Accueil Santé Famille Séniors Avec le programme « vieillir en bonne santé » le Gérontopôle de Toulouse a déjà dépisté 15 000 seniors…

Un an après son lancement, le programme ICOPE a réalisé près de 15 000 dépistages. Mené par le Gérontopole du CHU de Toulouse, il promeut le «vieillissement en bonne santé » grâce à un suivi de six fonctions essentielles avec l’appui d’outils numériques et la formation de professionnels.

Des facteurs de l’ouest toulousain ont participé au programme ICOPE de prévention de la perte d’autonomie en réalisant des évaluations au domicile de seniors.

 

Le neuvième congrès francophone portant sur « la fragilité du sujet âgé » a permis de mettre en lumière les déclinaisons du programme ICOPE (Soins intégrés pour les personnes âgées) voulu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En région Occitanie, il est porté par le Gérontopôle du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse. L’enjeu est de faire de la médecine préventive : éviter aux plus de 65 ans de basculer dans la fragilité et, pour ceux déjà dans la fragilité, mettre en place des mesures pour rendre ce basculement réversible.

Objectif : suivre 200 000 seniors en 2025 en Occitanie

En un an, grâce à la formation de plus de 1500 professionnels (infirmiers, pharmaciens, médecins mais aussi des facteurs dans le cadre d’un partenariat avec La Poste) et le support d’outils numériques (l’application pour smartphone, ICOPE Monitor, le robot conversationnel ICOPEBOT), 15 000 dépistages ont été réalisés. 94 % des seniors présentent une « anomalie » au dépistage. Sans surprise, la vision est le domaine le plus touché (71 %), suivi par la cognition (57 %) et l’audition (49 %)
L’objectif, ambitieux, lancé par le Pr Bruno Vellas, gériatre coordonnateur du Gérontopôle, est de suivre 200 000 personnes de plus de 60 ans en Occitanie pour faire baisser de 15 000 le nombre de personnes âgées dépendantes en 2025.

« Les personnes âgées dépendantes, dont on parle le plus, ne représentent qu’entre 5 % et 10 % des plus de 65 ans. Avant, il y a 50 % de ‘‘robustes’’ et 35 % à 45 % de ‘‘pré-fragiles’’ ou ‘‘fragiles’’. Par des actions, des suivis réguliers, on peut faire revenir des fragiles dans la catégorie robuste et faire que les robustes le restent le plus longtemps possible », explique le Dr Catherine Tadeka, gériatre au Gérontopôle de Toulouse.

Six fonctions essentielles au maintien de l’indépendance et au vieillissement en bonne santé sont ainsi surveillées : mobilité, nutrition, vision, audition, humeur et cognition.
« Elles sont toutes étroitement imbriquées. Si on n’entend pas bien, on peut avoir des troubles cognitifs ; si on n’a pas les lunettes adaptées, on rate une marche et c’est la chute ; si on mange moins, on possède moins d’énergie ; si on n’a pas le moral, on sort moins et on est moins stimulé, etc. Tout ça est nouveau car on a longtemps raisonné par pathologies d’organes et les rendez-vous médicaux n’étaient pris que dans les phases aiguës. Même quand tout va bien, il est important d’être suivi. On peut le faire en s’auto-évaluant avec ICOPE Monitor (1), en parler à son médecin, son infirmière, son pharmacien, etc », souligne encore le Dr Catherine Tadeka.

(1) ICOPE Monitor est téléchargeable gratuitement sur Apple Store et Google Play. Il permet de mesurer les fonctions essentielles en 10 minutes.
Source LA DEPÊCHE.

Retraites : Non l’espérance de vie en bonne santé n’est pas en baisse en France…

FAKE OFF C’est pourtant ce qu’a affirmé le vice-président du Rassemblement national, Jordan Bardella, alors qu’il était interrogé sur le projet de réforme du système des retraites.

Retraites : Non l’espérance de vie en bonne santé n’est pas en baisse en France

 

  • Invité sur BFMTV ce lundi, Jordan Bardella a fait connaître son opposition à un éventuel allongement de l’âge légal de départ à la retraite.
  • Pour argument, la tête de liste du RN pour les élections régionales en Île-de-France a affirmé que l’espérance de vie en bonne santé reculait dans l’Hexagone.
  • Or, si l’espérance de vie générale a bien baissé en 2020 à cause de la surmortalité due à l’épidémie de Covid-19, l’espérance de vie en bonne santé a augmenté dans les dernières années.

