Marseille: Une information judiciaire ouverte sur le Levothyrox…

Xavier Tarabeux, procureur de la République de Marseille, a annoncé ce lundi l’ouverture d’une information judiciaire dans le cadre du dossier du Levothyrox…

Marseille: Une information judiciaire ouverte sur le Levothyrox

Le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, a annoncé ce lundi l’ouverture d’une information judiciaire dans le cadre du dossier du Levothyrox et des effets secondaires de la nouvelle formule de ce médicament pour les malades de la thyroïde.

7.000 plaintes

Cette information judiciaire contre X a été ouverte le 2 mars, pour tromperie aggravée, blessure involontaire et mise en danger d’autrui, a précisé Xavier Tarabeux, soulignant que 7.000 plaintes avaient été enregistrées en France. Elle a été confiée à un juge du pôle de santé publique du TGI de Marseille, dont la compétence s’étend jusqu’à Lyon, siège français du laboratoire allemand Merck qui produit ce médicament.

Source 20 Minutes.

IME Cenne-Monestiés – Handisport et Sport adapté pour personnes en situation de handicap…

Handisport et sport adapté, ces deux termes sont employés en fonction des handicaps : l’Handisport se dit pour les personnes ayant un handicap moteur et le sport adapté pour ceux qui souffrent de handicap mental.

Les éducateurs de l’IME (Institut Médico-Educatif)de Cenne-Monestiés convaincus des bienfaits du sport sur le développement des jeunes de leur établissement, autant physique que mental, proposent au moins une activité sportive une fois par semaine : sport collectif, individuel. Ponctuel pendant les vacances scolaires comme le stage d’escrime à Castelnaudary. «Nous organisons des compétitions avec d’autres IME d’Occitanie : course en régional, national. Nous sommes fiers d’avoir un de nos élèves qui a obtenu le titre de vice-champion de France, sport adapté en cross.»

Le sport complément du projet individuel

Le sport vient en complément du projet individuel conçu par l’équipe éducative avec la participation des familles. Il améliore la motricité, l’adresse, la précision, la concentration. «Et permet au jeune de se canaliser expliquent les éducateurs, de maîtriser sa pulsion, sa peur. Pour les autistes, le toucher est difficile. Leur inculquer les valeurs d’entraide, de partage, surtout dans les sports collectifs. Et lorsque le sport est pratiqué à l’extérieur cela fait une sortie. Nous organisons aussi des sorties à des spectacles (théâtre, cirque…) auxquels ils n’ont pas toujours accès avec pour but de leur proposer des loisirs et de les intégrer dans la société.»

Source LA DEPÊCHE.

Handicap : quand la différence devient un argument marketing…

Un enfant américain d’un an atteint de trisomie est devenu l’égérie d’un géant de l’alimentation pour bébés.

Le handicap a longtemps été tabou dans la publicité. Les lignes sont-elles en train de bouger ?

Handicap : quand la différence devient un argument marketing...

Les mentalités sont-elles en train de changer sur le handicap ? Née sans bras gauche et sans pied, la Canadienne Lauren Woolstencroft est devenue championne paralympique. Une grande marque automobile a tourné une publicité racontant son histoire pour promouvoir son image de marque dans le monde entier. Le handicap devient-il un argument marketing comme un autre ?

Le moyen de bénéficier d’une image plus attractive

Sarah Gordy vit dans la banlieue de Londres (Royaume-Uni). Elle est atteinte de trisomie 21 et comédienne. Dans une publicité réalisée pour une banque française, elle incarne une cliente autonome dans ses déplacements. Aujourd’hui elle voyage dans le monde entier, cette publicité lui a ouvert des portes. Pour la banque à l’origine de la publicité, ce film vise à renforcer son attractivité auprès de la clientèle handicapée.

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Source FRANCE TV.

France 2

Les mentalités sont-elles en train de changer sur le handicap ? Née sans bras gauche et sans pied, la Canadienne Lauren Woolstencroft est devenue championne paralympique. Une grande marque automobile a tourné une publicité racontant son histoire pour promouvoir son image de marque dans le monde entier. Le handicap devient-il un argument marketing comme un autre ?

Le moyen de bénéficier d’une image plus attractive

Sarah Gordy vit dans la banlieue de Londres (Royaume-Uni). Elle est atteinte de trisomie 21 et comédienne. Dans une publicité réalisée pour une banque française, elle incarne une cliente autonome dans ses déplacements. Aujourd’hui elle voyage dans le monde entier, cette publicité lui a ouvert des portes. Pour la banque à l’origine de la publicité, ce film vise à renforcer son attractivité auprès de la clientèle handicapée.

