Damien et Laurent, le Raid Armançon au nom de la tolérance et de la diversité…

Damien Poivet, un jeune homme trisomique de 18 ans, va prendre le départ du Raid Armançon Découverte.

Une aventure sportive et humaine, accompagnée de son éducateur depuis de nombreuses années.

Damien Poivet et Laurent Bornet feront l'épreuve de VTT en tandem

Yonne

Ils vont courir à deux, au nom de la tolérance et de la diversité. Damien Poivet et Laurent Bornet s’élancent ce samedi d’Ancy-le-Franc, pour la 17e édition du Raid Armançon Découverte. Ils participent au parcours « jeune », avec 3 kilomètres de course, 30 minutes de canoé et 12 km de VTT. Une aventure sportive, mais surtout humaine, puisque Damien est un jeune homme trisomique de 18 ans. Et Laurent est son éducateur depuis de nombreuses années, au centre de loisirs de la communauté de communes du tonnerrois en Bourgogne.

Un tandem pour être en confiance

« On fera cette épreuve là en toute simplicité, explique Laurent. L’important, c’est que Damien puisse terminer« . Damien n’étant pas très à l’aise à vélo, un tandem est mis à leur disposition. « C’est parfait« , sourit Damien, qui s’entraîne depuis plusieurs semaines. « Sur le vélo, il m’a épaté, poursuit Laurent. Il n’y a pas besoin de le motiver. On lui donne quelques conseils, mais on voit qu’il prend du plaisir sur le vélo, il a confiance« .

« Lui donner l’occasion de montrer ce qu’il sait faire, même s’il y a le handicap » – Françoise, la maman de Damien

Regard ému et fier de la maman de Damien, Françoise Poivet. Cette habitante de Ravière espère que l’exemple de son fils va pousser d’autres familles à tenter ce genre d’aventure. « C’est surtout pour ouvrir les portes. Montrer qu’un enfant handicapé peut évoluer dans le monde « normal ». Damien veut faire cette épreuve et être fier de lui. C’est lui donner l’occasion de montrer ce qu’il sait faire, même s’il y a le handicap« .

La 17e édition du Raid Armançon Découverte se déroule samedi et dimanche à Ancy le Franc. Avec le raid loisir ce samedi matin (dès 9h15) et le mini-raid pour les jeunes ce samedi après-midi (à partir de 15h).

Source FRANCE BLEU.

« Peut-on se passer de leur avis ? » : la délicate question de la contraception des femmes handicapées mentales…

Si la stérilisation est strictement encadrée par la loi, le flou persiste sur le consentement de ces patientes pour toutes les autres méthodes contraceptives.

"Peut-on se passer de leur avis ?" : la délicate question de la contraception des femmes handicapées mentales

Pour la quasi totalité des femmes, la contraception dépend avant tout de leur bon vouloir. Veulent-elles un enfant ? Préfèrent-elles la pilule ou le stérilet ? Pour les femmes handicapées mentales, cette liberté de choix est entravée par leurs déficiences. Faute de cadre légal strict, les professionnels de santé jonglent au cas par cas avec le consentement des patientes et les craintes de grossesse de leurs proches. Quelles sont les règles permettant de mettre en place une contraception pour ces femmes ? Et comment obtenir un consentement libre et éclairé de leur part ? Franceinfo s’est penché sur ce sujet sensible, parfois douloureux.

« Ma fille n’aura jamais d’enfant »

Il y a une dizaine d’années, Sandrine Province a décidé pour sa fille qu’il valait mieux qu’elle commence à prendre une pilule contraceptive. À 17 ans, Léa, handicapée mentale, commençait à s’intéresser aux garçons. « Intellectuellement, elle n’avait pas du tout les capacités de comprendre d’elle même les enjeux de la procréation, c’est moi en tant que maman qui ait pris cette initiative, pour la protéger, raconte-t-elle. Avec mon médecin traitant, on lui a expliqué que c’était pour faire attention à ce qu’elle n’ait pas de bébé, parce qu’elle ne pourrait pas s’en occuper. » Aujourd’hui, Léa a 27 ans et un petit ami. Régulièrement, elle exprime son désir de maternité. « Elle me dit ‘Maman, quand je serai plus grande, j’aurai un bébé' », raconte Sandrine par téléphone, la voix serrée.

« C’est hors de question que je la laisse sans protection. C’est inenvisageable qu’elle se retrouve enceinte. »  Sandrine Province à France info

Léa n’est pas autonome et a les capacités intellectuelles d’une enfant. « Je ne veux pas trop la brusquer ou lui faire de mal, témoigne Sandrine. Mais je lui explique que pour elle, ça serait trop difficile, je la mets face à ses responsabilités, et elle en prend conscience. » Des aides à la parentalité existent, pourtant, mais dans le cas où les déficiences intellectuelles sont trop grandes, la garde de l’enfant est retirée. « On lui a donné une grande place en tant que tante. Ça pallie un petit peu. Pour l’instant, cela lui est un peu passé », se rassure Sandrine.

