Masques, passe sanitaire…Quand le Covid empoisonne l’ambiance au travail…

Après des mois de télétravail, cette semaine consacre le retour au bureau pour de nombreux salariés.

Mais entre débats sur la vaccination et respect des gestes barrière, le climat est parfois tendu.

Les locaux d'une entreprise de recrutement à Lyon.

 

Gestes barrière, vaccination, passe sanitaire… Ces pommes de discorde ont envahi tous les compartiments de la vie quotidienne, dans le cercle familial et amical, et le monde du travail ne fait pas exception. Si la révolution du télétravail a été abondamment analysée et commentée, la vie au bureau a elle aussi subi des bouleversements visibles (masques, distanciation…) et d’autres plus insidieux, notamment dans les relations entre collègues.

«Cette rentrée au bureau génère beaucoup d’appréhension chez les salariés, observe la psychologue Valentina Urreiztieta, spécialiste de la qualité de vie au travail dans le cabinet de conseil Empreinte Humaine. La communication entre collègues a été rendue très complexe à cause du télétravail avec des malentendus ou encore des vexations dus à la distance. Certains se demandent comment vont se passer les retrouvailles.»

À cette inquiétude s’ajoutent les innombrables craintes générées par la pandémie. À commencer par la peur de se contaminer dans l’open space. Ces lieux décloisonnés sont conçus pour multiplier les interactions… et donc les frictions en pleine épidémie. «Le port du masque est censé être obligatoire mais personne ne le porte alors que tout le monde n’est pas vacciné», s’agace Nicolas auprès de ses collègues. Ce dernier paraît revenir au travail à reculons. «Je me dis que je prends un risque en travaillant en présentiel et que je suis mieux en télétravail».

Parois vitrées et carcan sanitaire

En isolant chacun dans un carcan sanitaire fait de parois vitrées et de distanciation, les gestes dits «barrière» n’ont jamais aussi bien porté leur nom. «On est confronté à une surdose de normes, d’informations autour du Covid», fulmine Stéphane*, cadre à la Société Générale. Ça pèse sur la convivialité et même la politesse au bureau». Ce salarié à la gestion des risques se dit étourdi par le nombre de mails de la direction déplorant le non-respect des gestes barrières, déboussolé par les flèches au sol et lassé par les remarques de ses collègues pointilleux. «J’ai un peu le sentiment d’être épié, sous surveillance en permanence», regrette-t-il en disant «le plaisir» qu’il a désormais à rester en télétravail deux à trois jours par semaine.

De nombreux travailleurs parlent finalement du télétravail comme d’un refuge face à la dégradation de l’ambiance au bureau. «Ces travailleurs ont vécu les avantages du télétravail, et voient moins l’intérêt de retourner au bureau qui n’est plus l’unique lieu symbolique de la vie professionnelle, analyse Valentina Urreiztieta, du cabinet Empreinte Humaine. L’enjeu pour les entreprises, c’est de les convaincre de revenir au moins partiellement en présentiel.»

Débats à la machine à café

Au-delà des risques sanitaires et de la flexibilité offerte par le télétravail, les employés s’agacent aussi des débats autour de la crise sanitaire. «Avec les chaînes d’information en continu dans les espaces communs, les discussions sont réalimentées en permanence par les rebondissements épidémiques et les mesures gouvernementales», pointe Laurent Laporte, cadre dans un hôpital psychiatrique et délégué CGT. Ce sont des sujets qui clivent et qui provoquent des disputes parmi les soignants.»

Ceux qui se trouvent en minorité à cause de leurs opinions éprouvent parfois en sentiment de mise à l’écart. «J’ai clairement la sensation d’être considéré comme un idiot ou un irresponsable par mes collègues», estime Thomas, jeune homme de 24 ans aux arguments posés qui ne souhaite pas se faire vacciner pour l’instant. Ce conducteur de travaux dans une grande entreprise de construction assimile les discussions avec ses collègues «au mieux à un débat entre politiques, au pire à une engueulade sur un plateau TV» Heureusement, toute son équipe change de sujet lors des pauses déjeuner au restaurant et Thomas considère que son quotidien n’est «pas encore trop affecté» par ces tensions.

«Grande vulnérabilité psychologique»

«Il y a un vrai risque de conflits de valeurs entre salariés sur les questions de liberté, de santé autour du passe sanitaire», anticipe la psychologue Valentina Urreiztieta. Pour elle, les prochaines semaines seront «décisives» dans le déminage ou l’aggravation de ces potentiels conflits. Aux managers de se montrer diplomates pour maintenir le bon fonctionnement de leur service. «Je dois faire très attention au climat de travail dans les équipes, raconte le cadre hospitalier Laurent Laporte, très éprouvé par la «mauvaise ambiance dans les équipes».

La santé des salariés pourrait également souffrir de cette ambiance empoisonnée. La psychologue Valentina Urreiztieta alerte sur une potentielle vague de burn-out dans les prochains mois : «De nombreux salariés se trouvent déjà en grande vulnérabilité psychologique».

Source LE FIGARO.

 

Rentrée scolaire et Covid-19 : ce qu’il faut savoir du protocole sanitaire présenté par Jean-Michel Blanquer…

Pour la rentrée scolaire, prévue le jeudi 2 septembre, Jean-Michel Blanquer a apporté quelques précisions sur son déroulement.

Jean-Michel Blanquer

 

« Nous pouvons être tout à fait sereins pour cette rentrée », tels sont les mots du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, ce jeudi 26 août, à une semaine du retour des élèves dans leurs écoles.

« Bien sûr que nous rencontrerons des difficultés, il y aura sans doute des problèmes, mais nous nous mettrons en situation de les gérer », a-t-il déclaré, notamment « grâce à l’expérience acquise lors de l’année scolaire précédente ».

Le ministre a précisé qu’il y « aura forcément des nouvelles mesures dans les temps à venir en fonction de la situation ».

Des gestes barrières « essentiels »

Jean-Michel Blanquer a rappelé le choix de niveau 2 sur 4 du protocole sanitaire pour la rentrée des établissements de France métropolitaine. Ce qui signifie que tous les élèves, du primaire au lycée, ont cours en présentiel et que les gestes barrières restent de mise. « N’oublions pas l’essentiel : se laver les mains, garder les distances, ouvrir les fenêtres et éviter le brassage, tous ces éléments clés, qui nous ont permis de traverser la crise jusqu’à présent, restent essentiels », a déclaré le ministre, qui a estimé que ces gestes « font désormais l’objet d’un professionnalisme de la part des adultes et de réflexes chez les enfants ». Il a précisé que le ministère allait « continuer à fournir des masques aux personnels de l’Education nationale ».

