Vidéo – Indre-et-Loire : des patients atteints d’Alzheimer jouent dans une pièce de théâtre, Une thérapie qui semble fonctionner !…

Quatorze patients atteints de la maladie d’Alzheimer du Centre hospitalier de Luynes ont joué une pièce de théâtre qu’ils avaient eux-mêmes créée.

S’il s’agit là d’une prouesse, c’est surtout un objet thérapeutique sans médicament pensé par les spécialistes de santé du centre hospitalier.

14 résidents du Centre hospitalier sont à l'origine de cette initiative lancée en janvier 2018.

 

Luynes, France

Faire faire du théâtre à des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Le projet est ambitieux et il est lancé par les 14 résidents du Centre hospitalier de Luynes. Cette pièce, qu’ils ont eux-mêmes créée avec l’aide d’un metteur en scène, a été jouée mercredi après-midi devant leur famille et le personnel hospitalier. Mais cette initiative s’inscrit aussi dans une thérapie qui a pour but de n’utiliser aucun médicament.

Dans les coulisses, les patients s’impatientent de montrer leur création à leurs familles. Sur le visage ou dans la voix de Marie-Michelle, aucune trace de stresse à l’horizon. Elle assure :  » Ils m’ont fait toute belle, c’est le grand jour aujourd’hui. Mais je n’ai absolument pas le trac ! ».

Une thérapie qui semble fonctionner

Au fond de la salle, Alix Launey est attentive. Elle est la psychologue qui a participé à chapeauter ce projet. Sa mission est d’observer sur quels points la création de cette pièce est bénéfique pour les patients.  » Six mois après le début du projet, on a mesuré les bénéfices que cela avait pu apporter. Et on a vu que pour les patients qui présentaient une apathie – une forme de léthargie – ce trouble allait être plus facile à canaliser et moins fréquent.  »

L’improvisation au cœur de la pièce

Comment faire retenir un texte à des personnes qui, précisément, ont des troubles de la mémoire ? Frédéric Darbon, le metteur en scène de la pièce, a trouvé la solution : avoir recourt à l’improvisation en la cadrant avec une trame précise.  » _Il n’y avait pas d’écriture_, cette base d’improvisation était en mime. Et au bout d’un moment, les automatismes sont venus ensuite. » 

https://twitter.com/i/status/1075439910608363528

Pour sûr la pièce a conquis les familles et le personnel de santé présent d’autant que la salle était comble. Au total, près de 80 personnes sont venues assister à cette représentation au Centre hospitalier de Luynes.

Source FRANCE BLEU.

Grand débat national : un think tank organise des ateliers pour recueillir la parole des personnes en situation de fragilité et de handicap…

Le think tank « Cercle Vulnérabilités et Société » estime que ces personnes « sont trop rarement sollicitées sur les sujets de société ».

Grand débat national : un think tank organise des ateliers pour recueillir la parole des personnes en situation de fragilité et de handicap

 

Des associations agissant auprès de personnes handicapées mentales, malades psychiques, autistes et personnes âgées dépendantes vont participer au grand débat national afin de faire entendre leurs voix, a appris lundi 4 février franceinfo auprès du think tank « Cercle Vulnérabilités et Société ».

« Comme l’a rappelé le président de la République, le grand débat national est un exercice démocratique où tout le monde doit pouvoir s’exprimer, explique le think tank. Cela doit inclure les personnes malades, isolées, exclues, les personnes en situation de handicap, y compris mental, et les personnes âgées en perte d’autonomie, lesquelles sont trop rarement sollicitées sur les sujets de société. »

Idée novatrice

Le « Cercle Vulnérabilités et Société » rappelle que ces femmes et ces hommes « sont concernés par les choix qui engagent l’avenir de notre société et leur parole doit être également recueillie ». Le think tank assure que « leur expérience peut conduire à un éclairage neuf sur les thématiques soumises à concertation et, à terme, servir de levier de progrès ».

