Côtes-d’Armor. Josef Schovanec donne deux conférences sur l’accès à l’emploi des autistes…

Jeudi 10 et vendredi 11 octobre 2019, le philosophe et écrivain, lui-même autiste, donnera deux conférences sur l’emploi des personnes autistes, à Dinan et à Plérin (Côtes-d’Armor).

Côtes-d’Armor. Josef Schovanec donne deux conférences sur l’accès à l’emploi des autistes . Josef Schovanec.

« L’emploi des personnes autistes, un atout pour votre entreprise ? » Le thème de la conférence qui sera donnée lors de deux soirées, à Plérin et à Dinan, par Josef Schovanec, écrivain, docteur en philosophie, et lui-même autiste, pourrait paraître provocateur.

Les associations de familles de jeunes autistes dénoncent plutôt les difficultés d’intégration sociale et professionnelle de leurs proches. À l’image de l’association dinannaise Ouvrons la Bulle !, partenaire de ces soirées. Elle donne en exemple Dominique, « un jeune autiste costarmoricain d’une trentaine d’années, désormais autonome, qui a dû quitter une entreprise où, durant dix ans, il a travaillé quasiment sans congé. Tout en étant le souffre-douleur de ses collègues. »

L’apport des personnes handicapées

A contrario, Josef Schovanec, met en avant l’apport des personnes handicapées pour la vie de l’entreprise. Il est l’auteur d’un rapport visant à favoriser l’emploi des personnes autistes, qui propose « de combattre les représentations négatives de l’autisme, et de leur faciliter l’accès à la scolarisation, jusqu’aux études supérieures. »

Ce jeudi, à 18 h 30, à Plérin, à l’espace Roger-Ollivier. Vendredi, à 19 h, à Dinan, au centre de rencontres René-Benoit. Entrée libre.

Source OUEST FRANCE.

Organisation, nombre d’enfants, accompagnant d’élève… L’école inclusive, comment ça marche ?…

Au total, 400 000 enfants sont scolarisés en situation de handicap, de la maternelle au lycée.

Comment s’organise leur scolarisation en milieu ordinaire ?

Et quelles nouveautés depuis la rentrée ? Tour d’horizon.

Sur les 12,4 millions d’élèves scolarisés de la maternelle au lycée, environ 400 000 sont en situation de handicap (Photo d'illustration)

Comment fonctionne l’école inclusive ? Comment sont scolarisés les enfants en situation de handicap ? Et qu’est-ce que le gouvernement a mis en place depuis le début de l’année ?

Combien d’élèves concernés ?

Sur les 12,4 millions d’élèves scolarisés de la maternelle au lycée, environ 400 000 sont en situation de handicap. Ce nombre ne cesse d’augmenter depuis la loi de 2005, qui pose comme principe le droit à la scolarité pour tout jeune en situation de handicap.

Ces élèves sont scolarisés soit en « milieu ordinaire » (établissement classique), soit dans une Unité d’inclusion scolaire (Ulis), soit dans un établissement hospitalier ou médico-social (IME, Itep…).

En milieu ordinaire, leur nombre a triplé entre 2006 et 2019. Depuis 2018, 23 500 élèves supplémentaires ont une prescription pour disposer d’un accompagnant.

Les effectifs d'élèves en situation de handicap scolarisés de la maternelle au lycée.

Comment s’organise la scolarisation en milieu ordinaire ?

Les parents constituent un dossier pour que leur enfant soit aidé, dans la classe, par un AESH, un Accompagnant d’élève en situation de handicap (anciennement AVS).

La Maison départementale du handicap (MDPH) étudie le dossier (dans un délai de trois à six mois) avant d’attribuer ou non une notification d’accompagnement, qui précise souvent le nombre d’heures nécessaires à l’enfant (de 6 à 24 heures).

La notification est transmise à la direction académique de l’Éducation nationale qui recrute l’AESH.

Quoi de neuf depuis la rentrée ?

Selon le gouvernement, 4 500 AESH supplémentaires ont été créés en cette rentrée en équivalent temps plein. Ils ne sont plus recrutés en contrats aidés, mais en CDD de trois ans, renouvelables une fois, avant un CDI. Des cellules d’écoute départementales ont été mises en place pour répondre aux familles en 24 heures.

Des Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (Pials) ont été créés pour « faciliter » l’affectation des AESH. « On ne dira plus à l’élève, tu iras à l’école quand tu auras un AESH. On lui dira : va à l’école, un AESH t’attend », avait promis le ministre Jean-Michel Blanquer, éveillant d’énormes espoirs chez les parents. Dans les faits, cette nouvelle organisation trouve ses limites.