L’oubli accéléré, un signe précoce de la maladie d’Alzheimer ?

Des chercheurs anglais ont montré que l’une des ­étapes de la mémorisation, appelée consolidation (fixation des souvenirs), semble atteinte très tôt dans le cours de la maladie, avant même que l’on ­prenne conscience des troubles de la mémoire classique.

C’est un groupe d’individus très particuliers qu’a étudié l’équipe du Pr Nick Fox à l’Institut de neurologie de l’University College de Londres puisqu’il s’agit de personnes prédisposées familialement et génétiquement à avoir une maladie d’Alzheimer précocement.

Cependant, les résultats qu’ils ont obtenus à un test de mémoire particulier pourraient ouvrir de nouvelles perspectives dans le diagnostic précoce de la maladie. Les lésions cérébrales de celle-ci sont en effet présentes, silencieusement, pendant de nombreuses années avant que les premiers symptômes n’apparaissent.

Pour la première fois, les chercheurs anglais ont montré que l’une des étapes de la mémorisation, appelée consolidation (fixation des souvenirs), semble atteinte très tôt dans le cours de la maladie, avant même que l’on prenne conscience des troubles de la mémoire classique.

Pour être fixées dans la mémoire à long terme, les informations doivent en effet être encodées correctement, notamment en y prêtant attention, mais aussi ne pas s’effacer trop rapidement.

Un simple test neuropsychologique

«L’oubli à long terme accéléré est une forme de trouble de la mémoire qui a été décrit chez des patients souffrant d’épilepsies temporales», explique les auteurs dans le Lancet Neurology. «Il se réfère à un processus dans lequel les nouvelles informations sont encodées et retenues normalement jusqu’à une période de 30 mn – ce qui est compatible avec des performances normales aux tests standards de mémoire – mais est ensuite oublié à un taux inhabituellement rapide dans les heures ou les semaines qui suivent.»

Le Pr Fox et ses collègues ne se sont donc pas contentés d’un test de rappel 30 mn après la délivrance des informations (verbales et visuelles) mais ils ont demandé aux 35 sujets de leur étude (dont 21 porteurs de mutations génétiques de la forme héréditaire de la maladie) ce dont ils se souvenaient 7 jours plus tard…

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Source LE FIGARO.

 

Acouphènes : un Français sur quatre est concerné…

D’après la dernière enquête nationale Ifop, une large partie des Français âgés de 15 ans et plus a déjà vécu une gêne auditive.

Les moins de 35 ans sont les plus concernés. Mais deux Français sur trois n’ont jamais effectué de bilan complet de l’audition chez le médecin ORL. 

Acouphènes : un Français sur quatre est concerné

A l’occasion de la 21e édition de la Journée Nationale de l’Audition (JNA), prévue le 8 mars 2018, les experts scientifiques et médicaux de l’association JNA, avec le concours de l’association France Acouphènes et de la Fondation pour l’Audition, révèlent les résultats de la dernière enquête nationale Ifop sur les acouphènes et l’hyperacousie. Diagnostic : plus d’un Français sur quatre souffre d’acouphènes, soit entre 14 et 17 millions de personnes, et les jeunes sont particulièrement concernés.

Les chiffres sont parlants : 56% des 15-17 ans et 49% des 18-24 ont déjà vécu l’expérience d’acouphènes, contre 43% pour la moyenne nationale. Près de 28% des Français de 15 ans et plus déclarent souffrir d’acouphènes, dont 10% les ressentent fréquemment ou en permanence. Si 82% des personnes interrogées ont déclaré avoir eu des difficultés à comprendre des conversations lorsqu’il y a du bruit, 92% des moins de 25 ans et 86% des moins de 35 ans sont concernés. Or, ce symptôme représente un indicateur d’une éventuelle déficience auditive qui mérite d’être étudié via un bilan complet de l’audition chez le médecin ORL.

Repos et traitement

Malgré la gêne, deux Français sur trois n’ont jamais effectué ce type de bilan. Seul un tiers des répondants déclare avoir déjà effectué un bilan complet de l’audition. Au cours de l’enquête, un test de l’audition a été proposé aux participants. Le dépistage, réalisé auprès de 435 répondants, révèle qu’un Français sur quatre devrait faire vérifier son audition par un médecin ORL.