Des personnes en situation de fragilité qui peuvent être une source de progrès pour la société toute entière du fait de leur expérience de vie est une idée novatrice que ces associations entendent démontrer à travers plusieurs ateliers organisés d’ici le 15 mars, date à laquelle le grand débat national doit se terminer. La démocratie et citoyenneté ou encore la transition écologique sont les thèmes retenus.

Des ateliers au sein même des structures d’accueil

Ces ateliers se dérouleront au sein même des structures d’accueil, Ehpad, foyers d’hébergement et lieux de vie des personnes concernées. Si nécessaire, les équipes encadrantes utiliseront des outils de communication adaptés. Les pictos et l’emploi du français FALC (facile à lire et à comprendre), par exemple, permettront de dialoguer avec des personnes en situation de handicap mental.

Plusieurs associations, comme l’AD-PA (citoyennage), Adef Résidences, L’Arche en France, Les Petits frères des pauvres, Œuvre Falret, Vivre et Travailler Autrement, mais aussi la mutuelle AG2R La Mondiale ainsi que les réseaux Maisons de famille et Korian qui accueillent des personnes âgées, s’engagent dans cette opération inédite pour faire entendre la voix des plus vulnérables sur des questions concernant l’ensemble de la population. D’autres associations pourraient prochainement rejoindre l’initiative.

D’ores et déjà, L’Arche à Paris, association qui accueille des personnes en situation de handicap mental, organise le 27 février un débat dans le 15e arrondissement. Des habitants du quartier seront invités, ainsi que d’autres associations qui travaillent dans le quartier auprès de personnes en situation de handicap.

Source FRANCE INFO.

Handicap : bientôt un plan d’action contre les maltraitances…

Le gouvernement a annoncé que le plan serait dévoilé dans les prochains mois, pour une mise en œuvre dans l’année.

Handicap : bientôt un plan d’action contre les maltraitances

« Nous devons avoir le courage de dénoncer l’inacceptable« , a déclaré Agnès Buzyn à l’occasion de la remise d’un rapport sur les maltraitances envers les personnes dépendantes, âgées ou handicapées. Le document, rédigé par le Haut conseil de la famille et de l’âge (HCFEA) et le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), fait état de « violences cachées » dans les maisons de retraite, les établissements médicosociaux ou lors des soins à domicile. D’après la ministre de la Santé et des Solidarités, qui s’exprimait sur le sujet le 24 janvier, un « plan d’action » sera dévoilé « dans les prochains mois » et mis en oeuvre « dès cette année« .

Les victimes ont plus de risques d’ignorer leurs droits

La secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, a de son côté dénoncé la « persistance d’une forme de loi du silence« , et une « très nette sous-déclaration des situations de maltraitance, encore plus marquée concernant les personnes en situation de handicap« . En cause notamment, selon les auteurs du rapport, une mésestime de la maltraitance par les victimes elles-mêmes. Une victime « fragile » a par ailleurs « plus de risques d’ignorer ses droits, ou d’hésiter à les faire valoir« , expliquent les auteurs.

« Il est rare qu’il n’existe qu’une seule cause lorsque la relation d’aide se dégrade, se salit [pour se transformer] en abus, vol, brutalité, emprise ou humiliation« , précise Denis Piveteau, l’un des auteurs. « Les dérapages ont souvent une longue histoire. C’est toute la souffrance, toutes les tensions d’un cercle familial ou professionnel qui se déversent sur les personnes les plus vulnérables« , a-t-il ajouté.

Des excès de productivité imposés aux salariés

Le rapport donne plusieurs cas particuliers, notamment ceux d’une malade d’Alzheimer qui se fait cracher au visage par une aide-soignante et d’un petit garçon autiste obligé de participer à des sessions de natation malgré ses cris de révolte. Mais c’est également la « maltraitance institutionnelle » qui est dénoncée. Selon les auteurs, à cause de « défauts d’organisation«  ou « d’excès de productivité » imposés aux salariés, les personnels des établissements peuvent y multiplier des gestes « brusques, mécaniques ou sans bienveillance« .