Source OUEST FRANCE.

Auray. Petite enfance : un pôle pour former les professionnels au handicap…

Le nouveau pôle ressources handicap a été inauguré vendredi 4 octobre 2019, à Auray. Son rôle ?

Former les professionnels de la petite enfance du département à l’accueil des handicapés.

Sophie Rigal, directrice de l’accueil multi-activités d’Auray, sera la référente du nouveau pôle handicap et aidera les professionnels à se former.

Le nouveau pôle ressources handicap à destination des professionnels de la petite enfance a été inauguré vendredi matin, à Auray. Le but ? Permettre à la centaine de structures morbihannaises de se former pour accueillir des enfants handicapés dans les meilleures conditions.  Les enfants sont accueillis, mais il existe encore des freins , estime Sophie Rigal, référente du nouveau pôle.

Pour créer ce nouveau service, quatre associations ont travaillé de concert, dont les Pep 56 ou pupilles de l’enseignement public du Morbihan. Le budget de fonctionnement de 46 527 € à l’année est supporté par de nombreux organismes publics.  Nous avons encore du retard sur le problème du handicap. Et je pense que cette structure peut être un exemple au niveau régional , assure Jean Rémi Kerravec, conseiller départemental.

Auray. Petite enfance : un pôle pour former les professionnels au handicap

Le nouveau pôle compte s’appuyer, pour cette première expérience, sur le centre multi-accueil d’Auray. Car le centre Les Pépites est le seul du Morbihan à disposer de places réservées pour les enfants handicapés.  Cela représente un tiers de notre effectif, soit dix places , pose la directrice de l’accueil alréen. Ainsi, deux agents du centre partageront leur temps avec ce nouveau pôle handicap. Que ce soit sur place ou à l’extérieur.

En effet, les deux référentes du pôle pourront se déplacer dans les différentes structures, prêter du matériel et accompagner les professionnels dans leur démarche.  Rien n’est obligatoire, mais ça peut être un vrai plus pour certaines structures , estime Sophie Rigal. Ainsi, deux malles avec du matériel comme des jouets ou des documents sont à disposition des professionnels intéressés.  On va d’ailleurs commencer notre travail dès la semaine prochaine , se réjouit-elle.

Ce genre d’objets est utilisé à Auray pour accompagner les enfants handicapés.

Car au-delà de la formation, le but est bien de répondre aux demandes d’accueil des enfants handicapés, le plus rapidement possible, dans le Morbihan.  Cette méthode est dite inclusive. Elle permet d’intégrer les enfants handicapés dans toutes les structures. 

Et d’après la directrice du pôle multi-accueil d’Auray, les résultats seraient bluffants.  On a reçu un gamin qui était censé ne pas pouvoir marcher de sa vie. Quand il a dû partir à l’école, il l’a fait sur ses deux jambes , confie Sophie Rigal. Au point que les autres services ont surnommé le pôle multi-activité : Lourdes. À croire que le travail paie parfois autant que les miracles.

Source OUEST FRANCE.

Des gilets vibrants pour les déficients auditifs au Zénith d’Amiens…

Le Zénith d’Amiens vient d’acquérir un équipement spécial à destination des sourds et malentendants.

Grâce à des casques à induction osseuse et à des gilets vibrants, les déficients auditifs pourront désormais profiter pleinement des spectacles.

Les émotions se vivent en live au Zénith Amiens Métropole pour tout public, y compris les sourds et malentendants. Dorénavant 2ème Zénith en France équipé de gilets vibrants diffusant des vibrations sonores pour ressentir pleinement la musique. Renseignements à l’accueil du Zénith les soirs de concerts.

C’est le deuxième Zénith de France à s’équiper de la sorte. Depuis début octobre, le Zénith d’Amiens met à disposition du public sourd et malentendant des casques à induction osseuse et des gilets vibrants. Des technologies qui vont permettre aux déficients auditifs de profiter de tous les spectacles « live ». « On tenait absolument à ce que cet équipement soit disponible pour le premier concert de la saison, explique-t-on au Zénith. Chaque année, on réfléchit à de nouveaux aménagements et à de nouvelles technologies à destination du public qui ne peut pas venir chez nous. Et on a vu que cet équipement existe au Zénith de Nantes. »

Des sensations physiques qui complètent l’expérience visuelle

Le Zénith d’Amiens est en effet le deuxième de France à acquérir cette technologie après celui de Nantes. 10 casques à induction osseuse et 5 gilets vibrants sont mis à disposition du public sourd et malentendant.

