Ahurissant !…. Des personnes handicapées verbalisées pour des stationnements pourtant gratuits !

Depuis plusieurs mois, l’Association des Paralysés de France constate une recrudescence de contraventions reçues par des personnes qui possèdent une carte de « mobilité inclusion ».

Des personnes handicapées verbalisées pour des stationnements pourtant gratuits

C’est une situation absurde mais pourtant bien réelle : les personnes en situation de handicap, pour qui toutes les places de stationnement sont gratuites depuis le 18 mars 2015, voient depuis quelques mois pleuvoir les contraventions. « Certaines se retrouvent à devoir justifier de la gratuité de leur stationnement« , déplore Patrice Tripoteau, Directeur général de l’Association des paralysés de France (APF).

La carte de mobilité inclusion reste trop peu connue

En cause, la nouvelle carte de mobilité inclusion (CMI), qui rentre progressivement en vigueur depuis le 1er janvier 2017. Plus difficile à falsifier, cette nouvelle carte vient remplacer trois types de cartes jusque-là en vigueur : la carte d’invalidité, celle de priorité et celle de stationnement. Les agents missionnés pour contrôler le stationnement des véhicules dépendent d’entreprises privées, et certains ne connaissent pas cette CMI. Ils sanctionnent donc, de fait, l’absence de paiement de nombreuses personnes en situation de handicap. Pour Patrice Tripoteau, la communication entre les villes et ces entreprises privées, qui mandatent des agents, est loin d’être effective.

En outre, à cette non-connaissance de la CMI vient s’ajouter la hausse du prix des contraventions, appelées forfaits de post-stationnement (FPS). Originellement fixé à 17€, depuis 2018, il est choisi par les communes. Il monte même jusqu’à 50€ à Paris ! La facture peut donc grimper très vite pour les personnes en situation de handicap. « Elles utilisent leur véhicule au quotidien. Elle peuvent être verbalisées tous les jours ! » alerte Patrice Tripoteau, qui précise que « certaines d’entre elles ont de faibles ressources« .

Des démarches lentes et lourdes

France Inter diffusait le 12 mars le témoignage de Stéphane, habitant de Trappes se déplaçant à Paris tous les jours. Après avoir reçu plusieurs dizaines de FPS – alors qu’il avait placé sa CMI en évidence sur son pare-brise – Stéphane a effectué des recours auprès de l’autorité compétente. Sans réponse, il a dû faire appel à un avocat pour l’aider dans ses démarches. Un processus lent et lourd, auquel tout le monde ne peut avoir recours. « Certaines personnes ne savent même pas comment faire une réclamation« , ajoute Patrice Tripoteau.

« Nous avons alerté le ministère de l’Intérieur, mais nous n’avons pas eu de réponse à ce jour« , indique le Directeur général de l’APF, qui précise qu’aucun rendez-vous n’est programmé. Pourtant, « c’est un enjeu national« , selon Patrice Tripoteau. « Les personnes concernées sont inquiètes. C’est une situation critique. »

Source France TV.

La maladie X pourrait tuer des millions de personnes…

Une nouvelle menace appelée « maladie X » a été ajoutée à la liste des maladies de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Elle pourrait causer une épidémie planétaire, même si elle n’existe pas encore.

Elle tient les scientifiques éveillés. La maladie X, très mystérieuse pour le moment, a été ajoutée au plan d’action prioritaire de recherche et développement contre les maladies de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). « L’histoire démontre que la prochaine grande pandémie sera quelque chose qu’on n’a jamais vu avant », a annoncé John-Arme Rottinger, directeur général du Conseil norvégien de la recherche et conseiller scientifique à l’OMS, dans le quotidien britannique The Telegraph.

Les 6 et 7 février, l’OMS a convoqué un comité d’experts, à son siège de Genève (Suisse). Ensemble, ils ont dressé une liste des maladies qui pourraient potentiellement faire des millions de victimes dans le monde. En plus des huit maladies effrayantes mais déjà connues – citons Ebola, Zika et le Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) – la liste comprend une neuvième menace mondiale : la maladie X.

