Marseille : une jeune femme handicapée moteur interpelle les autorités sur le manque de logements…

Une jeune femme handicapée moteur a décidé de débuter une grève de la faim lundi 19 mars devant la préfecture, à Marseille pour attirer l’attention des autorités sur le manque de logements adaptés pour les personnes en situation de handicap….

Marseille : une jeune femme handicapée moteur interpelle les autorités sur le manque de logements

Delphine Robert est en colère. Elle est venue le clamer dans le vent et le froid ce lundi 19 mars, clouée dans son fauteuil roulant, devant les grandes portes de la Préfecture de région, à Marseille. La jeune femme de 41 ans, handicapée moteur, a décidé d’entamer une grève de la faim pour attirer l’attention des autorités sur sa situation désespérée.

« Il y a deux ans je me suis retrouvée à la rue, j’y suis restée un an jusqu’à ce que mes parents me viennent en aide et arrivent à me trouver un logement de secours par des marchands de sommeil, »

raconte-elle. Mais son logement a été reconnu insalubre par la mairie. « La CAF m’a coupé l’allocation logement », nous dit Delphine Robert, qui a trouvé un soutien auprès de l’Association des Paralysées de France, laquelle lui a trouvé un logement adapté à son handicap à Istres.

Lourdeurs administratives

Et là, nouveau problème : pour avoir ce logement, l’association a dû assurer la caution demandée pour le loyer pour neuf mois. La CAF n’ayant pas donné son accord, Delphine n’a pas les moyens de payer ce loyer. A la fin du mois d’avril, elle risque donc de se retrouver à nouveau sans toit.

La situation de Delphine Robert illustre plus largement le problème de manque de logements pour les personnes en situation de handicap, confrontées par ailleurs à la lourdeur des démarches administratives.

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Source FR3.

Le boom de l’équithérapie dans le nord Franche-Comté…

Améliorer le bien-être des personnes en situation de handicap moteur ou mental, c’est l’objectif de l’équithérapie. Une approche qui se développe à grands pas dans le nord Franche-Comté.

La région compte une trentaine de centres équestres qui proposent ce type d’accueil.

équithérapie

L’équithérapie se développe dans le nord Franche-Comté. Cette approche vise à améliorer le bien-être de personnes autistes et en situation de handicap, à travers l’équitation. A Chèvremont (90), cela fait 5 ans que des groupes de jeunes autistes et polyhandicapés (personnes souffrant de plusieurs handicaps) sont accueillis. Dans le Territoire de Belfort il existe au moins 4 centres similaires, même si tous ne proposent pas un accompagnement régulier.

Renforcer la confiance en soi

Les parents d’enfants polyhandicapés et autistes sont les premiers à observer les effets de la pratique de l’équitation sur les comportements de leurs enfants.  Ils sont nombreux à souligner la confiance en soi que peut apporter cet exercice. Marie Jeanne est mère d’une personne autiste, aujourd’hui adulte, qui a suivi plus jeune des ateliers d’équitation. Une pratique qui a notamment permis à son enfant de se responsabiliser dit-elle.

« On a vu quelqu’un de super heureux sur son cheval, très fier de lui »- Marie Jeanne, maman d’une personne autiste

Ces effets positifs sur les personnes en situation de handicap ou autistes, les moniteurs d’équitation les observent également. « Ça les apaise beaucoup. On a des enfants qui sont des fois un peu perturbés, un peu dans tous les sens, et le poney ça les pose, ça les apaise » détaille Claire Dravigney, monitrice et gérante du centre équestre Les p’tits bouts, à Chèvremont (90).

Favoriser l’insertion

A travers la pratique du cheval et du poney, plusieurs centres équestres cherchent également à améliorer l’insertion des personnes en situation de handicap et les personnes autistes. Claire Dravigney aimerait ainsi pouvoir les intégrer dès l’année prochaine dans les cours avec les autres enfants.