Les fréquences transmises de cette technologie auditive et tactile procure aux sourds et malentendants des sensations dites « audio-physical » qui viennent compléter l’expérience visuelle.

Des partenariats avec des associations picardes

C’est une société de Strasbourg qui développe cette technologie. Des essais ont été pratiqués sur place auprès de personnes déficientes auditives et même d’enfants autistes. Mais le Zénith souhaite élaborer des partenariats avec des associations picardes pour avoir un retour plus direct. De nouveaux essais devraient être organisés fin octobre début novembre.

Ces casques et gilets vibrants sont mis à disposition du public concerné gratuitement sur pré-réservation, présentation de la carte PSH (Personnes en Situation de Handicap) et d’une pièce d’identité.

Source FR3.

Participez à l’enquête sur « l’accessibilité pour tous » de l’Association des paralysés de France… A vos claviers !

En partenariat avec l’IFOP, l’Association des paralysés de France lance une grande consultation dans toute la France pour recueillir le ressenti de toute la population sur l’accessibilité en matière de déplacement, de logement, d’accès aux commerces, aux loisirs, etc.

Participez à l'enquête sur "l'accessibilité pour tous" de l'Association des paralysés de France

L’association des paralysées de France (APF) a besoin de vous. Il ne s’agit pas de donner de l’argent, mais de donner votre avis. L’APF réalise une enquête sur « l’accessibilité dans la ville » en partenariat avec l’IFOP.

Tout le monde peut participer, et donner son avis sur l’accessibilité dans les transports en commun, dans la rue, chez les commerçants, dans les administrations. L’association a besoin d’au moins 300 réponses par métropole pour que son enquête soit utilisable.

Vous pouvez aussi répondre pour votre commune de résidence même si ce n’est pas une métropole. Les résultats de cette enquête seront publiés au début de l’année 2020, en vue des élections municipales.

Source FRANCE BLEU.

Franceinfo seniors. Journée nationale des aidants aujourd’hui dimanche 6 octobre…

L’enjeu de la journée nationale des aidants est de sensibiliser à ce phénomène, mais aussi d’informer sur les soutiens, propres à aider les aidants familiaux.

franceinfo seniors. Journée nationale des aidants aujourd'hui dimanche 6 octobre

Ce dimanche 6 octobre, c’est la journée nationale des aidants.

Soutenir les aidants dès aujourd’hui, les reconnaître, les informer et les épauler, c’est anticiper sur l’évolution du vieillissement de la population française, mais c’est aussi prévenir à grande échelle les situations d’épuisement, les burn-out, des situations de maltraitance ou de sur-mortalité.

Des initiatives voient le jour et soutiennent les aidants au quotidien

Exemple avec l’agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV), qui  travaille avec l’ensemble des acteurs économiques et sociaux pour favoriser le départ en vacances et l’accès aux loisirs du plus grand nombre. Elle réitère son soutien aux 11 millions d’aidants en France à l’occasion de la journée nationale des aidants. En effet, depuis plus de 10 ans, l’agence s’attache à soutenir le répit des aidants en proposant des séjours adaptés via son programme « Seniors en vacances« .

Chaque année, l’ANCV permet, à travers son dispositif « Seniors en vacances », aux personnes âgées de 60 ans et plus (55 ans en cas de handicap) de partir quelques jours en vacances pour se ressourcer, loin de leur quotidien.

« Seniors en vacances » s’adresse également aux aidants familiaux

En effet, depuis 2008, l’ANCV s’attache à soutenir le répit des aidants en proposant des séjours adaptés. Ils ont ainsi la possibilité de partir seul ou avec leur proche malade et de souffler un peu. Depuis sa création, plus de 15 000 aidants ont pu avoir un temps de répit grâce aux séjours « Seniors en Vacances ».

Le gouvernement souhaite développer une juste reconnaissance des aidants par la société. Le 3 juillet, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a annoncé un plan en faveur des aidants familiaux. L’une des principales mesures de ce plan est la création d’un congé rémunéré, destiné aux aidants qui doivent prendre soin d’un proche en situation de dépendance, mesure figurera dans le prochain budget de la sécurité sociale.

Mais quid de la formation ? Aux gestes, attitudes, paroles, qui participent de la prise en charge globale du proche dépendant ?

