Un médicament efficace contre l’hépatite C vient d’être autorisé à la vente en pharmacie …

Efficace dans plus de 9 cas sur 10, le médicament Maviret devrait concerner environ 50.000 personnes en France.

À l’issue de négociations, son prix a été fixé à 28.000 euros par patient.

La vente du Maviret, un nouveau médicament antiviral contre l’hépatite C chronique a été officiellement autorisée jeudi en France, à l’hôpital mais aussi, pour la première fois, en pharmacie, ce qui devrait simplifier la prise en charge de la maladie. Ce médicament, développé et commercialisé par le laboratoire américain AbbVie, sera vendu à un prix public de 28.000 euros par patient, d’après une publication au Journal officiel datée du 8 mars.

Environ 50.000 personnes en France seraient concernées par cette innovation, et plus encore «si des actions de dépistage étaient mises en oeuvre», selon la Haute Autorité de Santé. En décembre dernier, celle-ci avait estimé que le service médical rendu par ce nouveau médicament est important. Et pour cause, trois comprimés quotidiens pendant 8 semaines seulement donnent une efficacité supérieure à 90% contre les six formes du virus de l’hépatite C. Les autres traitements nécessitent, eux, 4 semaines supplémentaires. Par contre, les patients souffrant de cirrhose décompensée ne pourront pas bénéficier du Maviret.

Le médicament, remboursé à 100%, est autorisé à l’hôpital, mais aussi en pharmacie de ville. Un changement considérable pour les malades car «une des causes de non-observance des patients est l’éloignement de l’hôpital, c’est pourquoi il est important que ces médicaments soient disponibles en officine de ville» a précisé le Dr. Marc Bourlière, hépatologue à Marseille, dans le communiqué du laboratoire AbbVie.

Des prix trop élevés

À partir de fin 2013, l’arrivée sur le marché de nouveaux médicaments indiqués pour soigner l’hépatite C chronique – le Sovaldi du laboratoire Gilead puis ses successeurs Harvoni et Epclusa — avait déclenché une vive polémique en raison de leurs coûts jugés exorbitants pour la sécurité sociale: plus de 40.000 euros par patient. À cause de ce prix élevé, le gouvernement français les avait d’abord réservés aux personnes les plus gravement atteintes, au grand dam de nombreuses associations de médecins et de patients….

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Source LE FIGARO.

Intégration et handicap – Autisme – Accessibilité…: les réponses de Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat.

Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, était l’invitée du Magazine de la santé lundi 5 mars 2018.

Intégration des élèves handicapés à l’école, lancement du quatrième Plan autisme, accessibilité… retrouvez toutes ses réponses en vidéos.

Intégration et handicap : les réponses de Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat

L’intégration des élèves handicapés à l’école

En 2012, Sophie Cluzel a organisé le premier « Grenelle de l’intégration des jeunes handicapés dans la société ». Aujourd’hui, elle travaille dans le gouvernement d’un président qui a annoncé ne plus vouloir de personnes vivant en situation de handicap sans solution…

Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées depuis neuf mois, Sophie Cluzel fait le point sur l’accès à l’école des enfants en situation de handicap.

Enfants handicapés : une prise en charge inadaptée ?

De nombreux parents d’enfants handicapés estiment que la prise en charge en France est insuffisante ou inadaptée. Ils sont alors contraints de rechercher des solutions au-delà des frontières.

Formation du personnel médical, dépistage précoce des besoins des enfants… Sophie Cluzel évoque les pistes pour améliorer cette prise en charge.

Le lancement d’un quatrième Plan autisme

Sophie Cluzel dévoilera très prochainement le quatrième Plan autisme. Aujourd’hui, les structures pour accueillir les enfants ou les adultes autistes ne sont pas assez nombreuses. Et certains parents n’hésitent pas à se tourner vers des institutions étrangères pour accueillir leur enfant.

Comment éviter ces situations ? Quelles sont les pistes pour améliorer la prise en charge ? Les réponses en vidéo de Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées.

Accessibilité des personnes handicapées : où en est-on ?

Aujourd’hui, l’application de la loi sur l’accessibilité ne cesse de reculer et la France prend du retard par rapport à d’autres pays. Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, fait le point sur la situation.

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Source France TV.

Tribunal – Toulouse: Une locataire handicapée privée d’accès à sa terrasse gagne au tribunal…!

