Smartphones, télé, tablettes… Faut-il vraiment avoir peur de la lumière bleue ?…

Les rayons bleu-violet, projetés notamment par nos écrans, augmenteraient le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge.

Smartphones, télé, tablettes... Faut-il vraiment avoir peur de la lumière bleue ?

Lunettes « blue-blocker », logiciels ou applications filtrantes et même crèmes protectrices. Les innovations censées lutter contre la lumière bleue se multiplient ces derniers temps, traduisant une inquiétude autour de ce phénomène. Nos écrans sont particulièrement pointés du doigt : la lumière qu’ils émettent pourrait, en effet, être nocifs pour la rétine, comme le précisent deux études publiées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) en 2010 et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) en 2017.

Alors que nous passons en moyenne 5h30 par jour devant nos écrans (et jusqu’à 9h30 pour les 16-24 ans), faut-il vraiment s’inquiéter ? Peut-on limiter les effets néfastes de cette lumière ?

C’est quoi la lumière bleue ?

Apparemment blanche, la lumière, naturelle ou artificielle, contient en réalité un spectre de couleurs, dont le bleu. Ce qu’on appelle « lumière bleue » est donc une composante de la lumière et est présente dans tous les types d’éclairage, y compris les rayons du soleil.

Or cette lumière bleue est présente en grande proportion dans les diodes électroluminescentes (LED), qui ont remplacé les ampoules à incandescence et sont très appréciées pour leur faible consommation et leur très longue durée de vie. LED que l’on retrouve dans la plupart de nos ordinateurs, smartphones, tablettes et télévisions.

Quelles sont ses effets ?

Contrairement aux UV qui provoquent une brûlure de la peau, caractérisée par les coups de soleil, la lumière bleue est un ennemi invisible. Elle attaque la rétine pendant des années sans aucune douleur. Une étude de l’Anses de 2010 et une autre de l’Inserm ont pointé du doigt l’effet néfaste de la lumière bleue. « Si notre rétine est trop exposée au bleu violet, nos cellules meurent petit à petit, détaille le professeur Gilles Renard, directeur scientifique de la Société française d’ophtalmologie. Nos yeux possèdent un capital lumière, comme notre peau dispose d’un capital soleil. Une très forte exposition aux LEDs accélère l’épuisement de ce capital. »…

Faut-il s’inquiéter ?…

Face à la multiplication des écrans et la dépendance qu’ils entraînent, le professeur Gilles Renard ne cache pas son inquiétude. « Le smartphone est l’écran le plus nocif puisqu’on le regarde à 15 ou 20 centimètres, ce qui accentue la pénétration des rayons bleu-violet. Et les PC ou les tablettes ne sont guère mieux car ils concentrent trop de bleu-violet émis dans la zone à risque. » Des risques qui sont multipliés chez les enfants…

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Source France TV.

Amputations, malformations : l’espoir des prothèses 3D…

Prothèses 3 D – En Jordanie, une équipe de MSF expérimente le recours à une imprimante 3D pour fabriquer des prothèses pour le bras.

L’espoir est de rendre plus accessible l’appareillage des personnes handicapées dans des zones défavorisées .

Amputations, malformations : l'espoir des prothèses 3D

« La nouvelle prothèse m’a redonné l’espoir de pouvoir reprendre mon travail et d’assumer les charges familiales », a déclaré à l’AFP Ibrahim al-Mahamid, un chauffeur de taxi de 33 ans. Ce père de famille, originaire d’une ville rebelle du sud de la Syrie a perdu la main gauche dans un bombardement en 2013. ll fait partie des quinze patients ayant pu bénéficier d’une prothèse passive, c’est à dire sans articulations, réalisée sur mesure à l’aide d’une imprimante 3D.

Ce dispositif, testé par Médecins sans frontières (MSF) à l’hôpital Al-Mowasah, à Amman, en Jordanie, doit permettre à des patients amputés d’un bras ou souffrant d’une malformation congénitale de retrouver une mobilité. Et ce, grâce à des appareils disponibles sur le marché à moins de 4000 $. « Des essais sur les prothèses des membres supérieurs fabriquées avec les imprimantes 3D ont déjà été effectués dans des facultés ou par des start-up notamment, mais c’est la première fois qu’elles sont testées sur le terrain », fait remarquer Clara Nordon, directrice de la Fondation Médecins Sans Frontières , le laboratoire d’innovation de l’ONG, à l’origine du projet.

