Handicap : Le Covid-19 plombe les chances professionnelles des jeunes…

EMPLOI – Les jeunes demandeurs d’emploi en situation de handicap sont doublement vulnérables face à la crise économique et sanitaire.

Handicap : Le Covid-19 plombe les chances professionnelles des jeunes

 

Janvier 2020. Samy est en année de césure en Chine. Il achève un stage dans un grand groupe, après un double master en marketing entre l’université de finance et d’économie de Chengdu (Sichuan, Chine) et l’École de management de Strasbourg. Grâce à sa formation, il ne doute pas de trouver du travail à son retour en France : « La situation économique était au beau fixe. Rien ne laissait présager ce qui allait nous tomber sur le coin de la figure. » S’il éprouve de l’appréhension, c’est quant à la possibilité de bénéficier d’aménagements adéquats dans sa future entreprise, car il est hémiplégique, « paralysé de tout un côté du corps ».

Lorsque survient la pandémie de coronavirus, il est rapatrié et propulsé dans un marché du travail en pleine crise économique, aux côtés de 750.000 jeunes demandeurs d’emploi. Cette année-là, le chômage atteint 20,2 % chez les 15-24 ans (Insee). Le chiffre monte à 30 % pour ceux en situation de handicap ( APF France handicap). Une inégalité antérieure à la crise, ainsi que le souligne Pierre Mignonat, président de 100 % Handinamique, association vouée à l’insertion professionnelle des jeunes en situation de handicap.

« Beaucoup vont s’inscrire en bac professionnel ou en CAP, sur les conseils de leurs professeurs. » Valérie Viné Vallin, docteur en sciences de l’éducation

C’est en amont de la vie active que s’ancrent les différences de traitement entre les porteurs de handicap et les autres. « Peu d’entre eux envisagent d’effectuer des études dans le supérieur, regrette Valérie Viné Vallin, docteure en sciences de l’éducation et de la formation. Beaucoup vont s’inscrire en bac professionnel ou en CAP, sur les conseils de leurs professeurs. Lorsqu’on regarde les chiffres de l’Insee, le taux de chômage de cette tranche de diplôme est de 22 %. Ces jeunes ont certes une qualification à l’issue de leurs études, mais parviennent-ils à s’insérer dans la société ? De surcroît, ces formations dites “plus faciles” correspondent-elles à ce qu’ils souhaitent être et devenir ? »

Des « handicafés » par visioconférence

Pour accompagner les jeunes en situation de handicap dans leur insertion professionnelle, des associations comme 100 % Handinamique redoublent d’inventivité face aux difficultés posées par la crise sanitaire. « Avec la visioconférence, nous avons pu maintenir et étendre géographiquement nos “handicafés”, des sessions de rencontres entre jeunes et employeurs », se réjouit le président de l’association. Grâce à cette initiative, Samy a décroché son premier CDD comme recruteur de talents chez Accenture, un an après l’obtention de son diplôme.

« La crise a compliqué mon entrée dans la vie active, mais, paradoxalement, elle m’a ouvert des portes. Comme je ne trouvais pas d’emploi après mon retour en France, j’ai fait un stage de six mois au secrétariat d’État chargé des Personnes handicapées. Moi qui pensais suivre le parcours type d’un étudiant d’école de commerce, je me suis pris de passion pour les questions de diversité et les ressources humaines. » Un exemple à suivre pour les jeunes en situation de handicap, mais également pour les employeurs. « Nous avons besoin de témoignages de réussite, pour faire comprendre aux recruteurs que ces jeunes ont des capacités qu’ils pourraient mettre à profit dans leur entreprise », insiste le président de 100 % Handinamique. À bon entendeur…

Source 20 MINUTES.

 

Un homme achète une Lamborghini avec des fonds de secours Covid et finit en prison…

Cet Américain a écopé d’une peine de neuf ans.

