Après une hospitalisation pour Covid, le cerveau peut prendre un coup de vieux de 20 ans !…

Six mois après avoir souffert du coronavirus, le cerveau des patients hospitalisés a vieilli de 20 ans.

C’est ce qu’ont révélé des chercheurs britanniques.

Après une hospitalisation pour Covid, le cerveau peut prendre un coup de vieux de 20 ans !

 

L’ESSENTIEL
  • Au 3 mai 2022, 1.140 nouvelles personnes sont hospitalisées par jour pour une infection à la Covid-19, en France.
  • Le nombre moyen de nouvelles entrées en soins critiques quotidiennes est actuellement de 116.

Plusieurs recherches ont mis en évidence les effets de la Covid-19 sur le cerveau. En mars, des scientifiques de l’université d’Oxford en Angleterre avaient indiqué que le coronavirus pouvait provoquer une diminution de la matière grise et de la taille de cet organe. Récemment, des chercheurs de l’université de Cambridge au Royaume-Uni ont dévoilé qu’une hospitalisation pour infection à la Covid-19 avait la capacité de faire vieillir le cerveau de 20 ans.

Afin de parvenir à cette conclusion, les auteurs ont mené une étude publiée dans la revue eClinicalMedicine. Pour les besoins de leurs travaux, ils ont recruté 46 personnes ayant reçu des soins intensifs à cause du coronavirus entre le 10 mars 2020 et le 31 juillet 2020. Six mois après une infection sévère à la Covid-19, les chercheurs ont testé leurs performances cognitives et ont évalué s’ils présentaient de l’anxiété, une dépression ou un syndrome de stress post-traumatique. Les données des patients ont été comparées à ceux de 66.008 adultes en bonne santé.

Un déclin cognitif similaire à 20 ans de vieillissement

D’après les résultats, les participants ayant contracté le coronavirus étaient moins précis et avaient des temps de réponse plus lents que les personnes qui n’ont pas attrapé le virus. Selon les chercheurs, les volontaires avaient du mal à réaliser certaines tâches, telles que le fait de trouver des mots appropriés pour un problème appelé « analogies verbales ». Cela « était qualitativement distinct des profils du vieillissement normal et de la démence et similaire aux effets du vieillissement entre 50 et 70 ans », peut-on lire dans l’étude.

Les scientifiques ont précisé que le déclin cognitif après une infection à la Covid-19 était fortement lié à la gravité de la maladie. Cette altération d’une ou plusieurs fonctions cognitives « persiste longtemps dans la phase chronique et se rétablit lentement, voire pas du tout. »

Source POURQUOI DOCTEUR.

 

Cannabis : une consommation régulière augmente le risque d’infarctus avant 50 ans…

Les personnes qui fument du cannabis au moins une fois par mois auraient un risque accru de faire un infarctus précoce, c’est-à-dire avant l’âge de 50 ans.

Fumer du cannabis augmente le risque cardiovasculaire.

 

« La marijuana a un effet néfaste significatif sur le système cardiovasculaire » viennent confirmer les chercheurs de l’Université de Stanford (Etats-Unis). « Ce n’est pas une drogue bénigne. Nos études sur les cellules humaines ainsi que chez les souris décrivent clairement comment l’exposition au THC déclenche une cascade moléculaire dommageable dans les vaisseaux sanguins ».

Les chercheurs ont analysé les données génétiques et médicales d’environ 500 000 personnes âgées de 40 à 69 ans provenant de la UK Biobank. Près de 35 000 participants ont déclaré avoir fumé du cannabis  et environ 11 000 d’entre eux en fumaient plus d’une fois par mois. Ils ont ainsi découvert que le nombre de molécules inflammatoires dans le sang des volontaires augmentait de manière significative dans les 3 heures après avoir fumé une cigarette de cannabis. « Cette inflammation est responsable de crises cardiaques précoces, avant l’âge de 50 ans » explique le Dr Mark Chandy, principal auteur de l’étude. Or, ces infarctus précoces augmentent le risque à vie d’une crise cardiaque ultérieure, d’une insuffisance cardiaque et d’arythmies pouvant entraîner la mort subite.

