VIDEO. Argentan. Les élèves de Marcel Pagnol ont affronté le handicap…

Parcours en fauteuil roulant, questions autour du handicap, témoignage d’une victime d’un accident de la route…

L’association des paralysés de France a sensibilisé, jeudi 22 février 2018, plusieurs classes de l’école Marcel-Pagnol d’Argentan, au handicap.

Argentan. Les élèves de Marcel Pagnol ont affronté le handicap

« Je suis en fauteuil roulant après un accident de la route en deux-roues quand j’avais dix-huit ans, explique Mickaël Lhommet, qui fait partie du conseil départemental de l’association des paralysés de France (APF). J’ai eu trente-cinq fractures. » Silence dans le hall d’entrée de l’école Marcel-Pagnol. Impressionnés, les élèves ne quittent pas des yeux Mickaël Lhommet. Lui et Romain, également membre de l’APF, sont venus échanger, hier, avec plusieurs classes, du CE2 au CM2, autour du handicap.

À l’occasion des Jeux Olympiques, l’établissement, qui souhaite travailler sur le sport adapté, a contacté l’APF qui leur a proposé cet atelier de sensibilisation. « Certains élèves sont confrontés au handicap, ils ont des grands-parents en fauteuil roulant », précise Claire Hollebecque la directrice.

Les deux salariés de l’AFP ne sont pas venus seuls. Un parcours semé d’embûches a été installé dans le hall. Porte battante, pente un peu trop raide, pavés qui bloquent les roues, fauteuil qui s’embourbe dans le sable… Autant d’obstacles rencontrés quotidiennement par les personnes en situation de handicap. « Vous allez vite comprendre », lance, amusé, Mickaël Lhommet.

Tour à tour, les élèves s’y frottent, en fauteuil roulant. Et les difficultés apparaissent. Ça tire dans les bras, ça manque de se renverser, ça n’avance plus face à un seuil de porte trop haut. Tous ont besoin de l’aide d’un adulte pour venir à bout de ce parcours du combattant.

« Est-ce que les médecins peuvent vous réparer ? »

Un exercice révélateur alors que l’établissement ne répond pas aux critères d’accessibilité : « En début d’année, une enfant, après s’être blessée, devait venir à l’école en fauteuil, nous avons du la changer de classe car pour accéder à l’étage il n’y a que des marches », regrette la directrice. « Le pire c’est à Alençon, ils ont refait le centre-ville et mis des pavés, c’est impossible d’accès en fauteuil », témoigne Romain, de l’APF.

Pendant l’animation, les élèves ont pu poser toutes leurs questions à Mickaël Lhommet. Certaines plus naïves que d’autres : « Vous pouvez conduire ? Est-ce que les médecins peuvent vous réparer ? Votre situation va s’améliorer ? Est-ce qu’on vous manque de respect ? » Mickaël se prête au jeu. Parle de son handicap toujours avec le sourire. Un enfant l’interpelle : « Comment vous faites pour attraper des choses trop hautes ? » « Je demande à une autre personne, chez moi je ne vis pas seul », lui répond-il.

L’échange s’achève. Les élèves s’alignent en rang serré et regagnent leur classe. Une autre classe s’installe. Mickaël, lui, se repositionne au centre et se présente. Puis recommence : « Je suis en fauteuil après un accident de la route… »

Source OUEST FRANCE.

 

Dinan. L’hôpital condamné pour un accouchement entraînant un handicap…

Le tribunal administratif de Rennes a condamné le centre hospitalier de Dinan pour un accouchement tardif ayant entraîné des troubles mentaux et physique sur l’enfant.

Trente-quatre ans après les faits et une longue bataille juridique, l’hôpital doit indemniser la famille de l’enfant décédé depuis.

Dinan. L'hôpital condamné pour un accouchement entraînant un handicap

L’affaire remonte à plus de trente ans. En 1984, une femme accouche dans des conditions difficiles au centre hospitalier de Dinan. Le personnel doit recourir à une césarienne mais l’opération est pratiquée trop tard. Le fils développe un handicap sévère et meurt en avril 2016.