Lee Price aurait recueilli 1,6 million de dollars…

Une Lamborghini, une montre Rolex et un camion Ford F-350, en voilà de jolis cadeaux alors que Noël approche. Mais Lee Price III, un habitant du Texas, n’a pas attendu les fêtes de fin d’années pour se les offrir. Et surtout, il les a achetés avec de l’argent issu d’une fraude fiscale.

Cet homme a été accusé d’avoir obtenu frauduleusement des fonds de secours déployés en raison de la crise sanitaire. Des allégations pour lesquelles il a plaidé coupable lors de son procès, lundi 29 novembre. Lee Price aurait reçu 1,6 million de dollars du fonds de prêt, soit un peu plus de 1,4 million d’euros. La justice l’a condamné à une peine de prison de neuf ans.

Falsification des demandes et blanchiment d’argent

Le coup a été bien orchestré. Lee Price a falsifié ses demandes, a déclaré le ministère de la Justice en brandissant pour preuve des documents. Le Texan a utilisé le nom d’une personne décédée avant d’envoyer son dossier, ce qui constitue une usurpation d’identité.

Il ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a ensuite truqué les dépenses salariales et le nombre d’employés à sa charge dans trois entreprises distinctes qu’il posséderait. Il est accusé, en outre, d’avoir procédé à du blanchiment d’argent. Le cumul de ces accusations semble justifier les neuf années de prison qui lui ont été assignées.

La justice a déclaré avoir tout de même réussi à récupérer 700.000 dollars de l’argent obtenu frauduleusement.

Source SLATE.

Trois morts en quelques jours : une famille non vaccinée décimée par le Covid-19…

Ils s’appelaient Robert, Odile et Dominique Py. Le père, la mère et le fils sont morts en une semaine, tous emportés par le Covid-19.

Leur belle-fille, sous le choc, lance un appel à la vaccination.

Trois morts en quelques jours : une famille non vaccinée décimée par le Covid-19

 

« Ici, c’est la sidération… » A Courcelles-sous Châtenois, un petit village des Vosges d’à peine 80 habitants, on ne s’en remet pas. En une semaine, le Covid-19 a emporté une famille, raconte Vosges Matin. Le père, la mère et le fils. Tous trois non-vaccinés.

Le premier à avoir succombé est le fils, Dominique Py, 48 ans. Il avait été retrouvé mort dans son lit, le dimanche 14 novembre. Sa maman, Odile, 82 ans, lui a à peine survécu une journée, puisqu’elle est morte le lundi 15. Enfin, le père, Robert Py, 89 ans, mourait samedi 20 novembre au  centre hospitalier de Neufchâteau. Effroyable.

« Trois personnes d’une même famille emportées par le virus, on n’a jamais vu cela, souffle un élu du village. […] Dans le quartier, ça fait drôle quand même. C’est plutôt choquant, non ? On en parle sans arrêt. C’est une catastrophe. »

« Vaccinez-vous », exhorte leur belle-fille

« C’est trop d’un seul coup. Nous sommes sous le choc et ne nous attendions pas à cela. C’est affreux… » Ouafa, la belle-fille de Robert et Odile Py, est brisée par cette situation.

Elle a lancé un appel : « Vaccinez-vous ! ». « La Covid est encore présent. Aux enfants qui vont à l’école et qui ont leur mamie : s’ils ne sont pas vaccinés, qu’ils laissent leurs grands-parents tranquilles durant cette période. »

Ouafa, aide-soignante qui reconnaît avoir été longtemps contre le vaccin (jusqu’à ce que sa fille la convainque), ajoute : « On prenait un peu tout cela à la rigolade. Il a fallu que ça touche une famille entière pour comprendre… »

Source LE DAUPHINE LIBERE.

 

Il est tombé malade, a perdu son travail… en un an, le Covid-19 a bouleversé sa vie, il témoigne…

Au printemps 2020, Lionel, 52 ans, contractait le Covid-19. Un an après, ce Breton, victime d’un « covid long », n’a pas encore récupéré toutes ses facultés et a été licencié par son entreprise après 27 ans de métier.

Il doit aujourd’hui réinventer totalement sa vie.