Le cannabis modifie la taille du coeur

L’Organisation mondiale de la santé a mis en garde contre les effets nocifs potentiels sur la santé de la consommation de cannabis à des fins non médicales et a appelé à davantage de recherches spécifiquement sur l’impact cardiaque. Dans une autre étude récente, les chercheurs de l’université Queen Mary de Londres (Grande-Bretagne) avaient découvert que les fumeurs de cannabis avaient un coeur plus gros que la normale et montraient une altération précoce de la fonction cardiaque. Après avoir fait passé un IRM à 150 fumeurs ou ex-fumeurs réguliers de cannabis, les chercheurs ont constaté que ces derniers souffrent d’une altération du ventricule gauche. En revanche, le coeur semble pomper la même quantité de sang et les autres parties du muscle cardiaque ne semblent pas affectées. Les chercheurs ont également constaté que le coeur reprenait sa taille normale dès que les fumeurs cessent de consommer du cannabis.

Source TOP SANTE.

 

Obésité : elle touche désormais 1 adulte sur 4 en Europe…

Dans un nouveau rapport, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’alarme d’une épidémie de surpoids et d’obésité en Europe.

Ils seraient responsables de plus de 1,2 millions de décès par an.

L'obésité touche aujourd'hui près d'un quart des adultes en Europe.

 

L’obésité et le surpoids continuent de progresser en Europe, à tel point que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’alerte sur « l’épidémie » qui est en train de frapper le continent, dans un nouveau rapport publié ce 3 mai. « Les taux de surcharge pondérale ont atteint des proportions épidémiques dans toute la région et continuent de progression« , déplore la branche européenne de l’organisation dans un communiqué.

Sur le continent européen, près d’un quart des adultes sont considérés comme obèses, soit une prévalence plus élevée que dans toutes les autres régions du monde, sauf les Amériques, selon l’OMS. « L’augmentation de l’indice de masse corporelle est un facteur de risque majeur de maladies non transmissibles, notamment les cancers et les maladies cardiovasculaires« , a déclaré Hans Kluge, directeur de l’OMS Europe. En effet, l’obésité est responsable d’au moins 13 cancers différents et serait susceptible de déclencher au moins 200 000 nouveaux cas par an. Au total, le surpoids et l’obésité seraient à l’origine de plus de 1.2 millions de décès par an, soit 13% des décès dans la région.

Les restrictions dues au Covid-19 ont aggravé l’obésité et le surpoids

Selon les dernières donnée complètes de l’OMS datant de 2016, 59% des adultes et près d’un enfant sur trois (29% des garçons et 27% des filles) étaient en surpoids en Europe. Une envolée de 138% depuis 1975, ou à peine 40% des adultes européens étaient en surpoids.

Mais la pandémie de Covid-19 a sans aucun doute encore un peu plus aggravé la situation. Les multiples restrictions ont « entraîné une augmentation de l’exposition à certains facteurs de risque qui influence la probabilité qu’une personne souffre d’obésité ou de surpoids« , a indiqué Hans Kluge. Des changements néfastes dans les habitudes alimentaires et sportives ont eu lieu, et doivent impérativement être inversés, selon l’OMS.

Pour ce faire et ainsi lutter contre cette épidémie, l’OMS donne plusieurs recommandations : taxer les boissons sucrées, subventionner les aliments bons pour la santé, limiter la commercialisation d’aliments malsains auprès des enfants et encourager une activité physique tout au long de la vie.

Source TOP SANTE.

En Champagne-Ardenne, des courts métrages pour parler du handicap aux collégiens…

Un kit pédagogique sur le handicap va être distribué, dès cette première semaine de mai à plus de 150 collèges de la Marne, de la Haute-Marne, de l’Aube et des Ardennes.

