Des aidants de plus en plus nombreux et seuls….

11 millions d’aidants en France…Ils s’occupent chaque jour d’un proche en situation de dépendance et se sentent le plus souvent bien seuls.

Les aidants, une réalité très présente.

Les aidants familiaux sont des proches d’une personne en situation de dépendance. Ils s’occupent d’elle tous les jours et souvent cumulent  leur vie personnelle et professionnelle. Mais comment aider les aidants, dont la vie devient souvent particulièrement compliquée ?

ll y a 11 millions d’aidants – familiaux et professionnels – en France

4,3 millions : c’est le nombre de personnes qui aident au quotidien, financièrement ou par un soutien moral, une personne de 60 ans et plus.
L’âge moyen des aidants familiaux est de 60 ans, souvent, ils s’occupent de leurs parents âgés e 85 ans.

47% des aidants familiaux sont salariés, 60% sont des femmes

– 48% des aidants finissent par être atteints d’une maladie chronique.
– 55% des aidants seraient intéressés par des formations
– 10% seulement en ont déjà bénéficié.

Le rôle de l’aidant

Les aidants jouent un rôle de coordinateur auprès des différents intervenants professionnels et permettent le maintien à domicile des personnes âgées en perte d’autonomie. Il y a aussi les jeunes aidants, enfants, adolescents qui vivent cette charge psychologique et physique.

L’association nationale Jeunes AiDants Ensemble, JADE, s’occupe de la question de ces enfants, adolescents et jeunes adultes en situation d’aidant au quotidien d’un proche parent (mère, père, frère, sœur ou grand-parent) malade et/ou handicapé.
Cette question des jeunes aidants reste taboue en France. Ils sont invisibles et pourtant on estime qu’ils sont environ 500 000, ce qui veut dire un par classe.

Que faut-il faire ?

– Faciliter l’accès à l’information et aux professionnels qualifiés qui les soutiendront dans leur rôle.
– Encourager le soutien médical et psychologique, pour pallier à l’usure psychologique et psychique vécue par les aidants.
– Former et accompagner les aidants familiaux.

Et la loi, dans tout ça ?

La loi d’adaptation de la société au vieillissement reconnaît le statut d’aidant familial. Elle prévoit également de leur accorder un droit au répit, afin de permettre par exemple de profiter de séjours adaptés en compagnie des personnes dépendantes qu’ils accompagnent. Enfin elle prévoit de mettre en place des mesures d’accompagnement pour les aidants salariés, qui sont de plus en plus nombreux, notamment au sein des entreprises. Elle a pour objectif de mobiliser les institutions et l’opinion autour du rôle de ceux qui aident un proche au quotidien.

Journée nationale des aidants

Le droit au répit pour les aidants

La loi ASV  (la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement) a également permis d’instaurer un « droit au répit » pour permettre aux proches-aidants de se reposer et de s’accorder du temps libre, ainsi qu’une aide au répit.

Le plan d’aide APA (Allocation Personalisée d’Autonomie) de la personne âgée peut ainsi être majoré jusqu’à près de 500 euros par an, au-delà des plafonds de l’APA, pour financer par exemple le recours à de l’accueil temporaire en établissement ou en accueil familial ou des heures d’aide à domicile supplémentaires

Il existe aussi par exemple la Compagnie des aidants. C’est un réseau d’entre-aide, constitué sur toute la France. Echange d’expériences, d’idées, d’adresses, de matériels…

Je t’aide est un collectif  pour les aidants avec :
– un conseil d’aidants
– un conseil scientifique pour accélérer la reconnaissance des aidants, pour une prise de conscience collective, citoyenne, politique, individuelle, pour faire progresser le droits des aidants.

Il y a également, le café- mémoire de France Alzheimer, qui est un espace de rencontre pour aider les familles à faire face à la maladie.

Le café des aidants
Les plateformes d’accompagnement et de répit

Le livre d’Annie de Vivie : J’aide mon parent à vieillir debout. Devenir aidant en 10 conseils.

Source France TV.