Le rapport émet plusieurs solutions à cette maltraitance. Parmi elles : améliorer la formation initiale et continue des professionnels, créer des instances territoriales spécifiques afin de coordonner les « informations préoccupantes » et permettre de suspendre temporairement un professionnel qui aurait commis une maltraitance. Il est par ailleurs prévu que le site Internet qui permet de signaler des « événements indésirables graves liés aux soins » soit étendu aux actes de maltraitance.

Source FRANCE INFO.

Avancée inouïe pour la médecine : l’origine de la maladie d’Alzheimer a peut-être été identifiée…

La maladie d’Alzheimer est l’un des plus grands mystères de la médecine. Cependant, des chercheurs ont peut-être enfin découvert ce qui cause la maladie.

Il s’agirait tout simplement d’une bactérie clé des maladies chroniques des gencives. Mais surtout, les chercheurs pensent pouvoir arrêter la maladie. En effet, un médicament qui va entrer en essais cliniques majeurs cette année bloquerait les principales toxines de la bactérie. Il pourrait même y avoir un vaccin !

Avancée inouïe pour la médecine : l’origine de la maladie d’Alzheimer a peut-être été identifiée

UNE BACTÉRIE CAUSERAIT LA MALADIE D’ALZHEIMER

Avec le vieillissement de la population, la démence est devenue la cinquième cause de décès dans le monde, dont la maladie d’Alzheimer constitue environ 70 % des cas. Cependant, la cause de cette maladie mystérieuse vient peut-être d’être découverte ! En effet, plusieurs chercheurs ont publié une étude dans Science Advances dans laquelle ils pointent la bactérie Porphyromonas gingivalis, responsable de maladies chroniques des gencives. Celle-ci migrerait dans le cerveau et y provoquerait des inflammations cérébrales et des lésions neuronales, et enfin un déclin cognitif.

Jusqu’alors, la principale hypothèse était que la maladie résultait d’une accumulation mal contrôlée de protéines dans le cerveau, les amyloïdes et Tau. Néanmoins, plusieurs tests ont dévoilé que des personnes pouvaient avoir des plaques amyloïdes sans pour autant être atteints de démence. Puis, différentes études ont finalement démontré que la fonction des protéines amyloïdes serait de protéger le cerveau des bactéries. C’est pourquoi les chercheurs se sont penchés sur le rôle des bactéries dans le développement de la maladie d’Alzheimer, et notamment celles qui causent des maladies des gencives, connues pour en aggraver les symptômes.

LIEN ENTRE MALADIE DES GENCIVES ET ALZHEIMER

La société pharmaceutique Cortexyme, basée à San Francisco, en Californie, a rapporté avoir trouvé les enzymes toxiques, les gingipaines, que la bactérie Porphyromonas gingivalis utilise pour se nourrir des tissus humains dans 96 % des 54 échantillons de cerveaux atteints par la maladie d’Alzheimer qu’ils ont examinés. De plus, ils ont trouvé les bactéries elles-mêmes dans les trois cerveaux d’Alzheimer dont ils ont examiné l’ADN. Selon Sim Singhrao de l’Université Central Lancashire au Royaume-Uni, « il s’agit du premier rapport montrant l’ADN de P. gingivalis dans le cerveau humain, et les gingipaines associées, en co-localisation avec des plaques ».

Son équipe a découvert que la bactérie envahit activement le cerveau de souris atteintes d’une infection des gencives, et l’étude publiée démontre que les gingipaines découpent la protéine Tau d’une manière qui pourrait lui permettre de tuer les neurones, causant ainsi la démence. De plus, les chercheurs ont trouvé la bactérie dans le liquide céphalo-rachidien de personnes vivantes atteintes de la maladie d’Alzheimer, ce qui pourrait enfin fournir une méthode de diagnostic efficace de la maladie !