Un passé de stérilisations forcées…

Plus d’information, cliquez ici.

Source France Info.

Cyclisme : un centre forme de jeunes handicapés mentaux au vélo…

À l’INSEP (L’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) à Paris, des formateurs s’occupent de former de jeunes handicapés mentaux au cyclisme. Un sport adapté qui leur permet de sortir de leur isolement.

À l’INSEP de jeunes handicapés sont formés au sport adapté. Cette pratique a été créée pour les athlètes ayant un retard mental. Ils peuvent ainsi pratiquer leur passion presque comme des cyclistes du Tour de France. Une manière de les aider à se sociabiliser. À 16 ans, Léo Collet, handicapé mental, démarre sa première course au pôle France de cyclisme adapté. L’équipe de cyclisme, composé de quatre coureurs, est encore plus motivée après la victoire de la Coupe du monde de foot. Une victoire qui les encourage pour leur prochaine course.

Des consignes simplifiées

Le sport est dit adapté, car pour faciliter leur pratique, les consignes ont été simplifiées. Dans l’ensemble, tout est mis en place pour les aider à gérer leurs efforts et les conditions de la route : vent, montées, tournants ainsi que les concurrents. Pour Léo, la pratique du vélo lui a permis de sortir de son isolement, d’aller vers les autres.

www.insep.fr

Source France info.

Un logo pour favoriser l’accessibilité des personnes en situation de handicap mental…

L’Adapei 23 veut renforcer l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap de mental.

Désormais, les structures qui peuvent les accueillir vont afficher un nouveau pictogramme. Pour l’instant elles sont deux en Creuse. L’Udaf 23 a cet autocollant depuis la semaine dernière.

Le pictogramme "S3A" pour "symbole d'accueil, d'accompagnement et d'accessibilité"

C’est un symbole qui représente deux visages bleu et blanc, souriants, qui s’imbriquent.  Il y a le symbole fauteuil roulant. Désormais, il y a aussi le « S3A « pour « symbole d’accueil, d’accompagnement et d’accessibilité ». L’Adapei 23 veut renforcer l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap mental dans notre département grâce à ce symbole nationale, créé par l’Unapei, la fédération française d’associations de représentation et de défense des intérêts des personnes handicapées mentales et de leurs familles.

Pour l’instant en Creuse, seules deux organismes ont ce pictogramme depuis cette année.   À Guéret, il y a l’association creusoise Perspectives et emploi (depuis avril) et depuis la semaine dernière  l’UDAF ( l’Union national des Associations familiales).

Tout est prêt

Pour voir si l’Udaf peut avoir ce pictogramme, Sabrina a vérifié que les dernières préconisations ont été prises en compte. Elle est en situation de handicap mental.  C’est elle qui a visité les locaux de pour voir ce qui pouvait être amélioré.  « Par exemple ici, le bâtiment est fait de telle manière qu’on n’avait pas par exemple de panneau « accueil », explique Christophe Bleuez, responsable de l’accessibilité à l’Adapei 23. Les gens ne savaient pas où aller. Pour tout un chacun, ce n’est pas forcément gênant -quoique ! – mais pour les personnes en situation de handicap, cela facilite les choses d’avoir ce panneau. » 

Une formation nécessaire

Désormais, l’Udaf 23 peut avoir ce nouvel autocollant.  Des flèches et des panneaux ont été ajoutés.  Christine Colin, assistante de direction, a dû suivre aussi une formation d’une journée avec le public visé.  « C’est toujours plus intéressant quand ce sont des témoignages vivants, vraiment concrets, sourit-elle. On a fait des visites de locaux, on a pu effectivement se rendre compte des difficultés dans les différents lieux qui accueillent du public. »

Ce symbole est aussi la garantie d’un accueil de qualité pour les personnes illettrées ou étrangères.

Source FRANCE BLEU.

Une journée d’évasion pour 800 enfants malades…

800 enfants de la région, handicapés ou malades, étaient réunis ce mercredi au MMArena, au Mans.

Ils ont pu tester une vingtaine de sports qu’ils ne peuvent pas pratiquer d’habitude soit à cause de leur handicap soit à cause de leur parcours de soin. 

Les enfants malades ou souffrant d'un handicap peuvent pratiquer une vingtaine de sports comme par exemple la boxe.

Lille : Les Papillons Blancs veulent sensibiliser les commerçants lillois au handicap mental…

SOLIDARITE Une trentaine de personnes de l’asso les Papillons Blancs ont sillonné les commerces lillois pour favoriser la prise en compte des besoins spécifiques des handicapés mentaux…

Une équipe des Papillons Blancs sillonnent le centre-ville de Lille.

