Qui peut PAYER ???? Ehpad: 2000 euros restent à la charge des retraités chaque mois….

Selon une étude de la Mutualité française, le reste à charge dépasse largement le niveau de vie des personnes âgées.

Ce problème devrait être abordé lors du débat public sur la dépendance que lance la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ce lundi.

Ehpad: 2000 euros restent à la charge des retraités chaque mois

Gérer financièrement sa fin de vie devient de plus en plus compliqué. Selon une étude dévoilée par la Mutualité française ce lundi, à l‘occasion de la journée internationale des personnes âgées, le reste à charge étouffe de plus en plus les retraités qui se retrouvent dans une situation de dépendance. Après le versement des différentes aides existantes (allocation personnalisée d’autonomie, aide sociale à l’hébergement), ces derniers doivent encore dépenser 2000 euros de leur poche en moyenne pour financer leur hébergement en Ehpad. «En moyenne, ce reste à charge représente 100% du revenu disponible moyen des plus de 75 ans. En 2011, pour plus d’un résident sur deux, il était supérieur aux ressources», affirme l’étude.

Ce niveau varie fortement d’un département à l’autre en fonction du prix de l’hébergement. Un mois en Ehpad pour une personne en perte d’autonomie sévère coûte en moyenne 2050 euros dans la Meuse contre 3500 euros à Paris. Le reste à charge atteint donc 1600 euros par mois dans le premier département contre 3100 dans le second. Plus la durée de vie s’allonge, plus la facture s’alourdit. Dans l’Essonne par exemple, 5 ans d’hébergement coûtent 185.800 euros dont plus de 150.000 euros de la poche du résident. Ce montant dépasse de 46.900 euros le niveau de vie médian des retraités. «Autrement dit, la personne âgée qui entre dans un Ehpad en Essonne non seulement y consacrera l’intégralité de ses revenus mais devra en outre disposer d’une épargne de presque 50.000 euros», note les auteurs. Cette charge financière, qui doit être prise en charge immédiatement par la famille ou qui mobilise la vente du patrimoine, est rédhibitoire pour les ménages aux revenus les plus modestes. Une étude du Credoc, également publiée ce lundi, affirme que 61% d’entre eux n’envisagent même pas la possibilité de faire entrer leur proche dans un Ehpad en raison de ce coût restant.

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Source LE FIGARO.

De fausses villes des années 50 pour soigner les malades d’Alzheimer…

En Californie, une réplique d’une ville des années 50 est en train de faire ses preuves pour aider des personnes séniles ou atteintes par la maladie d’Alzheimer à conserver la mémoire.

Ce modèle pourrait être installé dans divers centre commerciaux du pays.

De fausses villes des années 50 pour soigner les malades d’Alzheimer

Une expérience concluante qui pourrait être appelée à se généraliser. Ce décor d’une ville américaine imaginaire des années 1950 installé dans un centre commercial de la banlieue de San Diego ne comporte pourtant aucune enseigne à succès. Et pour cause: ici on ne vend aucun produit, si ce ne sont des souvenirs… Cette réalisation fait partie de la liste des centres de jour pour adultes du George G. Glenner Alzheimer’s Family Center. Sur plus de 800 m², on retrouve 14 devantures de boutiques incluant une station-service, un cinéma diffusant des films d’époque ou encore un restaurant.

Reconstitution d'un restaurant des années 50 pour soigner les malades d’Alzheimer

L’objectif de ce décor reconstitué avec soin avec des objets d’époque est de stimuler la mémoire des malades pour les aider à retrouver certains de leurs souvenirs enfouis. Sachant que bon nombre des malades atteints d’Alzheimer ou de troubles de la mémoire sont des octogénaires et que selon les chercheurs, les souvenirs les plus vivaces sont ceux que l’on se fabrique entre 10 et 30 ans, il a été décidé de créer un lieu évoquant les années comprises entre 1953 et 1961. Les malades sont envoyés en soin de jour dans cette fausse ville et chaque lieu est un prétexte pour de nouveaux exercices.

