Handicap : bientôt un plan d’action contre les maltraitances…

Le gouvernement a annoncé que le plan serait dévoilé dans les prochains mois, pour une mise en œuvre dans l’année.

Handicap : bientôt un plan d’action contre les maltraitances

« Nous devons avoir le courage de dénoncer l’inacceptable« , a déclaré Agnès Buzyn à l’occasion de la remise d’un rapport sur les maltraitances envers les personnes dépendantes, âgées ou handicapées. Le document, rédigé par le Haut conseil de la famille et de l’âge (HCFEA) et le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), fait état de « violences cachées » dans les maisons de retraite, les établissements médicosociaux ou lors des soins à domicile. D’après la ministre de la Santé et des Solidarités, qui s’exprimait sur le sujet le 24 janvier, un « plan d’action » sera dévoilé « dans les prochains mois » et mis en oeuvre « dès cette année« .

Les victimes ont plus de risques d’ignorer leurs droits

La secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, a de son côté dénoncé la « persistance d’une forme de loi du silence« , et une « très nette sous-déclaration des situations de maltraitance, encore plus marquée concernant les personnes en situation de handicap« . En cause notamment, selon les auteurs du rapport, une mésestime de la maltraitance par les victimes elles-mêmes. Une victime « fragile » a par ailleurs « plus de risques d’ignorer ses droits, ou d’hésiter à les faire valoir« , expliquent les auteurs.

« Il est rare qu’il n’existe qu’une seule cause lorsque la relation d’aide se dégrade, se salit [pour se transformer] en abus, vol, brutalité, emprise ou humiliation« , précise Denis Piveteau, l’un des auteurs. « Les dérapages ont souvent une longue histoire. C’est toute la souffrance, toutes les tensions d’un cercle familial ou professionnel qui se déversent sur les personnes les plus vulnérables« , a-t-il ajouté.

Des excès de productivité imposés aux salariés

Le rapport donne plusieurs cas particuliers, notamment ceux d’une malade d’Alzheimer qui se fait cracher au visage par une aide-soignante et d’un petit garçon autiste obligé de participer à des sessions de natation malgré ses cris de révolte. Mais c’est également la « maltraitance institutionnelle » qui est dénoncée. Selon les auteurs, à cause de « défauts d’organisation«  ou « d’excès de productivité » imposés aux salariés, les personnels des établissements peuvent y multiplier des gestes « brusques, mécaniques ou sans bienveillance« .

Le rapport émet plusieurs solutions à cette maltraitance. Parmi elles : améliorer la formation initiale et continue des professionnels, créer des instances territoriales spécifiques afin de coordonner les « informations préoccupantes » et permettre de suspendre temporairement un professionnel qui aurait commis une maltraitance. Il est par ailleurs prévu que le site Internet qui permet de signaler des « événements indésirables graves liés aux soins » soit étendu aux actes de maltraitance.

Source FRANCE INFO.

Feuilleton – 4 Vidéos à découvrir :“ Les Papillons Blancs de Beaune et sa région”….

Immersion dans le monde du handicap… Notre feuilleton vous emmène à la découverte de cette formidable association : « Les Papillons Blancs ».

Un feuilleton signé : Fabienne Acosta – Damien Rabeisen – Yoann Danjou – Alexis Viloin – Xavier Brand

Feuilleton :“ Les Papillons Blancs de Beaune et sa région” © France 3 Bourgogne

Episode 1 :

Notre feuilleton nous présente l’association des « Papillons Blancs de Beaune et de sa région » :  un acteur majeur pour la prise en charge des personnes handicapées physiques et mentales. Cela fait 60 ans qu’elle existe.

Au moins 3 générations de personnes ont été suivies par les professionnels, notamment par les Aides-Médicos-Psychologiques (A.M.P.). Ce métier est méconnu, pourtant il est très humain. Il ne suffit pas d’avoir de l’empathie pour les résidents. Les A.M.P. ont appris à voir les personnes, derrière les troubles ou les déficiences.