Un mode de thérapie en plein essor

L’équithérapie a gagné du terrain ces dernières années dans le nord Franche-Comté. On compte environ une trentaine de centres équestres pouvant accueillir des personnes polyhandicapées et autistes dans la région. Le matériel pour pouvoir monter s’adapte lui aussi. A Chèvremont, le centre équestre vient de se doter récemment de nouveaux « outils », comme par exemple de selles adaptées, pour aider les jeunes à bien se maintenir une fois sur le poney ou le cheval. En revanche, le nombre de moniteurs spécialisés disposant d’une formation en équithérapie reste assez faible. On en compte moins de dix en Franche-Comté.

Source France Bleu.

MAGNIFIQUE…. ! Jeux paralympiques : la belle moisson de la France…

Marie Bochet est la figure de ces Jeux de Pyeongchang (Corée du Sud)

Marie Brochet - Jeux paralympiques de Pyeongchang

Elle remporte la dernière médaille tricolore, sa quatrième en or. C’est elle qui avait ouvert le compteur de la France dès le premier jour ; cela s’appelle boucler la boucle. Un Bochet en appelle un autre : lui, c’est Arthur Bauchet, sans lien de parenté. A 17 ans, le benjamin tricolore, atteint d’une maladie génétique rare, obtient quatre médailles d’argent, mais il recueille surtout en prime la palme de la fraîcheur.

Un millésime record

Mais le sportif le plus titré, s’appelle Benjamin Daviet : cinq médailles dont trois en or et un coeur grand comme ça. Dans la série tout vient à point à qui sait attendre, Fréderic François : il a patienté jusqu’à ses 41 ans et ses derniers Jeux pour obtenir trois médailles. A 43 ans, Cécile Hernandez, la snowboardeuse doyenne des Bleus, repart avec deux médailles. 2018 : un millésime record pour la délégation tricolore. Une équipe emmenée par Marie Bochet, une championne avec un cœur en or.

Source France TV.

Ménopause : un médicament éliminerait les bouffées de chaleur en seulement 3 jours …!

Une nouveau traitement expérimental est parvenu à réduire drastiquement les bouffées de chaleur chez les femmes ménopausées, et ce en quelques jours seulement.

C’est ce que révèle une étude britannique menée auprès de 37 femmes. 

Ménopause : un médicament éliminerait les bouffées de chaleur en seulement 3 jours

Mis au point et testé par une équipe de recherche de l’Imperial College de Londres (Royaume-Uni), un nouveau traitement appelé MLE4901 a permis de réduire de trois quart les bouffées de chaleur liées à la ménopause, en trois jours seulement.

Publié dans la revue spécialisée Menopause, l’essai clinique mené en double aveugle, c’est-à-dire sans que patients et médecins sachent dans quel groupe chaque participant est affecté, a été mené auprès de 37 femmes ménopausées âgées de 40 à 62, souffrant d’au moins sept bouffées de chaleur par jour. Deux groupes ont été formés : l’un a reçu le traitement expérimental (80 mg par jour), tandis que l’autre a reçu un placebo sans aucun principe actif, le tout sur une période de quatre semaines. Les participants ont ensuite changé de groupe pour une nouvelle durée de 4 semaines.

Un effet visible dès trois jours, et qui perdure tout au long du traitement

Verdict : le composé MLE4901 a permis de réduire significativement le nombre total de bouffées de chaleur durant la période de quatre semaines par rapport au placebo, avec des résultats visibles en seulement trois jours. La fréquence des bouffées a été réduite de 72% par rapport à la valeur initiale, et la sévérité des bouffées de chaleur a diminué de 38% par rapport au début de l’étude. Ces effets, visibles dès le troisième jour de prise du médicament, ont subsisté durant toute la durée du traitement, soit quatre semaines.