Premier jugement en 1992

Les parents demandent réparation à l’hôpital. L’établissement est jugé entièrement responsable « des conséquences dommageables du retard à l’extraction de l’enfant » en décembre 1992. S’ensuit une multitude procédures judiciaires et une longue bataille juridique entre les parents et l’hôpital.

En mai 2015, la cour administrative d’appel de Nantes demande une expertise. Celle-ci démontre une hypoxie du fœtus, c’est-à-dire une diminution de la quantité d’oxygène apportée aux organes par le sang. L’incident a provoqué des troubles cérébraux irréversibles chez l’enfant.

Plus de 800 000 € à verser

L’affaire est de nouveau jugée le 19 janvier dernier par le tribunal administratif de Rennes et délibérée le 15 février. Le tribunal condamne l’hôpital à verser 727 245 € à la famille de l’enfant. S’ajoute à la décision, la somme des prestations sociales due au handicap, soit 56 252 € que le centre hospitalier doit à la Mutualité sociale agricole des Portes de Bretagne et 26 413 € à la CPAM d’Ille-et-Vilaine.

Source OUEST FRANCE.

Formation professionnelle: Pourquoi les femmes sont-elles beaucoup plus pénalisées que les hommes ?

EGALITE La ministre du Travail a critiqué « la complexité du système »…

Formation professionnelle: Pourquoi les femmes sont-elles beaucoup plus pénalisées que les hommes ?

  • Muriel Pénicaud veut un « big bang » de la formation professionnelle.
  • Les femmes subissent encore trop de discriminations au moment de choisir des formations.
  • Les organismes pourraient être pénalisés s’ils ne respectent pas la mixité.

Le gouvernement est déterminé à lancer les grands travaux dans la formation professionnelle, avec Muriel Pénicaud en chef de chantier. Jeudi, la ministre du Travail s’est montrée très mesurée sur l’ampleur de la réforme proposée par les partenaires sociaux. Selon elle, l’accord ne touche pas à « la complexité du système » : pour y remédier, la ministre promet un « big bang » des dispositifs, qui sera présenté la semaine prochaine.

Le gouvernement devra notamment résoudre un des grands problèmes de la formation professionnelle, à savoir l’inégalité d’accès entre les hommes et les femmes. Un rapport remis cette semaine à Marlène Schiappa se montrait particulièrement incisif, affirmant qu’il existe « une vraie discrimination en ce qui concerne l’offre de formation proposée aux femmes ».

Des inégalités qui commencent très tôt

Rédigé par Catherine Smadja-Froguel, le document note que si l’accès à la formation des femmes est très proche de celui des hommes (45 % contre 43 %), de fortes disparités subsistent lorsqu’on s’intéresse aux catégories de salariés : ainsi, « 57 % des femmes cadres se sont formées, contre 62 % des hommes ». L’écart est encore plus prononcé pour les employées et les ouvrières.

Les raisons sont multiples. Le rapport montre que pour les femmes, les barrières à la formation commencent très tôt, dès l’école ou l’université. Non seulement elles s’orientent moins (ou sont moins orientées) vers les filières scientifiques et techniques qui présentent un faible taux de chômage et des salaires élevés, mais en plus, « à niveau de diplôme comparable, on ne confie pas les mêmes responsabilités aux femmes qu’aux hommes ».

Une promotion difficile à obtenir

Ce retard subi par les femmes dans leur formation initiale pourrait être compensé par la formation continue. Mais là encore, les obstacles à l’égalité sont nombreux. « Souvent, lorsque les femmes choisissent une formation, elles sont guidées, consciemment ou non, vers des métiers stéréotypés comme ceux liés à la petite enfance, explique Garance Yverneau, fondatrice et dirigeante de 5A Conseil. Il faut travailler en amont avec elle pour les orienter vers des métiers « émergents », dans le digital par exemple »…..

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Source 20 Minutes.

Lyon: La zoothérapie pour améliorer les sens cognitifs des personnes handicapées…

Ils sont de plus en plus nombreux comme Sébastien Poulard, à tester la médiation animale sur les personnes en situation de handicap.