Témoignage.

Il est tombé malade, a perdu son travail... en un an, le Covid-19 a bouleversé sa vie, il témoigne

 

« Si je fais le bilan de cette année qui vient de s’écouler, je dirais que ça a été la pire de ma vie ! Pour rien au monde, je ne voudrais la revivre. » Lionel a vu son quotidien totalement bouleversé par le Covid-19. À tout point de vue.

En mars l’an dernier, aux prémices de la pandémie en France, ce Breton de 52 ans contracte le virus. « C’était le week-end après les élections municipales » se souvient cet habitant de Domloup, à 15 kilomètres de Rennes en Ille-et-Vilaine. Les symptômes sont classiques : fièvre, fatigue, toux, douleurs pulmonaires. Le diagnostic est rapidement posé et confirmé.

Des exercices pour retrouver l’odorat

« J’ai été malade une dizaine de jours, je pensais que tout allait rapidement rentrer dans l’ordre. » Mais le goût et l’odorat qu’il a perdu dès les premiers jours ne reviennent pas. « Au bout de six mois, j’ai commencé à m’inquiéter » raconte cet ancien pâtissier qui accepte alors de participer à un programme de rééducation olfactive, pour les patients atteint de ce mal appelé anosmie, au centre hospitalier de Pontchaillou.

« Trois mois durant, j’avais des exercices, sous forme de jeux, à faire matin et soir. Des flacons de différents parfums à respirer », relate le quinquagénaire. Les progrès sont lents : « Je suis passé de 12 % de mes capacités au début de l’étude à 21 % aujourd’hui. J’arrive seulement à sentir les odeurs fortes comme le tabac. Je dois continuer à m’exercer et je verrai l’évolution dans douze semaines, quand l’étude reprendra. »

Mais il ne se fait pas trop d’illusions. Les médecins ne lui laissent pas vraiment d’espoir : il ne retrouvera sans doute jamais le même odorat qu’avant le coronavirus.

Symptômes persistants

Un coup dur amplifié par d’autres désagréments. Ce « sportif sans problème de santé particulier ni antécédent », appuie son épouse, doit aussi apprendre à vivre avec de nouveaux maux. Lionel fait partie de ces patients atteints d’un « covid long ».

Tachycardie, poumons qui brûlent, fatigue… D’autres symptômes persistant l’obligent à lever le pied. Notamment sa pratique soutenue de la course à pied, sa passion. « Je suis fatigué pour un rien. En courant, je n’ai plus la même cadence ni le même plaisir qu’avant. Je réalisais 10 kilomètres en 46 minutes, aujourd’hui je dépasse l’heure pour effectuer cette distance ! Dès que je cherche à accélérer, j’ai l’impression de manquer d’oxygène et j’ai une sensation d’oppression au niveau des poumons. »

Une nouvelle voie professionnelle à trouver

Côté travail, la situation n’est pas plus réjouissante. Le Covid-19 n’épargne pas son activité professionnelle, dans l’industrie agroalimentaire.

En juin, il est mis au chômage partiel. Il ne reprendra jamais son métier en production qu’il exerçait depuis 27 ans. « Je travaillais dans une entreprise de fabrication de biscuits pour le marché international. Avec la pandémie et la fermeture des frontières, les commandes ont été annulées et les contrats rompus par nos principaux clients. Dans ce contexte, impossible de retrouver de nouveaux marchés. Nous n’avions plus de travail dès le début de l’épidémie. »
Les mois passent et la perspective de reprendre son activité s’éloigne. « Je ne me faisais plus d’illusion depuis décembre. »

Son entreprise a finalement fermé en janvier dernier et l’ensemble du personnel a été licencié. « Ça fait bizarre ! C’est une page qui se tourne… Certains de mes collègues l’ont très mal vécu, ils ne s’y attendaient pas. » Lui s’y était préparé.