Nous savions déjà que ce composé pourrait changer la donne pour les femmes ménopausées et les débarrasser de trois quarts de leurs bouffées de chaleur en quatre semaines, mais cette nouvelle analyse confirme que l’effet bénéfique est obtenu très rapidement – en trois jours seulement”, a résumé le professeur Waljit Dhillo, co-auteur de l’étude. Malgré tout, ce dernier a indiqué que les essais sur ce composé ne seraient pas poursuivis, car la molécule a des effets secondaires importants sur le foie.

Mais tout n’est pas perdu, puisque deux composés proches de ce MLE4901, avec la même action mais moins d’effets secondaires, sont actuellement testés aux Etats-Unis. Tout comme le MLE4901, ces deux substances agissent en bloquant l’action d’une molécule du cerveau, appelée neurokine (NKB), dont une trop forte concentration a été associée au déclenchement de bouffées de chaleur.

Ces molécules suscitent d’autant plus l’engouement des scientifiques qu’elles auraient aussi un effet sur le sommeil et la concentration, souvent perturbés en période de ménopause, et sur la prise de poids. Si ces molécules s’avèrent réellement efficaces et sans trop d’effets indésirables, elles pourraient à terme remplacer les traitements hormonaux substitutifs de la ménopause, qui augmentent légèrement le risque de cancer du sein, du fait de la présence d’oestrogènes.

Source SANTE MAGAZINE.

Les champions paralympiques français se mettent au crochet au profit d’associations…

Depuis début janvier, Marie Bochet, Arthur Bauchet, Frédéric François,Yohann Taberlet ont décidé d’occuper leur temps libre en faisant… du crochet !

Les bonnets confectionnés par les quatre champions sont ensuite revendus et les bénéfices reversés à différentes associations. 

Les champions paralympiques français se mettent au crochet au profit d'associations

Des champions au grand coeur. Depuis début janvier, Marie Bochet, Arthur Bauchet, Frédéric François,Yohann Taberlet ont décidé d’utiliser leur temps libre pour la bonne cause d’après une information repérée par France bleu.

C’est Marie Bochet qui est à l’origine de l’idée. Passionnée par le travail de la maille, la jeune skieuse de Savoie a formé ses coéquipiers de l’équipe de ski handisport. Ensemble, ils confectionnent des bonnets dont les bénéfices des ventes sont reversés à des associations.

« C’est l’histoire de 4 potes d’équipe de ski handisport, Marie, Arthur, Yo et Fred qui passent beaucoup (trop) de temps sur les routes pour rejoindre les sites de courses et d’entraînements », expliquent t-ils sur les réseaux sociaux. « Puis un jour 1 crochet est arrivé dans le bus, puis 2, puis 3 et enfin 4. Après 2 saisons, les têtes de chaque membre de chacune des familles habillées de bonnets ou de bandeaux, il a fallu trouver de nouvelles perspectives pour les créations. » 

Le projet est alors né : les skieurs vont crocheter des bonnets et des bandeaux et les vendre au profit de petites associations locales. Les bonnets sont mis en vente sur la page Facebook Ski & Cro au prix de 40 euros en moyenne.

Marie Bochet crochète ainsi pour l’association « Pour que Lana gravisse sa montagne« . Arthur Bauchet crochète pour l’association « Petits cadeaux pour gros bobos » et Frédéric François, pour l’association « Loisirs pluriels« . Enfin Yohann Taberlet, 36 ans, crochète pour l’association « Vaincre la mucoviscidose« .

Source FRANCE TV.

UNE HONTE…. !!!! Les contribuables vont continuer à payer les obsèques des députés, mais un peu moins…

Cette allocation pour frais funéraires destinée aux députés, aux anciens élus et leur famille passe de 18.255 euros maximum à un forfait 2350 euros sous réserve de justificatifs.

Assemblée Nationale - Frais d'obsèques

EGALITE ????

« Décidément, les politiques en France sont pitoyables de médiocrité….!!!! « 

La Rédaction Handicap Info.

