Alzheimer : comment mieux détecter, aider les malades et accompagner les aidants en Alsace?…

22 049 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en Alsace, c’est le chiffre officiel, mais sans doute sous-estimé. Car la détection de la maladie est difficile. Une pathologie pourtant en pleine expansion, qu’il faudrait pouvoir traquer tôt pour mieux accompagner les familles.

En ce 21 septembre, journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, l’accent est mis sur la prévention et l’accompagnement des patients, et de leurs familles. Si la science ne sait pas encore guérir cette pathologie, on dispose néanmoins de traitements. Les aidants ont eux aussi besoin de soutien et de conseils. Ils peuvent en disposer au quotidien, dans des accueils de jour.

Dans le Bas-Rhin, il y a 230 places disponibles dans ce type de structures.

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Source FR3.

Alzheimer : « Il y a un sous-diagnostic de cette maladie »…

Bruno Dubois, neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et directeur scientifique de la Fondation pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer, était l’invité de France info jeudi à l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer.

La journée mondiale de la maladie d’Alzheimer s’est tenue jeudi 21 septembre afin de sensibiliser à cette maladie neuro-dégénérative qui touche quelques 850 000 personnes en France et plus de 50 millions dans le monde. Pour le professeur Bruno Dubois, neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et directeur scientifique de la Fondation pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer, « il y a un sous-diagnostic de cette maladie » qui n’est souvent pas détectée assez tôt.

Par ailleurs, « on a des médicaments qui sont actuellement en développement qui commencent à bloquer les lésions de la maladie », a-t-il expliqué sur franceinfo mais « le problème c’est que ces médicaments n’améliorent pas les symptômes ».

franceinfo : Où en est la recherche sur Alzheimer ?

Bruno Dubois : On a maintenant des médicaments en développement qui commencent à bloquer les lésions de la maladie. On a pour la première fois des médicaments qui agissent directement sur les lésions de la maladie. Le problème, c’est que ces médicaments n’améliorent pas les symptômes. Peut-être parce qu’ils sont étudiés trop tardivement. Il faut peut-être étudier ces médicaments au début de la maladie vo

Cette maladie est-elle bien diagnostiquée ?

Aujourd’hui on a la possibilité de faire le diagnostic de cette maladie, malheureusement on ne le fait pas assez souvent. Il y a un sous-diagnostic de cette maladie. Alzheimer est une pathologie qui fait peur. Il y a aussi une confusion auprès des gens entre les troubles de la mémoire banals, ceux qu’on a tous, et ceux qui sont le signe de la maladie. C’est compliqué de faire la différence. Ne pas se rappeler de quelque chose qui est une signification pour soi-même est un signal. La famille à ce moment-là va le percevoir.

Quels sont les facteurs de risque ?

Le premier, c’est l’âge. Plus on est vieux et plus on risque d’arriver à ce moment de la vie où la maladie devient fréquente. On a identifié des facteurs biologiques, sanguins, qui sont associés à une plus grande fréquence de la maladie. Il existe aussi des facteurs sociaux-culturels. On est en train de travailler sur un certain nombre de facteurs qui ne favorise pas forcément les lésions mais leur expression. Je veux dire par là qu’il y a une sorte de curseur qui va faire que les lésions vont s’exprimer plus ou moins tôt selon la présence de ces facteurs associés.

 

 

Alzheimer

Source France Info TV.

 

Alzheimer : bientôt un nouveau protocole pour prévenir la maladie ?…

À l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, France 3 s’est rendue dans un institut spécialisé où les patients peuvent tester un nouveau protocole.

Ce jeudi 21 septembre est la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. Alors, comment lutter contre cette maladie ? À 67 ans, Jean-Marie Robin est un peu inquiet. Il souffre de troubles de la mémoire. Son médecin lui a prescrit un dépistage de la maladie d’Alzheimer. Avec ce bilan psychologique, les médecins testent les capacités de mémorisation du patient.

Une étude clinique en cours

Des fois, une IRM est proposée en plus. Cette technologie très avancée d’imagerie médicale permet de voir directement sur le cerveau les lésions causées par la maladie. Mais ce n’est pas tout : à force d’étude, les scientifiques se sont aperçus que ces lésions du cerveau apparaissent bien avant les troubles de la mémoire. Du coup, ils testent une nouvelle approche. « Avec ces examens, on peut, dans le futur, identifier des gens qui sont à risque de développer la maladie, et comme on a des médicaments qui bloquent les lésions, peut-être qu’on pourra les bloquer et donc empêcher l’apparition de la maladie« , explique le professeur Bruno Dubois. Une étude clinique sur plus de 300 patients est en cours pour prouver cette théorie.

Alzheimer

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France Info TV.