Maltraitance en Ehpad : prison avec sursis pour 3 ex-employées…

Trois ex-salariées d’une maison de retraite de Fumel (Lot-et-Garonne) ont été condamnées aujourd’hui à quatre mois de prison avec sursis pour « violences volontaires » sur les « personnes vulnérables » dont elles avaient la charge.

Le tribunal correctionnel d’Agen n’a toutefois pas prononcé d’interdiction d’exercer à leur encontre comme le demandait le ministère public, qui avait requis huit mois de prison avec sursis à l’audience du 28 février.

  1. Maltraitance en Ehpad : prison avec sursis pour 3 ex-employées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur les 18 personnes âgées dont ces trois femmes, quinquagénaires, s’occupaient dans leur service d’un Ehpad à Fumel, la moitié ont été identifiées comme victimes par la justice entre le 1er septembre 2015 et le 21 janvier 2016 . L’une des prévenues, une aide-soignante de 57 ans, révoquée depuis de la fonction publique hospitalière, a été décrite comme une « cheffe » qui « inspirait de la peur aussi bien chez les résidents que chez ses collègues », selon des témoignages lus par la présidente.

Ces témoignages évoquent aussi des « gestes brusques ou d’humiliation, des prescriptions médicales non respectées ou encore des agressions verbales », sans compter l’alcoolisme de l’une d’elles. Les mêmes reproches ont été faits aux deux autres prévenues qui étaient contractuelles et qui ont été licenciées pour faute en mars 2016. « A aucun moment elles n’ont dit qu’elles étaient fatiguées et reconnu que leurs comportements étaient inadaptés. On aurait pu prendre en considération des conditions de travail difficiles mais elles n’ont jamais mis ça en avant », avait souligné le procureur.

Dénonçant un dossier à charge et « sans preuves précises », les avocates de la défense avaient plaidé la relaxe, affirmant que les témoignages à charge ont été rassemblés à la demande de la direction de l’établissement et n’étaient que des « copiés/collés (qui) se ressemblaient tous et utilisaient les mêmes mots et les même expressions ».

Source LE FIGARO.

Les TROPHES SILVER ECO 2018….

J’ai besoin de VOUS ! Handicap Info a le plaisir de vous informer que notre partenaire, l’Association PÔLE Sap et son représentant Christophe AXEL, ont été NOMINES dans la catégorie AIDANTS pour La Dixième Edition des TROPHES SILVER ECO 2018.

Christophe s’investit depuis des années et a réussi à créer le premier SHOWROOM Aidants en France. 200 m2 à disposition des associations etc.

Le vote du public est IMPORTANT…!

Silver Eco - le Show SilverNight

Vous pouvez voter POUR TOUTE SON IMPLICATION. En cliquant sur « Sélectionner dans la liste ci-dessous » et en déroulant le menu, Merci de cliquer sur « SHOWROOM POLE SAP« .

Merci à toutes et à tous.

 

L’oubli accéléré, un signe précoce de la maladie d’Alzheimer ?

Des chercheurs anglais ont montré que l’une des ­étapes de la mémorisation, appelée consolidation (fixation des souvenirs), semble atteinte très tôt dans le cours de la maladie, avant même que l’on ­prenne conscience des troubles de la mémoire classique.

C’est un groupe d’individus très particuliers qu’a étudié l’équipe du Pr Nick Fox à l’Institut de neurologie de l’University College de Londres puisqu’il s’agit de personnes prédisposées familialement et génétiquement à avoir une maladie d’Alzheimer précocement.

Cependant, les résultats qu’ils ont obtenus à un test de mémoire particulier pourraient ouvrir de nouvelles perspectives dans le diagnostic précoce de la maladie. Les lésions cérébrales de celle-ci sont en effet présentes, silencieusement, pendant de nombreuses années avant que les premiers symptômes n’apparaissent.

Pour la première fois, les chercheurs anglais ont montré que l’une des étapes de la mémorisation, appelée consolidation (fixation des souvenirs), semble atteinte très tôt dans le cours de la maladie, avant même que l’on prenne conscience des troubles de la mémoire classique.