Ayant vocation à servir pour des séances de sensibilisation inclusives, ces films bénéficient de sous-titrage et d’audiodescription. C’est une première.

Jérôme Descamps, co-directeur de Blackmaria, le Pôle régional d'Education aux Images, lance un kit pédagogique baptisé « 13 regards différents sur le handicap » qui compile des courts métrages étrangers et français. DR

 

« On veut provoquer un choc parmi les spectateurs et combattre les préjugés. Et grâce à ces films français ou étrangers qui durent de 4 à 22 minutes, on s’identifie au héros et on prend conscience de situations qu’on n’aurait pas imaginées », lance Jérôme Descamps, co-directeur du Blackmaria – Pôle régional d’Éducation aux Images. Et ces films sont justement compilés dans le kit baptisé « 13 regards différents sur le handicap » qui contient également des fiches pédagogiques et des dossiers artistiques.

À partir de cette première semaine de mai, ce kit pédagogique sera distribué à plus de 150 collèges de la Marne, de la Haute-Marne, de l’Aube et des Ardennes, mais aussi à une centaine d’associations d’éducation populaire. « On emploie le cinéma pour provoquer un choc émotionnel et esthétique, explique Jérôme Descamps. Sensibiliser au handicap, c’est un sujet récurrent où il y a assez peu d’outils pour les enseignants. »

Ainsi, grâce au pouvoir de la fiction, de l’animation ou du documentaire, les élèves pourront se mettre, par exemple, dans la peau de ce jeune Indien handicapé qui dévoile son quotidien solaire et gai. « Ces films ne sont pas là pour plomber le moral mais aussi pour valoriser le regard qu’on porte sur les personnes handicapées. Et on va plus loin en proposant de l’audiodescription et du sous-titrage. Notre objectif, c’est de rendre ces films accessibles aux déficients visuels et auditifs et de proposer des séances inclusives », ajoute le co-directeur du Blackmaria. Et c’est une première pour un kit pédagogique à destination des collégiens.

En revanche, ce n’est pas la première fois que le Pôle régional d’Éducation aux Images s’empare d’un sujet sensible. En 2019, le Blackmaria avait déjà édité un kit à destination des lycéens sur la thématique des LGBT phobies. La prochaine sensibilisation portera sur le thème de l’égalité filles-garçons.

Source LE PARISIEN.

«On pourrait se retrouver avec une inflation de 7% voire un peu plus», prévient le patron de Système U…

Beaucoup de Français ressentent déjà durement la hausse des prix sur leur budget.

Les distributeurs cherchent à mettre en place des parades à ces augmentations.

Les conséquences de la guerre en Ukraine ne se font pas complètement sentir pour le moment.

«Nous ne sommes qu’au milieu du chemin», prévient Dominique Schelcher, président de Système U, au micro de RMC ce matin. Dans son viseur, le distributeur pointe la hausse des prix. Comme le révèle l’étude de l’institut d’études spécialisé IRI, cette dernière atteint des records dans le pays. Une multitude de facteurs en sont déjà à l’origine. Mais d’autres pourraient venir s’ajouter pour amplifier encore le phénomène. Au premier rang : la guerre en Ukraine. Si celle-ci a commencé fin février, son influence sur l’inflation n’est pas encore pleinement ressentie. Quel sera l’impact réel ? «Personne n’a de boules de cristal», pointe Dominique Schelcher, mais il n’exclut pas que «l’on puisse se retrouver avec 7% d’inflation voire un peu plus».

Les événements géopolitiques ont déjà une influence directe sur l’inflation. Les embargos et les mesures de représailles européennes sur la Russie ont ainsi fait s’envoler le prix de l’énergie ou du blé. Deux éléments qui influent fortement sur tout le reste, à commencer par les pâtes, un des principaux aliments victimes de la valse des prix, avec un bond de 15,31% sur un an selon l’étude de l’institut d’études spécialisé IRI.

