Amputations, malformations : l’espoir des prothèses 3D…

Prothèses 3 D – En Jordanie, une équipe de MSF expérimente le recours à une imprimante 3D pour fabriquer des prothèses pour le bras.

L’espoir est de rendre plus accessible l’appareillage des personnes handicapées dans des zones défavorisées .

Amputations, malformations : l'espoir des prothèses 3D

« La nouvelle prothèse m’a redonné l’espoir de pouvoir reprendre mon travail et d’assumer les charges familiales », a déclaré à l’AFP Ibrahim al-Mahamid, un chauffeur de taxi de 33 ans. Ce père de famille, originaire d’une ville rebelle du sud de la Syrie a perdu la main gauche dans un bombardement en 2013. ll fait partie des quinze patients ayant pu bénéficier d’une prothèse passive, c’est à dire sans articulations, réalisée sur mesure à l’aide d’une imprimante 3D.

Ce dispositif, testé par Médecins sans frontières (MSF) à l’hôpital Al-Mowasah, à Amman, en Jordanie, doit permettre à des patients amputés d’un bras ou souffrant d’une malformation congénitale de retrouver une mobilité. Et ce, grâce à des appareils disponibles sur le marché à moins de 4000 $. « Des essais sur les prothèses des membres supérieurs fabriquées avec les imprimantes 3D ont déjà été effectués dans des facultés ou par des start-up notamment, mais c’est la première fois qu’elles sont testées sur le terrain », fait remarquer Clara Nordon, directrice de la Fondation Médecins Sans Frontières , le laboratoire d’innovation de l’ONG, à l’origine du projet.

« Il s’agit d’une évaluation scientifique, avec des spécialistes médicaux capables de tester la stabilité et la solidité de la prothèse, et des patients qui nous font part de leurs besoins en termes de récupération fonctionnelle, évaluent le confort des prothèses », précise-t-elle. Une étape indispensable à la validation du projet avant son extension à d’autres terrains.

Retrouver de l’autonomie

Ces dispositifs médicaux, prévus pour équiper les membres supérieurs, sont constituées de trois blocs : une emboiture, modélisée grace à une capture 3D au scanner de la surface du moignon, qui vient se loger parfaitement sur celui-ci ; un avant-bras standard, mis à l’échelle du patient ; et une main cosmétique amovible. L’esthétique des prothèses est également prise en compte : elles sont peintes d’après la couleur de la peau du patient pour  » lui permettre d’être plus à l’aise dans ses activités à l’extérieur », souligne la directrice de la Fondation…

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Source France TV.

 

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