Illustration dans deux structures différentes de l’association : La Maison d’accueil spécialisé d’Agencourt, pour les polyhandicapés, et la résidence Bellevue de Beaune,pour les déficients mentaux autonomes.

Episode 2 :

Retour à Beaune….aux côtés de l’association des Papillons Blancs. C’est là-bas que se trouvent les personnes handicapées plus autonomes.

Certains sont quand même pris en charge sur toute une journée, sans forcément sortir de la Résidence Bellevue. D’autres en revanche, sont très autonomes, et vont à l’ESAT, une structure où ils sont embauchés, ils y travaillent du lundi au vendredi.

C’est probablement l’une de leur plus grande fierté.

Episode 3 :

On poursuit notre immersion dans le monde du handicap, avec la Maison d’Accueil Spécialisée d’Agencourt (MAS) de l’association Les Papillons Blancs. Les personnes handicapées suivies dans cette structure, le seront pratiquement tous jusqu’à la fin de leur vie.

Il s’agit de personnes polyhandicapées avec des déficiences physiques et mentales. Elles ont des degrés de handicaps différents et certaines sont très lucides sur leur situation.

Episode 4 :

L’association des Papillons Blancs a 60 ans. Elle est très vite devenue un acteur majeur dans le monde du handicap.

L’accompagnement des familles et la prise en charge des personnes handicapées répondait à un besoin qui n’existait pas encore sur le territoire, ni même en France. En 1958, la législation n’accordaient aucun droits aux personnes handicapées.

Grâce à des parents et des bénévoles, les choses ont enfin changé. Leurs enfants trisomiques ont enfin eu le droit d’exister aux yeux des autres, et cela a rendu service à toutes les autres familles dont un des membres est atteint d’un handicap.

Source FR3.

À Guéret, un atelier d’accompagnement pour les « aidants »…

Quand on aide au quotidien un proche malade, on est ce qu’on appelle un « aidant ». Une situation difficile, qui peut fatiguer ou déprimer.

La Mutualité Française organise donc des ateliers permettant aux aidants de se retrouver, de se livrer … et même de faire un peu de sport.

À Guéret, un atelier d'accompagnement pour les "aidants"

Guéret, France

« Je viens juste chercher un peu de détente … me vider la tête« , confie Chantal à la ronde, en introduction de l’atelier « Aidants, votre santé parlons-en ! » à la Mutualité Française de Guéret. En tout, ils sont huit aidants Creusois à s’être inscrits à cette première séance du mercredi 14 novembre.

« Ça arrive très brutalement, du jour au lendemain. Et on n’est pas du tout préparé à ça »

Chantal accompagne sa sœur trisomique depuis cinq ans. Martine est aux côtés de sa mère, atteinte d’Alzheimer. Tous et toutes ont un proche sur qui veiller, malade ou atteint d’un handicap. Une occupation à plein temps, quasiment non reconnue et non rémunérée. « Je n’ai plus d’énergie, je n’arrive plus à en puiser« , concède Chantal. Manque de sommeil, stress, isolement … les aidants peuvent vite pâtir de cette situation.

Le gros problème, « c’est qu’un aidant ignore souvent qu’il en est un« , ajoute son amie Martine. « Ça arrive très brutalement, du jour au lendemain. Et on n’est pas du tout préparé à ça. » Du coup, il faut s’adapter comme on peut. « On ne va pas laisser tomber un parent, un époux, comme ça ! On ne réfléchit même pas, en fait. On devient aidant, parce que ça nous semble normal. »

85% des aidants n’arrivent pas à prendre du temps pour eux

Du sport ? Un cinéma ? Même une petite sieste pour essayer de rattraper les (nombreuses) mauvaises nuits ? « Pas le temps« , répondent d’une même voix les huit participants. C’est d’ailleurs le cas de 85% des aidants en France, selon une étude réalisée par France Alzheimer.

Les animateurs profitent donc de la présence de tout le monde pour faire un petit exercice de gymnastique, en douceur : il s’agit de quelques petits gestes, faisables partout et par tout le monde, même à la maison !