« Il s’agit d’une évaluation scientifique, avec des spécialistes médicaux capables de tester la stabilité et la solidité de la prothèse, et des patients qui nous font part de leurs besoins en termes de récupération fonctionnelle, évaluent le confort des prothèses », précise-t-elle. Une étape indispensable à la validation du projet avant son extension à d’autres terrains.

Retrouver de l’autonomie

Ces dispositifs médicaux, prévus pour équiper les membres supérieurs, sont constituées de trois blocs : une emboiture, modélisée grace à une capture 3D au scanner de la surface du moignon, qui vient se loger parfaitement sur celui-ci ; un avant-bras standard, mis à l’échelle du patient ; et une main cosmétique amovible. L’esthétique des prothèses est également prise en compte : elles sont peintes d’après la couleur de la peau du patient pour  » lui permettre d’être plus à l’aise dans ses activités à l’extérieur », souligne la directrice de la Fondation…

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Source France TV.

 

Linky : le nouveau compteur en accusation….

Malgré le rapport rassurant des autorités sanitaires, l’installation des nouveaux compteurs d’électricité est refusée par de nombreux usagers.

Ils s’inquiètent des ondes émises par ces appareils pour transmettre en temps réel les relevés de consommation.

Linky : le nouveau compteur en accusation

« Depuis un an et demi, qu’on m’a installé le compteur électrique Linky, ma vie a complètement changé ». Pour Laurent, aucun doute, c’est le nouveau compteur d’Enedis (ex-EDF) qui a provoqué chez lui une électro-hypersensibilité. « Je mène une vie de science-fiction. Je me déplace avec un testeur et c’est lui qui va choisir pour moi la meilleure chaise de café, la meilleure place au restaurant, chez un ami, poursuit-il, Le maximum pour moi c’est 0,4 volt par mètre. Au quotidien, je sors très peu dans Paris. À chaque fois, c’est une expédition ».

Selon l’ANSES, la probabilité d’un effet sur la santé est très faible

Laurent fait partie des nombreux usagers qui suspectent le compteur Linky qui envoie les données de consommation en temps réel via le réseau électrique du domicile. Ils suspectent les ondes émises par l’appareil d’être à l’origine de différents symptômes : angoisse, douleurs articulaires ou inflammations…

Pourtant, aucune étude officielle ne confirme la dangerosité de ces compteurs. Selon un rapport réalisé par l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, « la probabilité d’un effet sur la santé de l’exposition aux champs émis par les compteurs communicants est très faible ».

Enedis, la filiale d’EDF, en charge de l’installation des compteurs, tente pour sa part d’apaiser les polémiques. Mais plus l’installation s’accélère, plus la fronde se fait entendre. Des mobilisations s’organisent un peu partout en France. Les collectifs dénoncent le non-respect de la vie privée avec la transmission en temps réel des consommations, une hausse du prix de l’énergie et surtout, ils s’inquiètent des risques possibles à long terme sur la santé.

Malgré la mobilisation, Enedis a prévu de continuer l’installation de 28.000 boîtiers par jour. Objectif : 35 millions de compteurs Linky dans toute la France d’ici trois ans.

Source FRANCE TV.

La prothèse intelligente qui facilite la vie des malentendants…

Des chercheurs de Columbia ont mis au point une aide auditive capable de repérer et d’amplifier une voix dans un contexte bruyant.

Un dispositif prometteur.

La prothèse intelligente qui facilite la vie des malentendants

Tintements de verre, musique tonitruante, discussions animées, couverts qui s’entrechoquent : dans des situations bruyantes – une fête, un restaurant bondé ou une réunion de famille –, les malentendants perdent rapidement le fil d’une conversation, toutes les voix finissant par se confondre. Si les dispositifs auditifs actuels peuvent supprimer les bruits de fond, ils amplifient sans distinction toutes les voix. C’est le problème sur lequel s’est penché Nima Mesgarani, professeur agrégé de génie électrique à l’université de Columbia, avec une poignée d’autres chercheurs. Ce n’est plus une prothèse, mais une intelligence artificielle qui se glisse dans l’oreille pour capter et amplifier le son de la conversation qui intéresse le plus l’auditeur. « L’objectif est simple : fournir une version propre de la voix du locuteur cible au patient dans un environnement bruyant », explique au Point Zhuo Chen, docteur à l’université Columbia, qui a travaillé sur la Cognitive Hearing Aid, retenue parmi les dix innovations mondiales les plus prometteuses par l’Observatoire Netexplo.