UN NOUVEL ESPOIR POUR LES MALADES

La société pharmaceutique Cortexyme a déjà développé des molécules qui bloquent les gingipaines, les enzymes toxiques de la bactérie, et les a administrées a des souris atteintes de la maladie d’Alzheimer. Les résultats ont été impressionnants puisque cela a réduit l’infection et l’inflammation cérébrales, arrêté la production d’amyloïdes et même sauvé des neurones endommagés ! Pour Sim Singhrao, « cela donne l’espoir de traiter ou de prévenir un jour la maladie d’Alzheimer ». Cortexyme rapporte que leur bloqueur de la gingipaïne a passé les premiers tests de sécurité chez l’Homme, et les participants atteints de la maladie d’Alzheimer ont vu leur état s’améliorer.

Néanmoins, s’il s’agit d’une découverte exceptionnelle, celle-ci n’est encore basée que sur des échantillons réduits. Les chercheurs doivent donc poursuivre encore leurs recherches. C’est pourquoi Cortexyme va lancer en 2019 un essai plus vaste de son médicament, en parallèle de la recherche de la bactérie dans le liquide rachidien, dans l’espoir d’améliorations cognitives pour les patients. De son côté, une équipe de Melbourne, en Australie, a développé un vaccin contre la bactérie, en test depuis 2018. Celui-ci serait évidemment efficace contre les maladies des gencives, mais surtout, il pourrait stopper le développement de la maladie d’Alzheimer !

Source daily geek show.

« Je vends des robes » de Nino Ferrer : un clip à l’Ehpad contre les troubles de la mémoire…

A la maison pour personnes âgées de Parentis-en-Born, dans les Landes, les pensionnaires sont invités à travailler la musique. Souvent atteints de troubles de la mémoire, ils participent chacun à son niveau.

Un clip a été tourné. Ils y interprètent en play back « Je vends des robes » la chanson de Nino Ferrer. Un moment de gaieté dans un quotidien pas toujours rose. 

Un patient landais à la guitare sur "Je vends des robes"

Dans les Ehpad, on fait souvent écouter de la musique aux pensionnaires. Des chansons de leur époque. De quoi les occuper, mais aussi, parfois, réveiller des nostalgies déprimantes. A Parentis-en-Born, dans le département des Landes, la musicothérapie sert à bien davantage qu’à occuper les longues journées. Elle permet de lutter contre la perte de mémoire. Non seulement les aînés chantent, mais ils ont travaillé plusieurs mois sur un clip. Sous la direction de Gilles Raoul, ils ont appris les paroles d’une chanson de Nino Ferrer, « Je vends des robes ». Devant la caméra, chacun en a mimé un extrait, et quand l’âge avait trop atteint la personne, c’est un enfant, à ses côtés, qui a repris la chanson. Il en résulte un petit film très optimiste, plein d’humour et de connivence…

Source FR3.

Innovation. L’éponge de mer pourrait faire reculer Alzheimer et la trisomie 21…

ManRos Therapeutics, entreprise de Roscoff (Finistère), espère utiliser la leucettamine, molécule issue d’une éponge de mer, comme inhibiteur contre la mucoviscidose, l’Alzheimer, la trisomie 21 et la polykystose.

C’est l’une des innovations qui a présentée jusqu’au vendredi 12 octobre, au Quartz, à Brest, lors de la « Sea Tech Week », semaine internationale des sciences et technologies de la mer, qui a réuni un millier de chercheurs sur le thème des bioressources marines.

Laurent Meijer, 65 ans, cofondateur de ManRos Therapuetics, à Roscoff.

Pourquoi, depuis des milliers d’années, cette petite éponge de mer verte fabrique-t-elle une molécule appelée leucetta ? On ne sait toujours pas. Mais on a découvert que, synthétisée, cette leucetta bloque la « Dyrk1a », une protéine impliquée dans la maladie d’Alzheimer et la trisomie 21.