Le ministre a précisé qu’il ne « s’interdisait pas de faire évoluer le niveau [du protocole sanitaire] en fonction des circonstances, soit au niveau global, soit dans tel ou tel territoire ».

Aération des salles de classe

Un des points sur protocole sanitaire concerne l’aération des salles de classe. À ce sujet, des scientifiques et des professionnels de l’Education nationale ont évoqué l’installation de capteurs de CO2 qui permettent de savoir quand il est nécessaire d’ouvrir les fenêtres.

Comme il l’avait déjà annoncé, le ministre a confirmé son souhait d’encourager les collectivités locales, dont c’est la compétence, de généraliser ce dispositif, tout en rappelant que ces outils « ne sont pas centraux dans la stratégie de gestion de la crise, ils sont des thermomètres, le plus important est bien d’aérer le plus souvent possible ». Concernant le coût de ces installations, Jean-Michel Blanquer a annoncé que le gouvernement « travaillait avec les collectivités locales pour les aider en cas de difficultés financières ».

Si la généralisation de ces capteurs est « prônée depuis des mois par le gouvernement », il n’en est pas de même pour les purificateurs d’air, pour lesquels il est « nécessaire de faire preuve de discernement ». Jean-Michel Blanquer a expliqué que ces outils pouvaient être utiles dans certaines circonstances, notamment lorsque les salles en question ne peuvent pas être suffisamment aérées, sans pour autant devoir être généralisés.

600 000 tests salivaires par semaine

Le ministre a fait le point sur ce qu’il considère être un autre « pilier de la rentrée scolaire » : la stratégie tester, alerter et protéger, qui avait, selon lui, permis l’an dernier de « maintenir les écoles ouvertes ».

Dans ce cadre-là, l’ambition du gouvernement est de réaliser 600 000 tests salivaires par semaine. Des autotests devraient également être mis à disposition des usagers dans les établissements. « Nous proposerons deux autotests par semaine pour les adultes dans l’ensemble du système scolaire », a précisé Jean-Michel Blanquer.

Vaccination dans les collèges et lycées

Le ministère de l’Education nationale met par ailleurs en place une campagne de vaccination à destination des collégiens et lycéens de plus de 12 ans. Selon Jean-Michel Blanquer, 57 % des 12-17 ans ont déjà reçu une première dose de vaccin. Les élèves qui le souhaitent pourront donc se faire vacciner dans des centres éphémères au sein des établissements ou alors dans des centres de vaccination à proximité où ils seront transportés. « Nous sommes très confiants : grâce à ce dispositif les élèves vaccinés seront encore plus nombreux », a déclaré le ministre.

Il a par ailleurs précisé qu’à l’heure actuelle, d’après un sondage Ipsos daté du 16 août et commandé par le ministère, que 78 % des professeurs ont été complètement vaccinés.

Pas de pass sanitaire

« Il n’y aura pas de pass sanitaire à l’école », a encore répété Jean-Michel Blanquer, qui considère ce lieu comme un « sanctuaire ». Néanmoins, une question reste en suspens concernant les sorties scolaires. Dans le cas où des élèves de plus de 12 ans se rendraient dans des lieux qui exigent le pass sanitaire en dehors de créneaux qui leur sont dédiés, ils devront présenter un certificat de vaccination ou un test négatif.

Or, ces tests deviendront payants à l’automne comme l’a annoncé le gouvernement, ce qui remettrait en cause le principe d’égalité entre les élèves. Interrogé sur ce sujet et sa volonté d’apporter des précisions sur cet enjeu, le ministre a déclaré qu’il n’avait pas d’annonces supplémentaires à faire pour l’heure.

Source LA DEPÊCHE.

Vaccination : La troisième dose anti-Covid ciblera au moins 5 millions de personnes…

EPIDEMIE – La « campagne de rappel » vaccinal, annoncée par le gouvernement, se précise déjà.

Vaccination : La troisième dose anti-Covid ciblera au moins 5 millions de personnes

 

La campagne de rappel de vaccin anti-Covid qui débutera mi-septembre concernera environ 5 millions de Français. Ces personnes jugées prioritaires pour recevoir cette troisième dose sont des personnes âgées ou à « très haut risque », a indiqué jeudi le ministère de la Santé lors de son point presse hebdomadaire sur la vaccination contre le Covid-19.

Ce chiffre inclut principalement les résidents d’Ehpad et d’unités de soins de longue durée (USLD), les personnes de plus de 80 ans vivant « à domicile », ainsi que les malades « à très haut risque de forme grave » de Covid et les patients « immunodéprimés ».

« Ce premier cercle pourra être complété »

Bien qu’il n’existe à ce jour « pas d’avis scientifique stabilisé sur les catégories qui pourraient bénéficier de cette dose de rappel », celles-ci font l’objet d’un « consensus » entre la Haute autorité de santé (HAS), le Conseil scientifique et le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale.

« Ce premier cercle pourra être complété » par d’autres publics, a ajouté le ministère. La liste des populations concernées doit encore être formellement établie par la HAS, en vue d’une ouverture des rendez-vous le 1er septembre, pour des injections à partir du 15 septembre.

Source 20 MINUTES.

Rentrée scolaire : « Nous avons normalisé le chemin des élèves handicapés vers l’école », affirme Sophie Cluzel…

La secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, nous a accordé son interview de rentrée et fait le bilan de l’action du gouvernement depuis cinq ans.

Rentrée scolaire : « Nous avons normalisé le chemin des élèves handicapés vers l’école », affirme Sophie Cluzel

 

  • A quelques jours de la rentrée scolaire, Sophie Cluzel, fait le point, dans une interview accordée à 20 Minutes, sur la scolarisation des élèves en situation de handicap.
  • La secrétaire d’Etat annonce que 4.000 accompagnants (AESH) supplémentaires ont été recrutés cette année, ce qui porte leur nombre à 125.000. La formation à « l’école inclusive » devient obligatoire cette année pour tous les nouveaux enseignants.
  • Elle annonce également que des élèves polyhandicapés vont être accueillis cette année dans des établissements ordinaires.

La rentrée, c’est un moment crucial pour eux. En septembre, plus de 400.000 élèves en situation de handicap ​ prendront le chemin de l’école, ce qui correspond à une augmentation de 19 % en cinq ans. Un progrès dont se félicite la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel. Elle a accordé à 20 Minutes son interview de rentrée et détaille les grandes nouveautés qui seront mises en place dès septembre. Un entretien en forme de bilan, puisque son mandat ministériel s’achève dans quelques mois.

