Ce propriétaire déverse le bazar laissé par d’ex-locataires devant chez eux….

Cet entrepreneur a retrouvé le logement qu’il louait à une famille totalement saccagé. En représailles, il a rendu les déchets et détritus laissés par les anciens locataires devant leur nouveau logement. Le propriétaire se confie au Figaro Immobilier.

Ce propriétaire déverse le bazar laissé par d’ex-locataires devant chez eux

Rien de plus terrible pour un propriétaire que d’avoir un locataire qui ne paie pas ses loyers ou qui saccage le logement qu’il loue. Inutile de décrire l’état de colère dans lequel le bailleur se trouve lorsque les deux sont réunis. C’est le cauchemar que ce propriétaire de Rozoy-sur-Serre (Aisne) a vécu ces derniers jours.

Il y a une semaine, ce patron d’une entreprise familiale (spécialisée dans les travaux de couverture) a publié sur sa page Facebook plusieurs photos. On y voit son logement dans un état pitoyable. «Voilà comment je récupère un logement après 14 mois d’impayés. […] Vivre avec trois enfants comme cela, chapeau!!! Sans oublier la nourriture perdue dans le frigo offert par les restos du cœur», écrit-il dans un post partagé plus de 3100 fois et qui a suscité plus de 1500 commentaires d’internautes pour la grande majorité acquis à la cause du propriétaire.

Contacté par Le Figaro Immobilier, le propriétaire explique que les locataires ont quitté le logement sans le prévenir. «Je louais ce logement de 120 m² depuis cinq ans à un couple de chômeurs avec trois enfants pour la somme de 420 euros par mois. C’est la CAF (Caisse d’allocations familiales) qui paie le loyer. En avril 2017, je reçois une lettre de la CAF qui me demande de rembourser le loyer du mois. Ils m’apprennent que les locataires sont partis alors que je n’ai reçu aucune lettre de dénonciation de bail, de préavis ou de lettre de sortie. J’ai tenté de les contacter mais je n’ai eu aucune réponse». Pendant un an, le propriétaire ne peut pas intervenir: «Les volets étant fermés, je ne pouvais pas constater dans quel état était l’appartement à l’intérieur», explique-t-il. Par ailleurs, le contrat de bail étant en cours, il ne pouvait pas entrer dans le logement.

Vendredi dernier, un habitant du même immeuble, qui se trouve être un autre locataire de l’entrepreneur, se plaint «d’odeurs très désagréables». Le propriétaire ouvre la porte d’entrée et constate les dégâts: «Il y avait des ordures et des déchets empilés, des crottes de chiens sur le parquet et de l’urine sur le mur. Je ne sais pas pourquoi ils ont fait cela. Je n’ai jamais eu aucun problème avec eux», raconte-t-il. Le bailleur prend contact avec un huissier qui fait un constat.

Risque d’amende de 1500 euros

Mais exaspéré par la situation et conscient que l’attente sera longue, le bailleur adopte la manière forte. En quelques heures, avec l’aide de six salariés, il rassemble tous les objets saccagés par les ex-locataires dans un tracteur-benne que lui a prêté un de ses amis puis les déverse devant leur nouveau logement. La vidéo où l’on voit le propriétaire en action a été vue près de 300.000 fois, partagée plus de 4000 fois et commentée plus de 3000 fois sur Facebook. «Mes anciens locataires étaient chez eux mais n’ont pas bougé, poursuit-il. Les gendarmes sont venus et m’ont demandé de reprendre les détritus et de les jeter dans la déchetterie. J’ai refusé. Avec des amis, ils ont enlevé les détritus et les ont jeté eux-même à la déchetterie».

L’heure est désormais à la remise en état du logement. Le propriétaire a estimé le préjudice à 15.000 euros. «Les anciens locataires ne paieront pas car ils sont insolvables. J’ai pris contact avec la médiatrice de la CAF et attends sa réponse.» L’entrepreneur, «qui assume son geste», est conscient des risques qu’il encourt. «J’attends des nouvelles de la gendarmerie», conclut-il. Les détritus ayant été jetés sur la voie publique, aucune plainte ne devrait être déposée par ses anciens locataires. En revanche, il risque une amende pouvant aller jusqu’à 1500 euros pour «abandon de détritus sur la voie publique», selon le code pénal.

Source LE FIGARO.

À Compiègne, un projet d’habitat partagé entre valides et handicapés mentaux…

C’est un projet utopiste qui sort de terre dans l’Oise…

Les parents de Quentin, un jeune homme trisomique, sont en train de construire un immeuble où cohabiteront personnes valides et handicapées. Le coeur de leur engagement : rétablir le vivre-ensemble pour rompre l’isolement.