Tribunal – Une Toulousaine handicapée vient de faire condamner son bailleur. Depuis 2013, une marche de 30 cm l’empêchait d’accéder à sa terrasse…

Une locataire handicapée privée d’accès à sa terrasse gagne au tribunal

  • Privée d’accès à sa terrasse par une marche de 30 cm, une locataire handicapée, avait saisi la justice.
  • Le tribunal d’instance de Toulouse vient de se prononcer en sa faveur.
  • Il a condamné son bailleur à lui verser 2.000 euros pour la perte de jouissance de sa loggia.

Voilà quatre ans que Carina Lebbad, une quinquagénaire de Toulouse, se contente de regarder sa loggia depuis l’intérieur de son appartement neuf du quartier des Tibaous. Et pour cause, une marche d’une bonne trentaine de centimètres l’empêche d’y accéder.

Elle avait visité un appartement témoin du 1er étage avant de signer le bail, mais elle ignorait que le sien, encore en travaux au rez-de-chaussée, ne serait pas aux normes d’accessibilité.

L’obstacle ne s’est pas effacé par miracle mais elle vient d’obtenir réparation devant la justice. Le tribunal d’instance de Toulouse a en effet condamné son bailleur, Toulouse Métropole Habitat (TMH), à verser 2.000 euros d’indemnisation à la locataire pour perte de jouissance et 1.000 euros pour les frais de justice.

« C’est une bonne nouvelle, peut-être qu’ils vont arrêter de construire n’importe comment », réagit Odile Maurin, la présidente de l’association Handi-Social​, qui soutenait Carina Lebbad dans sa démarche. La militante, qui a connaissance d’autres cas similaires, espère que cette décision « fera jurisprudence » et appelle d’ailleurs les locataires handicapés qui connaissent des problèmes similaires, et dont le logement a été construit entre 2010 et 2016, à se manifester.

Le bailleur ne fera pas appel

Le bailleur, dont c’est la première condamnation de ce type, indique de son côté qu’il ne fera pas appel de la décision du tribunal. Car ce dernier a aussi « estimé que le bâtiment est conforme aux normes exigées au moment de sa construction ». Pour TMH, « cette condamnation repose uniquement sur la perte de jouissance d’une partie du logement ». Or, l’organisme a proposé à Carina Lebbad de la reloger ou d’aménager les lieux.

Mais elle a tenu bon pour le principe. Et désormais, elle attend une nouvelle proposition d’appartement.

Source 20 Minutes.

Les TROPHES SILVER ECO 2018….

J’ai besoin de VOUS ! Handicap Info a le plaisir de vous informer que notre partenaire, l’Association PÔLE Sap et son représentant Christophe AXEL, ont été NOMINES dans la catégorie AIDANTS pour La Dixième Edition des TROPHES SILVER ECO 2018.

Christophe s’investit depuis des années et a réussi à créer le premier SHOWROOM Aidants en France. 200 m2 à disposition des associations etc.

Le vote du public est IMPORTANT…!

Silver Eco - le Show SilverNight

Vous pouvez voter POUR TOUTE SON IMPLICATION. En cliquant sur « Sélectionner dans la liste ci-dessous » et en déroulant le menu, Merci de cliquer sur « SHOWROOM POLE SAP« .

Merci à toutes et à tous.

 

Sport et handicap : le massif du Vercors accueille le championnat de France de ski du 7 au 10 mars…

Alors que les Jeux paralympiques vont débuter en Corée du Sud, le massif du Vercors accueille le championnat de France de ski alpin et nordique « sport adapté » du 7 au 10 mars 2018.

Plus de 160 skieurs en situation de handicap vont concourir. Ils seront soutenus par plusieurs médaillés olympiques.

Sport et handicap : le massif du Vercors accueille le championnat de France de ski du 7 au 10 mars

L’événement s’inscrit dans le cadre de la célébration des 50 ans des Jeux olympiques de Grenoble. Du 7 au 10 mars 2018, le massif du Vercors va faire la part belle aux athlètes en situation de handicap. Skieurs alpins et nordiques vont s’affronter du côté de Lans-en-Vercors ou encore de Méaudre.