Comment ? D’abord, le système reçoit un seul canal audio avec des sons croisés, puis il distingue les différentes voix dans ce brouhaha grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle. Le but est ensuite de déterminer, via l’étude de l’activité neuronale du cortex auditif, sur quel discours le locuteur veut se concentrer pour amplifier automatiquement cette voix. Le prototype analyse des ondes cérébrales, détecte vers quelle voix va son attention dans un environnement, et hiérarchise la portée du son en conséquence. Tout cela en moins de dix secondes.

La prothèse intelligente qui facilite la vie des malentendants

Une « technologie très naturelle »

Cette innovation permet à la personne porteuse du dispositif de ne pas formuler son intention. La Cognitive Hearing Aid (aide auditive à commande cognitive), utilise des méthodes de décodage de l’attention auditive (Auditory Attention Detection – AAD) et promet d’être la prochaine avancée significative pour les malentendants.

La prothèse surveille constamment l’activité cérébrale du sujet pour déterminer s’il converse avec un interlocuteur en particulier dans l’environnement, ce qui permettrait de le rapprocher d’une expérience proche de la réalité. « J’ai déjà essayé certains dispositifs d’aide auditive actuels, et il est frappant de voir à quel point le son réel est distordu, car l’algorithme traditionnel ne fonctionne pas du tout quand il y a plusieurs locuteurs, s’étonne le professeur, par contraste, la technologie proposée par Cognitive Hearing Aid est très naturelle ! »

Si le produit n’est pas encore commercialisé à grande échelle, les résultats sont un succès. La réponse des personnes malentendantes aux tests est très positive. « Des start-up s’y intéressent, assure Zhuo Chen, la technique développée par ce système est prometteuse. » Confiant, il croit à une démocratisation prochaine de cette technologie : « La plupart des principales sociétés d’aides auditives font aussi des progrès dans ce domaine. »

Source LE POINT.

Découverte d’un traitement révolutionnaire qui stoppe la progression d’Alzheimer chez les souris…

Des chercheurs américains ont découvert un traitement capable d’inverser les effets de la maladie d’Alzheimer sur les souris en réduisant la production d’enzymes BACE1.

Bien que ce traitement expérimental ne soit pas prêt à d’éventuels tests sur l’Homme, il représente un immense espoir pour les millions de malades à travers le globe…

Découverte d’un traitement révolutionnaire qui stoppe la progression d’Alzheimer chez les souris

Bêta-amyloïde : le coeur d’Alzheimer

Nommée d’après le médecin qui l’a découverte en 1906, la maladie d’Alzheimer est une plaie que rien ni personne ne parvient à endiguer : elle a déjà infecté 36 millions de personnes dans le monde, et demeure encore aujourd’hui complètement incurable. Cette maladie neurodégénérative s’attaque au tissu nerveux, entraînant d’irréversibles dégâts au niveau des fonctions cognitives : perte de la mémoire, difficultés à se repérer, troubles du langage et des actions motrices…

Naturellement présente dans le cerveau, la bêta-amyloïde joue un rôle de premier plan dans le développement de la maladie d’Alzheimer. Pour des raisons encore mal définies, cette protéine peut à tout moment s’agglomérer et conduire à la formation de plaques amyloïdes dans le cerveau. Ces dépôts, particulièrement néfastes pour la communication neuronale, sont les premiers responsables des lésions nerveuses inhérentes à la maladie. Mais des chercheurs américains espèrent avoir trouvé un moyen de combattre ses effets en ciblant la source du problème : l’enzyme BACE1, qui stimule la production d’amyloïde.

Un traitement prometteur

Le 14 février 2018, une équipe de scientifiques américains détaillait les résultats d’un nouveau traitement contre la maladie d’Alzheimer dans les colonnes du prestigieux Journal of Experimental Medecine. Les neurologues et les généticiens du Lener Research Institute de Cleveland y expliquaient avoir réussi à inverser l’évolution de la maladie chez les souris, et même à leur faire recouvrer certaines facultés cognitives !