Qu’est-ce que la maladie X ?

C’est un pathogène nouvellement identifié, mais qui reste inconnu. Elle pourrait potentiellement provoquer la prochaine grande pandémie mondiale, relate le site d’information Slate. « La maladie X a été incluse dans la liste, pas pour nous terrifier, mais pour veiller à ce que la communauté mondiale de la santé soit prête à s’attaquer à toutes les menaces prévisibles et imprévisibles », a déclaré lOMS sur son site internet.

D’où la maladie pourra-t-elle provenir ?

Pour l’OMS, la maladie a de grande chance de venir de sources animales. Environ 70 % des maladies découvertes au cours du siècle dernier proviennent d’animaux sauvages et domestiques. Le virus hémorragique Ebola est un exemple typique. Les experts pensent que la pandémie ouest africaine de 2013 à 2016 a commencé lorsqu’un garçon d’un an a été mordu par une chauve-souris infectée par le virus Ebola en Guinée. La maladie s’est propagée à sa mère, à sa sœur et à sa grand-mère. Puis à plus de 11 000 personnes en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone.

Prévenir pour mieux guérir

Alors pourquoi se préoccuper d’une maladie qui n’existe pas encore ? « Nous voulons être sûrs d’être prêt à toutes les éventualités. Nous voulons créer des systèmes « prêts à l’emploi » qui s’adapteraient à n’importe quels types de maladies et qui nous permettraient de créer des contre-mesures le plus rapidement possible », a confié John-Arme Rottingen, toujours au Telegraph.

En améliorant la surveillance des maladies et en renforçant les capacités des systèmes de santé locaux à travers le monde, l’OMS veut prévenir une contamination précoce, la contenir et la tuer avant quelle ne se propage. Le Dr Nahid Bhadelia, directeur médical des pathogènes spéciaux au centre médical de Boston (États-Unis), a comparé ce système de prévention à une ville qui construit une série de barrages ou de digues pour se protéger des inondations. « Ne pas aider à renforcer les capacités de lutte contre les maladies infectieuses, c’est comme refuser de construire des barrages contre la marée et s’attendre à être protégé quand l’inondation survient. »

Source OUEST FRANCE.

Périgueux : belles et handicapées…

La beauté est dans l’oeil de celui qui regarde.

Et si les handicapés se trouvent beaux, le regard sur le handicap changera. Pour le mois des droits de la femme, l’Association des Paralysés de France a organisé samedi une soirée « Belles avec nos différences ».

Périgueux : belles et handicapées

À l’occasion du mois des droits de la femme, l’Association des Paralysés de France a organisé samedi dernier une soirée « Belles avec nos différences » à la Filature de l’Isle de Périgueux.

L’APF souhaite toujours faire tomber les barrières autour du regard sur le handicap, de l’image de soi et du regard des autres. Etaient proposés par exemple les méthodes pour prendre soin de soi, comment communiquer, rencontrer et échanger avec l’autre, comment parler de soi et décrire ses passions, ses loisirs. Pour cela des ateliers, des espaces soin bien-être, expérimentation de la relaxation, de l’hypnose, de la méditation et des technique de communication, speed-dating, le programme était riche et à la hauteur de l’ambition affichée.

Point d’orgue, le défilé de mode « belles avec nos différences »… Pour Monique, l’occasion d’être belle aux yeux de tous, à commencer par ceux de son mari et les siens propres.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Clermont-Ferrand : une signalétique pour les personnes autistes à l’Adapei…

L’ADAPEI 63 a doté l’un de ses services d’accueil de jour d’une signalétique adaptée aux 12 adultes autistes accueillis.