Et le résultat est immédiat : « J’ai eu l’impression que ça faisait du bien à tout le monde. Pourtant, ce n’était que des petits mouvements, sur des chaises ! » savoure Martine en fin de séance. « C’est là qu’on se rend compte qu’on n’est pas seuls. »

Deux autres ateliers sont prévus, mercredi 21 novembre à la Mutualité Française et mercredi 28 novembre au centre communal d’action sociale (CCAS) de Guéret. Pour s’inscrire, il est nécessaire de contacter la Mutualité Française au 06 86 82 48 74 !

Source FRANCE BLEU.

Morbihan. Une personne handicapée molestée sans raison sur un parking…

L’agression s’est produite lundi soir sur le parking de l’aire de covoiturage de Lann-Sévelin, à Lanester, près de Lorient.

La victime, désormais en arrêt de travail, a porté plainte. La vidéosurveillance pourrait permettre d’identifier son agresseur.

Morbihan. Une personne handicapée molestée sans raison sur un parking

Un homme de 35 ans, présenté comme handicapé mental léger, a été victime d’une agression gratuite lundi 12 novembre, vers 19 h, à Lanester (Morbihan), près de Lorient.

Il venait de terminer sa journée de travail lorsqu’il stationne sa voiturette sur l’aire de covoiturage, près du restaurant Mc Donald’s de Lann-Sévelin.

« Je ne vous ai rien fait »

C’est alors qu’un client du restaurant lui adresse un bras d’honneur. Le trentenaire s’en étonne.

Le client revient vers lui et lui assène des coups de poing. Sa victime rétorque : « Je ne vous ai rien fait, je suis handicapé ! »

Tombant au sol, il reçoit cette fois des coups de pied avant que l’agresseur se défoule sur sa voiturette.

Choqué mais aussi blessé, le trentenaire a gagné les urgences de l’hôpital de Lorient. Une incapacité totale de travail (ITT) de deux semaines lui a été signifiée.

Plainte contre X

Mardi 13 novembre, il a porté plainte contre X au commissariat de police pour coups et blessures mais aussi pour non-assistance à personne en danger.

La victime espère que les services de police pourront exploiter les bandes-vidéo des caméras de surveillance du restaurant afin d’identifier son agresseur.

Source OUEST FRANCE.

Marseille: Une jeune fille handicapée oubliée dans un bus…

La jeune femme âgée de 18 ans a passé une partie de la journée dans un bus. Personne ne s’était rendu compte qu’elle n’était pas descendue…

Une jeune fille handicapée oubliée dans un bus. Un car à Marseille (illustration).

 

Selon une information de La Provence, une jeune fille de 18 ans, atteinte de déficience mentale,​ a été oubliée fin octobre dans le car qui la conduisait comme tous les jours à l’institut médico-éducatif qu’elle fréquente, dans le quartier des Trois-Lucs dans le douzième arrondissement de Marseille.

La jeune fille a pris le car le matin des faits, mais personne ne s’est rendu compte qu’elle n’est pas descendue. En conséquence, elle est restée plusieurs heures seule dans ce bus, jusqu’à ce que le chauffeur reprenne le volant de son véhicule, à 15 heures de l’après-midi. Le chauffeur a été mis à l’écart et l’institut médico-éducatif a présenté ses excuses. La mère de cette jeune fille a décidé de porter plainte.

4 minutes pour convaincre à la Nuit du Bien Commun…

La Fondation Sainte Jeanne de Valois, qui crée des maisons accueillant moins de dix handicapés dans une ambiance familiale, fera partie des treize associations participant le 12 novembre à la Nuit du Bien Commun.

