TÉMOIGNAGES. Malgré la maladie d’Alzheimer, ils gardent leur joie de vivre…

C’est une lutte de chaque instant pour que la maladie n’ôte pas à ces aidants ce qui leur reste : le partage de bons moments avec leurs proches.

Patricia Herrscher a customisé un triporteur en y intégrant un fauteuil crapaud pour se balader avec Michel, son père, et Poutsch, le chien. « Quand les gens nous voient passer, ils ont le sourire. ».

Patricia Herrscher a customisé un triporteur en y intégrant un fauteuil crapaud pour se balader avec Michel, son père, et Poutsch, le chien. « Quand les gens nous voient passer, ils ont le sourire. ».

« Je suis dans le présent, je connais l’avenir, alors je me dis : tant qu’on peut rire, rions ! » Depuis quatre ans et demi, Patricia Herrscher vit avec son père Michel à Longny-les-Villages (Orne), dans le Perche ornais. Michel, 88 ans, souffre de la maladie d’Alzheimer. Malgré les difficultés liées à cette pathologie, Patricia s’efforce d’aborder le quotidien avec bonne humeur. Une philosophie qu’elle partage au sein d’un groupe qu’elle a créé sur Facebook.

« L’important, c’est le partage »

Brigitte Cazenave, accueillante familiale dans les Pyrénées-Atlantiques, a rejoint ce petit collectif où astuces, conseils et traits d’humour s’échangent. Chez elle, vit Germaine, 92 ans. « J’évite tout ce qui la met dans l’échec, je fais attention à ses envies d’avant. Je lui mets du rouge à lèvres tous les jours et elle sourit lorsqu’on lui dit qu’elle est jolie. »

« On me dit que ma maison est joyeuse, continue-t-elle. Je joue de l’accordéon, j’aime beaucoup rire. L’important, c’est le partage. » «Je plaisante beaucoup, reconnaît Patricia, l’Ornaise. Lorsque mon père me voit sourire, même s’il ne comprend pas pourquoi, ça l’apaise. Je cultive la joie de vivre car, en retour, je le vois heureux et ça me fait du bien. »

« Des moments magiques »

« Une tante m’a dit qu’elle n’avait jamais vu ma mère rire autant », confie Isabelle Ryba. Près de Paris, elle s’occupe d’Elsa, sa maman de 86 ans, installée dans un studio en face de son appartement. « Elle ne parle plus et ne marche plus. » Pourtant, Isabelle parvient à lui apporter de la joie. « Je fais pas mal le clown, je mets de la musique disco et je danse devant elle », raconte-t-elle.

« Même s’il y a des moments où les difficultés prennent le dessus, il y a ces instants absolument magiques de tendresse, de complicité, d’amour, qui existent encore et dont nous profitons, ma mère et moi, poursuit Isabelle. Bien sûr, j’imagine que, pour certaines personnes, ces moments n’existent pas ou plus. »

Engranger de bons souvenirs

Christine Jean, qui vit dans le Rhône et s’occupe d’Éliane, 83 ans, est dans ce cas. « Je n’ai jamais accepté la maladie, ce qu’elle a fait de maman. » Fille unique et célibataire, elle reconnaît que la colère, l’amertume et le stress l’ont emporté. « Aujourd’hui, je ne parviens même plus à communiquer avec elle, mais je serai à ses côtés jusqu’au bout. »

Parce que le lien s’amenuise entre le malade et ses proches, il est important de profiter de l’instant présent et d’engranger de bons souvenirs. « Je fais des vidéos où elle rit aux éclats », avoue Isabelle. Patricia, elle aussi, filme Michel lorsqu’elle le taquine et qu’il s’en amuse. « Mon père était très solitaire, introverti. J’ai tissé avec lui une relation nouvelle.

« Une belle fin de vie »

L’une des clefs de cette complicité, c’est sa capacité à entrer dans l’univers de son père. Ainsi, lorsqu’il demande : « Je veux bien descendre les escaliers, mais qui va les remonter ? », Patricia lui répond sans sourciller. Et quand il lui dit : « Mon lit est mouillé, je vais me réveiller en fleurs demain », elle s’émerveille de la poésie de ses mots qu’elle immortalise d’ailleurs dans un petit livre.