Et pas question pour lui de se morfondre. D’un naturel optimiste, il saisit l’occasion pour changer totalement de voie. « J’ai toujours pris la vie du bon côté. Je me dis que c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre. » Un chapitre totalement différent du précédent. La semaine prochaine, il démarre une formation d’un an pour devenir agent hospitalier. « J’ai toujours aimé aider les autres. J’ai longtemps été investi dans le milieu associatif, j’aime le contact humain » argumente Lionel, qui ambitionne de devenir brancardier.

Son seul souhait maintenant : « Retrouver sa santé d’avant. Perdre son travail, ce n’est pas très grave. Avec de la volonté, on en retrouve. La santé, c’est une autre affaire. C’est ce qui est le plus dur ! » Mais il ne baisse pas les bras. La semaine prochaine, il intègre un autre programme de rééducation au CHU de Pontchaillou, au service cardio-pulmonaire cette fois.

Source OUEST FRANCE.
Il est tombé malade, a perdu son travail... en un an, le Covid-19 a bouleversé sa vie, il témoigne

Malade pendant 335 jours, elle détient le record de l’infection au Covid-19 la plus longue…

Malade pendant 335 jours, elle détient le record de l’infection au Covid-19 la plus longue.

Malade pendant 335 jours, elle détient le record de l’infection au Covid-19 la plus longue

 

Une Américaine a été infectée par le Covid-19 pendant près d’un an, à la suite d’une seule et même contamination. C’est à ce jour le cas le plus long documenté par des chercheurs depuis le début de la pandémie. Le système immunitaire affaibli de la patiente, depuis un cancer, en serait responsable. Elle est désormais guérie.

335 jours, c’est le record du nombre de jours pendant lesquels une personne a été infectée par le Covid-19. Il est détenu par une Américaine de 47 ans restée anonyme, révèle le journal scientifique américain Science. Ce record est bien éloigné des huit jours moyens d’infectiosité du virus dans l’organisme. Il y a bien des personnes qui restent positives au Covid-19 jusqu’à 20 jours en moyenne après les premiers symptômes, parfois même jusqu’à 37 d’après une étude publiée le 22 mai dernier dans la revue scientifique Clinical Infectious Disease et relayée par la radio France Culture, mais rarement au-delà. Et encore moins pendant onze mois.

Une seule et même contamination

La première hospitalisation de la quadragénaire, en lien avec le coronavirus, au National Institutes of Health (NIH) du Maryland, aux États-Unis, remonte au printemps 2020. Les mois suivants sa contamination, elle a eu du mal à se séparer d’une toux et d’un essoufflement persistant. Ces symptômes restaient cependant légers et non continus. Ses tests PCR se révélaient, quant à eux, positifs. Les médecins pensaient alors qu’il s’agissait de faux positifs. « Les niveaux de virus présents dans son corps étaient à peine détectables », est-il indiqué dans l’étude.

En mars dernier sa charge virale augmente de nouveau. Les médecins se demandent alors si la patiente est réinfectée ou si elle n’a jamais guéri de sa première infection. Une virologue moléculaire, Elodie Ghedin, qui dirige le laboratoire du National Institutes of Health, et une biologiste informatique, Allison Roder, ont alors comparé des échantillons du virus qui infectait la patiente il y a onze mois avec d’autres prélevés récemment. Ils sont arrivés à la conclusion qu’il s’agit du même virus que lors de l’infection initiale et non d’une nouvelle contamination.

Son système immunitaire en cause

Selon les chercheurs, « le système immunitaire affaibli de la patiente serait responsable de cette si longue infection ». Trois ans plus tôt, elle avait suivi un traitement agressif contre le cancer. À cause de ce traitement, il ne lui restait plus qu’un faible taux de cellule B, des cellules du système immunitaire, qui produisent des anticorps et aident le système immunitaire à fonctionner normalement.

Si cette patiente reste un cas isolé, ce n’est pas la première à avoir été infectée par le Covid-19 pendant une très longue période. L’an dernier, une Américaine de 71 ans, à, quant à elle, été positive au Covid-19 pendant 105 jours, selon la revue scientifique Cell. Ce délai de contagiosité exceptionnel s’expliquait également par le fait que la septuagénaire était « immuno-déprimée », souffrant « d’hypogammaglobulinémie acquise, d’anémie et de leucocytose chronique ».