4 minutes pour convaincre à la Nuit du Bien Commun

 

Lundi prochain, sur la scène du théâtre Mogador, Dominique Thisse, qui dirige la Fondation Sainte Jeanne de Valois, aura quatre minutes pour convaincre les 1500 donateurs attendus à la Nuit du Bien Commun de soutenir son association. Elles sont treize à avoir été sélectionnées, au cours d’un grand oral au mois de mai, pour pitcher devant des donateurs potentiels qui pourront donner au profit de l’association de leur choix. Et ce qui est sûr, c’est que l’émotion sera au rendez-vous. Entre Des Livres et Nous (distribution de livres de développement personnel à des personnes en situation précaire), We are Lovers (lutte contre la pornographie), Autistes sans frontières (aide à l’intégration scolaire des enfants autistes), Entourage (réseau social pour encourager le contact avec les gens de la rue) ou Visitatio (accompagnement à domicile les personnes en fin de vie), quel projet remportera la mise? Tous, dans des proportions différentes! Au cours de la première édition de la Nuit du Bien Commun, 600 000 euros avaient été donnés au profit de quinze associations. Cette année, l’objectif est de monter à un million.

Après Wake up Café (aide à la réinsertion de prisonniers), Joker (vidéos pour aider les familles d’autistes), Espérance Banlieues– participants 2017 – Entourage et Autistes sans frontières, nous vous faisons découvrir en avant -première aujourd’hui le projet de la Fondation Sainte Jeanne de Valois.

«Nous voulons créer des solutions d’accueil à taille humaine et familiale pour les personnes souffrant de handicap», affirme Dominique Thisse, directeur de la fondation Sainte Jeanne de Valois, sélectionnée pour participer à cette deuxième édition de La Nuit du Bien Commun.

Il y a un an et demi, la fondation a ouvert sa première maison aujourd’hui habitée par 10 résidents en situation de handicap et 4 encadrants sur le site de la Martinerie près de Châteauroux. «L’objectif est de récréer un univers rassurant pour les résidents qui vivent à proximité de leurs familles», précise le fondateur. Ceux qui sont sélectionnés «se trouvent en situation de handicap mental pas trop lourd et vivent à moins de 2 heures et demie de leur famille pour qu’elles puissent continuer à garder des liens forts, même si elles ne vivent plus ensemble», souligne Dominique Thisse. Ce dernier estime en outre que la maison répond à un besoin puisque «les structures traditionnelles mélangent bien souvent toutes formes de handicaps, mental et social, ce qui peut parfois conduire à des drames. Les organisations classiques ne sont pas toujours adaptées et ne répondent pas toujours aux besoins des personnes handicapées mentales», ajoute-t-il.

Un coût deux fois moindre qu’une structure classique

Le fondateur, soutenu par le Mouvement Catholiques des Familles, s’est aussi battu pour que les frais engagés par les familles restent accessibles. Ainsi, en 2017 la maison principale organisée en 10 studios et quatre appartements (pour les personnels soignants qui vivent sur place) a tourné avec un budget de fonctionnement de 180.000 euros et la fondation a apporté 30.000 euros. «Le montant de la pension est de 1700 euros par mois par personne, ce qui est deux fois moins élevé que la moyenne des établissements publics», s’enorgueillit le créateur de la fondation. Dans un rapport publié en 2014, la Cour des comptes alertait sur la grande disparité des coûts d’hébergement des adultes handicapés. Ainsi, en Gironde, le coût annuel moyen d’une place en foyer de vie pour personne handicapée était de 45.485 euros, le coût le plus faible atteignait 31.938 euros et le plus élevé 65.669 euros. En tout état de cause, le montant payé par les résidents de la maison de la Fondation Sainte Jeanne de Valois reste très en deçà de la moyenne.

Ces prix attractifs s’expliquent aussi par la structure de la fondation qui s’appuie sur ses bénévoles et les dons. Par exemple, la fondation a reçu le terrain de sa première maison. Sur ce même modèle, l’association compte ouvrir de nouvelles maisons. Elle vise 450.000 euros de donations ce qui lui permettrait d’ouvrir, à terme, huit maisons dans plusieurs régions de France, toujours au plus près des résidents. La Nuit du Bien Commun pourrait permettre à la fondation d’approcher de nouveaux donateurs.

Source LE FIGARO.

Morbihan. Ils vivent leur handicap « en famille» chez Christelle…

Christelle Marcy et son mari partagent leur quotidien avec Marie-Françoise, Alain et Robert, tous les trois en situation de handicap. Chez eux, à Missiriac, c’est la vraie maison du bonheur…

Christelle Marcy accueille chez elle Alain, Robert et Marie-Françoise (absente sur la photo), trois personnes en situation de handicap.