Reportage dans une Maison d’accueil spécialisée à Lyon…

La zoothérapie pour améliorer les sens cognitifs des personnes handicapées

  • La zoothérapie permet d’éveiller les sens cognitifs d’une personne handicapée et de provoquer une réaction chez elle.
  • La Maison d’accueil spécialisée Robert Ramel près de Lyon, a recours depuis peu à cette méthode.
  • Rencontre avec Sébastien Poulard, aide médico-psychologique, qui est à l’origine du projet.

La Zoothérapie ou médiation animale, est une thérapie développée au Canada. Elle permet d’éveiller les sens cognitifs de personnes en situation de handicap. L’intervenant, accompagné d’animaux, tente de créer un contact, un lien, entre la bête et l’homme. Que ce soit par le toucher et les caresses ou simplement par une connexion affective, l’objectif de la thérapie est d’essayer de diminuer les peurs, les angoisses ou encore apaiser les patients.

La Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) de Montanay, près de Lyon, accueille cinquante résidents permanents, polyhandicapés. Sébastien Poulard, aide médico-psychologique de formation, y travaille depuis sept ans. C’est lui qui a proposé au centre d’avoir recours à la médiation animale, après s’être entiché d’Érable et Écureuil, les deux ânes de l’établissement.

Des animaux médiateurs à dresser

« Il faut réussir à les dresser maintenant », explique le trentenaire en riant au vu de la tâche qui l’attend. Avant de poursuivre : « Il faut qu’ils apprennent à sortir de leur enclos, qu’ils se laissent mettre la longe. Puis bien sûr, qu’ils s’habituent aux fauteuils roulants autour d’eux et qu’ils se laissent caresser ». Ce qui peut prendre plusieurs mois selon le principal intéressé au vu des deux têtes de mules qui se présentent devant lui.

« Il faudrait que je consacre mon temps plein à leur dressage », explique Sébastien, qui a été formé par François Beiger, créateur de l’ Institut Français de Zoothérapie. Le but sera plus tard de leur apprendre à tirer une calèche pour emmener les patients en promenade…

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Source 20 Minutes.

Le TCAPS, nouvelle alternative au Levothyrox, sera disponible en avril… 12 Dosages disponibles !

TCAPS – Ce médicament commercialisé depuis plusieurs années dans certains pays européens a reçu le feu vert des autorités sanitaires françaises. Il ne sera pas remboursé par la Sécurité sociale dans un premier temps.

Le TCAPS, nouvelle alternative au Levothyrox, sera disponible en avril

Le TCAPS, nouvelle alternative au Levothyrox, sera disponible en avril

Levothyrox et Euthyrox de Merck, L-Thyroxin Henning de Sanofi, Thyrofix du laboratoire Uni-Pharma, L-Thyroxine Serb…Alors que jusque très récemment le laboratoire Merck détenait le monopole du traitement de l’hypothyroïdie avec son Levothyrox, les 2,3 millions de patients atteints d’hypothyroïdie ont désormais l’embarras du choix. Le 13 février, un sixième médicament à base de lévothyroxine s’est vu octroyer une autorisation de mise sur le marché par l’Agence française du médicament (ANSM). Il s’agit du TCAPS des Laboratoires Genevrier, qui ont déposé leur demande le 10 novembre 2017.

12 dosages disponibles

Le TCAPS, qui se présente sous la formule de capsules en gélatine, est déjà commercialisé sous le nom de Tirosint dans plusieurs pays européens ainsi qu’aux États-Unis. Contrairement aux autres médicaments utilisés dans la prise en charge de l’hypothyroïdie, le TCAPS contient de la glycérine et de la gélatine comme seuls excipients. Une nouvelle favorablement accueillie par l’association Vivre sans Thyroïde: «Le TCAPS conviendra sans doute très bien aux patients qui ont des intolérances ou hypersensibilités par rapport à certains excipients (lactose, mannitol, huile de ricin …) contenus dans certaines autres spécialités, ou des problèmes de malabsorption au niveau digestif (…)».