Comme pour cette femme de 71 ans, dont l’infection s’est résorbée au bout de 105 jours, l’histoire se termine bien pour la patiente de 47 ans, elle est guérie du Covid-19 depuis le mois d’avril dernier. Et cela après avoir vaincu le cancer il y a quelques années !

Source OUEST FRANCE.

Le Covid a-t-il mis fin aux grosses fêtes de mariage ?…

On va enfin cesser d’inviter ces cousins et cousines dont on se fiche bien.

 

De nombreuses festivités de mariage ayant été reportées ou annulées, parfois à plusieurs reprises, à cause du Covid-19, Mic s’interroge: et si, dans le fameux «monde d’après», les banquets réunissant une ou plusieurs centaines de convives étaient désormais de l’histoire ancienne? Si le mois de septembre 2021 a visiblement été riche en mariages, la fin de l’été ayant été prise d’assaut par les couples afin d’y organiser une fête qui aurait dû avoir lieu bien plus tôt, il n’est pas sûr que la suite de calendrier des mariages soit aussi rempli.

L’article décrit plusieurs phénomènes. Il aborde le cas de ces invité·es qui rechignent de plus en plus à accepter de se rendre à des festivités qui vont se dérouler dans des salles bondées. Et qui, sur la base de leurs expériences passées, ont bien du mal à se projeter et à réfléchir au logement, à leur tenue, aux congés qu’il va éventuellement falloir prendre pour se rendre sur les lieux de l’union. Tout ça pour un mariage qui n’aura peut-être pas lieu.

Les futur·es marié·es s’interrogent également: est-il pertinent de prévoir une fête de mariages riche en convives, alors que la disparition du Covid-19 n’est toujours pas à l’ordre du jour ? Mais même en imaginant un monde où toutes les conditions sanitaires soient au vert, on sent poindre chez un grand nombre d’individus des envies croissantes de célébrations intimes, et de retour à de vraies relations moins superficielles. Ce qui inclut le fait de ne pas inviter à son mariage des cousin·es éloigné·es, oncles ou tantes dont on n’a que faire.

Limité à quatre-vingts

La journaliste de Mic a rencontré plusieurs organisateurs et organisatrices de mariages, qui affirment que la tendance actuelle consiste à inviter un maximum de quatre-vingts personnes, alors que précédemment, un mariage à moins de cent personnes était quasiment considéré comme une anomalie. Les confinements semblent avoir libéré beaucoup de couples d’un certain poids lié aux convenances sociales: désormais, on s’en veut beaucoup moins de ne pas avoir convié telle ou telle personne avec laquelle on n’a pourtant aucun lien fort.

Ceci permet en outre aux jeunes (et moins jeunes) couples de ne plus se mettre dans le rouge en organisant des festivités onéreuses. Une étude citée par Mic affirme notamment qu’en 2018, 40% des couples de Millennials s’étaient endettés, parfois lourdement, pour offrir à leurs proches un mariage de rêve. Assister à un mariage ou à un enterrement de vie de célibataire a souvent tendance à plomber aussi le budget des personnes invitées, à commencer par les jeunes adultes.

Vraisemblablement, le Covid-19 aura au moins eu un effet positif: celui de faire sauter une partie des obligations sociales, ce qui inclut le fait de devoir inviter des personnes que l’on n’a pas réellement envie d’inviter… et de répondre positivement à des invitations que l’on n’a absolument aucune envie d’honorer. Pas sûr que les grands mariages disparaissent pour autant, certaines personnes ne s’épanouissant jamais autant que dans la quantité. Il n’empêche que les célébrations plus intimistes devraient continuer à avoir le vent en poupe.

Source SLATE.

Tests Covid-19 payants à partir de vendredi : toutes les réponses à vos questions…

Dès le 15 octobre, les tests anti-Covid ne seront plus gratuits dans un certain nombre de cas.