Un environnement connu et rassurant

Ils peuvent évidemment visionner des films mais aussi faire des puzzles à la bibliothèque, écouter un conteur, voire s’occuper d’animaux dans l’animalerie, etc. Baptisé «Town square», ce concept s’appuie sur l’idée de thérapie par la réminiscence. En proposant aux malades un environnement connu et rassurant, on parvient généralement à diminuer son agitation, à améliorer son interaction sociale et lui permettre de retrouver un sommeil plus apaisé. Ce premier test, inauguré en août dernier, devrait être appelé à essaimer à travers le pays. Un développement en franchise, nous sommes tout de même aux États-Unis, pays du business.

Source LE FIGARO.

 

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau …

Caresser un animal de compagnie, en prendre soin sur le long terme, lui parler, et partager des moments de joie permet d’améliorer notre santé mentale.

Les animaux savent créer un lien unique avec leurs propriétaires, qui a un effet direct sur leur cerveau.

Comment les animaux arrivent à modifier notre cerveau

La zoothérapie, ou médiation animale, est une thérapie employée pour soulager l’anxiété des enfants ou des adultes. La présence d’un animal, qui peut être un chien, un chat, un cheval, une chèvre, un hamster, un lama, un lapin ou un âne, aide à s’apaiser, contrôler ses émotions, et à prendre confiance en soi. Les moments de joie partagés avec les animaux ont donc un impact significatif et à long terme sur notre santé physique, mais aussi sur notre cerveau. Comment ?

L’effet des caresses

Caresser un animal chaud et doux a un effet émotionnel positif chez l’être humain. Cette sensation déclenche la libération d’ocytocine dans notre cerveau, et nous rend plus heureux, expliquent les chercheurs interrogés par Thrive Global. Assurez-vous toutefois que l’animal est amical, et qu’il apprécie les caresses.

Un contact prolongé

Si une caresse de temps en temps nous fait du bien, les bienfaits d’une relation homme-animal se construisent grâce à un contact régulier. Les animaux de compagnie ont montré leur capacité à répondre à leurs propriétaires de manière intuitive et unique, créant ainsi un lien très spécial et particulièrement satisfaisant.

Parler à l’animal

Si le contact social entre êtres humains est bon pour la santé mentale, le même type de contact avec les animaux, malgré l’absence de réponse verbale, contribue également à créer un sentiment d’appartenance. Cet échange améliore la santé mentale en nous offrant une autre façon de partager nos émotions.

Les responsabilités

Les câlins et les discussions avec nos animaux de compagnie ne sont pas les seuls facteurs à influencer notre cerveau et à nous rendre heureux. Les tâches de soin quotidiennes, comme le fait de promener son chien, de brosser son chat, ou encore de donner de la nourriture à un moment donné, nous aident à nous donner un but en dehors des fluctuations du travail. L’animal a toujours besoin de nous, de notre présence et de notre attention. Il nous aide ainsi à nous stabiliser et à apprendre le sens des responsabilités.

Source SANTE MAGAZINE.

Maladie d’Alzheimer : soigner son cœur protégerait le cerveau…

Les personnes avec de bons paramètres cardio-vasculaires ont des risques réduits de développer une démence.

Maladie d’Alzheimer : soigner son cœur protégerait le cerveau

Protège-t-on son cerveau en protégeant son cœur? C’est possible car, comme tous les organes, le cerveau a besoin d’une circulation sanguine efficace pour fonctionner de façon optimale. Un lien physiologique existe donc inévitablement entre l’état des vaisseaux et celui du cerveau.

Même si personne n’ira jusqu’à affirmer que les causes de l’infarctus du myocarde sont les mêmes que celles de la maladie d’Alzheimer, pour ne citer que la plus connue des causes de démence. On distingue schématiquement deux mécanismes à l’origines des démences (dégradation des fonctions supérieures du cerveau, perte d’autonomie, etc.). Soit une altération des vaisseaux cérébraux, source d’une démence vasculaire. Soit une atteinte des neurones, type démence d’Alzheimer.

«On a longtemps cru que les démences d’origine vasculaire pure et celle de la maladie d’Alzheimer étaient nettement distinctes, mais les deux sont souvent mélangées et la frontière est très ténue», explique au Figaro le Pr Philippe Amouyel, professeur de santé publique et directeur du laboratoire d’excellence Distalz dédié à la maladie d’Alzheimer, auteur du Guide anti-Alzheimer (Éditions du Cherche Midi).

