Eure-et-Loir : Marcel et Berthe sont mariés depuis 82 ans, un record en France…

RECORD – Les deux amoureux se sont rencontrés lors d’un bal à Saint-Eliph (Eure-et-Loir), ville où ils vivent toujours.

Eure-et-Loir : Marcel et Berthe sont mariés depuis 82 ans, un record en France

 

Deux centenaires ont célébré leurs 82 ans et 253 jours de mariage le 6 août dernier. Le couple, qui réside à Saint-Eliph ( Eure-et-Loir), a décroché dans le même temps le record du mariage le plus long de France, explique L’Action L’Echo. Un exploit qui ne prend en compte que les personnes encore en vie.

Marcel et Berthe Brouard, 107 et 100 ans, se sont rencontrés pour la première fois lors d’un bal à Saint-Eliph. Ils se sont ensuite mariés sous la pluie le 26 novembre 1938, le jour des 18 ans de Berthe. « J’étais alors un jeune maçon, j’avais payé le repas car nos parents n’étaient pas riches. Une fois tout payé, il restait 70 centimes sur mon compte d’épargne », s’est souvenu son époux. Ils ont eu par la suite quatre enfants et sont devenus grands-parents puis arrière-grands-parents.

Séparés durant cinq ans

Marcel Brouard a été appelé sur le front durant la Seconde Guerre mondiale et a été emprisonné dans un camp en Allemagne durant cinq années. La plus longue séparation que n’a jamais connue le couple, précisent nos confrères.

Les amoureux fêteront leurs 83 ans de mariage le 26 novembre prochain. Quand on demande à Marcel la recette de cette incroyable longévité, il répond : « on s’est toujours bien entendus, elle a été une bonne mère. »

Source 20 MINUTES.

Budget 2022 : Le gouvernement annonce 400 millions d’euros pour le « grand âge »…

AUTONOMIE – Le gouvernement veut recruter du personnel, notamment dans les Ehpad, mais aussi valoriser les soins à domicile.

Budget 2022 : Le gouvernement annonce 400 millions d’euros pour le « grand âge »

 

Le gouvernement va débloquer en 2022 « plus de 400 millions d’euros » de financements nouveaux pour l’aide aux personnes âgées, via notamment des créations de postes en Ehpad et un « tarif plancher » pour mieux rémunérer les interventions à domicile, a annoncé ce jeudi Jean Castex. Sur ce total, 240 millions d’euros seront fléchés vers les services d’aide à domicile : alors qu’actuellement la prise en charge diffère d’un département à l’autre, les prestataires percevront désormais au moins 22 euros par heure d’intervention, partout en France, a précisé le Premier ministre lors d’un discours à Autun (Saône-et-Loire).

Ce « financement public minimum », ou « tarif plancher », vise à « sécuriser » les services à domicile et à « réparer une iniquité », a souligné le chef du gouvernement, qui a rendu visite dans la matinée à une dame de 95 ans bénéficiant de ce type d’intervention, dans un petit village bourguignon. Actuellement, « plus de la moitié des heures effectuées […] sont rémunérées sous ce niveau » de 22 euros, a pointé Jean Castex, accompagné de ses ministres de la Santé et des Solidarités, Olivier Véran, et de l’autonomie, Brigitte Bourguignon.

10.000 soignants et soignantes en plus d’ici cinq ans

En plus de ce tarif plancher, les services d’aide à domicile pourront prétendre à un financement complémentaire de trois euros de l’heure, s’ils s’engagent dans une « démarche qualité », par exemple en assurant des prestations le soir et le week-end, ou en proposant des formations à leurs salariés. Le gouvernement a par ailleurs « sanctuarisé » dans le budget 2022 de la Sécu des financements pour augmenter les effectifs dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), a annoncé Jean Castex, qui s’exprimait après avoir visité l’une de ces structures à Autun.

L’objectif est d’atteindre 10.000 postes supplémentaires de soignants « d’ici cinq ans ». En comptant les 10.000 emplois supplémentaires déjà financés depuis 2017, la hausse des effectifs soignants atteindra donc 10 % entre 2017 et 2025, selon lui. Le gouvernement va également instaurer un « nouveau système de rémunération pour les soins infirmiers à domicile », afin que les professionnels concernés « puissent passer plus de temps » auprès des plus âgés, généraliser les astreintes d’infirmiers de nuit dans tous les Ehpad, et garantir la présence d’un médecin coordinateur au moins deux jours par semaine dans toutes les structures.

Les services à domicile bénéficieront par ailleurs d’un financement dédié pour mettre en place une « porte d’entrée unique » afin que les familles n’aient plus à gérer la « charge administrative » consistant à coordonner les différentes interventions.

Source 20 MINUTES.

