Coronavirus : Presque tous les départements vont verser la prime Covid aux aides à domicile…

Cette aide qui doit être versée avant Noël dépasse les 1.000 euros dans les trois quarts des départements.

Coronavirus : Presque tous les départements vont verser la prime Covid aux aides à domicile

 

La quasi-totalité des départements ont accepté de verser une « prime Covid » aux professionnels de l’ aide à domicile. La mesure va être appliquée en vertu d’un accord avec l’Etat qui finance la moitié de cette gratification, a indiqué jeudi la ministre déléguée à l’Autonomie, Brigitte Bourguignon.

Selon une carte détaillée transmise par le ministère, comprenant également les collectivités d’outre-mer, cette aide qui doit être versée avant Noël dépasse les 1.000 euros dans les trois quarts des départements et est en deçà dans une vingtaine d’autres. Seuls les départements de la Loire et du Jura n’ont à ce jour pas accepté le principe d’une prime.

D’abord privés de la récompense

Les professionnels de l’aide à domicile avaient, dans un premier temps, étaient exclus de cette récompense octroyée aux personnels en première ligne face au coronavirus. Sa prise en charge revenait exclusivement aux conseils départementaux.

Début août, Emmanuel Macron avait annoncé que l’Etat avait trouvé un accord avec les départements, en débloquant 80 millions d’euros pour les aider à financer cette aide. Un mois auparavant, seuls 19 départements sur 101 avaient accepté de verser cette prime. Ils étaient 74 à s’être engagés dans cette démarche en octobre.

Source 20 MINUTES.

La solitude en forte hausse en France…

Selon la Fondation de France, sept millions de Français se trouvent en situation d’isolement : 14 % de la population, contre 9 % en 2010.

 

Une personne âgée sur trois est en situation d’isolement. Photo d’illustration

L’isolement relationnel gagne du terrain en France. Il s’étend à toutes les catégories de la population. C’est le constat dressé par la Fondation de France et le Crédoc.

Des chiffres alarmants

En 2020, plus de sept millions de Français se trouvent en situation d’isolement social, soit trois millions de plus qu’en 2010. C’est ce qui ressort du rapport annuel sur les solitudes publié par la Fondation de France et le Crédoc (3 000 personnes interrogées en janvier, puis entre le 20 avril et le 4 mai). Cet isolement relationnel s’étend à toutes les catégories de la population.

Les personnes âgées surtout

Les seniors représentent la tranche d’âge la plus touchée par cet isolement. Une sur trois est en situation de solitude. Un tiers n’a que des relations de voisinage, réseau qui a tendance à s’affaiblir », note la Fondation de France.

L’impact de la précarité

L’isolement va de pair avec la précarité. « Les personnes isolées connaissent des conditions de vie plus précaires que la moyenne des Français. Elles disposent plus souvent de bas revenus. »

La double peine

51 % des personnes isolées, en situation de handicap ou souffrant d’une maladie chronique, limitent les contacts avec leurs proches par crainte d’être un poids…

Les jeunes, de plus en plus

Jusque-là plutôt épargnés, 13 % des jeunes sont touchés par l’isolement. Ils n’étaient que 2 % en 2010.  « Cette hausse s’explique, en partie, par leur paupérisation croissante », surtout entre 18 et 29 ans.

Dans les catégories aisées aussi

Entre 2016 et 2020, la part des personnes disposant de hauts revenus en situation d’isolement est passée de 6 à 11 %.

Un réseau fragile

En 2020, 22 % des Français sont dans une situation relationnelle fragile, n’entretenant de relations soutenues qu’avec un seul réseau. Or, celui-ci peut disparaître après un accident de la vie, décès, divorce, licenciement, maladie…

Source OUEST FRANCE.

Vesoul : une dame de 73 ans malade d’Alzheimer condamnée pour une attestation de déplacement mal datée !

Vendredi 4 décembre 2020, une femme a été condamnée pour défaut d’attestation par le tribunal de police de Vesoul, en Haute-Saône.

Au premier confinement, elle avait été verbalisée pour une attestation mal datée.

Or, cette dame est atteinte d’Alzheimer depuis cinq ans, sa fille est abasourdie.