« Vous savez ce qu’il y a au milieu de Paris? Non? Et bien un r. » Robert, ancien électricien, aime les blagues. Sourire aux lèvres, il adore aussi parler de sa famille d’accueil. « On est bien ici, chez Christelle. » glisse-t-il, tout simplement.

Ensemble depuis huit ans

Depuis près de 8 ans, Robert, Marie-Françoise et Alain, tous en situation de handicap, vivent avec et chez Christelle Marcy, à Missiriac.

Il y a douze ans, elle et son mari sont devenus famille accueillante. «Ma fille est atteinte de surdité profonde. Lorsqu’elle est née, j’ai compris que ma vie professionnelle allait changer. »

Christelle travaillait alors dans des structures pour personnes âgées. Il a fallu adapter sa vie professionnelle. « Lorsque nous avons acheté une maison, je savais que j’allais y travailler, et que je devais être aux côtés de ma fille. Nous avons aménagé et rendu la maison accessible pour accueillir des personnes en situation de handicap. »

Chacun son espace et un lieu commun

Il y a trois chambres au rez-de-chaussée avec salle de bains, la chambre de la famille accueillante à l’étage, et un grand espace en commun autour du poêle à bois. « Ici, on partage tout, et tout le monde met la main à la pâte », poursuit Christelle.

De la sortie en ville à la cueillette des champignons, elle s’occupe de ses trois pensionnaires 7 jours sur 7, 24 h sur 24. « Même si on part ensemble en vacances, il faut savoir garder une distance personnelle. Par exemple, nous ne nous occupons pas de la partie sanitaire et médicale. Ils ont leurs rendez-vous chez le kiné, avec leur médecin ou infirmier. Chaque accueillant est sous curatelle ou tutelle », précise-t-elle.

«  On a fêté le brevet, puis le bac, tous ensemble »

Au travers de cette vie, Christelle souhaite aider les gens à vivre bien. « J’ai des mauvais souvenirs dans des structures pour personnes âgées. Je ne veux pas vivre cela, alors je ne le fais pas vivre aux autres », raconte-t-elle émue.

Nul doute que cette maison respire le bonheur d’être ensemble, de partager les joies et les peines, de voir grandir les enfants de la famille. « On a fêté le brevet, puis le bac, tous ensemble. Bientôt, c’est l’anniversaire de Robert. Sa sœur viendra à la maison. Il a hâte. »

Seulement 69 familles accueillantes dans le Morbihan

Pour un coût mensuel de 1 626 €, la famille accueillante est beaucoup moins onéreuse que l’accueil en Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (1 953 € en moyenne par mois) et encore moins qu’en foyer de vie (4 270 € mensuels).

« Dans le Morbihan, il y a seulement 69 familles accueillantes pour 132 places. Nous bénéficions d’un agrément, et nous sommes contrôlés tous les deux mois. Sans compter les visites des membres de leur famille », explique Christelle.

L’engagement de cette famille au grand cœur a récemment été salué par Yann Jondot, maire tétraplégique de Langoëlan.

Renseignements auprès du conseil départemental au 02 97 54 74 04 ou 02 97 54 57 69.
 
Source OUEST FRANCE

Puy-de-Dôme : 1001 petits déjeuners pour changer notre regard sur la Trisomie 21…

Au fil du temps, l’opération 1001 petits déjeuners est devenue une véritable institution.

Pour la 11e édition, le 18 novembre, l’association Trisomie 21 table sur 8000 livraisons à travers le département du Puy-de-Dôme. Elles seront à nouveau assurées par des personnes porteuses du handicap.

Quelques uns des jeunes livreurs qui viendront chez vous le 18 novembre

Le dimanche 18 novembre, ne faites rien … laissez-vous servir ! L’association Trisomie 21 se propose de vous livrer votre petit déjeuner. La formule est rodée, elle en est à sa 11e édition dans le Puy-de-Dôme. L’opération 1001 petits déjeuners a pour but de casser les préjugés et de récolter des fonds en faveur des personnes handicapées.