Les retraités appelés à manifester vendredi pour une revalorisation des pensions…

Une centaine de manifestations sont prévues pour la revalorisation des pensions, a annoncé un collectif de neuf organisations syndicales et associatives de retraités.

À ce jour, 107 «initiatives» sont prévues dans 86 départements.

 

Une centaine de manifestations sont prévues en France vendredi pour la revalorisation des pensions, a annoncé lundi un collectif de neuf organisations syndicales (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires) et associatives (FGR-FP, LSR, Ensemble et solidaires) de retraités.

Le «groupe des neuf» est de retour dans la rue, pour une dixième journée de mobilisation depuis le début du quinquennat. À ce jour, 107 «initiatives» sont prévues dans 86 départements, a indiqué Marylène Cahouet (FSU) lors d’une conférence de presse aux Lilas, près de Paris.

Le niveau des pensions figure comme à l’accoutumée en tête des revendications. «Les retraites de base ont augmenté de 0,4% le 1er janvier dernier, et les complémentaires du privé de 1%, ce n’est rien en comparaison de l’inflation», a souligné Marc Bastide (CGT). L’inflation a accéléré en août, à +1,9% sur un an, selon l’Insee. Pour enrayer la perte de pouvoir d’achat, «l’indexation sur les salaires est nécessaire», a estimé Benoît Jayez (FO).

Syndicats et associations dénoncent par ailleurs «la décision scandaleuse du gouvernement d’abandonner la loi autonomie» et estiment insuffisante la rallonge de 400 millions d’euros pour les personnes âgées prévue dans le budget 2022 de la Sécurité sociale.

Source LE FIGARO.

Comment anticiper et bien vivre ses premiers mois de retraité ?…

Les premiers mois de la retraite représentent une vraie rupture par rapport à son mode de vie de salarié ou d’indépendant. Plus de contraintes d’horaires, des journées entières libres, plus de comptes à rendre à sa hiérarchie, autant d’avantages qu’apporte le fait d’être à la retraite.

Comment anticiper et bien vivre ses premiers mois de retraité ?...

 

Cependant, cet important changement de rythme de vie ne doit pas être vécu comme une coupure radicale avec la vie sociale et comme le départ d’une période d’oisiveté, au risque de mal vivre ses premiers mois de retraite. L’important est de trouver un bon équilibre dans la gestion de son temps et de l’anticiper un minimum.

Ne pas (trop) se laisser aller à l’oisiveté

Les premiers mois de la retraite sont souvent considérés comme des grandes vacances. Il est normal de prendre un peu de bon temps au début, d’apprécier sa toute nouvelle liberté. Mais il faut très vite organiser son temps libre, qui le restera désormais. Faire des choses qui avaient été mises de côté jusqu’à maintenant, faute de temps, peut être un premier objectif pour occuper ce nouveau temps libre. Mettre de l’ordre dans sa maison, entamer un grand nettoyage, classer ses papiers non triés depuis un long moment, trier sa garde-robe : des activités très utiles qui occuperont bien vos premiers mois de retraite. Réaménager son intérieur fait partie des choses que vous pouvez aussi prévoir car dorénavant c’est là que vous passerez une bonne partie de votre temps, alors autant s’y sentir bien.

Prendre soin de soi est aussi une manière agréable de remplir son temps libre et de se faire du bien au moral. En solo ou en groupe, participez à des voyages, des randonnées pédestres près de chez vous, fréquentez les saunas et les hammams, etc. Être bien dans son corps et dans sa tête facilitera forcément le passage qui peut s’avérer difficile entre la vie active et la retraite.

S’organiser une vie sociale dense

Consciemment ou sans s’en apercevoir réellement, chacun prépare son départ à la retraite et anticipe la gestion de cette nouvelle période de liberté. Toutes les activités exercées en dehors de son temps de travail jusqu’à maintenant, tous les loisirs, continueront à être pratiqués quand l’heure de la retraite sonnera. La fin d’une carrière professionnelle n’est pas une fin en soi. La vie sociale, les passions, les distractions ne s’arrêtent pas au moment de prendre sa retraite. Alors autant faire du sport, bricoler, jardiner, voyager, etc… déjà avant l’âge de la retraite. Ces habitudes de vie perdureront de toute façon et éviteront de se sentir isolé, de s’ennuyer, au moins pendant ses premiers mois de retraité.

Être retraité veut souvent dire s’investir dans des activités bénévoles, une bonne garantie de ne pas se couper de la vie sociale et de rester utile à la société. Si tel est l’un de vos objectifs, quelques mois avant la fin de votre activité professionnelle, commencez à définir dans quel domaine vous souhaitez vous investir (soutien aux plus démunis, aide aux devoirs scolaires, partage et transmission de vos compétences professionnelles dans une association d’aide aux créateurs d’entreprise, etc) et contactez les organismes pour lesquels vous voulez donner un peu de votre temps de retraité.