Pour être fixées dans la mémoire à long terme, les informations doivent en effet être encodées correctement, notamment en y prêtant attention, mais aussi ne pas s’effacer trop rapidement.

Un simple test neuropsychologique

«L’oubli à long terme accéléré est une forme de trouble de la mémoire qui a été décrit chez des patients souffrant d’épilepsies temporales», explique les auteurs dans le Lancet Neurology. «Il se réfère à un processus dans lequel les nouvelles informations sont encodées et retenues normalement jusqu’à une période de 30 mn – ce qui est compatible avec des performances normales aux tests standards de mémoire – mais est ensuite oublié à un taux inhabituellement rapide dans les heures ou les semaines qui suivent.»

Le Pr Fox et ses collègues ne se sont donc pas contentés d’un test de rappel 30 mn après la délivrance des informations (verbales et visuelles) mais ils ont demandé aux 35 sujets de leur étude (dont 21 porteurs de mutations génétiques de la forme héréditaire de la maladie) ce dont ils se souvenaient 7 jours plus tard…

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE FIGARO.

 

Découverte d’un traitement révolutionnaire qui stoppe la progression d’Alzheimer chez les souris…

Des chercheurs américains ont découvert un traitement capable d’inverser les effets de la maladie d’Alzheimer sur les souris en réduisant la production d’enzymes BACE1.

Bien que ce traitement expérimental ne soit pas prêt à d’éventuels tests sur l’Homme, il représente un immense espoir pour les millions de malades à travers le globe…

Découverte d’un traitement révolutionnaire qui stoppe la progression d’Alzheimer chez les souris

Bêta-amyloïde : le coeur d’Alzheimer

Nommée d’après le médecin qui l’a découverte en 1906, la maladie d’Alzheimer est une plaie que rien ni personne ne parvient à endiguer : elle a déjà infecté 36 millions de personnes dans le monde, et demeure encore aujourd’hui complètement incurable. Cette maladie neurodégénérative s’attaque au tissu nerveux, entraînant d’irréversibles dégâts au niveau des fonctions cognitives : perte de la mémoire, difficultés à se repérer, troubles du langage et des actions motrices…

Naturellement présente dans le cerveau, la bêta-amyloïde joue un rôle de premier plan dans le développement de la maladie d’Alzheimer. Pour des raisons encore mal définies, cette protéine peut à tout moment s’agglomérer et conduire à la formation de plaques amyloïdes dans le cerveau. Ces dépôts, particulièrement néfastes pour la communication neuronale, sont les premiers responsables des lésions nerveuses inhérentes à la maladie. Mais des chercheurs américains espèrent avoir trouvé un moyen de combattre ses effets en ciblant la source du problème : l’enzyme BACE1, qui stimule la production d’amyloïde.

Un traitement prometteur

Le 14 février 2018, une équipe de scientifiques américains détaillait les résultats d’un nouveau traitement contre la maladie d’Alzheimer dans les colonnes du prestigieux Journal of Experimental Medecine. Les neurologues et les généticiens du Lener Research Institute de Cleveland y expliquaient avoir réussi à inverser l’évolution de la maladie chez les souris, et même à leur faire recouvrer certaines facultés cognitives !

Pour attester de l’efficacité du traitement, les chercheurs ont créé deux groupes de rongeurs. Chez les souris du premier groupe, le gène à l’origine de la BACE1 a été modifié, afin qu’il diminue au fil de leur croissance ; chez les souris du second groupe, ce gène a été tout simplement désactivé. Les scientifiques se sont aperçus de deux choses : la première, c’est que les souris sans BACE1 souffraient d’importantes lésions nerveuses ; la seconde, c’est qu’aucune des souris ayant bénéficié du traitement n’avait présenté de signes de la maladie d’Alzheimer.

Plus d’information, cliquez ici.

Source daily geek show.

Une adolescente de 14 ans crée une application pour aider les malades d’Alzheimer…

Une Chinoise de 14 ans développe une application pour aider les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer à rester en contact avec leurs proches.