Pour qui ?

À quel prix ? 

Les tests resteront gratuits pour certaines catégories de personnes.

 

Le 15 octobre, les tests de dépistage du Covid-19 deviennent payants. Emmanuel Macron l’avait annoncé lors de son allocution du 12 juillet, avant que l’information ne soit confirmée par Jean Castex le 26 septembre, dans une interview aux Échos. Qui est concerné ? Combien vont-ils coûter ?

Pourquoi les tests sont-ils rendus payants ?

La fin de la gratuité des tests au 15 octobre entre dans la stratégie du gouvernement d’inciter les personnes encore non vaccinées (soit 25% de la population) à le faire. Le 12 juillet, Emmanuel Macron avait expliqué qu’il s’agissait «d’encourager la vaccination plutôt que la multiplication des tests». Il y a également un motif budgétaire. «Il n’est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais du contribuable», a déclaré Jean Castex aux Échos.

Combien les tests vont-ils coûter ?

Les tests PCR et antigéniques ne coûteront pas le même prix. Le gouvernement a publié mercredi les tarifs. «Les prix à régler seront identiques à ceux actuellement pris en charge l’Assurance maladie», indique-t-il, et ils varient en fonction du type de test, du professionnel qui le réalise, du jour et du lieu.

  • Le tarif de référence d’un test RT-PCR réalisé dans un laboratoire de biologie médicale s’établit à 43,89 euros.
  • Pour les tests antigéniques, réalisés en pharmacie, par un professionnel de santé ou dans un laboratoire, le tarif varie du simple au double, de 22,02 à 45,11 euros. Le tableau ci-dessous résume les différents tarifs de référence.

Tests gratuits : pour qui ?

Tout le monde ne devra pas mettre la main à la poche pour se faire tester. Pourront toujours bénéficier d’un remboursement de la Sécurité sociale :

  • les personnes ayant un schéma vaccinal complet ou ayant une contre-indication à la vaccination.
  • les individus non-vaccinés symptomatiques, sur présentation d’une ordonnance datant de moins de 48 heures.
  • les personnes ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois.
  • les cas contacts signalés par l’Assurance maladie.
  • les mineurs, qui auront aussi accès à un dépistage gratuit en milieu scolaire, de même que les personnes majeures encore scolarisées au lycée.
  • les personnes concernées par des campagnes de dépistage collectif, par exemple dans les établissements scolaires.
  • Ceux qui ont besoin d’un test pour se faire opérer ou qui bénéficient d’un certificat de contre-indication au vaccin.

Attention cependant : les personnes concernées devront présenter un justificatif pour être remboursées, qu’il s’agisse d’un certificat de vaccination, d’une pièce d’identité pour les mineurs ou d’une prescription médicale.

Des tarifs spécifiques pour les territoires d’Outre-mer

Une petite subtilité : la fin de la gratuité des tests s’applique différemment dans les territoires d’Outre-mer. À Mayotte, les tests resteront gratuits, «compte tenu de la fragilité du système de dépistage local». À La Réunion, le tarif des tests sera fixé à 27,16 euros en semaine, et à 32,16 euros le dimanche. Et, en Guyane, Martinique et Guadeloupe, la gratuité s’arrêtera «à la date de fin de l’urgence sanitaire».

Quid des autotests ?

Attention, les autotests ne peuvent plus être utilisés pour valider un passe sanitaire à partir du 15 octobre. «Les autotests réalisés sous la supervision d’un professionnel de santé ne seront plus reconnus», précisait le ministère de la Santé début octobre, ajoutant que «ce dispositif avait en effet été déployé temporairement au cours de l’été, afin d’accompagner l’extension de l’utilisation du passe sanitaire».

Quelle différence entre les tests PCR et les tests antigéniques ?

Les tests PCR et antigéniques sont tous réalisés par un prélèvement au fond du nez, dit nasopharyngé, à l’aide d’un écouvillon. Là où le PCR est plus fiable et nécessite une analyse en laboratoire, avec un résultat rendu sous 24 à 72h, le test antigénique est moins sensible et rend son verdict rapidement, en 15 à 30 minutes.