Jean, Benoît, Maxime et les autres

Maxime a 19 ans, Jean 21 et Benoît 31. Leurs points communs : la trisomie 21 et leur participation à l’opération 1001 petits déjeuners du 18 novembre prochain. Mais ce jour-là, ils ne seront pas seuls. En tout, 400 bénévoles, dont des personnes en situation de handicap comme eux, vont se mobiliser. En fait, dés la veille, dés le samedi, ils seront sur le pont pour préparer les commandes. Jean explique : « on prépare des sacs avec de la confiture, des pains au chocolat, ensuite on met tout dans des cartons et le dimanche on livre. C’est parti ! L’an dernier, ça s’est bien passé, je suis content et les gens sont contents aussi ».

Jean est un jeune homme actif, il vient de signer un contrat d’apprentissage pour travailler dans une cantine scolaire. Jean bénéficie, comme d’autres camarades, du soutien du SAVS de Clermont-Ferrand, le Service d’Accompagnement à la Vie Sociale. Céline Pernot, qui est éducatrice dans ce service, juge l’opération 1001 petits déjeuners utile à plus d’un titre : « ils font passer certains messages. Ils véhiculent une autre image de la trisomie 21. Ils sont en capacité de livrer des petits déjeuners, d’être autonomes. Ce sont des messages qu’il font passer auprès du grand public qui ne connait pas forcément le handicap ». Philippe Rongeron, vice-président de l’association Trisomie 21 Puy-de-Dôme, confirme : « c’est une façon de casser les préjugés et de leur donner confiance en eux, car leur plus gros problème c’est de communiquer ».

Comment commander son petit déjeuner ?

Les inscriptions se font sur le site http://pdj\.63trisomie21\.fr  et moyennant 5 euros par petit déjeuner vous serez livré chez vous le dimanche 18 novembre. De Chatel-Guyon à Issoire, de Royat à Thiers, 150 communes sont prévues au programme cette année. L’an dernier, 7000 petits déjeuners ont été servis. Cette année, les bénévoles visent les 8000. L’argent récolté -35 000 euros en 2017- permet d’organiser des actions en faveur des personnes en situation de handicap.

Source FRANCE BLEU.

La thalasso de Pornic se défend de discrimination envers des Sarthois handicapés mentaux…

Le foyer Moulin de la Cour, à Saint-Pierre-du-Loroüer en Sarthe, s’est vu refuser la venue de six résidents handicapés mentaux dans une thalasso de Pornic, en Loire-Atlantique.

Face à la polémique, l’établissement concerné a finalement accepté leur séjour, sous réserve d’un encadrement permanent.

La thalasso de Pornic se défend de discrimination envers des Sarthois handicapés mentaux

Saint-Pierre-du-Lorouër, France

Mostafa Labzé, directeur du foyer Moulin de la Cour à Saint-Pierre-du-Loroüer ne décolère pas. Les six résidents handicapés mentaux pour lesquels une thalasso est prévue en janvier prochain à Pornic pourront bien s’y rendre, mais ce n’était pas gagné d’avance. L’établissement a d’abord refusé au motif que l’encadrement par des accompagnateurs était insuffisant. « On a prévu trois employés pour encadrer les six personnes, explique Mostafa Labzé, on n’a pas les moyens de mobiliser plus de personnel ! ».

Une question de sécurité pour la thalasso

Lorsque le foyer de vie s’est renseigné pour organiser ce séjour, « il n’y a eu aucun souci au début, précise Mostafa Labzé, mais ensuite on nous a rappelés pour nous dire qu’on ne pouvait pas nous accueillir ! J’ai ressenti ça comme de la discrimination ». Marie-Noëlle Berry, directrice générale de la thalasso de Pornic, s’en défend : « nous accueillons souvent des personnes handicapées, mais il faut un accompagnateur par personne pendant les soins pour des raisons de sécurité ».