 

C’est un avantage parlementaire peu connu du grand public et parfois des députés et sénateurs eux-mêmes. Les règlements de l’Assemblée nationale et du Sénat prévoient «une allocation funéraire» pour les parlementaires qui viendraient à décéder pendant leur mandat mais aussi pour ceux qui ne sont plus en exercice, leur conjoint et les enfants encore à charge. En clair, l’argent public, donc les contribuables, finance les obsèques des députés et sénateurs.

Et les sommes en question ne sont pas anodines. Jusqu’à récemment, lorsqu’un ancien député décédait, son conjoint pouvait toucher jusqu’à trois mois de pension pour financer les frais d’obsèques. Soit environ 8400 euros puisqu’un député touche en moyenne 2800 euros de pension, rappelle l’ancien député René Dosière, spécialiste des questions de dépenses de l’État. Ce montant pouvait s’élever jusqu’à 18.255 euros pour les députés qui touchaient les pensions les plus élevées. Une coquette somme quand on connaît les tarifs du marché des obsèques appliqués en France (voir encadré en fin d’article). Par ailleurs, lorsque c’était le conjoint qui venait à décéder, ses ayants droit touchaient l’équivalent d’un mois de pension, nous explique encore René Dosière.

Un système «plus juste et connecté à la réalité»

En 2017, les «allocations pour frais funéraires» ont représenté un total de 573.000 euros. En 2016, cette somme était un peu plus basse: 538.693 euros ont été versés pour financer les obsèques de 77 personnes (députés, ex-députés et conjoints), selon le dernier rapport des comptes de l’Assemblée nationale. Soit 7000 euros par obsèques.

Pour faire des économies, le bureau de l’Assemblée a décidé de réduire le montant de cette allocation funéraire, versée par le Fonds de sécurité sociale de l’Assemblée. Avec les nouvelles règles adoptées mercredi sur proposition des questeurs, l’allocation forfaitaire est désormais fixée à 2350 euros. Mais ce montant peut toujours être supérieur sous réserve de présentation de factures. «C’est-à-dire qu’on vous rembourse le montant de votre facture», explique encore l’ex-député René Dosière, qui juge ce système «plus juste, plus économique et plus connecté à la réalité». Toutefois, selon les questeurs, si ces nouvelles règles s’étaient appliquées en 2016, l’économie aurait été de 382.000 euros.

Toutefois, l’ancien député déplore «des méthodes autoritaires»: «il y a eu un véritable manque de concertation et d’information autour du sujet». «J’ai été mis au courant par un journaliste et j’ai moi-mère prévenu l’Amicale des anciens députés, qui n’était pas au courant», explique-t-il au Figaro. Selon nos estimations, ces nouvelles modalités devraient concerner 1800 personnes (anciens députés et leur époux ou épouses). Cette mesure est en vigueur depuis le 15 mars et ne peut faire l’objet d’aucun recours.

967.000 euros de frais funéraires au Sénat en 2016

En réduisant l’enveloppe consacrée aux frais funéraires, les députés français, engagés dans un processus de réformes, se sont alignés sur ce qui se pratique au Parlement européen. En revanche, l’Assemblée ne touche pas au «capital décès», cette somme versée au conjoint lorsque l’élu décède au cours de son mandat. «Cette enveloppe correspond à une année d’indemnités», détaille René Dosière. «Et ce montant est triplé si le décès intervient dans certaines conditions. Par exemple, si l’élu perd la vie lors d’une mission ou d’un attentat». En 2016, deux députés sont décédés au cours de leur mandat.

Et le Sénat dans tout ça? Rien ne semble prévu du côté de la chambre haute. En 2016, 53 anciens sénateurs et conjoints de sénateurs, ainsi que quatre élus en exercice sont décédés. Selon le dernier rapport d’information sur les comptes du Sénat, ces frais funéraires ont représenté 967.000 euros. Soit 17.000 euros par obsèques en moyenne, d’après nos calculs. Une somme plus élevée que celle accordée aux députés (7000 euros).