C’est avec une entreprise de graphisme clermontoise que l’Adapei a développé ce nouvel outil qu’elle compte installer dans tous ses services d’accueil.

une signalétique pour les personnes autistes

Travailler avec des visuels, les éducateurs de l’ADAPEI du Puy-de-Dôme l’ont toujours fait. Grâce à la collaboration avec des graphistes, c’est une journée type qui est mise en illustration.
« Le problème des personnes autistes, c’est de se repérer dans le temps et dans l’espace. Cet outil ça leur permet d’avoir toutes les informations sur les activités de la journée qui va se dérouler pour eux. Ca les rassure et ils ont beaucoup moins d’angoisses au quotidien », explique Francis Puvinel, éducateur spécialisé.
Par exemple se brosser les dents : avec les images ils peuvent savoir à quelle étape ils sont, qu’est-ce qu’il y a à faire après, qu’est-ce qu’il faut comme matériel pour réaliser l’action et du coup les personnes vont pouvoir retrouver toutes les étapes nécessaires pour réaliser l’activité.

Une signalétique mise en images avec une entreprise clermontoise 630°EST.
« Ce sont des illustrations simplifiées donc des choses très concrètes, on supprime les éléments qui n’ont pas d’intérêt pour eux, pour transmettre le message. J’ai repris la communication visualisée et les professionnaliser », continue Anne Perriaux, graphiste designer – 630°EST

Un service d’accueil à Clermont-Ferrand, mais aussi celui de Saint-Eloy-les-Mines qui travaillent déjà avec cet outil. Celui de Vertaison devrait bientôt en bénéficier.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Un « Carnage »… Carcassonne : un aide-soignant accusé de viol sur personne vulnérable devant les Assises…

Un sexagénaire est jugé depuis vendredi matin aux Assises de l’Aude pour un viol commis sur une personne vulnérable en 2014.

Il s’agit d’un ancien aide-soignant d’un Ehpad de Carcassonne. Il aurait abusé d’une pensionnaire lourdement handicapée. Le procès se poursuit samedi et lundi.

Carcassonne : un aide-soignant accusé de viol sur personne vulnérable devant les Assises

« Un carnage », c’est ainsi que l’aide-soignante qui a découvert la victime, a qualifié la scène du viol supposé.

L’affaire a eu lieu dans la nuit du 28 au 29 septembre 2014, dans la maison de retraite des Rives d’Ode à Carcassonne.
Au petit matin, une aide-soignante surprend un de ses collègues alors qu’il sort de la chambre d’une patiente grabataire et paralysée des quatre membres. La tenue de cet homme est maculé d’excréments et de nombreux effets personnels de l’accusé sont retrouvés sur le lit de la victime.

Ce vendredi, à l’audience, l’aide-soignant a nié avoir violé la pensionnaire. Il dénonce le nettoyage de la scène du viol supposé et l’alerte de la police donnée 6 heures après les faits dont on l’accuse.

C’est toute la difficulté de ce procès. Les collègues de l’accusé ont prévenu la direction de l’établissement, 4 heures après les faits. Et les policiers n’ont été prévenus par l’hôpital qu’à midi, soit encore environ 2 heures plus tard.
Entre-temps, la scène du crime supposé a été entièrement nettoyée, ce qui n’a pas facilité la tâche des enquêteurs. L’accusé,un  sexagénaire, a d’abord avoué en garde-à-vue, mais s’est finalement rétracté.

Le procès se poursuit ce samedi avec l’audition des témoins. Le réquisitoire, les plaidoiries et le verdict sont attendus lundi prochain.

Source FR3.

Handicap. Le petit garçon malade aura bien son fauteuil….

Un concert caritatif était organisé, samedi à Solesmes, par le club Kiwanis pour permettre d’acheter un fauteuil médicalisé à un petit garçon malade. Un objectif atteint.

Handicap. Le petit garçon malade aura bien son fauteuil

Handicap. Le petit garçon malade aura bien son fauteuil

Avant même le début du spectacle de samedi soir à la salle des fêtes, Philippe le Hors, le président actuel du club des Kiwanis, l’affirmait : « Le fauteuil se fera, notre engagement sera ferme. » Le fauteuil auquel il faisait référence est celui que le club souhaite offrir au jeune Willow. Cet enfant sarthois souffre d’une maladie rare qui limite fortement son autonomie.