 

Le procureur a lui aussi demandé la clémence du tribunal, mais il n'y a pas eu de relaxe

« Police et juges à VESOUL : Honteux, détestables, méprisables…. La Rédaction HANDICAP INFO « 

Une dame de 73 ans, atteinte de la maladie d’Alzheimer a été condamnée par le tribunal de police de Vesoul, vendredi 4 décembre 2020. Elle n’avait pas présenté la bonne attestation de déplacement lors du premier confinement au mois de mai, à Luxeuil en Haute-Saône. Sa fille est venue de Paris pour défendre sa mère au tribunal. Face au verdict, elle est encore abasourdie.

Une fille choquée de voir sa mère condamnée, alors qu’elle est malade d’Alzheimer

Le  28 avril 2020, cette femme de 73 ans est allée ses courses au supermarché Auchan de Luxeuil, à 800 mètres de chez elle. Ce jour là, elle avait bien une attestation sur elle, mais pas à la bonne date. Les policiers municipaux ne se sont pas aperçus qu’elle tenait des propos incohérents, et l’ont verbalisée.

Sa fille s’est donc démenée et a contacté la mairie de Luxeuil. Elle a expliqué l’état de sa maman, malade depuis cinq et suivie par un neurologue.

Le maire et le procureur appellent à la clémence, sans succès

Le maire Frédéric Burghard, a confirmé la désorientation de cette dame. Il a même fait passer une consigne à sa police municipale, leur demandant de ne plus mettre d’amende à cette personne. La mise en cause, humiliée, a fini par payer 166 euros : le montant de l’amende majorée,

Durant l’audience ce vendredi, le procureur a lui aussi demandé la clémence du tribunal, mais il n’y a pas eu de relaxe. Cette Luxovienne est donc coupable de défaut d’attestation. La dispense des frais de justice n’apaisera pas sa fille, les frais de justice ayant déjà été payés.

Source FRANCE BLEU.

 

Coronavirus : Vacciner en premier les personnes âgées, est-ce vraiment une évidence ?…

La Haute Autorité de santé souhaite que les résidents d’Ehpad soient prioritaires dans la campagne de vaccination en France, compte tenu de leur fragilité face au coronavirus.

Coronavirus : Vacciner en premier les personnes âgées, est-ce vraiment une évidence ?

  • Les doses de vaccin contre le coronavirus devraient arriver au compte-gouttes en France, forçant les autorités à réfléchir à la meilleure campagne possible de vaccination.
  • La Haute autorité de santé a rendu son verdict ce lundi, et souhaite vacciner en priorité les résidents en Ehpad, puis le reste des personnes les plus vulnérables.
  • Cette stratégie est-elle la plus optimale pour lutter contre la maladie ?

Ce lundi, la Haute Autorité de santé a tranché : les résidents des Ehpad seront les personnes vaccinées en premier en France par un futur vaccin contre le coronavirus. Peu de doses seront disponibles au début, ce qui implique une hiérarchisation des vaccinations. La campagne doit démarrer fin 2020-début 2021 pour les publics prioritaires, avant d’être plus massive dans un deuxième temps.

De fait, la Haute Autorité de santé a établi une stratégie claire : « Protéger en priorité les plus vulnérables et ceux qui s’en occupent », comme l’a expliqué sa présidente Dominique Le Guludec. Mais cette décision est-elle vraiment la meilleure possible ? 20 Minutes fait le point.

Pourquoi vacciner les résidents des Ehpad en premier ?

Parce qu’ils représentent une part conséquente des décès liés au coronavirus. Sur les 52.731 morts en France, plus de 16.000 ont eu lieu dans les Ehpad (le reste se faisant en milieu hospitalier), représentant une catégorie de population particulièrement à risque en raison de son âge. Matthieu Mulot, collaborateur scientifique et chargé d’enseignement à l’Institut de biologie à l’Université de Neuchâtel, le rappelle : plus la personne est âgée, plus le coronavirus a des risques de développer des formes graves.

Au 17 novembre, selon les données de Santé Publique France, 79 % des personnes hospitalisées pour Covid-19 et 66 % des personnes en réanimation avaient plus de 65 ans en France. L’âge médian des morts du coronavirus est de 84 ans dans le pays. Matthieu Mulot rajoute que les Ehpad sont des espaces plus surcontaminants que la moyenne. Grossièrement dit, cela signifie qu’une fois qu’une personne est touchée, le virus a plus de chance de se propager aux autres individus dans un Ehpad que dans d’autres lieux, ce qui expliquerait pourquoi il a été recommandé de viser en priorité les séniors dans les Ehpad plutôt que l’ensemble des séniors.