L’espérance de vie en bonne santé est-elle vraiment en baisse dans l’Hexagone, comme l’affirme Jordan Bardella ? Invité sur le plateau de BFMTV au lendemain du premier tour des élections régionales et départementales, le vice-président du Rassemblement national, tête de liste dans la région Île-de-France, a fait connaître ce lundi son opposition à un  éventuel retour de la réforme des retraites. Ce projet très controversé, à l’origine d’un mouvement intense de contestation sociale en 2019, avait en effet dû être suspendu avec l’arrivée de la pandémie de Covid-19. La réforme a depuis été à nouveau évoquée par le président de la République.

« Il n’y a que les liquidateurs d’en haut, les prédateurs d’en haut qui nous dirigent, qui font bien souvent le jeu des grandes banques, de la grande finance, qui considèrent que l’on peut travailler jusqu’à 70 ans », a fustigé Jordan Bardella en référence à un éventuel allongement de l’âge légal de départ à la retraite. Ajoutant que « l’espérance de vie en bonne santé recule dans notre pays, et que c’est ce qu’il faut avoir en tête. »

FAKE OFF

Ce n’est pourtant pas l’avis de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) qui a noté, en décembre 2020, que « l’espérance de vie sans incapacité » avait augmenté « de 1 an et 6 mois pour les femmes et de 1 an et 8 mois pour les hommes » entre 2008 et 2018.

Cet indicateur, aussi appelé « espérance de vie en bonne santé », ou « espérance de santé » est calculé par la Drees en complément de la simple « espérance de vie » (79,2 ans pour les hommes et 85,3 ans pour les femmes en 2020, selon l’Insee), qui correspond « au nombre moyen d’années qu’une génération fictive peut espérer vivre en étant soumise, à chaque âge, aux conditions de mortalité d’une année donnée ».

Pour calculer le nombre d’années à vivre sans incapacité, la Drees a sélectionné un échantillon représentatif de personne et leur a demandé s’ils se sentaient « limités depuis au moins six mois, à cause d’un problème de santé, dans les activités que les gens font habituellement ».

« En 2019, une femme de 65 ans peut espérer vivre 11,5 ans sans incapacité et 18,5 ans sans incapacité sévère », tandis « qu’un homme, 10,4 ans sans incapacité et 15,7 ans sans incapacité sévère », note la Drees. Ces résultats placent la France au-dessus de la moyenne européenne, avec environ cinq mois d’espérance de vie en bonne santé de plus.

La pandémie de Covid-19 fait reculer l’espérance de vie générale

L’année 2020 a été marquée par une forte hausse des décès dus à l’épidémie de Covid-19​ avec 669.000 décès, soit 56.000 de plus qu’en 2019, note l’Insee. L’espérance de vie générale, qui est soumise aux conditions de mortalité d’une année donnée, a ainsi baissé de 0,5 an par rapport à 2019 pour les femmes, et de 0,6 an pour les hommes.

Cette soudaine baisse peut, dans une moindre mesure, être mise en perspective avec celle observée en 2015, alors que la grippe hivernale s’était montrée particulièrement meurtrière. Les femmes avaient vu baisser leur espérance de vie de 0,3 an et les hommes de 0,2 an, sans toutefois empêcher la courbe de repartir à la hausse l’année suivante.

Source 20 MINUTES.

Handicap, petites retraites : la majorité bousculée à l’Assemblée nationale…

Deux propositions de loi de l’opposition comportant de coûteuses mesures de redistribution ont mis dans l’embarras le gouvernement jeudi.

Il a dû se résoudre à un vote bloqué pour éviter que l’allocation adultes handicapés ne soit déconjugalisée et faire un geste pour les collaborateurs familiaux dans les exploitations agricoles.

Le député communiste André Chassaigne, qui a obtenu la revalorisation des petites retraites agricoles, est revenu à la charge avec une proposition de loi visant les conjoints d'agriculteurs.

 

A l’Assemblée nationale, jeudi, le gouvernement a été accusé par l’opposition d’avoir « un portefeuille à la place du coeur » et de « dénaturer les droits du Parlement », à l’occasion du vote de plusieurs propositions de loi dans le cadre de la niche législative communiste. Des critiques qui ont fait mouche à la veille du premier tour des élections régionales , contraignant le gouvernement à passer en force sur l’un de ces textes et à lâcher du lest financier sur l’autre.

La matinée avait démarré très fort avec la deuxième lecture de la proposition de loi défendue par Jeanine Dubié et Stéphane Peu. Ces députés de gauche avec le soutien d’une partie de la droite étaient favorables à la « déconjugalisation » de l’allocation adulte handicapé (AAH), une prestation sociale versée à 1,2 million de personnes et qui coûte 11 milliards d’euros par an.

Le montant maximal de l’AAH, qui a été revalorisée de plus de 100 euros par mois durant ce quinquennat, est désormais de 903 euros par mois. Cependant, l’AAH est modulée à la baisse si la personne handicapée est en couple avec quelqu’un qui perçoit des revenus suffisants. « Déconjugaliser » l’allocation revient à supprimer cette condition de ressources, et permettrait dans certains cas d’accroître les revenus du foyer. Pour un coût supplémentaire de 730 millions d’euros par an.