Emma Yang développe une application pour faciliter le quotidien des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

Emma Yang était encore une enfant quand sa grand-mère est devenue de plus en plus distraite. Née à Hong Kong, elle a déménagé à l’âge de 10 ans pour suivre son père ingénieur informatique et sa mère mathématicienne à New York. Elle parle régulièrement avec sa grand-mère au téléphone. Mais les troubles de la mémoire causés par la maladie d’Alzheimer se sont aggravés au fil des ans. Et les conversations téléphoniques sont devenues de plus en plus compliquées.

La jeune chinoise, qui a appris à coder dès son plus jeune âge, a alors mis ses compétences au service de cette cause pour changer la vie de sa grand-mère et de toutes les personnes souffrant de cette maladie. Son histoire a été rapportée récemment dans les colonnes du site américain Fast Compagny.

Aujourd’hui âgée de 14 ans, Emma Yang développe Timeless, une application avec laquelle elle espère faciliter le quotidien des patients atteints d’alzheimer en leur permettant de se souvenir de leurs proches. L’application utilise la reconnaissance faciale pour identifier les visages. Si le malade ne parvient pas à se rappeler qui est la personne en face de lui, il peut la prendre en photo pour faire apparaître son nom et le lien qu’il entretient avec elle.

Aider les malades à ne pas oublier leur entourage

Timeless fait aussi office d’agenda pour mettre en avant les événements importants du quotidien des malades et les photos des personnes concernées. L’application sert également de rappel. Si l’utilisateur essaie d’appeler la même personne à plusieurs reprises, un message lui indiquera qu’elle a déjà essayé il y a cinq minutes. Enfin, un onglet répertoire compiles toutes les informations pratiques des contacts.

Timeless est encore au stade du développement. Un financement participatif est en cours sur la plateforme IndieGogo. Remarquée lors de plusieurs concours technologiques et membre de la prestigieuse Académie des sciences junior de New York, Emma Yang a reçu le soutien de l’entreprise technologique américaine Kairos, spécialisée dans la reconnaissance faciale. L’application est élaborée avec des médecins spécialisés dans les troubles de la mémoire. Elle doit être testée prochainement auprès de patients souffrant d’Alzheimer.

« Il n’y avait d’application sur le marché pour aider réellement les patients atteints de la maladie d’Alzheimer au quotidien », a confié Emma Yang à Fast Compagny. « Les gens pensent souvent que ça ne va pas les aider ou que les personnes âgées ne savent pas utiliser la technologie. Mais je pense que si vous leur présentez de façon pédagogique, ça peut réellement leur changer la vie« .

Des objets connectés et des applications pour aider les malades

Emma Yang n’est pas tout à fait la première à élaborer des stratégies pour lutter contre la maladie d’Alzheimer, qui affecte près de 50 millions de personnes à travers la planète, dont un million en France. Des objets connectés ont été imaginés pour faciliter leur quotidien. Le pilulier connecté permet par exemple aux patients de ne pas oublier de prendre leurs médicaments grâce à des signaux sonores et visuels. Le pilulier est rempli par le pharmacien et les proches du patients peuvent être notifiés de la prise des médicaments par SMS.

Dans la même perspective, des montres connectées peuvent être utilisées pour prévenir les chutes des personnes âgées et indiquer à leurs proches lorsqu’elles quittent un périmètre de déplacement déterminé. Des applications comme WatchHelp peuvent aussi favoriser l’autonomie des personnes souffrant de troubles cognitifs en organisant leur quotidien en programmes séquentiels dont les différentes étapes sont rappelées par des messages, des signaux sonores et des vibrations sur un smartphone ou une montre.

En 2015, une équipe de Samsung en Tunisie avait mis au point une application visant à stimuler la mémoire des personnes souffrant d’Alzheimer en leur rappelant l’identité de leurs proches et les événements importants de leur vie en utilisant des photographies commentées. L’application utilise la technologie Bluetooth pour afficher des photos légendées sur le mobile du patient lorsqu’ils sont à proximité.