Jean Chéneau, fondateur de l’association Do it your sel, et parent d’une jeune fille polyhandicapée, présente un Manifeste des Aidants, et conduit un projet de plateforme vidéo fondée sur l’expertise des professionnels, illustrée par les personnes aidantes et les personnes dépendantes dont elles s’occupent.

Source FRANCE TV.

TÉMOIGNAGE – « Si on ne fait rien pour eux, 50% des aidants meurent avant la personne qu’ils aident ! »…

Alzheimer, sclérose en plaque, parkinson… Ce sont des maladies terribles pour les personnes qui en sont victimes.

Mais elles le sont tout autant pour les aidants qui les accompagnent dans leur quotidien.

Ce dimanche, c’est la journée nationale des aidants.

Aidants familiaux

En France, on estime qu’onze mille personnes sacrifient leur temps pour s’occuper d’une personne malade. Ce dimanche est leur journée nationale et c’est aussi l’occasion de rappeler que ces aidants doivent apprendre à se réserver des moments de répits. S’occuper d’une personne malade est en effet quasiment un travail à plein temps, souvent même épuisant. Mais s’avoir s’aménager des pauses, ce n’est pas facile.

Des profils très variés

« Les profils des aidants sont très variés », explique Tatiana Bertrand, la coordinatrice de la plateforme de répit de Sud Côte-d’Or / Dijon Métropole. « Il y a des couples, des personnes seules, des enfants, des conjoints, des voisins. La principale difficulté, c’est de pouvoir conjuguer leur vie, le fait de pouvoir s’occuper d’eux, prendre du temps pour eux, d’avoir des loisirs, et finalement d’être le mieux possible tout en s’occupant des malades »

En Côte-d’Or, il existe différentes solutions :

  • des groupes de paroles et un atelier « bien-être », proposés par l’association France Alzheimer 21
  • des séances de formations et d’informations, proposées par France Alzheimer 21, France Parkinson 21, France AVC 21, le CCAS de la ville de Dijon, le CESAM
  • des services de remplacement des aidants proposés par le service Relayage des PEP21
  • un café des aidants proposé par l’association REDESA et le CESAM
  • des entretiens téléphoniques ou physiques proposés par la plateforme de répit
  • -n entretien avec une psychologue proposé par France Alzheimer et la Plateforme de répit.

Attention danger

Très souvent, les aidants font passer la santé de ceux qu’ils aident avant la leur. Et les conséquences peuvent être terribles précise Gérard Laborier, le président de la FEDOSAD, la Fédération Dijonnaise des Œuvres de Soutien à Domicile. Il donne même un chiffre qui pousse à réfléchir. « En terme de santé, si on ne fait rien pour les aidants, 50% d’entre eux meurent avant la personne qu’ils aident ». « Il faut donc voir de quelle manière, on peut les aider à se ressourcer, à se restructurer. » 

Se retrouver seul pour tout gérer

Pierre a 81 ans. Depuis près de deux ans, il s’occupe seul de sa femme de 83 ans atteinte de la maladie d’Alzheimer depuis deux ans. Ses enfants sont loin de Dijon et donc il doit se débrouiller. Son quotidien se divise entre les courses, l’entretien de la maison, accompagner son épouse dans les multiples visites médicales et pour les activités avec France Alzheimer. Tout son temps y passe. Son principal souci, c’est qu’il n’arrive plus à trouver un moment pour lui, juste être tout seul.

Il y a un numéro unique pour plus de renseignement :  le 03.80.70.29.29. C’est celui de la plateforme de répit de Sud Cote d’Or – Dijon Métropole.

Source FRANCE BLEU.

Finistère : « Les chiens guides d’aveugles, ce sont nos yeux, notre vie. Respectez nos chiens ! »…

Un chien guide d’aveugle et son maître ont a nouveau été refusés dans un restaurant à Martigues, alors que la loi interdit ce type de traitement.

Dans le Finistère, l’association des chiens guides d’aveugles fait de la prévention pour éviter ces situations, mais il y a encore beaucoup de travail.

Marie-Noëlle Gonidec, déficiente visuelle, avec son chien guide.

On se rappelle de cette vidéo où l’on peut voir un chien guide retiré à son maître malvoyant au beau milieu d’un monoprix, à Marseille. C’était en octobre 2018. Nouvel épisode, ce vendredi 20 septembre 2019, cette fois-ci dans un restaurant de Martigues. Un non-voyant et sa chienne guide ont été obligés de quitter un restaurant.