Pour attester de l’efficacité du traitement, les chercheurs ont créé deux groupes de rongeurs. Chez les souris du premier groupe, le gène à l’origine de la BACE1 a été modifié, afin qu’il diminue au fil de leur croissance ; chez les souris du second groupe, ce gène a été tout simplement désactivé. Les scientifiques se sont aperçus de deux choses : la première, c’est que les souris sans BACE1 souffraient d’importantes lésions nerveuses ; la seconde, c’est qu’aucune des souris ayant bénéficié du traitement n’avait présenté de signes de la maladie d’Alzheimer.

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Source daily geek show.

De nouvelles pistes prometteuses pour diagnostiquer l’autisme…

Marqueurs biologiques ou comportementaux, imagerie cérébrale, les chercheurs travaillent sur de nouvelles techniques pour dépister le plus tôt possible le trouble du spectre de l’autisme (TSA).

De nouvelles pistes prometteuses pour diagnostiquer l’autisme

Diagnostiquer un enfant autiste n’est pas évident. Actuellement, les médecins ne peuvent s’appuyer que sur des manifestations cliniques et elles sont très différentes selon les individus. Certains enfants autistes ont des problèmes de communication tandis que d’autres présentent des comportements stéréotypés et répétitifs. De plus, ces symptômes comportementaux ne sont pas spécifiques de l’autisme. Ils peuvent également être liés à d’autres pathologies, comme des troubles obsessionnels du comportement par exemple. Autrement dit, impossible de savoir si l’enfant ou l’adulte est autiste à partir d’un seul symptôme. Il faut recouper les manifestations cliniques pour poser le diagnostic.

Mais serait-il possible de savoir si un enfant est atteint de trouble du spectre de l’autisme (TSA) simplement en faisant une prise de sang? Ou en regardant la structure de son cerveau? En d’autres termes, existe-t-il une signature biologique ou morphologique du trouble autistique? L’enjeu est de taille: un diagnostic précoce améliore le pronostic de l’évolution du trouble.

Trop de faux positifs

Une équipe de l’Université de Warwick (Royaume-Uni) travaille sur un test biologique. Leurs résultats, publiés dans la revue Molecular Autism le 20 février, sont encore très préliminaires. Ils se sont penchés sur les urines et le sang de 49 enfants (38 avec TSA, et 31 sans TSA) pour tenter de trouver des marqueurs à la fois sensibles et spécifiques: il faut pouvoir diagnostiquer un maximum de cas d’autisme sans se tromper. Le test qu’ils ont élaboré, une combinaison de différents marqueurs, permettait bien de dépister 92% des enfants autistes, mais 16% des enfants «non-autistes» réagissaient aussi positivement au test…

«Les dosages biologiques permettent de comprendre dans quelle mesure le cerveau de la personne avec TSA est différent, mais la signature n’est pas encore assez spécifique pour détecter le trouble à coup sûr», explique Catherine Barthélémy, professeur émérite à la faculté de Tours et spécialiste de l’autisme.

De possibles différences morphologiques détectées par IRM…

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Source LE FIGARO.

 

 

Emploi des travailleurs handicapés : le gouvernement lance une nouvelle concertation…

Une concertation de quatre mois est lancée pour réformer la politique de l’emploi des personnes handicapées, les premières mesures pourraient être prises dès le printemps.

Du côté de la fonction publique qui emploie près de 240 000 agents en situation de handicap dont 100 000 dans les collectivités territoriales, le FIPHFP souhaite que certains principes soient préservés.

Emploi des travailleurs handicapés

Le Gouvernement a lancé le 15 février une concertation sur la réforme de la politique de l’emploi des personnes handicapées, sur la base d’un rapport des Inspections générales des affaires sociales (Igas) et des finances (IGF) en sa possession depuis le 17 janvier. La concertation devrait s’étaler jusqu’à la fin de premier semestre.

Où sont les personnes handicapées ?

Premier bémol, pour les associations le compte n’est pas bon. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, Muriel Penicaud, ministre du Travail, Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées et Olivier Dussopt secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Action et des Comptes avaient invité ce 15 février 14 organisations professionnelles de salariés et employeurs et seulement 3 membres du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).