Autre avantage: le TCAPS sera disponible en 12 dosages différents, échelonnés entre 13 et 200 milligrammes, tandis que les autres spécialités n’existent qu’en 4 à 8 dosages. Une différence de taille, car ces médicaments à marge thérapeutique étroite nécessitent un dosage fin et adapté à chaque patient. En effet, chez certaines personnes, de très faibles variations de dose peuvent avoir un impact important sur leur équilibre hormonal thyroïdien. Les personnes n’ayant pas pu retrouver leur état de santé antérieur depuis l’arrivée du nouveau Levothyrox pourraient donc se tourner vers cette nouvelle spécialité. Par contre, pour les patients «bien équilibrés et sans effets indésirables, il n’y a pas lieu de changer de traitement», comme l’avait rappelé l’Agence du médicament en décembre 2017.

Un médicament plus coûteux

Interrogés par Le Figaro, les Laboratoires Genevrier ont indiqué que «la spécialité TCAPS sera disponible dans toutes les pharmacies de France à partir de mi-avril 2018». L’Agence du médicament a pour sa part indiqué qu’elle ne disposait pas «à ce stade d’élément sur le calendrier et les modalités de mise à disposition de cette spécialité en France». Par contre, il est certain que le médicament ne sera pas remboursé par la Sécurité sociale dans un premier temps. Son prix et son taux de remboursement devront ensuite être fixés par la Haute autorité de santé (HAS). Selon l’association Vivre sans Thyroïde, le TCAPS coûtera plus cher que les médicaments actuellement disponibles: autour de 9 euros par mois contre 2 à 3 euros pour les autres.

«Nous saluons l’autorisation de mise sur le marché accordée au TCAPS (après celle du L-Thyroxin Henning, le 25 janvier, et celle du Thyrofix fin 2017)», indique l’association Vivre sans Thyroïde dans un communiqué, rappelant toutefois qu’«il reste encore beaucoup de questions sans réponse … Et beaucoup de problèmes d’approvisionnement sur le terrain».

En mars 2017, le laboratoire Merck avait changé la formulation du Levothyrox, seul médicament alors disponible. Cela avait donné lieu à une crise sans précédent, marquée par le signalement de plus de 17.000 cas d’effets indésirables en quelques mois.

Source LE FIGARO.

Grand témoin : père d’un enfant autiste…

Dépister le plus tôt possible l’autisme permet de mieux accompagner les enfants. Notre grand témoin ce soir connaît l’importance du dépistage précoce. Son fils de 15 ans est autiste.

Grand témoin : père d'un enfant autiste

Le handicap a bouleversé sa vie. Son fils est autiste, et hyperactif. Notre grand témoin s’appelle Laurent Savard. « La différence de Gabin, moi, je ne l’ai pas vue, pendant longtemps. En plus, comme il était tout le temps souriant… Pour moi, l’autisme, c’était ‘Rainman' », explique-t-il. « Donc je me disais ‘ça ne colle pas, ce n’est pas la même chose’. Et c’est grâce à Marilou, sa maman, qui à l’époque, dès ses 2 ans, allait beaucoup sur les forums, qui m’a dit un jour : ‘Non mais vraiment, il doit être autiste’. » À ce moment-là, Laurent confie être plongé dans l’inconnu.

« L’enfant dont on ne veut pas »

Commence un vrai parcours du combattant, et d’abord à l’école. À 3 ans, Gabin est scolarisé dans la maternelle du quartier. Mais pas pour longtemps. Son attitude ? Son père ne mache pas ses mots : « Je vais être un peu cru : le chieur. L’enfant dont on ne veut pas. Chaque rentrée scolaire était une source d’angoisse pas possible. Comment ça va se passer ? Est-ce qu’on va avoir un auxiliaire de vie scolaire ? Parce que parfois elles sont nommées, et on ne les voit pas. On vit constamment avec cette menace, cette chappe de plomb au-dessus de la tête, que Gabin pourrait se retrouver écarté de l’école. Mais de toute façon, c’est un peu ce qui s’est  passé. (…) À un moment donné, vous lâchez l’école, vous n’en pouvez plus », confie le père de Gabin. Plus d’école. Reste le sport. Le seul moyen pour Gabin de gérer son hyperactivité.