Ce sont des incidents malheureusement fréquents pour les personnes mal-voyantes ou aveugles, alors que la loi est très claire : il est interdit de refuser un chien guide ou un chien d’assistance. Mais cette situation pèse, témoigne l’Association des chiens guide d’aveugle du Finistère.

Élisabeth, membre de l’association, a vécu un incident dans une supérette de Quimper, avec sa chienne Datcha….

« Les chiens guides d’aveugles, ce sont nos yeux, notre vie, respectez nos chiens« , demande Élisabeth, fatiguée de constamment devoir se justifier sur la présence de son chien.

Chauffeurs de taxis de Quimper

Marie-Noëlle Gonidec est déficiente visuelle depuis sa naissance. Elle a obtenu son premier chien guide, Stella, en 2003. Ça a été une véritable délivrance pour elle. Stella l’a aidée à retrouver de l’autonomie dans ses déplacements, et à créer du lien social. Mais la présidente de l’association des chiens guides d’aveugles du Finistère avoue avoir fait face à plusieurs freins. Elle évoque notamment des chauffeurs de taxis de Quimper qui ne voulaient pas la prendre avec son chien guide, à cause de l’odeur, ou des poils.

L’association fait de la prévention auprès des restaurateurs, des taxis. Elle avait d’ailleurs fait une action de sensibilisation dans le Monoprix de Brest, suite à l’incident de Marseille.

Source FRANCE BLEU.

Suspicion d’agressions en Ehpad : le recrutement en question…

14 signalements pour des faits d’agressions sexuelles et harcèlement sexuel entre 2013 et 2019, cinq Ehpad concernés dans un rayon de 25 km autour de Belfort.

Un aide-soignant mis en cause. Et une question en ligne de mire : celle du recrutement.

Le fonctionnement des Ehpad et le recrutement des personnels posent aujourd’hui question.  Photo d’illustration ER /Lionel VADAM

Depuis juin, les enquêteurs de la police judiciaire de Besançon ont reçu 14 signalements de huit personnels soignants et six résidents pour des cas présumés de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles. Des faits qui seraient survenus entre 2013 et 2019 dans cinq Ehpad francs-comtois répartis dans un rayon limité de 25 km autour de Belfort, lieu de résidence du suspect, un aide-soignant de 60 ans, mis en examen et écroué.

Comment, sur un si petit secteur, un soignant a-t-il pu continuer à être embauché malgré les signalements en interne ? Les directions étaient-elles au courant de ces signalements au moment du recrutement ?

Qualité du recrutement

En conférence de presse ce jeudi, le procureur de la République de la Haute-Saône, Emmanuel Dupic, a partagé son étonnement sur « le fonctionnement de ces Ehpad qui n’ont jamais signalé aux autorités de police des faits graves, de nature à favoriser la réitération des faits. Dans un contexte de manque de personnel, après son licenciement, il se faisait réembaucher ».

Hormis l’Ehpad de Désandans, aucun établissement n’a donné suite à nos demandes d’interview. Pascale Letombe, membre de la CGT santé action sociale du Doubs, estime, pour sa part, que le manque de personnel ne joue pas sur la qualité du recrutement. « Je ne pense pas que l’on prenne n’importe qui malgré la tension sur les effectifs : il faut un CV, une lettre de motivation, un diplôme. À l’hôpital, par exemple, on manque d’aides-soignants. Et pourtant, des personnes ne sont pas prises car elles ne correspondent pas au profil recherché ».

Transmission d’informations

Sur les transmissions d’informations au moment des changements d’établissements, la syndicaliste, agent hospitalier à Besançon, fait le distinguo entre fonction publique et privé. « Dans le public, c’est très réglementé. Quand on change d’établissement, si la personne est titulaire, le dossier administratif est transmis. Et normalement, entre établissements publics, les directions se téléphonent. »

Sur les cinq établissements concernés, quatre sont des établissements privés à but non lucratif. Celui d’Héricourt est public. C’est depuis ce dernier que les premiers témoignages sont arrivés au parquet. « Les fonctionnaires doivent fournir un casier judiciaire vierge. Et ont obligation de dénoncer les faits qu’ils constatent », précise la syndicaliste.

« Quand quelqu’un fait des bêtises, on n’a pas forcément envie que ça se sache pour ne pas nuire à la réputation de l’établissement ».