Les autorités sanitaires conseillent aux personnes cas contacts et asymptomatiques de privilégier les tests antigéniques. Ils sont également recommandés aux personnes symptomatiques qui ont des symptômes depuis moins de quatre jours.

Un test PCR est plus approprié pour ceux dont les symptômes sont apparus il y a plus de quatre jours.

Comment trouver un centre pour se faire dépister ?

Pour trouver un centre de dépistage du Covid-19 près de chez soi, le gouvernement a mis à disposition, sur le site Santé.fr, une carte regroupant tous les lieux de prélèvement. Une recherche par géolocalisation est possible. Pour chaque point de dépistage sont données des informations détaillées, telles que les coordonnées, les horaires, ou encore les modalités d’accès et de prise de rendez-vous.

Source LE FIGARO.

Covid-19 : les vaccins efficaces à 90% contre les formes graves, selon une étude française…

Cette vaste étude française s’est basée sur les données de 22 millions de Français et sur une période de sept mois. 14 jours après l’injection de la seconde dose, les chercheurs ont observé «une réduction du risque d’hospitalisation supérieure à 90%».

Ces données françaises confirment d'autres observations faites en vie réelle ailleurs dans le monde.

 

La vaccination contre le Covid-19 réduit de 90% le risque d’hospitalisation et de décès chez les plus de 50 ans et semble aussi efficace face au variant Delta, sur lequel on manque toutefois encore de recul, selon une vaste étude française en vie réelle publiée lundi. «Cela signifie que les personnes vaccinées ont 9 fois moins de risque d’être hospitalisées ou de décéder de la Covid-19 que les personnes non vaccinées», explique à l’AFP l’épidémiologiste Mahmoud Zureik, directeur de la structure Epi-Phare, qui associe l’Assurance maladie (Cnam) et l’Agence du médicament (ANSM).

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs d’Epi-Phare ont comparé les données de 11 millions de personnes vaccinées de plus de 50 ans avec celles de 11 millions de personnes non-vaccinées dans la même tranche d’âge, sur une période allant du 27 décembre 2020 (début de la vaccination en France) au 20 juillet dernier. À partir du 14e jour après l’injection de la seconde dose, les chercheurs ont observé «une réduction du risque d’hospitalisation supérieure à 90%».

Efficace contre le variant Delta

Ce constat vaut pour les vaccins de Pfizer/BioNtech, Moderna et AstraZeneca (le quatrième autorisé en France, celui de Janssen, l’a été plus tardivement, a été utilisé dans des proportions moindres et n’est donc pas inclus dans l’étude). «Cette réduction est du même ordre de grandeur pour le risque de décès au cours d’une hospitalisation pour Covid-19», selon Epi-Phare. Cette efficacité sur les formes graves de la maladie «ne semble pas diminuer sur la période de suivi disponible, qui allait jusqu’à 5 mois».

Pour cerner l’impact du variant Delta, aujourd’hui dominant, les chercheurs ont estimé de manière spécifique la réduction du risque d’hospitalisation au cours de la période où il a pris de l’ampleur en France, à partir du 20 juin (donc un mois avant la clôture de l’étude). Ils ont trouvé des résultats comparables aux périodes antérieures: une efficacité de 84% chez les 75 ans et plus, et de 92% chez les 50-74 ans. Cela permet de fournir «de premiers éléments», mais «cette période reste très courte pour évaluer l’impact réel de la vaccination sur ce variant», préviennent les chercheurs, qui poursuivent leur étude pour en savoir plus. Ces données françaises confirment d’autres observations faites en vie réelle ailleurs dans le monde.

Source LE FIGARO.

Covid-19 : les autorités de santé recommandent une troisième dose de vaccin pour les soignants…

La Haute autorité de santé ouvre également la voie à une généralisation du rappel à tous les adultes, même si elle juge la mesure encore prématurée.