5 000 € pour le fauteuil

Ce samedi, une centaine de personnes ont assisté au concert de deux jeunes groupes sarthois Happy together et À part 3, participant ainsi au financement de ce fauteuil « qui coûte 5 000 €. »Des fonds ont aussi été collectés auprès d’entreprises locales et des particuliers ont fait des dons. Philippe le Hors de rappeler la devise des Kiwanis : « Servir les enfants du monde. Et la règle de faire à autrui ce qu’on voudrait qu’on te fasse. »

Source OUEST FRANCE.

Levothyrox: 500.000 Français ont abandonné la nouvelle formule….

Vendredi matin, le ministère de la Santé a annoncé qu’un demi-million de malades de la thyroïde se sont tournés vers des alternatives au Levothyrox.

L’association Vivre sans thyroïde estime qu’ils seraient 1 million.

Levothyrox: 500.000 Français ont abandonné la nouvelle formule

Levothyrox: 500.000 Français ont abandonné la nouvelle formule

Un demi-million de personnes souffrant d’hypothyroïdie en France auraient abandonné la nouvelle formule du Levothyrox, a indiqué vendredi le ministère de la Santé à l’AFP. Cette information intervient au lendemain d’une polémique opposant l’association Vivre sans thyroïde et le fabricant du Levothyrox, le laboratoire Merck. Jeudi, l’association a en effet déclaré que près d’un million de personnes, soit un tiers des patients, avaient arrêté de prendre le médicament, chiffre que le laboratoire Merck a jugé très largement surestimé.

Confusion dans les estimations

«L’Agence du médicament et la Direction générale de la Santé estiment, après analyse des bases de données de l’Assurance maladie, qu’environ 500.000 patients se sont tournés vers des alternatives à la nouvelle formule du Levothyrox», a affirmé le ministère. Jeudi, l’association Vivre sans thyroïde avait quant à elle déclaré dans un communiqué que près d’un million de patients avaient arrêté le Levothyrox. Une estimation provenant des mêmes bases de données que celles analysées par les autorités sanitaires.

«Contrairement à ce que répètent les autorités pour minimiser cette crise sanitaire, ce ne sont pas 0,75% des patients qui subissent des effets indésirables avec ce nouveau médicament, mais 1 million de malades qui ont arrêté ce médicament et basculé sur d’autres options thérapeutiques au 4ème trimestre 2017», indiquait jeudi l’association dans un communiqué, affirmant que le Levothyrox aurait perdu près d’un tiers du marché au quatrième trimestre 2017.

Merck dément

«Nous démentons. (…) Ces chiffres ne sont en aucun cas le reflet de la réalité», a répondu Merck dans un communiqué. «Les dernières données dont nous disposons font état, conformément à nos déclarations précédentes, d’une baisse comprise entre 10% et 12%, tant pour le nombre de boîtes vendues [d’après les données de l’Assurance maladie] que pour la part de marché patients sous Levothyrox», a affirmé le président biopharma de Merck France, Thierry Hulot.

La nouvelle formule du Levothyrox, lancée il y a environ un an environ, avait été réclamée par l’Agence du médicament au laboratoire allemand Merck en 2012 afin de rendre le comprimé plus stable dans le temps. Le changement de formule a consisté à remplacer l’excipient (le lactose) par du mannitol et de l’acide citrique. Le principe actif, l’hormone lévothyroxine, est resté inchangé.

5 alternatives disponibles…

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

 

Au CHU d’Amiens, une approche unique en France aide les autistes à passer des examens médicaux…

Un projet unique en France a vu le jour début 2018 au CHU d’Amiens.

Le centre de simulation en santé permet à des autistes de s’entraîner à passer des examens médicaux. Habituellement, ces patients doivent subir une anesthésie générale pour effectuer de simples consultations. 

