Vers une nouvelle stratégie de lutte contre la maltraitance des personnes âgées…

Installée ce lundi par la ministre de la Santé, une commission doit proposer «une stratégie nationale de lutte contre la maltraitance» des personnes âgées et handicapées.

Sa création, prévue sous le précédent gouvernement, n’est cependant pas une réponse à la grogne du personnel des maisons de retraite. Une nouvelle grève dans les EHPAD est prévue le 15 mars.

Vers une nouvelle stratégie de lutte contre la maltraitance des personnes âgées

Vers une nouvelle stratégie de lutte contre la maltraitance des personnes âgées

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, installe ce lundi une commission sur la bientraitance, dont l’ambition est «de proposer une stratégie nationale de lutte contre la maltraitance associant tous les acteurs» dans le cadre du Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge.

Les attentes sont fortes après la dénonciation de la «maltraitance institutionnelle» des personnes âgées fragilisées lors de la grève intersyndicale nationale (CGT, CFDT, FO, Unsa, CFTC, CFE-CGC et SUD) des personnels des maisons de retraite et des services à domicile, qui s’est tenue le 30 janvier. Les manifestants pointaient notamment des situations de maltraitance liées au manque de temps et à la surcharge de travail des soignants. La commission installée par la ministre de la Santé n’est cependant pas une réponse à ce mouvement social. En effet, la création de ce groupe de travail découle de la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement (ASV) de décembre 2015 et de la mise en place du Haut Conseil de l’âge, un nouvel organisme associé au Haut Conseil de la famille et de l’enfance.

Une commission qui «ne répond en rien aux enjeux du moment»

Cette commission sur la bientraitance travaillera en lien avec le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH). «C’est une bonne chose que le secteur des personnes handicapées soit associé à ce travail car les problématiques de maltraitance sont communes, juge Pascal Champvert, de l’Association des Directeurs au service des Personnes Âgées (AD-PA) et membre de ce haut Conseil. Ce lieu d’échange entre les pouvoirs publics et les représentants de l’aide aux personnes fragilisées, les familles, les aidants est utile. Il doit permettre la mise en place d’outils pour mieux analyser ces situations complexes».

L’installation de cette commission n’est toutefois pas perçue comme une réponse à la grogne des professionnels du secteur de l’aide aux personnes âgées. En effet, elle ne traitera pas des questions de fond soulevées lors du mouvement social, tels que l’épuisement des soignants, le manque de personnel en Ehpad et dans le secteur de l’aide à domicile ou encore la baisse du budget pour certains établissements. «Elle ne répond en rien aux enjeux du moment», a tenu à souligner l’AD-PA dans un communiqué.

Les organisations syndicales, l’AD-PA, les associations de retraités et de familles estiment également que l’annonce de la ministre de la Santé d’un plan de 50 millions d’euros pour les maisons de retraite en difficulté n’est pas à la hauteur de la crise que traverse le secteur. Rejoints par deux syndicats de la fonction publique territoriale, la FSU et la FAFPT, et des associations d’aidants, ils se préparent donc pour une nouvelle grève le 15 mars prochain.

Source LE FIGARO.

Hausse de la CSG : l’inquiétante précarisation des retraités…. !!!!!

Un vent de colère a secoué les retraités, qui ont même manifesté à Grenoble vendredi.

En cause notamment, la hausse de la cotisation maladie pour certains d’entre eux, finalement suspendue. Selon Virginie Pradel, les retraités sont une cible privilégiée du matraquage fiscal depuis de nombreuses années.

Hausse de la CSG : l'inquiétante précarisation des retraités

Hausse de la CSG : l’inquiétante précarisation des retraités

Devant l’émoi suscité, le gouvernement a finalement suspendu le décret relevant la cotisation maladie des retraités résidant à l’étranger. Ces derniers échappent ainsi à une nouvelle baisse de leur pension ; ce qui n’est malheureusement pas le cas des autres retraités subissant de plein fouet la hausse de la CSG. Rappelons que cette mesure s’inscrit dans la continuité de bien d’autres qui, depuis plusieurs années, ont accentué la précarité d’une partie de nos retraités.

«La qualité d’une société, je dirais d’une civilisation, se juge à la manière dont les personnes âgées sont traitées et à la place qui leur est réservée dans la vie commune» a très justement déclaré l’ancien pape Benoît XVI.