« J’aime voyager dans ce monde surréaliste. Il dit des phrases qui me font rire ou frissonner de beauté, admet Patricia. S’il était en Ehpad, je n’aurais pas partagé tout ça. Je sais que j’aurai mal quand ça va s’arrêter mais je suis fière de donner une belle fin de vie à mon père. Cela me prépare à le laisser partir doucement. »

Source OUEST FRANCE.

 

Dépister l’autisme en Isère…

Le CADIPA, le centre alpin de diagnostic précoce de l’autisme, au sein du centre hospitalier alpes Isere de Saint Egrève, reçoit des enfants, du nourrisson à 18 ans, pour un dépistage TSA, troubles du spectre autistique. Un centre expert où travaille une équipe pluridisciplinaire.

Le docteur Florence Pupier est psychiatre au sein du Cadipa

 

Les premiers signes d’autisme sont perceptibles avant l’âge de 3 ans. Ces symptômes sont dus à un dysfonctionnement cérébral. Les personnes autistes, dites neuro-atypiques, perçoivent ainsi le monde d’une façon différente par rapport à une personne dite neuro-typique. Aujourd’hui, on parle de TSA, trouble du spectre autistique, qui peut aller d’un autisme léger à un autisme sévère. Ainsi, on ne dit plus autiste Asperger, par exemple. L’autisme peut être héréditaire, ou dû à un pb a la naissance, comme la grande prématurité, ou l’hypoxie, le manque d’oxygène dans le cerveau ou encore en raison de l’âge avancé du papa. Il n’existe pas de médicament pour soigner ce trouble.

L’autisme concerne des centaines de milliers de familles en France, souvent démunies face au manque de solutions pour la prise en charge de leurs enfants. Le label Grande Cause Nationale a été accordé à l’autisme en 2012.

Le Cadipa, un centre expert de dépistage des troubles autistiques

Nous nous sommes rendus au CAPIDA, à Saint Egrève, le centre alpin de diagnostic précoce de l’autisme. C’est un centre expert, avec une équipe pluridisciplinaire. Sa vocation est de dépister les cas complexes qui lui sont adressés par un médecin de famille, par exemple. Le docteur Florence Pupier, psychiatre au Cadipa : « La famille remplit un dossier que l’on étudie puis on la rencontre, avant de recevoir l’enfant.

On lui fait passer des tests qui peuvent être filmés. Et puis, l’équipe se réunit et fait une synthèse qu’elle propose aux parents. Les parents d’enfants jeunes sont souvent sous le choc de l’annonce du diagnostic, tandis que ceux dont l’enfant est plus grand sont presque soulagés de mettre enfin un mot sur ce qu’ils ont perçu chez leur enfant depuis plusieurs années. »

« Je sais que j’ai de la chance d’avoir réussi à mettre rapidement en place un réseau d’aide autour de nous -Célia, maman de Samuel »

Célia, qui habite Saint Egrève, est la maman de Samuel, deux ans et demi. Elle s’est rendue compte qu’il y avait un problème avec son fils, en regardant évoluer d’autres enfants du même âge. « Il ne répondait pas à son nom, il ne pointait pas avec son petit doigt pour demander quelque chose, et il criait souvent.

Nous sommes allés voir une pédiatre qui m’a dit qu’il fallait le sortir de là. Je me souviens de cette phrase et là, après le choc de cette annonce, j’ai tout fait pour trouver une psychomotricienne, une orthophoniste spécialisées dans les troubles du développement. « 

Célia dit que ces deux professionnelles les ont aidés à ne pas se sentir seuls, elle et son compagnon, face aux problèmes que rencontrait leur enfant. Et puis, ils ont trouvé une super-nounou :  » Elle accepte les enfants différents et avec Samuel, elle travaille! Depuis qu’il est chez elle, il prononce des mots, à présent, il crie moins. Il dit maman, papa dodo. Il fait des petites activités, comme la pâte à modeler. Il réagit bien à la prise en charge! « .

Un dépistage tardif, pour Robin

Autre histoire, dans une famille au Touvet. Pauline est la mère de Robin, 8 ans et demi, qui vient d’être dépisté. Mais pourquoi avoir attendu si longtemps?  Pauline explique  : « Quand Robin est né, il pleurait beaucoup. C’était très difficile. Et puis, quand son frère est né, un an après, c’est devenu l’enfer.