500 dérivés, les leucettines

S’il avoue « n’avoir jamais vu, en vrai de leucetta ! », Laurent Meijer, cofondateur de ManRos Therapeutics à Roscoff, travaille, épaulé d’une douzaine de chimistes et biologistes, sur ses 500 dérivés améliorés, les leucettines. Ce qui le fait avancer, simultanément, sur les fronts de quatre maladies génétiques : la mucoviscidose, la maladie d’Alzheimer, la trisomie 21 et la polykistose rénale (des kystes qui apparaissent dans les reins).« On s’est d’abord concentré sur une vingtaine des 518 kinases que l’on trouve chez l’homme, explique Laurent Meijer. Ces kinases sont des protéines régulatrices de la vie de la cellule. Elles contrôlent les contractions musculaires, les transmissions d’afflux nerveux… »

La leucettine inhibe la « Dyrk1a »

Petit à petit, ils ont découvert leurs implications physiologiques. Quand les kinases sont suractivées, ça entraîne des pathologies. Si on trouve une molécule qui les ralentit ou les inhibe, alors on trouve le traitement qui va bloquer le développement de la maladie.« La trisomie et l’Alzheimer sont des maladies très proches, poursuit Laurent Meijer. On trouve la « Dyrk1a » en quantité anormale sur les trois chromosomes de la trisomie. On retrouve cette même « Dyrk1a » suractivée dans le cerveau des personnes atteintes d’Alzheimer. »

Les problèmes retardés, le QI élevé

Si on peut inhiber, partiellement, l’activité de la « Dyrk1a » grâce aux leucettines, alors on peut corriger les problèmes d’apprentissage, de localisation dans l’espace, de reconnaissance d’objets : « On ne va pas tout éradiquer, tempère le chercheur. Mais si, chez les patients atteints d’Alzheimer, on retarde l’arrivée des déficits majeurs de trois ans, c’est déjà un grand progrès. On gagne en amélioration de la vie, en temps de prise en charge… » Idem pour les personnes atteintes de trisomie : « Si on réussit à élever leur QI, ça signifie en plus de l’autonomie, une meilleure intégration dans la société. »

Un patch pour les humains

Si ? Des souris trisomiques ont reçu des injections de leucettines. Les résultats sont très encourageants : leurs problèmes d’apprentissage et de mémoire ont été corrigés. ManRos Therapeutics espère commencer les essais cliniques en 2020 : « Pour les êtres humains, plutôt que l’injection ou le cachet, on travaille sur un patch, plus pratique. Si ça marche, il arrivera très vite sur le marché. »

Source OUEST FRANCE.

À Guéret, un atelier d’accompagnement pour les « aidants »…

Quand on aide au quotidien un proche malade, on est ce qu’on appelle un « aidant ». Une situation difficile, qui peut fatiguer ou déprimer.

La Mutualité Française organise donc des ateliers permettant aux aidants de se retrouver, de se livrer … et même de faire un peu de sport.

À Guéret, un atelier d'accompagnement pour les "aidants"

Guéret, France

« Je viens juste chercher un peu de détente … me vider la tête« , confie Chantal à la ronde, en introduction de l’atelier « Aidants, votre santé parlons-en ! » à la Mutualité Française de Guéret. En tout, ils sont huit aidants Creusois à s’être inscrits à cette première séance du mercredi 14 novembre.

« Ça arrive très brutalement, du jour au lendemain. Et on n’est pas du tout préparé à ça »

Chantal accompagne sa sœur trisomique depuis cinq ans. Martine est aux côtés de sa mère, atteinte d’Alzheimer. Tous et toutes ont un proche sur qui veiller, malade ou atteint d’un handicap. Une occupation à plein temps, quasiment non reconnue et non rémunérée. « Je n’ai plus d’énergie, je n’arrive plus à en puiser« , concède Chantal. Manque de sommeil, stress, isolement … les aidants peuvent vite pâtir de cette situation.

Le gros problème, « c’est qu’un aidant ignore souvent qu’il en est un« , ajoute son amie Martine. « Ça arrive très brutalement, du jour au lendemain. Et on n’est pas du tout préparé à ça. » Du coup, il faut s’adapter comme on peut. « On ne va pas laisser tomber un parent, un époux, comme ça ! On ne réfléchit même pas, en fait. On devient aidant, parce que ça nous semble normal. »

85% des aidants n’arrivent pas à prendre du temps pour eux

Du sport ? Un cinéma ? Même une petite sieste pour essayer de rattraper les (nombreuses) mauvaises nuits ? « Pas le temps« , répondent d’une même voix les huit participants. C’est d’ailleurs le cas de 85% des aidants en France, selon une étude réalisée par France Alzheimer.

