Hausse des prix des carburants : « On n’a plus de marge du tout », alertent les ambulanciers…

Les ambulanciers privés sont frappés de plein fouet par la hausse des prix des carburants.

Ils ne peuvent pas répercuter ces augmentations sur leurs prix et voient donc leur marge fondre comme neige au soleil.

Hausse des prix des carburants : "On n'a plus de marge du tout", alertent les ambulanciers

 

Ces dernières semaines, chaque passage à la pompe est un peu plus douloureux pour Pascal. « On voit tous les jours que ça augmente de centime en centime et ça devient infernal », témoigne cet ambulancier qui exerce depuis 38 ans. « En général, on fait entre un plein et un plein et demi par semaine. Le prix du carburant est en effet très élevé : 1,74 euro en moyenne pour un litre de diesel, plus d’1,80 euro pour du Sans Plomb 95. Et ces prix devraient encore augmenter à cause de la guerre en Ukraine, déclenchée par l’invasion russe du Donbass jeudi 24 février.

Pour certains professionnels, comme les ambulanciers, la facture devient donc de plus en plus salée. « On a une hausse comprise entre 30 et 40% par mois », détaille le patron de Pascal, Stéphane Baude. Son entreprise basée à Sannois (Val-d’Oise), possède cinq ambulances pour 17 salariés.

« Il y a encore un mois et demi ou deux mois, on était aux alentours de 800 euros par mois. Aujourd’hui, je suis à plus de 1300 euros »

Stéphane Baude, gérant d’une entreprise d’ambulances privées

à franceinfo

En France, environ 5 000 entreprises de transport sanitaire gèrent à 100% les déplacements programmés ainsi qu’entre 15 et 20% des urgences. Elles se font rembourser les trajets par l’Assurance maladie mais sur la base d’un forfait qui n’a pas évolué depuis des années. Le prix du carburant est donc la hausse de trop. « À aucun moment, on ne peut réimpacter toutes les augmentations auxquelles nous devons faire face à ce jour sur le patient qu’on va prendre en charge. »

La marge de Stéphane Baude s’est donc réduite à peau de chagrin. « On n’a plus de marge du tout. En tant que chefs d’entreprise, on se bat pour la survie. Ce n’est même pas la vie mais la survie de nos entreprises et de nos salaires », assure-t-il. À tel point que des ambulanciers disent parfois non à des voyages qui seront réalisés à perte. « Certains de mes confrères refusent les transports ‘hors secteur’, comme les grandes distances. » Avec des risques pour les patients.

« Étant donné qu’on a tous la même problématique, certains patients ne vont pas en consultation. Or, ce ne sont pas des colis. »

Stéphane Baude, gérant d’une entreprise d’ambulances privées

à franceinfo

Selon la Fédération nationale des ambulanciers privés, la situation n’est plus tenable. « La marge nette de l’ambulancier est de l’ordre de 0,5% à 1%. Vous imaginez qu’avec l’augmentation des prix des carburants, vous pouvez rentrer très rapidement dans quelque chose de non rentable », assure Claude Delesse, son président.

Pour lui, la solution vient de l’Assurance maladie, « sauf qu’ils payent mal et sont en train de faire des économies. C’est très bien pour les finances de l’État mais c’est l’assuré qui en subit les conséquences. » Parmi les autres solutions évoquées par les ambulanciers, celle d’une détaxation partielle du carburant, comme en bénéficient aujourd’hui les taxis.

Source FRANCE INFO.

Ces dix produits à ne plus acheter en grandes surfaces pour faire des économies…

L’inflation nous guette alors, pour faire des économies, voici une liste de produits qu’il faudrait éviter d’acheter dans les rayons des supermarchés.

Ces dix produits à ne plus acheter en grandes surfaces pour faire des économies

 

Le coût du panier de courses des Français est revenu au centre des préoccupations : sous l’effet de l’inflation, le prix des aliments est toujours plus élevé. Dans le monde, les denrées alimentaires ont pris 31% d’augmentation en 2021, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). En France, la hausse sur un an est de l’ordre de 5% pour les pâtes, par exemple.

Nous avons donc compilé quelques conseils pour faire baisser le montant du ticket de caisse au supermarché à l’heure où le budget des familles est de plus en plus serré.

1/Eviter les promos sur des produits dont vous n’avez pas besoin

Dans les grandes surfaces, tout est fait pour pousser le client à surconsommer, à acheter ce dont il n’avait pas besoin. Pour faire ses courses efficacement et éviter les tentations inutiles, il faut foncer vers les zones « froides », qui se trouvent en général au fond du magasin, avec les produits de première nécessité. Au contraire, seront accessibles, à l’entrée du magasin ou en tête de gondole, dans les zones « chaudes », des promotions et des lots qui ne valent pas toujours le coup. Il faut se méfier de la tentation, se fier à sa liste de courses, et surtout ne jamais aller faire les courses le ventre vide.