On pensait que Robin était jaloux de son petit frère et le psychologue nous disait que tout venait de là. On a vu aussi des professionnels de santé, non formés à l’autisme, qui nous ont culpabilisés, en nous faisant comprendre qu’on ne savait pas élever nos enfants ».  Mais Robin avait des comportements qui interrogeaient tout de même Pauline : « Il pouvait se mettre dans des crises terribles pour des chaussons mal rangés. » 

Burn-out parental

Pauline pleure souvent, elle a des pensées suicidaires. « Je ne le savais pas mais j’ai fait un burn-out parental. A ce moment, j’aurais eu besoin d’aide, mais avec mon mari, on était seuls. Et puis, quand Robin est rentré en CP, les choses se sont un peu améliorées. »

Sur les conseils d’une amie, Pauline fait alors passer des tests à Robin qui se révèle être surdoué. Mais cela n’expliquait pas tout, jusqu’au jour où on leur a parlé du Cadipa. Robin a donc un trouble autistique avec un très haut potentiel intellectuel, ce qui lui permet, par exemple, de s’adapter à l’école. « Il aime le cadre de l’école. En ce moment, il lit tout Harry Potter et il se fait des amis car il résout leur rubikscub » sourit Pauline.

Alors, le diagnostic va-t-il changer la vie de Pauline et sa famille ? « Par rapport à la famille, on va pouvoir leur dire pourquoi Robin est comme ça, car je comprends que ce n’est pas toujours facile de d’accepter un enfant comme lui. J’espère qu’on sera plus indulgent avec lui. »

Accepter l’enfant tel qu’il est

Samuel va prochainement être dépisté au Cadipa mais Célia n’a pas trop de doute sur ce qu’on va lui dire. « Dans cette aventure, on ne veut rien anticiper. On se dit qu’il réagit déjà bien à la prise en charge qu’on a mise en place. On espère que cela va continuer à s’améliorer.  De toutes façons, on a accepté les choses. C’est notre enfant, on l’aime comme il est! »

Après le dépistage, le Cadipa propose des ateliers gratuits de formation à l’autisme pour les parents, il les informe sur ce qui peut être mis en place pour les aider. Son rôle s’arrête là. Mais, ensuite,  le manque de places reste encore le problème numéro 1 des familles.

En 2020 le Cadipa a réalisé 155 bilans TSA. Il peut être joint au 04 76 56 44 04

Source FRANCE BLEU.

 

Même inadapté pour un handicapé, un logement peut lui être vendu…!

La Cour de cassation estime qu’un logement doit présenter un défaut d’«une gravité suffisante» pour que la vente soit annulée.

L’absence d’accessibilité ne rentre pas dans ce cadre, selon la Justice.

Même inadapté pour un handicapé, un logement peut lui être vendu

 

Si l’appartement neuf n’est pas entièrement utilisable par un handicapé, cela ne justifie pas nécessairement l’annulation de la vente.La Cour de cassation exige que ce défaut présente «une gravité suffisante», c’est-à-dire qu’il ne soit pas possible de le supprimer par un «aménagement simple». La Cour semble cependant avoir une conception large de l’«aménagement simple».

Par exemple, les acquéreurs d’un appartement faisaient valoir qu’une marche de 21 centimètres devait être franchie pour se rendre du séjour à la terrasse, mais la justice leur a répondu qu’il suffisait d’installer une plate-forme élévatrice amovible, ce qui constituait selon elle un «aménagement simple». Afin que le logement soit considéré comme accessible à un handicapé, cette notion est prévue par le Code de la construction pour les accès aux balcons et terrasses ainsi que pour l’accès à une douche.

Par ailleurs, selon les juges, l’acheteur doit prouver, pour réclamer l’annulation de la vente, que ces difficultés d’utilisation pour une personne en fauteuil roulant étaient déterminantes pour lui. Et s’agissant d’un appartement acquis en vue de la location, elle a considéré que l’acquéreur ne prouvait pas qu’il n’aurait pas acheté s’il avait connu le problème.

Dans le même arrêt, la Cour a jugé que même si le garage vendu était inutilisable pour un handicapé, il n’y avait pas de critique à formuler dès lors que 5% au moins des places du parc de stationnement étaient adaptées pour les personnes handicapées.

Source LE FIGARO.

Une locataire handicapée réclame d’être relogée le temps que l’ascenseur soit changé…

Cette habitante n’a plus accès à l’ascenseur de l’immeuble, en travaux durant 15 semaines, et se dit mécontente du service de portage proposé par le bailleur social.