Pyeongchang – le Vercors, même combat au service de la promotion du « sport adapté ». Alors que les paralympiques se préparent en Corée du sud, le championnat de France de ski alpin et nordique réservé aux sportifs en situation de handicap va se tenir à partir de ce mercredi en Isère. La cérémonie d’ouverture est programmée ce 7 mars à 17h30 à Lans-en-Vercors.

Au total, 166 skieurs dont 117 en alpin et 49 en nordique, vont s’affronter. Ils seront encadrés par 80 accompagnateurs et une centaine de bénévoles. C’est Simon Fourcade qui sera leur parrain. Tout juste médaillés aux JO, Marie Dorin-Habert et Maurice Magnificat feront partie de l’équipe de supporters.

Voir le programme complet, cliquez ici.

Source FR3.

Des prothèses 3D pour les statues… et pour les vivants !…

Ce 6 mars, l’ONG Handicap International a équipé plusieurs statues de Paris de prothèses 3D, pour « interpeller le grand public » sur les quelques 100 millions de personnes ayant besoin d’appareils orthopédiques dans le monde.

Des prothèses 3D pour les statues... et pour les vivants

« Aucun corps dans le monde ne devrait attendre aussi longtemps avant d’être réparé »  : l’ONG Handicap International a équipé ce 6 mars au matin la reproduction de la Venus de Milo exposée dans une station de métro attenante au Musée du Louvre. D’autres œuvres ont également été appareillées dans les parcs de la capitale.

Objectif : mettre en lumière un projet pilote de prothèses imprimées en 3D développé en 2015 par l’organisation, destinée « à réduire le temps de fabrication et favoriser l’accessibilité pour les patients situés en zones de conflit ou dans des régions isolées« .

« Avant l’impression en 3D, il fallait faire un moule en plâtre du moignon, l’ajuster quatre ou cinq fois, mettre une résine autour, ce qui nécessitait des professionnels et un matériel important« , a détaillé à l’AFP le directeur d’Handicap International France, Xavier de Crest.

« Désormais un petit scanner (de la taille d’un smartphone) permet de prendre des mesures du moignon qui sont ensuite envoyées à un logiciel de modélisation puis à l’imprimante 3D. C’est un gain de temps et d’efficacité surtout lorsque nous sommes dans une zone de conflit comme en Syrie« , pointe-t-il. Le coût de ces prothèses est hélas plus élevé que les dispositifs conventionnels, un choix « assumé » par l’organisation humanitaire.

Durant la première phase du programme, qui s’est étalée sur neuf mois en 2015, 19 personnes ont été appareillées de prothèses imprimées en 3D au Togo, en Syrie et à Madagascar. « Aujourd’hui, nous souhaitons passer à la vitesse supérieure et nous étendre à davantage de pays et appareiller plus de personnes« , poursuit M. de Crest. Pour cette seconde étape, l’ONG entend appareiller plus de 100 amputés en Inde, et invite le public à contribuer financièrement au projet.

Source LE FIGARO.

Handicap : les TPE craignent d’être taxées…

Alors qu’une réforme du dispositif d’insertion professionnelle des personnes handicapées se profile, un document de travail du secrétariat d’État a mis le feu aux poudres. Le Figaro se l’est procuré.

Les petites entreprises s’inquiètent de la prochaine réforme du dispositif d’insertion professionnelle des personnes handicapées, que prépare le gouvernement et qui devrait être dévoilée fin mars.

Un document de travail du secrétariat d’État chargé des Personnes handicapées, remis lundi, a mis le feu aux poudres. Ce document, que Le Figaro s’est procuré, contient vingt propositions, dont une (la numéro 4) mentionne l’assujettissement des entreprises de moins de vingt salariés à l’obligation d’emploi de 6 % de personnes handicapées. Cette contrainte, créée par la loi de 1987, ne concerne actuellement que les entreprises privées et publiques de vingt salariés et plus. En cas de non-respect, la société doit verser une contribution financière à l’Agefiph, le fonds pour l’insertion professionnelle des handicapés.

«Alors que les PME de plus de vingt salariés peinent déjà à remplir leur obligation d’emploi de 6 % de personnes handicapées, le secrétariat d’État propose rien de moins que d’étendre cette obligation à tous les employeurs privés. Qu’importe le fait qu’il soit, par exemple, un peu compliqué de parvenir à 6 % de trois salariés… les TPE paieront!», a réagi la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) dans un communiqué. À l’inverse, l’organisation patronale propose de créer une exonération de charges liée à l’emploi de travailleurs handicapés dans les PME et TPE de moins de vingt salariés.