Une chose est certaine: toutes les sociétés ne sont pas égales s’agissant du traitement réservé à leurs retraités. Alors que certaines les chérissent, d’autres ont peu de scrupules à les laisser dépérir. Force est malheureusement de constater que la nôtre tend de plus en plus à rejoindre cette deuxième catégorie, dès lors que les mesures adoptées depuis plusieurs années par les gouvernements successifs ont accentué la précarisation de nos retraités. Matraquage des pensions, remboursement moindre des frais de santé… Sans parler du scandale des Ehpad. Tout cela est indigne d’une société comme la nôtre qui, au demeurant, prétend venir en aide aux plus défavorisés.

Le matraquage des pensions de retraite

Depuis environ 25 ans, le matraquage des pensions de retraites s’opère dans une indifférence quasi-générale et regrettable. Pour mémoire, le premier coup a été porté en 1993 par la réforme Balladur, laquelle a conduit à ce que les pensions des salariés du privé soient calculées sur les 25 meilleures années de cotisation, au lieu des 10 meilleures. Cela a eu pour conséquence une baisse du salaire de référence pris en compte pour le calcul des pensions de retraite, et donc du montant de ces dernières. Au reste, cette réforme a fait évoluer les modalités de calcul de la revalorisation des pensions de base, de sorte que celles-ci sont désormais indexées sur l’inflation et non plus sur l’évolution des salaires. Or, depuis plusieurs années, l’inflation est largement inférieure à l’évolution des salaires.

Depuis environ 25 ans, le matraquage des pensions de retraites s’opère dans une indifférence quasi-générale et regrettable.

Le deuxième coup a été porté en 2013, lorsque les pensions versées par les régimes complémentaires (l’Arrco et l’Agirc) ont été gelées…

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Source LE FIGARO

Asthme : certains traitements nuiraient à la fertilité….

Les femmes utilisant des traitements à action brève contre l’asthme mettraient plus de temps à tomber enceinte que les autres, selon une étude australienne basée sur les données de plus de 5600 femmes.

Asthme : certains traitements nuiraient à la fertilité

Asthme : certains traitements nuiraient à la fertilité

Les femmes asthmatiques souhaitant tomber enceintes devraient privilégier les traitements contre l’asthme à effet prolongé plutôt que les traitements dont l’action est brève. C’est ce que révèle une étude menée par l’Université d’Adélaïde en Australie, qui s’est basée sur les données de l’étude internationale Screening for Pregnancy Endpoints (SCOPE), qui a recruté plus de 5600 femmes qui attendent leurs premiers bébés dans les premiers stades de la grossesse.

Environ 10% des femmes de cette vaste cohorte ont déclaré souffrir d’asthme, et ont toutes mis plus de temps que les autres pour tomber enceinte. En revanche, ce que suggère cette nouvelle étude, publiée dans l’European Respiratory Journal, c’est que certains traitements contre l’asthme nuiraient plus à la fertilité que d’autres.

En analysant les données, les chercheurs ont constaté que les femmes qui avait pris un médicament contre l’asthme à action brève (connu sous le nom de bêta-2-mimétiques) ont mis en moyenne 20% plus de temps pour tomber enceinte que les autres. Elles étaient ainsi 30% plus susceptibles d’avoir mis plus d’un an à concevoir, durée que les scientifiques définissent comme le seuil de l’infertilité.

Cette étude montre que les femmes qui prennent des anti-asthmatiques à action rapide mettent plus de temps à tomber enceinte, et que l’utilisation de traitements de fond pour contrôler l’asthme semble au contraire protéger la fertilité et réduire le temps nécessaire pour concevoir, ce qui pourrait réduire le besoin de traitement pour la fertilité”, a conclu le Dr Luke Grzeskowiak, auteur principal de l’étude. Si l’équipe ne sait pas encore comment ces traitements antiasthmatiques à action rapide conduisent à une baisse de la fertilité, elle invite les femmes asthmatiques à parler de leur traitement à leur médecin si elles souhaitent tomber enceinte.

Source SANTE MAGAZINE.

Sexualité et handicap, assistance sexuelle : un sujet tabou ?…

Qu’en est-il de la sexualité et de la vie affective des personnes handicapées ? Cette question sert de fil rouge du film espagnol Vivir y otras ficciones, en salles depuis le 7 février 2018.

