Alzheimer – La maladie d’Alzheimer pourrait bientôt être dépistée avant les premiers symptômes… !

Une équipe de chercheurs français est parvenue à découvrir sur des souris, les signes précoces de la maladie d’Alzheimer.

Alzheimer : pourrait bientôt être dépistée avant les premiers symptômes....

C’est une avancée considérable pour la recherche. Des chercheurs français sont parvenus à découvrir sur des souris, les signes précoces de la maladie d’Alzheimer. Une découverte qui pourrait révolutionner le traitement de la maladie chez l’homme, en la dépistant 10 ans avant que n’apparaissent les premiers symptômes. L’équipe de recherche est parvenue à analyser les caractéristiques biologiques de la maladie. Une avancée technologique permise par cinq ans d’études menées par les chercheurs de l’INSERM des universités Paris Sud, Paris Descartes, mais aussi du CNRS et du Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Aujourd’hui, le seul diagnostic de la maladie, c’est bien souvent celui de la famille, qui remarque des troubles de la mémoire, de l’humeur de leur proche. 900.000 personnes sont touchées par Alzheimer, en France. Grâce à cette avancée, et à la découverte de ces caractéristiques biologiques chez la souris, les chercheurs espèrent dans quelques années être en mesure de détecter la maladie dans sa phase précoce, chez l’homme, dix ans avant les premiers symptômes.

Il pourrait suffire d’une simple prise de sang à l’âge de 45 ou 50 ans. Un espoir pour les chercheurs, celui de pouvoir créer le traitement qui pourrait empêcher la maladie de progresser avant même l’apparition des premiers symptômes.

Source RTL.

Alzheimer : les nouvelles pistes de diagnostic de la maladie…

La maladie d’Alzheimer touche aujourd’hui 900.000 personnes en France. Mieux diagnostiquée, elle reste sans traitement curatif.

Perte de mémoire, problèmes d’orientation, absences… Autant de symptômes à détecter pour prévenir le développement de la maladie d’Alzheimer, dont la Journée mondiale a lieu tous les 21 septembre. Affectant principalement les personne âgées, cette maladie neurodégénérative touche aujourd’hui près de 900.000 personnes en France. À défaut de pouvoir être soignée, elle est de mieux en mieux diagnostiquée.

Il est très compliqué de déceler la maladie d’Alzheimer à un stade très précoce car les symptômes sont souvent ignorés ou minimisés. En France certains tests existent, dispensés dans des hôpitaux ou par des médecins libéraux dans le cadre de « consultations mémoires ».

Mais ces examens ne suffisent pas à avoir un réel diagnostic, obtenu le plus souvent grâce à Pet-scan qui met en évidence les plaques amyloïdes présentes en grandes quantités chez les malades d’Alzheimer. La recherche s’oriente aujourd’hui vers d’autres moyens de dépistage innovants.

L’examen de la rétine

En août dernier, une équipe de chercheurs américains de l’université de Los Angeles a mis au jour une technique de détection de la maladie grâce à la rétine des patients. C’est en effet dans l’œil des patients que les plaques amyloïdes, abondantes chez les malades d’Alzheimer, se multiplient.

Les chercheurs à l’origine de l’étude ont même créé une start-up destinée à commencer une série de diagnostics sur des patients américains.

La perte de l’odorat

La perte de l’odorat pourrait constituer un symptôme de la maladie d’Alzheimer. C’est le résultat d’une étude canadienne publiée en août dernier par une équipe de chercheurs de l’université McGill (Québec).

Pour cette expérience, 300 personnes d’une moyenne d’âge de 63 ans ont été priées de sentir des odeurs de pétrole, de citron ou encore de fumée et de les associer aux objets correspondants. Les personnes présentant déjà des biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer rencontraient plus de difficultés à réussir le test.

Déjà en 2013, une étude menée par des chercheurs américains avait mis en évidence la perte d’odorat comme symptôme de la maladie d’Alzheimer. Cette fois-ci, le test portait sur la reconnaissance de l’odeur du… beurre de cacahuète.

Un test sanguin

Bien avant les premiers symptômes, un test sanguin pourrait également permettre le diagnostic de la maladie d’Alzheimer. Un groupe de chercheurs de la faculté de médecine de l’université de Washington (États-Unis) a réussi à identifier la quantité de plaques amyloïdes dans l’organisme grâce à des prélèvements de sang chez certains patients.