«Rien n’est décidé, la concertation est en cours. Le but n’est pas de pénaliser les entreprises mais d’être plus incitatif», a répondu le secrétariat d’État chargé des Personnes handicapées. «L’idée n’est pas de faire de la coercition mais de l’incitation. D’ailleurs, les TPE-PME (de moins de vingt salariés, NDLR), qui sont les premiers recruteurs de personnes handicapées, ne sont pas soumises aux quotas. Il faut surtout un grand élan de simplification», indiquait d’ailleurs la secrétaire d’État Sophie Cluzel dans une interview au Figaro . Tout en se montrant bien déterminée à réduire le taux de chômage des handicapés. À 19 %, il reste très élevé. Soit deux fois la moyenne nationale.

Source LE FIGARO.

Don de moelle osseuse: «C’est comme une prise de sang et ça peut sauver des vies »…

SOLIDARITE La 13e Semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse, qui se tiendra du 10 au 18 mars, met l’accent sur le besoin de trouver de nouveaux donneurs de moelle osseuse, en particulier des hommes jeunes…

Du 10 au 18 mars se tiendra la 13e Semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse en Ile-de-France.

  • Du 10 au 18 mars se tiendra la 13e Semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse.
  • Cette année, la campagne de sensibilisation vise notamment à trouver de nouveaux donneurs.
  • C’est aussi l’occasion de battre en brèche les idées reçues autour de ce don assez méconnu.

Chaque année en France, plus de 2.000 personnes souffrent de maladies graves du sang. Pour les soigner et les guérir, il existe un traitement que l’on ne trouve dans aucune pharmacie : la greffe de moelle osseuse, traitement de dernier recours pour nombre de pathologies. Mais pour en bénéficier, il faut avoir la chance de trouver un donneur compatible. Et quand personne dans son cercle familial ne l’est, le seul espoir vient alors des donneurs anonymes inscrits au registre national des donneurs de moelle osseuse. « Ce sont nos veilleurs de vie, comme on les appelle », dévoile le Dr Evelyne Marry, directrice du registre France greffe de moelle à l’Agence de biomédecine. A l’occasion de la 13e Semaine nationale de mobilisation pour le don de moelle osseuse, qui se tiendra du 10 au 18 mars, l’établissement souhaite sensibiliser le grand public à cette cause, qui véhicule certaines idées reçues, et espère que de nouveaux donneurs s’engageront.

Rassurez-vous, « on ne vous plante pas une grosse aiguille dans la moelle épinière » !

Si on vous dit don de moelle osseuse, que visualisez-vous ? Une grosse aiguille plantée dans votre dos ? Si oui, alors il y a méprise. « Certains confondent le don de moelle osseuse avec la ponction lombaire, cet examen médical qui n’a rien à voir et qui consiste à recueillir un échantillon de liquide céphalo-rachidien dans la colonne vertébrale », distingue le Dr Evelyne Marry, directrice du registre du don de moelle osseuse à l’Agence de biomédecine….

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Source 20 Minutes.

Les Français souhaitent que les pharmaciens jouent un plus grand rôle dans le système de santé…

SONDAGE 71% des Français voudraient que leur pharmacien joue « un rôle plus grand dans le suivi des patients »…

71% des Français voudraient que leur pharmacien joue « un rôle plus grand dans le suivi des patients »...

Ainsi, 71 % de la population estiment ainsi que ces professionnels « devraient pouvoir jouer un rôle plus grand dans le suivi des patients », indique une enquête réalisée début février par Odoxa/OCP pour Le Quotidien du Pharmacien et relayé par L’Est Républicain.

Bilan de médication et prescriptions

Parmi les actions concrètes que les sondés souhaiteraient potentiellement voir effectuer par les pharmaciens, on trouve les bilans de médication, cités par 75 % des personnes interrogées. Mais aussi la prescription de certains médicaments habituellement délivrés sur ordonnance seulement (70 %), comme des antibiotiques pour lutter contre les infections urinaires ou des anti-inflammatoires, ou encore le renouvellement de l’ordonnance en matière de traitements chroniques (56 %).

Les principaux intéressés sont on ne peut plus d’accord. 96 % des pharmaciens aimeraient eux aussi participer davantage au suivi sanitaire des malades.