2/Les packs d’eau, un gâchis d’argent et une surproduction de plastique

Selon la croyance populaire, l’eau en bouteille est forcément meilleure pour la santé que l’eau du robinet. Mais cette dernière est pourtant le produit alimentaire le plus contrôlé en France. Les différentes particules néfastes pour la santé (nitrates, plomb, fluor…) sont filtrées et leur taux est indiqué selon votre zone par le ministère de la Santé. En revanche, les eaux minérales en bouteille sont moins surveillées. Selon l’UFC-Que Choisir, certaines seraient non-conformes aux critères définissant une eau potable car elles ont un taux de fluor trop élevé. Quant aux eaux de source, elles sont d’origine souterraine, comme d’ailleurs les deux tiers de l’eau du robinet distribuée en France. Sans parler de l’impact environnemental du conditionnement dans des bouteilles plastiques ou en verre et de leur transport. Si vous en achetez pour les transports, pensez aux gourdes !

3/Laisser tomber les plats préparés pour enfants

Les plats préparés destinés aux enfants ne sont pas, contrairement à ce que le marketing pourrait nous faire croire, meilleurs que les plats préparés pour les adultes. On y retrouve le même genre d’additifs, d’arômes ou d’ingrédients peu nourrissants, comme de l’amidon transformé. Autant préparer ses propres plats qu’on viendra mixer soi-même. Ce qui sera aussi bien plus économique.

4/Se méfier des barquettes de viande découpée

Pour faire des économies, mieux faut acheter de la viande en vrac, en se tournant vers un boucher pour récupérer de gros morceaux pour ensuite les découper soi-même et les congeler. La viande découpée et vendue en barquette coûte plus cher et est davantage chargée en sodium. Pour votre santé, préférez aussi la qualité de la viande à la quantité.

Le respect de la saisonnalité des produits, c'est important. Photo Peter Wendt / Unsplash

5/Préférer acheter les fruits et légumes de saison au marché

Consommer des fruits et légumes de saison est le meilleur moyen de réduire les coûts. S’ils sont souvent un peu moins chers au supermarché, de bonnes affaires sont à réaliser sur les fruits et légumes de saison au marché en achetant au kilo. Une fois la saison passée, en revanche, le prix augmente. Pensez à faire le plein tant qu’il est encore temps, puis de congeler…

6/Adieu les crêpes et le pop-corn industriels

Ok, c’est facile d’attraper nonchalamment un paquet de crêpes industrielles pour aller plus vite. Or, non seulement elles sont pleines de conservateurs et ne tiennent pas au corps, mais elles ne peuvent pas rivaliser avec des 100% maison. La recette est si sommaire, les ingrédients sont si faciles à se procurer et d’un prix abordable, que préparer soi-même ses crêpes sera bien plus économique, gratifiant et délicieux. Votre porte-monnaie vous remerciera.

Parmi les autres sucreries faciles à réaliser soi-même : le pop-corn. Bourré de colorants ou de mauvais sucres lorsqu’il est industrialisé, il suffit pourtant d’acheter un simple paquet de maïs à éclater et d’y ajouter un peu de sucre et d’huile, selon la recette, pour obtenir le même résultat.

Les mueslis sont vendus en vrac dans de plus en plus de magasins. On peut aussi le faire soi-même ! Photo d'illustration Moerschy/Pixabay

7/Pour les céréales du petit-déjeuner, les pâtes, le riz, se tourner vers le vrac

Les mueslis, les céréales comme le riz ou les pâtes sont vendus en vrac dans de plus en plus de magasins, bio comme hypermarchés. Pour se repérer, le prix au kilo est toujours le meilleur indicateur. Si l’offre de vrac est uniquement bio, le prix sera peut-être plus cher qu’un paquet de pâtes de marque distributeur. Mais en comparant deux même produits, le vrac sera plus compétitif que le paquet de pâtes de 500 grammes et son emballage. Pensez aussi que vous pouvez préparer votre propre muesli ou granola. Selon ce que vous y incorporez, la somme déboursée sera ultra-compétitive…

8/Faire sa vinaigrette soi-même

Il n’y a aucune excuse pour acheter de la vinaigrette toute faite, mais pleine d’additifs, de sodium ou de sucres. La vinaigrette maison, faite en deux secondes, c’est de l’huile d’olive, du vinaigre et de la moutarde. Et c’est bien moins cher pour agrémenter une salade.

9/Les épices de marque, les mêmes que les épices discount ?

Les épices les plus chères ne sont pas forcément les meilleures. Selon la dernière étude de la Répression des fraudes sur la qualité des épices, des traces de pesticides ont même été retrouvées dans de l’origan bio. La différence de goût serait minime entre les épices de marque discount et celles de marques plus connues. Mais attention : les épices sont des denrées rares, donc tout de même relativement chères, c’est un fait. Soyez avant tout attentif à leur fraîcheur.