« Cela pourrait constituer une base pour un test sanguin rapide et abordable pour identifier les personnes à haut risque de développer la maladie d’Alzheimer » ont souligné les chercheurs à l’origine de l’étude, comme le rapporte la revue américaine Science Daily.

Mais les patients devront encore attendre pour la commercialisation de tels tests : le Dementia Care Central qui regroupe la documentation nécessaire aux proches de malades américains, estime que ces tests ne seront pas mis sur le marché avant 2020 aux États-Unis.

Source RTL.

Plonger dans l’ex-RDA, la nouvelle thérapie contre Alzheimer…

Alzheimer – Comment aider les malades d’Alzheimer ou souffrant de démence sénile à se reconnecter à leur mémoire? En Allemagne, une maison de retraite a développé une nouvelle thérapie, qui consiste à plonger les pensionnaires à l’époque de l’ex-RDA.

ALZHEIMER

À Dresde, seul le centre culturel arbore encore les symboles du régime communiste. L’unique grand magasin, du temps de la RDA, s’est transformé en temple de la consommation, et les fontaines des années soixante font furieusement vintage. Dans la maison de retraite Alexia, on pratique une nouvelle thérapie : la nostalgie. Günther Wolfram, directeur de l’établissement, en a eu l’idée lors de la projection d’un film : « C’est la mobylette Troll, symbole de l’ex-RDA, avec laquelle tout a commencé. On a constaté qu’elle évoquait plein de souvenirs chez nos pensionnaires atteints de démence ». Comme dans le film Good Bye Lenin, comédie où un jeune allemand de l’Est reconstitue l’univers de la RDA pour sa mère sortie du coma après la chute du mur de Berlin.

Une machine à remonter le temps aux effets bénéfiques

Portrait d’Erich Honecker, dernier dirigeant de la RDA, téléphone, 45 tours… De la décoration à la vaisselle, tout, dans cette salle des souvenirs, rappelle l’Allemagne de l’Est des années 60-70. Au contact des objets de son quotidien, Brigitte, 84 ans, atteinte de démence, s’anime. Cette machine à remonter le temps permet aux patients de récupérer des capacités cognitives : selon Günther Wolfram, « les pensionnaires s’alimentent à nouveau, ils boivent, expriment une joie de vivre. C’est sensible. Et ils racontent à nouveau des histoires ! Le silence, le sentiment de solitude et l’ennui disparaissent ». Un traitement empirique de la démence qui semble porter ses fruits, dans un pays à la démographie vieillissante.

Source FRANCE INFO.

Dépendance d’un proche : «Quand on est aidant, on l’est seul!»…

Dépendance – Des courses à la toilette, en passant par les sorties, 11 millions de Français aident une personne de leur entourage. Nous avons demandé aux internautes du Figaro de nous raconter leur quotidien.

Dépendance d'un proche : «Quand on est aidant, on l'est seul!»

Ils sont étudiants ou retraités, citadins ou ruraux, et tous donnent de leur temps pour une personne en difficulté. Selon une étude de la Fondation April, 20% de la population nationale aident une personne de leur entourage. Que ce soit pour un membre de leur famille ou un ami, la majorité des internautes du Figaro parlent de l’accompagnement presque quotidien d’une personne âgée.

Joelle G., 63 ans, raconte prendre soin de sa mère même si elle a «dû mettre sa vie entre parenthèses». «Je la sors! Je lui prépare ses repas que je lui porte tous les soirs. Elle a pris soin de moi. Je lui dois bien ça! Et quand elle partira je ressentirai un grand vide!», explique-t-elle. Beaucoup expliquent souffrir de cette situation où ils sont seuls face à la dépendance et la précarité. Calamity Jane .7 décrit l’engagement de sa sœur qui «s’occupe seule de notre maman qui a 95 ans». «Elle n’a le droit à rien sous prétexte que notre mère n’est pas malade. Ma sœur s’use matin et soir pour la toilette et les différents soins. Voilà la triste réalité de beaucoup de personnes.»

«La plus belle aide est celle qui reste silencieuse»

Odilonse ajoute que «toutes les portes se ferment: la famille qui «se protège», les associations qui ne sont là que pour vous soutirer des cotisations, les médecins qui disent pouvoir guérir cette personne en 10 séances, les cliniques qui n’acceptent pas de prendre en charge quelques jours car la mutuelle ne couvre pas les suppléments, etc. Quand on est aidant, on l’est seul.»