L’argument de la redistributivité du système

« Il ne faut pas être naïf sur l’instrumentalisation politique des niches parlementaires, qui visent à coincer la majorité et le gouvernement, sans expliquer comment on finance les mesures proposées », accuse une source dans la majorité, qui pointe aussi le « risque constitutionnel » qu’il y aurait à déconjugaliser une prestation mais pas les autres aides sociales. « Si vous déconjugalisez tout, c’est 20 milliards d’euros », ajoute-t-elle.

Au sein du gouvernement, on défend en outre la « redistributivité du système », fondée sur la prise en considération du pouvoir d’achat des ménages – qui croît lorsque l’on partage les frais de logement et d’équipement.

Après plusieurs rappels au règlement et un peu de chahut, le gouvernement a décidé de passer ce texte en « vote bloqué ». Ainsi, il a évité un vote définitif, conforme à la version adoptée par le Sénat. A l’inverse, le texte modifié en commission à l’Assemblée, avec l’amendement de la députée de la majorité Stella Dupont, va poursuivre son chemin parlementaire avec une troisième lecture.

Détour par le projet de loi de Finances

Soutenu par le gouvernement, cet amendement remplace l’actuel abattement de 20 % sur les revenus du conjoint par un abattement forfaitaire de 5.000 euros, « qui cible les revenus les plus faibles, pour un coût maîtrisé » de 185 millions d’euros, vante Stella Dupont. Il permet aux allocataires dont le conjoint gagne le SMIC de toucher le montant maximum d’AAH, et procurerait un gain moyen de 110 euros par mois à 120.000 allocataires, soit plus de 60 % des couples comptant un bénéficiaire de l’AAH inactif, contre 45 % aujourd’hui.

Comme la navette risque de durer au-delà de ce quinquennat, et au-delà de la date prévue de mise en oeuvre de la réforme proposée par la majorité, la députée prévoit de faire voter cette disposition par amendement au projet de loi de Finances 2022, à l’automne.

Les conjoints d’agriculteurs revalorisés

Dans l’après-midi, la majorité a de nouveau été mise sur le gril avec la proposition de loi du député communiste André Chassaigne sur la revalorisation des pensions agricoles . L’an dernier, le député avait obtenu que les chefs d’exploitation voient leur minimum de pension porté de 75 % à 85 % du SMIC en janvier 2022, pour un coût de 280 millions d’euros en année pleine. Le gouvernement a décidé d’avancer la mesure à novembre 2021.

André Chassaigne a proposé cette fois l’alignement du minimum de pension des conjoints collaborateurs et des aides familiaux sur celui des chefs d’exploitation… alors qu’ils cotisent trois fois moins. Le gouvernement a tiqué sur l’entorse à la contributivité du système, mais aussi sur le coût de la mesure, proche du milliard d’euros.

Mais un compromis a été trouvé via un amendement de la majorité qui permettra de revaloriser la portion régime de base de la retraite minimale des conjoints et aidants familiaux, la portant de 553 à 696 euros par mois. Soit un gain moyen de 62 euros par mois pour les intéressés, pour un coût total d’environ 150 millions d’euros.

Source LES ECHOS.

Département 90 – Une mamie de 94 ans violemment agressée par son voisin de chambre dans un Ehpad de Bavilliers…

Une résidente de 94 ans a été frappée, dans son lit, mardi soir, par un autre pensionnaire de l’Ehpad du Chênois, à Bavilliers, qui venait de changer de chambre.

Choquée, la famille de la victime témoigne.

Une mamie de 94 ans violemment agressée par son voisin de chambre dans un Ehpad de Bavilliers

 

« Traumatisme facial important avec plaies et hématomes » au niveau des yeux et tempes, traces de strangulation. C’est le bilan médical effectué mardi soir par les urgences de l’HNFC (Hôpital Nord Franche-Comté) sur une femme de 94 ans.