Autre point soulevé par le chercheur, l’adhésion. Le vaccin n’étant pas obligatoire, comme l’a annoncé Emmanuel Macron, « autant viser une catégorie de population qui y est favorable », ajoute-t-il. Toutes les études sur les antivaccins le montrent, l’acceptation de la vaccination augmente avec l’âge. Vacciner en premier les séniors, c’est s’assurer d’une campagne de vaccination efficace.

Pourquoi ne pas vacciner en premier les « super spreaders » ?

Ce procédé, vacciner dans le but de réduire les formes graves, s’appelle la prévention tertiaire : on ne stoppe pas la maladie mais simplement ses conséquences les plus néfastes, explique Mounia N. Hocine, biostatisticienne et spécialiste des vaccins. « De base, le but d’une vaccination, c’est de stopper une maladie, pas ses formes graves. C’est la prévention primaire », rappelle-t-elle. Si bien que la question s’est posée : au lieu de cibler les personnes les plus fragiles, pourquoi ne pas viser les personnes les plus contaminantes, afin de réduire la propagation du virus ?

Si l’idée est tentante, elle se heurte à deux problèmes. Premièrement, la Haute Autorité de santé l’a expliqué ce lundi lors de son rapport, il n’y a pour l’instant pas de certitude sur le fait qu’être vacciné empêche de transmettre le virus. Une personne pourrait être protégée mais continuer à propager le virus, ce qui rendrait caduque l’objectif de viser les personnes contaminantes.

Deuxièmement, même si le vaccin s’avérait coupeur de transmission, il resterait une difficulté majeure : qui vacciner ? Si le phénomène de « super spreaders » (des super propagateurs, à savoir une minorité de personnes responsables d’une majorité de contaminations) fait quasiment consensus dans la propagation du coronavirus, ces derniers restent encore très difficiles à déterminer et à repérer. « On penche de plus en plus vers des pratiques sociales – beaucoup de sorties, de contacts – plus que des explications physiologiques – âge, sexe…-, ce qui rend la tâche de repérage pratiquement impossible », estime Matthieu Mulot. Or, vu que les doses de vaccin arriveront en premier lieu au compte-gouttes, « il est difficile de viser au hasard et espérer tomber sur des supers spreaders. Les personnes âgées sont bien plus facilement identifiables et on est sûr de l’intérêt d’une vaccination pour elles. C’est donc le choix de la sécurité. »

Vacciner les résidents des Ehpad, est-ce efficace ?

Avec ce choix des Ehpad, le virus continuera de circuler, puisque les « super spreaders » resteront transmetteurs, ainsi qu’une grande majorité de la population. Ce qui n’est pas sans conséquence : covid long, forme grave chez certains jeunes et chez les personnes avec comorbidités, etc. Néanmoins, « l’un des plus gros soucis avec ce virus, c’est la saturation des hôpitaux », rappelle Matthieu Mulot. Saturation qui a des conséquences néfastes non seulement sur les patients Covid-19, mais également sur d’autres malades, en raison des opérations annulées ou reportées. De fait : « Si on empêche les formes graves, on peut espérer éviter de nouvelles saturations, malgré la circulation du virus. » Par exemple, si l’ensemble des personnes de plus de 65 ans se font vacciner et qu’il n’y a plus « que » 34 % des patients actuels en réanimation, l’épidémie aurait quand même beaucoup moins d’impact sur la société. « D’autant plus que plus l’âge est bas, moins les conséquences d’une réanimation sont lourdes », appuie Mounia N. Hocine.

Néanmoins, elle le rappelle, « ce n’est certainement pas la stratégie la plus efficace pour stopper l’épidémie. C’est simplement celle qu’on met en place par défaut, car on est sûr qu’elle aura un premier impact ». Une première vaccination en prévention tertiaire donc, mais qui pourrait également renseigner sur beaucoup de points : vaccin efficace ou non, effets secondaires, et surtout vaccin coupant la transmission ? En gros, préparer le terrain pour rendre possible plus tard des campagnes de vaccination maximisées chez les autres catégories de population, quand les doses arriveront. Matthieu Mulot prévient : « Il faut voir la vaccination dans les Ehpad, et plus généralement des personnes fragiles, comme une première étape, et non pas comme une finalité. »

Source 20 MINUTES.

 

 

Manche : une petite entreprise met au point pour les séniors un téléphone fixe qui peut faire visio…

C’est un téléphone qui va réconcilier les réfractaires à la technologie.

Un téléphone fixe avec un système de Visio, d’écran pour voir ses proches et pour le coup c’est simple comme un coup de fil !