Compiègne, un projet d'habitat partagé entre valides et handicapés mentaux

C’est un immeuble pas comme les autres qui va voir le jour en septembre prochain, au 10, bis rue Saint-Germain à Compiègne. D’ici plusieurs mois, personnes valides et handicapées mentales se côtoieront au quotidien dans le respect et la bienveillance. C’est en tout cas ce qui motive Véronique et Jérôme Bataille, parents du jeune Quentin, 25 ans, trisomique 21.

Quentin travaille en CDI depuis trois ans dans l’entreprise monalbumphoto.fr à Nanteuil-le-Haudouin. Ses parents ont toujours eu à coeur que leur fils soit entouré et mêlé aux personnes « ordinaires ».

Jérôme Bataille a un mantra : « la différence fait grandir tout le monde ». En 2016, il a créé la SARL Arcs-en-Ciel pour mener à bien ce projet d’habitat partagé. D’ici octobre, 25 logements seront disponibles pour des personnes valides, et 7 pour des personnes handicapées.

Le regroupement de personnes handicapées permettra une mutualisation de l’accompagnement. La cohabitation devra se faire dans la bienveillance et le respect.

Jérôme et Véronique n’ont reçu aucune subvention pour ce projet. Ils ont tenu à être libres dans leurs mouvements. « On souhaite avoir la liberté d’aménager les locaux comme on le souhaite, et d’évoluer en allant en fonction de nos expériences », commente le père de Quentin.

L’expérience existe déjà un peu partout dans le pays, menée notamment par l’association Simon de Cyrène. C’est le cas à Vanves, qui accueille quatre structures semblables, à Rungis, où un chantier a commencé pour cinq autres logements, et des permis de construire ont été déposés à Dijon, Nantes, Lyon et sur l’île de Ré.

Plus d’information, découvrir la Vidéo, cliquez ici.

Source FR3.

Logement Handicap – Moins de normes et plus de places: Macron dévoile sa réforme du logement…

Le président de la République veut notamment augmenter la construction de logement neufs, grâce à limitation des normes environnementales et sociales.

Emmanuel Macron préconise un « choc de l’offre » pour résoudre la crise du logement.

Le président de la République veut notamment augmenter la construction de logement neufs, grâce à limitation des normes environnementales et sociales.

Quid des normes handicap actuelles ? Lesquelles dans le futur ?…..

Emmanuel Macron préconise un « choc de l’offre » pour résoudre la crise du logement. En déplacement à Toulouse, le chef de l’Etat a dévoilé ce lundi les grands axes de sa réforme du logement, destinée à accélérer la construction immobilière et baisser les loyers.

Le président de la République a ainsi annoncé la création de 50 000 places supplémentaires pour le logement d’urgence dans des pensions de famille ou le parc locatif, pour remplacer les nuitées d’hôtels.

« On va sortir d’une logique ou on fait que du traitement d’urgence (…) et on va plutôt essayer de les mettre dans du logement plus durable » a indiqué le chef de l’Etat, interpellé à la mi-journée par un membre de l’association Le Droit au Logement.

Ce volet, baptisé « Logement d’abord » et destiné aux personnes en grande précarité, fera l’objet d’une « mise en oeuvre accélérée dans 15 territoires volontaires dont Toulouse », a expliqué le président.

Efforts sur le logement neuf

Autre priorité: accroître la construction de logement neufs. Emmanuel Macron souhaite porter à 40 000 par an dès 2018 et « sur tout le quinquennat » la construction de logements « très sociaux » et faire augmenter « massivement » la construction dans le parc libre, grâce à « une réduction des exigences des normes » environnementales et sociales.

Dans le parc libre, « il faut construire davantage » car « on a besoin de plus de logements », a-t-il poursuivi. Le chef de l’Etat, opposé à un nouvel encadrement des loyers, juge que cette hausse de l’offre sera de nature à diminuer le coût du logement en France.

« Nous mettrons en place un vrai choc d’offre qui permettra sur des territoires donnés, où le prix du logement s’est envolé, sur un temps donné, une politique de libération du foncier public et privé, une politique de réduction des exigences des normes, de réduction des délais de recours, qui coûtent très cher pour pouvoir produire massivement en quelques années », a insisté le président de la République.

« Il faut du pragmatisme »

« Vous en entendrez parler, il y aura énormément de (gens) qui s’élèveront contre ça, tous ceux qui ont dit (que) ces normes (sont) sur tout le territoire pour tout le monde » : « on me dira que je ne respecte pas l’environnement, ou parfois le handicap, parfois ceci ou cela. Mais il faut du pragmatisme », car « c’est essentiel pour résoudre le problème du logement », a-t-il conclu.

« On peut créer tout le logement social de la Terre » mais « dans toutes les zones où le prix a monté on ne sort pas du logement social. C’est pour cela qu’il faut pouvoir construire plus dans le (parc de logements) libre ».