L’Unapei (qui regroupe 550 associations défendant les intérêts des personnes handicapées) relance l’opération « #jaipasecole » pour recenser les élèves privés de solution de scolarisation adaptée à leurs besoins. Comment allez-vous limiter ces cas en cette rentrée ?

Cette opération est anxiogène pour les familles et peu constructive. Je ne nie pas qu’il existe des soucis d’inscription, parce que des familles ont déménagé, parce que des dossiers MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées) n’ont pas été traités à temps… Mais nous sommes prêts à étudier toutes les situations individuelles pour résoudre les problèmes. Depuis deux ans, je réclame en vain à l’Unapei de me transmettre les coordonnées des personnes pour trouver des solutions ensemble. En vain, donc je m’interroge sur le sens profond de cette campagne.

Depuis le 1er juillet 2020, un numéro vert unique – 0 805 805 110 ou le 0 800 730 123 (accessible aux personnes malentendantes) – permet aux parents de nous soumettre leurs difficultés. Et dans chaque département, des commissions d’affectation ont été ouvertes en juin afin de proposer une solution de scolarisation à chaque élève. Je répète aux familles : « N’ayez pas d’angoisse, tout le monde est mobilisé pour résoudre les problèmes à la rentrée. »

La fermeture de classe dès le premier cas de Covid-19 en primaire pourrait pénaliser davantage les élèves handicapés, pour lesquels l’école à distance est parfois difficile à suivre. Quelles solutions avez-vous prévues pour eux ?

Nous avons recruté 4.000 accompagnants (AESH) en plus cette année, ce qui porte leur nombre à 125. 000. Ils peuvent intervenir à domicile pour aider les élèves dans l’enseignement à distance, tout comme les professionnels de la rééducation.

Vous souhaitiez raccourcir les délais de traitement des dossiers au sein des Maisons départementales des personnes handicapées. Y êtes-vous parvenue ?

Il existe une vraie iniquité territoriale dans ce domaine. Nous voulons que ce grand service public s’améliore. Et c’est la feuille de route que nous avons fixée aux MDPH pour 2022, avec l’objectif de parvenir à un traitement du dossier dans les 3 mois, contre 4 aujourd’hui. Un baromètre publié chaque trimestre fait désormais le point sur les délais de traitement des dossiers observés dans chaque département. Et l’on constate que peu à peu, les délais se réduisent. Et même si ce sont les départements qui sont en responsabilité sur la gestion des MPDH, l’Etat a versé 10 millions pour aider à embaucher des agents afin de réduire les délais.

Les notifications des MDPH concernant le nombre d’heures d’accompagnement par un AESH auxquelles ont droit les élèves ne sont pas toujours respectées, faute de moyens humains. Comment améliorer la situation ?

Nous avons augmenté de 35 % le nombre d’accompagnants entre 2017 et 2021. L’effort a été colossal ! Mais il manque encore parfois des AESH, car les notifications arrivent au fil de l’eau pendant l’année. Pour que l’organisation soit optimisée, nous avons aussi mis en place les Pial (Pôles inclusifs d’accompagnement localisés) qui coordonnent les AESH et les affectent aux élèves en fonction des besoins du terrain. Aujourd’hui, il y a deux sortes de notifications : soit un AESH mutualisé qui accompagne plusieurs enfants en même temps, soit un AESH individuel parce que l’enfant a un besoin soutenu.

Les AESH sont encore trop souvent à temps partiel, mal rémunérés et en CDD. Ce qui rend difficile leur fidélisation. Que faire ?

Sous le précédent quinquennat, 60 % AESH étaient en contrat aidé et leur contrat s’arrêtait au bout de 10 mois. Il n’y en a plus aucun sous ce statut aujourd’hui. Tous sont en CDD renouvelable une fois ou en CDI au sein de l’Education nationale. En moyenne, ceux qui exercent en primaire travaillent 24 heures, ceux qui sont affectés en collège, 30. Et la proportion de ceux qui travaillent à temps complet est en augmentation. Une grille indiciaire va être créée pour les AESH afin d’améliorer leur rémunération. Et à partir de cette rentrée, les AESH bénéficieront d’une formation d’adaptation à l’emploi de 60 heures.

La formation à « l’école inclusive » devient obligatoire cette année pour tous les nouveaux enseignants. Mais pourquoi ne pas la rendre aussi obligatoire pour tous les enseignants déjà en poste ?

Impossible d’obliger les enseignants à se former en cours de carrière, mais s’ils le souhaitent, des formations à l’école inclusive sont à leur disposition. Quant à la formation des nouveaux enseignants, c’est une grande avancée. Car ils auront tous 25 heures d’enseignement obligatoire sur le sujet.

De nouvelles classes « polyhandicap » vont ouvrir à cette rentrée, de quoi s’agit-il ?

Elles accueilleront des élèves polyhandicapés dans des établissements ordinaires, alors que ces enfants sont habituellement scolarisés en IME (institut médico-éducatif). Cela va leur permettra d’être visibles, de grandir au milieu des autres. Et cela contribuera à ce que les autres élèves acceptent mieux la grande différence. Les futures générations vont ainsi peu à peu changer leur regard sur le handicap.

Où en est la généralisation des équipes mobiles d’appui à la scolarité prenant en charge les élèves ayant des troubles du comportement, mais qui n’ont pas eu de diagnostic posé ?

Elles ont été généralisées à l’ensemble du territoire et il y en a plus d’une par département désormais. Et à cette rentrée, il y en aura 166 supplémentaires pour permettre l’intervention d’équipes pluridisciplinaires (par exemple un ergothérapeute ou un psychomotricien et un éducateur spécialisé ou un psychologue), afin qu’il n’y ait pas de rupture de parcours scolaire pour les enfants qui n’ont pas encore de dossier MDPH.

Bien souvent, les élèves en situation de handicap décrochent au moment du secondaire. Comment comptez-vous agir sur ce phénomène ?

C’est un vrai sujet. Un enfant doit pouvoir poursuivre en lycée Ulis (unités localisées pour l’inclusion scolaire) pro et en Ulis générale. Il n’y a pas de raison qu’un collégien qui a été scolarisé en milieu ordinaire, bifurque en IMPRO (Institut médico-professionnel). Nous y travaillons avec le ministre de l’Education nationale.

Vous avez été nommée secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées en 2017. De quoi êtes-vous la plus fière concernant la scolarisation des élèves handicapés ?

Depuis cinq ans, nous avons normalisé le chemin des élèves handicapés vers l’école. Il est perfectible, mais on regarde désormais les élèves handicapés comme des élèves en capacité d’apprendre avec les autres. On ne me pose plus la question du « pourquoi », mais du « comment ».

Source 20 MINUTES.