Le téléphone fixe qui fait visio de la "Vie Mobile" à Saint-Hilaire-du-Harcouët

Une petite entreprise de Saint-Hilaire-du-Harcouët « La vie Mobile » spécialisée dans la téléphonie vient de mettre au point un téléphone fixe qui peut faire vidéo. Et c’est extrêmement simple. Même quand on a pas internet ! Objectif : permettre aux séniors ou aux personnes handicapées de communiquer très facilement via un écran avec leurs proches par What’s App, en ces temps de crise sanitaire.

Simple comme un coup de fil

Les gérants de « La Vie Mobile » ont eu l’idée de transformer un standard professionnel qu’ils ont donc complètement revu et reprogrammé. Depuis leur invention ils croulent sous les demandes. Alexis, salarié de « La Vie Mobile » qui s’occupe de la partie commerciale de ce téléphone-visio, explique : « On sait qu’il y a pas mal de personnes isolées et qui ont peur d’utiliser un smartphone alors qu’elles aimeraient avoir un contact visuel avec leurs proches. A la base, ce téléphone était destiné aux professionnels, et nous on l’a reprogrammé pour qu’il soit simple d’utilisation. Il fonctionne comme un fixe si on y met une carte SIM, et par WhatsApp si on veut appeler en visio.  Bien entendu il faut qu’à l’autre bout du fil la personne ait aussi WhatsApp. Pour cela, il suffira juste de brancher l’appareil en Wifi sur la box internet. Et si on veut l’utiliser comme un fixe, on insert la carte SIM. »

Les maisons de retraite très intéressées

Depuis la commercialisation, il y a peu, de ce téléphone-visio, une quarantaine de personnes ont passé commande et des maisons de retraites se disent très intéressées. D’ailleurs Alexis a été cette semaine faire une démonstration en Ehpad et cela a été un véritable succès. « J’ai pu tester avec les résidents et les infirmiers et tout le monde était ravi. Au départ les personnes âgées avaient un peu peur de l’écran mais elle se sont vite habituées. Et elles ont compris très rapidement l’intérêt pour elles de ce téléphone très simple capable d’instaurer une communication visuelles avec leurs proches ».   

Source FRANCE BLEU.

Une fausse aide-soignante interpellée pour avoir volé les résidents d’un EHPAD…

Une femme de 35 a été interpellée pour le vol de plusieurs résidents d’EHPAD à Montpellier. Elle travaillait grâce à un faux diplôme d’aide-soignante.

Une femme de 35 ans interpellée pour avoir volé une carte bancaire et des chèques à plusieurs résidents d'un Ehpad de Montpellier

Une femme de 35 ans qui travaillait dans des EHPAD en tant qu’aide soignante a été interpellée pour des vols de carte bancaire et de chèques vierges. Elle avait dérobé la carte bancaire d’une résidente d’un EHPAD de Montpellier âgée de 88 ans ainsi que des chèques.

La victime a déposé plainte le jour-même, le 9 septembre. Le Groupe des atteintes aux biens de la Sûreté Départementale de l’Hérault identifie alors l’auteure présumée de ces vols.

L’enquête a permis de démontrer qu’il y avait eu d’autres victimes, trois personnes âgées de 78, 89 et 69 ans ainsi que 7 collègues de travail qu’elle volait dans les vestiaires.  Une perquisition au domicile de l’interpellée permet de mettre la main sur une carte bancaire volée, des formules de chèques vierges et des factures réglées à l’aide chèques volés. Il y a au total 11 victimes, l’EHPAD, l’agence d’intérim qui lui confiait des missions et le bailleur social auprès duquel la mise en cause avait tenté de payer son loyer avec un chèque volé.

Placée en garde à vue, elle a reconnu les faits et expliqué qu’elle avait travaillé dans des cliniques et EHPAD grâce à un faux diplôme d’aide-soignante.

Cette femme doit être jugée dans les prochaines semaines devant le tribunal correctionnel de Montpellier.

Source FRANCE BLEU.

Handicap. Jean Castex et une vingtaine de ministres annoncent de nouvelles mesures…

Le gouvernement doit notamment annoncer lundi l’extension du dispositif de la prestation de compensation du handicap (PCH) aux aides à la parentalité.

Une aide à domicile fait la cuisine pour une femme en situation de handicap qui a besoin d'une aide pour les repas.