Une locataire handicapée réclame d’être relogée le temps que l’ascenseur soit changé

 

«Ma situation est devenue stressante. Je n’en dors plus». Cynthia, 40 ans, est handicapée de naissance et en fauteuil roulant. Début janvier, cette formatrice de français pour les étrangers a appris, comme les autres locataires d’un immeuble du 15e à Paris, que les ascenseurs allaient être remplacés. Jusque-là, rien de dramatique.

Mais là où le bât blesse, c’est que les travaux, qui coûteuront près de 7 millions d’euros (HT), sont censés durer 15 semaines, jusqu’à fin juillet. Impensable pour cette habitante qui vit dans cet immeuble de 9 étages depuis 17 ans! «Les travaux auraient duré deux ou trois semaines, je me serais arrangée mais là, c’est n’est pas tenable!», raconte-t-elle au Figaro.

» LIRE AUSSI – Toutes les formes de handicap donnent droit au transfert de bail

Même la solution de portage proposée par Paris Habitat, principal bailleur social de la capitale, ne lui convient pas. «Les premiers jours ont été un vrai calvaire! J’ai été mal accueillie par le service d’assistance de Paris Habitat. On m’a fait comprendre que c’était le portage ou rien et que j’avais de la chance qu’on me propose cette solution. Mais cette pratique est dangereuse. Je ne me suis pas sentie en sécurité, témoigne la quadragénaire.

Des porteurs m’ont même confié qu’ils n’avaient pas l’habitude de se déplacer plusieurs fois par jour». Car, entre les allers-retours pour se rendre à son travail et les sorties, Cynthia, qui vit au 5e étage avec sa sœur, son proche aidant, se déplace beaucoup. Sinon, «je suis condamnée à être à nouveau confinée». Il arrive que les porteurs aient eu près de 2 heures de retard ou oublié de venir la chercher comme ce mardi 3 mai.

Elle sera relogée

La jeune femme, qui affirme être la seule dans la copropriété à être en fauteuil roulant, réclame d’être relogée le temps des travaux. Dans ce but, elle a adressé deux lettres avec accusé de réception à Paris Habitat. Sans réponse. Contacté par Le Figaro, le bailleur social, après avoir étudié sa situation, a accepté de la loger ailleurs.

«Nous allons lui faire une proposition de relogement dans les prochains jours, affirme Paris Habitat. Le bien sera situé dans le même quartier de son actuel domicile et aura les mêmes caractéristiques. À défaut, ce sera un hôtel. Quoi qu’il en soit, cette solution sera conforme à sa recherche et adapté à sa situation de handicap».

Le bailleur précise que «si cette dame continue à payer le loyer de son actuel logement, nous prendrons en charge les frais de l’hébergement temporaire (sur notre parc ou en hôtel)». «La situation est malheureusement très particulière.

Le bâtiment de l’immeuble où elle vit ne comporte qu’un ascenseur alors que les autres bâtiments en ont deux qui sont indisponibles par alternance», précise Paris Habitat qui gère 5400 ascenseurs sur les 30.000 dans le parc social en Ile-de-France et au regard des 12.000 cabines dans le parc des copropriétés en région parisienne. La jeune femme espère que la solution de relogement proposée par le bailleur social sera conforme à ses vœux. «Sinon j’irai loger à l’hôtel la semaine prochaine et j’engagerai une procédure judiciaire. Mon avocat a écrit à Paris Habitat pour les prévenir», avertit Cynthia.

Source LE FIGARO.

Pizzas Buitoni : les gammes «Bella Napoli» et «Four à Pierre» mises en cause…

Une femme de 34 ans et une enfant de 7 ans ont respectivement mangé des pizzas de ces deux gammes différentes et ont été contaminées par la bactérie E.coli.

Le lien de causalité n’est, cependant, pas confirmé.

Dans son compte rendu médical, il est écrit «elle n'a pas voyagé, pas de consommation de produits non cuits, consommation de pizza Buitoni dont certains lots ont été rappelés pour toxi-infection alimentaire à E.coli».

 

Après la gamme de pizzas surgelée Fraîch’Up, les gammes «Bella Napoli» et «Four à Pierre» de Buitoni vont-elles également être ajoutées aux produits contaminés par la bactérie E.coli ? Une plainte a été déposée, en ce sens, ce mercredi, par une mère de famille de 34 ans, auprès de la gendarmerie de Perpignan contre Buitoni et Nestlé, propriétaire de la marque, pour « blessure involontaire » et «mise en danger de la vie d’autrui».