Résidente de l’Ehpad du Chênois à Bavilliers depuis octobre 2016, la nonagénaire a été violemment agressée par un autre résident, arrivé le matin même dans la chambre voisine. « Mon beau-frère a été prévenu par l’Ehpad à 23 h 45 », témoigne l’une des filles de la victime. Immédiatement, avec ses sœurs, elle se rend à l’hôpital, où la nonagénaire a été transférée en raison de ses blessures. « Quand on a vu dans quel état elle était, on a été profondément choquées ! Maman ne bouge plus de son lit depuis quatre ans, elle ne peut pas se débattre ni crier. »

Il ferme à clé la chambre de la victime

Au milieu de la nuit, vers 3 h du matin, les Belfortaines prennent la direction de l’Ehpad, pour demander des explications. « On nous a dit qu’un résident du rez-de-chaussée, où déambulent des personnes atteintes de démences ou Alzheimer, se montrait agressif avec les autres pensionnaires. La décision a été prise de faire descendre le monsieur, très calme, voisin de notre maman, pour le mettre à sa place, au 1er étage. »

Vers 22 h 45, l’homme de 72 ans s’enferme dans la chambre de la victime et la frappe. C’est la personne de garde ce soir-là, alertée par le bruit, qui est intervenue. Elle lui a demandé d’ouvrir, ce qu’il a fait. « L’agression aurait duré une vingtaine de minutes. Un peu plus et il étranglait notre mère… »

« Nous avons perdu confiance »

Le visage tuméfié pour plusieurs semaines, la nonagénaire a réintégré l’établissement mercredi matin. « Profondément choquée, paniquée et terrorisée ». Ses filles ont porté plainte contre le résident.

« Nous voulons que notre maman ait une fin de vie tranquille, pas qu’elle se fasse frapper dans son lit. Nous avons perdu confiance en l’Ehpad… » La famille va alerter diverses instances au niveau local et national.

« Il y a 390 résidents au Chênois », explique Pascal Mathis, directeur général de l’HNFC, qui gère l’Ehpad. « Les chambres sont considérées comme un domicile et peuvent donc être fermées à clé, mais le personnel dispose du pass ». La nuit, la procédure prévoit la présence de « deux agents pour 60 à 80 résidents. Au Chênois, nous avons deux infirmières supplémentaires, sur place. »

« Le risque fait partie de notre métier »

« Les déplacements de résidents permettent de les changer d’environnement » pour tenter de résorber les troubles, lorsqu’ils surviennent. Le septuagénaire « était arrivé au début de l’année et n’avait jamais commis de tels faits », assure Pascal Mathis.

L’homme a été hospitalisé d’office. Reste à savoir où il sera admis à sa sortie. « Le risque fait partie de notre métier », reconnaît le directeur général de l’HNFC, « plusieurs résidents ayant des troubles cognitifs, des maladies neurodégénératives ou mentales. »

Un précédent il y a dix ans

Le 15 février 2011, à 16 h 45, une agression similaire s’était produite dans la résidence de soins de longue durée la Charmeuse, à Bavilliers , un établissement qui dépend du Chênois. Un homme de 70 ans, atteint de la maladie d’Alzheimer et en état de démence au moment des faits, était entré dans la chambre de sa voisine, une femme de 61 ans. Il l’avait saisie au niveau de la gorge et l’avait étranglée. Malgré l’intervention rapide du personnel, la sexagénaire était décédée.

Le résident avait été hospitalisé en psychiatrie, mais jugé irresponsable de son acte, en raison de son état de santé. Il présentait des troubles bipolaires, qui peuvent entraîner un comportement violent et impulsif.

Source EST REPUBLICAIN.

Pentecôte : que reste-t-il de la fameuse « journée de la solidarité » ?…

Depuis 2004, le lundi de Pentecôte est synonyme de journée de solidarité.

Une mesure entrée en vigueur un an après la canicule, qui avait coûté la vie à plus de 19.000 personnes et attiré l’attention sur la nécessité de mieux gérer la question de la dépendance en France.

La journée de solidarité rapporte 3 milliards d'euros pour aider les personnes âgées dépendantes

 

Même si dans les faits, cette journée reste fériée pour de nombreux salariés, elle reste une source de financement de la dépendance. Elle peut certes prendre la forme d’un lundi de Pentecôte travaillé, mais aussi et plus souvent de quelques heures en plus pendant l’année, voire d’une RTT annulée.

Initiée par une loi de juin 2004 votée par la majorité de Jean-Pierre Raffarin, cette participation solidaire était une réponse à la canicule de l’été 2003, qui avait fait plus de 19..000 morts en France. En 2008, la journée de solidarité est devenue indépendante du lundi de Pentecôte, ouvrant la voie à des aménagements plus confortables pour les salariés et les entreprises.

Environ 3 milliards d’euros récoltés chaque année

Cette journée de solidarité rapporte chaque année environ 3 milliards d’euros aux comptes sociaux. Une somme issue des contributions versées par les employeurs, en échange de cette journée de travail supplémentaire, quand il n’en font pas cadeau aux salariés, soit 0,3% de leur masse salariale.

Les retraités sont également mis à contribution, avec une ponction de 0,3% sur leur pension.

Une partie des sommes (quasiment 1 milliard d’euros) est reversée aux départements, qui financent notamment l’Allocation personnalisée d’autonomie, ou encore la Prestation de compensation du handicap… Un autre milliard est fléché vers les établissements et services médico-sociaux destinés aux personnes âgées.