Pass sanitaire : où sera-t-il exigé ? Comment l’obtenir ? Tout savoir avant l’entrée en vigueur lundi…

Ce lundi 9 août, le pass sanitaire sera étendu aux cafés, bars, restaurants ou encore aux centres commerciaux visés par une décision préfectorale.

Si vous vous posez des questions sur la façon d’obtenir votre pass, où il faudra désormais le présenter et comment se déroulera son contrôle, les réponses à vos questions. 

Un serveur contrôlant un pass sanitaire à l'Île Rousse, en Corse, le 3 août 2021.

 

Après des semaines de débat parlementaire, la version finale du pass sanitaire entrera en vigueur ce lundi 9 août. Après la censure partielle du Conseil constitutionnel, la dernière mouture de la loi sur la gestion de la crise sanitaire va pouvoir s’appliquer, et son volet consacré au pass va désormais avoir des conséquences pour l’ensemble de la population.

Où est-il exigé ?

Depuis le 21 juillet, le pass sanitaire est exigé dans tous les lieux culturels et les lieux de loisirs accueillant au moins 50 personnes.

  • Les salles d’auditions, de conférences, de projection, de réunions
  • Les chapiteaux, tentes et structures
  • Les salles de concerts et de spectacles
  • Les cinémas
  • Les festivals (assis et debout)
  • Les événements sportifs clos et couverts
  • Les établissements de plein air
  • Les salles de jeux, escape-games, casinos
  • Les lieux de culte lorsqu’ils accueillent des activités culturelles et non cultuelles
  • Les foires et salons
  • Les parcs zoologiques, les parcs d’attractions et les cirques
  • Les musées et salles d’exposition temporaire
  • Les bibliothèques (sauf celles universitaires et spécialisées)
  • Les manifestations culturelles organisées dans les établissements d’enseignement supérieur
  • Les fêtes foraines comptant plus de 30 stands ou attractions
  • Tout événement, culturel, sportif (y compris pour les sportifs participants), ludique ou festif, organisé dans l’espace public susceptible de donner lieu à un contrôle de l’accès des personnes
  • Les navires et bateaux de croisière avec hébergement
  • Les discothèques, clubs et bars dansants.

À partir de ce lundi 9 août, la jauge de 50 personnes n’est plus prise en compte. En conséquence, le pass sanitaire sera toujours exigé pour accéder au lieu ci-dessus, quel que soit le nombre de personnes susceptibles d’être accueillies.

Mais surtout, à partir du 9 août, le pass est en plus demandé pour accéder aux lieux suivants :

  • les cafés
  • les bars
  • les restaurants
  • les hôpitaux (uniquement pour les accompagnants et les visiteurs)
  • les maisons de retraite
  • les établissements médico-sociaux
  • les moyens de transport de longue durée (train, avion, car)

Pour les centres commerciaux, des décisions d’imposition du contrôle du pass sanitaire pour y accéder pourront être prises localement par les préfets.

Que faire sans pass sanitaire ?

Au final, que pourra-t-on faire SANS pass sanitaire ?

  • Les transports locaux (TER, Transiliens, métros, bus)
  • boutiques individuelles, centres commerciaux, grandes surfaces
  • les hôtels (mais pas les restaurants ou les piscines des hôtels)
  • activités et sports de nature
  • les plages
  • le covoiturage et la location de véhicules
  • accéder à un camping, sauf s’il est équipé d’une salles de spectacle, d’un restaurant ou d’une piscine

Qui doit le présenter ?

  • Toutes les personnes de 18 ans et plus doivent présenter un pass sanitaire pour accéder aux lieux où il est exigé (voir ci-dessus).
  • En ce qui concerne les plus jeunes, il y deviendra obligatoire pour les 12-17 ans à partir du 30 septembre. Pour rappel, le pass sanitaire ne sera pas exigé pour accéder aux établissements scolaires ou aux universités.
  • Tous les salariés des lieux où le pass sanitaire est exigé devront, eux, justifier de ce sésame à partir du 30 août. S’ils ne l’ont pas à cette date, ils pourront être suspendus pour deux mois, sans salaire. En revanche, l’absence de pass sanitaire ne peut pas motiver la rupture d’un CDD ou d’un contrat d’intérim.

Comment l’obtenir ?

Pour obtenir un pass sanitaire, il y a plusieurs étapes à suivre.

  • Effectuez l’une des démarches nécessaires :

– un schéma vaccinal complet, qui correspond soit à l’injection de deux doses d’AstraZeneca, Pfizer ou Moderna, soit à une injection de Janssen (valable au bout de 15 jours)

ou

– un test PCR ou antigénique négatif (valable 48 heures)

ou

– un certificat de rétablissement : ce document correspond en fait à un test PCR ou antigénique positif effectué depuis plus de 11 jours (valable pendant 6 mois)

À l’issue de chacune de ces trois démarches, un document comportant un QR Code vous sera remis. Il s’agit de votre pass sanitaire.

  • Si vous avez égaré votre QR code, téléchargez ou imprimez-le :

– sur le site internet dédié de l’Assurance maladie si vous êtes vacciné. Avec vos identifiants France Connect (qui peuvent être ceux d’accès au site de l’Assurance Maladie ou au site des impôts) vous pourrez télécharger votre justificatif de vaccination comprenant votre QR code.

– chez votre pharmacien ou votre médecin généraliste si vous êtes vacciné. Il doit être en mesure de vous imprimer un justificatif de vaccination complète comprenant un QR code.

– s’il s’agit d’un résultat de test, vous pouvez le récupérer sur le portail SI-DEP. Après votre test, un SMS ou un mail avec un lien vous a été transmis aux coordonnées que vous avez laissées à votre organisme de test (laboratoire, pharmacie). Vous devrez cliquer sur ce lien et indiquer votre date de naissance. Un mot de passe valable dix minutes vous sera ensuite transmis par SMS ou par mail. Vous devrez le renseigner sur la fenêtre du Si-DEP ouverte précédemment sur votre navigateur. Vous pourrez ensuite télécharger votre résultat de test comportant le QR code.

  • Importez-le dans TousAntiCovid et/ou conservez bien la version papier

Une fois votre QR code obtenu, vous avez plusieurs façons de justifier de votre pass sanitaire :

– téléchargez l’application Tous Anti-Covid sur votre smartphone. Cliquez sur le bouton « Scanner un QR Code », visez votre QR, votre pass sanitaire est alors stocké sur l’application. Vous pourrez le consulter à tout moment en allant sur l’application et en cliquant sur « ouvrir mon carnet ».

prenez une photo nette ou une bonne capture d’écran de votre certificat de vaccination, résultat de test ou certificat de rétablissement. Vous pourrez présenter ce guichet, il fera office de pass sanitaire si le QR code y est bien visible.

conservez la version papier (ou une photocopie nette) de votre certificat de vaccination, résultat de test ou certificat de rétablissement. Afin d’éviter de subir une panne de téléphone portable, il est conseillé d’avoir une version papier du pass sanitaire en réserve sur soi. Mais attention à ne pas égarer votre QR code, il est confidentiel et sa divulgation peut vous exposer à des risques.