Source LE MAG DES SENIORS.

À quoi ressembleront les maisons de retraite du futur ?…

En France, il y a actuellement 7 500 établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Ces maisons de retraite médicalisées sont amenées à se redéfinir alors qu’elles se préparent à absorber le choc démographique de l’arrivée des « papy boomers », cette génération née après-guerre, qui avait la vingtaine en 1968.

À quoi ressembleront les maisons de retraite du futur ?

 

De vrais appartements dotés d’une cuisine où chaque pensionnaire se sent chez lui et vit à son rythme, des maisons de retraite qui prennent soin des personnes âgées vivant alentour : c’est peut-être à cela que ressembleront les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de demain.

Ces propositions ont été présentées aux professionnels de la dépendance, directeurs d’Ehpad, responsables de services à la personne ou autorités locales, lors des Assises nationales des Ehpad, les 7 et 8 septembre 2021, à Paris.

Ces maisons de retraite médicalisées sont amenées à se redéfinir alors qu’elles se préparent à absorber le choc démographique de l’arrivée de seniors surnommés « papy boomers », cette génération née après-guerre qui aura 85 ans en 2030 et a eu 23 ans en 1968. « Ils vont révolutionner la vieillesse comme ils ont révolutionné la société », affirme Luc Broussy, coauteur de l’étude L’Ehpad du futur commence aujourd’hui, du think tank (groupe de réflexion) Matières grises.

 

« Gérer sa vie »

« L’Ehpad doit s’adapter aux attentes de l’individu, qui doit pouvoir choisir ce qu’il fait, qui il voit, ce qu’il prend au déjeuner. L’Ehpad doit répondre à ses besoins médico-techniques en le laissant gérer sa vie », estime Didier Sapy, directeur général de la Fnaqpa, la Fédération nationale des organismes gestionnaires d’Ehpad et de services à domicile.

« Il y a 7 500 Ehpad actuellement : il devrait y avoir 7 500 Ehpad différents les uns des autres. Au lieu d’imposer leur organisation aux individus, ils devront s’adapter à l’organisation des individus », affirme-t-il, alors que pendant la crise sanitaire des familles ont souffert de voir les établissements restreindre les libertés des résidents.

L’objectif est de dire aux nouveaux pensionnaires : « Bienvenue chez vous » et non plus « Bienvenue chez nous », selon Didier Sapy.

Une maison de retraite où l’on se sent chez soi, pour l’architecte Fany Cérèse du cabinet AA, c’est avoir un logement avec une cuisine, actuellement absente des chambres de quelque 21 m2 en moyenne avec salle de bains le plus souvent proposées aux usagers. « Avoir du jus de pomme dans son frigo à offrir quand on a de la visite au lieu de courir derrière une employée, c’est se sentir chez soi », observe Fany Cérèse.

Au Danemark, comme l’explique Annette Bertelsen, chargée des affaires de santé à l’ambassade de ce pays scandinave, les pensionnaires vivent dans un vrai logement de 40 à 60 m2 comprenant chambre, salle de bains, salon et kitchenette. Le restaurant de l’établissement est ouvert aux habitants de la ville.

Un centre de ressources ouvert sur le quartier

L’Ehpad de demain sera ouvert sur son quartier, recevant universités du temps libre ou associations, et sera même responsable des personnes âgées vivant sur son territoire.

Alors que le gouvernement envisage de moins construire d’Ehpad, coûteux, et de favoriser le maintien à domicile, les maisons de retraite pourraient trouver un nouveau rôle en aidant les seniors à rester chez eux le plus longtemps possible, sachant que 69 % des Français vivent à 5 kilomètres d’un Ehpad, selon l’étude de Matières grises.

Dans cet « Ehpad plateforme de services » ou « Ehpad ressources », les retraités pourront se rendre pour participer à un atelier ou se faire aider pour remplir leur feuille d’impôt sur internet. « Par exemple, un Ehpad peut apporter des repas au domicile des retraités ou les accueillir dans son restaurant. Elle peut les inviter à des ateliers de prévention des risques de chute et aller à leur domicile pour l’adapter à leur perte d’autonomie », explique Anna Kühn Lafont, consultante pour le think tank Matières grises.

« Nous avons une secrétaire pour faire des démarches administratives, des conseillers numériques pour aider à commander par internet, des salles de télémédecine qui peuvent être utilisées par des seniors vivant à domicile », détaille Jean-Marc Borello, président du groupe SOS.

Pour se transformer de façon systémique, ces professionnels espéraient une loi Grand Âge sur la dépendance, annoncée depuis 2018, mais que le gouvernement a finalement abandonnée.