Source FRANCE INTER.

 

Coronavirus : Le vaccin réduit de 87% le risque d’être hospitalisé chez les plus de 75 ans, selon une étude…

EPIDEMIE L’étude porte sur plus de quatre millions de Français.

Coronavirus : Le vaccin réduit de 87% le risque d'être hospitalisé chez les plus de 75 ans, selon une étude

 

Les retours de la première étude en vie réelle en France sont plutôt positifs. Selon les chiffres rendus publics vendredi, la vaccination réduit de 87 % le risque de formes graves de Covid-19 chez les plus de 75 ans dès sept jours après l’injection de la 2e dose. Cela signifie que « les personnes vaccinées de plus de 75 ans ont neuf fois moins de risque d’être hospitalisées pour Covid que les personnes du même âge non vaccinées », explique le professeur Mahmoud Zureik, directeur d’Epi-Phare qui a réalisé l’étude.

L’étude d’Epi-Phare associée avec l’Assurance maladie et l’Agence du médicament (ANSM), a porté sur plus de quatre millions de Français âgés de plus de 75 ans. Sur ces 4 millions, quelque 1,4 million a été vacciné (entre le 27 décembre 2020 et le 24 février 2021). Les deux populations ont été suivies pendant une durée médiane d’une quarantaine de jours.

Plus efficace chez les moins âgés

Au moment de l’étude, les vaccinations dans ces catégories d’âge se faisaient avec des vaccins à ARNm. Parmi les vaccinés étudiés, 92 % l’ont été avec le vaccin de Pfizer/BioNTech, précise l’étude. L’efficacité, c’est-à-dire la réduction du risque d’être hospitalisé pour Covid, est meilleure chez les moins âgés : elle est de 91 % chez les 75-84 ans et de 81 % chez les 85 ans et plus.

D’après des « résultats préliminaires », la réduction du risque de décès par Covid-19 chez les vaccinés, sept jours après la 2e dose, est de 91 %, selon les auteurs de l’étude. D’autres pays ont déjà conduit des études sur l’efficacité en vie réelle des vaccins : la plus grande émanant d’Israël, champion de la vaccination, avec le Pfizer/BioNTech.

Source 20 MINUTES.

Quelles sont les aides qui permettent de financer les services à la personne ?…

ARGENT Si le crédit d’impôt des services à la personne est largement médiatisé, on oublie trop souvent que d’autres dispositifs permettent de diminuer la facture des bénéficiaires d’aide à domicile.

Quelles sont les aides qui permettent de financer les services à la personne ?

 

Aide précieuse au quotidien, les services à la personne facilitent la vie de quelque 4 millions de ménages. Des tout-petits aux personnes les plus âgées, un large public bénéficie du soutien des professionnels à domicile, que ce soit pour effectuer des corvées ménagères ou être accompagné dans certaines tâches spécifiques devenues délicates.

Mais faire appel à un pro a un prix, qui n’est pas forcément à la portée de toutes les bourses. Certaines aides peuvent alors être sollicitées pour régler la facture.

Le crédit d’impôt pour tous

Largement médiatisé depuis plusieurs années, le crédit d’impôt dédié aux services à domicile est l’aide la plus connue du secteur. Cette ristourne fiscale vous permet de déduire 50 % des dépenses engagées pour ce type de prestations, dans la limite d’un plafond global de 12.000 euros par an.

Si cette enveloppe bénéficie à tous les ménages, un avantage supplémentaire est octroyé aux publics les plus fragiles, puisque la présence d’enfants ou de personnes âgées à charge permet d’augmenter cette limitation de 1.500 euros, sous réserve d’un plafond de 18.000 euros pour la première année d’emploi du salarié à domicile et de 15.000 euros les années suivantes. Les dépenses prises en compte dans le calcul du crédit d’impôt peuvent atteindre 20.000 euros lorsque le bénéficiaire est invalide ou qu’il s’agit d’un enfant en situation de handicap.

Des exonérations de cotisations

Dans une moindre mesure, les particuliers employeurs – ceux qui emploient directement un salarié à domicile sans passer par une association ou une entreprise prestataire – bénéficient d’une ristourne sur leurs cotisations patronales. Un abattement de 2 euros par heure travaillée s’applique en effet sur les cotisations de Sécurité sociale. C’est l’Urssaf qui se charge d’appliquer automatiquement cette déduction forfaitaire en fonction de votre situation.