La même étude pointe du doigt ces effets négatifs sur le moral des aidants dont cette solitude dans le dévouement. Et s’en plaindre serait une honte car aider un parent n’est pas considéré comme une souffrance. Anabela V. affirme d’ailleurs sur notre page Facebook que «la plus belle aide est celle qui reste discrète et silencieuse.» Ce à quoi Jean Mongol répond «c’est vrai mais ça soulage d’en parler quand c’est trop lourd.» Cette réponse, Anabela l’a «likée».

Source LE FIGARO.

TOM VILLA – France Inter – ALZHEIMER – Ses grands’parents…. Il en parle avec humour et tendresse….

Alzheimer – Tom Villa est content de rencontrer Thierry Lhermitte. Il aurait préféré que ce soit pour une autre actualité mais c’est important de parler de la maladie d’Alzheimer…

Tom Villa - Alzheimer

Pour ma paroisse, j’aurai préféré que l’on reçoive Thierry Lhermitte pour une autre promo ! Et en même temps c’est tout à votre honneur de mettre votre notoriété, au service de cette cause que je connais bien, puisque ma grand-mère, qui nous a quitté y a 1 an et demi, a été touchée par cette maladie pendant plus de 12 ans…

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Mon grand-père, son mari, qui a tout fait pour elle pendant ces 12 années… Dieu merci, même si je ne suis pas persuadé qu’il puisse faire grand-chose, n’avait pas Alzheimer tant qu’elle était parmi nous. En revanche, la vie est pleine de surprises et de rebondissements ! A peine partie, c’est mon grand-père s’est mis à dérailler… Et officiellement diagnostiqué Alzheimer il y a 1 mois !

Donc là c’est le moment où je dois faire des blagues !

En tout cas, on peut féliciter la maladie qui a eu la délicatesse d’attendre le départ de ma grand-mère pour attaquer son mari. Pendant 12 ans, il a tenu la baraque, sans broncher et d’un coup tout a lâché… Un peu comme une bagnole qui tombe en panne au moment où tu arrives sur le lieu de vacances ! Non mais c’est fou ! Quasiment du jour au lendemain !

Alors je vais parler de mon expérience personnelle… Parfois Alzheimer apparaît progressivement. On commence à avoir quelques indices. Un proche oublie une date. Un grand-père oublie un visage. Un ministre de l’économie oublie de déclarer un compte en Suisse.

Mais le vrai point de départ commence le jour où il y a des hésitations. La personne cherche ses mots et une petite une inversion de prénom… Au début, la personne elle ne sait pas qu’elle mouline, mais elle veut garder bonne figure « Hey oh ça va, on peut plus faire de blague, bien sûr que je sais que tu t’appelles Olivier,… puisque tu t’appelles François ! Alors voilà on peut plus déconner ».

Mais à l’intérieur ça cogite ! « Pourquoi je l’ai appelé Olivier bordel…? » Alors je rassure Nagui, parfois vous mélangez les prénoms, je ne suis pas médecin ! Mais vous enregistrez 218 « N’oubliez pas les paroles » par semaine, donc les candidats on les appelle tous Michel ça tombe juste une fois sur 4 et ça fera bien l’affaire !

Et puis y a l’étape 2 ! Généralement lié à une petite perte de poids. Rien d’impressionnant. Non quelques kilos perdus. Souvent ceux qui sont en superflu avec l’âge… Avant l’été c’est le bon moment… Comment a t-elle fait pour obtenir un résultat aussi rapide me direz-vous ? Weight Watchers ? Dukan ? Non elle oublie de manger !

Donc là généralement c’est le moment où on va voir son médecin généraliste… Le mec, ça fait 35 piges que tu le connais, il sifflote quand il prend ta tension, vous parlez plus de la météo que de ta santé… Le mec, il est tellement en roue libre avec toi, qu’il s’emmerde plus à te faire des ordonnances. Il fait des photocopies. Là tu débarques avec une perte de poids et il est perdu. Et le mec a le culot de te dire « Ah bah alors on s’est remis au sport hi hi hi ».