L’enquête révèle également quelques bonnes nouvelles : parmi les répondants de moins de 35 ans ayant déjà ressenti des acouphènes, 45% déclarent qu’ils n’en ressentent plus aujourd’hui (contre 34% en moyenne). Le repos auditif et le traitement médical semblent apporter leurs fruits. Le terme même des acouphènes est d’ailleurs de mieux en mieux identifié par les Français : neuf sur dix connaissent ce mot. Le constat est un peu moins positif à propos de l’hyperacousie. Ce phénomène reste moins répandu mais plus impactant pour les personnes qui en souffrent.

Pour améliorer la situation, les experts scientifiques et médicaux de la JNA préconisent quelques recommandations :

  • donner une légitimité aux acouphènes en tant que symptôme relevant du domaine médical et les qualifier de cause nationale ;
  • informer et sensibiliser les médecins généralistes ;
  • lancer une campagne de sensibilisation chez les 15-34 ans invitant à consulter le corps médical afin de réaliser un bilan complet de l’audition ;
  • initier une campagne nationale de santé publique afin d’éviter les traumatismes sonores aigus ou chroniques

Source SANTE MAGAZINE.

INQUIETANT ! La pénurie de médicaments vitaux a atteint un record en 2017… !

L’année dernière, 530 médicaments ont été en rupture d’approvisionnement, soit 30% de plus qu’en 2016 et 12 fois plus qu’en 2008.

Un phénomène structurel, principalement dû à des difficultés de production.

Le problème s’est encore posé très récemment, lorsque le laboratoire pharmaceutique Sandoz a annoncé en octobre 2017 que son antibiotique indiqué dans le traitement de la syphilis serait en rupture de stock pendant 6 mois. Comme ce médicament, 530 produits figurant sur la liste des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) ont fait l’objet d’une rupture de stock et/ou de tensions d’approvisionnement en 2017, selon une information de l’Agence du médicament (ANSM) rendue publique le 28 février par nos confrères du Parisien.

Qu’est-ce qu’une rupture d’approvisionnement?

Il est question de rupture d’approvisionnement d’un médicament dès lors qu’une pharmacie de ville ou d’hôpital se trouve dans l’impossibilité de le délivrer à un patient dans un délai de 72 heures. Dans le cas des MITM, une pénurie peut aller jusqu’à mettre en jeu le pronostic vital des malades, avec notamment des ruptures de soins, des arrêts de traitements chroniques ou encore des reports d’opérations. En tête des médicaments les plus touchés figurent les anti-infectieux, dont les vaccins, les médicaments du système nerveux (épilepsie, maladie de Parkinson…) ainsi que les anticancéreux.

Source LE FIGARO.

Psychiatrie: un rapport dénonce une situation «indigne» au CHU de Saint-Etienne…

Il pointe notamment une banalisation de la contention et de l’isolement ainsi que des conditions d’accueil «dégradantes».

L’hôpital a rapidement réagi, promettant d’améliorer la situation.

Psychiatrie: un rapport dénonce une situation «indigne» au CHU de Saint-Etienne

Contentions injustifiées, isolements abusifs, attente jusqu’à sept jours sur des brancards…Le 1er mars, la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPLP) Adeline Hazan a jeté un pavé dans la mare en publiant un rapport sur les services des urgences et de psychiatrie du CHU de Saint-Étienne. Y sont dénoncées les conditions d’accueil «indignes» des patients nécessitant une prise en charge psychiatrique.

C’est à l’occasion d’une visite réalisée du 8 au 15 janvier dernier que des dysfonctionnements et des conditions de prise en charge constituant «un traitement inhumain ou dégradant» ont été constatés par les contrôleurs. Suite à cela, Mme Hazan avait alerté le 1er février la ministre de la Santé Agnès Buzyn sur ce problème. Faute de réponse de sa part, Adeline Hazan a donc pris la décision de rendre public le rapport.

Plusieurs jours d’attente

Les contrôleurs ont d’abord constaté que l’engorgement du service de psychiatrie conduisait à des délais de prise en charge très longs allant jusqu’à 7 jours. Lors de leur visite, ils ont ainsi dénombré pas moins de 20 patients qui attendaient au sein du service des urgences d’être pris en charge, certains depuis quelques jours. Plusieurs étaient allongés sur des brancards dans les couloirs du service des urgences, parfois attachés aux pieds et aux mains. Le rapport souligne que, pendant qu’ils attendaient, les patients attachés n’ont pu ni se laver, ni avoir accès à leur téléphone portable, ni bénéficier d’aucune confidentialité lors des entretiens avec les médecins et les infirmiers.