Par ailleurs, certains publics spécifiques peuvent bénéficier d’une exonération d’une partie des cotisations patronales (Sécurité sociale maladie, vieillesse et allocations familiales) sur la rémunération versée à leur salarié à domicile. Sont concernées les personnes de plus de 70 ans, dépendantes ou handicapées, ainsi que les parents d’un enfant handicapé. Mis à part les bénéficiaires de plus de 70 ans qui n’ont aucune démarche à réaliser, les autres utilisateurs doivent effectuer une demande à l’Urssaf ou au CNcesu (pour ceux qui recourent au dispositif du Cesu) afin de profiter de cet allégement.

Des soutiens supplémentaires spécifiques

Les publics les plus fragiles peuvent utiliser d’autres dispositifs pour financer des services à domicile. Mais attention, il faudra déduire le montant de ces subventions des dépenses déclarées au titre du crédit d’impôt. Dès lors qu’il s’agit de faire garder à domicile votre enfant de moins de 6 ans ou de le confier à une assistante maternelle agréée, le complément de libre choix du mode de garde (CMG) versé par la Caisse d’allocations familiales peut couvrir une partie du salaire de l’employé. Le montant dépend de vos revenus, du nombre d’enfants et de leur âge.

Par ailleurs, l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), accordée à partir de 50 % d’incapacité, est destinée à toutes les dépenses liées à ce handicap. Même principe pour la prestation de compensation du handicap (PCH), qui peut elle aussi permettre de rémunérer une aide à domicile. Adressez-vous dans les deux cas à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) pour faire valoir vos droits.

Quant aux seniors, ils peuvent prétendre à deux dispositifs spécifiques en fonction de leur état de santé et de leurs ressources. L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) peut servir à payer toutes les dépenses nécessaires pour rester vivre chez soi, tandis que l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) a remplacé le minimum vieillesse pour nos aïeuls les plus précaires. Renseignez-vous sur Pour-les-personnes-agees.gouv.fr.

Se renseigner localement

Parce qu’ils sont les premiers utilisateurs de services à la personne, les seniors peuvent profiter de soutiens variés. Au niveau de la municipalité, c’est le Centre communal d’action sociale (CCAS) qui pourra vous informer des actions dont vous pouvez bénéficier. De son côté, le conseil départemental peut prendre en charge une partie de la rémunération d’une aide-ménagère pour les seniors aux ressources limitées et ne bénéficiant pas de l’APA. Là aussi, le CCAS vous renseignera. Enfin, n’hésitez pas à contacter votre caisse de retraite. Certaines proposent en effet des aides financières et matérielles pour le maintien à domicile.

Source 20 MINUTES.

La Nouvelle eco : capteurs et intelligence artificielle pour des nuits sans chutes en Ehpad…

Pour éviter que les équipes de nuits des maisons de retraite découvrent trop tard les chutes nocturnes des résidents, une entreprise d’Apt (Vaucluse) installe des capteurs pour analyser mouvements, vibrations, températures et luminosité dans les chambres.

Une alerte prévient l’équipe de nuit.

 Les capteurs d'EEC-technologies d'Apt (Vaucluse) aident les équipes de nuit à détecter les mouvements des résidents en Ehpad (illustration)

 

Une jeune entreprise d’Apt (Vaucluse) propose d’installer des capteurs dans les chambres des maisons de retraites et des Ehpad pour s’assurer que les personnes âgées passent une bonne nuit. Le dispositif alerte le personnel en cas de chute. Ces capteurs d’EEC-technologies utilisent l’intelligence artificielle mais ne collectent pas de données médicales.

Observer les nuits des personnes âgées

Ce sont des petits cubes de seulement quatre centimètres, bourrés de technologies pour détecter les habitudes des personnes âgées. Mattéo Gachon, le fondateur d’EEC-technologies à Apt, assure ainsi une garde de nuit :  « on va installer deux petits boitiers dans la chambre : un capteur regarde le lit, l’autre regarde l’environnement de la chambre : mouvements, vibrations températures, hygrométrie, luminosité et taux d’UV. Le cadre de santé ou le médecin de l’établissement pourra voir le temps de sommeil par chambre, le nombre de fois où le résident se lève dans la nuit, s’il y a un changement notable par rapport aux habitudes enregistrées auparavant. Evidemment pour les équipes de nuits, il y a une alerte sur un téléphone avec une voix qui annonce qu’il s’est produit telle anomalie dans telle chambre. On ne relie pas les données collectées au nom des résidents. Nous mettons en évidence les anomalies par numéro de chambre ».

Technologie numérique pour aider les équipes de nuit

Pas de micro ni de caméras dans les chambres. L’entreprise d’Apt a voulu répondre avec l’intelligence artificielle au manque de personnel de nuit et « maximiser son action pour être au bon endroit au bon moment plutôt que de découvrir les chutes au cours de tournées. Une chute devient dangereuse si la personne reste sans intervention plus de 45 minutes car des complications peuvent survenir : déshydratation, hypothermie si le sol est froid ».