Le 27 mars, Christina a consommé une pizza surgelée de la gamme «Bella Napoli». Deux jours plus tard, après l’apparition de symptômes tels que des vomissements et des douleurs abdominales, elle est hospitalisée. Son hospitalisation durera six jours. Des analyses médicales concluent qu’elle a été contaminée par la bactérie E.coli mais aussi la shigella. « Un mois plus tard, ma cliente est toujours extrêmement fatiguée », met en avant son avocat, Pierre Debuisson.

Le lien de causalité pas confirmé

Dans son compte rendu médical, il est écrit «elle n’a pas voyagé, pas de consommation de produits non cuits, consommation de pizza Buitoni dont certains lots ont été rappelés pour toxi-infection alimentaire à E.coli». «Ce sont les médecins qui nous ont demandé si nous avions mangé une pizza Buitoni au cours des jours précédents. Nous n’avions, jusque-là, pas fait le rapprochement», explique Eric, le mari de Christina.

Cependant, le lien de causalité n’est pas confirmé. « Le mari de ma cliente a contacté la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) qui a transféré sa demande à l’Agence Régionale de Santé mais il n’y a pas eu de réaction. Le principe de précaution est piétiné alors que ces pizzas sont toujours à la vente», revendique l’avocat. Contactés par Le Figaro sur l’ouverture d’une enquête, les deux organismes en charge de ce type d’investigation n’ont, pour le moment, pas souhaité répondre. Même son de cloché du côté d’Eric : «Il faut que ses pizzas soient retirées des rayons. C’est inadmissible qu’on puisse risquer de mourir pour avoir consommé une pizza», déclare-t-il, en pensant à son fils de 3 ans et demi qui aurait également pu en manger ce jour-là, avec sa mère. L’impact de la bactérie E.coli est, effectivement, plus fort sur les enfants. Dans un mail adressé à Eric début avril, la DDPP assure poursuivre «ses investigations».

Maître Pierre Debuisson prévoit également d’envoyer, d’ici quelques jours, une plainte auprès du procureur de la République de Paris au nom et pour le compte de sa cliente. « Cela devrait avoir pour effet d’étendre le périmètre de l’enquête qui est déjà ouverte », explique Albane Lancrenon, avocate spécialisée en droit pénal des affaires au sein de De Gaulle Fleurance & Associés.

De son côté, une fillette de sept ans résidant dans la Vienne, a été hospitalisée deux jours mi-mars. Les analyses ont bel et bien révélé une contamination à la bactérie E.coli. Elle avait consommé quelques jours plus tôt une pizza de la gamme «Four à Pierre» de Buitoni mais, ici encore, le lien de causalité n’a pas été confirmé. Une enquête est également en cours. «Nous allons porter plainte», revendique l’avocat de la famille, Richard Legrand.

Le 22 mars, une enquête pour «homicides involontaires», «tromperie» et «mise en danger de la vie d’autrui» a d’ores et déjà été ouverte au pôle Santé publique du parquet de Paris. Pour le moment, 50 cas confirmés de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) et d’infections aux bactéries E.coli producteurs de shiga-toxine (STEC) en lien avec la consommation de pizzas de la gamme «Fraîch’Up» de la marque Buitoni ont été identifiés par Santé Publique France. 48 enfants et 2 adultes ont été touchés. Un rappel massif de ces pizzas a été lancé mi-mars.

Source LE FIGARO0

Adultes handicapés et enfants découvrent ensemble l’art du cirque près de Toulouse. Vidéo…

Le foyer de vie pour personnes handicapées La demeure à Saint-Orens-de-Gameville, près de Toulouse, accueille un chapiteau de cirque.

Pendant deux semaines, les résidents s’initient au jonglage et à l’acrobatie aux côtés d’enfants de la ville.

Le projet Renc'Art réuni adultes handicapés et enfants autour des arts du cirque.

 

Depuis le 25 avril, un véritable chapiteau de cirque se dresse au milieu du foyer pour adultes La Demeure à Saint-Orens-de-Gameville.

Un stage commun aux enfants et résidents du foyer

A l’intérieur, des artistes de cirque qui s’y sont installés pour les deux semaines des vacances. Le temps de faire découvrir leur art aux résidents mais aussi aux enfants de la ville. “Je suis contente qu’on fasse attention aux personnes handicapées”, se réjouit Maé, 7 ans et demi.  “C’est important qu’elles puissent participer et qu’on fasse plus attention à elles.”