« Pour changer de modèle, nous avons besoin d’une loi. Le cadre réglementaire est sclérosant et empêche les transformations. C’est pourquoi une loi Grand Âge est indispensable pour apporter plus de souplesse », estime Didier Sapy, regrettant que le gouvernement ait finalement renoncé à faire voter une loi avant la fin du quinquennat.

Source OUEST FRANCE.

 

PLUS… 300 MILLIARDS pour les SUPERS RICHES EN UNE ANNEE !

La fortune des milliardaires atteint un nouveau sommet dans le monde en juillet 2020. UBS l’évalue à 10 200 milliards de $. La France est le pays où elle a le plus progressé (+45% entre 2019 et 2020).

Grâce aux réformes de l’ISF ?

Probable.

Cette richesse ruisselle-t-elle ?

Impossible à mesurer.

« Nous sommes en dehors de toute discussion politique, ceci précisé, si c’est effectivement vrai et cela le semble bien, comment ne pas être révoltés ? »

LA REDACTION HANDICAP INFO.

Et les Politiques au pouvoir veulent « déconjugaliser » l’AAH !

Cela représente 0.23 % de l’augmentation DE LA FORTUNE DES RICHES…!!!!!

  • 20 ans de déficit des régimes de retraite !!!!

La fortune des milliardaires atteint un nouveau sommet dans le monde en juillet 2020. UBS l’évalue à 10 200 milliards de $. La France est le pays où elle a le plus progressé (+45% entre 2019 et 2020). Grâce aux réformes de l’ISF ? Probable. Cette richesse ruisselle-t-elle ? Impossible à mesurer.

Nous sommes les 99%… c’était le slogan d’Occupy Wall Street en 2012. Un slogan pour dénoncer la croissance des inégalités, les richesses qui s’accumulent pour le 1% du dessus, sans manifestement ruisseler sur les 99% du dessous. Huit ans plus tard, où en est-on ? On a dépassé tous les records.

L'ISF fut au centre des revendications des gilets jaunes (ici manifestation du 8 décembre 2018). Octobre 2020, Bercy s'appuie sur le rapport de France Stratégie pour fermer définitivement la porte à toute modification de sa réforme du capital.

 

La richesse accumulée par les milliardaires de par le monde atteint un sommet inégalé en juillet 2020.

10 200 milliards de dollars, c’est sans précédent, c’est 1 300 milliards de plus que le précédent pic de 2017, relève une étude publiée par la banque UBS et le cabinet conseil Price Water House coopers.

Les milliardaires ont très bien traversé la crise du covid, explique l’étude.

Ils ont très bien chevauché la tempête quand le marché était baissier, mais en plus, leur fortune a gonflé quand le marché des actions a rebondi. UBS, et PWC, le 8 octobre 2020.

« Chevaucher la tempête », c’est d’ailleurs le nom de cette étude qui s’appuie « sur 60 conversations avec des milliardaires, et une base de données de 2000 milliardaires, issus de 43 pays, représentant 98% de la richesse totale des milliardaires ». C’est sans doute sans compter les fortunes difficilement estimables placées dans des paradis fiscaux.

Les milliardaires ont bien chevauché la tempête

Sans surprise, les milliards placés dans la technologie et la santé sont ceux qui ont fait le plus de petits  dernièrement.

« Alors que la tempête passe, une nouvelle génération d’entrepreneurs semble susceptible de numériser, de rafraîchir et de révolutionner l’économie » rapporte cette étude en soulignant que pour la première fois, ceux qui ont parié sur les drones, et l’ed-tech, les technologies pédagogiques, rejoignent eux aussi le cercle des milliardaires.

Milliardaires, entrepreneurs, ce sont des synonymes pour cette étude, qui jamais n’emploie le mot actionnaire, alors que la bonne fortune de ces milliardaires-entrepreneurs vient essentiellement de la flambée des actions.

A lire/ écouter : De bulles en bulles : état des lieux en temps de Covid-19

Ce qui surprend dans les graphiques de cette étude, c’est la performance des milliardaires français.

Leur fortune a été multiplié par 5 en 10 ans nous dit UBS. Seule la Chine fait mieux ! De 300 milliards de dollars en 2019, les avoirs des milliardaires français sont passés à 442 milliards en 2020.

Mais pourquoi, qui, comment ?

Il y a des nouveaux entrants, me répond UBS, mais c’est surtout le luxe et ses bonnes performances qui expliquent celle des milliardaires français.

La fortune des milliardaires français a augmenté de 439% depuis 2009, et celle des chinois 1146%

Réjouissons-nous !

Quand le capital des plus riches augmente, ils investissent dans l’économie et créée des emplois.

C’est connu… c’est pour cela que la France supprime l’ISF sur le capital financier expliquait Bruno Le Maire ministre des Finances en 2017.