10/Rasoirs, déodorants… Attention aux produits genrés

Les produits à destination des femmes sont toujours plus chers que ceux à destination des hommes. La « taxe rose » existe toujours notamment sur les produits de rasage ou d’hygiène, comme les rasoirs ou les déodorants, sur l’habillement ou les jouets. Mesdames, n’hésitez plus à vous rendre dans le rayon « homme » afin de payer le juste prix pour un produit identique.

Les produits pour hommes sont souvent moins onéreux que les mêmes pour femmes. Photo d'illustration DaModernDaVinci/Pixabay

Source LE DAUPHINE.

La mortalité infantile augmente depuis 10 ans en France…

Depuis une décennie environ, le taux de mortalité infantile augmente en France.

C’est la première fois que ce phénomène se produit en temps de paix. 

La mortalité infantile augmente depuis 10 ans en France

 

L’ESSENTIEL
  • La modification des pratiques d’état-civil ou celle des pratiques médicales pour la prise en charge des nouveau-nés atteints d’affections graves ne peut pas expliquer la hausse de la mortalité infantile.
  • Celle-ci serait due à une augmentation des décès dans la période néonatale précoce.

La tendance existe depuis plusieurs années et rien ne semble l’expliquer. Selon une étude publiée dans la revue The Lancet Regional Health – Europe, le taux de mortalité infantile augmente en France depuis 2012. C’est une triste première pour l’hexagone en période de paix et un enjeu sanitaire et sociétal important. En effet, le taux de mortalité infantile est défini comme le nombre de décès d’enfants de moins d’un an pour 1000 naissances vivantes. Ainsi, il est souvent perçu comme un indicateur clé de la santé d’une population.

Mortalité infantile : les garçons plus à risque que les filles

Entre 2001 et 2019, 53 077 nourrissons sont décédés parmi les 14 622 096 naissances vivantes qui ont eu lieu sur cette période. Sur ces presque 20 ans, le taux de mortalité infantile est en moyenne de 3,63 décès pour 1000 naissances vivantes, avec une légère différence entre les sexes : les petits garçons meurent plus que les filles. Dans le détail, près d’un quart des décès – très exactement 24,4% – sont survenus au cours du premier jour de vie et près de la moitié – 47,8% – ont eu lieu au cours de la période néonatale précoce, c’est-à-dire la première semaine suivant la naissance.

Le taux de mortalité infantile est passé de 3,32 à 3,56 en dix ans

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs de l’Inserm, de l’Université de Paris, de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, du CHU de Nantes et de l’Université de Californie ont étudié les données d’état civil de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) entre 2001 et 2019. D’après leurs résultats, la mortalité infantile a fortement diminué de 2001 à 2005 puis de façon plus lente entre 2005 et 2012. Mais c’est à partir de cette dernière année, 2012, que le taux de mortalité infantile a commencé à augmenter… Cette hausse de 7% sur près de 10 ans est inquiétante car, entre 2012 et 2019, le taux de mortalité infantile est ainsi passé de 3,32 à 3,56 décès pour 1000 naissances vivantes.

Une situation différente dans les autres pays européens

Grâce à des analyses statistiques poussées, nous avons identifié une aggravation significative du taux de mortalité infantile en France depuis 2012, explique le Pr Martin Chalumeau, dernier auteur de l’étude. En comparant les données par rapport à d’autres pays européens à économie similaire tels que la Suède et la Finlande, on observe chaque année en France un excès d’environ 1200 décès d’enfants âgés de moins d’un an”. En effet, la situation que connaît l’Hexagone n’est pas la même dans tous les pays ayant des économies développées. En Finlande ou en Suède par exemple, le taux de mortalité infantile baisse de façon continue depuis la Seconde Guerre mondiale.

Comprendre les raisons de cette hausse

“Il est primordial de pouvoir explorer en détail les causes de cette augmentation (en France) en disposant par exemple d’informations systématiques sur les circonstances médicales et sociales précises de ces décès et en faisant de cette population, qui est la plus vulnérable, une réelle priorité de recherche et de santé publique, ce qui n’est pas le cas actuellement”, conclut le Pr Martin Chalumeau. Un appel à poursuivre les recherches pour mieux comprendre les raisons de cette hausse de la mortalité infantile.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Fumer de l’herbe fait vieillir plus vite…

L’organisme des gros consommateurs de cannabis s’use plus vite que celui de ceux qui ne fument pas. 

Fumer de l’herbe fait vieillir plus vite

 

L’ESSENTIEL
  • En France, la consommation de cannabis représente 80% de l’usage de l’ensemble des drogues.
  • 1,2 million de Français en consomment régulièrement.

Fumer de l’herbe régulièrement fait vieillir plus vite notre organisme, selon une nouvelle étude parue dans la revue Drug and Alcohol Dependence.