Comment obtenir votre pass sanitaire européen?

Depuis le 25 juin, le pass sanitaire a évolué. Afin de le rendre compatible avec les systèmes utilisés par les autres pays européens, le QR code affiché sur les certificats de vaccination, sur les résultats de tests négatifs et sur les certificats de rétablissement a changé.

Si vous avez été vacciné avant le 25 juin, ou si votre test faisant office de pass sanitaire a été effectué avant cette date, vous disposez sûrement de l’ancienne version du QR code, appelé 2D-DOC. Afin d’obtenir le nouveau certificat numérique européen, qui vous servira notamment à voyager dans l’UE, vous pouvez vous rendre sur le site internet dédié de l’Assurance Maladie pour le télécharger (et l’imprimer le cas échéant).

Vous pouvez aussi vous rendre chez votre médecin ou votre pharmacien afin qu’il imprime ce pass européen.

Il est à noter que, en France, les deux versions de ces QR code peuvent être acceptées pour justifier de son pass sanitaire.

Comment se dérouleront les contrôles ?

Les professionnels amenés à contrôler le pass sanitaire sont les forces de l’ordre et les responsables des lieux, établissements, services ou événements (et leurs employés désignés pour contrôler) où ce pass est exigé. Certains professionnels, notamment des restaurateurs, avaient indiqué leur refus de contrôler leurs clients, mais ils devront donc bien se soumettre à cette obligation, y compris sur les terrasses de leurs établissements.

Pour ce faire, les professionnels concernés devront installer sur leurs smartphones l’application « TousAntiCovid verif », qui permet de scanner un QR code et de contrôler qu’il donne droit à un pass sanitaire valide. Ce scan peut s’effectuer sur le smartphone d’un client (sur l’application TousAntiCovid, sur une photo ou un document PDF) ou sur la version papier de son pass sanitaire.

En revanche, un flou entourait encore récemment le contrôle de l’identité du détenteur du pass. Ainsi, le gouvernement assurait en juillet qu’un contrôle d’une pièce d’identité correspondant à la personne présentant son pass devenait obligatoire. Mais le 21 juillet sur TF1, Jean Castex assurait lui-même que les restaurateurs n’auraient pas à vérifier l’identité de leurs clients munis de pass sanitaire.

Dans son « kit de déploiement du pass sanitaire », le gouvernement précise que les choses en ces termes :  » Dès lors qu’un lieu est soumis à la présentation du pass sanitaire, un contrôle supplémentaire peut être effectué par les forces de l’ordre. Ainsi il est impératif de pouvoir présenter en cas de contrôle un pass sanitaire valide ainsi qu’un justificatif d’identité pour s’assurer de la concordance entre le pass sanitaire et l’identité du participant ».

 

Covid-19 : piégé en caméra cachée, le militant antivax anglais Piers Corbyn accepte 10.000 livres pour arrêter de critiquer AstraZeneca…!

Le frère de l’ex-leader du Labour Jeremy Corbyn s’est laissé berner par deux YouTubeurs qui, se faisant passer pour des hommes d’affaires, lui ont proposé une somme d’argent en échange d’un changement de discours.

Le militant Piers Corbyn lors d'une manifestation à Londres.

 

Tel est pris qui croyait prendre. Depuis le début de la crise du Covid-19, Piers Corbyn est devenu l’un des leaders du mouvement antivax au Royaume-Uni. Vif opposant aux mesures sanitaires, adepte des théories complotistes, le frère de l’ancien patron controversé du Labour Party Jeremy Corbyn a même lancé une campagne baptisée «Stop New Normal» pour faire entendre son combat. Mais récemment, il semble avoir renoncé un temps à ses convictions contre une belle somme d’argent… Dans une vidéo tournée en caméra cachée, deux humoristes expliquent en effet comment ils ont piégé le militant, en lui proposant 10.000 livres sterling (13.000 euros) et en lui faisant croire que cette somme provenait d’AstraZeneca.

«Archie Manners et moi avons convaincu l’antivax Piers Corbyn d’accepter 10.000 livres qu’il pensait venir d’AstraZeneca pour arrêter de critiquer son vaccin. Sauf qu’il s’agissait de billets de Monopoly et que nous avons enregistré l’intégralité de la séquence», s’est félicité Josh Pieters, YouTubeur sud-africain domicilié à Londres, spécialiste des canulars. Son compère Archie Manners est un comédien et magicien britannique, animateur d’une émission de téléréalité sur MTV International. Les deux hommes cumulent quasiment 1,5 million d’abonnés sur leur chaîne YouTube.

Un scénario savamment orchestré

Dans leur vidéo, Josh Pieters et Archie Manners dévoilent la transaction, mais aussi les coulisses de leur caméra cachée. Leur couverture de départ ? Le premier est le fils d’un investisseur qui a fait fortune dans une chaîne de restaurants en Afrique du Sud et qui possède des parts dans l’alliance pharmaceutique AstraZeneca. Le second est son conseiller en affaires.

Les deux jeunes hommes comptent proposer à Piers Corbyn une liasse de billets, en échange de quoi ce dernier devra arrêter ses critiques envers la firme suédo-britannique pour concentrer ses attaques sur ses rivaux Pfizer et Moderna. Tout d’abord, ils entrent en contact par mail avec leur cible, lui proposant une donation pour sa campagne antivax. «Ça semble intéressant», répond Piers Corbyn, qui leur demande d’arranger un rendez-vous.

Lundi 30 juillet, Josh Pieters et Archie Manners retrouvent donc leur victime à la terrasse d’un restaurant londonien cernée de caméras, avec la complicité des gérants. Après les formalités d’usage, le YouTubeur sud-africain entre dans le vif du sujet, lui expliquant que sa famille a placé de l’argent chez AstraZeneca, pour des raisons strictement professionnelles. «Nous avons des intérêts communs», poursuit le jeune homme, en dégainant une liasse de billets dans une enveloppe en papier. «Wow, c’est étonnant !» s’exclame alors Piers Corbyn, soulignant qu’il ne peut accepter l’offre qu’à condition de ne pas être influencé dans son discours.