Car ici, jeunes et moins jeunes, avec ou sans handicap, tous partagent ensemble une nouvelle passion. “On fait du trapèze, on fait du ballon, c’est bien”, s’enthousiasme François, l’un des pensionnaires.

« Ça leur permet d’accéder à un univers auquel ils n’ont pas accès, un univers un peu magique. »

Jessica Frappart, monitrice éducatrice au Foyer de vie “La demeure”

Une initiation aux arts du cirque

C’est la première fois que le personnel du foyer organise un tel événement, avec l’objectif affiché de promouvoir l’inclusion des personnes handicapées dont il s’occupe. “L’esprit de ce stage c’est l’échange, c’est la mixité. Et puis c’est aussi la joie, casser la routine”, explique Jessica Frappart, la monitrice éducatrice du Foyer de vie “La demeure”. « Ça leur permet d’accéder à un univers auquel ils n’ont pas accès, un univers un peu magique.”

Ce stage de cirque permet aux adultes atteint de handicap de partager des activités aux côtés d'enfants de Saint-Orens.

Initiation aux acrobaties, stage d’aériens… Le programme proposé par l’école de cirque adapté Par Haz’Art est riche. Il permet à chacun de se découvrir et de réaliser des choses qu’il n’imaginait pas. “C’est un superbe outil pour développer à la fois la créativité et la motricité, que ce soit la motricité fine ou la corporalité”, précise Claire César, l’animatrice de “Par Haz’Art”.

« Des fois, il y en a qui disent qu’ils sont trop bizarres mais moi je ne trouve pas ! »

Lili, 9 ans.

En partageant ensemble ces moments, les enfants apprennent aussi à connaître les adultes du foyer, à voir au-delà du handicap. “C’est chouette parce qu’eux aussi, ils découvrent plein de choses”, s’amuse Colin, 12 ans. “Je trouve ça bien, ils sont contents, et moi aussi !”

Pour clôturer ces deux semaines de travail, une soirée Renc’Art, ouverte à tous, a lieu ce vendredi 6 mai à 18 heures au foyer La Demeure à Saint-Orens.

Les spectateurs pourront alors assister à une restitution du stage puis à un spectacle de duo de portés acrobatiques de la compagnie PTT et d’un spectacle “Balade en Circassie” de la compagnie La Cabriole.

Source FR3.

 

Du handicap au Marathon de Paris…

Un accident de moto a changé la vie de Frédéric Lazaro, un jour de 1994.

L’amputation de sa jambe gauche au-dessus du genou lui a fait mener une profonde réflexion sur la meilleure manière d’appréhender ce handicap.

Moins de six heures de course en point de mire.

 

Jusqu’à en faire aujourd’hui un finisseur officiel du dernier Marathon de Paris. « Redevenir dynamique et mobile, faire du sport et courir à nouveau sont les buts que je me suis fixés. L’utilisation d’un appareillage orthopédique demande un long apprentissage et de l’entraînement pour obtenir de bonnes sensations, explique cet habitant de Pocé-sur-Cisse.

Mon intérêt pour la course à pied grandissant, un matériel adapté avec une lame en carbone a été mis au point en collaboration avec un orthoprothésiste d’Orléans. Ma rencontre avec le champion d’Europe de sport adapté sur 400 m, Paul Grégory, m’a enseigné la persévérance. »

Ayant pris connaissance de la performance de Sarah Reinersten, première femme amputée à réaliser un triathlon (natation, cyclisme et course à pied) au format Ironman, Frédéric Lazaro s’est lancé sur ses traces tout en concourant parmi les valides. Le triathlon de Loches, l’Ironman des Sables-d’Olonne sont à mettre à son actif. Son objectif est de terminer, se donner un temps à réaliser lui semble contre-productif.

« J’ai décidé de participer, avec mon ami Pierre-Philippe Gerbelot, au Marathon de Paris du 3 avril sur un coup de tête, huit semaines seulement avant le départ. Les lésions dues au frottement entre le membre et la prothèse de course fémorale réduisent les périodes de préparation. Un si court laps de temps ne favorise pas une forme physique optimale », raconte ce commercial, âgé de 47 ans.

Pour être homologué, les 42,195 km du parcours doivent être réalisés en moins de six heures, challenge réussi avec un temps de 5 h 59. Dans son agenda, les 20 km de Tours sont déjà cochés : 20 km pas 10, sinon c’est trop court.