Horloge épigénétique

La vitesse à laquelle nous vieillissons ne dépend pas uniquement du temps qui passe : les facteurs environnementaux jouent aussi un rôle clé, et ces influences extérieures entraînent des changements dans l’expression de certains de nos gènes. Forts de ces connaissances, des scientifiques ont récemment mis au point un outil appelé « horloge épigénétique », qui analyse les schémas de méthylation de l’ADN et permet de déterminer l’âge biologique d’une personne.

Les auteurs de l’étude citée en début d’article ont donc décidé d’utiliser cette nouvelle méthode pour déterminer si le fait de fumer du cannabis entraînait un décalage entre l’épigénome d’un individu et son âge réel.

Le gros fumeurs plus marqués

Après avoir analysé les gênes de 154 Américains, ils ont constaté qu’au moment où ils atteignaient 30 ans, les fumeurs réguliers de cannabis avaient tendance à afficher des schémas d’activation génétique qui dépassaient leur âge. Autre enseignement : les gros consommateurs affichaient le plus fort taux d’accélération de leur horloge biologique.

« Le vieillissement épigénétique dépendait aussi de la récence de la consommation de marijuana : plus elle était proche dans le temps, plus elle avait de l’influence sur l’organisme », ajoutent les chercheurs. « Ces résultats indiquent un rôle causal de la consommation de cannabis dans le vieillissement épigénétique », concluent-ils.

Source POURQUOI DOCTEUR.

 

Un service d’aide à domicile pour les handicapés cambriolé deux fois, les voitures de service utilisées pour des rodéos…

Deux jeunes gens suspectés de cambriolages et de rodéos avec des voitures de service ont été interpellés.

Le préjudice est sévère pour les employés et les usagers.

Un service d’aide à domicile pour les handicapés cambriolé deux fois, les voitures de service utilisées pour des rodéos

 

La semaine dernière, les locaux du SESSAD à Frotey-lès-Vesoul (70) ont été cambriolés. Le service d’éducation spécialisée et de soins à domicile s’adresse notamment aux enfants déficients moteurs et auditifs à domicile. Portes et fenêtres ont été fracturées, du matériel informatique a été subtilisé ainsi que de nombreuses affaires personnelles. Par ailleurs, quatre voitures de service ont disparu. Deux ont été retrouvés le lendemain, l’une dans un ruisseau, l’autre dans un champ. Elles ont servi à des rodéos, sur les hauteurs de Navenne et à Pusey.

Les mêmes faits se sont reproduits dans la nuit de lundi à mardi. À nouveau du matériel a disparu et deux voitures ont été volées puis retrouvées dans la matinée.

Éléments recueillis par la police scientifique

L’enquête très rapidement diligentée par la police a permis de retrouver la trace de deux jeunes gens hébergés dans un foyer non loin du SESSAD à Frotey. L’exploitation d’éléments recueillis par la police scientifique a été déterminante. Les deux suspects ont été interpellés dans la matinée de mardi puis placés en garde à vue dans la foulée. Une perquisition aurait permis de retrouver du matériel informatique dans la chambre de l’un d’eux.

Bénéficiaires et salariés pénalisés

Ces deux cambriolages ont très lourdement pénalisé à la fois les salariés du SESSAD dans l’exercice de leur mission et les bénéficiaires eux-mêmes en attente de soins. D’autre part, les jeux de clé de l’ensemble des voitures de service ont été dérobés, ce qui implique l’immobilisation de tous les véhicules en attente du changement de serrures. Là encore, le fonctionnement du service en est grandement perturbé.

Source EST REPUBLICAIN.

Voici l’âge à partir duquel le cerveau commencerait à décliner, selon la science. Vidéo…

Non, le cerveau ne décline pas dès que l’on a passé la vingtaine.

Voici l’âge à partir duquel le cerveau commencerait à décliner, selon la science...

 

Une équipe de chercheurs allemands a récemment mis en évidence que notre capacité à réfléchir plus ou moins vite ne diminuait pas avant l’âge de 60 ans. Précisions avec Thomas Boraud, directeur de l’Institut des maladies neurodégénératives de l’université de Bordeaux.

Plus on vieillit, plus notre cerveau ralentit. Ce cliché, communément accepté par la communauté scientifique et le grand public, est remis en cause par une nouvelle étude scientifique, portant sur plus d’un million de participants, publiée le 17 février 2022 dans la revue Nature Human Behaviour, rapporte le quotidien anglais The Guardian. Des chercheurs de l’université de Heidelberg, en Allemagne, y établissent que la capacité de l’être humain à réfléchir plus ou moins vite ne diminuait pas avant l’âge de 60 ans, et non à partir de 20 ans comme différentes études l’avaient avancé par le passé.

Une découverte « encourageante »

Vidéo, cliquez ici.