La France n’est pas en reste dans l’aide aux malades d’Alzheimer. La start-up lyonnaise Lili Smart a lancé récemment un kit connecté permettant de soulager l’anxiété des patients et de leurs proches. Composé d’une montre, de capteurs à placer au domicile et d’une application, le dispositif utilise une intelligence artificielle pour surveiller l’activité du patient et déterminer s’il se conduit d’une façon anormale. Dans les Bouches-du-Rhône, la start-up Swap a mis au point un porte-clefs GPS capable de donner la localisation de son propriétaire et d’envoyer une notification s’il dépasse un secteur autorisé.

Source RTL.

L’anxiété pourrait favoriser la maladie d’Alzheimer…

L’anxiété pourrait être un indicateur précoce de la maladie d’Alzheimer. C’est ce que suggèrent des chercheurs américains.

Leur découverte permettrait, selon eux, de mieux traiter ce fléau avant qu’il ne cause trop de dommages neurologiques irréversibles. En France, la recherche se penche plutôt sur une défaillance du système immunitaire.

L’anxiété pourrait favoriser la maladie d’Alzheimer

 

L’un des grands défis de la recherche pour tenter de lutter contre les maladies neurodégénératives est de déterminer des indicateurs précoces. Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, il a déjà été suggéré que la dépression était un de ces signes précliniques. La dépression entraînerait l’augmentation d’une protéine dans le cerveau. Cette amyloïde-bêta (c’est son nom) serait néfaste au système nerveux central.

Partant de ce principe, des chercheurs américains du Brigham and Women’s Hospital de Boston ont étudié le lien entre l’un des symptômes spécifiques de la dépression, à savoir, l’anxiété et la maladie d’Alzheimer. Cette étude a été publiée dans l’American Journal of Psychiatry.

Dans ce cadre, 270 personnes, âgées de 62 à 90 ans, en bonne santé cognitive ont été suivies durant cinq ans. Leurs niveaux d’amyloïde-bêta dans leur cerveau ont été mesurés. Les résultats ont mis en évidence une corrélation entre l’augmentation des symptômes d’anxiété et de dépression et les niveaux élevés d’amyloïde-bêta dans le cerveau. En prenant de l’âge, certains patients deviendraient plus anxieux et développeraient cette protéine en plus grande quantité.

Une protéine jouerait un rôle clé.

« L’anxiété est définie comme un état d’alerte, de tension psychologique et somatique, souvent en rapport avec un sentiment désagréable de peur ou d’inquiétude. Comparativement à dautres symptômes de dépression, comme la tristesse ou la perte dintérêt, les symptômes danxiété entraînent des niveaux amyloïdesbêta plus élevés dans le cerveau, constate Nancy Donovan, psychiatre gériatrique, auteure principale de l’étude. Cela suggère que les symptômes danxiété pourraient être une manifestation de la maladie dAlzheimer avant lapparition des troubles cognitifs. Si des recherches plus poussées confirment que lanxiété est un indicateur précoce, il serait important non seulement didentifier les personnes atteintes dès le début de la maladie, mais aussi de traiter et éventuellement de ralentir ou de prévenir le processus de la maladie à un stade précoce. Il faut donc poursuivre les travaux à long terme pour vérifier lexistence dun tel lien. »

Les causes précises de la maladie d’Alzheimer demeurent toujours incertaines. Mais ces scientifiques américains croient que l’amyloïde-bêta joue un rôle clé dans son développement. Il s’agit d’une protéine qui peut former des plaques qui bloquent la communication des cellules nerveuses dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Ces plaques sont considérées comme une marque distinctive de la maladie, et les recherches suggèrent qu’une augmentation des taux de cette protéïne peut survenir jusqu’à 10 ans avant l’apparition des symptômes de la maladie d’Alzheimer.

Cette découverte, si elle se confirmait au travers de recherches encore plus poussées, permettrait de mieux cibler les interventions précoces pour traiter la maladie avant qu’elle ne cause trop de dommages neurologiques irréversibles pouvant aller jusqu’à la démence.