Le projet que nous défendons il est juste, et il sera efficace. Car il permettra à nos entreprises d’avoir plus de capital pour investir, innover et créer des emplois demain. Bruno Le Maire en octobre 2017.

Le problème de ce raisonnement, c’est qu’il n’a jamais été prouvé empiriquement. 

Les économistes finlandais, suédois, américains qui ont cherché à mesurer ce ruissellement pour les réformes de la fiscalité du capital adoptées dans leur pays il y a plus de 15 ans n’ont rien trouvé. Ici, un rapport remis au Sénat en novembre 2019 qui en fait état.

En France, cela fait deux ans que des chercheurs s’y attellent, car le gouvernement a promis que la réforme de l’ISF serait évaluée et même éventuellement amendée en fonction des résultats.

Ruisseler ça prend du temps…

Mais de réponses, il n’y a toujours pas dans le deuxième rapport d’évaluation du comité d’évaluation de France Stratégie.

Comme indiqué l’année dernière, l’observation des grandes variables économiques – croissance, investissement, flux de placements financiers des ménages, etc. – avant et après les réformes ne suffira pas pour conclure sur l’effet réel de ces réformes. En particulier, il ne sera pas possible d’estimer par ce seul biais si la suppression de l’ISF a permis une réorientation de l’épargne des contribuables concernés vers le financement des entreprises. France Stratégie.

Le seul impact jugé probable scientifiquement, c’est l’augmentation des dividendes versés aux 1%, et surtout les 0,1% les plus riches.

De 14 milliards d’euros de dividendes versés en 2017, on est passé à 23.8 milliards en 2018, dont un tiers pour les 0,1% du haut du panier. Pour les 99% du dessous, c’est encore trop tôt pour dire.

Ruisseler, ça prend du temps.

Le problème, c’est que plus le temps passe, moins c’est évaluable, juge un économiste qui pratique ces études empiriques, car des facteurs autres que la réforme étudiée interviennent.

Pour mesurer l’effet de la fin de l’ISF sur l’investissement, il faut comparer le comportement des entreprises qui étaient affectées par l’ISF avant la réforme avec celui des entreprises qui ne l’étaient pas… sur des durées courtes, c’est possible, mais plus le temps passe, plus cela devient fragile, car les facteurs exogènes (à la réforme) jouent de plus en plus. Cela peut être le contexte international, un marché qui évolue, une crise qui ne touche pas tous les secteurs de la même façon. Thomas Grjebine Économiste, CEPII.

Les entreprises investissent surtout quand elles ont un carnet de commande bien rempli, ajoute cet économiste.

L’an prochain, on ne sera donc pas tellement plus éclairé, même si le président du comité d’évaluation François Lenglart assure que le rapport 2021 apportera des « débuts de réponses ».  Ce qu’on constate pour les 130 pages du rapport de 2020, c’est que chacun arrive à y trouver les résultats qui confortent son analyse, comme l’illustre le débat des débatteurs sur France Inter dans On arrête pas l’éco.

Si débat sur l’ISF, il y a lors de la présidentielle, il y a donc de grandes chances qu’on en reste arguments déroulés par le Président pendant le Grand Débat.

Faut pas raconter des cracks. C’est pas parce qu’on remettra l’ISF comme il était il y a un an et demi que la situation d’un seul gilet jaune s’améliorera. Ça c’est de la pipe ! Emmanuel Macron, Grand Débat du 15 janvier 2019.

Entre la pipe, et le raisonnement économique qui n’a jamais été prouvé chez nos voisins, n’est pas évaluable à court terme, ni à long terme, et le sera encore moins avec la crise du covid…y a t-il une si grande différence ?

De toutes façons, c’est tranché. Pas d’instabilité fiscale en temps de crise, justifie Bercy. De modification de la réforme de l’ISF, il n’y aura pas avant la fin du quinquennat.

Bercy retient de ce rapport trois choses :

  • avec cette réforme, la fiscalité du capital en France s’est rapprochée de celle de ses voisins
  • la réforme a coûté moins qu’estimé au départ : 2 milliards 900 millions pour la fin de l’ISF sur les capitaux financiers (au lieu de 3.2 estimés au départ), et 600 millions d’euros pour la mise en place de la flat tax, le prélèvement proportionnel mis en place en 2018 au lieu d’1.2 mds).
  • le nombre de ménages fortunés quittant le territoire a diminué et le nombre de ceux qui reviennent augmenté.

L’étude minimise pourtant fortement cet argument de la fin de la fuite des fortunes françaises en notant que  « Cette évolution porte toutefois sur de petits effectifs, de l’ordre de quelques centaines, à comparer avec les 130 000 contribuables assujettis à l’Impôt sur la Fortune Immobilière en 2018« . Sur ce sujet, vous pouvez écouter le débat entre Thomas Piketty, et Dominique Seux sur France Inter le 9 octobre.