Les deux faux hommes d’affaires lui demandent, en contrepartie, de plutôt tourner ses attaques vers Pfizer et Moderna. Ce que le militant accepte, avant de dresser sur un coin de la table une liste des points positifs du vaccin AstraZeneca, selon les humoristes. «Il ne s’agit pas d’un vaccin à ARN messager, qui provoque des choses magnétiques», peut-on notamment l’entendre dire.

Des billets de Monopoly

Arrive alors le moment délicat pour les deux humoristes. Pour conserver le réalisme de la situation, ils montrent à leur cible une vraie liasse de billets, qu’ils doivent désormais récupérer au nez et à la barbe de Piers Corbyn. Deux acteurs entrent en jeu : la petite amie de Josh Pieters, se déclarant fan du militant, lui demande un selfie pour le distraire. Pendant ce temps-là, un autre homme se glisse, ni vu ni connu, derrière les deux YouTubeurs pour procéder à l’échange des deux enveloppes kraft.

Le petit groupe poursuit sa discussion, et Piers Corbyn finit par s’en aller avec le faux argent, non sans expliquer à ses deux interlocuteurs que si on lui demande d’où vient la somme, il dira simplement «qu’il provient d’un homme d’affaires qui gère des restaurants».

Si la vidéo ne montre pas sa réaction à la découverte du subterfuge, le militant n’a pas tardé à réagir sur le site de sa campagne «Stop New Normal». Il a immédiatement dénoncé un montage et une représentation biaisée de l’échange qu’il avait eu avec les deux humoristes. «Il est faux d’affirmer que j’ai accepté tout changement de politique.

J’ai déclaré à ces imposteurs que tous les vaccins Covid sont dangereux et que nous ne changerons pas notre discours sur les vaccins et le passeport vaccinal», s’est-il justifié dans une vidéo. Mais le mal était fait : Piers Corbyn a été pris en flagrant délit, acceptant de l’argent qu’il pensait provenir d’AstraZeneca. Un geste visionné en trois jours par plus de 460.000 personnes.

Source LE FIGARO.

TRES IMPORTANT ! Covid-19 : le calendrier de vaccination pour obtenir son passe sanitaire à temps…

Le passe sanitaire va être étendu le 9 août prochain, et concernera de plus en plus de personnes d’ici fin septembre. Voici les dates à retenir pour ne pas rester bloqué sur un quai de gare ou devant une grille d’école.

Cette infographie se base sur le délai minimum à respecter entre deux injections des vaccins de Pfizer et Moderna, soit 21 jours, ajouté au temps nécessaire pour que la vaccination soit considérée comme complète. (ELLEN LOZON / FRANCEINFO)

 

Le temps presse pour programmer sa première injection, notamment pour les personnes qui devront être vaccinées ou présenter un pass sanitaire pour travailler.

La vaccination contre le Covid-19 va, progressivement, ouvrir de plus en plus de portes. La nouvelle loi sanitaire du gouvernement, qui doit entrer en vigueur le 9 août, doit étendre la liste des lieux où le pass sanitaire sera demandé aux visiteurs comme aux employés. Avoir reçu un vaccin va devenir obligatoire pour certaines professions, dont les soignants. Et à la rentrée, seuls les collégiens et lycéens vaccinés pourront assister aux cours en présentiel si un de leurs camarades est testé positif.

Pour de nombreux Français, c’est donc le moment de planifier leurs rendez-vous de vaccination ou ceux de leurs enfants. Ou, s’ils l’ont déjà fait, de se demander s’ils obtiendront le sésame à temps. Pour vous y retrouver dans ce calendrier parfois complexe, franceinfo a préparé une infographie regroupant toutes ces échéances.

A quelle date, au plus tard, commencer sa vaccination avant les nouvelles restrictions ? (ELLEN LOZON / FRANCEINFO)

Cette infographie se base sur le délai minimum à respecter entre deux injections des vaccins de Pfizer et Moderna, soit 21 jours, ajouté au temps nécessaire pour que la vaccination soit considérée comme complète, qui est en France de sept jours après la dernière dose. Elle donne la date limite pour être vacciné à temps, mais rien n’empêche de le faire plus tôt. Ou plus tard, mais dans ce cas, les restrictions s’appliqueront à vous dans l’intervalle.

Par ailleurs, le délai entre deux doses n’est pas le même pour le vaccin d’AstraZeneca (entre 63 et 84 jours). Le vaccin de Janssen, lui, ne demande qu’une dose et la vaccination est complète quatre semaines après l’injection. Et tous les Français n’ont pas besoin de deux doses : une seule suffit pour ceux qui ont été testés positifs au Covid-19 dans les six derniers mois, et certaines pathologies nécessitent d’en recevoir trois.

Enfin, la loi dont découlent la plupart de ces restrictions peut encore évoluer, car le Conseil constitutionnel doit encore l’examiner. Il rendra sa décision le 5 août, et peut formuler des réserves, voire censurer certains passages du texte. En attendant sa sentence, détaillons les différentes échéances avant lesquelles vous pourriez vouloir vous faire vacciner.

Si la vaccination devient obligatoire pour vous

Le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire, qui doit encore être examiné par le Conseil constitutionnel et promulgué, crée une obligation de vaccination pour certaines professions à partir du 15 septembre. Pour être vacciné à temps, il faut donc recevoir sa première dose au plus tard le 18 août et la seconde au plus tard le 8 septembre.

Sans vaccination, ces professionnels ne pourront plus travailler et ne toucheront plus de salaire, à moins de poser des jours de congés. Le texte prévoit cependant une souplesse pour les personnes ayant reçu leur première dose avant le 15 septembre. Elles peuvent continuer à travailler jusqu’au 15 octobre, mais devront disposer d’un résultat de test négatif. Ces professionnels devront par ailleurs présenter un pass sanitaire à partir du 9 août. Cette obligation concerne les personnels des hôpitaux, cliniques, Ehpad et autres lieux de soins et établissements médico-sociaux, ainsi que les sapeurs-pompiers (la liste intégrale figure à l’article 12 du texte)

Si vous devez être en possession du pass sanitaire pour travailler

D’autres professions ne seront pas soumises à l’obligation vaccinale, mais devront présenter un pass sanitaire. L’obligation pour elles s’appliquera le 30 août. Pour être vacciné à temps, il faut donc recevoir sa première dose au plus tard le 2 août et la seconde au plus tard le 23 août.

Les personnes concernées sont celles qui travaillent dans les lieux auxquels le pass sanitaire va être étendu : les transports interrégionaux, les foires, salons et séminaires, les restaurants et bars, les activités de loisirs et certains centres commerciaux, sur décision des préfets.