Qu’il existe ou pas un mécanisme pathologique sous-jacent, il est probable qu’une mauvaise vascularisation du cerveau, quelle qu’en soit la cause, précipite l’apparition des symptômes de démence, lorsqu’elle s’ajoute à une maladie d’Alzheimer en cours.

«On sait depuis longtemps que les personnes qui cumulent des facteurs de risque cardio-vasculaires ont un risque plus important que les autres d’avoir une démence vasculaire, voire une maladie d’Alzheimer», fait remarquer le Pr Amouyel. C’est ce lien épidémiologique, au-delà de 65 ans, qui apparaît dans l’étude prospective française publiée le 21 août par la revue américaine de référence, le Journal of the American Medical Association (Jama). Le travail a été réalisé à partir des données recueillies dans l’étude dite «des 3 cités» (Bordeaux, Dijon, Montpellier) qui a commencé en 1999-2000. Il s’agit de personnes âgées d’au moins 65 ans au moment de l’entrée dans l’étude et qui ne devaient pas être en institution (Ehpad ou autre) à ce moment-là.

Sept critères……..

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Source LE FIGARO.

Landes : un robot-peluche pour apaiser les malades d’Alzheimer…

Expérience originale dans un EHPAD de Saint-Pierre-du-Mont où les résidents souffrant de la maladie d’Alzheimer peuvent câliner un bébé phoque en peluche.

Utilisée comme outil pédagogique, ce robot-peluche leur apporte réconfort et apaisement. Etonnant.

PARO, un robot-peluche intelligent qui fait du bien aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

PARO est un robot socio-pédagogique utilisé en atelier d’animation et en thérapie relationnelle individuelle pour les malades atteints de troubles du comportement et de la communication.

Développé dès 1993 pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et troubles apparentés, le phoque PARO a été tout d’abord commercialisé au Japon en 2005, puis aux Etats-Unis en 2009 (Certification FDA en tant que robot thérapeutique), selon le site d’Inno Med.Un robot intelligent qui s’adapte à la personne

PARO ouvre de grands yeux expressifs lorqu’il se trouve dans les bras de la personne malade, et réagit aussi avec des sons.
Le robot est équipé de 7 moteurs, qui lui permettent de bouger la tête (haut, bas, droite, gauche), cligner des yeux, remuer la queue et actionner ses deux nageoires latérales. Le son de sa voix provient d’un réel enregistrement de bébé phoque. 

Une douzaine de capteurs (toucher, positionnement, lumière) et 3 microphones renvoient des informations sur l’interaction avec le malade à un logiciel d’intelligence artificielle, qui adapte en conséquence les mouvements et l’intonation du robot afin de fournir à chaque malade la meilleure stimulation cognitive possible.

Le robot peut donc communiquer au patient des émotions telle que la joie, la surprise ou le mécontentement. 

voir notre reportage réalisé dans un EHPAD de Saint-Pierre-du-Mont dans les Landes. Le contact entre une résidente souffrant de la maladie d’Alzheimer et le robot-peluche est vraiment très étonnant. L’expérience est visiblement concluante et elle est encouragée par les soignants de l’établissement qui constatent les bienfaits sur les malades.

Source FRANCE TV.

Nord: Des sœurs jumelles inventent un plaid relaxant hyper connecté…

INNOVATION Leur produit permet, notamment, de calmer les crises d’angoisses des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer…

Nord: Des sœurs jumelles inventent un plaid relaxant hyper connecté

  • Deux sœurs inventent Maase, un plaid high-tech aux capacités apaisantes.
  • Leur produit peut être utilisé dans le cadre de thérapies douces.
  • Il est actuellement développé pour le milieu hospitalier ou les Ehpad.

Pour être détendu, détendu. Qui a dit que le plaid était un accessoire de vieux ? Nancy et Lou-Anne, des  sœurs jumelles âgées de 25 ans, développent une couverture bourrée d’électronique aux capacités relaxantes. Les tests réalisés dans plusieurs maisons de retraites montrent des résultats saisissants.