 

Un facteur de risque plus important…

Plus d’information, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.

Comment bien vieillir et se prémunir contre Alzheimer… ?

En appliquant des mesures de prévention assez simples, il est possible de retarder la survenue de la maladie d’Alzheimer. Bouger, lire, bien manger font partie des recommandations des médecins. Mais ce n’est pas tout…

 

Près d’un quart de la population vieillit en bonne santé au-delà de 85 ans, sans problème de mémoire ni troubles cognitifs. Cette observation est tirée d’une étude réalisée dans les dix provinces canadiennes en 2008 et 2009. Des résultats qui suscitent, dans la communauté scientifique, une réflexion légitime : si cela est possible pour certains, pourquoi pas pour tous ?

On sait aujourd’hui qu’il est possible, dans certains cas, de retarder la survenue de la maladie d’Alzheimer suffisamment longtemps pour que les symptômes n’apparaissent jamais, ou alors très tardivement. Et ce, en appliquant des mesures de prévention assez simples.

Ainsi en intervenant sur neuf des principaux facteurs de risque identifiés dans cette maladie, il est possible de diminuer de 35 % les nouveaux cas d’Alzheimer, selon l’article publié le 16 décembre dans la revue de référence The Lancet.

Il s’agit du faible niveau d’instruction, du tabagisme, de l’inactivité physique, de la dépression, de l’hypertension artérielle, de l’obésité, du diabète, de la baisse de l’audition et de l’isolement social.

Ces facteurs de risques sont aussi, par définition, des facteurs de… prévention, comme je l’ai expliqué lors de la journée d’étude consacrée à l’impact de l’environnement sur la santé, organisée par MGEN le 8 décembre. On les retrouve aussi dans l’ouvrage que j’ai coordonné à l’usage des professionnels en gériatrie, Gérontologie préventive, éléments de prévention du vieillissement pathologique (Elsevier-Masson).

1 Français sur 3 seulement pratique une activité physique suffisante

De fait, moins de 37 % des adultes et moins de 32 % des personnes âgées de plus de 65 ans sont suffisamment actifs, selon le constat dressé par l’Anses en février 2016. Ces comportements diminuent fortement l’espérance de vie, du fait des complications qu’ils entraînent.

Ainsi, un adulte de 50 ans fumeur, hypertendu et qui a trop de cholestérol, a une espérance de vie réduite de 10 ans, selon une étude publiée en 2009 dans le British medical journal. S’il est en plus obèse et diabétique, il faudra retrancher 15 ans. Il y a donc des choix à faire si l’on veut rester en bonne santé.

Malgré tout, on peut noter qu’aujourd’hui, une personne de 75 ans a les mêmes caractéristiques en termes de santé, d’espérance de vie, d’activité et de présentation physique que quelqu’un de 60 ans dans les années 1950.

Le conseil le plus efficace, sans doute, concerne l’exercice physique. Tout le monde sait que rester trop longtemps assis est très mauvais pour la santé. L’exercice le plus simple est bien sûr la marche. L’objectif recommandé est de 10 000 pas par jour, soit 6 à 8 kilomètres, comme le montre l’étude réalisée par deux chercheurs américains…..

Plus d’information, cliquez ici.

Source OUEST FRANCE.

Maladie d’Alzheimer: Un médicament contre le diabète réduirait les troubles de la mémoire…

Un médicament contre le diabète de type 2 pourrait s’avérer efficace pour lutter contre le développement de la maladie d’Alzheimer…

Maladie d'Alzheimer: Un médicament contre le diabète réduirait les troubles de la mémoire

Un médicament de type agoniste triple, médicament habituellement prescrit dans le traitement du diabète de type 2, protégerait le cerveau de la dégénérescence liée à la maladie d’Alzheimer, selon une étude publiée mardi 2 janvier dans la revue scientifique Brain Research..

La substance aurait pour effet d’activer les récepteurs du glucagon, du GIP et du GLP-1. Or, la réception de ces hormones, qui favorisent la croissance cérébrale, est détériorée chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

Les scientifiques à l’origine de cette découverte ont administré le triple agoniste à des souris présentant une dégénérescence cérébrale avancée de type Alzheimer.