« Notre découverte est encourageante, car nos résultats montrent que les niveaux moyens du temps de réaction de notre cerveau, dans des contextes exigeant des décisions rapides et contraintes, ne diminuent que relativement tard dans la vie », précise dans The Guardian le Dr Mischa von Krause, de l’Institut de psychologie de l’université de Heidelberg, auteur principal de l’étude.

« Nos résultats indiquent que le ralentissement du temps de réaction commence dès l’âge de 20 ans, soulignent les chercheurs dans leur étude, citée également par le journal britannique The Independent. Mais ce ralentissement est attribuable à une plus grande prudence dans la prise de décision et à des processus non-décisionnels plus lents, plutôt qu’à des différences de vitesse mentale », écrivent-ils.

Et, ajoutent-ils, ce n’est « qu’après l’âge de 60 ans environ que les sujets commencent à présenter un déclin négatif accéléré lié à l’âge ».

Plus d’un million de participants

En tout, 1 185 882 volontaires, âgés de 10 à 80 ans, ont participé à l’étude, réalisée en ligne. Les participants ont répondu à différentes questions, puis ont classé une suite de mots dans deux catégories : l’une positive et l’autre négative. Tous avaient pour thématique les préjugés sociétaux, notamment portant sur le sexe et la race.

« C’est assez inédit comme résultat, nous confirme Thomas Boraud, directeur de l’Institut des maladies neurodégénératives de l’université de Bordeaux. Il y a une réelle nouveauté, notamment sur l’échantillon proposé par l’étude, plus d’un million de personnes c’est énorme ! La méthode est aussi nouvelle, car c’est de la science participative, qui est un peu à la mode ces derniers temps. »

Prévenir les maladies dégénératives

Thomas Boraud, qui est aussi directeur de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), estime que ces résultats pourraient dans un futur plus ou moins proche être utilisés pour mieux prévenir les risques de maladies dégénératives du cerveau.

« Dans une finalité purement médicale, cette étude est intéressante, souligne-t-il, car si l’on arrivait à faire chez des patients des tests montrant qu’ils ont un ralentissement psychomoteur, tout en mettant en évidence que leur temps de réaction mentale a augmenté par rapport à des sujets du même âge, cela pourrait permettre de révéler un signe précoce de la maladie d’Alzheimer, de démence et éventuellement de Parkinson. »

Source OUEST FRANCE.

Affaire Orpea : « Le travail est fait à la chaîne… » Nos lecteurs décrivent la maltraitance vécue par leurs proches en Ehpad…

Pour de nombreuses personnes dont un parent réside en maison de retraite, les révélations récentes ne sont malheureusement pas une découverte.

Affaire Orpea : « Le travail est fait à la chaîne… » Nos lecteurs décrivent la maltraitance vécue par leurs proches en Ehpad

 

  • Le livre Les Fossoyeurs, de Victor Castanet (éditions Fayard), a jeté une lumière crue sur les maltraitances subies par les personnes âgées dans les établissements du groupe Orpea.
  • La situation ne se limite toutefois pas aux Ehpad de ce groupe privé, comme le démontrent les réponses des lectrices et lecteurs de 20 Minutes à notre appel à témoignage.
  • Manque de personnel entraînant de la maltraitance, problèmes de communication, récrimination à l’égard des repas… Les griefs sont nombreux.

« C’est toujours la même chose : on a l’impression que le travail est fait à la chaîne, sans place pour l’humain, avec un manque évident de personnel. » Depuis les révélations sur les Ehpad du groupe Orpea, les proches de personnes vivant dans une maison de retraite sont partagées entre l’impression d’être enfin entendues sur les conditions de vie dans les établissements, l’inquiétude de voir leur parent subir de la maltraitance, et la conscience que le manque de personnel dans les établissements conduit à de mauvais traitements. C’est en tout cas ce qui ressort des témoignages des lectrices et lecteurs de 20 Minutes qui ont accepté de partager leur expérience.

« Quand on confie un proche à ce type d’établissement on s’attend à plus d’attentions et de soins », poursuit Dominique, dont la mère de 93 ans réside en Ehpad « depuis juin dernier ». Perte fréquente d’équipements médicaux, toilette insuffisante, « changement de traitement médicamenteux » après une crise… La sexagénaire liste les mauvais traitements et regrette « le travail fait à son domicile par un cabinet infirmier et des aides à la personne ».

« Un mouroir »

Dans le Gers, la mère de Frédérique résidait dans un établissement public. « Levée à 11h, couchée à 15h. Une seule personne pour 40 résidents […]. Je suppose que ma mère est morte de faim. Ce n’était plus qu’un sac d’os », témoigne aujourd’hui sa fille. Un manque de personnel pointé également par Thomas, dont le père a, avant son décès, résidé en Ehpad pendant une année en Charente-Maritime. Un établissement « malheureusement en sous-effectif chronique, obligeant les soignants à [faire] la course et donc à ne pas avoir le temps de s’occuper correctement et dignement des pensionnaires ». « C’est une honte ! J’assimile ça à un mouroir où la considération humaine est bafouée », dénonce-t-il.