«Trois d’entre eux n’avaient pas la possibilité d’aller aux toilettes et ils devaient utiliser un urinal, ajoute Adeline Hazan. Ce sont des conditions totalement dégradantes». Le rapport souligne pourtant qu’«aucun de ces patients ne présentait d’état d’agitation, certains demandant juste à pouvoir être détachés, sans véhémence, dans une forme de résignation et d’acceptation».

Le rapport pointe également l’accueil en service de psychiatrie, où des patients hospitalisés de leur plein gré font l’objet, de manière fréquente, de mesures d’isolement associées parfois à de la contention, pour des durées de plusieurs jours. «Ces mesures doivent être utilisées en tout dernier recours, rappelle Adeline Hazan. Elles doivent faire l’objet d’un renouvellement toutes les 24 heures et être consignées dans un registre». Un registre existe bel et bien, mais le contrôle a révélé qu’il n’était jusque-là pas tenu à jour au CHU de Saint-Etienne.

Dysfonctionnement structurel….

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Source LE FIGARO.

Journée des maladies rares : François apprend à vivre avec la perte progressive de ses sens…

Le 28 février a marqué la journée des maladies rares.

On en compterait entre 6 000 et 8 000 dans le monde. En France, elles peuvent toucher de 3 à 4 millions de personnes. Parmi elles, le syndrome d’Usher, une maladie qui touche l’ouïe et la vue.

François est atteint du syndrome de Usher de type II.

« Une fois qu’on connaît le diagnostic, qu’on replonge dans ses souvenirs, on s’aperçoit qu’on voyait déjà moins bien la nuit, on s’aperçoit que le soleil devenait vite éblouissant. Quand je conduisais, j’avais l’impression qu’on me faisait des appels de phare en permanence. » Voilà comment François évoque sa maladie et les symptômes comme la photophobie (grande sensibilité à la lumière).

Âgé de 32 ans, il est atteint du syndrome d’Usher, de type II. Diagnostiqué depuis six ans, il fait partie des 3 000 personnes touchées en France par cette maladie rare qui reste pour l’instant sans traitement. Elle touche les sens, l’ouïe et la vue. La maladie est récessive, ce qui implique que les deux parents doivent être porteurs du gène pour que l’enfant en soit atteint.

« On peut facilement se faire peur »

François craint donc la lumière, porte un appareil auditif et éprouve beaucoup de fatigue au quotidien. À terme, il perdra totalement la vue et l’ouïe, une perspective angoissante alors qu’il souhaiterait pouvoir travailler et fonder une famille.

Les parents de François se sont très vite impliqués à la suite de la découverte du syndrome de leur fils. Sa mère a même quitté son métier de dentiste pour se consacrer entièrement à « la cause« . Ils ont monté un « fonds de dotation » pour aider les scientifiques de l’Institut de neurosciences de Montpellier à mener un projet de recherche estimé à 300 000 €.

Qu’est ce qu’une maladie rare ?

D’après les critères scientifiques européens, une maladie est dite rare ou orpheline lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2 000. Certaines peuvent toucher une poignée d’individus dans l’Union européenne et d’autres concerner 245 000 personnes. 80 % sont d’origine génétique. Elles sont souvent chroniques et mettent en jeu le pronostic vital des malades.

Source FR3.

La Klaus compagnie : la liberté de danser malgré le handicap…

Depuis 25 ans, la Klaus Compagnie crée des spectacles de danse contemporaine dite « inclusive » : valides et « roulants » se partageant la scène.

Face au handicap, la démarche atypique du chorégraphe Pascal Croce donne à l’art de la danse toute sa force : vivre son corps et faire partager des émotions.

La Klaus compagnie : la liberté de danser malgré le handicap

Moment de répétition pour la Klaus compagnie. Pour leur dernier spectacle « Kaléïdoscope » ou les meilleurs moments des créations de la compagnie depuis le début de l’aventure. Le boléro, Roméo et Juliette, Le lac des cygnes, … revu et corrigés. Avec humour aussi.