Ralentissement de la perte de cellules nerveuses

Les rongeurs ont obtenu de meilleurs scores que leurs congénères non-traités dans le cadre de tests d’apprentissage et de mémoire.

L’administration de l’antidiabétique a ainsi dynamisé un facteur de croissance cérébrale, causant un ralentissement de la perte de cellules nerveuses, un meilleur fonctionnement de ces dernières et une diminution de la formation dans le cerveau des plaques amyloïdes, un processus typique de la maladie d’Alzheimer.

Des recherches supplémentaires seront nécessaires pour confirmer l’efficacité de ce processus sur l’homme.

Source 20 Minutes.

Avancée capitale sur le front d’Alzheimer ? Des scientifiques mettent au point un traitement qui pourrait permettre de faire reculer la maladie…

Les premiers essais d’un nouveau « médicament », le LMTX, montrent en tout cas que les chercheurs sont sur la bonne voie.

Selon les études test de Phase III relatives au LMTX, (inhibition des agrégats de protéine tau) destiné aux patients souffrant de la maladie d’Alzheimer, les résultats seraient encourageants. Que peut-on raisonnablement attendre de ce médicament ? S’agit- il d’un espoir sérieux pour les malades ? 

André Nieoullon : Les critiques méthodologiques de cet essai clinique sont hélas trop nombreuses pour qu’en l’état il soit possible de se faire une idée de l’espoir que pourrait susciter un tel traitement, hélas. De fait, les essais cliniques des médicaments dits « de Phase III » sont sur le principe menés sur de larges populations de patients, en vue de comparer l’efficacité thérapeutique de la molécule testée à un traitement de référence, s’il existe, ou à un placébo. Ces essais sont généralement largement multicentriques et conduits « en double aveugle », c’est-à-dire sans que le patient et l’équipe médicale sache ce que prend réellement le malade.

Clairement, dans cet essai particulier, si l’aspect double aveugle et placébo est respecté, le nombre de patients concernés est beaucoup trop faible (une cinquantaine) pour pourvoir conclure.

L’article publié la semaine dernière dans le Journal of Alzheimer’s Disease sous l’égide de la Société TauRx Therapeutics Ltd reproduit les résultats d’une étude précédente de 2016 publiée dans The Lancet, suggérant que le LMTX, un produit considéré comme pouvant agir dans le cerveau des patients pour détruire les agrégats d’une protéine particulière, la protéine Tau, administré pendant plusieurs mois, avait pour effet d’améliorer l’état cognitif des malades et de réduire l’atrophie cérébrale résultant de la maladie neurodégénérative chez des patients souffrant de formes « légères à modérées » de la maladie d’Alzheimer.

Pour bien comprendre, il faut se souvenir que la maladie d’Alzheimer fait partie d’un ensemble de maladies neurodégénératives incluant la maladie et des syndromes apparentés dont l’origine est encore totalement inconnue et affectant dans notre pays environ 1 million de personnes, le plus souvent âgées de plus de 65 ans, le principal facteur de risque de la maladie étant considéré comme étant de fait l’avancée en âge. Ces maladies se traduisent conventionnellement par des troubles de la mémoire s’aggravant progressivement, qui affectent plus généralement l’ensemble de la sphère cognitive et se traduisent par une dégradation majeure, notamment des repères spatio-temporaux (schématiquement : Où suis-je ? Quel jour sommes-nous ? Qui êtes-vous ? Qui suis-je ?), sur une dizaine d’années environ, avant la disparition du malade. A ce jour il n’existe aucun traitement de la maladie d’Alzheimer et des syndromes apparentés en dépit de molécules susceptibles d’efficacité modérée au plan symptomatique chez certaines patients, notamment en rapport avec le renforcement des fonctions cholinergiques cérébrales dont on sait qu’elles sont essentielles pour un bon fonctionnement cérébral (traitements anticholinergiques)….
Plus d’information, cliquez ici.
Source ATLANTICO.