« Bah oui, elle 72 ans, une hanche en plastique, et oui elle fait 50 bornes à vélo sur la roue arrière tous les jours pour déconner connard ! »… Donc là c’est le début de la chute… Donc le médecin t’envoie vers un spécialiste. Parce que grippe, gastro, angine c’est dans son champs d’action, au-delà du Spasfon, il galère !

Il t’envoi vers un neurologue qui lui très rapidement, met un coup de tampon sur la carte de fidélité ! Tu fais partie du club, tu as Alzheimer ! Petite précision avec cette maladie, tout ce que tu paumes, c’est fini, tu peux faire une croix dessus ! T’as beau prendre des médicaments, que t’oublies une fois sur deux sinon ça serait trop simple, ça change rien. Tout ce que tu as oublié ne se récupère pas !

Et tous ceux qui ont déjà laissé tomber leur portable dans les toilettes savent de quoi je parle. T’avais qu’à faire une sauvegarde avant. Sauf qu’avec Alzheimer c’est différent !

Fous le feu à ta baraque, si t’arrives à éteindre les flammes à temps t’as du cul, mais les photos brûlées, c’est fini tu les retrouveras pas ! Mais néanmoins, tu sais pas pourquoi, y a des trucs que tu pensais planqué dans les tiroirs depuis 50 piges qui ressortent : « Moi en 1943, pendant la guerre…” mais qu’est-ce que ça fout là, ça devait être oublié ça pourtant…

Petite particularité d’Alzheimer, les fixettes ! Ma grand-mère c’était la vaisselle, on n’avait pas fini de manger l’entrée qu’elle nettoyait déjà les verres à vin ! Ça m’arrive aussi mais plutôt quand les gens m’emmerdent et que je veux les foutre dehors rapidos. Et puis y a un moment où on fait le pas sur la bande d’arrêt d’urgence… La personne ne te reconnait plus et en plus a des sautes d’humeur…

Elle t’appelle Monsieur ! Tu lui dis que t’es son petit-fils… Et en plus elle t’engueule ! Tu lui demande ce qu’elle vient de manger elle ne sait plus ! Bon quand tu arrives à ce niveau, c’est plus un feu de cheminée, c’est la tour infernale… Bref ça va peut-être être un peu bateau, mais merci Thierry Lhermitte d’en parler… Parce que grâce à vous on n’oublie pas ! Bisous Papy, bisous Mamy !…

Source France Inter.

Alzheimer – Paris : une peluche robot pour apaiser les patients âgés…

Alzheimer – Pour aider les personnes qui souffrent de la maladie d’Alzheimer l’hôpital gériatrique parisien Bretonneau a trouvé une solution innovante…

Il s’appelle Paro, regardé d’un peu loin il ressemble à un bébé phoque, de près il se révèle être… une peluche. Mais pas n’importe quelle peluche ! Paro a des pouvoirs thérapeutiques et interactifs désormais reconnus pour apaiser les personnes atteintes de troubles du comportement ou de la communication, en particulier les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer. Sous la fourrure synthétique du petit phoque se cachent 7 moteurs, qui lui permettent de bouger la tête, de cligner des yeux, remuer la queue et bouger ses nageoires latérales. En incitant au contact tactile et verbal, tel un vrai animal, il permet une approche non-médicamenteuse de ces patients qu’il apaise, calme et ne même temps stimule par le biais des émotions et de l’expression des sentiments. Dévoilé ce mardi à l’hôpital gériatrique parisien Bretonneau (XVIIIe), ce robot thérapeutique a pu être attribué au service de gériatrie de l’établissement grâce au financement de la Fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, dans le cadre de sa campagne d’appel aux dons « + deVie », qui vise à subventionner des projets d’amélioration des conditions de vie des personnes âgées hospitalisées. Depuis la première édition de cette initiative lancée en 1997, elle a permis de financer 5 173 projets dans des services de gériatrie. L’an dernier la Fondation a consacré près de 3 M€ à 349 projets partout en France.

Source LE PARISIEN.

Handicap : Des entreprises françaises à la pointe de la technologie… Canne Connectée, Fauteuil Roulant révolutionnaire, Tablette pour la mémoire…

Handicap – Nouvelles Technologies – Elles n’ont que quelques années d’existence et commencent à commercialiser leur innovation. Gros plan sur trois PME qui ont fait le pari de soulager le quotidien de personnes en situation de handicap grâce aux nouvelles technologies.

Sherpa : une canne connecté pour les non-voyants.