ISF, un symbole

A sa création en 1982, l’impôt sur la fortune se voulait un pont entre les riches et les pauvres. Un symbole donc, plus qu’une décision fondée sur des études économiques.

Est-ce à ce symbole que la France doit en partie son chômage et sa désindustrialisation plus élevée qu’ailleurs ?

C’est possible, mais on ne l’a jamais évalué sérieusement car les chercheurs n’avaient pas accès aux données fiscales permettant de le faire auparavant. Le troisième rapport que rendra France Stratégie sur la fiscalité du capital promet de faire ce bilan dans un an. Sur cet accès des chercheurs aux données ISF, un thread très bien écrit.

A l’heure où la crise du covid-19 fait exploser la pauvreté, comme a alerté cette semaine la Banque Mondiale et le Secours Catholique et que l’on apprend que les milliardaires sont plus riches encore, possible qu’un geste symbolique envers les 99% serait le bienvenu.

Quelques riches Français l’avaient suggéré en 2011, suite à une tribune dans le Monde du patron de Publicis Maurice Lévy qui plaidait pour une contribution exceptionnelle des plus riches, (pas en signe de solidarité cependant, mais pour que les finances publiques se redressent.)

Aujourd’hui, ils se font bien discrets.

Source FRANCE CULTURE.

Tout comprendre à la pension d’invalidité…

ARGENT – Un accident ou une maladie a réduit votre capacité de travail ? La pension d’invalidité versée par la Sécurité sociale permet de compenser votre perte de revenus.

Et depuis le 15 juin 2021, la demande peut se faire en ligne.

Tout comprendre à la pension d’invalidité

 

La survenue d’un grave handicap a malheureusement des conséquences financières parfois dramatiques. Afin d’épauler les citoyens qui en sont victimes, l’État a mis en place différentes aides publiques, à l’image de la pension d’invalidité, qui vise à compenser une perte de revenus.

D’après les chiffres disponibles de la Drees, l’institut statistique du ministère des Solidarités et de la Santé, quelque 831.000 personnes en bénéficiaient dans le cadre d’un des régimes de base fin 2018, pour un âge moyen fixé à 51 ans.

Un soutien aux actifs

Cette indemnisation provisoire s’adresse aux salariés et aux indépendants dont la capacité de travail ou de gain a été réduite d’au moins 66 % à la suite d’un accident ou d’une maladie d’origine non professionnelle. En d’autres termes, la personne est concernée lorsqu’elle n’est plus en mesure d’obtenir un salaire supérieur au tiers de la rémunération normale des travailleurs de sa catégorie et de sa région.

Pour y prétendre, il ne faut pas avoir atteint l’âge légal de la retraite (62 ans) et être affilié à la Sécurité sociale depuis au moins un an au jour de la constatation médicale de votre invalidité ou de l’arrêt de travail en résultant. Mais surtout, il faut avoir déjà intégré la vie professionnelle, puisqu’un salarié doit avoir travaillé au moins 600 heures durant les 12 mois précédents ou avoir cotisé sur un salaire au moins égal à 2.030 fois le smic horaire. Les indépendants doivent quant à eux justifier d’un certain montant de cotisation sur leur revenu d’activité au cours des trois années civiles précédentes.

Un complément de revenus

La caisse primaire d’Assurance maladie classe les personnes éligibles en trois catégories, en fonction de la gravité de leur état et de leur capacité à exercer ou non un emploi spécifique ou une quelconque profession. C’est ce statut qui détermine l’importance de la pension d’invalidité, dont le montant atteint de 30 à 50 % de votre salaire annuel moyen (calculé sur vos dix meilleures années), dans la limite d’un plafond oscillant, selon les catégories, entre 1.028,40 euros en 2021 pour les bénéficiaires qui peuvent encore exercer une activité rémunérée et 2.840,42 euros pour ceux qui sont complètement invalides. En pratique, cette indemnisation tournait autour de 520 euros par mois pour les invalides du régime général en mesure d’exercer une activité rémunérée, contre 1.800 euros pour les plus dépendants en 2018, selon la Drees.

Dans tous les cas, sachez que cette allocation peut être modifiée, suspendue ou supprimée selon l’évolution de votre santé et qu’elle cessera nécessairement lorsque vous prendrez votre retraite.

La demande en ligne

Votre caisse d’Assurance maladie peut prendre directement l’initiative de vous attribuer une pension d’invalidité si elle estime que vous remplissez les conditions nécessaires. Vous pouvez sinon prendre vous-même les choses en main ou sur conseil de votre médecin traitant en remplissant le formulaire adéquat (formulaire S4150) et en l’adressant avec les justificatifs requis (dont un avis d’imposition et un certificat médical) à votre caisse.