Entre paris et Tourcoing

« A dix ans, nous voulions être designer. A quinze ans nous voulions déjà inventer des textiles intelligents », se souvient Nancy Boehm, sœur jumelle de Lou-Anne. Natives de Paris, elles se sont orientées naturellement vers de grandes écoles de design pour mieux appréhender « l’excellence textile ». « La partie innovation, électronique, chimique ou matériaux de synthèse, je l’ai apprise en autodidacte puis en suivant des formations », poursuit Nancy. Les jumelles travaillent aussi, depuis un an et demi, avec le Centre des textiles innovants (CETI), à Tourcoing.

Après quelques années en free-lance, Nancy et Lou-Anne ont créé, en 2017, Studio Twins Paris, une start-up d’accompagnement des entreprises face aux innovations dans le secteur textile. Le développement de Maase, le plaid intelligent, est un autre talent des jumelles : « Le premier prototype est sorti en 2015. Nous avions tout fait par nous-mêmes », assure Nancy, précisant qu’au départ, ce devait être un produit de relaxation pour le grand public.

Pour de la thérapie douce en milieu médical

« Au fil de rencontres, nous avons remarqué que le besoin était important dans le milieu de la santé et nous avons commencé à le développer dans ce sens », poursuit-elle. Comme un plaid normal, il se met sur la personne, laquelle peut ensuite activer différents programmes de relaxation : « Des prototypes ont été testés dans des Ehpad dans le cadre de thérapies douces. Grâce à Maase, des crises de cris qui durent habituellement des heures ont été apaisées en dix minutes sur des patients atteints d’ Alzheimer. Il permet aussi aux personnes âgées de pouvoir s’endormir plus rapidement », affirme Nancy.

Mi-avril, à Lille, Maase a reçu deux prix lors du concours Total Edhec entreprendre : « Nous allons pouvoir être accompagnées afin de poursuivre le développement de notre produit. Cette phase devrait durer encore un ou deux ans ». Dans la foulée, les sœurs jumelles préparent une seconde série de tests dans d’autres Ehpad, notamment dans le Nord.

Source 20 Minutes.

Landes : le village Alzheimer va bientôt voir le jour à Dax…

Moins de médicaments, pas de blouse blanche visible, des chiens visiteurs… un « village Alzheimer », inédit en Europe va sortir de terre à Dax, avec un premier coup de pioche le 4 juin .

L’établissement, qui hébergera 120 malades expérimentera des thérapies alternatives contre cette pathologie.

Voici à quoi devrait ressembler le futur village Alzheimer de Dax

Des patients moins médicalisés, et qui participent le plus possible à la vie sociale du « village ». Voilà l’objectif de ce « village Alzheimer »,  un projet inspiré d’une ville néerlandaise, et impulsé par Henri Emmanuelli, ex député et président du Conseil général des Landes, décédé en 2017.
Les premiers travaux doivent commencer lundi 4 juin.

Des chiens visiteurs

Le village accueillera dès la fin 2019  120 malades résidents, eux-mêmes accompagnés par une centaine de soignants et autant de bénévoles individuels ou associatifs.

Entre autres initiatives originales, le « village » accueillera des « chiens visiteurs« , dressés pour aider les résidents à sortir de l’isolement psychique où les a plongé la maladie.

Pas de blouse blanche visible…
L’objectif? Mesurer l’impact de ces nouveaux modes de prise en charge moins médicamenteuse sur la qualité de vie du patient. Et ce, dans un environnement sans blouse blanche visible, où le patient peut renouer avec les rituels d’une vie presque ordinaire, à son rythme, à la mesure de ses capacités, et sans pression extérieure.
Moins de contraintes extérieures, donc moins de troubles du comportement, et donc moins de psychotropes

Chez un patient privé de ses repères temporels et spatiaux, « les troubles du comportement sont certes directement liés à la maladie, mais aussi sans doute aux contraintes extérieures qui le privent de sa liberté« , selon le Pr Dartigues. L’hypothèse de travail privilégiée ici tient en une formule toute simple: « moins de contraintes extérieures, donc moins de troubles du comportement, et donc moins de psychotropes« , résume-t-il.

… ni de clôture

Les architectes du village landais ont parfaitement intégré dans sa conception la double exigence thérapeutique: maintien du lien social et souplesse dans l’accompagnement du malade.