Les mauvaises récoltes de l’an dernier sont également préjudiciables. Leur poids se fait surtout ressentir sur les fruits et légumes et les produits dérivés comme la moutarde (+9,26%). Au rayon viande, la grippe aviaire est à l’origine d’une envolée des étiquettes sur les volailles. Enfin «les négociations commerciales pour défendre le prix des agriculteurs» ont aussi leur part de responsabilité, révèle Le patron de Système U.

Tassement de la consommation

Résultat, «les caddies se réduisent», note Michel-Édouard Leclerc. Mais des solutions existent. Chez U on conseille de privilégier les promotions et les marques distributeurs. Chez Leclerc «un bouclier» a été mis en place sur 120 produits «parmi les plus achetés par les clients». Mais attention, bouclier ne signifie pas blocage. En effet, les étiquettes continueront d’évoluer. Cependant, «on remboursera ces hausses en cagnotte, bons d’achat…» sur la carte de fidélité (qui est donc de facto nécessaire), prévient Michel-Édouard Leclerc.

Ce dernier n’espère pas s’arrête là. Il demande ainsi la suppression de la marge obligatoire de 10% sur les produits. Mise en place pour soutenir les producteurs, cette mesure ne semble plus adaptée à la situation actuelle, selon lui. Au contraire, une relance de la guerre des prix et de la compétition entre enseignes pourrait aider à amortir l’inflation.

Tous appellent à faire un nouvel état de lieux à l’été voire à l’automne pour avoir une idée plus claire de la situation. C’est à ce moment que l’impact de la guerre en Ukraine et d’un éventuel embargo sur le pétrole russe, sera connu.

 

Source LE FIGARO.

Trottoirs, bancs, escalators: nos villes doivent s’adapter aux personnes âgées. On estime que d’ici à 2050, près d’un citoyen de l’UE sur trois aura plus de 65 ans !…

Face à la hausse du vieillissement de la population européenne, les spécialistes alertent sur la nécessité de réviser les infrastructures urbaines.

On estime que d'ici à 2050, près d'un citoyen de l'UE sur trois aura plus de 65 ans.

On estime que d’ici à 2050, près d’un citoyen de l’UE sur trois aura plus de 65 ans.

En novembre 2021, l’Insee publiait de nouvelles projections quant à l’évolution de la population française d’ici à 2070. Parmi les conclusions de ce rapport, on observait une hausse importante du vieillissement démographique en France dans les cinquante prochaines années. Ce phénomène démographique ne sera par ailleurs pas cantonné à l’Hexagone, mais se répandra sur tout le continent européen. Selon les projections des Nations unies rapportées par Politico, «d’ici 2050, près d’un citoyen de l’UE sur trois appartiendra à la tranche d’âge [des plus de 65 ans]».

«La pandémie de Covid-19 a été un signal d’alarme pour les villes, car cela les a obligées à prêter attention aux personnes âgées», explique à Politico Kira Fortune, conseillère régionale du réseau Healthy Cities de l’Organisation mondiale de la santé. «Les dirigeants locaux se rendent compte qu’ils doivent travailler avec les urbanistes et réviser les politiques publiques afin que ces personnes ne soient pas laissées pour compte.»

Autrement dit, l’un des grands challenges de cette évolution démographique sera d’adapter nos métropoles au nombre croissant de citadins âgés. Cela pourra se traduire par des trottoirs plus accessibles pour limiter les cas de chutes, ou encore par l’installation d’un plus grand nombre de bancs dans les villes.

Surtout, les spécialistes alertent sur les questions de mobilité et donc d’amélioration de l’accès aux transports. Cette accessibilité peut être améliorée via l’installation d’escalators fonctionnels dans chaque station de métro, ou encore par la révision des bus et des tramways. «Les mesures qui facilitent l’accès aux transports sont essentielles pour maintenir les personnes âgées actives et engagées dans la vie publique», souligne Kira Fortune.