Ce terme de « mouroir », nombreux sont les proches à l’utiliser. C’est également le terme qui vient à l’esprit d’Estelle, 42 ans, pour décrire l’établissement où réside son père septuagénaire : « On les traite mal, on ne leur donne pas à boire, [ils] ne sont pas toujours propres… » Et d’ajouter : « Ca fait tellement de mal de voir les siens comme ça et de se sentir impuissante car on ne peut pas les reprendre à la maison. »

« Maltraitance médicamenteuse »

Plusieurs de nos lectrices et lecteurs estiment que le manque de personnel conduit à une « maltraitance médicamenteuse », comme le formule Fabienne, avant de décrire l’entrée de son père, atteint de la maladie d’Alzheimer, dans une « structure communale rurale » : « Affolée par la détermination et la tonicité du nouveau résident, refusant que la famille vienne calmer le jeu, l’équipe a administré de bonnes doses de calmants. » Après une importante perte d’autonomie, Fabienne parvient à le faire admettre dans établissement spécialisé francilien. Mais la situation ne s’améliore pas : « Pierre fait maintenant 53 kg pour 1m75, est en fauteuil roulant et n’a plus envie de vivre. Grabatisation en accéléré d’un homme joyeux et sportif. »

Au manque de personnel s’ajoutent parfois d’autres difficultés, comme le décrit Christine : « Le souci principal, ce sont les repas. C’est une honte ! […] Parfois, maman ne peut rien avaler tellement c’est mauvais, et se venge sur des petits pains au lait qu’elle a en chambre. Il faudrait qu’un contrôle soit fait à l’improviste. » Même son de cloche pour Sophie, 64 ans, dont la mère vit dans une unité pour personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer : « La nourriture est de mauvaise qualité et insuffisante. Il y a deux semaines, 20 résidents se sont retrouvés à l’hôpital après une intoxication alimentaire ! »

« Je suis heureuse que ce soit médiatisé »

« Lorsque je viens voir mes grands-parents, je vois des personnes âgées abandonnées dans des couloirs dans leur fauteuil », déplore Sophie, 32 ans, qui pointe pour sa part la communication défaillante avec la direction de l’établissement, un Ehpad du groupe Orpea situé en région parisienne. « Mes grands-parents ont été diagnostiqués positifs au Covid-19 et que ma grand-mère a été hospitalisée et mise sous oxygène. Le directeur ne m’a même pas contactée, je l’ai appris via un cousin éloigné qui a appelé et a dû insister. »

La mère de Marie-Josée a récemment été victime d’une fracture et soignée par « des points à la tête ». « On l’a laissée seule aux toilettes le temps de s’occuper d’une autre personne, et maman est tombée plusieurs fois. » Pour la retraitée, la publication du livre Les Fossoyeurs, à l’origine des révélations dans les Ehpad Orpea, a le mérite de rendre la question de la maltraitance audible. « Oui, je dénonce la maltraitance et je suis heureuse que ce soit médiatisé enfin ! »

Source 20 MINUTES.

Ces implants posés sur la colonne vertébrale permettent à des paraplégiques de marcher à nouveau. Vidéo..!…

Paraplégique depuis un accident de moto il y a quatre ans, le patient a pu monter des escaliers par ses propres moyens.

Ces implants posés sur la colonne vertébrale permettent à des paraplégiques de marcher à nouveau...

 

Un implant mis au point par deux chercheurs a permis à un homme paralysé au niveau de la colonne vertébrale de pouvoir marcher à nouveau. Les détails de cette avancée majeure ont été donnés dans une étude parue ce lundi dans la revue Nature Medicine.

Les travaux de Grégoire Courtine et Jocelyne Bloch ont ainsi permis à Michel Roccati, paraplégique depuis 2017 après un accident de moto, de se lever et marcher. Le patient a, pour cela, subi une opération chirurgicale au cours de laquelle des sondes ont été placées au niveau de sa colonne vertébrale, rapporte Numerama.

Les sondes stimulent la région de la moelle épinière

Les sondes ont ensuite été connectées à un logiciel capable d’envoyer une stimulation électrique dans ces implants spinaux pour stimuler une région spécifique de la moelle épinière. Les sondes « peuvent moduler les neurones qui régulent des groupes de muscles spécifiques », explique Grégoire Courtine. « En contrôlant ces implants, nous pouvons activer la moelle épinière comme le ferait naturellement le cerveau pour que le patient se tienne debout, marche, nage ou fasse du vélo, par exemple. »

Ce dispositif s’appuie sur « l’imitation de la nature » en reproduisant l’activation habituelle des neurones. Le logiciel utilisé repose sur l’intelligence artificielle (IA). Le patient contrôle lui-même les implants grâce à une tablette fixée sur un déambulateur. Les signaux sont envoyés à un pacemaker situé dans l’abdomen puis transmis aux sondes vertébrales.