Elles risquent, dès le premier jour sans pass, une suspension sans salaire, si elles ne peuvent pas poser de congés ou être transférées sur un poste où il n’est pas nécessaire. Si la situation dure plus de trois jours, leur employeur devra les convoquer pour trouver une solution.

La vaccination n’est pas leur seule option : il est possible d’obtenir le pass sanitaire avec un certificat d’une contamination au Covid-19 de moins de six mois, ou un résultat de test négatif de moins de 48 heures. Une alternative qui se compliquera à l’automne, car Emmanuel Macron compte rendre les tests payants s’ils sont pratiqués sans ordonnance.

Si vous voulez le pass sanitaire dès qu’il sera étendu

Aujourd’hui demandé à l’entrée de certains lieux de culture, de loisirs ou de sports, le pass sanitaire va s’étendre aux restaurants et bars, à certains centres commerciaux (sur décision du préfet), aux foires, salons et séminaires, aux transports interrégionaux et aux lieux de soins, à part en cas d’urgence. Ces mesures s’appliqueront à partir du 9 août, a annoncé le gouvernement. Pour avoir un schéma vaccinal complet avant leur entrée en vigueur, il est déjà trop tard : il aurait fallu recevoir sa première dose au plus tard le 12 juillet et la seconde au plus tard le 2 août.

Il existe cependant des alternatives : obtenir le pass en réalisant un test de dépistage (du moment qu’il est négatif) ou en présentant un certificat de rétablissement du Covid-19.

Le pass sanitaire est également nécessaire pour la plupart des voyages à l’étranger. Attention : la plupart des pays considèrent qu’une vaccination est complète 14 jours après la dernière injection, et non sept comme la France.

Si vous avez entre 12 et 17 ans et que vous voulez le pass sanitaire dès qu’il vous sera demandé

Le pass sanitaire n’est pas encore demandé aux personnes mineures. Il sera exigé aux Français âgés de 12 à 17 ans à partir du 30 septembre. Pour être vacciné avant que cette obligation entre en vigueur, il faut donc recevoir sa première dose au plus tard le 2 septembre et la seconde au plus tard le 23 septembre.

Comme pour les adultes, la vaccination n’est pour les mineurs qu’un des moyens d’obtenir le pass sanitaire. C’est également possible avec un certificat de rétablissement du Covid-19 ou un résultat négatif de test de dépistage datant de moins de 48 heures. Emmanuel Macron a annoncé que les tests sans ordonnance deviendraient payants « à l’automne ».

Si vous êtes collégien ou lycéen et que vous voulez éviter les cours à distance

Le nouveau protocole sanitaire de l’Education nationale instaure une nouvelle règle quand un élève est testé positif. Au lycée et au collège, à partir de la 5e, les élèves vaccinés pourront continuer de suivre les cours dans leur établissement. Leurs camarades non vaccinés, en revanche, devront s’isoler pendant sept jours et suivront les cours à distance. La règle s’appliquera à la rentrée, dès le 2 septembre. Pour être certain de ne pas être concerné, il faut donc recevoir sa première dose au plus tard le 5 août et la seconde au plus tard le 26 août.

Source FRANCE INFO.

 

 

Pfizer et Moderna relèvent le prix de leurs vaccins…

Le vaccin Pfizer passe ainsi de 15,5 à 19,5 euros et celui de Moderna de 19 à 21,5 euros.

La Commission européenne s’est refusée à tout commentaire, au nom de confidentialité des contrats.

La commission européenne a toujours refusé de communiquer publiquement le prix d'achat des doses.

 

Alors que le virus du Covid-19 circule toujours activement, les laboratoires Pfizer et Moderna ont augmenté les tarifs de leurs vaccins vendus à l’Union européenne (UE), selon le Financial Times. L’accord passé avec Bruxelles prévoit que le prix du vaccin de Pfizer réalisé avec la biotech allemande BioNTech passe de 15,50 euros à 19,50 euros et celui de Moderna de 19 euros à 21,50 euros.

Cette hausse intervient alors que l’inquiétude sur la flambée du variant Delta monte et que des études ont prouvé que les vaccins à ARN-messager de Moderna et Pfizer/BioNTech sont plus efficaces que ceux des laboratoires AstraZeneca et Johnson & Johnson pour le combattre. Les pays du Vieux Continent cherchent à s’assurer qu’ils auront assez de doses en vue d’une éventuelle troisième injection.
Contactée par l’AFP,la Commission européenne s’est refusée à tout commentaire, mettant en avant la confidentialité des contrats. Et Pfizer et Moderna n’ont pas réagi.

Pour l’heure, le programme d’achat commun de vaccins de l’Union européenne a concerné 330 millions de doses du vaccin BioNTech-Pfizer, 100 millions de l’AstraZeneca, 50 millions du Moderna et 20 millions du Johnson & Johnson. En mai, Bruxelles a passé un nouveau contrat pour acheter jusqu’à 1,8 milliard de doses de vaccins à BioNTech-Pfizer livrable jusqu’en 2023. En juillet, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a assuré que l’Union dispose de suffisamment de doses pour vacciner 70 % de sa population adulte (336 millions de personnes).

Le vaccin contre le Covid est un véritable succès commercial pour Pfizer. Le laboratoire américain prévoit de vendre 2,1 milliards de doses cette année, générant 33,5 milliards de dollars de revenus. Il ne vend son sérum à prix coûtant qu’aux pays pauvres. De son côté, Moderna tablait, en mai, sur des ventes annuelles de 19,5 milliards de dollars.

Source LE FIGARO.

 

SANTE MAGAZINE – COVID-19 : la Plitidepsine, un anticancéreux à l’activité très puissante contre le virus…!!!

Une société biopharmaceutique espagnole et plusieurs chercheurs américains ont découvert qu’un médicament déjà mis sur le marché, la plitidepsine, pourrait faire office de traitement antiviral potentiel contre la COVID-19.

En inhibant une protéine « hôte » clé de l’organisme utilisée par le virus, cette molécule a aussi le potentiel d’agir contre ses mutations.

COVID-19 : la plitidepsine, un anticancéreux à l'activité très puissante contre le virus

 

Depuis l’apparition du SARS-CoV-2, les chercheurs se sont penchés sur des stratégies de repositionnement thérapeutique. Concrètement, ils ont testé des médicaments déjà autorisés pour d’autres indications, afin de déterminer s’ils pouvaient avoir des effets bénéfiques contre la Covid-19. C’est dans ce contexte que des débats sont apparus autour de l’hydroxychloroquine, sans que les nombreuses données cliniques disponibles ne permettent à ce jour de réellement confirmer l’intérêt thérapeutique de cette molécule utilisée dans la prise en charge du lupus érythémateux ou de la polyarthrite rhumatoïde. Depuis quelques jours c’est un autre traitement, la plitidepsine, qui fait parler de lui.