Pascale Letombe, membre de la CGT santé action sociale du Doubs

La procédure à suivre en cas d’incident grave

En cas d’incident grave, quelle est la procédure à suivre ? « On doit en référer à son supérieur direct, le cadre de service, qui doit, à son tour, en référer à l’administration de l’établissement. Dans les petits sites, c’est le directeur qui doit traiter l’affaire, faire remonter au siège social. Ils peuvent avoir envie de ne pas ébruiter certaines choses. Quand quelqu’un fait des bêtises, on n’a pas forcément envie que ça se sache pour ne pas nuire à la réputation de l’établissement », indique Pascale Letombe.

Troublée, elle se dit curieuse de voir « comment la justice va interroger les directions des établissements pour qu’ils rendent des comptes ». Ce jeudi, en conférence de presse, Emmanuel Dupic indiquait que le sujet était hors de propos dans l’immédiat.

Source EST REPUBLICAIN.

Blois : la Maison bleue, un lieu unique pour anticiper la perte d’autonomie due à l’âge ou au handicap…

Depuis 2013, la Maison bleue à Blois propose des solutions techniques pour adapter son logement à une perte d’autonomie.

Son équipe sera présente à la Pyramide à Romorantin pour des ateliers avec le simulateur de vieillesse le mardi 8 octobre pour le lancement de la Semaine bleue.

La Maison bleue propose 200 solutions pour faire face à la perte d'autonomie / © Marine Rondonnier -France 3 CVDL

De l’extérieur c’est une maison comme une autre, avenue Maunoury à Blois, avec des encadrements de fenêtres bleus.

A l’intérieur, ce sont plus de 200 solutions techniques qui sont proposées pour faire face à une perte d’autonomie liée à un accident de la vie, au vieillissement ou à un handicap.

La Maison bleue, avenue Maunoury à Blois / © Marine Rondonnier-France 3 CVDL

200 solutions techniques et un accompagnement personnalisé

Dans la Maison bleue chaque pièce est équipée de solutions techniques pour tous les budgets. Du placard qui se met à hauteur avec une télécommande, au petit objet qui permet facilement d’ouvrir un bocal, chemin lumineux, oreiller ergonomique, siège de douche relevable, prises électriques à éjection facile, vaisselle adaptée… L’idée de l’équipe de la Maison bleue est de proposer des solutions quel que soit le handicap ou la difficulté.

Plus qu’un logement témoin, c’est surtout un lieu où les personnes en perte d’autonomie et leurs aidants peuvent trouver des conseils auprès de l’ergothérapeute et de la directrice de la structure. « Nous sommes là pour les aider à choisir ce qui est le mieux pour eux selon leur budget. Nous les orientons pour les aides financières », explique Emilie Vandendriessche, l’ergothérapeute de la Maison bleue.

Une liste d’artisans sensibilisés à l’adaptation de l’habitat à la perte d’autonomie est proposée par l’équipe de la Maison bleue.

En 2040, 41 % de la population du Loir-et-Cher aura plus de 60 ans.

Dans le Loir-et-Cher, l’enjeu du vieillissement de la population est essentiel. En 2040, 41 % de la population aura plus de 60 ans.
La plupart des personnes âgées veulent bien vivre leur avancée en âge et rester vivre à domicile.

Quelques chiffres édifiants dans le Loir et cher :

  • 30% de la population a plus de 60 ans,
  • 12% ont plus de 75 ans,
  • 9 seniors sur 10 résident à domicile et souhaitent y rester le plus longtemps possible.
  • Plus d’une sur deux vit seule en majorité dans des logements individuels.
  • Dans le Loir-et-Cher une grande majorité de seniors est propriétaire.
  • 83 % des ménages de plus de 65 ans sont propriétaires ( 80% dans la région et 75 % en France métropolitaine)

La Maison bleue créée par le Conseil départemental du Loir-et-Cher en 2013

Les dépenses consacrées à l’autonomie dans le Loir et Cher représentent 54,6% du budget départemental des solidarités soit 47,3 millions pour les politiques en faveur des personnes en situation de handicap et 58,2% pour les personnes âgées.Le Conseil départemental du Loir-et-Cher a décidé de créer cette maison unique dans la région Centre-Val de Loire afin de limiter le nombre de chutes et de permettre aux personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie de rester le plus longtemps possible à domicile. Par ailleurs, les solutions techniques proposées permettent de soulager les aidants.

La Maison bleue :

32.4 avenue Maunoury 41000 Blois
Tél. 02 45 50 55 25
Jours et heures d’ouverture : visites guidées du lundi au vendredi sans rendez-vous de 13 h 30 à 17 h 30 
Pour les groupes, sur rendez-vous de 9 h à 12 h 30

Source FR3.