Alzheimer: Un nouveau test pour prédire l’âge d’apparition de la maladie…

SANTELe nombre de personnes atteintes de démence dans le monde devrait doubler d’ici 2030 et tripler d’ici 2050 si aucun traitement efficace n’est découvert…

Un moyen d’« évaluer non seulement le risque de développer la maladie d’Alzheimer durant le cours de la vie, mais aussi de prédire l’âge d’apparition des symptômes », résume le Dr Anders Dale de la faculté de médecine de l’Université de Californie à San Diego.

Une équipe internationale de scientifiques a mis au point un test génétique qui permet de calculer le moment probable auquel une personne risque de souffrir de cette dégénérescence neurologique incurable. Ce test est basé sur l’analyse de mutations dans 26 gènes, trouvées chez plus de 70.000 personnes de 65 ans et plus, dont 17.000 atteintes de la maladie. Les autres personnes en bonne santé ont servi de groupe témoin.

Mieux évaluer le risque pour aider dans la prévention

La plupart des tests utilisés jusqu’à présent sont basés sur des mutations du gène APOE connues pour accroître fortement le risque d’Alzheimer. Mais chez les personnes qui n’ont pas ces mutations génétiques, un score élevé à ce nouveau test indique qu’elles risquent de développer les symptômes de la maladie dix ans plus tôt que celles dont le score est bas.

« Mieux évaluer le risque génétique d’Alzheimer et l’âge d’apparition de la maladie peut aider dans la prévention et pour mieux cibler les essais cliniques en déterminant quels patients sont plus susceptibles de répondre à une nouvelle thérapie », poursuit le Dr Anders Dale, l’un des coauteurs de cette étude publiée mardi dans la revue américaine Plos Medicine.

Plus de 36 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence

Les neurologues pensent aussi qu’une fois que des traitements efficaces contre Alzheimer auront été découverts, il faudra les commencer le plus tôt possible avant que la maladie ne progresse et ne laisse peu de chances d’inverser les dommages au cerveau et de restaurer les capacités de la mémoire.

Les auteurs relèvent que leur étude doit être validée par des recherches plus étendues et plus approfondies. Ils pointent également certaines limitations car les échantillons de population étudiés sont pour la plupart de descendance européenne. Ils pourraient ainsi ne pas être représentatifs de la fréquence d’Alzheimer et du risque génétique de cette maladie chez les autres groupes ethniques, comme les Noirs ou les Hispaniques.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 36 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence, dont une majorité souffrent de la maladie d’Alzheimer. Avec le vieillissement de la population, ce nombre devrait doubler d’ici 2030 et tripler d’ici 2050, à 115,4 millions, si aucun traitement efficace n’est découvert dans les prochaines années.

maladie d' Alzheimer

Source 20 Minutes.

 

Alzheimer: Former les patients pour les aider à mieux vivre avec leur maladie…

A partir d’octobre, l’association France Alzheimer proposera aux patients des ateliers d’éducation thérapeutique pour devenir acteur et s’adapter à la maladie…

  • A l’occcasion de la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, «20 Minutes» se penche sur l’éducation thérapeutique concernant cette maladie qui touche 900.000 Français.
  • Pour la première fois, deux programmes d’éducation thérapeutique sont proposés non pas aux aidants mais aux patients directement.
  • Afin de définir ces ateliers où les patients pourront s’informer et s’entraider, l’association France Alzheimer et le CHRU de Lille ont demandé leur avis aux malades.

« Regarder la maladie en face… sans me regarder le nombril ! ». Voilà comment Marie-France, 66 ans, a choisi de vivre avec Alzheimer. Et elle espère que suivre le programme d’éducation thérapeutique l’aidera dans cette démarche. Permettre au patient de mieux connaître sa maladie et retrouver l’estime de soi, c’est l’objectif de l’association France Alzheimer et maladies apparentées, qui propose pour la première fois des ateliers d’éducation thérapeutique aux malades d’Alzheimer dès cet automne. Une initiative également lancée par le  CHRU de Lille.

Comment vont se dérouler ces ateliers ?

L’association France Alzheimer a organisé des réunions avec des patients pour construire ces ateliers baptisés « Apprendre à vivre avec la maladie ». Un programme testé à Paris dès octobre. L’association espère proposer ces six ateliers collectifs piloté par un binôme – psychologue et bénévole- dans une quinzaine de départements en 2018. Au CHRU de Lille, le programme débute le 6 octobre pour huit séances.