Des soignants dans un hôpital de Guyane française.

 

Tous les soignants devraient pouvoir recevoir une «troisième dose» de vaccin anti-Covid 19, ainsi que l’entourage des personnes immuno-déprimées et les personnels du transport sanitaire, ont estimé mercredi 6 octobre les autorités sanitaires françaises, ce rappel étant jusqu’alors réservé aux personnes âgées et à risque.

La Haute autorité de santé (HAS) recommande d’étendre ce rappel aux «soignants, transports sanitaires et professionnels du secteur médico-social», annonce-t-elle dans un communiqué, deux jours après que son homologue européenne a ouvert la voie à une généralisation de la troisième dose. «Elle préconise également de le proposer à l’entourage des personnes immunodéprimées», ajoute-t-elle dans cet avis que le gouvernement doit désormais choisir de suivre ou non.

En France, une campagne de rappel est déjà en cours depuis septembre, face à la perte d’efficacité des vaccins anti-Covid au cours du temps, malgré une protection toujours élevée contre les formes graves de la maladie. Mais jusqu’à maintenant, seuls les plus de 65 ans et les personnes à risque, comme les diabétiques, pouvaient en bénéficier. Cela concernait 18 millions de personnes.

Près de quatre millions de personnes concernées

L’Autorité européenne du médicament a changé la donne mercredi. Elle a autorisé la généralisation d’un rappel à tous les adultes, laissant aux autorités de chaque pays de l’Union européenne (UE) le choix précis des personnes concernées. Cette dose de rappel doit pour l’heure forcément venir d’un vaccin Pfizer/BioNTech, basé sur la technologie de l’ARN messager.

En recommandant la troisième dose aux soignants, à d’autres professions semblables et aux proches des immunodéprimés, la HAS l’ouvre à près de quatre autres millions de personnes en France. Surtout, l’autorité de santé ouvre la voie à une généralisation du rappel à tous les adultes, même si elle juge la mesure encore prématurée. Même si les circonstances ne «justifient pas à ce stade de recommander l’administration d’une dose supplémentaire en population générale, (…) la HAS souligne toutefois que l’administration d’une dose de rappel deviendra probablement nécessaire au cours des mois qui viennent».

La nécessité d’une dose de rappel fait encore l’objet de nombreux débats dans le monde scientifique, son intérêt restant à évaluer pour l’ensemble de la population. Pour prendre sa décision, la HAS cite principalement une étude menée en Israël, pays où la vaccination a commencé très tôt. Elle témoigne d’une nette réduction des risques de forme grave chez les personnes ayant reçu une dose de rappel, mais l’étude ne concerne que les plus de 60 ans.

Source LE FIGARO.

À partir du 15 octobre, les tests PCR devraient coûter 44 euros et les antigéniques 22 euros minimum…

Les personnes déjà vaccinées ou disposant d’une ordonnance continueront de bénéficier de tests gratuits.

Les tests antigéniques pourraient coûter jusque 30 euros le week-end.

 

C’est la grande question autour du déremboursement des tests Covid à compter du 15 octobre. Le futur tarif des dépistages. D’après les informations de Franceinfo ce jeudi matin, le prix d’un test PCR devrait s’élever à 44 euros pour les Français majeurs non-vaccinés qui veulent se faire dépister sans raison médicale. Celui d’un test antigénique devrait atteindre 22 euros en laboratoire et 25 euros en pharmacie, voire 30 euros le week-end.

À l’inverse, les personnes déjà vaccinées continueront à bénéficier de tests gratuits. Tout comme les personnes majeures non-vaccinées qui présentent des symptômes pourront également accéder à un test gratuit sur présentation d’une ordonnance, à condition qu’elle date de moins de 48 heures. Cela concerne aussi ceux qui ont besoin d’un test pour se faire opérer ou bénéficie un certificat de contre-indication au vaccin. Enfin les mineurs ou les personnes majeures mais encore scolarisées au lycée auront accès à un dépistage gratuit en milieu scolaire.

Source LE FIGARO.