Source LE FIGARO.

Journées de la schizophrénie : « On a l’impression qu’on lit dans vos pensées »…

Les 15e journées de la schizophrénie, du 17 au 24 mars, entendent plaider pour une meilleure intégration des personnes malades au sein de la société.

Schizoprénie

La schizophrénie touche plus de 600 000 personnes en France. Elle provoque des idées délirantes, des hallucinations et apparaît le plus souvent entre 15 et 25 ans. Les 15e journées de la schizophrénie débutent aujourd’hui. L’occasion de sensibiliser le grand public à cette maladie.
Stéphane Cognon est schizophrène depuis l’âge de 20 ans. Il a décidé de parler de sa maladie dans un livre, Je reviens d’un long voyage, aux éditions Frison-Roche.

« On s’isole, on dort très peu »

Stéphane Cognon parle d’une voix assurée de cette maladie qui a croisé son chemin, à la fin de son adolescence. Une crise fait alors basculer sa vie : « On a des hallucinations. On entend des voix. Ces voix sont en général négatives. Elles vous disent : « Va t’en ! Tu es mauvais ! » On a l’impression qu’on lit dans vos pensées. C’est-à-dire que tout est visible. Celui qui est en face de moi, qui me regarde, il sait ce que j’ai dans la tête. C’est très angoissant. »

Alors, très vite, la peur envahit la vie de Stéphane : « Il y a un repli sur soi, parce que tout fait peur, donc on s’isole, on dort très peu. » Ces bouffées délirantes l’obligent à être interné pendant trois mois. « Mes parents, quand ils apprennent ça, pleurent, se souvient-il. Et moi je ne peux pas ressentir leur émotion à ce moment là, car je suis totalement déconnecté de la vérité. »

Les médicaments le guérissent

Tous les schizophrènes ne sont pas égaux face à la maladie. Les médicaments guérissent environ un tiers des patients, ils sont inefficaces pour un autre tiers et donnent des résultats mitigés pour le dernier tiers. Stéphane a eu de la chance dans son malheur : « J’ai pris mes médicaments et petit à petit je me suis remis, mais ce fut long. »

Aujourd’hui, Stéphane l’affirme haut et fort : « Je suis guéri ! Depuis 25 ans, je n’ai plus aucun souci. Je prends un médicament tous les matins. Je n’ai pas d’effets secondaires. Je vois un psy qui vérifie si des symptômes ne réapparaissent pas.
Je n’ai pas peur de replonger. J’ai une vie stable. Mais je suis comme tout le monde, je ne suis pas à l’abri d’un choc émotionnel, d’une rupture ou d’un deuil. »

Avec une femme, trois enfants, un métier dans le BTP, Stéphane Cognon sait qu’il a gagné sur la maladie et s’il témoigne aujourd’hui, c’est pour changer le regard de la société sur les schizophrènes.

Source France TV.

Rennes. Face au handicap, elles font le premier pas…

Dans leur tour de France à la rencontre des entreprises qui placent le handicap au cœur de leur modèle, Lea et Laure, deux étudiantes, ont fait une escale au Coffee-shop Joyeux, rue Vasselot.

Rennes. Face au handicap, elles font le premier pas

Leur caméra au bout des doigts et leur micro en bandoulière, Laure d’Harcourt et Lea Hardouin, deux étudiantes parisiennes écument les routes de France à la rencontre des entreprises qui placent le handicap au cœur de leur modèle et en font une force ; de ces start-up qui innovent pour répondre aux besoins des personnes en situation de handicap et de ces entrepreneurs, eux-mêmes handicapés…

Croisées au Coffee-shop Joyeux, rue Vasselot, les jeunes femmes interrogent Cécile, une salariée de ce café un peu particulier : « On aimait l’idée du Café Joyeux, un café ordinaire, au cœur de la ville, et qui sait valoriser les compétences de ses salariés en situation de handicap et notamment leur joie de vivre. »