C’est justement parce qu’il avait peur que sa grand-mère chute que Mattéo Gachon a développé ces capteurs en test dans des établissements à Noves et Cabanes (Bouches-du-Rhône). Le dispositif sera commercialisé cet été. EEC-technologies va recruter des développeurs informatiques et des techniciens d’installation.

Source FRANCE BLEU.

Quand la musique rallume la flamme dans les Ehpad malmenés par la Covid-19…

Sur le front de la guerre sanitaire, les Ehpad furent les fantassins des premières lignes qui tombèrent par dizaines, fauchés par le virus ou les conséquences de l’isolement forcé.

Quatorze mois plus tard, la vie « d’avant » reprend. Doucement.

En musique pour remettre en harmonie l’orchestre du corps.

Quand la musique rallume la flamme dans les Ehpad malmenés par la Covid-19

 

Le Montbéliardais Florent Puppis qui aligne vingt-quatre ans d’expérience en gériatrie, cite volontiers un proverbe africain : « Une personne âgée qui se meurt et une bibliothèque qui brûle  » Car, embraye le musicothérapeute dans une institution pour personnes âgées en Suisse, « la connaissance, la transmission des valeurs, la sagesse s’éteignent. Dans nos sociétés, une personne âgée qui se meurt est un appartement qui se libère. Ça me pose vraiment soucis. La société aurait tort de mettre au rebut ses anciens ».

Des anciens que Florent Puppis observe, écoute, soutient via la musicothérapie depuis la sortie du confinement avec la reprise des visites familiales et des animations.

La Covid a déshumanisé les relations

Comment ont-ils vécu cet isolement forcé dicté par un virus mortel et planétaire ? « Très très mal malgré tous les accompagnements mis en place par des équipes extraordinaires dans les Ehpad qui ont fait ce qu’elles pouvaient avec leurs cœurs et leurs bras pour faire face à une situation totalement inédite et angoissante. »

La Covid a déshumanisé les relations

L’âge moyen d’entrée en Ehpad est de 85 ans. Souvent dans des situations d’urgence avec des personnes dépendantes et fragiles.

Ceux qui ont vécu la dernière guerre, la faim, les bombes assurent que la pandémie fut pire

Florent Puppis

« On le dit peu mais la personne admise en institution perd une partie de son identité », note Florent Puppis. « Elle n’est plus dans sa maison ou son logement donc n’a plus ses repères spatio-temporels. Elle sait que ce qui a été ne sera plus, que l’Ehpad est sa dernière demeure. Vous ajoutez à cela la Covid qui a déshumanisé les relations. Inutile de se voiler la face : le virus a mis le personnel et les résidents en état de stress. Les visites et les activités qui maintiennent du lien social ont été stoppées avec l’isolement que ça suppose. »

Le lâcher prise

Puis il y a eu les morts. Beaucoup de morts dans les maisons des seniors. Liées au coronavirus. Aussi au syndrome de glissement. Ce que Florent Puppis nomme pudiquement « le lâcher prise. Fragiles, fatiguées, les personnes âgées renoncent et se laissent mourir ». De cette période virale, sous cloche et anxiogène, les anciens disent peu ou prou la même chose : « Celles et ceux qui ont vécu la dernière guerre, la faim, les bombes assurent que la pandémie fut pire. Beaucoup plus dure car d’une évidente violence psychologique. »

Résultats extraordinaires de la musique sur la maladie d’Alzheimer

En douceur, la vie reprend dans les maisons pour personnes âgées. L’enseignant à la fac de musicologie de Besançon et à l’IUT de Belfort Montbéliard, par ailleurs responsable de la vie socioculturelle au sein de la fondation suisse, a repris ses ateliers de musicothérapie.

Quand la musique rallume la flamme dans les Ehpad malmenés par la Covid-19

Car la musique en général, les sons en particulier sont essentiels pour attiser la mémoire, les émotions et l’étincelle de la vie.

« Notre notre corps est un véritable orchestre »

« Notre cœur bat, nos cellules vibrent, le sang circule, bref notre corps est un véritable orchestre. Nous avons tous de la musique en nous », s’enthousiasme Florent Puppis qui utilise les instruments de percussion, aussi le bol tibétain et le bol chantant en cristal de quartz dont les vibrations sonores et positives stimulent le corps, le mental et l’émotionnel, favorisent la relaxation.

Des malades Alzheimer sont capables de chanter sur un morceau alors que d’ordinaire ils ne parviennent plus à composer une phrase

Florent Puppis

Les neurosciences ont prouvé que le son a une influence sur les ondes cérébrales, le système nerveux, la chimie du corps.