Parer à l’isolement des personnes âgées

Cette hausse du vieillissement de la population dans les années à venir soulève en effet une autre question: celle de l’isolement des personnes âgées, grand fléau de nos sociétés occidentales. Car au-delà d’une plus grande accessibilité des milieux urbains, garantissant par la même occasion une plus grande indépendance pour les personnes âgées, les experts soulignent également la nécessité de créer des espaces communs et des services d’aides pour les citadins âgés.

«La plupart de nos résidents âgés sont des femmes qui vivent seules, et nous sommes sensibles au fait que la solitude peut contribuer à des problèmes de santé comme la démence», explique Stefania Pascut, coordinatrice du projet Healthy Cities à Udine, en Italie. «Nous avons donc créé des structures pour nous assurer que quelqu’un surveille ces personnes et les aide à faire des courses ou à effectuer de petites réparations à la maison.»

Enfin, la pandémie de Covid-19 ayant parfois exacerbé les conflits générationnels, Politico souligne la nécessité de remettre au goût du jour les interactions entre les jeunes et les personnes âgées qui sont, selon le journal, «mutuellement bénéfiques».

«Les adultes plus âgés ressentent de la joie lorsqu’ils rencontrent les jeunes, et les jeunes ont accès aux expériences et aux connaissances traditionnelles des aînés, et voient par la même occasion des exemples de personnes qui vieillissent bien», conclut Stefania Pascut.

Source SLATE.

 

Maladie d’Alzheimer : la culinothérapie pour soulager les patients et leurs aidants…

A Montpellier, l’association France Alzheimer organise des ateliers de cuisine pour les couples « aidants-aidés ».

Une façon de briser la solitude mais aussi de stimuler le cerveau. 

À Montpellier, l’association France Alzheimer organise des ateliers de culinothérapie

 

Quand les goûts et les saveurs réveillent les souvenirs. A l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, zoom sur la culinothérapie : des ateliers de cuisine pour stimuler le cerveau.

« Aujourd’hui, on va préparer une entrée et un plat, d’abord une quenelle de chèvre aux fleurs comestibles puis des ballotines de volaille », annonce le chef, Pierre Nail, devant ses fourneaux de l’ESAT La bulle bleue à Montpellier. Face à lui, trois couples « aidants-aidés ». Ils ont entre 75 et 85 ans et se battent au quotidien contre cette maladie neurodégénérative qui touche plus d’1,2 millions en France.

Les ateliers sont encadrés par une psychologue et un ergothérapeute

Les ateliers sont encadrés par une psychologue et un ergothérapeute

« Rappeler la fonction d’une fourchette ou d’un couteau »

Penché sur sa planche à découper, Michel émince les champignons avec beaucoup de précision. L’enjeu pour nous « c’est d’arriver à ce qu’il s’implique dans quelque chose », commente Dany en guidant son mari qui est malade.

« Peu importe si c’est bien fait ou non. Le simple fait qu’il s’intéresse à une tâche et qu’il fasse des efforts, c’est déjà énorme! »

Car à la maison, faire la cuisine, c’est plus compliqué, voire impossible : « chez nous, le temps est multiplié par deux, l’incompréhension est multipliée par deux. On pense pour deux, on fait pour deux », confie cette femme élégante dans un sourire.

Lors des ateliers de culinothérapie, les patients Alzheimer sont accompagnés par un ergothérapeute qui les aide à être autonome dans leurs gestes. « Un des syndromes de la maladies reste les troubles dits exécutifs. Les patients éprouvent des difficultés de planification, d’organisation car leur mémoire de travail est altérée », explique Alexandre Delarse qui est venu avec une sacoche pleine d’accessoires. « Pour les aider, il faut mettre en place des petites astuces. Les guider par la parole, utiliser des repères colorés pour rappeler la fonction par exemple d’une fourchette ou d’un couteau », poursuit l’ergothérapeute.