« Pas de clôture visible, une fluidité de la circulation grâce à de nombreuses voies de cheminement sécurisées, dans un grand espace végétalisé de 7 hectares, bien intégré à la vie sociale et culturelle de la ville« , souligne l’architecte Nathalie Grégoire.

« Pas non plus d’architecture contemporaine« , afin de maintenir l’ancrage dans la culture locale et assurer en douceur la transition entre domicile et « village ».

Brasserie, salon de coiffure, bibliothèque… sur place

Les initiateurs du projet, porté depuis l’origine par le Conseil départemental et l’Agence régionale de Santé (ARS), souhaitaient « un coeur de village traditionnel« , conçu comme une bastide typique de la région et un lieu de convivialité.

« C’est donc une place carrée cernée d’arcades abritant tous les services: brasserie, salons de beauté et de coiffure, auditorium, bibliothèque-médiathèque et supérette« , résume l’architecte.

Le même prix qu’un Ehpad traditionnel

Bref, un environnement recréant la vie du troisième âge dans le Sud-Ouest: le marché et la mise en plis du samedi matin, la belote en terrasse ou la pétanque à l’ombre des platanes.

Quatre « quartiers d’habitations » gérés par des « gouvernantes » hébergeront les patients regroupés par « affinités culturelles ». Une dizaine de studios permettront d’accueillir les familles ou chercheurs de passage.
Le tout pour un investissement de 28 millions d’euros, un budget de fonctionnement annuel de près de 7 millions, et un prix journée de 60 euros, équivalent à celui d’un Ehpad traditionnel.

De nouvelles approches thérapeutiques

Le « village intègre un pôle Recherche qui mènera une étude comparative avec les établissements traditionnels, de l’impact de nouvelles approches thérapeutiques sur les malades, les aidants et les soignants« , précise le Pr Jean-François Dartigues, neurologue et épidémiologiste au CHU Pellegrin à Bordeaux. Les chercheurs cohabiteront donc avec les résidents.

Evaluer l’exemplarité de ces pratiques

« A Weesp, (la ville des Pays-Bas ayant inspiré le projet, ndlr)  poursuit-il, ces pratiques semblent marcher mais ce n’est pas démontré. A Dax, on veut évaluer leur exemplarité. Et si ça marche, il n’y a pas de raison de ne pas les répliquer« .

Car aujourd’hui, Alzheimer et les démences apparentées touchent environ un million de malades en France avec une progression alarmante de 100.000 à 150.000 nouveaux cas par an, précise-t-il.

Source FR3.

 

Alzheimer: les médicaments ne seront plus remboursés à partir du 1er août…

La ministre de la Santé a suivi l’avis des experts de la Haute autorité de santé, qui jugent trop modeste l’efficacité de ces médicaments. Une décision très critiquée.

Alzheimer: les médicaments ne seront plus remboursés à partir du 1er août

C’est fait! L’arrêté de déremboursement des quatre médicaments donnés jusqu’ici dans la maladie d’Alzheimer (Aricept, Ebixa, Exelon, Reminyl) a été publié au Journal officiel du 1er juin 2018. Sur Europe 1, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, a assuré qu’il s’agissait d’une décision «purement médicale»: «Je suis l’avis scientifique de la Haute autorité de santé qui est payée pour évaluer les médicaments», a-t-elle déclaré. «Ces médicaments n’ont pas montré d’effet délétère s’ils sont bien utilisés en respectant les contre-indications et précautions d’emploi, comme en témoigne l’absence de signal de pharmacovigilance de la part des instances sanitaires des grands pays.», avaient défendu dans un communiqué commun mardi dernier, 5 sociétés savantes* .

Pour faire passer la pilule, la ministre de la santé a annoncé ce jeudi sur Europe 1: «Tout l’argent qui va être économisé sera intégralement réorienté vers l’accompagnement des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer, soit pour les centres mémoire soit pour le secteur médico-social qui les prend en charge», a-t-elle assuré sur Europe 1. «Il n’y aura aucune économie faite sur les malades mais ce qui compte c’est que les malades soient bien accompagnés», a-t-elle ajouté.