Sexualité et handicap, assistance sexuelle : un sujet tabou ?

Sexualité et handicap, assistance sexuelle : un sujet tabou ?

Les personnes en situation de handicap, qu’il soit physique ou mental, ont le droit de vivre des relations amoureuses et d’avoir une sexualité. Mais dans les faits, cela n’est pas si simple. Catherine Agthe Diserens, sexo-pédagogue spécialisée et auteure de Sexualité en handicaps. Entre tout et riens… (éd. Saint-Augustin) a accepté de répondre à nos questions (Santé Magazine)

Pourquoi la sexualité des personnes handicapées est-elle encore taboue ?

Identité et sexualité, composantes centrales de l’être humain, sont mariées à jamais au nom de l’évidence fondée sur le genre : on naît homme ou femme, avant tout (NDLR : au sens biologique). Le handicap ne peut certes pas être gommé, mais il ne doit pas devenir une identité. Chacun-e est une personne sexuée, sexuelle et désirante. Un être humain en relation, un être vivant. Habituellement, le corps naît, grandit, vieillit, meurt. Le corps ressent, s’épanouit, souffre, aime… celui de la personne handicapée aussi !

L’ouverture des esprits, de la parole et des actes au sujet de la sexualité des personnes en situation de handicap (qu’il soit inné ou acquis) ne cesse de croître depuis une trentaine d’années. Des résistances subsistent bien sûr, c’est pourquoi nous prolongeons nos engagements : faire connaître les enjeux liés aux droits relevant de la santé sexuelle que l’on vive, ou non, avec un handicap. (…) En Suisse, depuis une quinzaine d’années nous faisons plus que « d’en parler » ! Nous avons construit des réponses, nous adaptons les accompagnements, nous permettons au désir et au plaisir d’exister, de se développer.

Comment sortir de ce tabou ?

À cet égard, j’aimerais citer le récent Guide de bonnes pratiques dans le contexte des institutions spécialisées (publié en Suisse romande par Santé Sexuelle suisse et l’association SEHP dont je fus la présidente durant 18 ans).

Parmi les propositions et réalisations mises en avant dans cet ouvrage :

  • en institution, la privatisation de la chambre pour le respect de l’intimité du/de la bénéficiaire,
  • l’achat d’un lit de couple,
  • l’usage ponctuel de sextoys,
  • des rencontres « slow dating » pour élargir le cercle des relations amicales, voire plus si entente,
  • l’aide de l’assistance sexuelle, une suppléance créative dans un désert de touchers sensuels, sexuels.

Pour encore alléger le poids du tabou, je préconise vraiment de se former. Car comment imaginer un entourage professionnel se comportant d’emblée adéquatement dans un domaine si sensible ? Les formations de base sont encore assez souvent muettes à cet égard.

Qu’est-ce que l’assistance sexuelle aux personnes handicapées ?…

 

Que comprendre lorsque l’on parle de la sexualité de la personne handicapée ?…

Une personne en fauteuil roulant rencontre-t-elle les mêmes « problématiques » qu’une personne handicapée mentale?…

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Source SANTE MAGAZINE.

 

Des femmes victimes des prothèses PIP ont vu leurs comptes en banque bloqués et une partie de leur argent prélevé…!!!!

Les victimes des prothèses PIP, indemnisées après une décision de justice, doivent désormais rembourser l’organisme TUV.

. Prothèses PIP : les victimes doivent désormais rembourser l'organisme TÜV

Prothèses PIP : les victimes doivent désormais rembourser l’organisme TÜV

En France, une cinquantaine de victimes dans l’affaire des prothèses mammaires PIP doivent aujourd’hui rembourser l’organisme TUV. Suite à des complications liées aux implants, la vie de l’une des victimes a été totalement bouleversée. En 2013, elle a reçu la somme de 3400 euros d’indemnisation provisoire. Une somme qu’elle doit aujourd’hui rembourser, frais bancaires et d’huissier compris.

Coup de théâtre

« On s’y attendait, puisque nous avions déjà reçu des courriers précédents. Mais on ne pensait pas qu’il le mettrait à exécution », témoigne-t-elle. Avant de confier : « Moralement, c’est très usant. »

En 2013, le Tribunal de commerce de Toulon (Var) avait reconnu la culpabilité de TUV, qui n’est autre que le certificateur de ces prothèses. Mais en juillet 2015, coup de théâtre : la Cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) décide d’annuler le jugement de Toulon. De quoi permettre à TUV de demander le remboursement des sommes versées. Les victimes restent au coeur de la polémique, certaines d’entre elles ayant déjà remboursé la somme alors que d’autres sont prises de court.