Un médicament utilisé dans le traitement du myélome multiple

Des scientifiques du Quantitative Bioscience Institute, de l’UC San Francisco et de la Icahn School of Medicine du Mt.Sinai ont en effet montré que la plitidepsine, un médicament approuvé par l’Agence australienne de réglementation pour le traitement du myélome multiple (un type de cancer du sang), a une puissante activité antivirale contre le SRAS-CoV-2. Il n’a fait actuellement l’objet que d’une étude clinique de phase I / II mais les premiers résultats publiés dans la revue Science indiquent qu’il serait 27,5 fois plus puissant contre le SRAS-CoV-2 in vitro que le remdésivir, un antiviral ayant reçu en 2020 une autorisation d’utilisation d’urgence de la FDA (Agence américaine du médicament) pour le traitement de la COVID-19.

Une étude phase III bientôt lancée

Ce médicament a été mis au point par la société espagnole Pharmamar, qui affirme dans un communiqué que « les données et premiers résultats positifs de l’essai clinique suggèrent que la plitidepsine devrait être fortement envisagée pour des essais cliniques élargis pour le traitement du COVID-19. » Celle-ci fait savoir qu’elle est en pourparlers avec des organismes de réglementation pour démarrer des essais de phase III. La plitidepsine agit en bloquant la protéine eEF1A présente dans les cellules humaines et dont le SARS-CoV-2 se sert pour se reproduire et infecter d’autres cellules. Cette inhibition empêche sa reproduction à l’intérieur de la cellule, limitant sa propagation dans l’organisme.

L’étude réalisée in vitro et in vivo a également montré que le médicament conduit à une forte réduction de la réplication virale, entraînant une réduction de 99% de la charge virale dans les poumons des souris traitées avec la plitidepsine. Les chercheurs ont également testé in vitro la synergie entre la plitidepsine et le remdesivir, et les données montrent que la plitidepsine a un effet additif avec le remdésivir, ce qui en ferait un candidat médicament potentiel à envisager pour une thérapie combinée. Sachant cependant qu’en France le HCSP considère que, « après analyse des données de la littérature disponible au 31 mai 2020 sur l’efficacité et la sécurité d’emploi du remdésivir pour le traitement des patients atteints de Covid-19, qu’elles sont insuffisantes pour estimer un rapport bénéfice/risque de ce traitement en fonction de la sévérité du Covid-19. »

« La plitidepsine est un inhibiteur extrêmement puissant du SRAS-CoV-2, mais sa force la plus importante est qu’elle cible une protéine hôte plutôt qu’une protéine virale », explique le Pr Kris White, de la Icahn School of Medicine at Mount Sinai. « Cela signifie que si la plitidepsine réussit dans le traitement du COVID-19, le virus ne pourra pas gagner en résistance contre ce médicament par mutation, ce qui est une préoccupation majeure avec la propagation des variants britannique et sud-africain.» Une autre étude doit le confirmer, mais si le SRAS-CoV-2 et ses variants utilisent la même « voie d’infection », cela signifie qu’ils pourraient être sensibles aux mêmes molécules inhibant cette interaction virus-hôte. La société pharmaceutique espagnole avait d’abord isolé cette molécule (sous le nom commercial « Aplidin ») à partir d’un organisme marin connu sous le nom de « Aplidium albicans. »

Source SANTE MAGAZINE.

Coronavirus : environ 85% des personnes hospitalisées sont non vaccinées, selon une étude…

Les personnes non vaccinées contre le Covid-19 représentent environ 85% des malades hospitalisés en France, y compris en réanimation, et 78% des décès dus au virus, selon une étude de la Drees, le service statistique des ministères sociaux, publiée ce vendredi 30 juillet.

Les non-vaccinés représentent environ 85% des malades hospitalisés en France [photo d'illustration].

 

Ces chiffres étaient attendus depuis plusieurs semaines. La Drees, le service statistique des ministères sociaux, a publié ce vendredi 30 juillet les données croisées des résultats des tests Covid-19, des vaccinations et des hospitalisations. Il ressort de cette étude que la part des personnes non vaccinées parmi les malades hospitalisés est plus importante que cette même part dans la population totale.

En effet, selon les premiers résultats, pour une période allant du 31 mai au 11 juillet, les personnes non vaccinées représentaient 84% des entrées en hospitalisation dite conventionnelle et 85% des hospitalisations en soins critiques (réanimation, soins intensifs et soins continus). Comparativement, au moment de l’étude, 45 % de la population n’avait reçu aucune dose de vaccin. Du côté des personnes complétement vaccinées, elles représentaient 7% des admissions, « une proportion cinq fois plus faible que celle observée en population générale (35 % en moyenne durant la période d’étude) ». Ce constat vaut pour toutes les tranches d’âge.

Le même bilan ressort des tests positifs. « Cela suggère à la fois que la protection apportée par la vaccination est forte, mais qu’elle est de même ampleur face au risque de développer un cas de maladie, qu’il soit grave (nécessitant une hospitalisation) ou non (ne donnant pas lieu à hospitalisation) », indique la Drees, soulignant toutefois qu’il s’agit d’une conclusion provisoire puisque le nombre d’entrées hospitalières étaient alors faibles.

78 % des décès sont des personnes non-vaccinées

Par ailleurs, « la remontée récente des entrées hospitalières est portée par les personnes non vaccinées », note la Drees. Elle précise qu’il y avait le 11 juillet en moyenne 55 admissions quotidiennes en hospitalisation de personnes non vaccinées et sept de personnes complètement vaccinées, contre 50 et six la semaine précédente.

Concernant les décès de patients Covid-19, une très large majorité (78%) concernent des personnes non vaccinées, 11% des personnes complètement vaccinées, et 11% des personnes ayant reçu une première dose, selon les chiffres présentés. A partir d’août, cette étude sera actualisée toutes les semaines et mise en ligne sur le site en open data de la Drees, a indiqué à l’AFP le ministère de la Santé.

De premières indications sur la gravité du variant Delta

Concernant le variant Delta, la part des patients présentant la mutation L452R (portée notamment par ce variant) apparaît un peu plus élevée parmi les admissions en soins critiques que parmi les entrées en hospitalisation conventionnelle, suggérant que ce variant « génère une proportion un peu plus élevée de cas graves ». Ces enseignements restent toutefois « fragiles, en raison de la faiblesse du nombre de cas identifiés sur cette première période d’étude », précise la Drees.

Source FRANCE BLEU.