De nouvelles aides pour mieux concilier handicap et parentalité, un soutien prolongé aux embauches, une communication officielle plus accessible : le gouvernement doit présenter lundi 16 novembre 2020 de nouvelles mesures en faveur des personnes handicapées, et montrer qu’il ne « ralentit pas » les réformes, malgré la crise sanitaire.

Un « comité interministériel du handicap » (CIH), organisé à Matignon dans la matinée autour de Jean Castex et de sa secrétaire d’État chargée du Handicap Sophie Cluzel, réunira une vingtaine de ministres, dont Jean-Michel Blanquer (Éducation), Élisabeth Borne (Travail) et Gérald Darmanin (Intérieur), mais également les représentants des associations de personnes concernées.

« L’axe majeur, c’est qu’on ne ralentit pas les réformes, malgré cette crise » du Covid-19, a expliqué Sophie Cluzel, qui entend « réaffirmer haut et fort les chantiers en cours ».

Aider financièrement les parents handicapés

Ce CIH est aussi l’occasion pour le gouvernement d’annoncer certaines mesures nouvelles.

Le dispositif de la prestation de compensation du handicap (PCH), qui permet de financer des aides, humaines ou matérielles, sera ainsi étendu dès le 1er janvier 2021 pour couvrir les aides à la parentalité.

Concrètement, les parents concernés pourront rémunérer un intervenant, une heure par jour, pour qu’il les aide à s’occuper de leur enfant. Mais ils auront également droit désormais à la prise en charge de certains équipements – comme une table à langer à hauteur réglable, s’ils se déplacent en fauteuil roulant.

Quelque 17 000 parents en situation de handicap sont concernés, et potentiellement bien plus puisque l’un des objectifs de la réforme est d’éviter que des personnes renoncent à devenir parents en raison de leur handicap.

Prolongation des aides à l’embauche

À l’occasion de la 24e Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH), qui débute lundi, le gouvernement doit également annoncer la prolongation des aides à l’embauche mises en œuvre dans le cadre du plan de relance. La fin de ce dispositif, initialement fixée au 28 février, est reportée au 30 juin. L’aide est de 4 000 € pour chaque personne handicapée recrutée – en CDI ou CDD de plus de trois mois.

Autre annonce : la « sanctuarisation » de 10 millions d’euros pour permettre à l’ensemble des discours des ministres d’être sous-titrés et traduits en langue de signes, afin d’être accessibles aux personnes sourdes et malentendantes.

Source OUEST FRANCE.

 

Somme. Deux aides-soignantes condamnées pour des violences sur une pensionnaire d’Ehpad…

Deux aides-soignantes ont été condamnées, jeudi 12 novembre, à une amende avec sursis pour violences sur une octogénaire d’un Ehpad de Bray-sur-Somme (Somme).

Deux aides-soignantes de la maison de retraite de Bray-sur-Somme ont été condamnées pour des violences sur une pensionnaire.

Le réveil avec caméra espion placé dans la chambre avait filmé des gestes et paroles de maltraitance : deux aides-soignantes ont été condamnées jeudi 12 novembre à une amende avec sursis pour violences sur une octogénaire d’un Ehpad de Bray-sur-Somme (Somme).

Le tribunal correctionnel d’Amiens a reconnu les deux femmes, âgées de 41 et 50 ans, coupables de violences sur personne vulnérable, leur infligeant 800 euros d’amende avec sursis, a-t-on appris auprès des avocats, confirmant une information du Courrier Picard.

« Insultes, humiliations, brimades »

Entre 2016 et 2017, le fils et tuteur de la pensionnaire, atteinte de la maladie d’Alzheimer, avait placé dans la chambre un réveil avec une caméra à l’intérieur qui a capté « le son et l’image » des « insultes, humiliations, brimades » que la vieille femme avait subies, selon l’avocat de la famille, Pierre-Henri Delarue.

« Ce qui est scandaleux dans cette affaire, c’est que le parquet n’ait pas raccroché (aux poursuites) les dirigeants de l’Ehpad qui portent une responsabilité bien plus lourde », a-t-il réagi. Pour lui, ce dossier rappelle que certaines maisons de retraite sont « en fait des boîtes à fric où le personnel est traité de manière abjecte ».

« Cadences infernales »

« Tout le monde aurait pu avoir à s’expliquer », a également déclaré l’avocat des prévenues, Stéphane Daquo, mettant en avant « les cadences infernales » pour les toilettes et les repas imposées par la direction de la résidence Louise Marie d’Arc.