 

Tout juste diplômés de l’école Polytech de Nancy (Meurthe-et-Moselle), Florian Esteves, 25 ans, et Mathieu Chevalier, 27 ans, comptaient bien donner du sens à leur vie professionnelle en s’intéressant au secteur du handicap. Ces deux ingénieurs ont donc monté leur propre entreprise en 2014. « Nous avons alors mené une enquête auprès des associations lorraines d’aide aux déficients visuels, raconte Florian. Cela nous a rapprochés du quotidien de ces personnes.

À chaque sortie, elles sont contraintes d’emporter un GPS, un téléphone portable, une télécommande pour activer les feux de circulation « parlants ». Tout un équipement en plus du sac à main pour les femmes, du paquet de course, du parapluie… et de l’indispensable canne en aluminium pour détecter les obstacles. Bref, deux mains ne suffisent pas !….

 

LiNote, une tablette pour garder la mémoire.

 

À croire que les grands-mères sont source d’inspiration pour les ingénieurs ! Le concept de LiNote, un aide-mémoire numérique, s’est imposé pour Anthony Tresontani, 33 ans, et Angélique Belperin, 26 ans, basés à Gondreville (Meurthe-et-Moselle). Anthony a dû un jour chercher la grand-mère de sa compagne pour un repas familial, mais l’octogénaire ne l’avait pas reconnu et avait oublié le rendez-vous.

De son côté, Angélique n’en revenait pas de voir sa grand-mère accumuler les petits papiers pour se rappeler le moindre de ses faits et gestes. Face à ces situations, la famille, l’aide-ménagère, le personnel soignant… tout le monde reste démuni et désemparé. En réponse, Anthony a conçu une série de prototypes et s’est appuyé notamment sur Angélique pour développer des fonctionnalités accessibles à tous. « Notre priorité était de faire simple, et c’était très compliqué ! » confessent les deux jeunes gens…

Nino, un fauteuil révolutionnaire.

Dans un hangar anonyme de la zone commerciale de Clermont-l’Hérault (Hérault), Pierre Bardina, 52 ans, quitte son fauteuil roulant pour s’installer sur une machine équipée de deux roues au design épuré et coloré. Une fois bien calé, il bascule son buste vers l’avant pour avancer et vers l’arrière pour reculer ou freiner. Une petite pression sur le guidon lui permet de tourner…

Commercialisé depuis 2015, Nino se meut comme un gyropode. Ce dispositif fonctionne grâce à « la technique autobalancée », qui permet à l’engin de rester en équilibre. « Un fauteuil roulant, c’est très moche, et il n’y a rien de plus stigmatisant et anxiogène », lance Pierre. En créant cette machine, facile d’usage et esthétique, je voulais mettre enfin en valeur les personnes en état de faiblesse. »

En 1996, suite à un grave accident de décompression, ce plongeur professionnel est devenu paraplégique. C’est en testant du matériel destiné aux personnes handicapées pour un site Internet que lui vient l’idée d’un fauteuil roulant de nouvelle génération. Baptisé Nino, il s’adresse à tous ceux, qui malgré leurs difficultés de mobilité, souhaitent se déplacer facilement, sur de longues distances et sans effort physique…

Plus d’information, cliquez ici.

Source LE PELERIN.

Reportage poignant…. !!! « Ne t’en fais pas. On a encore tout plein de temps ensemble » : Michèle et Jean, un couple uni face à la maladie d’Alzheimer…

Alzheimer – Deux millions de personnes sont concernées par cette maladie en France. Une épreuve pour laquelle les personnes atteintes doivent se faire accompagner.

Sur France 2, le 24 septembre….

Jean a 75 ans. Il est atteint de la maladie d’Alzheimer depuis six ans. À ses côtés, Michèle, sa femme, guide désormais chacun de ses gestes. La maladie d’Alzheimer touche 900 000 Français, et près de 2 millions de personnes à travers eux. Pour Michèle et Jean, 50 ans de mariage, c’est une vie de couple à réinventer. Jean était ingénieur, Michèle professeure. Pour solliciter sa mémoire en douceur, elle lui montre chaque jour des images de leurs proches : les dernières vacances en famille au printemps. « Tu te reconnais là ? Pas beaucoup ? », lui glisse-t-elle.