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Source FRANCE TV.

 

Hausse de la CSG – Retraité, il saisit la cour européenne des Droits de l’Homme… !

La hausse de la CSG n’est qu’une mesure supplémentaire qui s’inscrit dans la continuité d’autres mesures prises depuis 25 ans.

Mais pour Jean, qui a mené toute sa carrière à la centrale nucléaire de Gravelines, trop c’est trop… Il a saisi la cour européenne des Droits de l’Homme pour discrimination (CEDH).

Hausse de la CSG - Retraité, il saisit la cour européenne des Droits de l’Homme - PHOTO «LA VOIX»

Hausse de la CSG – Retraité, il saisit la cour européenne des Droits de l’Homme

En tant que retraité, Jean s’estime victime de discrimination de la part du gouvernement français. «  En relevant le montant du prélèvement de la CSG, ma retraite est amputée de 2,52 %, soit une perte de 75 € par mois !  »

Si certains salariés ont effectivement vu leur salaire augmenter , pour le retraité que je suis, cette augmentation, non compensée par ailleurs, ramène mon niveau de retraite à celui de juin 2012 ! Et je ne suis pas le seul dans cette situation.  » Ce qu’atteste le courrier posté sur Internet par le Gravelinois, partagé près de 300 fois sur les réseaux sociaux.

Jean s’appuie sur l’article nº14 de la Convention européenne des Droits de l’Homme, qui prohibe la discrimination. Selon lui, agir de la sorte envers les retraités, «  qui ont contribué à la richesse du pays au travers de leur travail, et dont bon nombre continuent à être acteurs de la vie du pays au travers de leurs engagements associatifs ou autre  », constitue un acte de discrimination «  indéniable  ».

Dans son courrier, il demande donc à la CEDH d’intervenir auprès du gouvernement français pour compenser cette perte de revenu «  et ramener nos pensions au niveau de celles de décembre 2017  ».

Source VDN. VOIX DU NORD.

 

Consommer trop de plats industriels augmente le risque de cancer, indique une étude…

Les personnes qui consomment trop de plats industriels voient leur risque de cancer accru, indique une étude menée en France et publiée ce jeudi.

En cause, la qualité nutritionnelle des plats préparés, mais aussi les additifs, les modes de cuisson et les emballages.

Consommer trop de plats industriels augmente le risque de cancer, indique une étude

Consommer trop de plats industriels augmente le risque de cancer, indique une étude

Les personnes qui abusent des plats industriels augmentent leur risque d’être atteint d’un cancer, selon une étude auprès de 105.000 personnes en France, qui formule des hypothèses sur l’origine du danger.

Plus de sucre, de sel et de gras, moins de vitamines

Une brioche industrielle, une pizza surgelée, une salade composée… De 2009 à 2017, les participants à l’étude française NutriNet-Santé ont périodiquement rempli des questionnaires en ligne sur ce qu’ils mangeaient. Les chercheurs, qui publient leur étude dans le British Medical Journal (BMJ), se sont intéressés à ce qu’ils appellent les « aliments ultra-transformés ».

D’après eux, ceux-ci « contiennent souvent des quantités plus élevées en lipides, lipides saturés, sucres et sels ajoutés, ainsi qu’une plus faible densité en fibres et vitamines ». Ils citent pains, sucreries, desserts, céréales, boissons sucrées, viandes transformées (boulettes, nuggets, jambon avec additifs, etc.), pâtes et soupes instantanées, plats surgelés ou en barquette, etc.

Graisses, sauces, produits et boissons sucrés en cause

À quel point ces produits qui peuplent nos supermarchés et garde-mangers sont-ils dangereux ? « Une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer (…) et un cancer du sein en particulier », résume l’Inserm.

Pour le cancer, ce risque est accru de 6 à 18%, et pour le cancer du sein spécifiquement, de 2 à 22%. Les « graisses et sauces ultra-transformées et les produits et boissons sucrées » étaient en cause globalement, et pour le cancer du sein, les chercheurs accusaient « les produits sucrés ultratransformés ».