Au CHU d’Amiens, une approche unique en France aide les autistes à passer des examens médicaux

A 23 ans, Marianne vit dans un foyer pour adultes autistes. Ce jour-là, elle apprend avec deux autres résidents à passer des examens médicaux simples. Prise de sang, auscultation, examen chez le dentiste : tout est plus compliqué pour ces patients atteints d’un trouble envahissant. « Ils n’ont pas le même mode de compréhension que nous, explique Julie Strozyckv, infirmière au Foyer. Quand on les emmène chez un spécialiste, ils ne savent pas pourquoi on va là-bas ou ce qu’on va leur faire. L’idéal c’est de rendre les gestes médicaux banals ».

L’inconnu, source d’angoisse absolue pour un autiste qui a besoin de rituels. Marianne accepte de mieux en mieux les visites à l’hôpital. Mais cela n’a pas toujours été le cas : « Quand elle a dû faire un prise de sang, avant d’apprendre à les faire, il fallait être à 8 pour tenir sa tête, ses épaules, son bassin, ses genoux, ses chevilles et le bras, se rappelle sa mère Nathalie Borek. C’est horrible de voir notre enfant se débattre et souffrir autant psychologiquement. Ça nous rend malade ». Refus total ou réactions hostiles, il faut parfois entre  2 et  3 ans pour qu’un autiste veuille bien faire  les examens routiniers. Souvent, le patient ne comprend pas la nécessité de l’examen, ni l’environnement dans lequel il est transporté.

On s’adapte à eux pour qu’ils s’adaptent à nous

Pour mieux prendre en charge ces patients atypiques, le centre de simulation en santé du CHU d’Amiens a décidé d’innover avec l’organisation de séances d’entraînement avant une vraie radio. Cette technique d’approche est unique en France. « Ils peuvent rentrer dans une salle de radiologie, rentrer au scanner, toucher ce qu’il y a autour d’eux, prendre leur temps et être rassurés par rapport à l’examen qui va suivre, raconte Christine Ammirati, chef de pôle SimUSsanté. On va prendre le temps, s’adapter à eux pour qu’eux aussi s’adaptent à nous ».

Dès l’arrivée dans la salle d’attente, les soignants doivent trouver des astuces pour rassurer les soignants. « Il s’agit d’arriver à créer un lien, ne pas brusquer et respecter une certaine distance » reconnaît Ingrid Vasselin, formatrice école de manipulateurs en radiologie. Avant cet entraînement, Marianne devait subir une anesthésie générale pour un simple scanner. Cette fois, deux séances de simulation ont suffi.

Source FR3.

AVC : une prise en charge de plus en plus rapide…

Le délai moyen de prise en charge d’une personne souffrant d’un AVC a raccourci de 12 minutes en 5 ans.

Mais bon nombre de patients arrivent encore trop tard à l’hôpital, en raison d’une méconnaissance des symptômes.

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont traités à l’hôpital plus rapidement et plus efficacement aujourd’hui qu’en 2011, selon une étude publiée le 6 mars par Santé publique France. «C’est encourageant», estime Yannick Béjot, chef du service de neurologie au CHU de Dijon. L’étude montre en effet que le délai d’attente avant la prise en charge en radiologie – étape indispensable avant de traiter l’AVC – est passé de 58 minutes en moyenne en 2011 à 46 minutes en 2016. Ce résultat est issu de l’analyse de plus de 80.000 cas survenus entre 2011 et 2016.

«C’est plutôt bien, car on partait de loin», se réjouit le neurologue. Il y a quelques années, le délai de prise en charge était tel qu’il avait conduit le gouvernement à mettre en place un plan national d’actions AVC en 2010. En cas d’AVC, la rapidité de prise en charge est en effet primordiale car le traitement qui permet de dissoudre les caillots obstruant les vaisseaux sanguins (la thrombolyse) doit être réalisé le plus vite possible. «Plus un AVC est géré rapidement, plus le traitement sera efficace et moins le patient aura de séquelles», explique le Pr Béjot. Mais des progrès restent encore à faire: «Idéalement, il faudrait que les patients soient pris en charge au plus tard dans les 30 minutes suivant leur arrivée à l’hôpital».