Réminiscence du passé

Florent Puppis dispose aussi de sa playlist dont les extraits musicaux causent aux souvenirs des personnes âgées. « La musique est fondamentale dans la réminiscence du passé », dit-il. « Elle suscite en nous un profond sentiment de sécurité. »

Les résultats sont d’ailleurs extraordinaires sur les malades Alzheimer. « Ils sont capables de chanter sur un morceau alors que d’ordinaire ils ne parviennent plus à composer une phrase. » Kant l’écrivait. La musique est l’art qui fait revivre !

Le clip des mémés a fait plus d’un million de vues

Le clip des mémés a fait le buzz sur la toile en 2018. Aujourd’hui encore, il suscite des commentaires.   Capture de vidéo.

La musique fut le vecteur d’une furieuse dynamique à l’Ehpad la Résidence du Parc à Audincourt et à l’association d’aide et de soins à domicile des personnes âgés Colchique à Belfort. Sur la musique de « Je veux » de Zaz, les mamys ont commis un clip de 5 minutes titré « les mémés s’éclatent » vu plus d’un million de fois sur You Tube. Un clip message où les mémés de 80 ans et plus font savoir qu’elles ne comptent pas pour des prunes, préfèrent « le rock au tricot », ont besoin de « respect et considération ». Besoin aussi de personnel pour soutenir le grand âge. Un message porté en 2018 jusqu’au Sénat et à l’Assemblée nationale.

Le clip pétillant porté par des mamys pétulantes a fait souffler un zef revigorant sur l’Ehpad. « Je marche la tête haute » nous confiait à l’époque l’énergique Mauricette Cassis, 86 ans qui aurait bien aimé accueillir à l’Ehpad celui qu’elle nomme alors « le gamin » (N.D.L.R. Emmanuel Macron) et «Madame Brigitte ». Mauricette n’en aura pas le plaisir. Elle est décédée l’an dernier. Demeure ses copines de l’aventure musicale : Jacqueline, Marie-Thérèse, Colette et les autres. 2020 fut une année difficile, le temps passe mais le clip demeurera.

Source EST REPUBLICAIN.

L’entreprise héraultaise Nino Robotics crée une super-trottinette électrique…

À cause de la crise sanitaire, Nino Robotics, une entreprise basée à Soubès (Hérault) qui crée des moyens de déplacement, a dû changer son fusil d’épaule.

Mission réussie : à la fin du mois de mars 2021, elle commercialisera le Nino Cargo.

Une chronique en partenariat avec ToulÉco Montpellier.

 Le Nino Cargo est une trottinette à trois roues sur laquelle on peut ajouter un siège.

 

Avant la crise sanitaire, l’entreprise Nino Robotics travaillait sur un projet pour les Aéroports de Paris (ADP) et le groupe Eiffage. Le Covid-19 est passé par là, le secteur aéronautique a plongé. La société de Soubès (Hérault), qui crée des moyens de  déplacement pour tous dont les personnes à mobilité réduite, a commencé à travailler sur un autre produit. En un an, elle a développé le Nino Cargo, une sorte de super-trottinette électrique.

Une trottinette à trois roues

Le Nino Cargo est d’abord une trottinette à trois roues, mais pas n’importe lesquelles. Aux deux roues traditionnelles, la start-up a ajouté une roue motorisée. « C’est un dispositif qu’on avait déjà créé et qui s’installe sur des fauteuils roulants classiques », explique Pierre Bardina, fondateur de Nino Robotics. Sur des fauteuils roulants, cette roue permet par exemple de passer plus aisément des petits obstacles. »Physiquement, c’est une trottinette plus large que celles que l’on trouve sur le marché, décrit l’entrepreneur de 55 ans, c’est-à-dire que vous pouvez facilement poser les deux pieds dessus. Et on peut ajouter un siège, ce qui la transforme en une sorte de scooter électrique. »

« Je ne crois pas que cette technologie pourrait effrayer les personnes âgées. Au contraire, il faut arrêter de les infantiliser. Les seniors ont envie de vivre dans le monde actuel. » – Pierre Bardina, fondateur de la start-up Nino Robotics

Ainsi, Nino Robotics vise trois publics : les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées qui ne sont pas à l’aise avec les trottinettes à deux-roues ou qui préfèrent l’utiliser comme scooter, et les livreurs. « On peut transporter des colis sur la trottinette, précise Pierre Bardina. L’idée, c’est de proposer d’autres solutions électriques aux livreurs – qui utilisent aujourd’hui des vélos ou des scooters – car c’est parfois compliqué pour eux de circuler dans l’hypercentre.« 80% des matériaux utilisés pour réaliser le Nino Cargo sont héraultais. Nino Robotics a été créé en 2014. La même année, la start-up a sorti un fauteuil électrique connecté, surnommé le Nino. Cinq personnes travaillent aujourd’hui dans l’entreprise.

Source FRANCE BLEU.