Source LA NOUVELLE REPUBLIQUE.

Attention, les applications de santé mentale – Calm, BetterHelp, Youper, Better Stop Suicide… collectent aussi vos données personnelles…!!!

Calm, BetterHelp, Youper, Better Stop Suicide… Toutes ces applications destinées à prendre soin de notre santé mentale ne seraient pas les dernières à collecter les données personnelles et dans ce cas extrêmement intimes de leurs utilisateurs. 

Attention, les applications de santé mentale collectent aussi vos données personnelles

 

L’ESSENTIEL
  • Une personne sur cinq est touchée chaque année par un trouble psychique, soit 13 millions de Français.
  • Le taux de suicide en France est l’un des plus élevés des pays européens de développement comparable.

Selon une nouvelle une étude menée par des analystes de Mozilla et relayée par The Verge, les applications destinées à prendre soin de notre santé mentale en auraient après les données personnelles de leurs utilisateurs.

« Elles suivent, partagent et exploitent les pensées »

Concrètement, des analystes de Mozilla ont passé au crible trente-deux applications, sur lesquelles vingt-neuf se sont vu remettre l’icône d’avertissement « Confidentialité non incluse ».

« La grande majorité des applications de santé mentale et de prière sont incroyablement effrayantes », estime dans un communiqué publié le 2 mai Jen Caltrider, à l’origine du guide « Confidentialité non incluse ». « Elles suivent, partagent et exploitent les pensées et les sentiments les plus intimes des utilisateurs, comme les humeurs, l’état mental et les données biométriques. »

« En ce qui concerne la protection de la vie privée et de la sécurité des personnes, les applications de santé mentale et de prière sont pires que toute autre catégorie de produits […] examinée au cours des six dernières années », poursuit le communiqué. « Ce sont des loups déguisés en agneaux », résume Misha Rykov, coauteur du guide de Mozilla.

Les pires applications en matière de confidentialité

Selon Mozilla, les pires applications en matière de confidentialité sont BetterHelp, Youper, Better Stop Suicide, Woebot, Pray.com et Talkspace. Bearable ou Calm sont aussi considérées comme peu respectueuses de la vie privée de chacun.

La crise sanitaire de la Covid-19 a exacerbé les problèmes de santé mentale dans de nombreux pays. En octobre dernier, 10 % des Français avaient des pensées suicidaires, soit une hausse de 5 points par rapport au niveau antérieur à l’épidémie.

Source POURQUOI DOCTEUR.

 

Fake news, arnaques : les personnes âgées ne sont pas si faciles à duper…

Une nouvelle étude montre que les personnes âgées ne sont pas forcément plus susceptibles de se laisser prendre aux fausses informations que les jeunes adultes.

Fake news, arnaques : les personnes âgées ne sont pas si faciles à duper

 

L’ESSENTIEL
  • Des chercheurs ont voulu savoir s’il y avait une différence d’âge pour déterminer si une nouvelle est vraie ou fausse
  • Certaines capacités de traitement de l’information sont préservées, voire améliorées, chez les personnes âgées

On pourrait croire qu’avec le déclin des capacités cognitives lié à l’âge, les personnes âgées seraient automatiquement plus susceptibles de se faire avoir. Or ce n’est pas le cas d’après une étude menée par des chercheurs de l’Université de Floride.

Base de connaissances plus large

En effet, il est également vrai que l’âge s’accompagne d’une base de connaissances plus large, d’une plus grande expérience de la vie et, souvent, d’un affect plus positif.

D’autant plus que les adultes plus âgés ont tendance à consommer plus de nouvelles que les jeunes adultes. Ces facteurs permettent de contextualiser leur rapport à l’information qui a pu provoquer des inquiétudes pendant la pandémie de Covid-19 avec l’augmentation spectaculaire de la désinformation et le fait que le virus a été particulièrement mortel pour les personnes âgées.

Sujets Covid et non Covid

D’après l’étude, menée entre mai et octobre 2020 sur des personnes âgées de 61 à 87 ans et de jeunes adultes, ce n’est peut-être qu’à un âge très avancé, où le déclin des capacités cognitives ne peut plus être compensé par des gains d’expérience de vie et de connaissance du monde, que les individus deviennent particulièrement vulnérables à la tromperie par le biais de la désinformation et des fake news, ont indiqué les chercheurs dans leur étude.