Les outils de l’ergothérapeute pour aider les malades à réaliser certains gestes devenus difficiles. Parmi eux, un dé à couper et un couteau à bascule

Les outils de l’ergothérapeute pour aider les malades à réaliser certains gestes devenus difficiles. Parmi eux, un dé à couper et un couteau à bascule

Mais ces techniques rencontrent parfois leurs limites, en fonction du stade avancé ou non de la maladie. De l’autre côté de la cuisine, Françoise voit bien que son mari Roger a du mal à rester en place. « C’est compliqué pour lui de rester concentré pendant deux heures. Là, il se promène pendant qu’on apprend à faire des ballotines. Il y a un manque de motivation, peut-être aussi une stratégie d’évitement, la peur d’être mis en difficulté », s’interroge cette aidante. « C’est pas facile pour lui, quand on n’a pas de mémoire, on n’a pas de passé et on n’a pas de futur ».

« Des rapprochements se font, grâce aux odeurs, aux sensations »

Et pourtant au cours de l’après-midi, le passé de cet ancien professeur de maths ressurgit, des souvenirs de sa jeunesse. « Je me souviens quand j’étais à la fac de ces repas qu’on prenait entre amis, du vin aussi… », raconte le septuagénaire à la psychologue qui encadre l’atelier.

« Visiblement, il y a des rapprochements qui se font, grâce aux odeurs, aux sensations, aux couleurs », commente la psy Mélanie Arnould-Roques, qui travaille pour l’association France Alzheimer Hérault. « C’est l’un des objectifs de ces ateliers :  stimuler les sens pour aider les personnes à retrouver des souvenirs anciens préservés par la maladie. » Des souvenirs comme des madeleines de Proust et qui remontent à la surface sans crier gare. Pour garder une trace de cet après-midi gastronomique, Françoise prend en photo les plats concoctés : « on essaiera de les refaire à la maison ».

Le chef a choisi de travailler avec des fleurs comestibles, une touche de couleur qui peut faire émerger des souvenirs

Le chef a choisi de travailler avec des fleurs comestibles, une touche de couleur qui peut faire émerger des souvenirs

Source FRANCE INTER.

 

 

Un trail au profit de l’association France Alzheimer…

La virada do parc est le nom d’un défi que va relever Patrick Heyer au profit de l’association France Alzheimer. Un trail de 200km qui doit remplir plusieurs objectifs. 

Un trail au profit de l'association France Alzheimer  - Image d'illustration

 

Les 17 et 18 juin 2022 Patrick Heyer, le président de l’ACAP, le club de natation de Périgueux, va se lancer dans un défi incroyable : partir pour un trail de 200km de long au cœur du Parc Naturel Régional Périgord Limousin au nord du département. Un défi pour la bonne cause puisque Patrick va s’élancer pour ces 200km au profit de l’association France Alzheimer.

L’objectif : récolter des fonds bien évidemment, mais aussi faire connaitre le parc naturel et d’insister sur l’importance de pratiquer du sport régulièrement pour préserver sa santé.

Vous allez pouvoir suivre le défi de Patrick Heyer sur le site ok time car il sera équipé d’un GPS. Vous pourrez ainsi l’encourager ou venir partager un petit bout de chemin dans sa course.

  • L’association France Alzheimer

L’association compte une quarantaine de bénévole dans le département, et ils permettent d’aider et d’accompagner les personnes qui vivent avec la maladie grâce à des ateliers variés à travers le territoire : des ateliers mémoire, des ateliers d’art thérapie ou de musico-thérapie, des ateliers de sports adaptés etc.

L’association permet également d’accompagner les aidants ou les aimants comme ils sont appelés par France Alzheimer. Une aide à travers des groupes de parole, de formation / information avec des psychologues. Il existe également des moments de convivialité et de répits pour le couple aidant / aidé qui se manifestent par des « halte relais » installées à Mussidan et très prochainement à Plazac. Ces haltes relais doivent permettre de venir passer une après-midi par semaine pour se divertir, se former et échanger pour ne pas rester seul.

