Maladie d’Alzheimer : soigner son cœur protégerait le cerveau…

Les personnes avec de bons paramètres cardio-vasculaires ont des risques réduits de développer une démence.

Maladie d’Alzheimer : soigner son cœur protégerait le cerveau

Protège-t-on son cerveau en protégeant son cœur? C’est possible car, comme tous les organes, le cerveau a besoin d’une circulation sanguine efficace pour fonctionner de façon optimale. Un lien physiologique existe donc inévitablement entre l’état des vaisseaux et celui du cerveau.

Même si personne n’ira jusqu’à affirmer que les causes de l’infarctus du myocarde sont les mêmes que celles de la maladie d’Alzheimer, pour ne citer que la plus connue des causes de démence. On distingue schématiquement deux mécanismes à l’origines des démences (dégradation des fonctions supérieures du cerveau, perte d’autonomie, etc.). Soit une altération des vaisseaux cérébraux, source d’une démence vasculaire. Soit une atteinte des neurones, type démence d’Alzheimer.

«On a longtemps cru que les démences d’origine vasculaire pure et celle de la maladie d’Alzheimer étaient nettement distinctes, mais les deux sont souvent mélangées et la frontière est très ténue», explique au Figaro le Pr Philippe Amouyel, professeur de santé publique et directeur du laboratoire d’excellence Distalz dédié à la maladie d’Alzheimer, auteur du Guide anti-Alzheimer (Éditions du Cherche Midi).

Qu’il existe ou pas un mécanisme pathologique sous-jacent, il est probable qu’une mauvaise vascularisation du cerveau, quelle qu’en soit la cause, précipite l’apparition des symptômes de démence, lorsqu’elle s’ajoute à une maladie d’Alzheimer en cours.

«On sait depuis longtemps que les personnes qui cumulent des facteurs de risque cardio-vasculaires ont un risque plus important que les autres d’avoir une démence vasculaire, voire une maladie d’Alzheimer», fait remarquer le Pr Amouyel. C’est ce lien épidémiologique, au-delà de 65 ans, qui apparaît dans l’étude prospective française publiée le 21 août par la revue américaine de référence, le Journal of the American Medical Association (Jama). Le travail a été réalisé à partir des données recueillies dans l’étude dite «des 3 cités» (Bordeaux, Dijon, Montpellier) qui a commencé en 1999-2000. Il s’agit de personnes âgées d’au moins 65 ans au moment de l’entrée dans l’étude et qui ne devaient pas être en institution (Ehpad ou autre) à ce moment-là.

Sept critères……..

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Source LE FIGARO.

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