autistiques, d’autres facteurs sont suspectés, notamment environnementaux. La pollution ou encore les perturbateurs endocriniens font l’objet de nombreuses études mais rien de concluant n’a été démontré à ce jour. «Cela ne veut pas dire que l’on ne trouvera jamais rien», tempère la Pre Marie Schaer, médecin responsable du Centre de consultation spécialisé en autisme (CCSA) de Genève. Mais on ne peut pas affirmer de causalité pour l’instant».

Pour ce qui est du lien entre vaccins et autisme, les scientifiques sont en revanche formels: aucun lien de cause à effet n’a été démontré. «Cette idée ancrée est liée à une ancienne publication, aujourd’hui totalement réfutée, tient à préciser Marie Schaer. Depuis, de nombreuses études menées sur de vastes panels ont démontré qu’il n’y avait en aucun lien entre les vaccins –notamment celui contre la rougeole – et l’incidence de l’autisme, pas même chez des enfants à risques pour des raisons génétiques.»

Source PLANETE SANTE.

Plus de 210 ans de prison pour avoir noyé ses fils autistes…

Un quadragénaire a été condamné jeudi à la prison à vie pour le meurtre de ses deux fils, qu’il a noyés en précipitant sa voiture dans l’eau, à Los Angeles, aux États-Unis, en 2015.

Le juge a exigé le remboursement des primes d’assurance perçues par le père meurtrier.

Un résident de Californie a été condamné jeudi à 212 ans de prison après avoir tué ses deux fils autistes, morts noyés quand il avait délibérément précipité la voiture familiale d’une jetée du port de Los Angeles, dans le but de toucher l’argent des assurances. Cette condamnation fédérale ne porte que sur la série de crimes financiers liés à ses agissements mais Ali E., 45 ans, est encore poursuivi, au niveau local cette fois, pour les meurtres eux-mêmes.

Il avait attendu pour commettre son crime le 9 avril 2015 et l’expiration du délai de carence de la dernière des nombreuses polices d’assurance qu’il avait contractées pour sa famille, soulignent dans un communiqué les services du procureur fédéral de Los Angeles.

À l’arrière de son véhicule se trouvaient ses garçons de 8 et 13 ans, tous deux atteints d’une forme sévère d’autisme, qui portaient une ceinture de sécurité et sont morts noyés. Rehab D., ex-épouse d’Ali E. qui se trouvait à l’avant de la voiture, ne savait pas nager et aurait pu elle aussi se noyer si un pêcheur ne lui avait pas lancé une bouée. Ali E. quant à lui s’était aisément glissé hors de la voiture par la fenêtre qu’il avait pris soin de laisser ouverte et avait nagé jusqu’au quai.

«Manigances diaboliques»

Il avait par la suite récolté plus de 260’000 dollars (quelque 240’000 francs) d’indemnisation de diverses assurances prises en cas de décès de ses enfants et investi la somme dans des achats immobiliers en Égypte, son pays d’origine, ainsi que dans un bateau.

Le juge John F. Walter a condamné Ali E. à la peine maximale prévue par la loi, soulignant dans son jugement les «manigances diaboliques» et «le caractère vicieux et sans pitié de ses crimes». «Il est l’ultime imposteur et menteur (…) Son seul regret est de s’être fait prendre», a poursuivi le juge, qui a ordonné à ce «tueur cupide» de restituer aux compagnies d’assurance les sommes perçues.

Les services du procureur sont persuadés que l’homme avait préparé de longue date le meurtre de ses enfants et de son épouse, qu’il maltraitait physiquement et émotionnellement selon eux.

De juillet 2012 à mars 2013, Ali E. avait pris auprès de huit compagnies différentes des assurances sur la vie de sa famille, pour un montant total dépassant trois millions de dollars. Il payait 6000 dollars par an de primes alors qu’il déclarait au fisc des revenus annuels inférieurs à 30’000 dollars.

Source 24 Heures Monde.

Vendée : Un surveillant condamné à 13 ans de prison pour le viol de résidents handicapés…

ASSISESTrois hommes, déficients mentaux, avaient été abusés sexuellement par un personnel du foyer où ils résidaient.

Vendée : Un surveillant condamné à 13 ans de prison pour le viol de résidents handicapés

 

Ses victimes étaient hébergées au foyer pour personnes handicapées dans lequel il occupait un poste de surveillant de nuit. Un homme de 47 ans a été condamné, mercredi par la cour d’assises de Vendée, à 13 ans de réclusion pour viols, rapporte le journal Ouest-France. Les faits se sont produits entre 2013 et 2018. Un jeune homme puis deux autres, déficients mentaux, ont fini par dénoncer les actes, commis dans les douches ou dans les chambres.

Pendant les trois jours d’audience, l’homme a nié en bloc, remettant en cause les témoignages des plaignants en raison de leur handicap. Dépeint comme « froid, calculateur, qui accuse les victimes de le salir en insistant odieusement sur leur pathologie », l’homme avait déjà été condamné en 2015 pour agressions sexuelles sur deux mineurs, précise le journal Ouest-France.

Source 20 MINUTES.