Source FRANCE BLEU.

A Nice, la ville lance des ateliers de loisirs 100 % inclusifs pour les personnes en situation de handicap…

INCLUSION – Pour « rendre opérationnel le concept de société inclusive », un centre d’animation s’est complètement adapté à l’accueil de personnes en situation de handicap en proposant des activités pour tous les publics.

A Nice, la ville lance des ateliers de loisirs 100 % inclusifs pour les personnes en situation de handicap

 

  • Depuis septembre, la ville expérimentait le dispositif 100 % inclusif dans un de ces centres d’animation.
  • Huit mois plus tard, les responsables du projet annoncent que ce projet sera pérenne et qui sera introduit dans trois autres structures à la rentrée 2022.
  • Un travail qui a été fait conjointement avec l’association Trisomie 21 qui œuvre pour « impulser une société inclusive ».

Dans la salle 1, illustrée par un pictogramme d’une palette de peinture, d’un pinceau, et d’un crayon, à l’intérieur du centre d’animation Nice Costanzo, l’atelier créatif a commencé. Pendant deux heures, tous les lundis, les participants apprennent de nouvelles façons de créer avec leurs mains. Aujourd’hui, c’est macramé, bracelets brésiliens et pompons en laine. « Chacun évolue à son rythme », précise Laurie, la responsable de l’activité.

Jean-Pierre, 69 ans, en train de faire du macramé au centre 100 % inclusif de Nice

 

Dans son cours, elle accueille tous les âges et tous les profils. Et depuis septembre, elle a également été formée pour recevoir un public en situation de handicap, que ce soit de la déficience intellectuelle, des troubles cognitifs ou neurologiques, en plus des personnes qui n’ont pas de handicap. Pour elle, « ça ne change rien ». « Mon rôle reste le même. En plus, j’étais déjà sensibilisée parce que Jean-Pierre, par exemple, en situation de handicap, prenait déjà des cours de dessins l’an passé. Quand je suis occupée avec une personne, il y a de l’entraide entre les autres, tout se passe très bien », ajoute-t-elle.

« Être avec des personnes en situation de handicap, c’est tout simplement normal ! »

« Les vieux aussi ont du mal parfois ! », plaisante à moitié Marcela tout en tissant ces fils. C’est la troisième fois qu’elle participe au cours et elle « adore ». Et elle affirme : « Pour moi, ce n’est ni plaisant ou déplaisant d’être avec des personnes en situation de handicap, c’est tout simplement normal ! »

La benjamine du groupe ce matin-là, c’est Marine, 22 ans. Accompagnée de son père, Fabrice, elle est plutôt timide mais est « contente d’être là ». Elle prend aussi des cours de chant et fait de la danse orientale. « C’est important d’avoir cet atelier car le but, c’est qu’il y ait plus d’inclusion pour elle », indique son père en citant les milieux ordinaires où elle pratique d’autres activités.

La mère d’un des copains de Marine est aussi présente au cours pour « se détendre ». Pour elle, « c’est une chance d’avoir une structure adaptée et inclusive comme celle-ci car c’est plutôt rare en France ». « La trisomie, ça se voit sur la figure et on sait que l’environnement social n’est pas souvent ouvert d’esprit. Mon fils est très content de pouvoir faire de la poterie. L’idée c’était aussi de rencontrer d’autres personnes et de se faire un cercle social. Bon, là, c’est vrai qu’il est surtout avec des dames âgées. Elles sont très gentilles mais il va avoir 32 ans. »

Un « écosystème à mettre en place »

Pour que les personnes en situation de handicap puissent vivre ces expériences, c’est grâce au travail que fait la ville de Nice et de l’association Trisomie 21 depuis plus d’un an et demi. « Changer de posture, changer de regard sur le handicap, ça s’apprend. Il y a tout un écosystème à mettre en place pour que tout le monde soit à l’aise », détaille Audrey Serré, directrice de la plateforme ressources de l’association.