Pour se défendre, le ministère a rappelé que la présence du CNCPH n’était pas obligatoire et qu’alors que les organisations professionnelles avaient chacune deux représentants, le CNCPH en avait trois. « Légalement les personnes handicapées sont représentées par le CNCPH, c’est à lui de décider, en son sein, qui participe à la concertation, le ministère n’a aucun droit de regard sur les personnes choisies », a rappelé l’entourage de Sophie Cluzel.

Dans un communiqué, le comité d’entente qui, regroupe environ 70 associations dont toutes les plus importantes, proteste et réclame « une vraie place à la table de la concertation ». L’enjeu est important. Aujourd’hui, avec 500 000 inscrits à Pôle emploi, le taux de chômage des travailleurs handicapés est de 19%, deux fois supérieur à la moyenne nationale. Par ailleurs, la proportion de personnes exclues du marché du travail est également importante, le taux d’activité des personnes handicapées étant seulement de 43%.

Les priorités de la réforme

Les grandes priorités de la future réforme seront de :

  • redéfinir et simplifier l’obligation d’emploi des personnes handicapées ;
  • améliorer les dispositifs d’aides pour l’emploi des personnes handicapées ;
  • mobiliser tous ceux qui peuvent avoir une action pour l’emploi des personnes handicapées ;
  • prévenir la « désinsertion professionnelle » et les inaptitudes ;
  • améliorer l’emploi dans la fonction publique.

Le gouvernement propose deux temps de concertation :

  • février-mars : sur la redéfinition et la simplification de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) dans les secteurs public et privé.
  • avril – mai : sur l’offre de service à destination des personnes handicapées et des employeurs.

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Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

EHPAD – Maltraitance – L’infirmière condamnée en France licenciée en Suisse… !

Au Tribunal de grande instance de Belfort, une infirmière, aujourd’hui âgée de 42 ans, a comparu pour des maltraitances envers les résidents de l’Ehpad Saint-Joseph, à Giromagny (90).

Les faits ont été commis de son embauche en octobre 2012 jusqu’à juin 2015, date de son licenciement.

EHPAD - Maltraitance - L’infirmière condamnée en France licenciée en Suisse

À la barre, les témoignages révèlent des brutalités, des actes et paroles violents, ainsi que des négligences et manquements dans la distribution des médicaments.

Le TGI de Belfort a condamné l’infirmière à 18 mois de prison, dont 6 mois ferme et douze avec sursis. À cette peine s’ajoute une interdiction définitive d’exercer une fonction médicale ou paramédicale sur le sol français.

Lors de l’audience, on a appris que l’infirmière avait été embauchée à l’hôpital du Jura, à Saigneléger, en Suisse, ce qui n’a pas manqué de choquer les personnes présentes.

La direction de l’hôpital helvète a été réactive. Après avoir eu connaissance de la condamnation de Stéphanie, dans nos colonnes, il a publié un communiqué le jour-même, jeudi.

Ce dernier précise que l’infirmière « est arrivée en intérim en décembre 2015 », soit six mois après son licenciement à Giromagny. Elle a signé un CDI (Contrat à durée indéterminée) en mai 2017.

L’hôpital du Jura assure « qu’aucun acte de violence envers les résidents n’a été constaté » mais il « n’entend prendre aucun risque ». « Étant donné la gravité des faits dont elle a été reconnue coupable en France, la direction a immédiatement pris les mesures provisionnelles qui s’imposent. » Dans une formulation très diplomatique, la direction de l’hôpital a aussitôt décidé de la « libérer de son obligation de travailler, avec effet immédiat ». Dit en termes plus directs, elle a été licenciée sur-le-champ, comme la procédure le permet côté helvète.

La direction de l’hôpital souligne encore que « sur le site de Saigneléger, cette personne ne travaillait pas avec des résidents en unité de vie psychogériatrique, mais en réadaptation gériatrique ». « Même si le risque de tels agissements ne peut jamais être totalement exclu », l’hôpital du Jura assure mettre « tout en œuvre pour les prévenir : obligation de travailler en binôme et dans des unités de soins de taille très inférieure au système français, avec une meilleure dotation. Depuis 2018, le canton du Jura demande aux établissements [d’exiger] de leurs collaborateurs un extrait de casier judiciaire. Les collaborateurs déjà engagés devront également répondre à cette exigence », précise encore le communiqué.

Source EST REPUBLICAIN.

Erreurs médicales : des victimes attendent réparation… !