Les additifs, les modes de cuisson et les emballages en cause

Reste une énigme : qu’est-ce qui provoque ces cancers ? Les scientifiques ont fait état de 2.228 cas, dont 108 mortels et 739 du sein, sur la période et la population étudiées. Les « hypothèses » des chercheurs les portent vers « la qualité nutritionnelle généralement plus faible » de ces produits, trop gras, trop caloriques et/ou trop salés, et « la vaste gamme d’additifs » qu’ils contiennent.

Par ailleurs, « la transformation des aliments et en particulier leur cuisson produisent des contaminants nouvellement formés », et leur emballage plastique peut contenir du bisphénol A, un perturbateur endocrinien, s’inquiètent-ils. Dans un éditorial, le BMJ souligne que l’étude ne propose qu’une première observation, qui « mérite une exploration attentive et plus poussée ». D’autres facteurs peuvent entrer en jeu, selon la revue, car « par exemple, le tabagisme et une activité physique faible étaient bien plus répandus chez les participants qui consommaient une plus grande proportion d’aliments ultratransformés ».

« Il faut des conseils qui correspondent aux modes de vie des parents qui travaillent »

« L’avantage de cette étude, qui a des limites, et qui ne prétend pas à l’exhaustivité, c’est de donner des chiffres », a commenté le médecin nutritionniste Laurent Chevallier, du CHU de Montpellier. « Aujourd’hui, on ne doit pas être dans le déni, et faire croire que tout le monde va faire mijoter son pot-au-feu. On passe moins de temps en cuisine, et il faut des conseils qui correspondent aux modes de vie des parents qui travaillent, ou des adolescents qui se posent des questions », explique-t-il à l’AFP.

Source FRANCE BLEU.

Prise en charge du handicap. Le pays de Lorient croit en son modèle….

Handicap innovation territoire : c’est le nom du projet porté par Lorient Agglomération. Grâce à lui, la collectivité et ses partenaires figurent parmi 24 dossiers sélectionnés au niveau national.

A la fin de l’année, ils ne seront plus que dix. L’enjeu est de taille : environ 50 millions sur 10 ans pour développer des actions innovantes en matière de handicap.

Prise en charge du handicap. Le pays de Lorient croit en son modèle

Prise en charge du handicap. Le pays de Lorient croit en son modèle

Le centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Kerpape, la chaire maintien@domicile de l’Université de Bretagne-Sud, le concours « start-up et handicap » lancé par la CCI du Morbihan, le travail réalisé par de nombreuses associations…

Savoir-faire

En matière d’accompagnement des personnes en perte d’autonomie ou en situation de handicap, le pays de Lorient possède un incontestable savoir-faire. Depuis longtemps.

Compétences reconnues

Des compétences qui ont de fait été reconnues par le jury national, statuant sur l’appel à projets Territoires d’innovation grande ambition (117 dossiers déposés, à l’origine).

Parmi 24 lauréats

Grâce à leur projet Handicap innovation territoire, Lorient Agglomération et ses 37 partenaires figurent désormais parmi 24 lauréats au niveau national.

400 000 € pendant un an

Ils vont bénéficier pendant près d’un an d’un accompagnement financier de près de 400 000 € pour développer des solutions « innovantes et inclusives » capables de relever le défi du vieillissement de la population et de la perte d’autonomie.

L’équivalent de la sailing valley

Des exemples ? Le maintien à domicile, la télémédecine, la robotique, la réalité virtuelle, etc. L’ambition des initiateurs de ce projet est de faire du territoire, en termes de handicap, l’équivalent de la sailing valley.

450 millions à se partager entre dix lauréats

L’enjeu est de taille. Au final, il ne restera que dix projets nationaux. Qui se partageront la coquette somme de 450 millions d’euros sur dix ans, pour mener à bien leurs actions innovantes.

Source OUEST FRANCE.

Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer…

Le centre médico-éducatif « Les Petits Princes » à Auxerre vient de recevoir dix tablettes numériques destinées aux enfants polyhandicapés du centre qui ne peuvent communiquer qu’avec leurs yeux.

Handicap - Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer

Handicap – Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer

Grâce à un système infrarouge, ces tablettes sont commandées par les yeux des enfants handicapés. Ces derniers, une vingtaine, handicapés moteurs et mentaux, ne parlent pas. Ils peuvent ainsi être un peu plus autonomes, jouer et surtout communiquer avec le monde extérieur en cliquant avec leurs yeux sur l’écran.