Elle ajoute : « Les personnes en situation de handicap sont des citoyennes comme tout le monde, elles ont envie de vivre comme tout le monde et pouvoir faire leur place dans la société comme le reste de la population. On voit que ça s’ouvre de plus en plus dans le milieu professionnel mais pour tout ce qui est loisir, c’est en fonction de la sensibilité des personnes accueillantes. Il faut alors faire une transformation de l’offre. C’est ce qu’on a fait avec ce centre d’animation. »

Exemple d'une signalétique en « FALC » au centre animaNice Costanzo

L’association a alors formé les équipes du centre et mis en place une brochure et la signalétique de l’établissement en « FALC », « facile à lire et à comprendre ». Une méthode qui utilise notamment des pictogrammes, ce qui permet d’être « plus autonome pour se repérer, pour des personnes en situation de handicap mais aussi pour une personne qui ne parle pas le français ou qui ne sait pas lire », précise la ville qui retravaille toute sa communication ainsi. Un concept que le Musée d’art moderne et d’art contemporain de Nice veut introduire dans son établissement. D’ici septembre, trois autres centres d’activités de la ville seront également 100 % inclusifs.

Source 20 MINUTES.

 

En Champagne-Ardenne, des courts métrages pour parler du handicap aux collégiens…

Un kit pédagogique sur le handicap va être distribué, dès cette première semaine de mai à plus de 150 collèges de la Marne, de la Haute-Marne, de l’Aube et des Ardennes.

Jérôme Descamps, co-directeur de Blackmaria, le Pôle régional d'Education aux Images, lance un kit pédagogique baptisé « 13 regards différents sur le handicap » qui compile des courts métrages étrangers et français. DR

 

Ayant vocation à servir pour des séances de sensibilisation inclusives, ces films bénéficient de sous-titrage et d’audiodescription. C’est une première.

« On veut provoquer un choc parmi les spectateurs et combattre les préjugés. Et grâce à ces films français ou étrangers qui durent de 4 à 22 minutes, on s’identifie au héros et on prend conscience de situations qu’on n’aurait pas imaginées », lance Jérôme Descamps, co-directeur du Blackmaria – Pôle régional d’Éducation aux Images. Et ces films sont justement compilés dans le kit baptisé « 13 regards différents sur le handicap » qui contient également des fiches pédagogiques et des dossiers artistiques.

À partir de cette première semaine de mai, ce kit pédagogique sera distribué à plus de 150 collèges de la Marne, de la Haute-Marne, de l’Aube et des Ardennes, mais aussi à une centaine d’associations d’éducation populaire. « On emploie le cinéma pour provoquer un choc émotionnel et esthétique, explique Jérôme Descamps. Sensibiliser au handicap, c’est un sujet récurrent où il y a assez peu d’outils pour les enseignants. »

Ainsi, grâce au pouvoir de la fiction, de l’animation ou du documentaire, les élèves pourront se mettre, par exemple, dans la peau de ce jeune Indien handicapé qui dévoile son quotidien solaire et gai. « Ces films ne sont pas là pour plomber le moral mais aussi pour valoriser le regard qu’on porte sur les personnes handicapées. Et on va plus loin en proposant de l’audiodescription et du sous-titrage. Notre objectif, c’est de rendre ces films accessibles aux déficients visuels et auditifs et de proposer des séances inclusives », ajoute le co-directeur du Blackmaria. Et c’est une première pour un kit pédagogique à destination des collégiens.

En revanche, ce n’est pas la première fois que le Pôle régional d’Éducation aux Images s’empare d’un sujet sensible. En 2019, le Blackmaria avait déjà édité un kit à destination des lycéens sur la thématique des LGBT phobies. La prochaine sensibilisation portera sur le thème de l’égalité filles-garçons.

Source LE PARISIEN.