« Un enjeu du futur »

Lea et Laure sont partis de Paris en janvier pour six mois d’un tour de France, avec des détours par l’Angleterre, l’Allemagne, l’Équateur et la Colombie. Un projet né il y a quelques années : « On s’est rencontré dans une association en lien avec le handicap. Et on s’est dit que ce serait un enjeu du futur. Il touche aujourd’hui un Français sur six. » Ensemble elles cherchent des financements, « on a organisé des concerts, des collectes… » Les étudiantes trouvent un soutien avec l’Institut de France, la ville de Rueil-Malmaison (92), et un financement participatif. Cette aventure, Lea et Laure l’ont appelée Premier pas. Celui qu’elles font pour aller vers l’autre.

Et elles en ont croisé des belles initiatives comme cette entreprise de communication pour les personnes sourdes à Paris ou cette librairie nantaise : « La libraire est malvoyante. Et elle en a fait une force dans son métier », raconte Laure. « On aime quand ces entrepreneurs réussissent à allier des oxymores », sourit Lea.

De leurs rencontres, les jeunes femmes tirent des vidéos et articles qu’elles publient sur leur site. « On veut sensibiliser les gens au handicap. Nous interviendrons aussi dans des lycées en avril. Puis nous organiserons des soirées thématiques où nous ferons témoigner les entrepreneurs croisés sur notre chemin. »

« On apprend plus de tolérance »

Mais qu’est-ce qu’elles y gagnent ? « Ça complète nos stages, et on développe des compétences différentes comme la persévérance, l’efficacité… On a l’impression de faire fonctionner une mini-boîte. Et à voir tous ces entrepreneurs, on est convaincu que l’on peut entreprendre avec du sens. »

Une expérience si forte, ça change aussi le regard. « On apprend plus de tolérance », reconnaît Laure. « Et ça nourrit une réflexion sur la fragilité dans la société, ajoute Lea. Aujourd’hui, soit on l’exclut, soit on la met au centre. Mais la question qu’on devrait se poser, c’est qu’est-ce qu’elle peut nous apporter ? »Plus d’infos sur www.projetpremierpas.com

Source OUEST FRANCE.

Une école de journalisme refuse un étudiant à cause de son handicap…

Le père de Tom, jeune journaliste en herbe, a publié la lettre de refus de l’établissement, qui indique que ses locaux ne sont pas accessibles pour les personnes en fauteuil.

Elle a indiqué depuis «réfléchir à une solution».

Une école de journalisme refuse un étudiant à cause de son handicap

«Je ne dis pas ça parce que c’est mon fils, mais il est brillant». Dans un message sur les réseaux sociaux, Thierry, fier papa de Tom, 22 ans, dresse le portrait élogieux de son fils, passionné de sport et qui rêve de devenir journaliste sportif. «Il est incollable sur la NBA, les JO, il connaît aussi très bien la boxe, il est bilingue…», décrit Thierry.

Le jeune homme, en troisième année de licence d’anglais aux États-Unis, ne peut pas passer les concours des écoles de journalisme. Il se tourne alors vers un établissement privé qui recrute sur dossier. Sa candidature, lui répond l’école, située dans le 13e arrondissement de Paris, a retenu son attention. Mais Tom ne sera néanmoins pas reçu. La raison? Il est en fauteuil, et les locaux de l’école sont inadaptés.

Des cours à distance

Le coup de gueule de Thierry, qui publie la lettre de refus envoyée par l’école à son fils, a fait depuis ce matin le tour du web. Des milliers de partages sur les réseaux sociaux, et quelques articles de presse qui reprennent son message.

Contactée par L’Obs, l’école a confirmé l’authenticité du mail, dont elle reconnaît le caractère «brutal». Elle assure «réfléchir à une solution». «Sa candidature est excellente, nous allons faire le maximum pour l’intégrer dans notre établissement» indique l’école, qui pense à «aménager des cours à distance». «Nous passons depuis un moment à côté d’énormes talents», déplore l’établissement auprès de nos confrères.