Jusque-là, faute d’échange, les parents, les professionnels décidaient la plupart du temps à la place des enfants. « Cette tablette est une vraie révolution » explique Carole Salvio, le médecin du centre. « Les enfants vont pouvoir dire, par exemple, qu’ils souhaitent mettre un pull bleu plutôt que rose. Il va falloir apprendre à négocier avec ces enfants polyhandicapés comme avec des enfants ou adolescents qui communiquent normalement. Cela va demander une adaptation des familles et des professionnels et cela ouvre le champ de tous les possibles pour mieux connaître les envies et les attentes de nos jeunes pensionnaires » poursuit le médecin.

« On a déjà un garçon et une fille qui savent déjà assembler des lettres pour former des mots. Pour l’instant, même s’ils ont 14 et 15 ans, ils ont un niveau CP mais cela apporte de l’espoir. Ils vont pouvoir  écrire, pourquoi ne pas aller sur les réseaux sociaux, envoyer leur photo. On pourrait aussi imaginer être en capacité de composer un numéro de téléphone préenregistré pour discuter avec un parent ou déclencher l’ouverture d’un volet ou de la télévision ».

Handicap - Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer

Handicap – Des tablettes à commande optique pour apprendre à communiquer

Les premiers tests ont été concluants, les enfants ont vite compris comment fonctionnait la tablette. Une fois celle-ci paramétrée à la vue de l’enfant ce dernier peut l’utiliser pour faire des jeux, regarder des films. Less possibilités sont immenses

Chaque tablette coûte 15 000 euros. Le coût total du projet s’élève à 165 000 euros. Les Pièces Jaunes participent pour 30 000 euros, le Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté pour 85 000 euros. Le reste est réglé par le centre.

Source FRANCE BLEU.

Handicap – Paroles d’un champion pour changer la société…

Du 9 au 25 février vont se tenir à Pyeongchange (Corée du Sud), les Jeux Olympiques d’hiver, puis les Jeux Paralympiques du 9 au 18 mars.

Handicap - Paroles d'un champion pour changer la société

Handicap – Paroles d’un champion pour changer la société

Plus qu’une réunion de sportifs d’élite et un divertissement pour passionnés de sport, ces événements ont la capacité à agir sur nos sociétés. A l’échelle d’un monde sous tension, on ne peut que se réjouir de la décision des 2 Corées de défiler ensemble. A l’échelle individuelle, évidemment que l’on va soutenir « nos bleus » pour qu’ils nous ramènent un maximum de médailles. A eux de prendre conscience à leur retour qu’ils auront changé de statut et que leur parole leur permettra de peser dans le débat public pour changer le quotidien de chacun d’entre nous. C’est désormais la « mission » de Michaël Jérémiasz, ancien champion et porte drapeau à Rio : changer le regard de la société sur le handicap, pour que, dans la rue, dans un bureau ou dans un stade, le handicap ne soit plus un sujet.

Qu’attendez-vous des Jeux Olympiques et Paralympiques de Pyengchang ?

D’abord, en tant qu’ancien athlète, j’ai envie de les voir. Evidemment j’en attends une médiatisation juste et plus équivalente entre JO et jeux paralympiques. La réalité, c’est que ça ne sera pas le cas. Si les Jeux Paralympiques de Rio ont été bien médiatisés, (notamment grâce à un dispositif important mis en place par France TV) malgré tout ils l’ont été 7 fois bien moins que les JO. Il y a donc encore un vrai travail à faire. Moi, ce que j’attends, c’est que les Jeux Paralympiques de 2024 soient traités de la même manière sur le plan médiatique. Pour les stades, ne vous inquiétez pas, je prends le pari qu’ils seront autant remplis pour les Paralympiques que pour les Olympiques. Tous les billets pour toutes les épreuves seront vendus. En revanche, pour la médiatisation ça cela dépend uniquement de la volonté des diffuseurs plus du monde des affaires, des annonceurs que du grand public. Il faut que les décideurs acceptent l’idée de vivre au temps présent. Aujourd’hui, la société ne souhaite pas voir en sport que du football masculin. En fait, les téléspectateurs sont ouverts à une plus grande diversité que l’offre médiatique d’aujourd’hui.

Votre engagement a été plein dans Paris 2024. Quel va être votre rôle désormais ?….

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Source LE FIGARO.