Pour marcher, le patient doit ainsi appuyer sur différents boutons. Michel Roccati a suivi un entraînement afin de réussir à utiliser ce dispositif pour monter un escalier. Avec ce test en situation réelle, les chercheurs estiment que leur système ouvre « une voie réaliste » pour permettre à des personnes paraplégiques de recouvrer une partie de leur mobilité.

 

 

Covid: la forte mortalité dans les Ehpad aggravée par le manque de personnel, selon la Cour des comptes…

34.000 personnes sont décédées du fait de la pandémie entre mars 2020 et mars 2021.

Une mortalité importante qui révélait, avant même le scandale Orpea, des difficultés structurelles du secteur.

L'âge moyen des résidents en Ehpad était de 86 ans et six mois en 2015.

Sur les 600.000 personnes résidant dans l’un des 7500 établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), près de 34.000 sont décédées du fait de la pandémie entre mars 2020 et mars 2021. Un lourd bilan humain qui ne s’explique pas uniquement par la fragilité des résidents, estime la Cour des comptes dans son rapport annuel 2022 publié mercredi, mais résulte également de difficultés structurelles. On peut en lister au moins trois.

D’une part, alors que les personnes accueillies sont de plus en plus âgées – la proportion des plus de 90 ans est passée de 29% à 35% entre 2015 et 2019 -, les médecins représentent moins de 1% des 377.000 équivalents temps plein que comptent les Ehpad. Si tous les établissements doivent normalement disposer d’un médecin coordonnateur, 32% n’en déclaraient aucun en 2015, et un quart fonctionnait avec des temps de présence inférieurs aux seuils.

D’autre part, les établissements font face à de fortes tensions sur le personnel, qui ont pénalisé la qualité de la prise en charge. Le taux d’absentéisme se situait en 2019 autour de 20%, selon la Cour, et l’instabilité des équipes rend difficile la formation et la montée en compétences du personnel.

Ainsi, la rotation annuelle des infirmiers était montée jusqu’à 83 % en 2017 dans l’Ehpad de La Filature à Mulhouse. À l’Ehpad Maison bleue de Villeneuve-lez-Avignon, en 2019, près de 159 personnes distinctes travaillant le jour se sont succédé, pour un effectif théorique de 40 personnes – avec un taux de rotation de 50 % pour les infirmiers et de 38 % pour les aides-soignants. Compte tenu des difficultés à recruter des aides-soignants, nombre d’entre eux sont remplacés par des personnels «faisant fonction» d’aides-soignants, bien qu’ils ne disposent pas des diplômes nécessaires.

Enfin, les bâtiments sont parfois inadaptés. Ainsi, 15% des Ehpad sont installés dans des bâtiments de plus de trente ans et leur configuration architecturale n’a pas toujours permis la mise en place de zones Covid-19 séparées, ni l’isolement des résidents atteints par la maladie. Seuls 45 % des Ehpad sont à même de ne proposer que des chambres individuelles, affirme la Cour. Enfin, à l’exception de ceux faisant partie d’établissements de santé, ils ne sont pas équipés de systèmes de distribution de gaz médicaux, notamment d’oxygène.

Face à la crise, les pouvoirs publics ont consenti «un effort financier pérenne considérable» souligne la Cour: compensation des pertes de recettes, couverture des dépenses liées à la pandémie, prise en charge par l’Assurance maladie (soit 1,7 milliard d’euros en 2020) de la «prime Covid» allouée aux personnels, revalorisations salariales du «Ségur de la Santé» allant de 10% à 15% (soit un coût de plus de 2,2 milliards d’euros en 2022). À cela s’ajoutent des investissements importants pour la rénovation de l’immobilier (1,5 milliard sur 4 ans) et le numérique (600 millions d’euros).

Au-delà de cet effort financier pour renforcer l’attractivité des métiers, il convient encore d’améliorer les conditions de travail des personnels: formation, évolution des carrières, prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles etc. D’autre part, il faut éviter les Ehpad isolés et pour cela favoriser leur insertion dans un réseau : adossement à un hôpital ou à un groupe, afin de permettre une mutualisation des ressources.

Source LE FIGARO.

TEMOIGNAGE : » Qu’ils soient publics ou privés, les EHPAD, il n’y en a pas un qui rattrape l’autre » selon la fille d’une résidente dans le Var…

Victor Castanet, auteur du livre-enquête Les Fossoyeurs, a causé une déflagration en dénonçant la maltraitance dans les EHPAD privés et les langues se délient.

La fille d’une résidente raconte son parcours du combattant pour faire valoir les droits de sa mère.

Monique a séjourné dans trois Ehpad du Var, sa fille pointe du doigt des dysfonctionnements. Image d'illustration.