Les animateurs profitent donc de la présence de tout le monde pour faire un petit exercice de gymnastique, en douceur : il s’agit de quelques petits gestes, faisables partout et par tout le monde, même à la maison !

Et le résultat est immédiat : « J’ai eu l’impression que ça faisait du bien à tout le monde. Pourtant, ce n’était que des petits mouvements, sur des chaises ! » savoure Martine en fin de séance. « C’est là qu’on se rend compte qu’on n’est pas seuls. »

Deux autres ateliers sont prévus, mercredi 21 novembre à la Mutualité Française et mercredi 28 novembre au centre communal d’action sociale (CCAS) de Guéret. Pour s’inscrire, il est nécessaire de contacter la Mutualité Française au 06 86 82 48 74 !

Source FRANCE BLEU.

Ouverture d’un accueil de jour pour les malades d’Alzheimer à Évaux-les-Bains…

Un accueil de jour d’une capacité de 8 places a ouvert en début de semaine à l’hôpital d’Évaux-les-Bains.

Les personnes atteintes de maladie de type Alzheimer pourront y être accueillies une ou plusieurs journées par semaine.

 Ouverture d'un accueil de jour pour les malades d'Alzheimer à Évaux-les-Bains

Évaux-les-Bains, France

La mère d’Anna est atteinte par une maladie de type Alzheimer. Elle peut encore vivre chez elle, avec un important dispositif d’accompagnement à domicile. Mais elle souffre de la solitude. Alors deux jours par semaine, elle viendra à l’accueil de jour Anne d’Ayen qui vient d’ouvrir au sein de l’hôpital d’Évaux-les-Bains.

On pense qu’à l’accueil de jour elle sera entourée. Elle aime bien la compagnie. Et puis je pense qu’elle sera stimulée aussi pour limiter la progression de la maladie. Anna

L’équipe de l’accueil de jour monte des projets d’accompagnement avec chaque personne accueillie individuellement. Les malades suivent donc des activités qui correspondent à leurs propres goûts. Les possibilités sont variées : céramique, cuisine, lecture, musique, jeux de cartes etc.

Il y a encore des places disponibles

Il y a 8 places disponibles chaque jour. Une personne peut être accueillie une demi-journée, une journée ou même plusieurs dans la semaine. C’est aussi un bon moyen pour les aidants de connaître un peu de répit et de souffler. Ils peuvent par exemple aller faire les courses sans avoir à laisser leurs proches malades à la maison. Cette structure permet donc un maintien à domicile plus longtemps, avant un éventuel placement en EPHAD qui devient parfois indispensable.

L’accueil de jour venant d’ouvrir, il y a des places disponibles. Si vous êtes intéressés, vous pouvez contacter l’hôpital d’Évaux-les-Bains. 

Source FRANCE BLEU.

Coût financier des Ehpad: «J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour payer les soins de mon père»…

Les familles ont souvent du mal à faire face aux factures de ces établissements…

Coût financier des Ehpad: «J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour payer les soins de mon père»

  • Le coût des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) indigne de nombreux internautes.
  • Ils réclament une meilleure qualité de service et des aides plus conséquentes.
  • Le gouvernement a lancé lundi une grande concertation sur le sujet de la dépendance.

Un vrai cri de colère. Pour de nombreux Français qui ont un membre de leur famille placé en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), la situation est tout simplement intenable sur le plan financier. Les témoignages reçus par 20 Minutes l’attestent : la prise en charge de la dépendance, qui fait l’objet d’une concertation lancée lundi par la ministre Agnès Buzyn, est aujourd’hui loin d’être optimale.