« Un rapport de l’inspection générale des services a montré que leur protocole n’était pas adapté. Il y a une responsabilité collective », a-t-il ajouté, rappelant qu’une dizaine d’autres membres du personnel avaient écopé d’un rappel à la loi dans cette enquête.

Source OUEST FRANCE.

La dénutrition, maladie méconnue qui tue en silence… Vidéo…

La première semaine de sensibilisation aux conséquences mortelles de la dénutrition débute ce jeudi.

Cette maladie méconnue et aggravée par l’épidémie de Covid-19 concerne deux millions de français, dont 25% ont plus de 70 ans.

La dénutrition est une maladie méconnue qui touche 400 000 personnes âgées isolées.

La première semaine nationale consacrée à la dénutrition se déroule du 12 au 19 novembre avec des actions de sensibilisation en Ehpad, à l’hôpital et dans les médias.

« Maigrir c’est mourir »

La dénutrition touche deux millions de français dont 400.000 personnes de plus de 70 ans vivant à domicile, 270.000 en Ehpad et 1 enfant sur 10 hospitalisé. Or « maigrir c’est mourir » explique le professeur Eric Fontaine, président fondateur du collectif de lutte contre la dénutrition à l’origine de la semaine nationale de sensibilisation à cette maladie méconnue.

Les conséquences de la dénutrition sont multiples : la perte des défenses immunitaires rend plus fragile aux infections, ralentit la cicatrisation, augmente la fonte de la masse musculaire et le risque de chute. Or plus on est âgé, plus « c’est compliqué de reprendre du muscle » souligne le professeur Fontaine. Et « quand la perte de masse protéique excède 50%, c’est la mort » alerte le collectif.

La dénutrition aggravée par l’épidémie de covid-19

L’isolement est l’un des facteurs à l’origine de cette dénutrition chez les personnes âgées. Une solitude renforcée par le confinement avec l’impossibilité de recevoir des visites, d’aller au restaurant et la peur de sortir pour faire ses courses. Cette dénutrition est également liée à la « sédentarité forcée, car le fait de ne pas bouger de chez soi fait fondre les muscles et altère l’appétit » explique dans le Parisien/Aujourd’hui en France Jérôme Guedj, ancien président du département de l’Essonne, ancien député et l’un des porte-parole du collectif de lutte contre la dénutrition.

500 Ephad mobilisés

Lors de cette semaine, une première en France, l’accent sera mis sur la sensibilisation du grand public et, crise du Covid oblige, une communication en ligne et dans la presse, mais aussi des actions dans les 500 Ephad de l’opération « Maison Gourmande et Responsable« .

https://youtu.be/Q2EqzF61ps4

Source FRANCE BLEU.

Atteinte d’Alzheimer, cette ancienne ballerine se remémore à la perfection sa chorégraphie en entendant le « Lac des Cygnes » (vidéo)…

« Une danseuse sera toujours une danseuse » : tel est le message publié par l’association Musica para Despertar à travers une vidéo diffusée il y a quelques jours et rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux.

Elle montre comment les souvenirs d’une ancienne ballerine reviennent à l’écoute du Lac des Cygnes sur lequel elle dansait il y a plus d’un demi siècle.

Atteinte d'Alzheimer, cette ancienne ballerine se remémore à la perfection sa chorégraphie

Un véritable instant de grâce. Publiée il y a quelques jours par l’association espagnole Musica para Despertar (musique pour s’éveiller), la vidéo capturée en 2019 émeut de très nombreux internautes. « Une danseuse sera toujours une danseuse », écrit l’association. Selon elle, Marta C. González était danseuse ballerine à New York dans les années 1960. Plus d’un demi-siècle plus tard, elle se remémore et exécute sa chorégraphie à la perfection lorsqu’elle entend le célèbre « Lac des Cygnes » de Tchaïkovski.

Bienfaits de la musique

La scène a eu lieu en 2019. La danseuse est décédée peu de temps après. C’est pour lui rendre hommage que l’association a diffusé ce moment entrecoupé d’images d’une jeune danseuse exécutant la même chorégraphie. Sur son site, Musica para Despertar affirme : « heureusement, parmi les dernières zones à disparaître dans le cerveau endommagé par la maladie d’Alzheimer, il y a celles en charge de la mémoire musicale et de la capacité à ressentir les émotions ». La musique a alors des effets bénéfiques sur les personnes atteintes par cette maladie neurodégénérative. Pendant un instant, « il semble que le mouvement coordonné revient, les émotions intenses et les souvenirs d’une vie reviennent ».

Source RTL.BE