 

Elle s’appelle Céline. Une jeune femme de 37 ans, varoise, juriste reconvertie en aide à domicile et accompagnante psychocorporelle. Elle livre son témoignage, forcément douloureux.

Sa mère, Monique, 77 ans aujourd’hui, souffre de la maladie d’Alzheimer. Le diagnostic est posé il y a une dizaine d’années. Elle a aussi des problèmes cardiaques, elle vit alors en région parisienne. Nous sommes en 2013. Elle changera de lieu de vie pour déménager près de sa fille, dans une résidence service, ces appartements conçus pour des personnes âgées autonomes qui veulent continuer à vivre de manière indépendante tout en bénéficiant d’un environnement sécurisé.

3 EHPAD, et à chaque fois les mêmes difficultés

C’est en 2016 que mère et fille conviennent qu’un hébergement un EHPAD est le plus adapté. Ce sera dans un établissement public du centre Var. Monique y restera un peu plus de deux ans.

« Je fais confiance au départ, mais je vois rapidement les capacités cognitives et la motricité de ma mère diminuer, il y a de grosses difficultés de communication avec les équipes, ma mère est victime d’agressions verbales et de menaces de la part d’un autre pensionnaire, mes mails restent sans réponse… »

Céline, fille d’une résidente

Céline, qui veut le mieux pour sa mère, fait venir des intervenants extérieurs pour la stimuler, et elle évoque la loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale. Elle impose la création d‘un projet d’accompagnement personnalisé dans les 6 mois suivant l’arrivée du pensionnaire.

« Le rôle des professionnels consiste, entre autres, à écouter, à entendre et/ou à aider la personne accueillie, à exprimer ses attentes et, si elle le désire, construire, avec elle, le cadre d’un accueil et d’un accompagnement singulier. L’ensemble des professionnels va devoir mettre en œuvre le projet personnalisé pour proposer un accompagnement de qualité respectueux et adapté à la singularité de chaque résident ».

Et le projet d’accompagnement, c’est-à-dire un projet personnalisé « feuille de route » pour les équipes médicales, elle explique qu’elle l’attend toujours. Elle constatera que sa mère prend alors au long cours un puissant neuroleptique prescrit par le médecin coordonnateur de l’établissement. Il ne correspond en rien aux ordonnances du médecin traitant. Elle enverra des courriers à l’ARS (Agence Régionale de Santé) et à l’Ordre des médecins. L’ARS reconnaîtra un « dysfonctionnement dans le circuit du médicament ».

Une éventration qui serait due à une malnutrition

Deuxième EHPAD, même constat. Nous sommes en janvier 2020 dans un établissement privé d’un grand groupe cette fois dans le centre Var. Là encore, pour Monique, pas de projet d’accompagnement, peu ou pas de dialogue avec la direction pour faire venir des intervenants extérieurs (kinésiologue, art thérapeute, sophrologue) et une très mauvaise nouvelle : elle souffre d’une éventration observée quand elle partira 11 mois plus tard, conséquence, selon son médecin traitant, d’une fonte musculaire suite à une malnutrition.

Désormais, depuis avril 2021, Monique réside dans un EHPAD privé familial. Cette fois encore, Céline constate qu’on donne à sa mère des médicaments sans l’informer et sans être en lien avec le médecin traitant. Une ergothérapeute qui veut rester anonyme intervient ponctuellement dans l’établissement car Monique, comme tous les patients Alzheimer, a besoin de stimulation pour la mémoire et les repères spatio-temporels.

« On parle de stimulation, d’autonomie. Or tout est fait pour que la personne ne progresse pas mais régresse. Il faut aller vite pour les repas, on confine Monique dans des espaces sécurisés, ce qui lui fait perdre encore plus d’autonomie. Il y a la maladie, certes, mais il y a aussi une perte importante dans la qualité de vie. »

Une ergothérapeute

 

Il n’y en a pas un qui rattrape l’autre

Conclusion : trois EHPAD, et beaucoup de dysfonctionnements.

« Le pire ? C’est le refus de faire les choses correctement. J’envoie les articles de loi sur les obligations des établissements, je leur demande juste de faire leur boulot. Il y a un manque de prise de responsabilité. Le projet d’accompagnement, ça date d’il y a 20 ans, ils ne savent pas ce que c’est. »

Céline, fille d’une résidente

Quant au coût, il va du simple au double,  entre 1700 et 3470 euros.

« On se sent impuissant, franchement. On a l’impression qu’on est juste bon à payer, et ce n’est pas parce que c’est plus cher que c’est mieux. »

Céline, fille d’une résidente

Céline l’affirme, elle ne désespère pas de trouver la perle rare. Un établissement où le dialogue serait ouvert. Pour établir un vrai projet pour sa mère, pour qu’elle conserve son autonomie, sa motricité et sa joie de vivre le plus longtemps possible.

Source FR3.