Assez inhabituellement, la direction générale de la santé et la direction de la sécurité sociale se sont fendues ce vendredi d’un communiqué commun soulignant que «l’intérêt thérapeutique des médicaments de la maladie d’Alzheimer n’est pas suffisant pour justifier leur prise en charge par l’assurance maladie». Un argumentaire qui risque de faire grincer des dents alors que des produits, tels que l’homéopathie, inefficaces (par rapport au placebo), scientifiquement infondés et potentiellement dangereux (en risquant de détourner d’une prise en charge efficace), sont par ailleurs remboursés à hauteur de 128,5 millions d’euros par an par la sécurité sociale….

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Source LE FIGARO.

Un couple de Bretons expulsé d’une croisière car l’épouse souffre de la maladie d’Alzheimer…

POLEMIQUE Estimant qu’il s’agit d’une «discrimination», le couple veut porter l’affaire en justice avec l’aide de l’association France Alzheimer..

Un couple de Bretons expulsé d’une croisière car l'épouse souffre de la maladie d'Alzheimer

« C’était un cadeau pour nos 50 ans de mariage ». Un couple de Bretons originaire de Ploubazlanec, près de Paimpol (Côtes-d’Armor), a été expulsé d’ un bateau de MSC Croisières au sud de l’Italie quand l’équipage a appris que la femme était atteinte de la maladie d’Alzheimer, rapporte le site Actu.fr.

Le 13 mai, alors que le navire vient tout juste de quitter Venise, Jean Mérel demande à l’équipage de sécuriser la porte de sa cabine qui ne fermait pas de l’intérieur, pour éviter une fugue nocturne de son épouse Marie, 81 ans, atteinte d’Alzheimer.

« On s’est retrouvé à 2200 km de la maison, sans plan de vol »

« On a rencontré une médecin à bord qui a dit que la seule solution était de nous débarquer, alors qu’elle n’a jamais examiné mon épouse », a raconté Jean Mérel. Le jour même, le chargé des relations-clients les prévient qu’ils seront débarqués du navire le lendemain à Brindisi (sud de l’Italie), prétextant des risques d’insécurité pour son épouse.

« On s’est retrouvé à 2200 km de la maison, sans plan de vol », s’est indigné Jean Mérel. Le couple est contraint de rester deux jours dans les Pouilles avant de repartir en avion vers Nantes. Au total, le couple déboursera 950 euros pour rejoindre la France, sans compter les 3.200 euros pour la croisière.

Le couple veut porter l’affaire en justice

Estimant qu’il s’agit d’une « discrimination », Jean Mérel veut désormais porter l’affaire en justice avec l’aide de l’association France Alzheimer. Il souhaite « que tous les frais soient pris en charge par la compagnie, y compris leur préjudice moral ».

Contacté par Le Parisien, le directeur de MSC Croisières en France refuse de rembourser le couple mais se dit prêt au dialogue : « Si toutes les dispositions sont prises en amont, nous sommes d’accord pour faire une belle réduction sur une nouvelle croisière. »

Source 20 Minutes.

Alzheimer : les médicaments ne seront bientôt plus remboursés…

Quatre médicaments utilisés pour traiter les symptômes de la maladie d’Alzheimer ne seront bientôt plus remboursés.

La Haute Autorité de Santé avait jugé leur « intérêt médicale insuffisant ».

Alzheimer : les médicaments ne seront bientôt plus remboursés

Les médicaments contre la maladie d’Alzheimer ne seront bientôt plus remboursés. Un arrêté du ministère de la santé devrait confirmer prochainement les recommandations de la Haute Autorité de la Santé. Cette dernière, dans un rapport en 2016 avait jugé que les médicaments utilisés contre certains symptômes de la maladie avaient un « intérêt médical insuffisant pour justifier leur prise en charge ».

Le déremboursement de ces molécules devrait économiser 90 millions d’euros à l’Assurance maladie.

Les familles des malades, déjà en peine de solutions s’inquiètent.
Du coté des médecins, la nouvelle n’est pas bien reçue.
« Si en plus d’enlever des lits dans les hôpitaux, on retire des médicaments qui peuvent permettre le maintien à domicile, mon métier va devenir très compliqué » a déclaré le Docteur Hervé Merveille, au Centre Hospitalier Esquirol à Limoges.

En France plus de 900 000 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer, et on estime leur nombre à 1 200 000 en 2020.

Source FR3.