Pour les plus connectés, un nouveau téléservice a également été mis en place par la Sécurité sociale depuis le 15 juin 2021. Il permet d’effectuer sa demande de pension d’invalidité entièrement en ligne depuis votre compte Ameli, à l’exception des salariés ayant plusieurs employeurs qui doivent continuer à utiliser la version papier.

Source 20 MINUTES.

Retraite complémentaire : sous-revalorisation des pensions, combien allez-vous perdre ?…

Pour limiter la chute des réserves financières en deçà du seuil critique, les partenaires sociaux gestionnaires de l’Agirc-Arrco ont pris une lourde décision, ce jeudi 22 juillet.

Les revalorisations des pensions seront freinées durant deux ans !

Retraite complémentaire : sous-revalorisation des pensions, combien allez-vous perdre ?

 

Mauvaise nouvelle pour les retraités ! Pour la troisième et dernière fois depuis le 21 juin, les partenaires sociaux gestionnaires de l’Agirc-Arrco se sont réunis ce jeudi 22 juillet afin de trouver une solution pour redresser la trajectoire financière du régime de retraite complémentaire des salariés du privé. Un texte prévoyant une dérogation temporaire a été proposé. Il devrait permettre au conseil d’administration de l’Agirc-Arrco de sous-indexer les pensions complémentaires jusqu’à 0,5 point (au lieu de 0,2 actuellement) en dessous de l’inflation. Cela reviendrait donc à une revalorisation de 0,9% en novembre prochain, au lieu de 1,4%.

Retraite complémentaire : une sous-revalorisation durant deux ans !

La revalorisation de novembre n’est pas la seule concernée. Celle de novembre 2022 devrait aussi être sous-indexée. « Ce changement nous permet de maintenir la trajectoire financière du régime », explique Olivier Bogillot, du Medef. L’ensemble du patronat, la CFTC et la CFDT a d’ores et déjà approuvé ce principe. »En passant de 0,2 à 0,5 point cela permet au conseil d’administration de pouvoir arbitrer en fonction de la situation économique. Ainsi si la croissance repart et que la trajectoire des réserves évolue positivement on pourrait très bien imaginer une sous-revalorisation plutôt de 0,3 ou 0,4 point et à l’inverse mieux revaloriser les pensions l’année prochaine si le retour de la croissance se confirme », détaille Frédéric Sève de la CFDT à Capital.

Quelle sera l’incidence sur le montant de votre pension ? « On nous parle avec cette sous-revalorisation d’un manque à gagner de 2 à 3 euros par mois soit près de 35 euros par an, ce qui, pour les petites retraites, peut compter. Cela fait maintenant plus de dix ans que les retraités perdent du pouvoir d’achat », alerte Michel Beaugas de Force ouvrière, fortement opposé à cette mesure, dont la décision finale sera prise en octobre.

Source PLANET.

 

Maintien chez soi, trottoirs et transports adaptés : un rapport de 80 pistes pour améliorer la vie des seniors…

Un rapport remis au gouvernement préconise 80 mesures pour aider les seniors à mieux vieillir, sans forcément passer par les maisons de retraite.

Parmi les pistes, des aides au maintien à domicile repensées et facilitées, des transports adaptés, ou davantage de bancs publics.

Le rapport préconise notamment des transports adaptés et davantage de bancs publics.

 

Des aides préventives pour adapter son logement avant de perdre son autonomie, des financements pour des « résidences seniors » à loyer modéré, un tissu urbain et des transports aménagés pour les personnes âgées : un rapport remis ce mercredi au gouvernement propose 80 mesures pour accompagner le vieillissement, sans forcément recourir aux Ehpad.

Permettre au plus grand nombre de « vieillir chez soi » implique « un logement adapté à ses fragilités présentes ou futures », mais également un urbanisme et des transports permettant que « la vie à domicile ne se transforme pas en assignation à résidence », résume auprès de l’AFP l’auteur de ce rapport, Luc Broussy, spécialiste de la « silver économie », l’économie liée aux seniors.

Repenser et simplifier l’accès aux aides pour rester chez soi

Pour permettre aux seniors de rester vivre « chez eux », Luc Broussy plaide pour un guichet unique d’aide aux travaux d’adaptation des logements, qui s’inspirerait du dispositif « Ma Prime Renov » pour les rénovations écologiques. Par ailleurs, pour lui, il faut « entièrement repenser » ces aides financières, actuellement accordées uniquement si la personne a déjà perdu beaucoup de son autonomie. Il faut plutôt privilégier la prévention, fait valoir le spécialiste, et entamer des travaux « en amont », notamment pour éviter les chutes, qui provoquent chaque année des milliers d’accidents mortels.