Chaque année, il y aurait 450 000 erreurs médicales en France, entraînant souvent de graves conséquences sur la vie des patients.

France 2 a rencontré des victimes de ces erreurs qui attendent toujours que justice soit rendue. quences sur la vie des patients.

Erreurs médicales : des victimes attendent réparation

Bertrand Plumey avait un rêve : gravir des montagnes lorsqu’il serait à la retraite. Aujourd’hui, ce sportif ne peut plus courir et se déplace avec beaucoup de difficultés. Il y a trois ans, il s’est fait opérer de la hanche, une intervention banale. Mais, au réveil, c’est la catastrophe : « Je vois le chirurgien en face de moi (…) qui m’annonce qu’il s’était trompé de côté. J’ai été opéré de la jambe droite à la place de la jambe gauche », se souvient-il.

Troisième cause de décès en France

Comment le chirurgien a-t-il pu se tromper ? La clinique, que nous avons contactée, déplore une erreur regrettable et non contestable. Face à son erreur, le chirurgien décide d’opérer l’autre hanche dès le lendemain. Trois ans de rééducation intensive, des années de souffrance : cette jambe droite qui n’avait aucun problème est désormais handicapée à vie. Bertrand Plumey a porté plainte pour blessures involontaires. Trois ans après, toujours pas de procès. Le chirurgien n’a pas été suspendu, il continue à opérer dans la même clinique. Les erreurs médicales seraient la troisième cause de décès en France, après les cancers et les maladies cardiovasculaires. Selon une association de victimes, 60 000 personnes meurent chaque année à cause de ces erreurs.

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Source FRANCE TV.

 

Plantes et compléments alimentaires : à consommer avec modération…

Contrairement à une idée largement répandue, les compléments alimentaires et autres produits naturels ne sont pas sans risques lorsqu’ils sont pris de façon régulière et prolongée.

Ils peuvent, notamment, devenir toxiques pour les reins.

Plantes et compléments alimentaires : à consommer avec modération

En cette période glaciale, la tentation peut être grande de faire le plein de vitamine C et autres compléments alimentaires pour faire face et éviter coups de mou et petits microbes qui gâchent le quotidien. Pour autant, même si quelques gélules ou comprimés peuvent avoir un effet bénéfique sur l’organisme, l’abus de compléments alimentaires et de produits à base de plantes peut être nocif, en particulier pour le rein.

A petite dose

« Faire un cure courte avec un complément alimentaire ne pose pas de problème lorsque l’on a un rein qui fonctionne bien », souligne le Dr Isabelle Tostivint, néphrologue à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, chargée de communication scientifique La Fondation du rein. « Mais la prise régulière, sur le long court, d’un ou plusieurs compléments peut avoir des effets néfastes sur la fonction rénale », ajoute-t-elle. Une règle également valable pour les produits dits de médecine douce (tisanes, huiles essentielles, extrait de pamplemousse, etc.) et ceux de phytothérapie.

Ces substances, considérées à tort comme non nocives car naturelles et en accès libre, peuvent avoir une toxicité directe sur le rein (risque majeur de cancer, comme pour les herbes chinoises du type Aristolochia) ou indirecte (néphrotoxicité sans cancer). « Tous ces composants peuvent provoquer une réaction inflammatoire au niveau du rein et entraîner une défaillance rénale aiguë », complète la néphrologue. Ils peuvent également provoquer des calculs rénaux, comme c’est le cas pour la vitamine C (à partir de 500mg/j pris de façon régulière), la vitamine D et les compléments hyper protéinés. « Même les fameux oméga 3 et oméga 6 peuvent être nocifs à forte dose », ajoute la médecin. Tout comme les antioxydants ou les cranberries (utilisées notamment pour lutter contre les infections urinaires à répétition).

« Bien sûr, les plantes ne sont pas toxiques pour tout le monde, mais il est impossible de déterminer, par avance, si une prise prolongée va avoir ou non un impact sur le rein », fait remarquer le Dr Tostivint.

Quant à la consommation de compléments hyperprotéinés, dans le cadre d’un régime ou pour les sportifs qui souhaitent augmenter leur performances sportives, elle peut provoquer des calculs rénaux ou aggraver une pathologie rénale préexistante. Tout comme l’abus de créatinine chez ces mêmes sportifs.

Prise de médicaments, pathologie rénale : attention !…

 

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Source FRANCE TV.