  • Du 31 mai au 2 juin aura lieu à Lille le congrès national de l’Unapei, fédération qui s’occupe du handicap mental.
  • L’association Les Papillons Blancs profite de cet événement pour sensibiliser les commerçants lillois aux spécificités du handicap mental.

« Leur sortie, c’est un moment important pour eux ». Valérie Crampette anime des ateliers au sein des Papillons Blancs, association qui s’occupe des personnes handicapées. Selon elle, « faire ses courses est un moment privilégié pour que les personnes porteuses de déficience intellectuelle rencontrent du monde ».

Avec son équipe, elle a sillonné le centre-ville de Lille, jeudi, pour faire connaître leurs besoins spécifiques auprès des commerçants. Ils étaient une trentaine, handicapés et accompagnants, à participer ainsi à cette action de sensibilisation dans les boutiques du centre-ville. Une opération similaire doit avoir lieu, le jeudi 24 mai, dans le Vieux-Lille.

Handicap peu visible

« Le handicap mental, souvent, est peu visible, alors ça peut surprendre », souligne Olivier, bénévole aux Papillons Blancs. Avec son groupe, il a rencontré des commerçants souvent sensibles à cette situation. « Parfois, il y a quelqu’un dans leur famille qui est handicapé », explique-t-il.

Céline, employée chez Olly Gan, a même du mal à comprendre le sens d’une telle démarche. « Je trouve bizarre de faire encore une différence entre les clients en 2018. Ce sont des personnes comme les autres », note-t-elle. Sauf qu’elles nécessitent parfois un comportement adapté : parler lentement, être patient, ne pas être surpris par les manifestations de proximité…

« Heureusement qu’il y a les petits commerces »

Michèle Baelde, par exemple, habite rue des Postes, à Lille. Son handicap ne l’empêche pas de faire elle-même ses courses. Et ça se passe toujours bien. On la connaît. « Heureusement qu’il y a les petits commerces, pas loin de chez moi », se réjouit-elle. C’est son plaisir hebdomadaire.

Du 31 mai au 2 juin, se tient à Lille, le congrès national de l’Unapei, fédération qui s’occupe du handicap mental. « Ces jours-là, il risque d’y avoir de nombreuses personnes handicapées dans les rues lilloises, souligne Claire Cierzniak, pour les Papillons Blancs. Alors il nous semblait nécessaire de conseiller ».

Source 20 Minutes.

A la ferme des Vallées en Charente, des adultes déficients mentaux font leur place dans la société…

Depuis 1992, la ferme des Vallées à Saint-Amant-de-Montmoreau accueille des adultes handicapés mentaux et a mis en place un projet thérapeutique innovant centré sur les animaux.

Les 27 résidents de ce foyer s’occupent de chèvres, d’ânes, d’oies… avec succès.

La Ferme des Vallées accueille 27 résidents, des adultes déficients mentaux.

Douze espèces d’animaux sont hébergées dans la ferme des Vallées, installée depuis 26 ans à Saint-Amand-de-Monmoreau en Charente. Et pour s’en occuper, l’établissement accueille, en internat ou pas, des résidents déficients mentaux. « On fait la traite, on fait les fromages et après, on va les vendre sur le marché à Mouthiers« , résume Danielle, l’une des résidentes.

Un projet éducatif, pédagogique, humain. « Le projet de l’établissement gravite autour de  deux axes, explique Anne Dribault, chef de service éducatif : la médiation animale et la ferme pédagogique, c’est le côté novateur du projet. Ça apporte au quotidien à nos résidents un équilibre qui donne du sens à leur vie, une place aussi dans notre société et une place repérée aussi à l’intérieur de ce foyer de vie qu’est la ferme des vallées. »

400 fromages sortent du laboratoire de la ferme. Ce jour-là, Maurice, l’un des résidents, est à la manœuvre. Pour lui, « ça fait voir à tout le monde ce que l’on a fait dans la fromagerie. C’est une fierté. » Corinne Reibel, aide médico psychologique à ses côtés, confirme aussi le bénéfice de cette activité : « Cela fait travailler la mémoire, la motricité, le goût… Tout ce qui est cognitif en fait et ça les aide beaucoup. »

La ferme des Vallées

La ferme des vallées a une triple mission :

  • C’est un lieu de vie pour 27 résidents, des adultes déficients mentaux. Ils sont âgés de 20 à 60 ans.
  • C’est une ferme conservatoire où sont préservées des races parfois menacées (l’oie blanche du Poitou, la chèvre poitevine, le poney landais, la poule de Marans ou de Barbezieux, plusieurs espèces de lapins et de cochons).
  • C’est aussi une ferme pédagogique, ouverte au public, aux scolaires pour des visites.