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Source France TV.

Autisme : le dernier livre du dessinateur Patfawl recommandé par l’Éducation Nationale…

Le dernier livre illustré du dessinateur albertin sur les enfants autistes connaît un succès retentissant depuis sa sortie le 8 février dernier. À tel point qu’il a été déposé dans la base pédagogique de l’Éducation nationale.

Autisme : le dernier livre du dessinateur Patfawl recommandé par l'Éducation Nationale

Autisme : le dernier livre du dessinateur Patfawl recommandé par l’Éducation Nationale

Petit à petit, les mentalités et le regard des Français sur l’autisme évoluent… Pour preuve, la décision de l’Éducation nationale de déposer le Manuel illustré pour garder un enfant autiste quelques heures du dessinateur picard Patfawl dans sa base de données. Le manuel sera donc disponible pour les professeurs dans leurs outils pédagogiques et recommandé par l’Éducation nationale…

« C’est une chance pour les professeurs, les AVS et les directeurs qui accueilleront des enfants autistes dans leurs écoles », réagit Pierre Déalet, l’auteur du livre. « Et qui sait, le manuel sera peut-être inscrit au programme pour une meilleure inclusion ! », espère le dessinateur albertin.

Succès retentissant

L’ouvrage figure dans les meilleures ventes psychologie sur Amazon mais aussi la Fnac, et meilleures ventes interforum. Un engouement qui n’est pas près de d’éteindre si l’on écoute son auteur, qui dit avoir reçu plus de 2000 messages de lecteurs qui l’encensent. Du jamais vu pour un sujet aussi complexe que l’autisme. « Des parents, des grands parents mais aussi des gens étrangers à la cause prennent conscience des différences et rigolent avec pédagogie tout en comprenant facilement le syndrome ! », se réjouit le dessinateur.

Une semaine après sa sortie, le titre était déjà réimprimé. Patfawl nous a confié que d’autres projets de livres étaient en cours… « mais je ne peux rien dire pour le moment », a-t-il ajouté.

De quoi espérer un réel éveil des consciences…

Source FR3.

Autisme: De nouvelles recommandations pour détecter le trouble plus tôt…

Autisme – Le risque, si on ignore qu’un enfant est autiste, est l’aggravation des troubles, et d’autres problèmes qui peuvent les accompagner…

Autisme: De nouvelles recommandations pour détecter le trouble plus tôt

Autisme: De nouvelles recommandations pour détecter le trouble plus tôt

L’autisme touche un Français sur 100 mais son origine reste jusqu’ici inconnue.  La Haute Autorité de santé (HAS) a émis ce lundi de nouvelles recommandations sur le dépistage de ce trouble afin de permettre un diagnostic plus précoce chez les enfants.

Cette autorité indépendante, qui établit les « recommandations de bonnes pratiques », a fléché le « parcours de l’enfant et de sa famille », « de l’identification des signes d’alerte jusqu’à la consultation dédiée ».

Dans ce parcours, détaillé dans un rapport diffusé par la HAS, l’« inquiétude des parents », ou des professionnels qui s’occupent d’un enfant en crèche ou en maternelle, doit déboucher sur une consultation médicale « dans les trois semaines ».

Aucun médicament spécifique n’existe

Si le médecin a une « suspicion » de troubles du spectre de l’autisme (TSA), il doit prescrire une « évaluation par une équipe spécialisée », coordonnée par un médecin, et comprenant des spécialistes notamment en pédopsychiatrie, en action médico-sociale et en pédagogie.

Ces TSA touchent 1 % de la population, soit 100.000 jeunes de moins de 20 ans et près de 600.000 adultes, selon des estimations des pouvoirs publics.

Aucun médicament spécifique n’existe mais une prise en charge adaptée permet de vivre mieux avec ces troubles de développement du système nerveux.