Les participants ont lu et évalué 12 articles de nouvelles complets sur des sujets Covid et non Covid, avec six histoires réelles et six fausses dans chaque catégorie. Après avoir lu un article, les participants devaient répondre à des questions comme celle de savoir si l’article était vrai ou faux et dans quelle mesure ils étaient confiants dans leur décision.

Les chercheurs ont ensuite mesuré les capacités de raisonnement analytique des participants, leur affect et leur fréquence de consommation des nouvelles.

Différences entre les individus

Ils en ont tiré plusieurs conclusions: déterminer qu’un article était faux était lié à des différences de capacités de raisonnement analytique entre les individus dans les deux groupes d’âge.

De plus, les jeunes comme les adultes plus âgés avaient du mal à détecter les fausses nouvelles sur le Covid par rapport aux fausses nouvelles de tous les jours, ce qui peut s’expliquer par le fait que personne n’était familiarisé avec les informations relatives au Covid au début de la pandémie.

Capacité réduite

Cependant, il reste que les individus âgés de 70 ans ou plus, qui avaient un affect plus positif et qui consommaient fréquemment des nouvelles, étaient plus susceptibles de s’engager dans un traitement « superficiel » de l’information, en ne regardant pas aussi attentivement les informations ou en ne prêtant pas attention aux détails

Or ne pas être capable de distinguer les fausses nouvelles des vraies peut avoir de graves conséquences sur le bien-être physique, émotionnel et financier d’une personne – en particulier pour les personnes âgées, qui disposent généralement de plus d’actifs financiers et doivent prendre davantage de décisions de santé à fort enjeu.

« Il s’agit d’une population particulièrement à risque, avec des enjeux élevés en cas de mauvaise prise de décision, non seulement pour eux-mêmes mais aussi pour la société dans son ensemble », a déclaré Natalie Ebner, co-auteur et professeur de psychologie à l’Université de Floride.

Les résultats de l’étude pourraient permettre de trouver des canaux d’aide à l’accès et à la compréhension de l’information de cette population en particulier, et à réduire la désinformation tout au long de la vie et au cours du vieillissement.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Europe : 80% des personnes atteintes d’obésité n’arrivent pas à perdre du poids…

Alors que l’OMS s’alarme de « l’épidémie » d’obésité qui touche désormais l’Europe, une enquête démontre que les personnes touchées par cette affection ont énormément de mal à perdre du poids malgré tous leurs efforts. 

Europe : 80% des personnes atteintes d'obésité n'arrivent pas à perdre du poids

 

L’ESSENTIEL
  • Plus d’un million de Français souffrent désormais d’obésité massive.
  • 7,6% des Français ont consulté un médecin pour un problème de poids au cours des 12 derniers mois.

Selon une nouvelle enquête européenne, 81% des personnes atteintes d’obésité ont tenté de perdre du poids cette année, mais seulement 25% ont réussi.

« Nécessité d’un soutien accru »

« Les résultats de notre travail indiquent que si la majorité des adultes souffrant d’obésité essaient activement de perdre du poids en utilisant diverses stratégies, la plupart d’entre eux n’y parviennent pas », commente le Dr Evans, un des auteurs de la recherche. « Cela souligne la nécessité d’un soutien accru dans la gestion de leur poids », poursuit-il.

Pour parvenir à ces conclusions, son équipe a recruté 1 850  personnes atteintes d’obésité en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Suède et au Royaume-Uni. Elle les a ensuite interrogées sur la manière dont elles ont cherché à perdre du poids au cours de l’année passée et a recensé leurs résultats sur la balance.

Restrictions caloriques

En 2021, les Européens sondés ont surtout misé sur les régimes à base de restrictions caloriques (72% des participants), l’activité physique (22%) et les traitements pharmaceutiques (12%). L’exercice et les diètes ont été les moins efficaces pour obtenir une perte de poids cliniquement significative, puisque seulement 20% des personnes souffrant d’obésité incluses dans l’étude ont réussi à atteindre leur objectif grâce à ces approches.

Selon un nouveau rapport publié mardi 3 mai par l’OMS, 60 % des adultes européens sont aujourd’hui en surpoids, et près d’un quart sont obèses. « Les petits sont également touchés, puisque 7,9 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de surpoids ou d’obésité », ont précisé les experts en santé publique. Cette prévalence diminue temporairement chez les 10-19 ans, même si un adolescent sur quatre est en surcharge pondérale.

Source POURQUOI DOCTEUR.