Ces deux dernières missions sont assurées par les résidents.

Source FRANCE TV.

Paris : JOYEUX, le coffee – shop qui n’emploie que des handicapés mentaux…

Un Coffee Shop vient d’ouvrir, à Paris, quartier de l’Opéra. Un bistrot un peu particulier : il n’emploie que des personnes handicapées mentales.

Une manière, de leur redonner confiance en elles et de changer le regard sur le handicap mental. Son nom ? « Joyeux ».

 Café Joyeux rue Saint Augustin à Paris

C’est une première à Paris, un coffee-shop, exclusivement tenu par des personnes handicapées mentales. L’objectif : donner confiance en elles à ces personnes et changer le regard sur le handicap mental. Ici, les 23 employés souffrent tous d’un handicap mental : trisomie, autisme, déficiences cognitives… Et si le nom choisi pour l’établissement est Joyeux, c’est que tout ici, inspire la joie, d’après les managers. Il est vrai que les employés, qu’ils soient en cuisine ou au service des clients, travaillent dans la bonne humeur. Trouver un travail, en CDI est chose rare, pour eux, quand on sait que 90% des personnes souffrant d’un handicap mental sont sans emploi.

Le café Joyeux de Paris est le deuxième du genre. Le premier établissement a ouvert ses portes, il y a trois mois à Rennes, en Ille et Vilaine et face au succès, Joyeux a décidé de décliner le modèle à Paris. D’ailleurs, depuis une semaine qu’il a ouvert ses portes, le bistrot ne désemplit pas.

Engagé dans ses recrutements, Joyeux reverse 100% de ses dividendes à des actions caritatives, via la fondation Emeraude Solidaire, son seul actionnaire.

Source FRANCE BLEU.

À Compiègne, un projet d’habitat partagé entre valides et handicapés mentaux…

C’est un projet utopiste qui sort de terre dans l’Oise…

Les parents de Quentin, un jeune homme trisomique, sont en train de construire un immeuble où cohabiteront personnes valides et handicapées. Le coeur de leur engagement : rétablir le vivre-ensemble pour rompre l’isolement.

Compiègne, un projet d'habitat partagé entre valides et handicapés mentaux

C’est un immeuble pas comme les autres qui va voir le jour en septembre prochain, au 10, bis rue Saint-Germain à Compiègne. D’ici plusieurs mois, personnes valides et handicapées mentales se côtoieront au quotidien dans le respect et la bienveillance. C’est en tout cas ce qui motive Véronique et Jérôme Bataille, parents du jeune Quentin, 25 ans, trisomique 21.

Quentin travaille en CDI depuis trois ans dans l’entreprise monalbumphoto.fr à Nanteuil-le-Haudouin. Ses parents ont toujours eu à coeur que leur fils soit entouré et mêlé aux personnes « ordinaires ».

Jérôme Bataille a un mantra : « la différence fait grandir tout le monde ». En 2016, il a créé la SARL Arcs-en-Ciel pour mener à bien ce projet d’habitat partagé. D’ici octobre, 25 logements seront disponibles pour des personnes valides, et 7 pour des personnes handicapées.

Le regroupement de personnes handicapées permettra une mutualisation de l’accompagnement. La cohabitation devra se faire dans la bienveillance et le respect.

Jérôme et Véronique n’ont reçu aucune subvention pour ce projet. Ils ont tenu à être libres dans leurs mouvements. « On souhaite avoir la liberté d’aménager les locaux comme on le souhaite, et d’évoluer en allant en fonction de nos expériences », commente le père de Quentin.

L’expérience existe déjà un peu partout dans le pays, menée notamment par l’association Simon de Cyrène. C’est le cas à Vanves, qui accueille quatre structures semblables, à Rungis, où un chantier a commencé pour cinq autres logements, et des permis de construire ont été déposés à Dijon, Nantes, Lyon et sur l’île de Ré.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Les TROPHES SILVER ECO 2018….

J’ai besoin de VOUS ! Handicap Info a le plaisir de vous informer que notre partenaire, l’Association PÔLE Sap et son représentant Christophe AXEL, ont été NOMINES dans la catégorie AIDANTS pour La Dixième Edition des TROPHES SILVER ECO 2018.

Christophe s’investit depuis des années et a réussi à créer le premier SHOWROOM Aidants en France. 200 m2 à disposition des associations etc.

Le vote du public est IMPORTANT…!

Silver Eco - le Show SilverNight

Vous pouvez voter POUR TOUTE SON IMPLICATION. En cliquant sur « Sélectionner dans la liste ci-dessous » et en déroulant le menu, Merci de cliquer sur « SHOWROOM POLE SAP« .

Merci à toutes et à tous.