La télémédecine au secours des déserts médicaux

«Un obstacle majeur dans la prise en charge rapide des AVC, explique le Pr Yannick Béjot, est le manque de neurologues, en particulier dans les déserts médicaux, et de personnels formés à soigner cette pathologie». Des efforts ont pourtant été réalisés. La création d’Unités neuro-vasculaires (UNV), spécialisées dans la gestion des AVC, a ainsi permis de doubler le nombre de thrombolyses (traitements) réalisées entre 2011 et 2016. En cinq ans, 22 UNV ont été créées en France. «C’est bien, mais c’est encore largement insuffisant», déplore le médecin qui explique que «suivant les régions, cette couverture est inégale». Face à ce constat, la télémédecine est une alternative intéressante. En 2016, près d’un tiers des UNV était ainsi en contact permanent avec plus de 200 établissements de santé qui ne disposaient pas de service de neurologie.

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

 

Il existerait 5 formes de diabète et non pas 2…

Cette classification plus précise devrait permettre d’affiner les traitements des patients diabétiques.

Jusqu’à présent le diabète était divisé en deux grandes familles: diabète de type 1 et de type 2. Pourtant, il pourrait exister jusqu’à cinq formes de cette maladie, dans laquelle les patients présentent un excès chronique de sucre dans le sang.

Selon la classification actuelle, le diabète de type 1 touche environ 10 % des diabétiques: dès l’enfance, les patients ne produisent pas ou peu d’insuline, hormone qui permet de réguler le taux de sucre dans le sang. Dans le diabète de type 2, les cellules du corps deviennent plus résistantes à l’insuline, à cause de facteurs multiples dont un mauvais régime alimentaire et le manque d’activité physique. Mais n’est-ce pas une classification trop simpliste? Un malade atteint de diabète de type 2 est-il semblable à un autre? N’est-il pas possible de mettre en place une classification plus précise? C’est la question que s’est posée une équipe de chercheurs suédois. Selon leurs résultats publiés dans la revue Lancet Diabetes and Endocrinology, le 1er mars, il existerait en réalité cinq formes de diabète, et non deux.

«Médecine de précision»

Sur les 14 000 Suédois diabétiques, qui ont participé à l’étude, certains avaient un diabète de type 1 (sous-groupe 1), tel que défini actuellement: une maladie auto-immune, dans lesquelles les anticorps du patient s’attaquent à son propre pancréas, producteur d’insuline. Le patient, incapable de produire l’hormone, doit être traité par injections d’insuline (insulinothérapie).

Les autres malades, c’est-à-dire les diabétiques de type 2, ont été répartis par les médecins suédois en quatre nouvelles familles. Les patients déficients en insuline (sous-groupe 2) avaient les mêmes caractéristiques que les diabétiques de type 1, sans les anticorps spécifiques de la pathologie. Le sous-groupe 3 était constitué de patients résistants à l’insuline et qui étaient obèses. Dans les deux dernières catégories (4 et 5), les patients étaient aussi obèses mais sans résistance à l’insuline. Les patients étaient plus âgés dans le dernier sous-groupe.

Et à chaque forme, ses complications. Chez les patients déficients en insuline (sous-groupe 2), le risque d’avoir une rétinopathie (maladie de l’œil) liée au diabète était plus élevé que dans les autres sous-groupes. Ceux qui avaient un diabète résistant à l’insuline (sous-groupe 3) étaient également plus susceptibles de développer une atteinte rénale. «Attention, cela ne signifie pas que seuls les patients avec un diabète résistant à l’insuline risquent de développer des maladies rénales. On a l’impression, selon cette étude, qu’ils sont plus nombreux à souffrir de ces complications, et, surtout, qu’elles surviennent plus tôt», explique le Pr Fabrice Bonnet, endocrinologue au CHU de Rennes…

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.