Redonner un rôle au patient

« Pour les malades d’Alzheimer, c’est une révolution », s’enthousiasme Judith Mollard-Palacios, psychologue chez France Alzheimer qui a participé à la création du programme. On a vu arriver des patients en demande d’informations, qui ne veulent pas rester passifs. »

Si de nombreuses associations proposent des formations aux aidants, c’est la première fois que l’on invite le patient à s’informer sur sa maladie. Et que l’on va donc répondre à son envie et ses priorités. « Cela permet au patient, souvent considéré comme vivant dans un autre espace-temps, de retrouver sa confiance, développer ses potentialités, contourner les difficultés du quotidien, énumère Judith Mollard-Palacios. Une démarche d’autant plus importante qu’avec cette maladie, « l’entourage anticipe parfois la perte d’autonomie »….

Alzheimer

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Source 20 Minutes.

 

C’est la journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer ce jeudi…

Alzheimer – 860.000 personnes souffrent de cette maladie en France. A la veille de cette journée mondiale, il convient de vulgariser la pathologie, pour les patients et les aidants.

La maladie d’Alzheimer est une affection dégénérative qui détruit définitivement les cellules du cerveau. Elle se manifeste au départ par des troubles de la mémoire, avec l’omission de faits récents ( la mémoire ancienne n’est pas altérée). Progressivement, les gestes quotidiens sont oubliés, avec une perte du sens de l’orientation, des troubles de l’humeur. Elle touche le plus souvent des personnes de 65 ans et plus, mais il existe aussi des patients plus jeunes avec une forme précoce.

C’est une maladie qui impacte toute la famille car l’entourage doit s’adapter à l’évolution de la maladie. Il n’existe à ce jour aucun traitement curatif n’existe, mais certains médicaments  permettent de traiter certains symptômes.

L’importance du dépistage

La maladie d’Alzheimer touche  860.000 personnes en France. Chaque année, environ 225 000 nouveaux cas se déclarent.
Selon la Fondation Vaincre Alzheimer, 1 million 800.000 personnes devraient être atteintes de démence en France en 2050. Ce chiffre, en contante augmentation, s’explique par l’allongement de la durée de la vie.
Dans les Alpes-Maritimes, l’institut Claude Pompidou  accompagne les patients et les communes multiplient les initiatives pour que les patients profitent le plus longtemps possible d’activités pour retarder les effets de la pathologie.

Source FR3.

 

Alzheimer : Toulouse en pointe dans l’étude du vieillissement cérébral…

Alzheimer – A l’occasion de la journée mondiale d’Alzheimer de jeudi, gros plan sur la plus vaste étude de prévention du risque de vieillissement cérébral en Europe. Elle est menée depuis le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse auprès de 2000 participants.

Selon un sondage publié mardi dans La Croix à l’occasion de la Journée mondiale Alzheimer de jeudi, la maladie d’Alzheimer arrive en deuxième position de celles qui font le plus peur aux Français (20% des réponses), derrière le cancer (38%) et à égalité avec l’accident vasculaire cérébral.

Entre 800.000 et 1,2 million de personnes sont atteintes en France, selon les chiffres officiels, de cette dégénérescence neurologique incurable liée au vieillissement, et qui affecte les capacités cognitives dont la mémoire, Quant à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elle estime que plus de 36 millions de personnes dans le monde sont atteintes de démence, dont une majorité souffre de la maladie d’Alzheimer.

Avec le vieillissement de la population, ce nombre devrait doubler d’ici 2030 et tripler d’ici 2050, à 115,4 millions, si aucun traitement efficace n’est découvert.

D’où l’importance du programme NOLAN, mené auprès de 2000 participants dans toute la France et coordonné depuis le Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse, pour prévenir les troubles de la mémoire liés à la maladie d’Alzheimer.

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Alzheimer: Il invente un porte-clé GPS pour retrouver les malades

Alzheimer – La France compte un million de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

  • Une notification est envoyée aux proches si le malade dépasse le secteur de promenade délimité, en cas de chute ou d’activation du bouton d’urgence.

Un jour, la grand-mère de Guillaume Eberwein s’est perdue en allant faire ses courses. Comme 47,5 millions de personnes dans le monde, dont un million en France, la vieille dame est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Elle habite loin d’une partie de sa famille. Par chance, une connaissance la croise dans la rue et la ramène chez elle.

Passées les premières frayeurs, Guillaume Eberwein, encore étudiant en dernière année de l’Ecole des Mines de Saint-Etienne sur le campus Charpak à Gardanne (Bouches-du-Rhône), s’allie avec son père, également ingénieur, pour mettre au point un porte-clefs GPS à destination des personnes âgées atteintes de cette maladie. Quelques années plus tard, Guillaume Eberwein est non seulement major de sa promotion (section biomédical), mais il dirige sa propre start-up, déjà lauréate de plusieurs prix et qui a soufflé sa première bougie ce mercredi….

Alzheimer

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Source 20 Minutes.