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO ETUDIANT.

L’eau en bouteille de nombreuses marques, dont Evian et Nestlé, contaminée par du plastique…

L’eau en bouteille de nombreuses grandes marques à travers le monde, dont Evian, Nestle Pure Life, San Pellegrino et Aqua est contaminée par de minuscules particules de plastique dont les dangers sur la santé sont méconnus, selon une étude menée par des scientifiques, a-t-on appris mercredi 14 mars.

L'eau en bouteille de nombreuses marques, dont Evian et Nestlé, contaminée par du plastique

Des chercheurs ont testé l’eau de plus de 250 bouteilles dans neuf pays (Brésil, Chine, Etats-Unis, Inde, Indonésie, Kenya, Liban, Mexique, Thaïlande), sous la conduite de Sherri Mason, professeure à l’université de l’Etat de New York à Fredonia, selon un résumé de l’étude publié mercredi sur la plateforme journalistique à but non lucratif Orb Media.
Du plastique a été trouvé dans 93% des échantillons d’eau en bouteille de plusieurs marques comme Evian, Nestle Pure Life, San Pellegrino, Aqua, Aquafina ou Dasani.

Il s’agissait notamment de polypropylène, de nylon et de polytéréphtalate d’éthylène (PET). En moyenne, les chercheurs ont trouvé dans chaque litre d’eau 10,4 particules d’une taille de l’ordre de 100 microns (0,10 millimètre). Les particules de plus petite taille étaient encore plus nombreuses: les auteurs de l’étude en ont trouvé 314,6 par litre d’eau en moyenne.
« Je pense que cela vient du processus de mise en bouteille. Je pense que la plupart du plastique vient de la bouteille elle-même, de son bouchon, du processus industriel d’embouteillage », a expliqué Sherri Mason à l’AFP.

Des risques méconnus

« De l’eau dans des bouteilles en verre contenait aussi des microplastiques », signale par ailleurs l’étude. L’étendue des risques que posent ces particules sur la santé humaine est méconnue. « Il y a un lien avec certains types de cancer, la diminution de la quantité de spermatozoïdes ou encore avec l’augmentation de certaines maladies comme le trouble du déficit de l’attention ou l’autisme », a déclaré la professeure Sherri Mason. Selon elle, il est établi que ces différentes affections ont un rapport avec la présence de produits chimiques de synthèse dans l’environnement. « Et nous savons que les plastiques apportent un moyen à ces substances d’entrer dans notre corps », a expliqué la chercheuse.
Une précédente étude publiée par Orb Media avait montré que des particules de plastique étaient également présentes dans l’eau du robinet, mais en moins grande quantité.

Des résultats « cohérents »

« L’eau du robinet, globalement, est beaucoup plus sûre que l’eau en bouteille », a affirmé Mme Mason. L’étude a été réalisée sur une durée de trois mois à l’aide d’une technique développée par l’Ecole de chimie de l’Université d’East Anglia (UEA), en Grande-Bretagne, qui permet de visionner les microparticules de plastique en employant un colorant luminescent. « Nous avons été sollicités pour contrôler les résultats et la méthodologie de façon indépendante, afin de nous assurer que l’étude est solide et crédible », a déclaré le chercheur de l’Ecole de chimie de l’UEA Andrew Mayes. Selon lui, « les résultats sont cohérents ».

Jacqueline Savitz, responsable pour l’Amérique du Nord de l’ONG Oceana qui lutte contre la pollution des océans, a estimé que cette étude apportait une raison de plus de limiter la production de bouteilles d’eau en plastique.
« Il est plus urgent que jamais aujourd’hui de faire en sorte que les bouteilles d’eau en plastique soient une chose du passé », a déclaré cette représentante de l’ONG, qui n’a pas participé à l’étude.