Le commencement, c’était en 1991 mais la démarche « inclusive » est née tout naturellement d’une rencontre.
Alors que la mère d’une amie était confrontée au handicap, on a proposé à Pascal Croce de faire un atelier danse dans un foyer pour handicapés. « Comme j’ai un peu un grain, j’ai dit oui… »

De là, il trouve l’inspiration, les nouveaux gestes et pas, déroutants parfois pour les adeptes (mêmes les danseurs) de la danses normée, classique… On rit beaucoup dans la coulisse, mais la danse reste un univers rigoureux. Chacun mérite sa place et fait partie d’un ensemble qui, sur scène, doit être harmonieux.

Peu à peu, des « roulants », comme il les appelle, intègrent l’équipe mais aussi des valides qui, eux aussi, se réinventent autour du concept, cherchant à se dépasser mais aussi à rencontrer l’autre.
Pourtant, les handicaps sont parfois lourds. Mais la communication non-verbale semblent alors plus riche.

La Klaus Compagnie, unique en son genre, loin du courant abstrait, permet à tous les publics de se glisser dans des univers toujours proches de notre histoire, des réalités de notre société, tout simplement dans l’immense richesse de la vie.

Actuellement la compagnie possède à son répertoire 11 créations, trois spectacles jeune public, une pièce de théâtre dansée.
Et parallèlement, la Klaus Compagnie a développé tout un travail d’atelier de danse permanent ou ponctuel accessible aux personnes handicapées moteurs, psychiques, mentales et valides au sein de structures spécialisées, scolaires et associatives.

« Kaléïdoscope »

Pascal Croce et ses danseurs n’ont plus rien à prouver, mais encore à explorer. Ensemble, malgré les coups et les bosses avec les fauteuils, les essais encore et encore de nouvelles chorégraphies, ils en veulent toujours plus.

Pour leurs 25 ans, la compagnie et ses onze danseurs sont à nouveau réunis autour de leur chorégraphe, marchants «marchants » et « roulants ». Un temps fort pour ce spectacle Kaleïdoscope. L’occasion de se souvenir du chemin parcouru.

Le spectacle « Kaléïdoscope » reviendra sur Bordeaux à l’automne.

Une école et une salle de spectacle

Une démarche atypique saluée par plusieurs prix et qui devrait donner l’exemple pour que l’art puisse être enseigné, partagé avec le plus grand nombre.

La compagnie devrait porter un projet, en collaboration avec le conseil régional, d’une école de « danse inclusive » et salle de spectacle qui devraient voir le jour d’ici quelques années sur la région bordelaise.

Source FR3.

Plouay. Ils ont fait découvrir le handisport aux collégiens…

Du handicap, Anaëlle Le Blevec et Grégory Leray, athlètes de haut niveau, en ont fait une force.

Ce message a été délivré aux élèves du collège Marcel-Pagnol, de Plouay, avec succès.

Lors de la semaine de la citoyenneté, les élèves de 6e de Marcel-Pagnol, à Plouay, ont découvert des disciplines handisports. Ils étaient aux côtés d’athlètes de haut niveau : Gregory Leray qui pratique le handbike et Anaëlle Le Blevec, Plœmeuroise, championne de France de parasurf 1.

À leurs côtés, chacun a pu s’essayer au handbike et au basket. Très vite, les élèves ont oublié le handicap pour se concentrer sur l’aspect sportif.

« L’envie de se mesurer aux autres »

Grégory Leray a perdu l’usage de ses jambes il y a vingt ans, dans un accident de moto. « Huit mois après, j’étais sur un fauteuil et trois semaines plus tard je me lançais dans la compétition en fauteuil d’athlétisme », sourit-il.

Il s’est ensuite lancé dans le handbike qui s’avère être une vraie révélation. Ce sport, plus attrayant, lui redonne « l’envie de se mesurer aux autres. C’est une bataille où dans chaque niveau, il y a du niveau ».

Il donne de son temps de manière bénévole pour venir parler du handicap et de son sport aux élèves.

« Avec de l’envie, on peut réussir »

Anaëlle Le Blevec est une grande sportive qui a fait de son handicap une force. Atteinte d’une maladie génétique neuromusculaire, elle s’est lancée très tôt dans le sport.

Elle a rejoint l’association Vagdespoir. Cette jeune enseignante de l’école Marcel-Pagnol, à Plœmeur, est bénévole au comité départemental handisport.

Pour ces deux sportifs, le message est clair : « Avec de l’envie, on peut réussir ce que l’on entreprend malgré les difficultés. »

Source OUEST FRANCE.