Un diagnostic encore trop tardif

Le risque, si on ignore qu’un enfant est autiste, est l’aggravation des troubles, et d’autres problèmes qui peuvent les accompagner (troubles du sommeil et de l’alimentation, fatigabilité, déficit intellectuel, handicap dans le langage, troubles de la motricité, anxiété/dépression, maladies, isolement social).

« Plus le diagnostic est posé tôt, plus les interventions pourront être mises en place précocement et aideront l’enfant dans son développement », a expliqué la HAS dans un communiqué. « Malheureusement le diagnostic est encore trop tardif en France et les parents inquiets ne savent pas vers qui se tourner », a-t-elle déploré.

La HAS donne les « outils disponibles » (questionnaires, protocoles médicaux…) pour que le médecin traitant, de la Protection maternelle et infantile (PMI), de crèche ou de l’Éducation nationale, repère le plus tôt possible le problème.

Des difficultés doivent éveiller l’attention

Dès l’âge d’un an et demi, voire avant, certaines difficultés doivent éveiller l’attention. Par exemple un enfant qui ne réagit pas à son prénom, ne montre pas du doigt, ne partage pas de sourire, reste anormalement silencieux, etc.

« Aucun de ces signes pris de façon isolée n’a de valeur prédictive, mais l’association d’au moins deux signes nécessite un examen clinique approfondi du développement de l’enfant », souligne la Haute Autorité.

Jouent un rôle crucial dans ce dépistage « les personnels des crèches et des écoles » qui doivent « porter une attention particulière et continue au développement de la communication sociale de chaque enfant », et « le médecin traitant, l’acteur clé pour établir un premier bilan ».

Source 20 Minutes.

Ces fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides…

Selon une étude menée par l’ONG Générations futures, 89% des raisins et 88,5% des clémentines et mandarines non-bios qu’on trouve dans le commerce contiennent des résidus de pesticides.

Ces fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides

Ces fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides

Cinq fruits et légumes par jour. Oui, mais pas n’importe lesquels. L’ONG Générations futures publie ce mardi une étude inquiétante sur les traces de pesticides dans nos fruits et légumes. L’association a analysé 19 fruits et 33 légumes non-bios et, selon son rapport, on trouverait des résidus de pesticides dans près de 70% des fruits et 41% des légumes du quotidien.

En ce qui concerne les 33 légumes passés au crible dans cette étude de Générations futures, le plus contaminé est le céleri-branche: 84% des échantillons testés présentent des résidus de pesticides. Sur les autres marche du podium, on trouve les herbes fraîches (74,5%) et l’endive (73%). À l’opposé, l’asperge (3%) et le maïs (1,9%) sont les légumes dans lesquels on retrouve le moins de traces de pesticides.

Concernant les fruits, les raisins (89%) , les mandarines (88,4%) et les cerises (87,7%) sont les plus pollués. Dans le haut du tableau on trouve aussi les pamplemousses, les fraises et les nectarines. Les prunes, les kiwis et les avocats sont les fruits qui contiennent le moins de résidus. On constate cependant des taux inquiétants avec respectivement 34,8% pour les mirabelles, 27,1% pour les kiwis et 23,1% pour les avocats. L’étude montre aussi que certains fruits dépassent largement les limites maximales autorisées en Europe concernant les pesticides. C’est le cas de près de 7 % des échantillons de cerises analysés et de près de 5% pour les fruits exotiques tels que les mangues et les papayes.

À quatre jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture à Paris, Générations futures appelle le gouvernement à «réduire fortement l’usage des pesticides» dans l’agriculture traditionnelle.

Habituellement, l’ONG achète les produits à analyser dans le commerce, comme de simples consommateurs et procède aux analyses. Cette fois, Générations futures a choisi de s’appuyer sur les données officielles de la Direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF), pour éviter tout biais ou accusations de partialité. Ils ont ainsi compilé les données des plans de surveillance de 2012 à 2016. Ces plans officiels ont pour fonction de contrôler chaque année les traces d’insecticides et de fongicides dans les aliments et, notamment, la présence de pesticides dans les fruits et légumes…..

Quels sont les risques des pesticides pour notre santé?….

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Source LE FIGARO.