Récemment, le personnel s’est plaint de complications lors de la prise en charge de personnes handicapées moteur. « Certains ne pouvaient pas rester seuls dans les baignoires car ils risquaient de se noyer en raison de leur handicap, précise Marie-Noëlle Berry. Au lieu de gérer cinq cabines en même temps, une employée devait rester avec une personne en permanence ».

Handicap moteur et mental : des prises en charge différentes ?

Pas de quoi calmer la colère de Mostafa Labzé. « Je peux comprendre qu’ils aient eu une mauvaise expérience, mais nos résidents n’ont aucun handicap au niveau physique », lance-t-il. La direction de la thalasso préfère de son côté prendre des précautions. _ »_On ne sait pas comment ils vont réagir au bruit, aux jets, aux bulles… Ça peut être impressionnant quand on ne connaît pas, indique Marie-Noëlle Berry. Nous recevons souvent des personnes handicapées, mais toujours accompagnées ».

L’encadrement, c’est donc le nœud du problème pour la direction. Elle a fini par recontacter le foyer Moulin de la Cour après la parution d’un article dans Ouest France pour proposer que les résidents puissent profiter de la thalasso, s’il y a un accompagnement individuel assuré durant les soins. Ils seront donc deux à les faire en même temps, en présence de deux employés du foyer, pendant que les autres attendront leur tour avec le dernier accompagnateur. « C’est ce qu’on va faire, et c’est d’ailleurs ce que je voulais proposer, mais on ne m’en a pas laissé le temps ! », s’agace Mostafa Labzé. « On n’y a pas pensé au début, c’est une organisation à mettre en place », reconnait la direction qui regrette cette polémique, fruit selon elle d’un « malentendu« . 

Source FRANCE BLEU.

Le plan santé comprendra des mesures sur la psychiatrie, dit Agnès Buzyn…

Dans quelques jours, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn présentera sa réforme de la santé qui prévoira aussi des mesures pour la psychiatrie.

Le plan santé comprendra des mesures sur la psychiatrie, dit Agnès Buzyn

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué ce vendredi sur France Inter que la réforme de la santé comprendrait « des mesures pour la psychiatrie » alors que la situation devient critique dans plusieurs hôpitaux psychiatriques.

« Nous allons dans quatre jours proposer une réforme du système de santé, il y a évidemment des mesures pour la psychiatrie », a-t-elle affirmé, une spécialité médicale qui doit « se rapprocher des soins courants ». La ministre plaide pour « une psychiatrie inclusive intégrée au système de santé ».

Un secteur en crise

« La psychiatrie française traverse une grosse crise […], elle a des causes multiples, d’abord un manque d’investissement depuis des dizaines d’années, c’est le parent pauvre de la médecine, il y a une démographie médicale en baisse […] un besoin de réinvestir dans la psychiatrie », a-t-elle indiqué, en réponse à une question d’un psychologue de l’hôpital psychiatrique Philippe Pinel d’Amiens où des salariés font grève « depuis 80 jours ».

Psychiatres et infirmiers dénoncent depuis plusieurs semaines un manque criant d’effectifs, de lits et de temps. Des salariés des hôpitaux psychiatriques de Rouen et du Havre ont même mené des grèves de la faim, et obtenu plusieurs dizaines de créations de postes en juin et juillet.

En juin, Mme Buzyn avait proposé une feuille de route afin de « changer le regard sur la santé mentale et les personnes atteintes de troubles psychiques », notamment la formation des étudiants aux « premiers secours en santé mentale » pour permettre de mieux repérer les troubles, en particulier chez les jeunes adultes.

Comme on lui demandait en outre si le plan santé allait supprimer le numerus clausus dans les études de médecine, Mme Buzyn a indiqué vendredi qu’elle « ne confirmerait rien » avant la présentation mardi de la « réforme globale » de la santé.

« C’est le président de la République qui fera évidemment les annonces et qui discutera avec les professionnels de comment faire en sorte que nos étudiants en santé souffrent aujourd’hui moins des études, je parle non seulement des médecins mais aussi des infirmières, mais aussi d’autres professionnels », a-t-elle déclaré.

Plan santé : il y aura des mesures sur la psychiatrie selon Agnès Buzyn

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Source OUEST FRANCE.