La pharmacie plutôt que le médecin ?

Pour Hubert Olivier, président d’OCP, numéro 1 national de la distribution de produits de santé, la situation est le reflet de ce qui « se retrouve au quotidien dans les pratiques actuelles. Passer d’abord à la pharmacie plutôt que voir son médecin relève aujourd’hui d’une pratique courante pour près de six Français sur dix », analyse le spécialiste, cité par le quotidien régional. Le phénomène en plein développement concerne davantage les jeunes actifs que les patients de 65 ans et plus, qui privilégient encore la consultation d’un médecin.

Il existe cependant un sujet de désaccord entre les Français et leurs pharmaciens. Ces derniers sont majoritairement contre la délivrance de médicaments à l’unité, une pratique déjà en vigueur aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni. 85 % des personnes interrogées se disent pourtant en faveur de cette méthode permettant de limiter le gaspillage. La réforme du système de soins, dont la conclusion est prévue pour juin prochain, se penchera notamment sur ce sujet.

Source 20 Minutes.

 

Moselle: «My 15», une application lancée par l’hôpital pour contacter plus vite le SAMU…

Sur une initiative du SAMU 57, les urgences se dotent d’une nouvelle arme pour se rendre au plus vite et le plus efficacement possible auprès des victimes…

Moselle: «My 15», une application lancée par l'hôpital pour contacter plus vite le SAMU

  • Le SAMU 57 a lancé en janvier une application « My 15 » qui permet victimes ou aux témoins d’être en contact direct avec le médecin régulateur des urgences et de les géolocaliser.
  • Déjà, quatre autres SAMU en France se sont équipés de ce logiciel qui devrait être amené à se généraliser.

« La télémédecine, c’est l’avenir des urgences, pour le SAMU », explique le docteur et directeur du SAMU 57, François Braun. Rien d’étonnant donc à ce qu’il ait – après une visite en Israël – rapporté en France l’idée d’une application liée à cette problématique. Elle permet aux victimes ou aux témoins d’être en contact direct avec les urgences, d’être géolocalisés et d’envoyer des photos sur demande afin de mieux évaluer la situation.

Sur cette idée, l’application « My 15 », est à présent développée en Moselle par le CHR Metz Thionville, le SAMU57 et leur fournisseur de logiciel de régulation médicale, Exos. Elle a été lancée véritablement en janvier dans le département. Depuis, cinq SAMU français en sont équipés. Le système est appelé à se généraliser.

La géolocalisation et la photo, un vrai plus

« My 15 » permet de contacter directement le SAMU, d’être géolocalisé avec une précision de moins de 10 mètres et de communiquer ses informations personnelles médicales. Pratique lorsque l’on est blessé dans une forêt ou sur une autoroute. Le tout sans interface : « C’est direct, et les données restent stockées dans le téléphone ».

Les personnes, une fois l’application téléchargée, peuvent renseigner les informations concernant leur santé, traitement, allergies… qui ne sont envoyées qu’en cas d’appel. « Ce qui est aussi intéressant, c’est l’intégration totale à l’outil informatique du SAMU. C’est comme un appel au 15, toutes les informations apparaissent directement », rassure François Braun.

Autre avantage, la possibilité d’envoyer une image : « Lorsque l’on nous appelle pour une lésion, une coupure au doigt, il peut être important de prendre une photo, car dans la panique, on a parfois beaucoup de mal à comprendre s’il s’agit d’une plaie au niveau du doigt, de la main ou si la victime s’est sectionné complètement un doigt ou une main. Avec pour conséquence, plus du tout la même orientation du patient. »

Et bientôt des vidéos

Pour l’instant, l’application compte 17.000 téléchargements, et quelques appels par semaine via l’appli aux SAMU des quatre départements équipés. Les médecins traitants seront bientôt informés plus largement de son existence et le SAMU réfléchit déjà à d’autres évolutions, comme la double localisation, afin de définir le sens de déplacement de la victime avec un point précédent, une information très importante et utile sur les autoroutes par exemple. Il devrait aussi être possible d’envoyer des vidéos.

« Mais nous avançons pas à pas, car tout cela fait partie du dossier médical, précise François Braun. Les photos sont numérisées, intégrées au dossier médical du patient. Cela nécessite d’être bien clair avec ce que l’on fait de ces informations. »

Source 20 Minutes.