Autisme : favoriser un diagnostic précoce…

La Haute Autorité de santé regrette des délais trop longs avant la prise en charge d’un enfant.

Autisme : favoriser un diagnostic précoce

Autisme : favoriser un diagnostic précoce

«J’ai remarqué les premiers signes d’autisme chez mon enfant lorsqu’il avait 18 mois. Malheureusement, le pédiatre n’y connaissait pas grand-chose. Finalement, mon fils a été diagnostiqué autiste à l’âge de 4 ans et 3 mois», explique Valérie Verot, maman d’un petit garçon de 9 ans et membre de l’association Autisme France et de Planète autisme.

Le cas de Valérie Verot n’est pas exceptionnel. En France, le diagnostic d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA) reste trop tardif: aux alentours de 3 à 5 ans. Pourtant, selon la Haute Autorité de santé (HAS), le diagnostic est possible «dès 18 mois». Face à ce constat, la HAS a publié lundi matin de nouvelles recommandations de bonne pratique. Le but: repérer et diagnostiquer les troubles de l’autisme le plus tôt possible.

Car les manifestations cliniques de ce trouble neurodéveloppemental (le terme de «psychose infantile»n’est désormais plus utilisé) sont hétérogènes: difficulté pour communiquer, affection des perceptions sensorielles ou encore occurrence de mouvements répétitifs. De plus, l’origine de ce trouble n’est (dans la plupart des cas) pas connue.

Certains signes peuvent cependant alerter les parents ou les professionnels de la petite enfance (crèche, etc.): absence de babillage à 12 mois et au-delà, absence de mots à 18 mois ou encore absence d’association de mots à 24 mois. «Aucun de ces signes pris de façon isolée n’a de valeur prédictive, mais l’association d’au moins deux signes nécessite un examen clinique approfondi du développement de l’enfant», souligne la Haute Autorité de santé.

Plus généralement, la HAS considère comme un signe d’alerte l’«inquiétude des parents concernant le développement de la communication sociale et du langage des enfants». Un point important, pour Georgio Loiseau, président de l’association l’Oiseau bleu, qui a participé à l’élaboration de ces recommandations: «Cela donne un rôle central aux familles des enfants et cela fait en sorte que les professionnels les écoutent.»

Mais, une fois les premiers signes repérés, encore faut-il confirmer les soupçons avec l’établissement d’un diagnostic. Selon la HAS, les parents qui ont un doute doivent s’orienter vers un médecin (généraliste, pédiatre, etc.), à la disposition de qui la HAS a mis des outils d’aide au dépistage, comme des questionnaires, des protocoles médicaux. Le médecin pourra, ensuite, orienter la famille vers une équipe spécialisée comme une unité de pédopsychiatrie ou un centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) pour une évaluation plus approfondie.

Or ces équipes sont débordées: selon un rapport de la Cour des comptes de janvier, il fallait attendre «un peu plus de huit mois» en 2011 entre le premier contact avec un CMPP et le début du suivi. Dans les centres ressources autisme (CRA) sollicités normalement pour des cas complexes (troubles associés, désaccord concernant le diagnostic, troubles psychiatriques importants etc.), la situation n’est pas plus enviable. Le délai entre la réception de la demande par ces centres et la restitution du bilan atteignait en moyenne 446 jours (environ 15 mois). La HAS demande alors de «réduire les délais d’obtention d’un diagnostic». Elle rappelle en effet que «plus le diagnostic est posé tôt, plus les interventions pourront être mises en place précocement et aideront l’enfant dans son développement». Mais ces recommandations risquent d’être inutiles sans moyens supplémentaires…

Enfin, les données manquent toujours concernant l’autisme. On estime en France qu’il y a environ 100 000 jeunes de moins de 20 ans atteints de TSA. Mais ce chiffre reste imprécis: il s’agit d’une extrapolation d’études menées en Isère, en Savoie, en Haute-Savoie, ou encore en Haute-Garonne. Concernant le nombre d’adultes, aucune statistique n’a jamais été réalisée dans l’Hexagone….

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Source LE FIGARO.