Construire des résidences seniors accessibles aux personnes modestes

Vieillir « chez soi » peut aussi parfois passer par un « autre chez soi », comme par exemple une résidence autonomie. Pour les développer et les rendre accessibles aux seniors modestes, il faut aider les organismes HLM à en construire, via des prêts bonifiés, mais également simplifier certaines règles d’urbanisme qui imposent, de manière « absurde », que ces bâtiments soient dotés d’un parking ou d’un local à vélos.

Des transports, trottoirs et passages piétons adaptés

Le rapport insiste aussi sur la nécessité de faciliter la mobilité des seniors, ce qui passe par des trottoirs et passages-piétons mieux conçus, davantage de toilettes et de bancs publics, mais aussi des transports plus accueillants – les conducteurs de bus devraient ainsi être systématiquement formés à la fragilité des clients âgés, afin d’éviter par exemple les freinages trop brusques.

Le nombre de 75-84 ans va augmenter de 50% d’ici dix ans

Ces propositions arrivent alors que la question du vieillissement est souvent considérée dans le débat public sous le seul angle du très grand âge, des Ehpad et des services d’aide à domicile. Pour Luc Brousssy, cette question nécessite une « révolution culturelle » pour répondre aux besoins des 75-84 ans. Cette génération des baby-boomers est composée de « citoyens actifs » qui sont encore autonomes, mais « vont commencer à subir les premières fragilités ».

Le nombre de personnes dans cette tranche d’âge va augmenter de quasiment 50% d’ici la fin de la décennie, a souligné l’auteur, qui remet son travail ce mercredi matin aux ministres chargées de l’Autonomie, du Logement et de la Cohésion des territoires, Brigitte Bourguignon, Emmanuelle Wargon et Jacqueline Gourault.

Ces propositions arrivent également alors que le projet de loi « grand âge », très attendu, n’a cessé d’être reporté en raison de la pandémie de coronavirus.

Source FRANCE BLEU.

À Sancerre, les pensionnaires de la maison de retraite sortent un CD…

L’aboutissement d’un projet qui a permis d’apporter beaucoup de soleil aux personnes âgées de l’établissement, notamment durant le confinement cet hiver…

Une dizaine de retraitées ont enregistré deux chansons qu’elles ont écrites grâce à un accordéoniste de Sancerre.

La séance d'enregistrement à la maison de retraite de Sancerre

 

Gérard Godon est un enfant du pays : l’accordéoniste est intervenu chaque semaine pour créer ces chansons avec ces résidentes depuis le mois de janvier. :  » Je me disais qu’avec ma musique je pouvais apporter un peu de bonheur à tous ces gens qui en étaient privé, notamment pendant le confinement où elles étaient privées de visites et d’animations.

Je suis devenu un habitué de la maison. J’ai été vacciné comme le personnel médical et on a mis en route cet atelier musical. On a abouti à deux chansons dont j’ai écrit les mélodies, mais ce sont les résidentes qui ont écrit les textes; Il y a une ballade dédiée au Sancerrois. On chemine de village en village : de Bué à Sancerre, en passant par Chavignol et quelques autres communes. La seconde chanson est plus poétique avec un accent écologique, je dirais. Elle s’appelle Tout au long de la rivière. » 

Reine (en blanc) est âgée de 108 ans.

Elles sont neuf au total à avoir participé à cet atelier musical, toutes pomponnées pour la séance d’enregistrement.  Quatre micros ont été installés dans la salle habituellement réservée aux activités. Reine, 108 ans, est la plus âgée. Avec ses amies, elle vit un grand moment :  » J’ai tout le temps aimé chanter, donc cela ne me change pas beaucoup. «  Marie-Thérèse, 80 ans renchérit :  » On y travaille de puis le mois de janvier, c’est donc pas une petite affaire. Et vu notre âge ! Ah oui, pour moi , c’est une fierté, parce que pendant le confinement, c’était pas gai de rester dans sa chambre.  » 

Gérad Godon était accompagné d'une violoniste pour l'enregistrement.

Anne-Marie est encore plus directe :  » Ca a changé mes idées !  » confie t-elle, un sourire dans la voix. Chanter, c’est toujours un bienfait, confirme Patricia, Aubry, responsable du service animation :  » Cela leur a permis d’oublier un peu les visites réduites et puis de réfléchir à créer les paroles. Elles y pensaient parfois la nuit. Au matin, elles me disaient, on a pensé à ça. Cela leur donner un but également, l’envie de tenir parce qu’il y avait ce cd au bout. »

Patricia Aubry, (debout à gauche), responsable du service animations a également permis au projet d'aboutir

Un troisième titre complétera le CD : un gospel enregistré par le personnel et les soignants de la maison de retraite. Ce CD sera gravé à 500 exemplaires et vendu 5 euros au profit de la maison de retraite. Il devrait être disponible début juillet dans les mairies notamment…

Source FRANCE BLEU.