« C’est aberrant »

« Ma grand-mère de 86 ans est en Ehpad, raconte Nelsia. Le coût mensuel est de 2.300 euros par mois. Comme elle ne peut pas payer toute seule, ce sont ma mère et mon oncle qui doivent compléter. A cause de cela, ils se retrouvent à manger du riz et des pâtes dès le 15 du mois alors qu’ils ont un emploi ! »

« On nous demande de payer 3.000 euros mensuels, poursuit Damien, dont le père souffre de la maladie d’Alzheimer. C’est plus élevé que la somme de nos salaires. J’ai dû m’endetter sur plusieurs années pour qu’il puisse avoir des soins adaptés. Mon père a travaillé toute sa vie, sans jamais s’arrêter pour maladie où quoi que ce soit, et lorsqu’il a eu besoin d’être aidé, le système a endetté sa famille. C’est aberrant. »

Un fonctionnement à revoir

D’ici à 2050, la France comptera près de 5 millions de plus de 85 ans, contre 1,5 aujourd’hui. Face à ce choc démographique, les dépenses liées à la dépendance, estimées aujourd’hui à près 30 milliards d’euros annuels (24 milliards d’euros en dépenses publiques, le reste reposant sur les ménages), pourraient exploser.

Pour certains internautes, le problème est aussi lié au modèle économique des Ehpad. « Il faut que l’État diminue le coût des hébergements qui enrichissent des actionnaires », propose Michèle. « Ces établissements sont gérés par des grands groupes cotés en Bourse qui font des bénéfices considérables, renchérit Claudine. Il faut dénoncer les Ehpad gérés comme des entreprises qui privilégient un bon chiffre d’affaires au détriment des résidents et du personnel qui sont en grande souffrance ».

Une plateforme contributive à disposition

Les nombreux témoignages reçus par 20 Minutes soulignent en effet le décalage entre le coût de ces établissements et la qualité du service. « Le confort est sommaire, la nourriture insuffisante et pas très ragoûtante, s’indigne Sophie, qui débourse 1.400 euros par mois pour sa mère. Il n’y a pratiquement pas d’activités, en tout cas pour les Alzheimer. Pas de soins particuliers non plus, donc qu’est-ce qui justifie une telle somme d’hébergement ? ».

Pour se faire entendre, les internautes pourront poster leurs contributions sur la plateforme dédiée, lancée par le gouvernement. Elle sera accessible jusqu’au 1er décembre, et les organisateurs espèrent « mobiliser massivement les Français ». Ils ne devraient pas être déçus.

Source 20 Minutes.

Un faux train contre Alzheimer ? Franceinfo a filmé cette belle expérience…

Le simple fait de monter à bord de ce wagon factice détend les personnes atteintes par la maladie. Une thérapie aussi poétique qu’efficace.

La thérapie du voyage contre Alzheimer, vous vous rappelez ? L’idée est d’apporter un maximum de bien-être aux personnes atteintes de la maladie en simulant un voyage en train. On vous en avait déjà parlé ici mais, aujourd’hui, nous avons une vidéo à vous présenter.

Découvrez le reportage :  Franceinfo a en effet filmé l’expérience et le résultat, tout en finesse, vaut le détour.

 

Un faux train contre Alzheimer ? Franceinfo a filmé cette belle expérience

Ce traitement d’un genre créatif et poétique est expérimenté dans une maison de retraite de Valenciennes (Nord). Grâce à un faux hall de gare et à un wagon factice avec paysages défilants, l’établissement parvient à détendre ses pensionnaires touchés par Alzheimer, à délier les langues, à faire remonter des souvenirs et à diminuer les désirs de fugue… Le tout, en réduisant considérablement le recours aux médicaments.

Un traitement tout en douceur et en efficacité en somme.

Cette méthode est née en Italie il y a cinq ans. L’établissement nordiste s’en est juste inspiré et, depuis, les progrès apportés semblent impressionnants.

Exemple avec le témoignage de Sébastien Galio, infirmier, cité par RTL :

« On a une résidente qui déambule beaucoup, à peu près dix kilomètres par jour. Pour elle, l’effet de la thérapeutique a été, dès le jour même, de diminuer sa déambulation de pratiquement 40%. »

Une belle et charmante invention contre la maladie.

Source POSIVIVR.