« On a encore tout plein de temps ensemble. »

A 70 ans, Michèle veut s’occuper de son mari le plus longtemps possible. Elle envisage douloureusement le jour où elle devra trouver pour lui une structure d’accueil. « J’essaie qu’il ne perde pas sa reconnaissance personnelle », explique-t-elle. « C’est peut-être plus important pour moi qu’il se reconnaisse encore, même s’il a du mal à reconnaître d’autres membres de la famille. » Michèle redoute un moment en particulier : « Quand le lien avec moi sera rompu et que j’aurai l’impression d’être vraiment une personne totalement étrangère à sa sphère. » « Ne t’en fais pas. On a encore tout plein de temps ensemble », le console-t-elle.

Pour Jean, chaque semaine, il y a orthophonie et kiné. Il s’agit de retarder au maximum sa perte d’autonomie. Cette séance, c’est aussi du répit pour Michèle. Un rare moment solitude pour prendre de la distance et apaiser le sentiment de révolte qui l’a souvent envahie. Il y a chaque année en France 225 000 nouveaux malades d’Alzheimer. À ce rythme, un quart des plus de 65 ans seront touchés en 2020. Une maladie dégénérative pour laquelle il n’existe pour le moment aucun traitement.

Source France TV.

 

Alzheimer: La fille d’Annie Girardot bouleversée en évoquant la maladie de sa mère…

EMOTIONÀ l’occasion de la journée mondiale contre Alzheimer, Giulia Salvatori, fille de la comédienne Annie Girardot, est revenue sur la maladie de sa mère…

Giulia Salvatori, fille de la comédienne Annie Girardot et de l’acteur Renato Salvatori, n’a pu contenir son émotion en évoquant la maladie d’Alzheimer dont souffrait sa mère.

Invitée de l’émission Honde­latte Raconte sur Europe 1, ce jeudi, elle a fondu en larmes lors de la diffusion du documentaire Ainsi va la vie, consacrée à Annie Girardot.

Annie Girardot - Alzheimer

« On la perd un peu tous les jours »

L’œuvre, réalisée par Nicolas Baulieu en 2008, retrace la vie de la comédienne entre novembre 2006 et février 2007, alors que la maladie d’Alzheimer progresse inexorablement.

Giulia Salvatori a craqué lorsque sa mère confie : « Mes amis je vous aime, et je vous quitte un peu. » Elle a par la suite confié s’être sentie désarmée face à la maladie : « J’ai perdu maman en 2000. Physiquement en 2011 mais mentalement en 2000. Vivre avec quelqu’un pendant 11 ans sachant que cela ne va pas s’améliorer… On la perd un peu tous les jours. »

« Il suffisait d’un regard, d’un touché pour se comprendre »

Elle est aussi revenue sur la relation complice qu’elle a toujours entretenue avec sa mère. « J’ai eu de la chance, aussi bien avec mon père qu’avec ma mère, nous n’avions pas besoin de beaucoup de mots pour se comprendre. Et il suffisait d’un regard, d’un touché pour se comprendre. C’est peut-être l’avantage que j’ai eu. Jusqu’au dernier moment, j’ai pu essayer de comprendre ce qu’elle voulait me dire. »

Annie Girardot s’est éteinte le 28 février 2011 des suites de sa maladie, à l’âge de 79 ans.

Source 20 Minutes.

Alzheimer : des visites au musée pour stimuler les malades…

Jeudi 21 septembre marquait la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. Plusieurs musées ont proposé des programmes dédiés aux malades et à leurs familles.

La maladie d’Alzheimer touche près d’un million de personnes en France. Face à cela, le musée Picasso à Paris a développé certains programmes spécialement dédiés aux personnes atteintes de cette maladie et à leur famille. Des fauteuils-cannes pour éviter la fatigue, la visite peut donc commencer. Une conférencière est là pour les faire participer, et leur parler des artistes.

Un impact sur la qualité de vie

Cinq oeuvres ont été sélectionnées pour ces visiteurs particuliers par le musée, devant lesquelles ils s’arrêteront longuement. Une initiative qui plaît même si certains savent qu’ils ne garderont pas longtemps cette visite en mémoire. « Cela a un impact sur la qualité de vie de la personne et de son aidant principal », observe Judith Mollard-Palacios, experte psychologue France Alzheimer. En France, une centaine de musées ont aujourd’hui des programmes Alzheimer qui stimulent les malades et évitent qu’ils ne se renferment à défaut de les guérir.

Source France Info TV.